Eteh Komla ADZIMAHE

TWEETUUUUUP TWEETUUUUUP SEXY MACHINE ! TWEETUUUP (comme le dirait James Brown)

Vous l’aurez compris avec ce titre! tard dans la nuit, un esprit kpakpatoya s’est emparé de mon corps, et dans un sursaut mondoblogueur tout en sueur, secoué de spasmes violents, mes doigts en transe se sont emparés de mon clavier pour vous révéler un peu les à-côtés du tweetup228, 5ème édition, organisé aux portes de Baguida, le Samedi 20 Décembre. Le thème: Réseaux sociaux et relations amoureuses.

Ce fut, à n’en point douter une thérapie de groupe géante ! Toutes les nanas présentes ont commencé leurs interventions par : « vous savez, moi, avec mon ex … sur les réseaux sociaux…« .

Euh, au prochain tweetup, avant de commencer, on va demander aux filles, quel âge elles ont ? et combien d’ex elles ont eu? … le thème aurait pu être ex et réseaux sociaux que ce serait pareil ?

#gnadoe-tiquement parlant comme le dirait @kellygeek, l’homme qui caresse l’écran de son téléphone (c’est du tactile évidemment) comme le feraient les nanas (ou les nénettes) autour de la table. Je l’ai longtemps observé de loin avec Lovejoyce et on ne comprend toujours pas comment il fait, la tête un peu penchée vers la gauche, les jambes croisées, le regard couvant amoureusement le téléphone (c’est peut-être un neuf? une meuf?)… comment il fait ?

Bon, ça c’était l’intro…

A un moment donné, le tweetup croyait que Lovejoyce (mon nouvel ami d’enfance, lol) et moi, allions le rater. D’où ce malheureux tweet :

 

 Mais finalement, comme vous le voyez, on est bien arrivé. La photo est assez parlante d’ailleurs, mon arrivée a été gastronomique. Merci  à @ManuellaMinaj d’avoir exposé aux yeux des participants, mon amour des plats et de la table. Et à @Gloriavismile de l’avoir immortalisé par ce tweet.

 

Car si @AphtalC n’est pas là pour prendre les photos surprises sur prises, c’est la @Gloriavismile là qui a « spotted me » comme une #gossipgirl. Vu comment j’en parle d’ailleurs, vous comprendrez que la série a lamentablement déteint sur moi; même si je me suis fait violence pour m’arrêter à la saison 4, ça ne s’est pas arrangé. Le diagnostic est sans appel, il faut m’amputer la partie du cerveau gangrenée par la tumeur de féminisation. Le médecin a dit : On t’enlèves la tumeur ou sinon tu meurs… #jeudemotpourri, je sais.

Par ailleurs, Le Directeur de Panoramiquecreative.com @KEAdzra nous a accusé (Lovejoyce et moi) d’être silencieux . Voyez par vous même le tweet accusateur…

Signé, Le Directeur de panoramiquecreative.com qui, en bon chef d’entreprise était au téléphone durant tout le tweetup! Entre notre silence et son absence, qui ira voir la paille dans l’oeil de l’autre sans voir la poutre dans la sienne. Si vous le croisez, demandez-lui !

Le tweetup numberfive a été organisé et modéré par @AhlemAyva et par @YannMoebius, dit, le petit togolais libre. // vous l’aurez compris, c’est le seul blogueur togolais qui ne blogue que quand il est libre et après qu’il s’est fait tout petit ! mais j’ai jamais compris pourquoi.

La preuve, son dernier article, il l’a écrit en pleine célébration de noel hein. Un petit togolais seulement libre quand tout le monde est occupé ?

Son assistante, @AhlemAyva, m’a regardé droit dans les yeux à un moment de la soirée et m’a fait :

« tu n’as jamais eu de conjointe qui t’a rendu jaloux parce qu’on a aimé sa photo sur facebook« ?

« euh non, vous savez conjoint… moi... » (elle avait compris que le sens du mot était trop fort pour moi)…

« oublie conjoint ! répond à la question » fait sèchement @yannmoebius …

« non la dernière pas-conjointe, on va dire sous-copine, en date n’était pas sur les réseaux sociaux…« , répondis-je d’abord pour les emmerder un peu… puis je vois poindre au loin dans le regard de @AhlemAyva une déception: ce salaud lumineux est entrain de lui plomber le thème du tweetup ! C’est alors que je décide de la rattraper au bord du gouffre du désespoir en faisant :

« non, mais il y a quelqu’un (c’était Lovejoyce, esprit kpakpato, sors de mon corps) qui m’a dit il y a pas longtemps, que quand il likait la photo d’une jolie fille et qu’après facebook, lui renvoyait les notifications des autres mecs qui ont dû liker ou commenter après lui, ça l’énervait à mort…« 

rire général, tout le monde fait « oui oui c’est vrai ça », rire de @AhlemAyva, elle est charmante quand elle se sent rassurée, etc. Qu’est ce qu’on ne peut pas faire pour les femmes hein… on ne peut pas vivre avec… on ne peut pas vivre sans… on ne peut pas les descendre… sauf dans le montana… (proverbe américain).

qu’est ce que vous avez encore raté pour ce tweetup, ummm, attendez… je cherche un peu dans ma tête… ah voilà !!!

Au tweetup qui a eu lieu à Baguida – peut-être est-ce l’air de la mer qui ne leur a pas réussi mais…- il y avait plein de nanas qui sautaient au cou des mecs avec une certaine hystérie et ce long cri aigu et strident genre #scream #shout #jump to his neck ! aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah….

Est passée Ceinture noire, championne dans l’art, Miss Boss Trysha-San (son nom aux arts martiaux). D’ailleurs, je lui ai fait remarquer sa propension à se jeter au cou des autres sans prévenir. Je l’ai tout de suite regretté, elle ne m’a pas seulement sauté… (bruits de claviers. mince, pourquoi les touches coincent !!! p*t*in de clavier ! ) Je recommence… elle ne m’a pas seulement sauté au cou (voilà, c’est mieux maintenant) elle m’a carrément étranglé … (le coté obscur de sa force). Maintenant vous savez comment elle fait quand elle n’est pas d’accord avec son mari… vous croyez qu’elle va sur les réseaux sociaux ? … (ahaha, j’ai pas pu m’en empêcher…)

ah encore une chose sur @MissTrysha. Si jamais elle vous étrangle avec la prise de la dragonne étrangleuse, au moins votre tee-shirt s’imprègnera de son parfum… Histoire de sentir La Trysha pendant une bonne heure… Et vous voulez que je vous dise? … non je dis rien… STRANGULATIONeau de toilette – by Trysha…

Voilà, raconté en quelques paragraphes, le tweetup Numéro 5 – qui s’est déroulé aux portes de Baguida. et qui a manqué à quelques mètres près de se passer dans la piscine – #aquatweetup (une idée pour les organisateurs).

