Le camp des déplacés de l’aéroport Bangui M’Poko en images
Les mots me manquent pour décrire la vie de Centrafricains qui se retrouvent dans des camps de fortune pour se mettre à l'abri de violences.
Ces enfants se prostituent et se sacrifient souvent pour nourrir toute une famille. Tout le monde est au courant. Alors le coup de l’indignation hypocrite, faudra repasser… à moins que vous vous indigniez juste parce que cette fois-ci les victimes sont de petits garçons ?
Je me rendais à un rendez-vous. Le trajet se déroulait sans problème jusqu’à ce qu’un jeune homme monte dans le wagon où je me trouvais. Il était barbu, avait le teint basané et portait une djellaba. Un silence pesant s’installa tout d’un coup, presque tous les autres passagers le fixaient avec méfiance.
Lundi midi je mangeais au Macdo situé en face de la fontaine des Innocents à Châtelet quand une jeune femme sympathique m’aborde. Elle me propose de participer à l’enregistrement d’une émission de télévision.
Début janvier 2015, sous la demande du médiateur de la crise centrafricaine, en la personne de Denis Sassou Nguesso, président du Congo, une rencontre a été convoquée (sans informer les autorités centrafricaines ?) à Nairobi pour faire associer les deux principaux acteurs du chaos centrafricain.
Il y a quelques années, la RCA était considérée comme une terre de paix... Ben, pas toute la Centrafrique, car il y avait souvent eu des escarmouches entre des coupeurs de route et les Faca (Forces armées centrafricaines), des violations de droits de l'homme commises sur des villageois assimilés aux groupes armés par l'armé et les groupes rebelles, des villages transformés en brasiers... Néanmoins, Bangui était tranquille.
1-Qui es-tu ? Je suis Baba Mahamat, jeune centrafricaine âgé de 25 ans (né le 23 août 1989 à Bangui), titulaire d’un diplôme de Master en réseaux informatiques et sécurité, membre de plusieurs associations de jeunes de la RCA dont le Club RFI Bangui Fononon qui m’a beaucoup formé, le Réseau des Jeunes de l’Afrique centrale pour les Droits de l’homme, Paix et Démocratie. J’occupe depuis peu le poste d’Assistant…
05 décembre 2013, à l’aube, des individus venus des collines investissent le village et donnent un coup de gourdin dans un essaim d’abeilles qui suspendait dangereusement au-dessus de la place, puis repartent en courant vers leurs repères. Une armée d’abeilles « nerveuses », touchée, envahit le village et s’acharne sur des villageois sans défense qui n’ont que leurs jambes pour se sauver. La porte de l’enfer s’ouvre alors. Une…
J’ai connu un début de semaine incroyable. Lundi matin, je me suis levé avec une tête de froussard après la descente sauvage des seleka du camp Beal, la veille, qui s’est achevée par des pillages, des braquages de motos et des tueries, selon plusieurs sources. 17 heures 30, je rentre d’une course en ville. Trempé, les yeux rougis par une rafale de pluie et grelottant au guidon de ma bécane,…
Ils ont promis,mais vont-ils le faire? « Si vous nous forcez à partir,nous mourons en martyrs… » ont déclaré les hommes de Djotodja. Les ex-seleka cantonnés à Bangui menacent depuis deux jours de faire sauter le dépôt de mines du camp BEAL,si leurs primes de cantonnement ne leur sont pas versés et si le gouvernement les oblige à quitter les 2 camps qu’ils occupent. Depuis l’aube,il faut contourner par l’avenue Benz-Vi pour…
Alternance démocratique, bonne gouvernance, Etat de droit, concept genre, etc. Toutes les organisations internationales ont mis ces cordes à leur arc. Les associations et ONG en ont fait leurs chevaux de bataille et les citoyens du monde, à l’instar des manifestants de Hong Kong, parce que vivant désormais dans un village planétaire revendiquent ces droits inaliénables à tout être humain.