JR (abcdetc)

Retrouver le sourire

Le billet d’aujourd’hui n’a aucun rapport avec l’actualité, sauf à considérer qu’il est regrettable de réunir une vingtaine de chefs d’état sur une plage sans leur mettre un nez rouge. Ça nous aurait fait rire un peu, aurait chantonné Brassens.

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La mémoire et la mère

“La mémoire n’est pas une caméra de surveillance. Elle se reconstruit en permanence.”, disait Caroline Eliacheff à la radio mercredi, dans une chronique qui parlait de libération, mais pas vraiment du débarquement.

Depuis quelques jours que le débarquement envahit l’espace médiatique, je ne parviens pas à trouver la distance, l’angle, la sérénité, la capacité simplement d’analyse, pour évoquer à mon tour cet événement incontournable.

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Allons z’enfants

 Chez abcdetc, on aime les enfants. Les plus anciens lecteurs ont fini par le savoir, mais je le dis pour les nouveaux qui sont chaque jour plus nombreux.

Mais attention ! Quand je dis “aimer les enfants”, je veux dire plus que les instituteurs, mais pas de la même manière que les pédophiles. Pour ceux qui connaissent la différence… Et je ne dis pas non plus que j’aime tous les enfants : certains sont vraiment précocement détestables. Mais je peux aussi apprécier les grands chez lesquels on voit encore quelque chose de leur enfance dans un regard, un sourire, une manière d’être au monde.

Bref.

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Un trou de mémoire

Dimanche dernier, je n’ai pas parlé de la Fête des Mères. Normal. Je n’écris plus le dimanche. Et j’ai perdu ma mère. Enfin, disons qu’elle s’est perdue elle-même dans les méandres d’une mémoire qui s’effrite et retourne se réfugier vers le passé, atteinte de démence qu’on appelle plus politiquement correctement maladie d’Alzheimer, ce qui ne change rien à l’affaire. Comme les débiles ou les mongoliens dont s’occupait ma mère et qu’on doit aujourd’hui appeler malades mentaux ou trisomiques, ce qui ne change rien non plus. Ou comme l’infographie que les geeks d’aujourd’hui appellent datajournalisme. Mais ça, c’est une pique personnelle.

Comme ma mère, dont le souvenir me pique parfois les yeux.

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Instants de solitude

Après les moments d’égarement, quelques instants de solitude.

Bien sûr, en écrivant cette première phrase, je me suis interrogé sur la différence. Aucun mot n’est vraiment synonyme à un autre. Sinon, il n’existeraient pas l’un et l’autre.

“Étymologiquement, l’instant est ce qui se tient sur nous, un ‘point présent et très court dans la durée’. Moment signifie mouvement ; appliqué au temps, c’est la ‘durée d’un petit mouvement’. Dans l’usage, moment est plus indéterminé ; il comporte un intervalle plus long ou moins précisément limité que l’instant.”

J’ai trouvé cette réponse sur Internet et je l’ai trouvée suffisamment satisfaisante pour passer à la suite.

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Plus c’est gros, moins ça passe…

«Quand je me regarde je m’inquiète, quand je me compare je me rassure.»

J’ai longtemps cru, en toute confiance envers la personne qui m’avait “offert” cette citation, qu’elle était de Nietzsche. Mais en cherchant à vérifier via Internet, je l’ai trouvée attribuée à Talleyrand, De Gaulle, Pagnol et même au bon sens québécois qui en aurait fait un proverbe sous la forme «Quand je me regarde, je me désole ; quand je me compare, je me console»

Ça c’est un copier-coller d’un article où j’ai déjà utilisé cette citation. J’espère que google ne me le comptera pas en “duplicate content”.

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Cours particulier

Qu’il soient Togolais ou Malien, Congolaise ou Tchadienne, Camerounais ou Guinéen, Camerounaise ou Malienne, si les Africains que j’ai croisés et écoutés à Abidjan avaient parfois des débats bien contradictoires sur la démocratie et sa place sur leur continent, ils étaient unanimes pour souligner que le déficit d’éducation et donc d’alphabétisation de trop de leurs concitoyens était l’un des principaux obstacles au développement, économique comme démocratique.

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