Désintérêt présidentiel

La France était pour moi, ce rêve, qui me permettait, malgré le chômage, la galère, de me lever de bonne heure, d’enfourcher ma moto et de parcourir les rues  poussiéreuses de Lomé, transportant mes clients d’un bout à l’autre…». Tels sont les mots d’un de mes amis dans un échange téléphonique.

L’élection présidentielle de 2012 en France ne suscite plus le même intérêt chez moi, dans mon pays, comme par le passé. Je me rappelle que la campagne électorale, les débats, qui se tenaient à des milliers de kilomètres de chez nous, suscitaient beaucoup de commentaires. Aujourd’hui, il y a très peu d’échanges, de débats houleux lors des cours d’histoires ou autres dans les collèges et lycées. Plus de discussions passionnées  entreZémidjans , qui pendant leur pause stationnaient près des baraques de ventes de journaux en train de scruter la moindre phrase donnant l’un ou l’autre camp gagnant. Non plus rien, aucune passion.

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Auteur·e

jeogo

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