Le Cameroun ne se « Wash » pas bien
Le Cameroun fait face à un manque d’hygiène inquiétant. Toilettes, latrines, eau potable, tout est à faire ou à refaire. Coup d’œil sur ce tableau dramatique.
Ces propos semblent sarcastiques ou désobligeants, crachant sur les efforts de la population dans la lutte contre cette maladie qui vient de faire plus de 2000 morts. Pourtant, ce docteur ne dit que la vérité.
42% des malades d’Ebola contractent cette maladie dans les structures sanitaires de base qui ne respectent pas les normes d’hygiène ou qui rechignent à transférer les malades au centre de traitement. Pourtant, il est demandé de se rendre dans la structure sanitaire la plus proche dès le développement des premiers signes.
Il est salutaire que cette 30e Coupe d’Afrique des Nations (CAN) n’ait pas succombé à Ebola. Il est heureux de voir que, malgré tout, le jeu se poursuit sur ce continent souvent frappé par les tragédies, terrain miné et surface de réparation des épidémies.
Dans le langage collectif, ils sont appelés des « docta » ou mieux « docteurs ». Ces sont ces infirmiers, médecins, tradipraticiens, responsables des officines des ventes de médicaments qui s’occupent des premiers soins des malades dans des villages, quartiers, rues et avenues. Mais, nombreux d’entre eux doutent encore de l’existence de l’épidémie de la maladie à virus d’Ebola. Pourtant, ils sont des vrais leaders en matière de santé. S’ils doutent, qui encore peut être convaincu ?
Le cri douloureux de Zawadi me déchire le cœur. Je vois son corps ployer et se tasser tandis qu'elle respire pour lutter contre la colère. Cinq personnes impossibles à reconnaître viennent d'entrer. Elles sont vêtues de combinaisons de protection en plastique jaune et blanc et apportent un sac mortuaire contenant la doyenne de la famille – pour certains une mère, pour d'autres une sœur ou une tante.
Butembo, Beni, dans le Nord-Kivu, des villes des entrepreneurs de l’informel, des entrepreneurs « gagne-petit ». Ils savent créer l’argent là où il n’y en a pas. S’ils reprochent au ministère de la santé d’avoir créé « la coop Ebola » pour se faire de l’argent, c’est parce que la création fait partie du mode de vie dans la région. La création, c’est dans le sang. C’est plus fort qu’eux. Ici on crée ou on crève. C’est la seule façon de survivre.
La situation humanitaire en RDC est d’autant plus dramatique que le nouveau foyer d’Ebola subit déjà des violences. Si l'épidémie a tué jusqu’alors 101 personnes, les massacres perpétrés par les présumés rebelles ADF-NALU en font bien plus.
J’ai rencontré, un guinéen nommé Mansour. Son histoire m’a bouleversé.
En République démocratique du Congo, on sait toujours quand une épidémie commence, mais on ne sait jamais quand et comment elle va se terminer. Une nouvelle épidémie à virus Ebola s’est déclarée ces dernières semaines dans la localité d’Aketi en province du Bas-Uélé au nord-est du pays. C’est la huitième fois qu’Ebola refait son apparition en RDC. Déjà l’épidémie a ouvert son compteur macabre de morts. Chaque fois que le gouvernement…