Prochain Tweetup, le 24 Janvier ! Venez avec vos carcasses d’avion!!! on sait jamais… où ça se passe?… restés connectés sur twitter pour savoir… on me dit d’ailleurs que je serai le modérateur… et cela ne me rassure pas… moi pauvre timide…

En attendant, vous pouvez fermer cette page web ! et Reprendre une activité normale…

Joyeuses fêtes !!!


La pétarade du couillu – Un Conte de Noël du Salaud Lumineux

Dans nos sociétés africaines, faire abstraction du respect du à son aîné peut être d’une dangerosité irrecevable…

C’est ce que Kossivi apprit un soir de réveillon de Saint-Sylvestre, et ceci -bien malgré lui- à ses dépens.

Car voici; l’histoire que je m’en vais vous conter (je l’espère brièvement) se déroule il y a une demi-dizaine d’années, alors que nous aînés de la vingtaine d’années et plus, observions nos contemporains, ceux qui viennent nous emboîter le pas vers la vie d’adulte, de majeur non-émancipé et non-interdit.

Il est dit de Kossivi, qu’il était un jeune de la quinzaine en allant, irrespectueux de ses grand-frères, avide de signifier voire manifester un désaccord avec ces derniers en leur envoyant un caillou à la tête ou un seau d’eau à la figure.

En temps de fêtes de fin d’années, les pétards faisant leur apparition sur les étalages ça et là, Kossivi devenait encore plus hargneux et agressif, se transformant en grenadier ou artilleur, affectionnant le lancer de pétard vers tous ses ennemis, c’est à dire ceux qui lui rappelaient qu’entre le bien et le mal il faut choisir le bien ou le moindre mal.

Dans l’après midi du 31 décembre, alors que Kokou, l’un de ses frères aînés avait fait des pieds et de mains pour l’inviter à aider aux préparatifs pour la fête, fusse même une certaine participation symbolique, aux tâches ménagères et autres menus nettoyage de la cour et des mobiliers de la maison. Kossivi n’en fit qu’à sa tête, proférant des propos peu-vertueux à l’endroit de Kokou, sa mère, et sa grand-mère, bref, tout ce que la culture locale permettait d’insulter dans l’arbre généalogique de l’autre : « enowo, mamanwo, tasiwo »! etc.

Kokou prit son mal en patience, priant pour qu’une occasion se présenta pour rendre la monnaie de sa pièce au jeune et irrévérencieux Kossivi.

Et pour cause! ce jour-là, Dieu était sur son cheval blanc! Kossivi, torse nu, avait à peine franchi le pas du portail qu’il sentit un sommeil léger l’envahir. Le soir tombait, les pétards retentissaient de plus belle, se mêlant aux musiques tonitruantes distillées à tue-tête dans le voisinage. Ce dernier, sous le coup de la fatigue, ayant couru après les jeunes de son âge, les taquinant, les agressant, jouant à grimper aux arbres, à vociférer des insultes à plein poumons s’était vite esquinté. Ne sentant plus ses pieds maigrichons, il eut tout juste la force de traverser en deux trois pas chassés la route. Kossivi s’écroula sous le portail du voisin d’en face, et entreprit de s’endormir, histoire de reprendre un peu plus de force pour jouer son rôle d’emmerdeur-maison quand la fête battra son plein.

Kokou, le frère avide de se venger, sortit du salon familial avec ses effets de nettoyage, cherchant du regard le très bruyant et sémillant Kossivi. Ne le trouvant point dans la cour parmi la horde de gamins qui couraient dans tous les sens, il risqua un œil dehors, dans l’espoir de retrouver le garçon. Son regard tomba sur ce dernier, étendu les bras ballants sous le portail à deux battants de la maison d’en face, la bouche ouverte, les yeux fermés, dormant du sommeil du juste… et pourtant…

Kokou observa pendant quelques secondes son frère, puis sourit jusqu’aux oreilles, en prenant la mesure de l’idée qui venait de germer dans sa petite tête. L’heure de la vengeance sonnait en même temps que les cloches de l’église catholique qui n’était pas loin. Il s’approcha de Kossivi toujours endormi, alluma un pétard à trois coups (three bangs), écarta l’élastique de sa culotte et y laissa retomber l’explosif. Kokou, le sourire malin, s’éloigna rapidement, tel un artificier venant d’allumer sa mèche. Il s’arrêta quelques mètres plus loin pour apprécier le spectacle.

La première explosion fit sursauter Kossivi; dans son premier mouvement incontrôlé, il cogna sa tête contre le portail en fer du voisin, avant de se mettre à courir vers une direction inconnue de lui-même, les larmes jaillissant des yeux, la bouche ouverte, cherchant à crier sa détresse au monde entier, mais n’émettant qu’un son aigrelet. Au deuxième bang, il sursauta en plein course, se débarrassant avec fugacité et vivacité de sa culotte de malheur qui explosait de toutes parts. La douleur de grenaille qui avait commencé par écorcher à vif la peau très sensible de ses parties intimes lui piquaient l’entre-cuisse augmentant sa vitesse de course de plus belle. Il atteint le bout de la rue à concurrence du record de Usain Bolt quand il entendit le troisième bang; réalisant du coup qu’il s’était débarrassé de ce qui voulait lui manger les testicules, en même temps que de sa culotte explosive.

Il s’effondra en larmes, les mains agrippées à son sexe brûlant, la bouche bavant comme un lama et le nez expulsant une morve visqueuse et jaune au rythme de ses sanglots…

On nous dit plus tard, que jamais, de mémoire d’habitants de ce coin perdu de batomé-djidjolé, on ne vit Kossivi manquer de respect à personne.

