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La semaine de la citoyennété: A jamais dans l’histoire de notre pays !

Gassama Diaby, Ministre de l'unité nationale, initiateur de la semaine de la citoyennété
Gassama Diaby, Ministre de l’unité nationale, initiateur de la semaine de la citoyennété. soure: AC

Il  était une fois dans un pays de l’extrême ouest de l’Afrique de l’ouest, un pays tellement bien arrosé qu’il méritât le nom de château d’eau d’Afrique et hérita du nom « rivières du sud ». Son sol était tellement fertile que tout ce que tu semais poussait et son sous-sol tellement riches qu’on l’appela scandales géologique. Toutes les communautés y vivaient dans la paix, l’harmonie et la fraternité. Dans ce pays travail, justice et solidarité était une devise.

Un beau matin, les habitants de ce pays furent envahis par un gros démon tout noir, un démon qui s’appelait « politique » et il avait une arme de marque « ethnocentrisme ». De jour en jour il s’attela à détruire les liens qui unissaient ces communautés, il dressa les uns contre les autres et les poussa à oublier leurs devise. Les frères d’hier oublièrent les longues années vécus ensemble dans l’harmonie au point de vouloir se livrer une guerre. Comme si cela ne suffisait pas, ce fut le tour d’une maladie de s’abattre sur ce petit pays. La maladie fut tellement ravageuse qu’elle tua des milliers parmi eux, dévasta  des familles entières. Le nombre de veuves et d’orphelins se comptait par milliers. Durant cette période d’épidémies les funérailles traditionnelles furent interdites et serrer les mains était tout simplement banni. La pauvreté galopa, le désespoir s’empara de sa jeunesse et son avenir était plus qu’incertain.

Un jour, un des leurs étant convaincu que tout ceci pouvait appartenir au passé eu la belle initiative d’instaurer une semaine de la citoyenneté et de la paix. Cependant il  eut beaucoup de mal à vaincre le démon, mais vu sa détermination il atteignit  son objectif.

Il commença par illustrer ses objectifs dans une image pleine de sens et de signification. Une image qui montre la seule voie du salut pour son peuple.

La campagne fut tellement grande que le peuple adhéra à son idée et s’impliqua en faisant une retro inspection pour se demander suis-je un bon citoyen, qu’est-ce que je fais pour changer cette situation. La réflexion fut totale et même le président du pays déclara :

Le ton était donné, ce fut un concours, chacun voulait redevenir citoyen et personne ne voulait être en reste. Les uns prirent des balais pour assainir les places publiques,

D’autres partirent sur le terrain pour sensibiliser les compatriotes et même certains ministres furent aperçu sur le terrain pour la sensibilisation parmi eux ils ont reconnu celui de la securité regulé la circulation, celui de l’action sociale à la maison de la solidarité et à la maison centrale, et pareil pour les autres dans leur secteurs. Communication politique ou civisme ? ils ont été quand même.

La sensibilisation se faisait aussi par l’intermédiaire des moyens qui venaient d’apparaitre et qu’on appelait les réseaux sociaux. C’est ainsi qu’un compte twitter, une page Facebook et un hashtag furent crées par l’association des blogueurs de Guinée. Des messages de paix furent véhiculés avec imagination.

Des tours dans les prisons, des visites aux personnes handicapées, la population n’a pas manqué d’imagination pour contribuer à sa façon pour donner un éclat particulier à cet évènement qui était plus que nécessaire.

Dès le début de la semaine, le peuple ayant compris que ceci fait du bien jura: A partir d’aujourd’hui chaque acte que je poserais sera citoyen. Ils décidèrent d’enterrer la hache de guerre pour se concentrer sur le développement de leur pays. Et comme par magie deux de leurs réussirent dans la même semaine l’exploit de hisser le drapeau de leur pays sur le toit de la musique africaine comme pour dire que la fraternité apporte le bonheur.

