Lettre à mon double
C’est ta faute si je ne suis rien aujourd’hui. Rien ? Pas tout à fait. Peut-être que j’exagère un peu. Disons que je pouvais être « quelque chose », comme disait un vieux griot de chez moi, au temps du président Taya. Ministre, pourquoi pas ? En tant que hartani, j’ai besoin d’être seulement un grand « safagh », un applaudisseur « déchaîné », comme on en voit à toutes sorties du président. C’est l’unique voie aujourd’hui. Le…