Parfois certaines violences s’avèrent nécessaires, tels une bombe atomique lancée sur une ville, pour annihiler toute résistance de la part de son armée. Si Kossivi ne le savait pas, il l’aura appris aux dépens de la pétarade du couillu.

Remerciement à Didi Le Roi qui m’a rappelé hier soir cette histoire qui est arrivée pas très loin de chez nous; enfin de chez lui surtout; il y a quelques années…


Togo : Article 59 – « Comprendre ce qui n’a pas marché » et « Avancer »

Comme il s’agit d’un sujet assez pointu, exposons d’abord les faits :

Octobre 1992 – Le peuple Togolais se rend massivement aux urnes pour un référendum. Une nouvelle constitution vient d’être écrite; taillée (dit-on) sur mesure pour un peuple dont tous les politiciens ne veulent que le bien!… avec toutes les bonnes intentions… l’enfer n’en sera que mieux pavé etc.

Dans son contenu, le fameux article qui allait en prendre pour son grade de 59 : « le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats« 

En 2002, le parlement nouvellement élu, est monocolore. Totalement acquis au RPT (ancêtre de l’actuel UNIR), ce parlement fut le levier qui permit d’envoyer en l’air (ou de sauter) les verrous du renouvellement de mandat. Le Président de l’époque, arrivait en fin de course, et ce qu’on appellera plus tard, tripatouillage et toilettage de la constitution, devait en clair, servir, pour redonner un coup de booster définitif qui le ramène dans la course.

Il y a quelques jours, l’honneur m’échut d’ajouter des modestes mots à une publication du mondoblagueur _ mais il n’en est que plus sérieux _ Cyrille Nuga. « Comme on fait sa constitution, on se couche« , ce sont les maître-mot de l’article.

Dans le développement, Cyrille, aidé un peu de moi (un tout petit peu seulement, un zeste d’aide) explique que les constitutions ne sont modifiées que par une volonté populaire. Ceci, quelque soit comment cela se produit.

Mais si Cyrille a tout dit (et je vous le confirme, il a vraiment tout dit), pourquoi dois-je me lancer dans un autre billet sur le même sujet ?

C’est ce tweet d’un autre blogueur (un très bon d’ailleurs) tete enyon (contre qui je n’ai absolument rien, je le précise) qui me fait revenir sur un certain angle du sujet. Vous pourrez d’ailleurs aller lire le très court mais tout aussi expressif article qui parle un peu du même sujet sur son blog.

Mais en attendant, son tweet suffira… tweet qui je le rappelle, salue la publication de l’article « Comme on fait sa constitution, on se couche ».

Ok le peuple a approuvé cette constitution de 1992. Mais indirectement elle a aussi approuvé celle de 2002 (la version déverrouillée) ! Pourquoi ? parce que dans ce cas-là également cela a été fait en toute légalité et en toute légitimité. Il était légal qu’un parlement même s’il est à majorité RPT procède à une modification de la constitution. De plus , la loi, il est important de le savoir, n’exige pas de référendum à chaque retouche de constitution. C’est le cadre légaliste dans lequel cette constitution a été modifiée en 2002. Cela la rend absolument valable.

Elle n’en est d’ailleurs que plus légitime parce qu’elle a été modifiée par un parlement élu par le peuple ! Qu’on le veuille ou non, il y a bien des représentants du peuple, qui ont prêté serment avant leur entrée en fonction, RPT ou pas, ilsavaient le droit de changer une constitution au nom du peuple;  et ils l’ont fait ! au nom du peuple. (Lire un article sur Ouattara Natchaba – le lien est à la fin de ce billet.)

Après, on pourra s’éterniser sur le manichéisme ambiant qui en découle. Est-ce en bien ou en mal. Et comme UNIR s’amuse à le justifier ces derniers temps, quand on leur dit que la constitution de 2002 avait été taillée sur mesure pour Eyadema... ils répondent – et je trouve cela d’ailleurs assez brillant – que la constitution de 1992 avait été taillé sur mesure contre le même EYADEMA.

Il est donc important de le rappeler : Si la loi n’invalide pas ce « Tripatouillage » de constitution, cela en fait bien une constitution du peuple togolais qui l’approuve (même de manière tacite) de part l’acte posé par le parlement qui le représentait en 2002 !

Si le peuple cherche à blâmer quelqu’un ? Bah qu’il aille blâmer ses chers opposants mal préparés qui ont brillé de par leur absence aux législatives anticipées de 2002. Ces élections où même en ne gagnant que 5 sièges, ils auraient empêché la modification qui aujourd’hui dérange.

En fait, la chose opposante au Togo ne sait pas faire du discernement. A chaque fois que le rapport de force désavantage cette opposition (et cela arrive dans 90% des cas, voire même plus), cette dernière crie au vol, au viol, au scandale, à l’entourloupe du pouvoir en place, etc.

En revanche, aucun travail de fond n’a jamais été fait pour savoir où est-ce qu’elle s’est faite avoir, où a t-elle commis l’erreur, où a t-elle mal placé un mot, un acte, une stratégie et qui l’a désavantagé ?

L’opposition togolaise est comme ces femmes qui remplissent nos églises charismatiques, sans aucun but précis, sans aucun plan pour leur vie, sans aucune formation, sans aucun acquis, braillant et égrenant mille prières à-tue-tête, battant des mains à se rompre les phalanges en louange à l’éternel, pour que ce dernier opère des miracles dans leurs vies !

ça n’a jamais marché et ça ne marchera jamais.

Ceux qui pensent aujourd’hui que la constitution de Décembre 2002 n’est pas celle du peuple se trompent.

Les togolais, dans leur grande majorité, ont couru voter oui à un référendum en 1992, parce que les visages des hommes qui portaient cette constitution, leur plaisait bien ! Mais en 2002, c’est bien encore la faute au peuple, d’avoir supporté et encouragé, ces mêmes hommes de l’opposition qui ont eu la maladresse de boycotter des législatives. C’est d’ailleurs assez grave qu’eux non plus, n’aient eu rien à dire au peuple par la suite ! C’est une honte ! C’est leur seule faute qui les rattrape et qui les met au pied du mur; les obligeant à battre le pavé pour réclamer ce qu’ils ont laissé échapper 12 ans plus tôt.