La Guinée puisque c’est d’elle qu’il s’agit avait besoin d’une telle activité pour se réveiller  L’intérêt de la semaine sera dans la pérennisation des acquis de ces sept jours. Il faudra surtout noter l’influence qu’a eue l’association des blogueurs de Guinée qui a mené une campagne à travers les réseaux sociaux. La campagne fut tellement efficace sur les réseaux sociaux que le président remarquera dans son discours de fermeture :

 


La semaine de la citoyenneté : Un succès, plusieurs leçons

Les guinéens construisant la Guinée
La Guinée, source @SENACIP

Le  réveil des faucons, l’implication des démons pour priver la nation de la célébration de cette manifestation n’auront finalement pas portés atteinte à la détermination de ce sacré homme. Oui elle a eu lieu, cette semaine de la citoyenneté puisque c’est d’elle qu’il s’agit. Chers lecteurs vous aurez tout comme moi tiré des leçons eh bien je partage avec vous les leçons qui sont miennes tout en espérant que vous partagerez les vôtres.

  • Leçon numéro 1: Celui qui parlait de « businessman de la crise » avait bien raison

Nous avons failli assister impuissant à l’annulation de cette semaine à cause de la rétention par certains des fonds destinés à l’organisation de cet évènement. Apparemment les bonnes initiatives connaitront toujours des sabotages et des coups bas dans notre pays. Malgré la souffrance de la population il reste toujours des guinéens qui gardent l’envie de nager dans les larmes de leurs compatriotes. Des guinéens qui rêvent que cette situation de ni guerre ni paix demeurent pour des intérêts égoïstes et malsains. Ce qui fait peur dans toute cette histoire c’est qu’ils sont même à mesure de s’opposer à un décret présidentiel. La question est de savoir est ce qu’il y’a des directeurs ou des ministres plus puissant que le dépositaire de la légitimité populaire lui-même ?

  • Leçon numéro 2 : Quand la cause est noble, on aura toujours le soutient du peuple

Depuis quelques années, rares ont été les choses qui nous font tout oublier pour laisser vibrer  notre fibre patriotique. Il y’en a plein me direz-vous. Je me suis efforcé à trouver quelques-unes pour les mettre dans ce billet à titre d’illustration mais hélas j’en ai trouvé qu’une seule chose oh combien discutable. Peut-être les 90 minutes que durent un match du Silly national, après ça on retourne dans nos querelles intestines qui ne nous porteront que malheur. La semaine de la citoyenneté vient s’ajouter à cette courte liste. Les moyens ont été maigre mais le succès est plus qu’éclatant. Les guinéens se sont pleinement impliqués comme pour dire que quand la cause est noble elle est notre.

  • Leçon numéro 3 : La police doit faire des efforts et donner l’exemple

Pendant cette semaine de la citoyenneté les réseaux sociaux ont été inondés d’image des  « citoyens » posant des actes « non citoyens ». S’il y’avait un trophée la police allait être la grande gagnante. Voilà pour vous chers lecteurs deux images qui ont ravis la vedette à toutes les autres.

Les policiers en action. vue sur twitter
Les policiers en action. vue sur twitter
  • Leçon numéro 4 : Nous sommes tous conscients de nos actes mais les posons quand même

J’ai pris le pris le temps de revoir les déclarations des uns et des autres durant cette semaine, le constat est sans appel : Le guinéen peux parfois faire le diagnostic en toute objectivité. Dans ces heures de vidéos j’ai été « séduit » par ce gouverneur nostalgique du sanakouya qui a toujours caractérisé notre société qui hélas a laissé la place à la haine et à la division.

Le gouverneur de la région de Boké: image RTG

 

Le petit résumé de ce chauffeur suffit pour dénoncer tout ce qui caractérise les conducteurs dans ce pays. Il les connait par coeur

conducteur de taxi. image RTG

 

Leçon numéro 5 : Il y’a un guinéen que tous les guinéens écoutent

Par la cohérence de ses propos, par ses prises de positions courageuses, par sa franchise le ministre Gassama Diaby est aujourd’hui l’un des rares guinéens qui font l’unanimité dans le paysage politico-sociale de notre pays. Là où certains ont choisi de combattre pour plaire au chef lui a choisi le combat pour ses convictions, là où certains ont décidé de se taire pour sans doute garder leur poste lui a préféré prendre son courage à deux mains pour déclarer ouvertement sa position même si elle n’est pas celle du chef.

