Poème : « Conjugaison »
Au commencement était le désir, et le désir était auprès de l’homme et le désir était l’homme.
Au commencement était le désir, et le désir était auprès de l’homme et le désir était l’homme.
Caroline était ma cheffe. Elle est partie le 4 janvier 2024 après plus de deux ans de maladie. Lors d’une insomnie, j’ai eu envie de me rappeler d’elle et des petites choses qui nous reliaient à la manière du “Je me souviens” de Georges Perec.
Comme vous j’aime le feu. J’aime l’énergie brûlante des monstres sacrés. J’aime la fougue des héros déterminés dès l’aube à voler le soleil. Comme vous, je peux ressentir, je crois, la fièvre des stades et l’amour pour les moteurs vibrants des grosses cylindrées. Je comprends la vitesse qui grise et la puissance qui électrise
Dans un siècle, en 2123, nous reposerons tous aux côtés de nos parents et amis. Des étrangers occuperont nos demeures, fruits de nos labeurs acharnés, possédant tout ce qui constitue notre réalité actuelle. Avez-vous déjà envisagé ceci ? Poème de Benjamin Lovua.
C’est l’effort de vaincre qui tient en éveil nos ambitions, quand on croupit dans un pays affaibli par l’inaction; mais aux actes latents nous trouvons juste motivation, pour chaque jour un peu plus renchérir nos convictions, sans moindre recul dans la métamorphose de notre nation.
La RDC est bien plus qu’un simple pays, c’est un univers de créativité linguistique et culturelle. L’humour congolais sait captiver, étonner et rassembler, créant ainsi une identité nationale à nulle autre pareille.
Chérie je t’écris ce soir. Seul. Dans le silence. Un silence troublé par le bruit de tes pas.
C’est parti pour dix jours de compétition. Kinshasa est désormais la capitale de Francophonie alors que se sont ouverts, six ans après la dernière édition en Côte d’Ivoire, les neuvièmes Jeux de la Francophonie. Trente-six délégations pour un total dépassant 3.000 athlètes vont compétir dans onze compétitions sportives et neuf épreuves culturelles.
Dans le tourbillon de nos vies bien remplies, nous traversons chaque jour une multitude de visages, une foule d’inconnus qui croisent notre chemin sans que nous leur accordions souvent plus qu’un regard furtif. Nous sommes tous des inconnus dans la vie de l’autre. C’est une réalité à la fois intrigante et poignante.