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Côte d’Ivoire : 152 cas de grossesse en milieu scolaire

C’est dans la région du Zanzan (Gontougo) située dans nord-est de la Côte d’Ivoire précisément dans la ville de Bondoukou que la ministre de l’Education nationale Kandia Camara part en guerre contre les grossesses en milieu scolaire.

Pour la simple raison que pour le premier trimestre de l’année le nombre de grossesses en milieu scolaire affole les statistiques dans cette seule région du Gontougo avec 152 grossesses. A noter qu’au plan national, l’an dernier, 5 076 cas de grossesses en milieu scolaire ont été enregistrés. Pour cela même la ministre entend désormais se constituer partie civile en cas d’infraction.

Pourquoi les  grossesses en milieu scolaire sont si élevées dans cette région du Zanzan. Pour ceux qui connaissent bien cette région comme moi, cela n’est pas étonnant, car il y a bien des raisons à cela.

Mais avant, pour ceux qui aiment les chiffres comme moi voici la répartition des grossesses. Les 5 076 cas de grossesse dans les établissements d’enseignement primaire et secondaire.

CE2 : 49 cas

CM1 : 172

CM2 : 916 (soit l’effectif d’un collège selon la ministre)

6ème : 530

5ème : 580

4ème : 775

3ème : 912

2nde : 276

1ère : 337

Tle : 529

 Ces chiffres ont amené la ministre de l’Education à taper du poing sur la table. Elle a sévèrement mis en garde lors du lancement de la campagne « zéro grossesse à l’école ». Ce qui à donné lieu à une rencontre à laquelle ont pris part enseignants, parents d’élèves et des milliers d’apprenants venus des villes de la région.

Pour la ministre, les grossesses en milieu scolaire constituent encore un obstacle majeur au droit à l’éducation pour tous et elle estime que : « Ce phénomène qui prend l’allure d’un crime contre le droit à l’éducation mérite d’être combattu avec la plus grande fermeté ».  La ministre a aussi sonné la fin de l’étape de sensibilisation : « Passons maintenant à la nécessaire répression contre les auteurs et les complices de ces grossesses. »

Pourquoi donc le du taux de grossesses en milieu scolaire est si élevée dans cette  région du Zanzan?

– Selon le maire de la ville de Bondoukou Koné Hiliassou les parents d’élèves doivent rompre avec les pesanteurs socioculturelles qui militent en faveur du mariage précoce des jeunes filles. Pratique qui, selon lui, constitue une des causes des grossesses en milieu scolaire.

Mais à cela il faut ajouter aussi que :

-Cette région de Boudoukou (Zanzan) est l’un des plus pauvres, sinon la région la plus pauvre du pays et l’on se demande même si c’est une partie de la Côte d’Ivoire. Le président de la République lui-même areconnu cela lors de sa visite d’Etat.

-Du fait de l’extrême pauvreté, c’est aussi la région ou le taux de scolarisation est le plus faible, mais particulièrement concernant les  jeunes filles. C’est le plus faible taux du pays.  La première dame Dominique Ouattara a même promis un lycée jeune fille dans cette région

-L’autre particularité de cette région, c’est qu’elle est coupée des autres régions du pays par le fleuve Comoé et le manque d’infrastructures routières  accentue la pauvreté.  Voilà pourquoi la construction du pont sur le fleuve Comoé pour rejoindre la ville de Bouaké et les autres régions du pays est une bonne nouvelle pour toute la région.

-C’est aussi une région qui est malade de ses cadres et de ses autorités, car la région ne dispose que de peu de ressources naturelles, notamment l’exploitation du manganèse et la production des noix de cajou (le café-cacao de la région) qui est à la merci des multinationales en accord avec hommes d’affaires ou des hauts cadres de la région.


Technologie web : le nouveau site de RFI encore plus orienté vers le web participative.

Après le site web de  France24  l’agence de l’Audiovisuel Extérieur de la France (AEF) a lancé ce  lundi 10 Février 2014 autour de 09 Heures la nouvelle version du site web et mobile de RFI Radio France Internationale.  Une des  chaînes de radio  les plus écouté sur le continent noir mais particulièrement dans les pays dits francophones.

Ce qui fait du son  portail internet l’un des plus visité ici en Afrique car il est considérer  comme une véritable source d’information et d’actualité  sur l’Afrique.

Dans ce billet en tant que technophile ici en Afrique ce qui m’intéresse n’est pas de faire  un décrypter sur les changements  effectués sur le site, car cela à été bien fait ici par Christophe Champin.   Mais ce-qui  m’intéressent le plus  c’est la technologie  web qui à été utilisé pour développer web de RFI.
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En tant que blogueur faisant du web ici en Afrique,  le site de RFI est l’un des mes sites d’information sur l’Afrique. Cela faisait deux jours que  je n’ai pas eu le temps de jeter un coup d’œil sur l’actualité africaine  sur le web. Vue la gravité de la situation en Centrafrique relayer par les chaînes d’information  TV et radio, j’ai décidé d’écrire un billet sur la situation en RCA.

Afin de m’imprégner de l’actualité du moment, j’ai  choisi le moteur de recherche Google  pour retrouver les meilleures articles récent sur la Centrafrique.  Dans les résultats obtenus,  le site de rfi.fr venait en première position, comme le site a une bonne réputation sur l’actualité africaine.  J’ai tout de suite cliquez et me voila sur une page d’erreur 444 sur un site qui semble être celui de la nouvelle version  rfi, et je me suis rappelé  d’une annonce fait  par Lauren Sadoux  dans Afrique midi parlant d’une nouvelle version du site de RFI.

En tant que acteur du web, je connais bien cette erreur 444  elle survient très souvent quand on essaie d’accéder a une page qui n’existe ou a été déplacé, ou encore quand il y a une activité de maintenance ou de changement majeurs comme c’était le cas.

Pourquoi le  site de RFI est aussi tant important pour nous ici en Afrique.
Comme je l’ai dit plus haut ce site est considérer comme une véritable source d’information et d’actualité sur l’Afrique.
–    En faite c’est le site nous qui nous permet d’abord  de réécouter les journaux et les émissions et même de les     télécharger.
–    Il nous permet  aussi d’écouter RFI en ligne sur le web quand elle n’est pas disponible en band FM. Vous savez ici en Afrique c’est la radio qui provoque très souvent la colère de nos soi-disant présidents fondateurs ou super président. qui décide très couvent d’interrompe ça diffusion.   A fin de mieux utiliser leur seul media d’État  comme une arme  pour le monopole de l’information.

–    Mais c’est le site aussi qui nous permet de voir le visage de ces journalistes superstrats de l’actualité Africaine, très connu ici par leur voix à la radio, notamment  Juan Gomez, Christophe BoisbouvierLauent Sadoux, et Stéphanie Braquehais …etc pour ne citer que ceux-là.

Le site de RFI comme celui de France24 tourne sur un excellent outil web2.0

Capture d’écran site web de France24 et de RFI
Capture d’écran site web de France24 et de RFI

Comme la plus pare des grands médias Français, le site web de RFI comme celui de France24  repose sur l’un des excellents outils  web2.0, oui cet outil web2.0 n’est rien d’autre que le CMS Drupal.  Pour ceux qui ne savent pas encore les CMS  (Content Management System) sont une famille de logiciels open source de conception et de mise à jour dynamique de sites web2.0, disposant de multiples fonctionnalités. Ils sont créés pour faciliter la création et l’administration de site web dynamique.

Mais Drupal est l’un de ces meilleurs  CMS  car c’est le plus puissant et le plus  polyvalent de ces nombreuses CMS sur le web.   Avec Drupal vous avez la possibilité de créer tous les types de site, du simple blog à un réseau social complexe comme Facebook.

En plus Drupal, semble être le CMS parfait pour les médias web et les sites web gouvernementaux.
Car c’est celui la même qui est utilisé pour le site web de la maison blanche aux USA, et pas mal de site gouvernemental ou institutionnel dans le monde.
Mais aussi  par la pare des grands médias français comme  Rue89 , Mediapart, et Slate.fr et ailleurs aussi le célèbre site de The Economist, sans oublier la Tribune de Genève …etc.

Pendant ce temps ici au pays des éléphants il y a pas mal de site qui ont commencé à migrer vers  le CMS Drupal notamment le site du  BNETD, le site de la première Dominique Ouattara et l’un des sites du ministère de l’enseignement supérieur www.examsup.net pour la gestion du BTS.

Mais pourquoi le CMS Drupal ? Oui les  raisons elles sont simples
Parce que Drupal a été créé et publié comme logiciel open source sous la licence publique GNU. Cela signifie qu’il peut être téléchargé, utilisé et modifié gratuitement ; il n’y a pas de frais d’achat, de frais de licence ou de frais de maintenance.
– C’est un système multiutilisateur, multilingue  et permet aux visiteurs (internautes) du site de se connecter (utilisateurs authentifiés),
Mais encore pour les développeurs web, Drupal est un CMS pas comme les autres, car c’est plus qu’un CMS c’est-a-dire Framework.

Vous l’aurez compris le site de RFI repose sur l’un des meilleures technologies web2.0, ce qui fait de ce site de RFI  tout comme celui de france24 un excellent  site web 2.0? avec ces nouvelles fonctionnalités  beaucoup plus orienté vers le web participative.

Oui Drupal, il est fait pour ça, créer et gérer les grands sites web beaucoup plus complexe à réaliser et à sécuriser.
Drupal étant  une solution web gratuit, je me demande pourquoi les Africains ne  s’approprient pas de ce excellent outil qui fait actuellement ces preuves ailleurs.
Voila pourquoi il va falloir aussi un jour faire basculer, si cela n’est pas encore fait, le très ambitieux site de la gouvernance électronique E-gouve.ci de l’État de Côte d’Ivoire. Mais pourquoi pas un jour touts les sites institutionnels et ministériels du pays ?


RCA: Il faut désarmer les miliciens anti-balaka par la force

Cela fait plus d’un mois que l’ex-président de la Centrafrique Michel Djotodia a été contraint à la démission, c’était  exactement ce 10 janvier 2014. Pour cause il était illégitime en plus le premier responsable de cette situation chaotique que même les forces Française de Sangaris n’ont rien puis faire jusqu’à présent. Car les miliciens anti-balaka sont devenus les nouveaux maîtres après le Séléka de Djotodia.

La chef de l’État centrafricaine Catherine Samba-Panza nouvellement élu par les parlements centrafricains devait normalement faire l’unanimité dans touts les camps.

Mais malheureusement ce n’est pas le cas actuellement avec ceux qu’on appelle aujourd’hui les miliciens anti-balaka, mais plus commue sous le nom de milicien chrétien, car ils se vengent des civils musulmans proche des ex-rebelles séléka, les ancien maître du pays.  En réalité ces miliciens anti-balaka sont truffés des anciens FACA (Force Armée de la Centrafrique) proche du l’ex-président déchu, François Bozizé en plus des bandits de grand chemin qui profitent de la situation.