Pour terminer ce billet j’aimerais dire à cette jeunesse que la fin de cette semaine ne signifie pas la fin de la citoyenneté. Comme le disais le sage nous devons être le changement que nous voulons autour de nous. Nous devons ensemble créer cette nouvelle Guinée car nos camarades des autres pays ne perdent pas leurs temps et ils ne nous attendrons pas.

Le Président lui-même ne disait-il pas que :

A bon entendeur……………………………………………. Salut.


Daroun ! Parti à la fleur de l’âge

Matinée pluvieuse à Dakar, un vent frais souffle, une aubaine dont on ne saurait rater sous aucun prétexte vu que c’était inattendu. Par ci des gens qui pataugent pour rallier leur lieu de travail, par là des enfants talibés à la quête d’un généreux donateur, de l’autre côté les « cars rapides » continuent leurs va-et-vient. 

C’est tout trempé que je descendis du bus pour rallier mon poste comme le disait le caporal du barrage. Comme tous les matins je  parcours mes mails et visite les sites d’informations pour avoir les nouvelles de mon beau pays. C’est quand je décidais de voir les publications de mes différents points d’intérêts pour ne pas dire amis que j’ai vu cette publication.

 

Voici un chrono qui vient d’être déclenché. Les uns priants que ce soit une mauvaise blague, d’autres que ce soit juste qu’on t’a confondu avec un autre et pour certain qu’ils soient tout simplement dans un rêve. Tes amis se sont lancés dans une guerre de commentaires.

 

Les commentaires sur une publication de Dieretou Diallo
Les commentaires sur une publication de Adams Charly

 

Les commentaires sur une publication de Dieretou Diallo dans ablogui
Les commentaires sur une publication de Dieretou Diallo dans ablogui

 

Soudain une notification dit qu’il y’a une nouvelle publication sur notre terrain de lutte. Elle disait ce que personne ne voulait entendre. Il a fallu deux lignes et demi pour anéantir tous nos espoirs.

Message de confirmation du president de Ablogui
Message de confirmation du president de Ablogui

 

Voilà qui est dit. Oumar tu es parti sur la pointe des pieds. Hélas la nouvelle est confirmée. C’est ainsi que ton décès va occuper les réseaux sociaux que tu occupais. Les uns pour exprimer leur tristesse.

 

 

Les autres pour prier pour le repos de ton âme.

Prière de Ismaila Pour son ami Daroun
Prière de Ismaila Pour son ami Daroun

 

Cher ami, voilà que tu tires ta révérence à la fleur de l’âge laissant derrière toi une famille effondrée et des amis inconsolables. As-tu pensé à la douleur que tu causais à Abdoulaye Oumou Sow dont tu étais le double ?

 

Daroun, à Ablogui nous avions ensemble fait tant de choses. Et voilà que maintenant tu nous quittes. Nous avons mangé, bu avec toi, nous avons partagé les soucis et les travaux quotidiens. Avec toi, nous avons partagé tant de projets et tant d’espoirs. Il y a tant de choses encore que nous aurions voulu faire ensemble. Mais cela semble s’arrêter aujourd’hui et ce n’est plus ensemble que nous allons réaliser ce que tu espérais. Hélas cette Guinée unie et réconciliée tu ne la verras pas. Nous continuerons à visiter tes blogs pour lire tes articles, Nous continuerons à visiter et à te souhaiter joyeux anniversaire sur ta page Facebook.

Nous nous souviendrons de toi, continuerons de travailler à tout ce que tu attendais, à tout ce que tu espérais. Nous continuerons à porter le flambeau jusqu’à la victoire finale que nous te dédirons. Oui nous continuerons à prier pour toi jusqu’à ce qu’on te rejoignent là où désormais tu nous attends près de notre créateur.

A ta chère maman, à ta famille, à tes collaborateurs ainsi qu’a tous tes amis mes condoléances les plus attristés. Quant à toi cher ami, que cette terre de Guinée qui t’a vu naître et que tu as tant aimé te soit légère.

