Mot-clef: Journal intime

Quand je te vois je perds mes mots je ne sais plus quoi dire comment le dire les syllabes s’emmêlent et se confondent mais ce n’est pas important.

"Alors ma cocotte, ça été ton voyage ?" J’hésitais encore à lui parler de Patrick mais je sentais aussi qu’il me fallait me libérer avant d’entamer ma première nuit dans cette ville que je venais de découvrir.

Oui, c’est arrivé. Je devais avoir honte d’en parler, j’avais fait le serment que "mes pieds ne fouleront jamais une prison". Hélas, le serment a été violé.

"Quand la mémoire va chercher du bois mort, elle ramène le fagot qui lui plaît", disait l'écrivain Birago Diop. Le fagot : mon premier jour de collège.

J’étais là à me morfondre, lorsqu’un bruit distinct de talons tapant le sol, à un rythme que seules les femmes savent imprégner, me fit tourner les yeux du côté de la fenêtre, largement ouverte.

Je ne pouvais pas rêver mieux qu’un réveil au bord de l’océan Indien accompagné d’un lever de soleil aux couleurs orangées où seul les clapotis de l’eau résonnent.

Cette année, le Super Bowl (la finale du championnat organisé par la National Football League (NFL) opposait les Eagles de Philadelphie aux Patriots de la Nouvelle-Angleterre. Pour moi, regarder une finale de football américain, c’est comme regarder une finale de champions League couplée à une finale de NBA : mes émotions sont à chaque fois décuplées. Ce match donc, avait divers enjeux pour les deux équipes :

Seule dans ma chambre, dans le froid de Toronto, et face à la pluie de photos de personnes voulant exhiber leur bonheur en ce 31 décembre, j’ai choisi d’écouter de la musique. Je me suis plongée dans ma playlist, entre groove que j’aime et paroles qui poussent à réfléchir, j’ai mélangé à ma manière festivité et introspection méditative. Puis, soudain, une musique de feu Carimi : « Fanm sa move ». D’un coup, je me suis perdue dans mes pensées. Je n’entendais plus rien, je pensais à nous.

A Esperance, sur la côte sud de l'Australie, les plages de sable fin et l'eau turquoise offrent des paysages à couper le souffle.

La villageoise du jour se distingue par son enthousiasme, sa spontanéité et son chaleureux sourire. Diplômée en communication et médias, journaliste et blogueuse elle c'est la pétillante Mariam.

Nombre de personnes désirent s'immerger au cœur des échanges interculturels, mais souvent, une fois qu'elles s'y trouvent, elles les fuient.

Personne ne naît brave ou plein d'espoir ! Surtout, ne ratez pas votre chance lorsque l'occasion se présente, saisissez la bravoure ou l'espoir.

Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je n’aime pas être l’esclave du temps. Le temps est à mon avis la pire invention de l'espèce humaine.

Quelques années plus tard, me voilà, au travers des expériences, face aux réalités que mon père voulait m’épargner : les relations humaines au travail !

Combien de fois avons-nous hésité avant de faire quelque chose qui nous plaisait ? Combien de fois nous nous sommes dit en nous même « qu’est ce qu’un tel ou un tel pensera si je fais ça » ?

Inès vivait sa grossesse avec des promesses. Promesses qui ne payaient pourtant pas les factures des consultations prénatales.

Samedi dernier je revenais de chez ma copine Soraya, épuisée, mais surtout très contrariée à cause de l’expérience que je venais d’y vivre. J’avais hâte de me retrouver seule dans ma chambre pour pleurer sur mon sort. Je venais de vivre la pire journée de ma vie.

Daroun Oumar Bah, un an après ta disparition, la vie résiste à la mort. Un an déjà depuis cette inoubliable soirée du 28 septembre.