Pour le responsable politique de ces milices anti-balaka Patrice Edouard d’ailleurs un proche de François Bozizé

« Il faut une reconnaissance de ce qu’ont fait les anti-balaka qui ont libéré le peuple centrafricain ».
« Pendant des mois, la communauté internationale n’a rien fait. Personne n’a dit à Djotodia et à ses mercenaires d’arrêter. Alors, en juillet, le peuple (anti-balaka) s’est soulevé ».

Il  dénonce ainsi un manque de reconnaissance de la nouvelle chef de l’État Centrafricaine, qu’il accuse d’ « ingratitude »  envers eux les anti-balaka qui ont concouru au départ forcé de Djotodia, selon ces mots.

Si l’on en croit à ce responsable les anti-balaka comptent environ 70 000 hommes dans le pays, dont la moitié à Bangui. Il déplore qu’ils n’ont pas bénéficié d’aucune mesure et appelle à la mise en place « urgente » d’un programme de Démobilisation-désarmement-réinsertion (DDR) « pour tous ».
En faite ces miliciens anti-balaka dit-on groupe d’auto-défense quitté nul par demande à être traité au même pied d’égalité comme leur pire ennemie de la séléka de Djotodia actuellement cantonné avec leur arme.

Vous savez le déroulement de cette crise en Centrafrique à beaucoup de similarité avec celle de la crise politico-militaire en Côte d’Ivoire que nous avons vécu sur place pendant la bataille d’Abidjan entre les deux présidents.
Vous savez en Afrique après ces genres de crise politico-militaire il y a forcement des programmes réinsertion pour ceux qu’on appelle les ex-combattants. Le problème c’est qu’il y a toujours des groupes de personnes n’étant pas des ex-combattants qui quittent  nul pare pour venir grossir le rang de ces ex-combattants à réinsérer. C’est bien le cas avec ces anti-balaka, l’un des problèmes que les autorités de la RCA vont bientôt faire face.

Voila pourquoi  je suis d’accord avec Le Général Francisco Soriano, commandant de la force française Sangaris en Centrafrique, qui a qualifié pour la première foi, cette semaine les miliciens anti-balaka d' »ennemis de la paix »,  des « hors-la-loi » et de « bandits ».

Pour pas mal d’observateur de cette crise ici en Afrique, cela a trop tardé, oui trop tarder car ces miliciens anti-balaka, ont toujours été accusés de multiples exactions contre les populations civils  musulmanes, fuyant le pays de toute pare. Cela a même obligé certain pays africain comme le note à évacuer d’urgence ces ressortissants en majorité musulman.
Depuis plus de deux mois il ne se passe pas un jour sans qu’il est de lynchage de billage à grand échelle très souvent devant les cameras des chaînes de télévision  d’information international comme France24 et mieux encore sous le regard des forces dit impartiales pour ne pas dit Sangaris ou Misca.

Pour cela même L’ONG Amnesty Internationa estime que les forces Misca et Sangaris auraient pu empêcher de nombreux massacres, dans un rapport publié ce mercredi 12 février.
C’est tout cela qui a été reprocher à Djotodia, c’est-a-dire d’avoir laissé faire les exactions de toutes genres dans le pays. Voila pourquoi on conçoit aussi mal ici en Afrique ou ailleurs le rôle de la France avec l’opération Sangaris qui avait pour mission que le désarmement de des miliciens d’où qu’elles viennent, même avec force si nécessaire.

Problème Sangaris et Misca n’utilisent  pas vraiment l’usage de la force contre ces miliciens anti-balaka de plus en plus actif dans le pays contrairement à la séléka qui  sont plus ou moins désarmés et cantonnés.
L’actualité en Centrafrique parle d’elle-même, le ministre de la défense française Jean-Yves Le Drian lui-même le dit  dans une interview sur RFI « les Seleka ont été désarmés un peu plus rapidement » et reconnait aussi la gravité  de la situation plus que lors de ces deux premiers déplacements dans le pays.

Comme quoi maintenant l’usage de la force autorisé depuis par les Nations unies et ce durcissement de ton de la France par la voix de son ministre de la défense et du commandant des forces de sangaris, sans oublier de commandant en chef de la Misca. Ainsi tout le monde s’accorde pour dire qu’il faut désarmer  les miliciens anti-balaka par la force car trop c’est trop.

Image: Un combattant anti-balaka à Bangui, le 14 janvier. -source REUTERS/Siegfried Modola


A quoi joue la ci-telecom? ramenez nous notre technologie ADSL

Vous savez après la crise poste électorale qui c’est terminé sur la bataille d’Abidjan. Il y a eu pas mal d’infrastructures qui ont subit d’énorme dommage, notamment le réseau du téléphone fixe de la ci-telecom (Côte d’Ivoire telecom) qui nous permettait d’avoir accès à internet a moindre coût via la technologie ADSL.

Aujourd’hui la crise étant loin derrière nous la ci-telecom et son partiaire Orage Côte d’Ivoire ne sont toujours pas parvenus à rétablir le réseau dans certaine commune du pays. Une situation qui ne favorise le taux de pénétration d’ internet dans notre pays, en raison du coût et de la mauvaise qualité de la technologie des réseaux sans files ici au pays, utilisé comme alternatif.

Pour ceux qui ne savent pas encore la technologie ADSL est l’une si non la technologie la plus fiable ici en Côte d’Ivoire pour faire de l’internet.

Comme alternatif, les opérateurs mobile du pays (Orange, MTN …) qui sont aussi devenus des FAI (Fournisseur d’accès à Internet) avec l’évolution de la technologie, nous imposent leur technologie sans file d’accès à internet, mais plus commue ici sous le nom d’internet mobile. Une technologie qui est beaucoup contraignant et très  coûteuse pour un grande majorité de la population.

En faite le problème avec cette technologie sans file c’est que ces FAI facturent la quantité d’information et/ou le temps  qu’on accède à internet en se connectant.  De façon pratique tu as 2 Go de connexion pour 30 jours,  si le la première semaine tu fais des téléchargements qui atteins les 2Go, alors ta connexion est finie. Alors que sans les téléchargements tu es sure de faire les 30 jours.  Ceux qui utilisent l’internet mobile ici au pays savent de quoi je parle. Comme quoi il faut se priver de certaine service internet très gourmand en débit.

Conséquence avec cette technologie on est contraint de ne pas utiliser un certaine nombre de service internet comme  le téléchargement, qui est d’ailleurs l’un des services les plus utilisé actuellement sur le web, donc pas de youtube pas de jeux en ligne …etc. Voila pourquoi ici à Abidjan vous trouverez   des cybercafés dans certaines communes qui interdisent le téléchargement.

Nouvelle affiche dans un cybercafé à Abobo
Nouvelle affiche dans un cybercafé à Abobo

Ce qui n’était pas le cas avec la technologie ADSL, moins coûteuse et sans contrainte, ou il fallait payer une facture chaque mois, pour le même montant selon le type l’abonnement. Comme vous le savez actuellement dans cette affaire, avec cette technologie sans file ce sont ces FAI qui se frottent les mains.

Comme quoi le rétablissement de la technologie ADSL pourrai être un manque a gagner pour la ci-telecom et Orange Côte d’Ivoire. Ils préfèrent vendre la technologie sans file très coûteuse, donc rentable. Pour cela ils  ne songent même plus à rétablir le réseau fixe dans ces communes du district d’Abidjan comme à Abobo l’une des communes les plus peuplées du pays. Et ils préfèrent même brandir le spectre  des voleurs de câbles téléphonique  comme argument principale. Comme si ce sont les populations  qui devaient sécuriser ces installations. Pour ceux qui ne savent pas le vole de câbles téléphonique et électrique est devenu un phénomène de société dans certain comme  ici au pays dit-on pour extraire le cuivre qu’ils contiennent.

LIVBOX 2 -un équipement pour  faire de l' ADSL ici au pays
LIVBOX 2 -un équipement pour faire de l’ ADSL ici au pays

Une situation qui freine énormément l’accès à internet dans certaine communes ou région du pays. Ce qui n’est pas du tout une bonne nouvelle pour ceux qui  veulent faire de notre pays un pays émergeant à l’horizon 2020. Quand on connait actuellement la qualité de l’internet dans la plus pare des grandes Universités du pays qui étaient sensé être des Université 2.0 selon le ministère, pour faciliter le basculement dans le système LMD (Licence- Master-Doctorat).

Quand on sait qu’actuellement au pays de Paul Kagamé la connexion wifi (internet) est gratuite dans la capitale Kigali. Et même au Kenya Safaricom offre un accès gratuit au wifi dans les écoles primaires publiques.

Voila pourquoi on lance un cri de cœur à la ci-télécom et Orange Côte d’ivoire, on sait que vous avez le monopole de ce secteur, mais pardonné,  ramenez nous notre technologie ADSL en rétablissant le réseau du téléphone fixe.

Car pour moi « plus le taux de pénétration d’internet est élever dans un pays Africain, plus les populations auront un accès facile au savoir et à la connaissance ».  Pour mieux faire face aux défis du développement et de ce monde informationnel de plus en plus intelligent et imaginatif où les gros poissons avalent les petits poissons.


Pourquoi faire accepter l’homosexualité comme un droit fondamental et la polygamie comme un crime ?

Lundi 13 janvier, le président nigérian Goodluck Jonathan a promulgué une loi interdisant les unions entre personnes de même sexe, restreignant ainsi les droits des homosexuels dans le pays le plus peuple d’Afrique.Une décision qui provoque la colère des grands pays occidentaux qui sont de véritables défenseurs des homosexuels dans le monde. Pour cause dit-on « cette loi restreint dangereusement la liberté d’association et d’expression ».

***Avant d’entrer dans le vif du sujet, je précise que je ne milite ni  pour l’homosexualité ni pour la polygamie. Je n’ai pas d’opinion vraiment personnelle sur la question, mais en tant que musulman et africain, je suis pour la position de l’islam que vous connaissez, c’est-a-dire : relation entre personnes de sexe opposé.

Pour moi le problème n’est pas l’acceptation de l’homosexualité comme droit ou son refus. Ce qui m’interpelle, c’est pourquoi dans ce monde les plus forts militairement et économiquement nous imposent des normes au nom de la démocratie et de la liberté.

Cette loi a été adoptée à « plus de « 90 % » par les parlementaires nigérians. Elle prévoit une peine de 14 ans de prison en cas de mariage homosexuel et de 10 ans d’emprisonnement contre les personnes de même sexe affichant publiquement leur relation. Un texte qui est en phase avec les croyances culturelles et religieuses, donc représentatif, d’où ça promulgation par le président.