Dort en paix Oumar. Amine

Mamadou Adama Koula DIALLO


Tu es Guinéen ? Alors ce message s’adresse à toi

Aime ton pays
j’aime mon pays. credit photo: Adamakoula

Ce matin je prends ma plume et m’allonge sur ma petite natte pour rédiger cette missive que je veux expédier vers le château d’eau de l’Afrique de l’ouest. Oui vers le pays du Mont Nimba, de la bauxite de Sangarèdi, des massifs du Foutah Djallon, des diamants de Banankoro bref ce petit paradis sur terre hélas transformé en enfer par  ses propres enfants.

Mes chers compatriotes

Le soleil continue à se lever et à se coucher, C’est évident me direz vous,   et comme on le dit rien de nouveau chez nous. Chaque matin que Dieu fait,  rares sont les bonnes nouvelles qui nous  viennent de chez nous. Ces dernières années à chaque fois  que nous avons faits  la Une des médias du monde ça a été soit pour parler des manifestations politiques, des massacres du 28 septembre, de Womey, de Zogota ou encore tout dernièrement  de la fièvre Ebola. Est-ce que cela vous  fais plaisir ?  Je ne pense pas que oui. Chacun de nous a le cœur serré quand il entend cela et on aurait aimé entendre tout le contraire.

Mes chers compatriotes

L’ABBE Pierre disait je le cite « Les hommes politiques ne connaissent la misère que par les statistiques. On ne pleure pas devant les chiffres ». Ceci pour dire qu’on a donnée trop de place à la politique dans ce pays. Oui il nous faut de la politique pour la vie de la nation mais posons nous la question de quelle politique. Difficile de donner un avis en toute objectivité dans ce pays au risque de se faire classer automatiquement soit dans la mouvance ou dans l’opposition et pourtant nous avons tous un objectif commun qu’est celui du développement de notre cher pays.
Depuis 2010 nous sommes dans un processus électoral qui n’a que trop duré.  Nous donnons la priorité à ce qui le mérite le moins c’est-à-dire la politique.  La politique ne doit pas rythmé la vie d’une nation.  J’ai toujours caressé le rêve de voir les institutions de ce pays jouées pleinement leurs rôles. Hélas tous ses grands hommes ont foulé au sol le serment qu’ils ont prêté pour garder un poste qui ne durera au maximum que le temps d’une vie. Ont-ils oublié qu’une page de l’histoire est ouverte quelque part et qu’ils auront des comptes à rendre ici ou là-bas.

Mes chers compatriotes

Au lendemain du 28 Septembre 1958 nous étions un peuple fier et indépendant malgré les risques que l’on courrait vue la manière avec laquelle nous avons eu notre indépendance. Malgré les difficultés auxquels nous avons fais face, nous avons quand même avancés ce qui fait de nous un peuple particulier en Afrique de l’ouest.  J’ai du mal à croire qu’il a fallut un étranger pour diriger la CENI du pays de Ahmed Sékou Touré faute de confiance et de consensus entre les fils d’un même pays. Nous avons été incapables de trouver un seul guinéen parmi 12 millions. Ceci a été une insulte pour nous et pour ce qu’a été notre histoire en Afrique. Ce peuple jadis fier et confiant a sacrifié sa dignité si chère à cause de cette politique.

