13 novembre 2010

La prostitution en Mauritanie

En Mauritanie, le pays où tout tourne à l’envers, quand tu disposes d’un véhicule, quelque soit son état, tu as une facilité de te faire une fille pour la nuit ; et cela tous les jours. Nous remarquerons deux modèles ou deux styles très différents : L’un pratiqué par les noirs, notamment les femmes immigrées mais aussi les citoyennes du pays (Halpoulars, Soninkés, wolofs et maures noires) ; et l’autre style pratiqué par les femmes maures blanches, en général.

Dans la communauté noire de Mauritanie, les règles de jeu sont les suivantes :

1. Ces femmes se déplacent quotidiennement, de commune en commune, de quartier en quartier, de maison en maison, toute la journée. Et quand elles ne connaissent pas un locataire, elles trouvent toujours un moyen de sympathiser avec ce dernier ; car elles pensent toujours à une prochaine fois.

2. Elles font aussi de l’auto-stop ; généralement sur les chauffeurs de taxi, le jour ; et les voitures personnelles, dans la nuit.

Dans la communauté maure blanche, ou un adage dit ceci : “Dieu dort la nuit“, comme pour justifier tous les péchés de la nuit, car le jour, elles restent enfermées chez elles. Cette communauté procède de la manière suivante :

1. Dès 20 heures, après un bain à la mauritanienne, ces femmes sortent dans la rue, généralement seule ou à deux, et attendent les clients. Elles n’ont pas besoin de faire du stop, ce sont les véhicules qui viennent à elles. L’accord conclu, direction derrière la ville, sur les dunes de sables ; ou encore à l’intérieur du véhicule même, garée dans un endroit sombre. A souligner que ce groupe de femmes ci, ne se prostitue pas pour de l’argent ; mais plutôt pour un plat de poulet. Après quoi, elles rentrent immédiatement chez elles. Ces femmes ne le prennent donc pas pour métier, mais juste le moyen facile de résoudre les désirs du ventre car elles ne pensent qu’à leur estomac. C’est pourquoi, elles ne s’intéressent jamais aux hommes à la peau noire, qu’elles considèrent comme impurs ou porteurs de toutes les maladies.

2. Le deuxième groupe, on le retrouve dans les maisons closes avec pour couverture un grand restaurant à l’avant. A l’intérieur, on y trouve toutes les couleurs : les sénégalaises, les marocaines, les algériennes, les tunisiennes et des maures blanches. Dans ces lieux, il n’y a pas de choix sur la clientèle ; l’essentiel est de que le client puisse assurer la passe qui est généralement de 3000 Ouguiya (environ 8 Euro), en plus de la chambre qui est de 2000 Ouguiya (environ 5 Euro). On y retrouve beaucoup de jeunes noirs en quête de peaux blanches.

3. Le troisième groupe concerne les riches femmes mauritaniennes (blanches ou noires) et divorcées. Ces femmes étant riches et libres sont très fortement à la recherche de plaisirs sexuels ; elles n’hésitent donc pas à mettre le paquet de fric pour satisfaire leur désir. On les retrouve dans le quartier chic de la capitale (Tevragh-Zeïna). Les plus chanceux avec ces dernières sont les domestiques, les chauffeurs personnels et souvent même les répétiteurs des enfants à domicile.

la prostitution

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Commentaires

Ziad Maalouf
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N'est-ce pas un peu moralisateur tout cela?

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C'est démoralisant en tout cas, mieux vaut éviter ce genre d'article qui ne profitent qu'aux imbéciles.

Citoyen
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Je vous comprends bien, mais c'est cela qui enfonce l'Afrique... Le simple fait de voir la vérité en face et l'ignorer est une des plaies de l'Afrique... Si tu m'aimes vraiment, dis moi mes défauts pour que je les transforme en des qualités... Ne soyez pas vexé alors; j'aime l'Afrique et j'essaie à ma façon de la sortir du trou profond dans lequel nos lâches dirigeants l'ont fourré...Merci pour votre compréhension