Les Occidentaux ont fermement critiqué cette décision qui «restreint dangereusement la liberté d’association, de rassemblement et d’expression des Nigérians» selon les mots du secrétaire d’Etat américain. Rappelons qu’avant ça promulgation le premier ministre britannique envisageait même de restreindre les aides aux pays qui ne respectent pas ces libertés. Comme quoi les pays qui vont respecter ces soi-disant libertés recevront plus d’aide économique et financière.

Le journaliste-blogueur ivoirien Fofana Baba Idriss rappelle qu’en 2013, dans notre pays la Côte d’Ivoire, l’ambassade de France, a déboursé 30 millions de F Cfa à une ONG et les Etats-Unis 60 millions de F Cfa au gouvernement, mais pourquoi faire ? Pour imposer la liberté des droits d’humains a fin de lutter contre les discriminations de l’orientation sexuelle. Vous l’aurez compris cette fois ce n’est pas le non-respect de la démocratie, mais de la liberté.

Notre pays la Côte d’Ivoire fait partie de ces indécis qui n’ont pas encore tranché cette question, donc pour le moment l’homosexualité n’est ni interdite ni autorisée. Notre pays est-il un pays « PD » ou pas ? Mais avant que le législateur ivoirien ne se prononce, je vous rassure, cela ne sera pas différent de notre grand voisin, car ici au pays des éléphants l’homosexualité est vue comme une malédiction par la société.

Au regard de ce constat, on se demande si le mot liberté n’a pas le même sens d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre. Pour la simple raison que ce qui peut être accepté en matière liberté en Afrique ne l’est pas en Europe, et ce qui peut être accepté dans le monde arabe ne l’est pas aux Etats-Unis. Voilà pourquoi ici en Afrique on s’interroge souvent :  c’est quoi la liberté ? C’est quoi la démocratie ? Et encore où est la démocratie dans cette affaire ?

Mon oncle disait :

“ La seule vraie liberté est la liberté du fou; car elle ne tient compte ni du temps, ni de l’espace, ni du contexte. Toute autre liberté est contractuelle, contextuelle et relative. « 

Plus que jamais, je me demande,  pourquoi  les plus forts militairement et économiquement nous imposent des normes, soit au nom de la démocratie ou soit au nom de la liberté comme c’est bien le cas ici. Mais peut-on imposer son modèle de démocratie et de liberté à un autre? Je ne crois pas quand on sait qu’une simple élection dite démocratique en Afrique peut avoir un coût  énorme en pertes humaines. Il y a eu  le « printemps arabe, » en Libye où est la liberté, en Egypte où est la démocratie et en Syrie on est à combien de morts ? Dieu seul sait.

Est-ce pour notre liberté ou pour la liberté des autres qu’on nous pousse à avaler toutes les valeurs qui sont au centre des combats des militants des droits de l’être humain ?

Pourquoi tant de moyens pour faire accepter l’homosexualité comme un droit fondamental et la polygamie comme un crime ?

Pourquoi ne pas comprendre que si l’homosexualité est un droit en Occident, la polygamie est aussi est un droit dans le monde arabo-musulman et ici même en Afrique noire.

– Pourquoi ne pas comprendre que tout ce qui est faisable en matière de liberté en Occident ne l’est pas dans le monde arabo-musulman.

– Pourquoi ne pas comprendre que la liberté qu’on peut avoir sous l’arbre à palabres ne l’est pas dans une usine ?

– Pourquoi ne pas comprendre que la démocratie à l’occidentale ne marche pas partout ?

– Pourquoi ne pas comprendre que si certaines valeurs sont si chères à l’Occident, il y a aussi certaines valeurs qui sont aussi chères aux autres pays africains et du Moyen-Orient.

– Pourquoi ne pas comprendre que pour dire la vérité au chef, tous les groupes sociaux n’utilisent pas les mêmes voies, et pourquoi obliger tout le monde à passer par les voies occidentales ? Pourquoi ? Pourquoi ? Je m’interroge.

Pourquoi quand les Occidentaux nous imposent des normes ou des valeurs contraires à nos croyances (religieuses, culturelles et traditionnelles), n’est pas considéré comme dangereux pour la liberté ?

 » Où est donc la liberté quand tout le monde n’est pas libre dans son orientation sexuelle? « 

– Image du  président nigérian Goodluck Jonathan, crédit photo © AFP


Mon top 50 des terminologies de la blogosphère à savoir

Comme tout corps de métier, le Web dispose de son vocabulaire propre, connu aujourd’hui par  la plupart des internautes, même débutants.  Le monde du blogging lui-même dispose d’un vocabulaire très spécifique, auquel il faut s’habituer si l’on souhaite par exemple mieux comprendre la blogosphère .

En raison de l’origine souvent anglophone des technologies du Web, nombreux sont les néologismes, voire les emprunts directs. Ici en tant que blogueur  sur la plateforme Mondoblog; vous trouverez néanmoins des traductions et des synonymes après leur définition.

Sélectionné pour vous  voici mon top 50 des terminologies de la blogosphère à savoir ici en Afrique ou ailleurs, mais avant je signale que cela n’est pas une liste exhaustive.

1    Agrégateur
Outil  permettant de recevoir les mises à jour et de lire les derniers articles de blogs choisis par le biais de l’abonnement à leurs flux. Également : lecteur RSS, lecteur  de flux, lecteur de news.

2    Archives
Regroupement d’un ensemble d’articles d’un blog.  Le regroupement est le plus souvent chronologique, mais peut également être thématique : par sujet, par catégorie, par auteur…

3    Article
Élément  du blog, comprenant un titre, un contenu, une date et un permalien. Un blog est composé d’une suite d’articles triés par date. C’est la base du blog : sans article, pas de blog. Également : billet, entrée, note ; post, blogpost, entry.

4    Blog.
Site personnel ou d’entreprise, prenant la forme d’une suite d’articles affichés antéchronologiquement (du plus récent au plus ancien). Également : blogue, weblogue, carnet web, cybercarnet, joueb ; weblog, webdiary.

5    Blogiciel
CMS spécialisé dans la création de blogs. Également : carneticiel ; blogware.

6    Blogosphère
Ensemble des blogs sur Internet, qui peut être subdivisé en autant de communautés au besoin (francoblogosphère, tricoblogosphère). Également : blogobulle,  carnetosphère.

7    Bloguer
Action de publier sur son blog. Également : carnétiser.

8    Blogueur
La personne qui écrit les articles du blog. Ils peuvent être plusieurs à écrire pour un seul blog. Également : carnetier, diariste ; blogger.

9    Catégorie
Regroupement d’articles créé par le blogueur afin de réunir les entrées portant sur le même thème. Un article peut se trouver dans plusieurs catégories. Les catégories forment une méthode hiérarchique de classement des données.

10    CMS
Outils de gestion de contenu, de l’anglais Content Management System, qui simplifient grandement la mise en ligne de contenu multimédia (textes, images, sons, vidéos). Les outils de blog comme WordPress sont des CMS spécialisés dans la gestion de blogs.

11    Commentaire
Entrée attachée à un article précis, écrite par un lecteur ou le blogueur lui-même, en réponse à l’article ou à un commentaire précédent. Les commentaires forment la base des discussions sur un blog et servent à l’enrichir par les discussions ainsi engagées. Pour autant, certains blogueurs préfèrent fermer leurs commentaires, ou du moins les ouvrir que pour certains articles.

12    Entrée
Contenu ajouté par le blogueur. Il peut s’agir d’un article, d’une page, d’un lien, d’un commentaire… Également : item.

13    Flux de syndication
Fichier contenant les derniers articles, automatiquement mis à jour par le CMS lors d’une nouvelle publication. Ce fichier, difficilement lisible tel quel car basé sur le format XML, est destiné à être lu par les agrégateurs. Il contient l’essentiel de chaque article : titre, date de publication, adresse directe, et au choix un extrait de l’article ou le texte complet. Les deux formats les plus répandus sont les flux RSS (Rich Site Summary ou Really Simple Syndication) et les flux Atom. Également : fil ; feed.

14    Horodatage
La date et l’heure de publication d’un article.

15    Metablog.
Blog collectif, collaboratif ou communautaire, pouvant aborder des sujets très éclectiques en fonction de ses membres. Également : métacarnet, métablogue.

16    Métadonnée
Information associée à une entrée, qui sert à la décrire et qui peut être exploitée par le CMS : auteur, date de publication, catégorie… Également : metadata.

17    Moblog
Blog écrit principalement par le biais d’un téléphone portable (envoi de photos,de vidéos). Également : moblogue, blogue mobile, mobicarnet.

18    Mots-clefs
Regroupement d’articles créé par le blogueur afin de réunir les entrées listantles mêmes mots-clefs. Un article peut disposer d’autant de labels que le blogueur l’estime utile. Les mots-clefs forment une méthode non hiérarchique de classement des données et ne doivent donc pas être utilisés comme des catégories. Également : labels ; tags.

19    Permalien
Lien permanent vers un article, une catégorie, un label ou une date du blog. Permet depuis un flux d’accéder directement à un article, même ancien, sans devoir passer par la page d’accueil du site, ni son moteur de recherche. Sert d’identifiant visuel dans le cas où le blog dispose d’URL propres.

20    Photoblog
Blog dont les articles contiennent principalement des photographies prises par le blogueur.

21    Ping
Fonction interne du logiciel de blog, destinée à indiquer à un site lié qu’on parle de lui dans l’article publié. Sert également à signaler une mise à jour aux moteurs d’indexage.

22    Podcast
Série d’émissions enregistrées au format audio ou vidéo, diffusées par le biais d’un blog. Le lecteur de podcast télécharge le fichier MP3 ou vidéo à partir de son URL contenue dans le flux RSS, sous le nom d’enclosure.

23    Publier
L’action de mettre un article en ligne, accessible à tous. Un article peut également être prépublié si sa date de publication est dans le futur. Également : poster.

24    Référent
Sites web ou blogs d’où proviennent les lecteurs. Vérifier ses référents permetde savoir quels sont les sites/blogs qui font un lien vers son blog, ou de connaître lesmots-clefs qui affichent son blog dans les moteurs de recherche. Également : referer.

25    Rétrolien
Lien explicite placé par le blogueur vers un autre blog, afin de lui signaler qu’il est mentionné dans l’article publié. Fait le plus souvent office de doublon avec le système automatisé de ping. Également : pisteur ; trackback. Quelques technologies et logiciels utiles

26    Apache
Serveur web. C’est le logiciel avec lequel communique le navigateur et qui se charge d’envoyer les fichiers (code HTML, image, sons, etc.) attachés à une adresse web. Un fichier .htaccess placé à la racine du site permet de contrôler certains aspects du serveur. Gratuit, le serveur Apache est utilisé par la grande majorité des sites web.