Mes chers compatriotes

Nous vivons dans un monde qui va tellement vite et qui est tellement ouvert qu’il y’a des secteurs qui doivent être hors de la politique. Parmi ces secteurs je vais citer l’éducation. Voila un secteur qui définira notre avenir. Que c’est beau de voir ces photos du Stade de Nongo avec ces jeunes ci joyeux d’avoir bouclé leurs formations du moins la licence pour certains. En les voyant si heureux et si radieux je me pose la question à savoir  combien parmi eux auront le droit à un master car pas besoin de dire qu’à défaut d’une formation professionnel le master est le minimum nécessaire pour espérer trouver un emploi dans ce monde d’excellence. Ont-ils reçus la formation qui leur permettra de compétir avec leurs homologues du Sénégal, de la Cote d’ivoire ou encore de la Tunisie ? Quand l’éducation et la formation ne marchent  pas c’est l’avenir même de la nation qui est incertain. Les autres pays investissent des milliards dans l’éducation de leurs enfants car ils savent que leurs avenirs en dépendent. Même si comparaison n’est pas raison faisons une petite comparaison entre un étudiant de la Guinée et un autre du Sénégal. Une bourse d’un étudiant sénégalais peut parfois dépasser 60 000 FCFA. Il est logé, il ne paye ni eau ni électricité, son petit déjeuner coûte 75 FCFA et son déjeuner et dîner à 300 FCFA. Il a droit à un ordinateur fortement subventionné par l’Etat et tenez vous bien avec une connexion internet haut débit totalement gratuite et cela 24h/24 au sein du campus. Moi étudiant Guinéen en L3 je reçois 95 000 FG et cela peut parfois retarder jusqu’à 3 mois.  Libre à chacun de se dire qui de ces deux sera plus performant.  ET pourtant le Sénégal n’a pas de bauxite, ni du fer encore moins du Diamant et la Guinée si.

Mes chers compatriotes

Voila les domaines qui méritent autant de débats pas celui des ethnies. C’est sur ces points que les générations futurs nous jugerons. Voila ce qui compte pour l’avenir et l’indépendance même de notre pays. C’est à la jeunesse de ce pays de prendre son destin en main. Car pas besoin d’être un génie pour deviner qu’eux leurs fils sont dans les grandes écoles dans les autres pays.  Avez-vous une fois croisés un enfant de ministre ou de député dans une école publique ?

Mes chers compatriotes

Les autres pays ne nous attendent pas. A ce rythme d’autre viendront trouver leurs emplois chez nous pendant que les jeunes du pays seront des simples manœuvres ce qui serait vraiment regrettable. Pour moi cette division n’est entretenue que par  certains  politiciens qui n’ont pour métiers que cette politique.   Ces hommes politiques passeront et la Guinée restera car on dit que les cimetières sont pleins de personnes qui se croyaient indispensables. C’est à nous de choisir ce que sera la Guinée de demain. ET sachez qu’une autre Guinée est possible.

Mes chers compatriotes

La direction que prend notre cher pays est plus qu’inquiétante. Ces déclarations dans  ces médias ne rassurent personne dans ce pays. Aux uns respectez vos engagements ; aux autres privilégiez le dialogue pour l’intérêt supérieur de la patrie. De cette confrontation personne ne sortira gagnant. Je me souviens encore qu’on s’était battu pour vous au stade du 28 Septembre. Oui pour vous qui êtes au pouvoir et pour ceux qui sont dans l’opposition. Vous nous faites de la peine lorsque nous voyons que vous êtes incapable de vous asseoir comme des grands pour parler de votre pays et pourtant vous étiez tous ensemble à cette époque. On peut aller en Europe, aux Etats unis ou partout ailleurs mais le seul pays où nous ne nous ferons pas traiter d’étranger sera la Guinée d’où notre intérêt à développer et à préserver ce pays. Sachez tout simplement que l’échec de la Guinée sera le votre chers acteurs politique.

Mes chers compatriotes

Pour terminer cette si longue lettre comme le disait Mariama BA ; je vais rendre hommage à ce peuple brave de Guinée. Si la classe politique était à la hauteur de cette population la Guinée serait déjà un Eldorado. Le peuple de Guinée est un peuple travailleur. C’est dans notre pays que tu peux voire les populations se substituer à l’Etat pour construire des écoles, des centres de santé, cotiser pour payer les enseignants. Il est temps que cette classe politique se remette en cause pour le bien de ce peuple qui n’a que  trop souffert. Il est temps pour vous de penser à ces femmes qui travaillent tous les jours du matin au soir pour nourrir leurs familles. C’est impossible que nous héritions  d’un pays aussi riche et qu’on vive dans la misère la plus absolue.  Le temps de parler de l’avenir de notre pays est arrivé.

Dans l’espoir qu’un jour cette Guinée sera un pays d’espoir, un pays de fraternité avec une jeunesse tournée vers l’avenir, un pays où la diversité sera une richesse veillez agréer chers compatriotes, l’expression de mes salutations les plus sincères.

