Mon très cher ami Boubacar Diallo,
Tu m’obliges à t’écrire cette lettre posthume en utilisant le passé ; exercice bouleversant pour moi. C’est dans mes larmes que je trempe mon stylo pour tracer ces lignes. Je tente d’exorciser le mal qui me ronge. De chasser cette boule de feu coincée dans ma gorge. J’essaie, en vain, de combler le grand vide que tu me laisses.
« Man » (c’est comme ça on s’appelait non ?), tu es parti ! Oui, tu es parti à jamais ! Nous venons de t’accompagner à ta dernière demeure ce vendredi 17 juin 2011. Tu reposes désormais, et pour l’éternité, au cimetière de Sangoyah-Marché à Conakry.
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