27    CSS
Langage de description permettant de séparer le contenu (texte, image, son) du contenant (mise en page).

28    FTP
Protocole de transfert de fichiers. Par le biais d’un client FTP, le blogueur peut accéder à son espace web et ainsi mettre en ligne ou effacer des fichiers. C’est la première étape de l’installation d’un blog ou de la mise en place d’un thème ou d’une extension.

29    HTML/XHTML
Langage de balisage de données permettant de décrire le contenu d’une page web. C’est le socle d’une page web, à partir duquel sont appelés les images, les sons et autres fichiers tiers. Il est surtout utile de le connaître si l’on veut maîtriser le code de ses articles ou créer/modifier son thème.

30    JavaScript
Langage de programmation web, côté client, permettant de mettre en place une certaine interactivité sur une page web.

31    MySQL
Système de gestion de base de données (SGBD). Le contenu d’un blog n’est pas stocké dans des fichiers texte, mais sur un serveur MySQL. Gratuit, c’est l’un des SGBD les plus populaires sur le Web actuellement.

32    PHP
Langage de programmation web, côté serveur. PHP permet de créer selon les besoins des pages HTML différentes, sans intervention de l’utilisateur. Un très grand nombre de sites sont programmés à l’aide de PHP, parmi lesquels Wikipédia, Facebook, Digg et, donc, WordPress.

33    phpMyAdmin
Logiciel écrit en PHP permettant de gérer une base de données MySQL par le biais d’une interface web plutôt qu’en ligne de commande. Vocabulaire propre à WordPress.

34    Administration
Ensemble des pages permettant de gérer le blog, notamment l’écritured’articles. Cette section n’est accessible qu’au propriétaire du blog et aux coblogueurs qu’il aura désignés.

35    Barre latérale
Zone annexe du blog, généralement affichée à côté des articles de la page d’accueil et contenant certaines informations : catégories du blog, calendrier, données en provenance de certaines extensions. Également : sidebar.

36    Champ personnalisé
Métadonnée créée par l’utilisateur ou une extension plutôt que par WordPress. Également : custom fields.

37    Codex
Site principal de documentation de WordPress. Le Codex repose sur un systèmede type wiki, ce qui signifie que la documentation peut être améliorée par n’importe qui.

38    Extension
Programme conçu par un développeur tiers, et qui étend ou modifie le fonctionnement de WordPress. Une extension typique est un filtre antispam.

39    Modèle
Fichier dynamique utilisé pour générer le code HTML du blog. Un modèle est l’élément atomique d’un thème. Ses fichiers sont écrits en PHP. Également : patron, gabarit ; template.

40    Page
Entrée publiée en dehors de la chronologie du blog. Les pages fonctionnent de la même manière que les articles, mais sont traitées différemment par WordPress : elles ne peuvent pas appartenir à une catégorie, mais une page peut contenir plusieurs sous-pages. Pour les différencier de l’expression générale de « page web », on parlera ici de « page statique ».

41    Rôle
Identité que peut prendre un membre du blog. WordPress gère cinq rôles : administrateur, éditeur, auteur, contributeur, abonné. À chaque rôle se rattachent des capacités, c’est-à-dire des droits d’accès à certaines fonctionnalités de l’administration.

42    Thème
Ensemble de modèles PHP, d’images et de fichiers CSS définissant l’apparence du blog pour les visiteurs. Côté développeur.

43    Action
Crochet utilisé par WordPress au cours de son fonctionnement interne. Il permet au développeur d’extensions de modifier ce fonctionnement à son gré.

44    API
De l’anglais Application Programming Interface, traduit en « interface de programmation », il s’agit d’un ensemble de fonctions mises à la disposition des développeurs de thèmes ou d’extensions, afin d’exploiter les données du blog.

45    Boucle
Coeur de l’affichage du blog, la boucle parcourt les entrées du blog selon certains critères établis par le développeur du thème et influencés par les actions du visiteur, afin d’afficher du contenu plus ou moins spécifique (tous les articles du blog, tous les articles d’une catégorie, un seul article, etc.).

46    Champ personnalisé
Métadonnée rattachée à un article ou une page statique.

47    Croche
Fonctionnalité de WordPress à laquelle un développeur d’extensions peut attacher du code. Il y a deux types de crochets : l’action et le filtre, la différence la plus visible étant que le filtre renvoie une valeur, au contraire de l’action. Également : hook.

48    Filtre
Crochet utilisé par WordPress avant d’écrire une donnée dans la base de données ou de l’afficher à l’écran. Le filtre permet au développeur d’extensions de modifier la donnée avant l’écriture ou l’affichage.

 49    Marqueur de modèle
Fonction PHP utilisée dans un modèle, permettant d’y placer un contenu tiré de la base de données du blog. Typiquement, il s’agit des données liées à une entrée : titre, contenu, horodatage, lien, auteur

 50    Taxinomie
Un regroupement de contenus. Par défaut, les articles peuvent être groupés à l’aide de catégories et de mots-clefs. Un thème ou une extension peut par ailleurs ajouter autant de taxinomies que nécessaire, à n’importe quel type de contenu, par défaut ou personnalisé. Également : taxonomy, custom taxonomy.

Bonus

 51   Type de contenu
WordPress dispose par défaut de cinq types de contenus : les articles, les pages, les fichiers joints, les révisions et les menus de navigation. Un thème ou une extension peut par ailleurs ajouter autant de types de contenu que nécessaires : les types de contenu personnalisés. Également : custom post types.

52 Widget

C’est un module qui s’affiche dans votre sidebar (barre latérale). Un composant d’interface graphique, un élément visuel d’une interface graphique ( Menu, bouton, ascenseur, liste déroulante, etc.)

53 WordPress

C’est l’un des meilleur système de gestion de contenu (CMS) pour site web, mais aussi l’un des meilleurs  plateforme de blog. Écrit en PHP, reposant sur  MySQL, et distribué par la société Automattic.

Voila ainsi mon top 50 + 3 des terminologies de la blogosphère à savoir. Je rappelle bien que cette liste n’est pas une liste exhaustive, votre contribution serai la bienvenue, merci d’avance.

-Source Principale: WordPress Campus

-Crédit photo : le blog des Nouvelle-technologies


Affaire Dieudonné, belle leçon d’indépendance de la justice

Pour ceux qui ne le connaissent pas, Dieudonné M’bala M’bala, dit Dieudonné, est un humoriste et acteur célèbre français. Ces dernières semaines il est au cœur de l’actualité en France, pour cause, un bras de fer juridique l’oppose au puissant ministre de l’Intérieur Manuel Valls.

Mais avant, sachez que je ne suis ni pro ni anti-Dieudonné. D’ailleurs, je ne le connaissais pas avant cette affaire. Mais dans ce billet ce qui m’intéresse le plus, c’est le dénouement de ce bras de fer juridique opposant les deux hommes.

L’humoriste Dieudonné avait prévu de faire des tournées pour son dernier spectacle à compter de ce 9 janvier dans plusieurs villes de la France. Ce qui n’est pas du goût de tous à cause de ses prises de position et propos controversés sur des sujets sensibles comme la Shoah.

Et le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a décidé d’empêcher les spectacles de l’humoriste dans le cadre des troubles à l’ordre public en se basant sur des dispositifs juridiques. Manuel Valls estime que l’humoriste tient « des propos antisémites et infamants à l’égard de plusieurs personnalités de confession juive. Et porte des atteintes virulentes et choquantes à la mémoire des victimes de la Shoah ».

Pour cela le ministre a envoyé, lundi une circulaire dite anti-Dieudonné adressée aux préfets indiquant la marche à suivre pour faire interdire le spectacle « Le Mur », dans les villes où il est programmé.

De son côté l’humoriste par la voie de son avocat et de ses fans invoque plutôt sur les lois qui visent aux respects de la liberté d’expression. Ils dénoncent aussi l’acharnement du ministre et le  « deux poids deux mesures » des pouvoirs  publics en matière de liberté d’expression et dans leur combat contre l’antisémitisme et l’islamophobie. Des sujets qui intéressent des jeunes musulmans français, du coup, beaucoup se disent, « si on peut rire du prophète, on peut rire de la  Shoah » .

Mais,  dans l’après-midi du jeudi 9 janvier 2014, c’est le coup tonnerre le tribunal administratif de Nantes annule l’arrêté d’interdiction de son puissant ministre de l’Intérieur Manuel Valls qui ne compte pas s’arrêter là et saisit en urgence le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative du pays. Son objectif : faire interdire coûte que coûte le spectacle, ce qui à été fait comme vous le savez.

Sur le plan juridique, quelle que soit la suite de cette affaire pour moi, c’est une grande victoire pour l’humoriste Dieudonné qui devient encore plus célèbre, car actuellement il cartonne sur les réseaux sociaux. Mais la décision du tribunal de Nanterre nous montre aussi, nous Africains,  un peu l’indépendance de la justice française.

Pour moi, en tant qu’Africain cette décision est une belle leçon d’indépendance de la justice pour nos systèmes judiciaires ici dans le continent. Cela suscite des interrogations suivantes dont on connaît déjà la réponse.
– Quel tribunal ici en Afrique, mais particulièrement en Côte d’Ivoire peut prendre une décision juridique contraire à son ministre de l’Intérieur ?
– Quel tribunal ici en Côte d’Ivoire peut annuler un arrête d’interdiction du ministre de l’Administration du territoire ?
– Et encore  quel tribunal, quel préfet, quel commissaire, quel maire, etc. peut dire non et non à son ministre de l’Intérieur?

Voilà pour quoi j’aime bien cette citation de notre ami président Barack Obama ici même africain :

“L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions  fortes”

Comme quoi là-bas en France, il y a des institutions fortes, mais pas des hommes forts comme en Afrique, même si la dernière décision du Conseil d’État fait aussi penser que le ministre de l’Intérieur est un homme fort.
Justement, il faut dire aussi que dans le dénouement de cette affaire le débat sur l’indépendance de la justice se pose toujours avec cette décision juridique d’urgence qui tranche en faveur du gouvernement.

En fait cela me fait penser à la décision rapide du président du Conseil constitutionnel en Côte d’Ivoire qui a  déclenché la crise postélectorale.

Image  Bras de fer entre Manuel Valls et Dieudonné  -Crédit photo leparisien.fr


Silence, l’Etat travaille pour vous !

Comme vous certainement, j’ai aussi constaté dans les rues d’Abidjan cette campagne de propagande sur les actions du gouvernement Ouattara. La dernière en date : l’inauguration de l’autoroute du Nord par le chef de l’Etat. Une campagne de propagande qui est vraiment mal vue ici au pays par pas mal de nos compatriotes.