Que Dieu bénisse la Guinée et les guinéens.

Mamadou Adama KOULA DIALLO


Non Monsieur Bah, vous n’êtes pas Mohamed Koula !

bloc note. credit photo: Libre
bloc note. credit photo: Libre

C’est avec beaucoup de regret que j’ai lu votre publication où vous affirmez que vous êtes Mohamed Koula.  J’ai longtemps voulu réagir à l’ensemble de vos déclarations depuis que Mohamed a été sauvagement  assassiné. Cette fois ci vous êtes allé trop loin et le moment est venu pour moi de vous faire comprendre que vous n’êtes en rien Mohamed Koula (Paix à son âme).  Je vais vous l’expliquez en quelques points.

Mohamed n’a jamais été condamné :

Le procès fleuve de l’attaque du domicile du chef de l’Etat est encore frais dans nos mémoires. Vous aviez déclaré orbi et urbi que vous n’en saviez rien. Tous les militants de votre parti d’alors  avaient soutenu que vous étiez victime d’un grand montage pour vous faire taire et ainsi régler d’autre compte.  Vous avez préférer fuir la justice de votre pays ce qui n’est pas le comportement de quelqu’un qui n’a rien à se reprocher. Pas besoin de rappeler que vous avez été condamné à la perpétuité.  Pour votre information Mohamed n’a jamais été jugé et du coup jamais condamné vous voyez que vous n’êtes pas Mohamed.

Mohamed n’a jamais eu de grâce présidentielle :

Il y’ a peu vous étiez en cavale et vous voila de retour dans votre pays avec une grâce dans les bagages. D’ailleurs revenons un peu sur cette grâce. En l’acceptant vous nous faites comprendre que vous aviez été l’un des instigateurs du coup d’Etat malgré les années que vous prétendez avoir combattu pour l’avènement d’un Etat de droit dans ce pays. Je suis sure que je ne suis pas le seule à me poser la question à savoir pourquoi la grâce à vous pas aux autres ? Pourquoi à vous qui avez fui et pas aux autres qui ont eu le courage d’affronter la justice de leur pays ? Pourquoi vous et pas ces personnes qui ont été exposés et humiliés devant le monde entier ?  Pourquoi vous seulement et pas cette mère de famille ? Pourquoi Baba sans Almamy ? A ces questions ; libre à votre conscience et à la mienne de répondre. Et dieu merci Mohamed n’a jamais demandé de grâce présidentielle et là aussi vous n’êtes pas Mohamed Koula.

Mohamed n’a hélas pas survécu à la bagarre :

C’est dans un pays comme le notre qu’on peut provoquer une telle bagarre et se tirer avec plus de liberté car qu’on le dise ou pas le délit de violation de domicile existe dans les lois de notre pays. En homme démocrate dès lors que le parti dont vous réclamer la paternité vous a notifié votre exclusion ; la justice allait être votre recours malgré que vous, vous aviez fui lorsqu’elle a eu besoin de vous. Parlant de cette exclusion, vous auriez été aussi sage que Lepen du Front National qui a été exclu par sa propre fille du parti que lui-même à créer mais en homme de droit il est allé devant les tribunaux pour réclamer justice et jamais de bagarre. Ou encore comme Macky Sall du Sénégal qui,  une fois qu’il a été éjecté de la présidence de l’assemblé a tout simplement démissionné de tous les mandats obtenu sous les couleurs du PDS pour créer son propre parti et tout le monde sait ou il est aujourd’hui. Si vous êtes aussi populaire que vous le prétendez vous auriez choisit le même schéma. Hélas vous avez préférez l’arguments des faibles qu’est la violence et Mohamed n’a pas eu cette chance d’échapper à cette balle. Lui il est déjà dans sa tombe et vous, vous utiliser ce triste événement à des fins de politiques politiciennes. Comment pouvez-vous prétendre être Mohamed Koula ?

