Rêver, encore et toujours…
Le rêve. Un moment d'évasion et de liberté coupé par le grondement bruyant d'un réveil qui vous ramène à la dure réalité.
« Je pensais pourtant bien le connaître, jamais je n’aurais cru un seul instant que Jules me ferait ça!”Quelle femme n’a jamais prononcé ces mots au moins une fois dans sa vie? Les relations amoureuses au début fulgurantes, deviennent par la suite un douloureux souvenir dont on évite d’en parler; tout simplement, parce qu’on a été victime de fréquentation qui a viré au désastre de notre vie. Alors, chères dames, pour…
Dimanche 10 août 2014, fin de matinée ensoleillée à Port- au-Prince et ses environs. Encore un évènement malheureux frappe le pays. Un flash à la radio annonce qu’une évasion a lieu dans la prison civile des Croix-des- Bouquets. Et plusieurs dizaines de détenus se seraient échappés. Quoi ! J’ai été stupéfait d’entendre une telle nouvelle. Cela a été le cas aussi de plus d’un Haïtien.
Pas moins de 300 détenus se sont évadés dimanche 10 août 2014 de la prison de Croix-des- Bouquets après une attaque conduite par des inconnus lourdement armés. N'en déplaise aux déclarations du président haïtien, cette énième évasion est bel et bien la résultante des inconséquences ou pire (le ciel nous en préserve), de la complicité des dirigeants en place, donc, de l'Etat. Mais, loin de me préoccuper du sort personnel de certains criminels dont la sombre renommée finira par condamner à la cavale et à l'anonymat, une perspective d'existence qui n'en est pas une, cette évasion interpelle le juriste que je suis pour au moins trois raisons.