Autour d’un thé : les Mauritaniens sont des génies
Ghanagate ou Irangate ? Pour sortir l’argent de Président-Fondateur, il faut plus qu’une imposture et se réveiller de bon matin.
Elles s’élanceront d’en haut, des nuages chargés de couleurs, dispensant la Paix, extirpant des cœurs la peur.
C'est un autre champ de bataille entre la majorité et l’opposition. Une controverse qui relève de la politique politicienne. L’appartenance ou non à l’ancien régime. La ligne de démarcation est choisie de commun accord : le 3 août 2005, date du coup d’État conduit par Mohamed Ould Abdel Aziz, alors colonel, contre le président Taya.
Je commence à croire sérieusement que le pouvoir a mille et une raisons de dire que la Mauritanie n’est ni la Tunisie ni la Libye. J’ajouterai moi : ni le Burkina ! Elle n’est même pas ce "trait d’union" entre le monde arabe et le monde noir. Elle n’est qu’elle-même : une terre de frustrations tues, un vrai "bilad esseyba" (jungle), terre d'hypocrisie et de faiblesse.
Le régime mauritanien fait face depuis près d’un mois et demi à une grève dans le secteur minier. Il s’agit d’un mouvement observé par les employés de la Société nationale industrielle et minière (SNIM) basés à Zouerate et Nouadhibou, ville à partir de laquelle le minerai de fer est acheminé vers l’étranger.
Dialogue, dialogue, dialogue. Crise, pas crise. Les Mauritaniens sont bien dans leurs éléments. Leurs paradoxes. Reprendre tout à partir de zéro. Élections donc en vue. Mais quand? Kham¹? Il faut d’abord que le dialogue soit. Le pouvoir qui vient de renvoyer à nouveau aux calendes grecques le renouvellement des deux tiers du Sénat a bien une idée derrière la tête. Un gage de bonne volonté dit le ministre de l’Intérieur…
crédit photo:AMI La Mauritanie vit depuis 2008, une crise politique aigue suite au coup d’état orchestré par le président actuel qui avait réussi un sans faute parfait en réussissant à convaincre la communauté internationale et à rouler son opposition dans la farine. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis et l’opposition qui n’avait pas depuis lors arrêté de crier au scandale, assistait impuissante à la consolidation du régime du…
« N’est jamais content celui qui se remémore », nous enseigne un adage populaire. Une invitation claire à ne jamais prendre le risque de revenir en arrière, comme on aime à dire en Mauritanie. Il faut regarder l’avenir en face. Aller en avant, quoi. Pas aller en arrière. A reculons, c’est, dit-on, la marche des gens de l’enfer. Le passé, c’est le passé. Simple ou compliqué. Laissons le passé dormir…
Ce n’est pas tous les jours que je m’enorgueillis de ce titre « Blogueur », mais je vous assure qu’un jour comme celui-ci, je suis aux anges. Je suis ravi parce que l’une des joies de cette passion qu’est le blogging, c’est de pourvoir parler de tout, de rien, d’en parler comme on veut, quand on veut. Le point culminant du pied (mon pied est un sommet, imaginez) justement c’est de pouvoir en parler avec…
Cher monsieur Hollande, Je prends aujourd’hui la peine de vous adresser cette lettre, suite à votre intervention lors de la cérémonie de lancement du sommet de la Francophonie qui s’est tenue à Dakar au Sénégal il y a quelques jours. En effet, dans votre discours, vous avez jugé bon de rappeler aux chefs d’État des pays membres de la Francophonie qui seraient tentés de se maintenir au pouvoir en violant la constitution,…
A mesure que les jours passent, puis des mois ; à mesure que les supputations sur l'état de santé du premier citoyen algérien persistent; à mesure que l'on se demande s'il est encore lucide à prendre de décisions ou pas, s'installent peu à peu les doutes sur la capacité de l'homme à diriger le plus grand pays africain (en termes de superficie). Que le chapitre Bouteflika dans le grand livre de l'histoire de l'Algérie écrit ses dernières pages.
Les militaires parviennent presque toujours à leurs fins, c’est une qualité qui leur est reconnue. De Mobutu dans les années 1960 à Ziga, aujourd’hui au Burkina Faso, le mode d’emploi, les ingrédients et la technique restent les mêmes pour une « révolution à la kalachnikov » ou une récupération par les hommes qui la portent quotidiennement. Des hommes que rien ne peut fléchir lorsque leurs objectifs n’ont pas encore été…
C’était depuis mon quartier de cacaveli à Lomé, avec les écouteurs branchés à l’oreille que je m’enquérais via la radio de l’évolution du scénario burkinabè digne du printemps arabe ou plutôt du printemps désormais noir. Comme beaucoup de jeunes dans une Afrique où la démocratie balbutie encore, je suis saisi d’admiration pour le courage d’un peuple qui a jugé bon de retirer un pouvoir dont il est le seul détenteur.…
« Nous, nous avons notre histoire du Burkina […] Il n’y a pas d’institution forte s’il n’y a pas d’homme fort ». Cette réponse donnée sur RFI, est celle de Blaise Compaoré à Barack Obama durant le sommet USA- Afrique de Washington. Quel gâchis ! Un mot simple de sept lettres : article et un nombre : 37 ont brisé le pouvoir sempiternel du Burkina, avec lui, le regret des milliards et des honneurs. Cela…
Public. Privé. Affaires publiques. Choses privées. Deniers publics. Vie privée. Un vrai jonglage. Et, du coup, l’antithèse privé/public perd de sa superbe et ne signifie plus rien, tellement les éléments du couple ont été galvaudés. Or, que je sache, quelque chose de privé est quelque chose qui appartient à quelqu’un, nommément désigné, qui peut en faire ce qu’il veut. En user selon sa volonté. Pas en abuser, puisque tout excès…
Un bulletin de salaire libellé en arabe et un autre en français ! Quelle différence ? Les cinquante mille et poussières des jeunes recrues resteront, toujours, cinquante mille et poussières, même exprimés en chinois, mandarin ou patois.