Mohamed n’à jamais appeler à une insurrection populaire dans ce pays :

Vous clamez partout que vous vous êtes toujours battu pour l’instauration d’un Etat de droit et je ne pense pas que l’insurrection populaire soit dans le vocabulaire d’un démocrate. Ce n’était pas vous qui avez appelé à une insurrection populaire pour chasser le Président du pouvoir car pour vous c’était la seule solution pour changer ce pays. A cette époque vous aviez étonné les personnes qui vous ont données la parole et ceux qui vous ont écouté avec. Mohamed n’a pas utilisé sa plume pour appeler à une insurrection du coup vous n’êtes pas Mohamed.

Mohamed ne faisait pas croire aux gens qu’il était le centre du monde :

Sur ma personne, sur la personne de Bah, On voulait m’assassiner, il faut éliminer  Bah,  on m’a empêché d’être premier ministre, la balle m’était destinée : Ces mots parlent plus haut que tout ce que vous dites. Pour vous tout ce qui compte c’est votre personne et rien de plus. J’ai pris le soin de suivre vos interviews vous ne nous parlez  que de vous et non de cette Guinée qui nous avons en commun.  Vous ne vous battez que pour «je ». Votre récente retrait de la commission dite de réflexion pour la reforme du système éducatif même si je me demandais à quel titre vous étiez là prouve que c’est votre personne qui vous intéresse et non l’intérêt national. Vous dites qu’elle risque de porter atteinte à votre image. De quelle image parlez-vous ? Mohamed était partit là pour informer les Guinéens et non sa propre personne et là aussi vous êtes différents.

Pour conclure je dirais qu’en allant jusqu’au veuvage de la femme de Mohamed pour je ne sais quel intérêt vous êtes allé au plus bas niveau de l’échelle. Vous nous avez permis de mesurer votre humanisme. Ceci est sale et ignoble comme stratégie. Je me demande si vous savez ce que récent cette femme dès qu’on évoque votre nom. Vos militants ont  longtemps pleuré  pour votre retour et vous les faites pleurer depuis votre retour. Et comme si cela ne suffisait pas vous continuer à utiliser l’assassinat de notre frère à des fins de politiques politiciennes. De grâce laisser au moins son âme en paix et permettez à sa famille de faire le deuil. Chercher un autre tremplin pour atteindre vos objectifs. La famille a reçu les condoléances des milliers de personnes et je ne pense pas  que vous étiez de ceux qui ce sont déplacés pour présenter leurs condoléances. ET vous ne voyez pas l’incohérence entre vos actes et vos propos ? Allez présentez vos condoléances et arrêtez de crier partout que vous êtes ce que vous n’êtes pas. Si c’est ça la politique alors elle me dégoûte.

Un dernier conseil regardez vous dans un miroir et interrogez votre conscience. Regarder d’où vous venez et ou vous allez et n’oubliez surtout pas que l’histoire retiendra et que le meilleur des juges jugera.

Bien à vous

Mamadou Adama KOULA DIALLO


Députés, vous nous dépitez !  

Mamadou Adama Diallo. Credit photo: adamakoula
Mamadou Adama Diallo. Credit photo: adamakoula

Chers « honorables»

Après ce projet de loi portant sur le fonctionnement de l’assemblé nationale, tout Guinéen peut légitimement se poser la question à savoir : Pourquoi et pour qui vous êtes là ?? Je ne pense pas que celui qui répondra que vous êtes là pour le peuple méritera une note de 10 voir même de  5 sur 20.

Après que vous ayez voté la loi portant augmentation de la TVA à 20%,  toute la population tire le diable par la queue sauf vous peut être. ET pourtant c’est ce même peuple qui vous a elu pour défendre les intérêts de tous. Si vous n’aviez pas voté cette loi, le gouvernement dont vous avez la charge de contrôler l’action aurait utilisé d’autres manettes pour renflouer ses caisses hélas vous n’avez pas pensez à nous.