A moins que cette opposition nous dise aujourd’hui qu’ils ne savaient pas? Qu’ils ne savaient pas que leur absence ou leur présence à l’assemblée serait déterminant à fondre n’importe quel article de constitution. A ce point-là, ce serait de l’incompétence doublée d’une dangereuse ignorance.

C’est à cette catégorie d’hommes et de femmes que le peuple signe des chèques en blanc; ou donne un blanc-seing pour les laisser décider à sa place.

Ce peuple togolais reste aveuglé par sa misère ménagère (vivre en dessous du seuil de pauvreté). Il pointe le doigt accusateur vers le pouvoir; croyant que ceux qui ont du mal à annoncer qu’on leur a finalement payé leurs droits en centaine de millions (affaire DEPUTES ANC RENVOYES de l’ASSEMBLEE), viendront redresser une économie que l’on ne ressent pas dans le panier de la ménagère.

Il faut être réaliste ! Le retour à la constitution de 1992 est laissée à l’entière discrétion du parlement à majorité UNIR ! C’est ce que la loi confère au parti majoritaire à l’Assemblée Nationale. Glapir, gémir, grogner ou mugir de Bè-Kondjindji à la plage n’y changera absolument rien.

Les opposants marcheurs, réclament un droit qu’aucune partie de la loi ne leur donne le droit de réclamer. Obtenir cette modification qui lèse le pouvoir UNIR à la tête du pays est trop sérieux pour aller en faire un sujet de manifestation de rue. – la méthode inefficace depuis 2010 – .

Qu’ils se reprennent et optent intelligemment pour la diplomatie de couloir dans laquelle s’illustrent si bien le CAR et l’ADDI. Au moins eux, auront réussi à ramener le texte portant les modifications sur à la table de l’Assemblée pour étude…

Il ne s’agira même plus de bomber le torse pour dire que le peuple a voté sa constitution en 1992… et qu’en 2002, le pouvoir a fait le sien … Regardons la loi en face, et attachons nous à la seule réalité… il n’y a aujourd’hui qu’une seule constitution. La ramener dans son état de 1992 est une bonne chose, cela s’entend quand on veut voir le bien et le mal; et choisir le bien ! Mais tant qu’il ne s’agit pas d’un droit acquis, il vaut mieux comprendre ce qui ne marche pas, changer d’approche, travailler à améliorer la stratégie qui crée les concessions auprès du pouvoir qui aujourd’hui, a la loi de son côté. C’est la seule chose qui fait avancer la marche vers la limitation de mandat si bien désirée.

On oublie souvent que la phrase « L’erreur est humaine » est souvent prononcée à l’arraché et à l’inachevé. Elle est encore plus belle, quand elle est prononcée dans la langue morte :

ERRARE HUMANUM EST; PERSEVERARE DIABOLICUM

L’erreur est humaine; Mais persévérer est diabolique !

Ceux qui se spécialisent en erreurs politiques et en ratés de tout genre quand il s’agit d’imprimer une stratégie à leur combat pourront s’en affranchir. Le jour où le peuple leur tournera le dos n’est peut-être pas si loin… et à ce moment-là, même le diable ne voudra pas d’eux.

https://www.togo-confidentiel.com/texte/Politique/Natchaba_et_la_Constitution.htm


La Playlist du salaud lumineux – The Jazzy-Funky Christmas

INTRO :

Un jour, un ami de mon père, bien plus fana de new technologies que mon père lui-même (lui comme moi, restons conservateurs et vivons avec nos temps respectifs lol) me questionne :

– C’est quoi une playlist ?

– euh c’est genre, tu fais ta propre « liste » des chansons que tu veux écouter dans le logiciel qui te joue la musique; de tel sorte que quand tu fais « Play », il te joue la liste à la chaîne et dans l’ordre que t’as voulu. Playlist !

– aaaaah okay, fit-il ravi !

Bon l »article maintenant :

Ceux qui auront un peu d’esprit mal tourné (comme la vinaigrette qui n’a pas bien tourné un soir de réveillon ?) penseront à faire un Merry Fucking Christmas ???  Là je suis entrain de pourrir l’article.

Tu pourras ? m’a demandé un pote qui a lu l’exclu. Oui, je pourray lui répondis-je ici par écrit. Il s’esclaffe devant le texte et dit : ahaha tu as fait un horreur (une erreur?) tu n’arrives même pas à conjuguer le verbe pourrir et tu blogges sur mondoblog ?

Un esprit de Noel mal tourné, c’est comme celui-ci : « Merry Fucking Christmas » to you. Vous pouvez même ne pas l’écouter entièrement, passez votre chemin, passez par la chambre de passage, allez au trique suivant… pardon, ahem… au track suivant !

 

Si vous êtes plutôt Cigar and Whisky, comme le Churchillien que je suis, je vous proposerai plutôt d’écouter, pendant que vous serez accoudé à votre table de travail, le verre de whisky contre votre lobe temporel comme s’il s’était changé en écouteur ce « Silent Night » de Ray Charles… ça vous change du foutu « douce nuit » qui me pourrit les tympans depuis 30 ans de vie sur terre ! rien que ça ! « Ciao Tympans ! »

Je l’ai exhumé rien que pour vous, un concert live avec le Soweto Gospel Choir – qui doit être en libre téléchargement à partir de mon compte soundcloud. Cadeau de Noël du Salaud? Bonne dégustation.

Bon, c’est bon pour Noel là non ? ah non, attendez. J’ai un truc hyper délirant encore sur les chansons de Noël. Une version de Feliz Navidad qu’on n’écoute pas tous les jours. Et pour cause, elle a été enfumée par des types camés qui ont dû voir pleins de bébés tournant devant leurs yeux le jour de la nativité, après deux shoots de shit ! Alors, ils ont pris leurs instruments et se sont mis à faire de la musique, les yeux à demi-ouverts

Ladies and Gentleman, please Welcome Bob Marley and the Wailers : Feliz Navidad (attention, cette chanson peut vous endormir au volant… évitez de l’écouter en conduisant, demandez des conseils à votre pharmacien).