Vous savez, à chaque fois, que le président Ouattara s’adresse aux Ivoiriens, il rappelle que notre pays la Côte d’Ivoire est au travail, ou encore que le pays est en chantier. Comme si cela ne suffisait pas, dans les rues d’Abidjan, on a des campagnes de communication sur des grands panneaux, comme quoi « l’Etat travail pour vous ». Ce qui est nouveau ici et très étonnant pour la simple raison que l’Etat n’a pas besoin de faire un tapage médiatique pour cela. Voilà pourquoi  la plupart de nos compatriotes ici à Abidjan se demandent à quoi  sert cette publicité ? Ou encore quel est le but? Seul le gouvernement peut répondre à cette question.

Mais pour la plupart des observateurs avertis de la vie politique ici à Abidjan, cette campagne de communication n’est rien d’autre que de la propagande aux yeux de la population. Pour dire tout simplement que ce gouvernement de Ouattara travaille avec pour objectif de faire la différence avec les autres régimes passés.

Alors que nous savons tous que c’est ce pourquoi l’Etat existe, si nous nous en tenons à la définition de l’Etat lui-même. Sinon entre nous, si l’Etat ne travaille pas pour le peuple, il va travailler pour qui ? Ou bien il y a un Etat dans ce monde qui travaille pour un autre peuple autre que celui qui l’a choisi :  là encore on n’y croit pas.  Vous savez, cette propagande, c’est un peu comme quand on vous dit que votre employé (l’Etat) travaille pour vous (le peuple). Donc, quoi de plus normal quand votre employé fait le travail pour lequel vous l’avez employé.

Côte-d'ivoire-l'etat-travail-pour-vous-2
Abidjan -grand panneau de propagande « Silence l’Etat travail pour vous » -par Abukm

Pour cela si l’Etat travaille c’est bien, mais qu’ils sachent bien que c’est forcément pour le peuple. Car l’argent de l’Etat appartient au peuple, seulement la gestion de l’Etat a été confiée par le peuple au président.

Comme pour dire, cette campagne de propagande est une campagne de propagande de trop.  Car le temps de la propagande pendant la crise postélectorale est derrière nous,  donc cette  propagande doit aussi prendre fin pour de bon.  Ce qui pouvait être accepté avant ne peut l’être aujourd’hui.

La preuve, quand on dit à quelqu’un “l’Etat travaille pour vous”, la réponse c’est “n’importe quoi”.  C’est pour vous dire à quel point les gens en ont marre de cette propagande-là. L’argent qui sert à faire cette propagande peut servir autre part pour des localités qui manquent par exemple encore d’eau potable de centre santé et d’école, etc.

Enfin  les uns et les autres se réclament toujours du père fondateur  Félix Houphouët Boigny, le seul grand bâtisseur de ce pays.  Il a bâti tout ce pays, mais dans le silence et sans tapage médiatique. Voilà pourquoi on préfère aussi que le président Ouattara et son gouvernement travaillent aussi dans ce même silence, c’est encore mieux. Comme ça on dira : silence l’Etat travaille !


Côte d’Ivoire : les accidents de la route, tous coupable

Jamais notre pays le Côte d’ivoire n’a été aussi  frappé par une multitude d’accident sur les routes en cette fin d’année 2013. Les chiffes parlent d’elle-même, plus de 70 personnes ont déjà perdu la vie en ce mois de décembre seulemen sur l’autoroute du nord récemment inauguré  par le chef d’état.  Comme d’habitude vous le savez, les causes sont directement lié à 90% à l’erreur humaine. « La route à assez tué et continue de tuer, il est temps d’agir ».

Face à cette situation dramatique qui frappe le pays,  les initiatives ne manquent  pas  du coté de du Gouvernement et de la Société civile, à quelque heure de la fête ou les déplacements sur nos routes augmentent d’intensité.  Avec pour objectif de réduire au minimum les risques de sécurité routière sur nos routes.

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Abidjan: campagne de sensibilisation, CNGRCI – OJISER à la Gare routière d’Adjamé

Au niveau du gouvernement l’OSER (Office de Sécurité Routière) est passé à l’offensive dans les contrôles au respect du code de la route,  sur toute l’étendu du territoire, dit-on, sans oublier le ministère des transports qui fait passé des communiqués de sensibilisation dans les médias d’État.  Pendant ce temps du coté de la  société civile les puissants structures syndicales du transport routier  comme la CNGR-CI  (Coordination Nationale des Gares Routière de Côte d’Ivoire)  et  les ONG comme l’OJISER (Organisation des Jeunes Ivoiriens pour la Sécurité Routière)  s’activent  dans la sensibilisation  des acteurs sur le terrain  précisément dans les gares routières.  Mais aussi dans les Églises  et les Mosquées en s’appuyant  sur  les hommes religieuses  qui sont très écoutés ici par les acteurs de ce secteur.

Violent  accident sur l'autoroute du nord
Violent accident sur l’autoroute du nord,  je dis plus jamais ça (image largement partager sur facebook)

Pour ceux qui aiment bien les chiffres comme moi,  l’Office de Sécurité Routière  estime à  6 000 le nombre d’accident par an dont la moitié dans la capitale économique Abidjan, avec environs  500 tués et 13 700 blessés.  Sur le plant économique ces accidents de la route causent  également  plus de 6 milliards de perte pour le pays.  Conséquence ces chiffres placent  notre pays parmi les pays où le taux d’accident est le plus élever au monde.  Comme quoi il y a beaucoup à faire sur la route de l’émergence 2020.

Oui comme le dira l’autre « L’Etat travail pour vous … N importe quoi ! » ceci est un avant gout de mon prochain billet ‘’inchallah’’ .

Bonne et heureuse année 2014 à toutes et à tous mais particulièrement à la grande famille de mondoblog.

Image 1- Accident de circulation à Abidjan dans la commune d’Adjamé un mini-car (Gbaka) de transport en commun complètement renversé


Centrafrique : pourquoi la France et le Tchad sont des acteurs clés de la crise

Dans mon billet précédent, je vous l’avais dit; la France n’est pas vraiment neutre dans cette crise centrafricaine, tout comme maintenant l’armée tchadienne, grand voisin de la RCA. Comme quoi la géopolitique s’invite dans cette crise. Mais comment la France et le Tchad sont devenus des acteurs clés ? Cette situation à Bangui ressemble un peu à la bataille d’Abidjan pendant la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. 

En ce jour de Noël, pendant que le pape François appelle à la paix en Centrafrique et au Soudan du Sud, moi en tant que passionné de l’actualité africaine, je suivais l’évolution de la situation en RCA  sur les grandes chaînes françaises de télévision et radio.

-D’abord sur France24, des tirs d’individus non identifiés ont été entendus dans des quartiers de Bangui provoquant une panique chez les populations. Ce qui a entraîné le redéploiement des blindés français autour de l’aéroport de Bangui source AFP.

-Sur France2 et RFI, la même information est confirmée, mais toujours avec une situation confuse à Bangui pour la simple raison qu’on ne sait pas qui tire. Au même moment, la Misca  (Mission internationale de soutien à la Centrafrique) annonce le déploiement des troupes tchadiennes dans le nord du pays, bastion de la Seleka.

-Sur Itélé la même information, la situation toujours tendue à Bangui pour cause de tirs provenant d’individus ou d’éléments non identifiés dans des quartiers proches de l’aéroport.

-Sur la chaîne LCI, on est plus proche de l’information. Il y a des précisions, car une équipe de LCI qui patrouillait avec des troupes burundaises était au cœur de cette fusillade. Selon cette équipe, ce sont des milices chrétiennes (anti-balaka) qui ont tiré sur l’armée tchadienne. La réponse des soldats ne s’est pas fait attendre, ce qui a provoqué une énorme explosion dans la capitale, non loin de l’aéroport. Voilà pourquoi des blindés français se redéploient autour de l’aéroport de Bangui.

Des questions troublantes

Dans cette crise centrafricaine, il y a quelque chose saute aux yeux : la monté en puissance des miliciens chrétiens anti-balaka qui sont censés être désarmés par l’armée française, ce qui n’est pas le cas. Ils sont un peu les nouveaux maîtres de la capitale. Ils imposent leur loi dans les rues au vu et au su de tout le monde, même de l’armée française. Et mieux encore, ils s’attaquent aux troupes tchadiennes de la Misca dont ils demandent le départ de Bangui ce qui est en en train d’être fait. Mais qui sont vraiment ces anti-balaka? Que veulent-ils ? Et pourquoi les troupes françaises ne les désarment pas ? Que devient la Seleka ?  Ou bien c’est le pouvoir de Djotodia qui est plus que jamais menacé ?  Si je me pose toutes ces questions, c’est parce que cette situation me rappelle  l’histoire du commando invisible d’Abobo pendant la bataille d’Abidjan

Le déploiement des troupes tchadiennes au nord du pays est-il un bon signe ? Je ne crois pas du tout ! Vous l’aurez compris la fin de la crise ce n’est pas pour demain.

En ce qui concerne les populations centrafricaines, les choses sont simples, voilà ce qui se passe dans leur tête.  Si les uns accusent l’armée française de l’opération Sangaris de laisser faire les antis-balaka, les autres accusent aussi l’armée tchadienne de la Misca de laisser faire la Seleka. C’est pourquoi on conçoit mal le rôle de la France et du Tchad qui sont en train de donner une autre dimension à cette crise.

 –(Crédit photo : Fred Dufour/ AFP). Des habitants de Bangui courent se mettre à l’abri alors que des tirs retentissent dans la capitale centrafricaine, vendredi 20 décembre 2013. 


Centrafrique, pourquoi la France n’est pas vraiment neutre ?

Le débarquement des troupes françaises de l’opération Sangaris en RCA, me rappelle bien, comme si c’était hier, le début de l’intervention de l’armée française en Côte d’Ivoire en 2002, dès le déclenchement d’une rébellion venue du Nord. Bref, c’est toute une histoire que vous connaissez .

Vous savez, dans les premiers jours de l’opération Sangaris en Centrafrique on avait le sentiment que la France avait un parti pris dans ce conflit, vu l’évolution de la situation sur le terrain, relayée par la plupart des médias français sur place à Bangui. Pour la petite histoire dans un petit reportage sur la chaîne de télévision francophone  TV5 monde les troupes françaises ont laissé faire quand des chrétiens se sont attaqués aux commerces des musulmans. Ce jour, sur le plateau du JT Afrique, François Soudan de Jeune Afrique était l’invité. Celui-ci n’a pas manqué de signaler que la France doit faire très attention dans cette crise. On se disait qu’à ce moment il était  trop tôt pour juger.

Mais une semaine après cette thèse semble bien se confirmer, tout simplement  parce que, sur le terrain on assiste de plus en plus à un sentiment anti-français  d’une des deux parties en conflit en Centrafrique. Les deux parties en question sont d’une part la Seleka (« Coalition » en sango) ou miliciens musulmans du Nord qui a porté au pouvoir l’actuel président Michel Jotodia, d’autre part les anti-Balaka (« anti-machettes » en sango) ou miliciens chrétiens du Sud (autodéfense), mouvement qui semble être proche du président renversé François Bozizé.