Depuis le debut de cette mandature le point sur lequel nous tous nous serons unanimes c’est qu’il y’a rarement eu unanimité à l’assemblé nationale. Parmi ces rares fois moi je retiendrais le debat sur vos salaires. Sans distinction de mouvance ni d’opposition vous avez à l’unanimité  fixé vos salaires à 15 millions de nos francs en ajoutant à cela vos primes de tous genres. En plus de tout ceci nous vous avons achetés des véhicules à plus de 30 000 dollars, des véhicules que nous carburons également. Tout ceci aurait été normale si vous étiez là pour défendre le bas peuple hélas c’est le cadet de vos soucis. Avez-vous une fois pensez à comparer vos avantages à ceux des enseignants de ce pays ? Malgré les salaires de misères qu’ils ont, ils se lèvent tous les jours à l’aube pour aller enseigner nos enfants. Je ne serais pas le seul à penser que ceux-ci mériteraient plus ces avantages.

N’allons pas très loin dans le temps, lors de la dernière grève de l’inter central syndical pour exiger la diminution du prix du carburant pour alléger la souffrance des populations vous avez tout faits pour faire comprendre aux syndicalistes que le gouvernement ne peut rien faire pour nous. Je ne pense pas que là aussi vous avez défendu les intérêts de ceux qui vous ont élus.

C’est ce moment, comme si tout cela ne suffisait pas que vous avez choisi  pour réclamer des passeports diplomatiques pour vos chèresépouses ainsi que pour vos enfants chéris. C’est vraiment regrettable pour ce que vous représentez. Pourquoi vous ne réclamerez pas de passeports diplomatiques pour nos enfants et nos épouses aussi ?

J’ai entendu un député dire je le cite « c’est honteux de voire l’épouse d’un député se faire refouler dans une ambassade et les députés pour bien travailler ont besoin de leurs épouses à côté ».

Pensez-vous qu’il n’est pas plus honteux que des gens qui ne servent à absolument rien rouleavec des voitures de plus de 30 000 dollars alors que ceux qui font quelque choses n’ont rien à se mettre sous la dent ?

Pensez-vous qu’il n’est pas plus honteux de coûter des millions au contribuable et ne rien faire alors que des enfants s’assoient à même le sol à Fria pour suivre des cours ?

Chers « honorables »

Je pense qu’il serait vraiment égoïste de demander un passeport diplomatique pour vos enfants alors que les nôtres n’ont même pas de table banc. C’est serait plus honorable qu’à la vue de ces images de ses enfants assis à même le sol pour suivre les cours que vos proposiez de vendre vos voitures pour équiper ces écoles.

Chers « honorables »

Il est temps qu’on change la manière de faire de la politique dans ce pays. Vous vous battez seulement si vos intérêts sont menacés et pas les nôtres. La classe politique est la principale cause du retard de notre pays. Vous ne dénoncez pas tantque vous profitez. Vous chantez sur tous les toits que les guinéens vivent dans de l’or même si cela est différent de la réalité. Dès qu’onenlève vos bouches dans le sac vous retournez  sur les toits pour nous dire que rien ne va dans ce pays. Je pense que les ministres limogés récemment ne me diront pas le contraire.

Je me demande pourquoi vous avez autant de facilité pour changer de camp. On nous enlève on cri que ça ne va pas et lorsqu’on vous appel vous nous dites que la personne a changé. Il est temps enfin dans ce pays qu’on fasse une politique de valeur et de croyance et non de la politique alimentaire car c’est l’avenir de la Guinée elle-même qui en dépend. Il est temps que les hommes politiques de ce pays choisissent l’histoire et non leurs poches.

A cette jeunesse guinéenne le moment est venu pour qu’on prenne nos responsabilités. Les uns nous qualifient de mal formés, d’autre de loubards et certains nous utilisent tout simplement pour atteindre leurs objectifs pour nous oublier juste après. Demandons à ceux qui étaient là ce qu’ils avaient fait pour notre formation et à ceux qui sont là  ce qu’ils ont fait depuis leur arrivé. Ni l’un ni l’autre ne pourra citer grand-chose. Cette jeunesse est aujourd’hui la principale victime des dérives de ces hommes politiques qui ne pensent qu’à eux même. On ne les a jamais entendu se chamailler sur l’éducation, ni sur la bonne gouvernance encore moins sur la santé.

Tout en vous priant de revoir vos copies pour être honorables vis-à-vis de ceux qui vont ont élus veillez agréer chers « honorables » l’expression de mes salutations distinguées.

Bien à vous

Cordialement

Mamadou Adama DIALLO