Bon, on arrête les frais pour Noel… certains passent déjà Noel au frais, faut pas en rajouter non plus hein !

Connaissez-vous Mark Ronson ? Non ? bah, zaveka  cliké sur son nom (Zaveka cliké ? langue araméenne parlé par les informaticiens avant Jésus-Christ – Hommage au #symboleperdu – #danbrown, lol).

Vous pouvez cliquer ou écouter « Uptown Funk » que le Ronson a fait chanter à un certain Bruno Mars ! (au moins lui, vous l’connaissez ? ou vous habitez sur Mars ? Bah revenez donc, lui il est sur terre ! #terranova).

Spéciale Dédicace à Yann Moebius, le petit togolais libre; au moins quand tu lis le nom de son blog, tu sais qu’il ne blogge que quand il est libre. ou bien ! Yes papa ! ça c’est cadeau ! pour toi!

C’est vrai que ça suinte un peu du Michaeljacksonisme. Mais comme c’est pas vilain à voir, check it out! aouh ! (crier comme Michael Jackson en se tenant les couilles, les jambes légèrement écartées, le pantalon bien sauté).

Uptown Funk tourne en boucle sur mon téléphone depuis une semaine déjà ! J’ai failli finir aux urgences ce matin par la faute de cette chanson; oreillettes à fond, marchant et traversant la route tel un zombie musical – Le seul bon salaud est un salaud mort !

Je ne sais pas si c’est la dernière pleine lune ou les étoiles positionnées dans le ciel et tout et tout… mais si ça change les uns en loups garous, j’ai l’impression que ça fait ressortir un peu de féminité en moi.

Okay, je vous rassure, je ne suis pas parti me faire épiler, aucune pédicure, ni manicure, aucune cure d’ailleurs… non, j’ai succombé pour des musiques de femmes, ou faites par des femmes.

Exemple?

ZAZ, son dernier album « PARIS », très jazzy : jazz manouche, jazz big band; Le producteur qui officiait sur l’opus, un certain Quincy Jones… Du coup tout semble clair. Elle a rechante avec sa voix de caisse-claire les morceaux français les plus célèbres ayant pour thème Paris. Et quand Zaz se met à Jazzer, ça donne par exemple :

Sauf qu’en faisant mes devoirs sur le net, lisant un peu les articles web sur l’album, j’ai découvert une canadienne; Nikki Yanofsky. Elle a chanté en feat avec Zaz sur « I love Paris » sur son l’album. Et elle est tout aussi charmante, au point d’avoir charmé un an plus tôt Quincy Jones ! Elle aussi ! Je ne sais pas si elle avait quincy jones sur son lit ? Aouh ! (même position de michael jackson)…

Que du bon hein ? vous comprenez pourquoi je me sens si gurly et que ça m’inquiète profondément.

Surtout quand mon ventre est ballonné pour avoir avalé un big foufou chez Fo Assou… je pisses un coup dans mes toilettes wifi mais je vois pas tes bijoux de famille (ils sont en bluetooth ou quoi ?).  Ecouter trop de musique de fille m’a quasi-castré, presque émasculé, Je suis un Eunuque musical … ouais ouais, je suis entrain de péter une durite-là. J’ai écouté Iggy Azalea, Icona Pop et même Charlie XCX, snif… c’est une overdose ! un suicide, je saute par la fenêtre après avoir pris une chambre au rez-de-chaussée !

Allez, comme le dit un riche planteur de cacao en côte d’ivoire, vous n’a qu’à savourer ça, et vous va dire c’est comment …


BEER 2 BEER sous les Nîmes – La bière philosophale

Je veux faire court. Mais comment commencer pour ne pas faire long?

Les fans d’Harry Potter pourront apprécier le jeu de mots dans le titre de cet article. En revanche, les fans de J. K. Rowling pourront m’accuser de l’avoir violé. Moi le Salaud lumineux, un piège à mémés? Franchement… vous n’y pensez pas… suis-je si désespéré…

pierre philosophale

J’écris en état d’ébriété… je me rends compte à chaque fois que j’écris dans cet état que c’est un beau pays…

Ma plus récente beer 2 beer meeting aurait pu être celle bue en présence de Lovejoyce Amavi, Aphtal Cissé et une certaine présence féminine. Une Delali, moins prolixe qu’une ATTIOPOU… Mouaip je sais, vous les connaissez pas tous? pas grave, j’ai mis des liens dans leurs noms, si vous aimez lire… vous ne serez point déçus. Sinon, considérons qu’ils font au moins partie de la race humaine et sont loin d’être des dinosaures.

Allez, faisons un peu de #Gnadoe pour dire ce que tout le monde sait déjà. Ces Lovejoyce et Aphtal en question ont essuyé des tweets de la diaspora en fin de semaine pour, chacun, leurs positions un peu vitriolées. Et comme sur les réseaux sociaux, on n’y va pas par quatre chemins, par le dos de la cuillère et que la main qui twitte ne porte pas de gants de velours, surtout quand il s’agit d’adversité sur un sujet politique… on n’en garde que des reconnaissances charmantes que je vous fais redécouvrir #morceauxc hoisis… miam miam !

et le tweet d’Aphtal par lequel tout arriva :

 

Et comme malgré tout ça, ils restent debout, et qu’ils ne finissent pas alcooliques, je crois qu’aucun tweet ne peut atteindre ces deux garçons faits d’airain et d’acier inoxydable… si vous êtes un tweeteur à gages, vous pouvez essayer… si vous en sortez lapidé, couvrez-vous la face avec une burka… vous serez moins transparent avec un voile grillagé devant les yeux?