En fait, avec l’intervention des troupes françaises , les miliciens chrétiens qu’on appelle anti-balaka  semblent bien monter en puissance dans les actes de violence de tout genre.  Ce qui incite à penser que les troupes  françaises les favorisent ou même les laissent faire au détriment de la Seleka.  Il peuvent se permettre de faire ce quils n’avaient jamais fait : brûler des mosquées à Bangui, déchirer des livres saints (Coran) devant les caméras de France24 en présence des troupes françaises . En plus, ils  s’attaquent aux familles civiles musulmanes taxées d’être complices ou pro-seleka. Il faut souligner qu’avant l’arrivée des Français il n’y a jamais eu de lieu de culte (mosquée / église) brûlé.

Les miliciens musulmans de la Seleka du Nord qui régnaient en maîtres sont eux traqués  par les forces françaises pour être désarmés pacifiquement ou de force et  très souvent  laissés à la merci des miliciens chrétiens. Cette position confuse de la France dans la crise explique un peu la perte de deux soldats dans les premières heures de l’opération à Bangui.

Mais aux dernières nouvelles ce sont les travailleurs humanitaires qui s’inquiètent de leur propre sécurité dans les camps.  Pour cause, il y a des hommes armés de machettes soupçonnés d’être des anti-balaka qui sévissent dans les camps. Et pourtant, l’armée française avait démenti la présence d’hommes armés dans les camps sous leur protection.  Le comble, c’est aussi le fait que les miliciens anti-balaka demandent le départ des troupes tchadiennes taxées d’espionner, car ces soldats qui  sont musulmans sont considérés comme pro-seleka.

Et mieux encore quand on sait que le président français François Hollande a estimé il y a une semaine, qu’on ne peut pas abandonner un président qui n’a rien pu faire voire même a laissé faire. Mais une semaine après le début de l’opération française, la situation est toujours extrêmement tendue sur le terrain en RCA selon RFI. Voilà pourquoi on se demande  si la France  aussi ne laisse pas faire. En tout cas vous l’aurez compris, la France n’est pas vraiment neutre, la situation est confuse au Nord-Mali, comme l’autre le disait : « Ce n’est plus la France-Afrique, mais c’est l’Afrique de la France ». Qui vivra verra !

Crédit photo AFP  – Le président François Hollande à Bangui.


Affaire Blé Goudé à la CPI: mythe et réalité !

Jamais la Cour pénale internationale (CPI)  n’a accordé aux autorités ivoiriennes  une date buttoir (13 janvier 2014) pour présenter leurs observations sur le cas d’un accusé de la CPI.  C’est bien le cas de Blé Goudé l’un des prisonniers les plus célèbre du pays. Cela dit les choses sérieuses semble commencer, mais voici le mythe et la réalité qui se cache derrière cette affaire.

Vous savez, il y a peu de temps j’ai publié sur ce même blog un billet sélectionnant pour vous  les 5 erreurs du président Ouattara. Notamment sur la collaboration de l’Etat de Côte d’Ivoire avec la CPI, ou le président Ouattara à bien donné son accord devant la presse nationale et internationale que la justice sera fait dans les deux camps.  Pour dire tout simplement que la CPI est bien dans son rôle. Mais comme on le dit ici il est bien facile à dire qu’à faire, c’est bien le cas ici. Quand on sait que dans l’histoire les vainqueurs de l’histoire on toujours juger les vaincus.

En faite pour un observateur averti dans cette affaire, le vrai problème n’est pas une simple affaire de transfèrement de Blé Goudé à la CPI puisse que lui il est de l’autre camp (vaincus).  Mais bien, ce-qui va suivre qui semble être le vrai problème pour les autorités.  C’est-a-dire si les autorités venaient aujourd’hui à transférer Charles Blé Goude à la CPI,  alors c’est qu’ils vont se voir être obliger de le faire demain, si jamais et je dis bien si jamais la CPI venait à réclamer la tête d’un chef militaire ou autre de leur propre camp (vainqueurs).

Ce qui entrainera surement le pouvoir en place dans une position aussi difficile, d’où cette méfiance aux requêtes judiciaires de la CPI.  Surement pour ne pas en arriver là, les autorités en place à Abidjan trouverons des arguments du genre la justice est maintenant rétabli en Côte d’ivoire, il peut être jugé ici au pays.  Là encore on ne sait pas comment la CPI va réagir et comment ? Donc dans ce jeu du Chat et de la Souris  si le torchon ne brule pas actuellement entre Abidjan et la CPI,  c’est qu’il va bruler. En fait tout dépendra bien-sur des décisions qui seront pris dans quelques jours.  Comme on le dit bien ici au pays qui vivra verra.


Connaissez-vous la ville aux 1000 mosquées ?

La Grande mosquée-de l'Imam Koudouss de Bondoukou
La Grande mosquée-de l’Imam Koudouss de Bondoukou (crédit photo infosduzanzan.com)

C’est la ville aux mille merveilles, c’est la ville des grands maîtres coranique, c’est la ville où chaque grande famille musulmane à une mosquée, c’est la ville où il y a beaucoup, beaucoup de mosquées, c’est aussi la ville ou il n’y a pas mal d’église et d’animiste. Oui c’est bien la ville de Bondoukou, mais plus connu sous le nom de la ville aux « 1000 mosquées » ici au pays des Éléphants

Pourquoi la ville aux « mille Mosquées »
Située dans la région du Zanzan dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, Bondoukou  est l’une des plus vielles localités du pays et abrite une population mosaïque. C’est aussi une ville frontalière, car très proche du grand voisin le Ghana dont l’influence ne cesse de grandir dans la région.

Avec l’influence grandissant de l’islam en Afrique noire, cette ville  dispose d’une architecture originale avec de multiples mosquées partout, d’où ce nom « la ville aux 1000 mosquées ». Justement pour ceux  qui ne se sont est jamais rendu chez nous ici a Bondoukou, la ville en compte effectivement. Même si ce nom  n’est qu’une hyperbole pour dire qu’il y a beaucoup de mosquée dans cette ville, comme la plus par des grandes villes du monde musulman.
Et sans doute aussi parce qu’il y avait aussi des grands savants musulmans dans cette ville qui ont laissé derrière eux des nombreuses grands maîtres coranique. Voila pourquoi cette ville est considérer un peu comme une terre d’Islam ici au pays.

Bondoukou la ville des grands maîtres Coranique
Comme tout musulman ces grands maîtres coranique ont le devoir d’enseigner l’islam (Coran) en langue local, afin d’étendre l’influence de l’Islam. Pour ne pas dire islamiste, car ce mot « Islamiste » pour les occidentaux c’est quelqu’un qui est méchant, alors qu’il n’en n’est rien ici.

Mais la particularité de ces grand maîtres coranique qui sont aussi des grands marabouts disposent d’énormément connaissances cachés du Saint Coran transmit de génération à génération. Comme vous le savez ici en Afrique ces dépositaires de savoir sont considérés comme des bibliothèques. Voila pourquoi les gens viennent de toutes les régions et grandes villes du pays pour apprendre ces connaissances du Saint Coran. Mais d’autres pour des consultations à fin de bénéficier des biens fait de ces connaissances.

Localisation sur carte de la ville de Bondoukou
Localisation sur carte en rouge de la ville de Bondoukou

Bondoukou une ville pas comme les autres
La ville est une sorte de  la Côte d’Ivoire en miniature, car elle dispose d’une population très diversifiée sur le plan ethnique et religieuse. Comme quoi l’Islam n’est pas la seul religion bien que très influent à travers ces symboles architectural dans la ville. Elle cohabite harmonieusement avec les autres religions particulièrement  le christianisme qui est aussi influent à travers des grandes Églises dans cette même ville. Cette parfaite cohésion s’observe chez les différentes communautés et groupe ethnique de la ville, la crise ivoirienne nous-en a déjà témoigné cela.

Bondoukou une ville touristique
Dans cette ville  il y a un musé des arts et des traditions en plus de la  toute première case construite de la ville, ou aucun touriste ne part d’ici sans l’avoir visité.
Mais c’est bien les mosquées qui sont les principaux objets d’attraction touristique dans la ville aux « mille Mosquées ». C’est le cas de la plus grande et de la plus belle Mosquée de toutes la ville, celle du défunt Imam El Hadj Koudous qui fut l’un de nos grands maître coranique. Sans oublier bien sur la mosquée dAlmamy Samory Touré, le célèbre conquérant du peuple Mandingue, venu de la Guinée vers la fin des années 1800.

Cette ville du nord-est de la Côte d’Ivoire regorge de pas mal d’histoire et de culture voila pourquoi on parle aussi de la ville aux mille-merveilles, rendez-vous dans un autre billet pour la suite.


Côte d’Ivoire: la carte nationale d’identité ne suffit pas !

Spécimen; Carte nationale d'identité, CNI (crédit Photo: abidjan.net
Spécimen; Carte nationale d’identité, CNI (crédit Photo: abidjan.net)

Il y a peu de temps, j’ai aussi constaté quelque chose de bizarre et anormal en consultant le site web du concessionnaire de passeport biométrique au pays. En faite certain document comme la carte nationale d’identité (CNI) délivré par d’autres services de l’État souffre d’une reconnaissance. Dans ce billet je vais décrypter ce fait dans le cas de  l’établissement d’un passeport biométrique ici à Abidjan.

** Je signale qu’à la  fin de ce billet il y a deux bonnes informations capitales concernant ce même concessionnaire.

Un ami à moi qui devait fait son passeport ma demandé de consulter le site du concessionnaire SNEDAI, afin de connaitre les étapes à suivre. Sur le site Web du concessionnaire SNEDAI au www.snedai.ci pour tout demandeur voila la  liste ci-dessous des pièces à fournir:

–   Une photocopie de la carte nationale d’identité (CNI) ou la carte consulaire ou l’originale de l’attestation administrative d’identité délivrée par l’Office National d’Identification (ONI) ou le commissariat de police.
–  L’original du certificat de nationalité (couleur orange) pour les Ivoiriens d’origine et nés en Côte d’Ivoire ou couleur blanche pour les Ivoiriens d’origine et nés à l’étranger ou Ivoirien par adoption ou par naturalisation.
–  L’original de l’extrait d’acte de naissance sans délai de validité.
Une photocopie de la carte nationale d’identité ou la carte consulaire ou l’original de l’attestation administrative d’identité de l‘un des parents délivrée par l’Office National d’Identification (ONI) ou le commissariat de police sans délai de validité.

Chose que je trouve bizarre, quand on sait que la loi relative à l’identification des personnes dans notre pays nous dit ceci. La manifestation de la qualité d’Ivoirien est faite selon la loi relative à l’identification des personnes (loi 62-64 du 20 Février 1962, modifiée par les lois 98-448 du 4 Août 1998 et 2002-03 du 3 Janvier 2002) uniquement par la production de la carte nationale d’identité.

