« Ecrivain public », Un métier bien résistant à la poste de Bamako

Il n’y a pas de sot métier, mais il y de sottes gens. Cette sagesse trouve tout son sens chez la dizaine « d’écrivains publics » qui occupent l’esplanade de la grande poste de Bamako. S’intéressant à toutes les activités afférentes à la rédaction et à la mise en forme des correspondances et autres demandes administratives, ce corps de métier se maintient en dépit de la percée des technologies de l’information et de la communication.

Au bas du perron de la grande poste de la capitale malienne, des bancs et tabourets sont rangés à côté d’une muraille.  C’est le siège, en plein air, des écrivains publics. Parmi eux, Joseph Batantou, Congolais de Brazzaville. Il écrit des renseignements, en gros et avec calligraphie, sur une enveloppe sous l’œil attentionné de son porteur. « Je suis entrain de réécrire des adresses pour un client. Il est allé au guichet pour affranchir la lettre, mais on lui à fait remarquer que les références ne sont pas bien mentionnées», lâche-t-il.

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Auteur·e

aloudiawara

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