Mais encore qu’à cette rencontre où on s’est vraiment abstenu de boire avec excès, nous avons passé le temps à refaire le Togo autour de la table. On a fait démissionner un chef dEtat; on l’a remplacé pour voir ce que ça donnerait; on a trouvé que l’équation n’a pas bien fonctionné; on a tout effacé, donc l’ancien président est revenu au pouvoir; ensuite on l’a re-démissionné après 10 ans, après avoir toiletté la Constitution avec deux bouteilles de Castel Beer… Vous l’avez deviné, on était « Be Different » ; et on a mis quelqu’un d’autre, on s’est nous-mêmes mis présidents et membres de gouvernement; puis tout est devenu flou à un moment donné; digressé dans l’histoire, dans la numérologie de l’histoire, 13 janvier 1963, 1967, 13 tout court, puis contexte historico-esotérique, la porte à côté de la numérologie… ça fait froid dans le dos? bah si quelqu’un veut boire une bière avec nous, faut qu’il se prépare. La bonne nouvelle, c’est que, une fois revenu à la réalité, le Togo en fin 2014, dans la paix et la sérénité, les habitants mangent bien, ils mangent du riz UNIR et ils restent unis dans tout ça… (ah le salaud, fallait qu’il en rajoute)…

33921-Be-Different

Mais ce n’est pas ma dernière rencontre beer 2 beer. noooooooooooon… ça, c’est une rencontre de haut niveau, où la seule personne de sexe opposé au nôtre s’est probablement perdue… elle doit nous soupçonner d’aliénation avancée alors qu’en fait, il n’en est rien. On a bien pris Socrate, Pythagore, Thalès, et autres cousins, parents, alliés et amis pour des fous alors qu’il n’en était rien !

je t'aime à la philo

Non ! ma dernière beer 2 beer a eu lieu dans un bar sous les Nîmes. Le bar s’appelle « Sous les Nîmes » parce qu’on boit sous les Nîmes, rien à faire… il y fait bon vent, bon vivre, et donc bonne bière. Ce qui augure des discussions brumeuses mais bien inspirées?…

sous les nimes

Un des alcooliques anonymes autour de la table, auditeur financier de son état, mais trublion et Dom Juan dans un autre état (visa pour Ebriété) expliquait que malgré sa triste habitude à courir les jupons, les collants, les strings et autres cordes, filets de rempart de la foufoune, le fourreau magique, le pot de miel (à ce point-là, celui qui n’a pas compris doit s’inquiéter pour son avenir dans cette situation)… et malgré cette tendance pernicieuse et vicieuse, il savait que sa femme priait pour lui, chaque fois qu’elle allait à l’église.

Oui ! renchérit un autre bourré anonyme : «Ta femme prie Dieu pour que ton coeur ne cède pas à la vue des autres filles, de ces petites putes au rire acide, au regard effronté que tu dragues à bout de champ. Elle prie pour que tu rentres chez toi tous les soirs à l’heure, manger ce qu’elle t’a préparé, que tu aies un peu de contact avec tes enfants avant que ceux-ci ne s’endorment et que tu lui fasses l’amour ainsi que le prévoit le contrat par lequel tu l’as épousée.»

femme en prière

En même temps, d’un autre côté, ajoute le troisième larron embrumé par sa deuxième Guinness ! … D’un autre côté, ces putes-là aussi vont prier à l’église pour que tu oublies ta femme et que tu sortes avec elles, elles prient que Dieu touche ton coeur et que tu les amènes à la quinzaine commerciale, pour leurs mèches, leurs robes, leurs toilettes, que tu restes avec elle les jours de fête !

Prayertime1

Constat général à la fin des échanges:

Comment Dieu arrive-t-il dans son immense sagesse à prendre fait et cause pour la femme ou la maîtresse ?

Je leur expliquai qu’il s’agit d’une question hautement philosophique suscitée, sinon ressuscitée, relevée et brandie du fond des bouteilles dont on a roulé les lourdes capsules sur le côté; bouteilles qui allaient en s’amoncelant autour de cette table ronde, sous les Nîmes.

Cette question est pourtant si simple, mais la réponse, quelle que soit la sagesse des réflexions, n’est jamais évidente. Et je vous la laisse, vous pourrez d’ailleurs la méditer toute votre vie, avec ou sans bière :

« Pour qui Dieu est-il dans la Toile ? Pour la Mouche ? Ou pour l’araignée ? »


#TWEETUP228 Episode4 – Le salaud lumineux fait ses devoirs… de mémoire

Commençons par dire ce que cet article ne sera pas. Il n’est pas un rapport de séance de haut niveau tenu entre intellos en tee-shirts, polo, jeans, corsages et des nanas nappysucés (on dit bien liposuccion non? pour les dégraissées) etc.

J’y serai pas arrivé vu que le sujet Religions et Réseaux sociaux avait été tourné et retourné dans tous les sens, un peu digressé d’ailleurs parfois, violé même par quelques vannes lubriques (ouais j’avoue, ça c’était moi, il y a Cyrille Nuga et Elolo Adzra aussi qui m’ont un peu aidé, mais comme ils l’accepteront jamais)…

Allez, on va dire que j’écris plus ce torchon ou cette serviette pour vous donner envie de venir au prochain #TWEETUP228 qui sera organisé je ne sais pas encore où … – #STAYTUNED.

Tweetup

C’est tout une ambiance que je vais essayer autant bien que mal de coucher par écrit ici. Eh oui, dans la vie, c’est « soit tu te couches et on couches avec toi » ou bien « tu couches avec parce qu’il ou elle s’est couchée »… Faites des associations d’idées, transposez ça dans un tout autre contexte, vous verrez que j’ai raison sur tous les plans. Tenez un autre exemple : – Tu couches avec la constitution de ton pays toi? – oui, je lis un article de la constitution tous les soirs avant de dormir… enfin vous me comprenez… non? bon pas grave…

D’abord le tweetup c’est la rencontre des twittos de la même ville à peu près. Si certains comme Miss_ah’lem et Wildfire habitent au diable (là où il y a le soleil, la mer et du sable blanc), et qu’ils arrivent tout le temps en retard, who cares?

Yann et Ahlem

Je vais dire pire ! allez ! Ce n’est pas un pis-aller que de vous apercevoir que le titre du présent billet #TWEETUP228-EP04 n’est pas le nom d’un sous-marin de la deuxième guerre mondiale (#U571). Non, vous avez compris, bande de petits malins, c’était hier après midi, l’épisode 4 du Tweetup au 228. Si vous arrivez au moins à décoder le nombre 228, c’est que vous n’êtes pas con du tout, on peut encore vous récupérer.