Carte nationale d'identité (crédit Photo: Suy Kahofi/WADR-Abidjan)
Carte nationale d’identité (crédit Photo: Suy Kahofi/WADR-Abidjan)

Vous savez si nous nous en tenons à cette  loi, la carte nationale d’identité (CNI) doit pouvoir nous identifié en tant qu’ivoirien sans problème, ce qui n’est pas le cas ici. Sans oublier que l’extrait de naissance, le certificat de nationalité et les pièces des parents sont requises pour l’établissement de la carte nationale d’identité ou l’attestation administrative d’identité délivrée par l’Office National d’Identification (ONI) ou le commissariat de police.

Mais en demandant aux gens de fournir une  carte nationale d’identité, qui manifeste déjà la nationalité, pourquoi encore un certificat de nationalité et les pièves de parents alors ?  Ce qui voudra dire tout simplement que la CNI souffre d’une reconnaissance  (doute) pour la simple raison qu’il ne nous identifie pas vraiment.

En faite la structure chargée de la délivrance des passeports met ainsi en doute la crédibilité des services chargés de la délivrance des cartes nationales d’identité et cela est très grave pour l’administration de notre pays.

Mieux  encore, cette structure chargée de la délivrance des passeports qui n’a aucune compétence à traiter de la nationalité d’un citoyen, selon la loi,  seul le juge à cette compétence. A mon avis le rôle des services chargés des passeports devrait se limiter uniquement au constat de la décision du juge.

Et en fin voila les deux bonnes informations capitales dans ce billet

– Au moment je venais poster ce billet, le concessionnaire  (SNEDAI)  vient  de corriger ces anomalies; voir la page intro ci-dessous du site web www.snedai.ci

imprime écran snedai.ci
imprime écran snedai.ci

– L’autre bonne nouvelle c’est que le même concessionnaire SNEDAI a lancé le E-visa (à l’aéroport international Félix Houphouët Boigny) dans notre pays, ce qui est une innovation de pointe. Ainsi la Côte d’Ivoire est le quatrième pays africains à se doter de ce système après le Sénégal, le Rwanda et le Kenya.


Abidjan des Cybercafés pas comme les autres

Nouvelle affiche dans un cybercafé à Abobo
Une affiche d’interdiction de téléchargement dans un cybercafé à Abobo

Il m’est arrivé de constater que dans certaine commune d’Abidjan comme à Abobo, il est formellement interdit aux clients de  faire du téléchargement pendant leur temps de connexion dans des cybercafés. Oui je dis bien le téléchargement ! C’est bien ça ; je trouve cela bizarre et même anormal. Je vais illustrer ce fait dans le décryptage qui va suivre des  cybercafés de la capitale.

De façon généralement ici au pays les gens ont accès à internet soit dans un cybercafé ou soit  à leur lieu de travail ou au bureau s’il y en a bien sur.

Depuis les années 2005 je suis un habitué des cybercafés ici à Abidjan. Mais maintenant quelque chose à changer, en fait un jour en entrant dans un cybercafé  j’ai lu sur une affiche collée à l’entrée disant ceci : « Pas de téléchargement ici ». Cela ne me disait rien parce que je voulais juste consulter mon mail.  Et depuis ce jour je retrouve cette même affiche  d’interdiction dans d’autres cybercafés dans quelque commune de la capitale.

On peut lire sur des affiches comme ci-dessous :

« Cybercafé  du Ghetto, ouverture du Lundi  au Samedi,  de  7h30 – 20h30,  PAS DE TÉLÉCHARGEMENT ICI »

cybercafé-abobo-1
Affiche dans un Cybercafé dans l’une des communes d’Abidjan

Je me demandais alors c’est quoi tout ça ? Oui cela veut dire tout simplement que les clients n’ont plus le droit de faire des téléchargements. Autrement dit les clients de ces cybercafés sont  privés de  l’un des services internet les plus utilisé actuellement sur le web. Donc pas de vidéo en ligne,  pas de d’écoute de musique y compris le web radio et également pas de jeux vidéo en ligne. Pourquoi cette interdiction ? Quand on sait que youtube par exemple est l’un des sites les visité?

D’abord il faut savoir qu’on peut belle et bien  faire le téléchargement sans problème. Cette interdiction est en fait du à un problème de technologie. Comme vous le saviez certainement on utilise différente type de technologie pour  avoir accès à internet, et le coût pour  accéder à internet dépend très souvent de ces technologies.

– La technologie sans fil (wifi)
L’internet mobile, généralement proposé ici par les opérateurs mobiles (Orange, MTN, et Moov) qui sont aussi devenus FAI (fournisseur d’accès à internet) par la force des choses. Mais la particularité de ces FAI c’est de facturer la quantité d’information  et/ou le temps  de la connexion.

De façon pratique tu as 2Go de connexion pour 10  jours,  si le premier jour tu télécharges des vidéos qui font  2Go alors ta connexion est finie. Alors que sans les téléchargements tu es sûr  de faire les 10 jours.  Ceux qui utilisent l’internet mobile ou la clé-internet ici au pays savent de quoi on parle car c’est le même principe. Voila pourquoi les cybercafés qui utilisent cette technologie sans fil, interdissent  le téléchargement.

La technologie ADSL (filaire)
A l’opposé on a la technologie sans fil, l’ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line) est une technologie qui permet d’avoir accès à l’internet classique. C’est-à-dire internet par câble 24h/24 en plus avec une facture pour le même montant selon  l’abonnement. Oui quelque soit la quantité d’information consulté et le temps de connexion. En plus  c’est une technologie qui est beaucoup plus fiable.

Au paravent utilisé par touts les cybercafés de la capitale. Mais en raison de nombreuses dommages et perturbation sur les infrastructures  du réseau téléphonique dans certaines communes,  du fait de la bataille d’Abidjan pendant la crise ivoirienne. Donc il n’est plus possible de faire du ADSL dans ces commune, d’où la solution de la technologie sans fil (wifi) très couteux, qui s’impose comme une alternatif.

– Une situation  qui freine l’accès à internet dans notre pays
En faite le coût très élevé de l’internet mobile imposé par  ces FAI nous pousses à nous privés de certain service d’internet. Mais aussi le fait que ces opérateurs du secteur (FAI) sont devenus des « prédateurs » qui abusent trop de leur monopole. Car dans cette situation c’est eux qui se frottent les mains dans un pays ou la société civile n’existe que de non.

Conséquence direct cette situation freine énormément l’accès à internet dans notre pays surtout à Abobo l’une des communes les plus peuplée du pays. Et pendant ce temps au Rwanda le gouvernement a rendu l’accès à internet gratuit dans certains lieux public de la capitale Kigali, qui dit mieux? Voila pourquoi le gouvernement ivoirien doit, songer à emboîter le pas à ce pays frère que l’on prend souvent comme référence pour la paix ici au pays des Éléphants !


A Abidjan, quand les filles volent aussi !

Abidjan-minicar-Gbaka
Gbaka un mini-car (18 place)  de transport en commun Abidjannais

Un samedi après-midi, j’étais de passage à Adjamé, l’une des communes d’Abidjan les plus chaudes en termes d’activité commerciale, de dynamisme et de fréquentation. Là-bas dans un transport en commun (mini-car Gbaka), j’ai été choqué par le comportement malhonnête d’une jeune fille.

Ce jour, comme à mon habitude, j’étais parti au black market d’Adjamé, un centre commercial que tout le monde connaît ici dans la capitale. Il est très réputé pour la vente de téléphones mobiles, smartphones, tablettes, PC … , donc très fréquenté par la jeunesse. A mon retour, je devais passer par l’autoroute d’Abobo-Adjamé pour éviter les embouteillages monstres.

Ici, dans nos pays sous-développés, on a cette mauvaise habitude de se déplacer au même moment. Donc on emprunte un mini-car de transport en commun, très connu ici sous le nom de Gbaka, en face de la grande mosquée d’Adjamé sur le boulevard Nangui Abrogoua.  Comme  ce n’était pas encore  l’heure de pointe, le prix du Gbaka reste constant, c’est-a-dire 200 F Cfa. Une fois dans le Gbaka, quelques minutes après nous avons décollé pour Abobo.

A côté de moi dans le Gbaka était assise une jeune fille très belle en plus bien habillée. Je me permettais de regarder de temps à temps, mais en cachette. Jusque-là tout ce passait normalement dans le Gbaka. Ensuite lorsque nous sommes arrivés exactement en face de l’université Nangui Abrogoua (Abobo-Adjamé), l’apprenti de Gbaka commence ses encaissements. Moi j’avais là mes 200 F Cfa juste pour mon déplacement, donc pas de problème. La fille assise à côté de moi a donné 1000 F Cfa à l’apprenti, qui lui dit  » Ya pas monnaie  » dans un français de nouchi, une langue particulière qui s’imposée dans les ghettos et les rues abidjanaises. Mais, l’apprenti prend les 1000 F de la fille et  lui demande  d’attendre, comme d’habitude.

transport-apprenti-gbaka-Abidjan
Un apprenti accroché à son Gbaka en pleine activité

Après avoir fini d’encaisser tous les passagers, l’apprenti  remet la monnaie exacte à la fille, c’est-a-dire  800 F sous  mes yeux. Sauf, qu’arrivé un peu plus devant, l’apprenti remet encore  une deuxième fois 800 F à la même fille encore sous mes yeux, sans doute par oubli. Ce qui est rare ici, car ce sont ces apprentis qui sont toujours accusés de ne pas remettre la monnaie des usagers .  A ce  instant,  ’ai regardé  la jeune fille et elle m’a aussi regardé. Autrement dit nos yeux se sont croisés en silence  jusqu’à ce que  j’arrive à ma destination.

J’ai donc laissé ainsi la jeune fille (malhonnête) qui était peut-être contente que j’arrive à destination. Tout simplement parce que j’étais le seul témoin de la scène qui pouvait l’inquiéter. Mais je ne l’ai pas fait parce que moi-même j’étais  gêné et aussi déçu qu’une jeune fille, très belle et bien habillée se comporte vraiment malhonnêtement. Ce qui m’a le plus touché , c’est que c’est une fille, oui une fille,  pas un garçon comme moi.

Après quand je suis descendu du Gbaka ,je me suis rappelé une phrase que j’entends très souvent dans la bouche des Ivoiriens ici à Abidjan, surtout dans les quartiers populaires. Cette phrase, c’est : « Quand on dit  femme vole  la-ho djaaa,  c’est vrai ! C’est ça qui est la là-hoo ».

Oui à Abidjan  les filles volent aussi et bien ? Vous avez la parole ci-dessous dans la boîte de commentaires.


