Chaque fille qu’on enseigne est une femme qu’on gagne
Le 8 mars était toujours une journée unique en son genre au Maroc. Non pas parce que les gens portent un regard rétrospectif...
Après un mois passé à Tunis, la capitale que j'ai découverte n'a fait que casser toutes les images que j'avais d'elle, souvent véhiculées par les documentaires Arte ou LCP qui, je peux vous le dire, sont un peu trop romancés. Dans ma naïveté et mon espoir d'un tournant démocratique pour les "printemps arabes", je me disais que Tunis était un peu "the place to be" au Maghreb, et dans le monde arabe.
C'est samedi soir et j'ai envie de chocolat. J'aurais dû y penser avant. La meuf aussi 19 h 50 samedi et elle veut du chocolat. Cent balles et un mars aussi ou bien ? Fait nuit, fait froid, mais j'ai envie de chocolat. Je tourne en rond dans la maison. Allez, vite vite. J'enfile mes baskets et c'est parti.
Je sais que beaucoup d'entre vous se sont alarmés après l’élimination de la Tunisie lors de la dernière CAN et les actes racistes qui ont émaillé cet évènement sportif. Le racisme est probablement ce qui est le plus partagé à travers le monde. Il n’a pas de couleur ni d’origine il est en nous, avec nous.
Ceux qui gardent l'espoir d'une révolution en marche se font rares, et le nombre de personnes scandant encore « Révolution jusqu'à la victoire » s'est réduit le jour où Shaïmaa al-Sabbagh a été ciblée par trois balles policières sur la place Tahrir alors qu'elle s’apprêtait à y déposer une fleur en hommage aux martyrs de la révolution du 25 janvier 2011.
Mieux que le recyclage, la réparation permet de donner une seconde vie aux objets défectueux et de limiter la quantité de nos déchets numériques. Munie du récepteur endommagé de mon proprio, je me suis rendue samedi à la Maison de l’image pour ma première restart party, organisée par l’association el Fabrika.
Et au milieu de ces gros messieurs, il y avait le numéro 2 de la diplomatie d'Arabie saoudite, envoyé de Riyad. Ben, il a de l'humour le mec ! Bac + 15 en ironie, ouais ! Non parce que chez lui liberté d'expression... !
Depuis la grève sans préavis des transports publics tunisois débutée hier à 17 h, les rails du métro de la capitale sont devenus le terrain de randonnée de bon nombre de Tunisiens. Certains, ce matin, ont opté pour le covoiturage, mais les rails sont encore peuplés d'usagers. A notre tour de lancer notre appel à la grève.
Le 31 décembre 2014 était une journée très particulière pour tous les tunisiens pour une raison simple : « il beige » en Tunisie. « Beiger » c’est un verbe inventé par les tunisiens pour décrire deux évènements exceptionnels, heureux et rares en Tunisie. En effet, d’un coté, Le premier président de la deuxième république tunisienne, « Béji » Caïd Essebsi, a prêté serment à l’assemblée des représentants du peuple, devant les députés (c’est un moment…