Grâce à mon chauffeur du jour, Senyosem, j’arrivai à la ménagerie des twittos228 à peu près en même temps que et LovejoyceAmavi . SenyoSem, l’un des meilleurs chauffeurs deux roues de la place actuellement… sous vos applaudissement s’il vous plait!…

Au loin, dans l’espace vert qui allait servir de cadre à nos ébats d’idées réseaux sociologico-religieux (quoi encore, « ébats d’idées »? pfffff concentrez-vous !…) deux jeunes femmes; simples et belles ; de bonne facture, bonne chair, bonne constitution; surtout mesdames, ne changez rien! respectez rigoureusement vos dispositions constitutionnelles physiques (j’ai fait simple non?) _ deux jeunes femmes disais-je? AmalTabiou et SonyaTomegah et le petit garçon dont je ne retrouve toujours pas le compte twitter. Je lui redemande la prochaine fois que j’le croise avec Amal.

Allez, c’est maintenant le moment de rentrer dans Josel Parc, accueillis que nous sommes par la tout-charme et tout sourire maîtresse des lieux GloriaviSmile. Truc frappant ! Suivez bien la scène: Manouchka entre la première accueillie avec deux bisous par la maîtresse smack, smack, -bonne arrivée – comment ça va – woaw tes cheveux, nappy, et tout… enfin, le truc de filles quoi… ensuite Lovejoyce est au perron du parc, deux bisous, smack, smack, bonne arrivée, oui merci, il a pas de cheveux, donc on a vite expédié le reste. Et moment de vérité, SenyoSem et moi on rentre ! et GloriaviSmile se contente de nous serrer la main… non mais… where is the bisous ? genre, okay, je me souviens qu’à l’école aucune maîtresse ne m’a jamais accueillie à l’entrée de la classe avec des petits bisous ouuuuuh mon petit salaud, comment tu vas et tout… souvent c’était plutôt avec un bâton… mais pourquoi les maîtresses, même celle de Josel Parc ne m’ont jamais aimé. J’ai fait un truc aux maîtresses dans ma vie passée? hein? hein… Manouchka, toi qui par alliance, doit en savoir un peu plus sur la réincarnation… côté maîtresse et bisous, i got the bad karma, isn’t it?

Lovejoyce rencontre Amal – un grand moment de créativité et de jeu de mot pourris s’annonce… ciel couvert, par une bâche, la météo n’est pas bonne… allons-y !

Lovejoyce : Bonjour, je m’appelle Lovejoyce.

Amal : Amal

Lovejoyce : Ah bon? t’as mal où ? … non en fait, c’est le salaud lumineux qui fait des jeux de mots souvent mais bon… eh, salaud lumineux, viens  voir…, elle dit qu’elle s’appelle Amal, alors je lui demande, t’as mal où ? hihihihihi … (il était heureux…pfffff).

Vous inquiétez pas, on l’a récupéré après, en meilleur état, c’est lui qui était le modérateur du tweetup.

Lovejoyce

J’ai serré la main à Mean girl aussi. Sorry I should have biz you but i was traumatised and shy guy (#badboys) donc… but i like shake your harm (#harlemshake).

Bref ! je vous passe les autres arrivées hein… ah oui, sinon celle de nappylicious qui m’a remis le moral à bloc… elle m’a tendu sa joue, bisous, smack ! et je lui ai tendu la mienne (barbe naissante, attention ça pique, attention! ) smack ! c’est passé! oui! enfin, des bisous du sexe opposé au mien! I am Nappyyyyyyyyyyyyyy…

Sont arrivés entre autres, dans le désordre Trysha, Roland Eli, KokoStKokou, Cyrille K. NUGA, Guillaume Djondo, E.Adzra, Alain SEDAMINOU, Malik Natchaba et Aph Tahl.

C’est vous dire si le noeud de vipères ne s’est pas entre temps enrichi.

Remarquez aussi que dans la liste des retardataires, il y a beaucoup d’hommes de droit. Comme quoi, ceux qui sont censés être « droit » sont ceux qui nous déçoivent le plus ?

Surtout, qu’à un moment donné, cette rencontre avait vraiment l’air gazonnée (le terrain s’y prêtait), les uns critiquant les autres sur leurs critiques, on avait l’impression qu’une partie de l’herbe avait été fumée par ces #greatdebaters…  venez la prochaine fois ?… faites vous plaisirs et repartez corrompus surtout par les mauvaises influences qu’ils vous trafiquent (#traficdinfluence).

C’est une thérapie de groupe géante où chacun déverse sa colère sur le tweet de l’autre ! « mais putain! puisque j’te dis que j’ai pas aimé »! on peut alors joindre le téléphone à la parole : « tiens, voilà je t’ai supprimé, salaud! » euuuh lumineux?

Venez donc la prochaine fois, recevoir la guérison, et vous délivrez des tweets qui vous ont gêné… plus fort que #ZionTo (Novigné, tweetup pé gamé yé suya)…

Bon, « je m’arrête sur ce point » (c’est la dernière phrase de la première lettre d’amour qu’une fille m’a écrite… un autre traumatisme, snif…).

Vous êtes restés sur votre faim? quoi? bah j’ai bien dit que ce n’était pas un rapport hein, vous voulez pas savoir, qui gonfle qui quand il ou elle lit ses posts à tendance religieux ! qui unfollow (Lovejoyce dit DESABONNER, que c’est barbare) qui quand il reçoit trop de versets bibliques postés sur twitter par la même personne? bah si vous vouliez savoir, bah il fallait passer à Josel Parc.

Ceci dit, je peux vous faire repasser (fer à repasser? #jeudemotpourri) à Josel Parc, histoire de vous défroisser l’estomac, vous qui êtes restés sur votre faim :

Josel Parc, cadre accueillant, musique adoucissant les moeurs, et lumière tamisée…

comme ça vous n’êtes pas obligé de vous toucher seulement des yeux,

vous pourrez joindre le geste aux regards… (sexes opposés souhaités…).

Best Regards,

ça a l'air bien on devrait y aller

Prochain #tweetup228 prévu le 20 Décembre à euuuuh… on sait pas encore… BE PREPARED !

D’ici là, tweetez, retweetez, mélangez-vous, soyez naturels et happy, soyez Nappy…


Togo : Le rétropédalage tardif de la Présidence

Situons rapidement le contexte du rétropédalage. Ce n’est qu’un petit rappel puisque, vous faisant intimement confiance, je sais déjà que vous vous doutez de ce que cela peut être.