Côte d’Ivoire: Les 5 erreurs du président Ouattara

Investiture du Président Ouattara à Yamoussoukro
Investiture du Président Ouattara à Yamoussoukro

Dans ce billet pour ceux que ça intéresse, j’ai sélectionné pour vous les cinq erreurs (non exhaustive ni d’ordre particulier) du président Alassane Ouattara avant pendant et après la prise du pouvoir d’État de façon officiel en Côte d’Ivoire.

1 La justice équitable dans les deux camps sans distinction

Pendant qu’ils étaient encore confinés dans les chambres de L’Hôtel du Golf, le président Ouattara est aller trop vite en parlant d’une justice équitable pour les deux camps qui étaient opposés (pro-Gbagbo et pro-Ouattara). Sans doute il voulait en ce moment à tout prix  prendre le pouvoir. Sans oublier bien-sur qu’il a lui même signé un décret pour que ces forces (FRCI)  entrent en action.

Quand on sait que l’histoire nous enseigne que les vainqueurs on toujours juger les vaincus, qui ne se souvient pas du procès de Nuremberg, les alliés ont il été Juger? Mais encore en Libye ce n’est pas la justice des vainqueur.

Mais selon le Président Ouattara la justice en Côte d’ivoire sera faite sans distinction, même avec les gens de son propre camp ? à cette question, il répond oui

« Si certains chefs militaires ont failli, ils seront démis, arrêtés et jugés »

En ce qui concerne la CPI le pouvoir  allait aussi collaborer sans distinction de camp.

Aujourd’hui si oui telle est le cas avec les gens de son camp,   le problème c’est comment est ce que cela pourrai être possible ? Comme le dit-on on ne peut pas scier les branches sur lesquelles on est assis, Ouattara peut-il scier les branches sur lesquelles il est lui même assis ? Autrement dit peut il envoyer un chef militaire à la CPI ?  Comme quoi la tache ne lui sera pas du tout  facile pour la justice,  la réconciliation et la paix

2 –    Le faite qu’il est prononcé le mot « Rattrapag » en politique

Le président Alassane Ouattara lors d’une interview à Paris au journal  lexpress.fr

« Il s’agit d’un simple rattrapage. Sous Gbagbo, les communautés du Nord, soit 40 % de la population, étaient exclues des postes de responsabilité« .

Pour lui il y avait un déséquilibre nord-sud  dans les nominations  aux postes des clefs dans les administrations ivoiriennes. Comme quoi le mot  « rattrapage »  veut dire tous simplement « équilibre »,  mais pour d’autre le mot est trop fort et confirme la monté en puissance des cadre du nord dans l’administration. Cela fait grincer des dents chez certains partisans (minoritaires) de son grand allié du PDCI.

Alors quand on sait aussi qu’ici au pays, chaque acte posé par le président  est violemment critique par les gens de l’autre camp (l’opposition) qui trouvent que  ce mot a un sens triballe. Cela nous rappelle  certains propos triballe du pouvoir passé, comme ils le disaient avant ici au pays « chacun  a son tour ». Et bien avant il y avait un autre mot que vous connaissez tous ici au pays pendant les grands débuts de la crise politique, ce mot c’est « L’ivoirité ».

3 –    Un membre de la  famille dans le cercle du pouvoir

En Afrique ou ailleurs, nos dirigeants ont généralement cette habitude de nommer ou placer un membre de la famille (un fils ou un frère) au cœur du pouvoir. Dit-on un homme de confiance, qui a souvent des supers pouvoir. C’est bien le cas en Côte d’ivoire ou le frère cadet du président est aussi Directeur financier à la présidence et Ministre chargé des affaires présidentielles, si l’on en croit La Lettre du Continent.

Comme c’était le cas au Sénégal avec les Wades, en Guiné équatorial actuellement avec les Obiangs et même avant en Pologne avec les frères jumeaux Kaczynski…etc. En faite cela n’est pas mauvaise, mais c’est une question de bon sens. Le vrai problème c’est quand le pouvoir devient une affaire familiale, la fin de la crise ivoirienne nous en dit mieux.

4 –  Le faite de dire aux ivoiriens que leurs lendemains sera meilleur

Avec une croissance qui avoisine les deux chiffres, c’est le président qui semble satisfait car lui il aime bien les chiffres.  Mais vous savez le problème ici au pays, c’est que, cette croissance n’a aucun répercutions sur les micro-économies (les ménages) comme on aura souhaité, et mieux encore au contraire les conditions de vie ne cessent de se dégringoler.

Alors que les président promet aux ivoiriens un lendemain meilleur dans les 6 prochains mois, et à l’arrivée on ne voit rien. Et le président-nous fait comprendre que l’argent travail. En ce qui concerne les institutions financières internationales (FMI Banque mondial) eux ils sont grandement satisfait de cette croissance.

Voila pourquoi certains citoyens avertis pensent que le président accorde plus d’importance aux  institutions financières internationales qu’a son peuple. Pour d’autre c’est le prix à payer pour l’émergence du pays en 2020.

5 –   Il dit vouloir briguer un deuxième mandat en 2015

Le 25 avril 2013 une dépêche AFP nous informes que le Président Ouattara dit vouloir briguer un deuxième mandat en 2015, lors d’un entretient accordé au groupe Jeune Afrique. Juste après les dernières élections (municipales et régionales) de son mandat de 5ans.

Mais pour quoi si tôt ? Les 5 ans c’est peu ? Ou bien c’est la campagne qui commence maintenant pour 2015? Telle sont les questions que l’on se pose sans réponses ici  au pays.  Mais pour l’opposition politique il n’y a pas de doute cela est un signe d’échec pour le président.

Une chose est sur,  ici en Afrique on a bien peur d’un président candidat. Parce qu’un président élu ici en Afrique, il y a deux cas de figure possible:

-soit il travail pour honorer ces engagements (la priorité au peuple),

-soit il travail pour sa réélection (la priorité à sa réélection).

En France pourquoi Nicolas Sarkozy à attendu le dernier moment pour annoncer qu’il serai candidat. Parce-que dit-il « actuellement je travail pour la France » donc la priorité aux Français.

En fin comme je l’ai dit plus haut cela n’est pas une liste  exhaustive, mais vous donne une idée de ce qu’ un citoyen lambda pense.  De ce qui pouvait être des faux pas ou des erreurs de  son président dans son exercice du pouvoir. Pour aussi rappeler qu’on est jamais parfait quelque soit notre classe ou niveau de vie.

 Pour ceux qui pensent autrement plus ou moins cette liste est discutable donc RDV dans la boite de commentaire ci-dessous.


Donnons une chance à la paix en Côte d’Ivoire !

La carte de la Côte d'Ivoire
La carte de la Côte d’Ivoire aux couleurs du drapeau national

En terre d’Eburny (l’autre nom de la Côte d’Ivoire), après la longue crise politicomilitaire, les mots Paix et Réconciliation sont plus que jamais d’actualité. Pour parler web, ces deux mots sont des véritables mots-clés ici au pays. Du chef d’Etat au simple citoyen lambda, en passant par les leaders d’opinion tout le monde en parle, même dans les rues d’Abidjan. En tant qu’ Ivoirien la question fondamentale qu’on se pose est : qu’est-ce qu’on a fait ou que faire pour la paix et la réconciliation dans mon pays ?

Mais, pour une grande majorité de nos compatriotes ici au pays, c’est plutôt une affaire du gouvernement ou d’une quelconque commission. Alors que la paix, c’est une affaire de tous. Comme on nous le répète chaque jour dans les discours et les médias que le père fondateur (Félix Houphouet Boigny) de ce pays avait dit en son temps :

« La Paix n’est pas un mot, mais un comportement »

Après dix ans de crise, tout le monde aspire à la paix et à la réconciliation. Tout simplement parce qu’on le veuille ou pas, c’est  dans l’intérêt commun de tous et celui de notre pays. Alors, pourquoi ne pas pardonner pour donner une chance à la paix.

On peut dire Dieu merci, car de temps en temps on entend parler de réconciliation et de paix au pays, ça c’est déjà bon. Mais cela ne suffit pas, il reste maintenant à adopter des actes, mais des actes forts et sincères allant dans ce sens .

La distraction est donc terminée. Aujourd’hui, il importe de savoir ce qu’on fait concrètement pour que la réconciliation et la paix deviennent des réalités. Chacune ou chacun de nous doit se poser des questions : est-ce que j’ai fait ce que je dois faire pour cela ? C’est ça qui est la vérité (comme on le dit ici à Abidjan), avant d’aller dire à l’autre ce qu’il na pas fait ou bien fait pour la paix dans son pays.

En ce qui concerne les vainqueurs et les vaincus de l’Histoire, de cette histoire de dix ans de crise politicomilitaire, on est tous en Côte d’Ivoire et on sait tous aussi ce qui s’est passé chacun à ses raisons. Pourquoi ne pas laisser l’histoire juger, comme quoi le temps lui-même est un autre nom de Dieu. Quand on sait aussi qu’il n’y a de récompense du bien que pour le bien. Voilà pourquoi les hommes religieux nous enseignent que chaque jour quand on prie, il faut prier pour tout le monde, même pour son ennemi, oui pour son ennemi, c’est bien ça.

A un moment donné de l’histoire, il faut s’arrêter et laisser de côté les différends, les rancœurs, laisser tomber les intérêts des partis politiques, laisser tomber la politique politicienne. Il convient plutôt de regarder en face les intérêts de la nation tout entière sans différence, surtout et surtout l’avenir des enfants de ce beau pays. Voilà pourquoi il va falloir se parler, débattre entre politiciens, entre Ivoiriens, entre Africains, au tour des tam-tam de la réconciliation et de la paix.

Regardons religieusement, ailleurs dans le monde

* Après le génocide au Rwanda, les Tutsi et les Hutu n’ont-ils pas fait la paix et reconstruit totalement leur pays. Aujourd’hui, le Rwanda est l’un des pays les plus respectés selon les indices de développement en Afrique noire.

* L’Afrique du Sud avec l’apartheid, quand on se rappelle de cette phrase « Pas de liberté pour moi sans la liberté de mon peuple » (N. Mandela) pour l’intérêt national.  Aujourd’hui l’Afrique du Sud n’est- elle pas la première économie du continent Africain ?

* Mais encore en Europe, la France et l’Allemagne ces deux pays n’ont-ils pas fait la paix après les deux guerres mondiales et ce sont les poids lourds de l’Union européenne.

Mais pour quoi pas chez nous en Côte d’Ivoire, ici au pays des Éléphants, il n’y a pas eu de guerre mondiale ni d’apartheid et encore moine de génocide. Ce ne sont que des simples problèmes de personne. Il faudra a mon avis laisser l’histoire juger. Comme on le dit dans la politique politicienne ici, les hommes passent et la République demeure. Et les nations les plus fortes sont celles qui se relèvent après les moments les plus difficiles de leur histoire.

Donnons une chance à la paix en Côte d’Ivoire !!!