Ce verbe sera employé ici comme un synonyme de « reculer ». Pour faire plus logique, disons que « Rétropédaler » signifie « pédaler pour aller vers l’arrière ».

Le site web du journal Le Monde explique que l’exercice est tout bonnement impossible avec une bicyclette ordinaire, munie d’une roue libre. Il faudrait donc que les hommes politiques utilisent un vélo à roue fixe. En théorie, cela ne serait pas tout à fait impossible : on peut imaginer qu’en « rétropédalant » vigoureusement avec un vélo à roue fixe, le vélo se déplace vers l’arrière avec une vitesse suffisante pour se maintenir en équilibre. Mais ce doit être un exercice bien périlleux car le moindre mouvement du guidon ferait dévier le cadre de la ligne de déplacement, avec la chute assurée ! Cet exercice relève donc plutôt du domaine du cirque. Mais c’est peut-être là le sens caché de cette métaphore : les hommes politiques seraient-ils des équilibristes de cirque ?

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Mettons tout cela en rapport avec les faits tels qu’ils se sont déroulés au Togo cette semaine :

L’opposition politique togolaise a encore appelé cette semaine, le Président de la République, garant de la Constitution, à toiletter un peu quand-même cette dernière pour y ajouter des dispositions limitant par exemple les mandats présidentiels à deux par président réélu, ou encore en doublant le nombre de tours de l’élection présidentielle. On en était là, quand Faure Gnassingbé en visite chez les voisins de l’Ouest (au Ghana) dégaine et tire sur ces projets de l’opposition : Il y a un principe qui ne varie pas ; c’est celui du respect des dispositions constitutionnelles de la constitution en vigueur.

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Stupéfaction ! Déception ! Découragement ! la scène politique un peu sonnée, hésite même à faire des commentaires.

Il faut attendre jeudi en soirée pour qu’une voix s’élève au loin du palais présidentiel. Elle vient annoncer qu’en fait le Chef de l’Etat s’était mal fait comprendre. Respect de la constitution veut dire respect de celle-ci, même quand elle change. Je laisse à votre appréciation, les beaux mots de Cléo Petchezi, Secrétaire Général Adjoint à la Présidence, jeudi en soirée sur RFI :

Je crois qu’il faut clarifier les choses. Le fait d’appeler au respect de la constitution en vigueur ne signifie pas du tout que le Président de la République est hostile aux réformes. Le Chef de l’État est simplement légaliste ; il n’a fait que rappeler un principe constant à savoir que : on ne peut pas aimer la loi telle qu’elle est mais tant que celle-ci est en vigueur, il faut bien la respecter parce que c’est la loi de la république. Cependant il faut dire et redire avec force que dans l’esprit du Président de la République, le respect des institutions n’est pas incompatible avec l’ouverture des réformes. Bien au contraire, et c’est là où il me semble que le Chef de l’Etat fait un clin d’œil subtil aux partis politiques en leur disant, discutez entre vous et dès que vous parviendrez à acter des réformes constitutionnelles consensuelles, je me battrai pour que celles-ci soient respectées parce que j’ai fait le serment de respecter et de faire respecter la constitution togolaise. C’est comme ça qu’il faut le comprendre quand le chef de l’État togolais dit que dans tous les cas de figure, la constitution sera respectée.

 Honnêtement, vous y croyez vous? C’est trop facile…

Prenons nous au sérieux un instant.  Si on veut, un tantinet, accepter les propos justificatifs de la présidence, on revient tout de suite au point de départ, au niveau zéro (#groundzero) où tout le monde était, avant même que cette déclaration ne fuse au Ghana. Autrement dit, ce qui a été dit au Ghana ‘était inutile. Il n’en aurait pas parlé, qu’on en serait au même point. Où est donc l’information?

Allons quand-même plus loin dans la déclaration présidentielle faite le mardi en soirée par Faure Gnassingbe. Je recite les propos avec une phrase en plus : Il y a un principe qui ne varie pas ; c’est celui du respect des dispositions constitutionnelles de la constitution en vigueur. Naturellement, l’opposition ou les partis politiques peuvent avoir une opinion sur telle ou telle chose. 

Comprenons donc en clair que l’opposition a une opinion comme dans toute démocratie, mais elle ne fera pas changer un texte constitutionnel vu qu’elle n’en a pas le pouvoir. Surtout le pouvoir législatif.

Les propos du Président voulaient dire ce qu’ils voulaient dire au sens le plus littéral du terme. Son idéal à lui est de garder la constitution tel quel. Naturellement, certaines pressions (Accord politique global, Communauté internationale, récents évènements politiques dans la sous-région etc.) peuvent l’emmener à changer; mais son opinion à lui est tout autre. Que la constitution demeure dans son état actuel.

Il est d’ailleurs préoccupant, si cela n’était pas le cas, qu’un président puisse parler clairement sans pour autant exprimer le fond de sa pensée à une assistance; et qu’on mette au moins 48 heures pour revenir réexpliquer ses propos et les remettre avec force expressions (légaliste, clin d’oeil subtil etc.) dans le contexte souhaitable pour tous.

C’est un rétropédalage, un volte-face qui contribue à brouiller définitivement la ligne de la Présidence. Cela fait partie des tergiversations qui peut-être montrent un certain embarras sur un sujet aussi pointu que la constitution et son toilettage ou non. Et ceux qui attendent le Président pour qu’il passe à l’acte sont assis sur des charbons ardents; attendant un signe Faure !

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Pour qui roule le pouvoir de Lomé 2 et son numéro 1 Gnassingbé

Lomé 2 et son numéro 1… pff, je souffre de cette foutue envie de faire des jeux de mots pourris, mais faites pas attention, focalisons-nous sur cette analyse quoique théorique et écrite en style libre. D’abord, re-situons les faits : le Togo dans l’actualité de ce 26 novembre.

« Et voici quelques petites phrases qui vont provoquer de longs commentaires à Lomé. Pour bien comprendre de quoi on parle. Lors de sa visite au Ghana, le président togolais Faure Gnassingbé a marqué son attachement à la Constitution en vigueur, qui dit-il, sera rigoureusement respecté. Des propos tenus alors que l’opposition appelle le chef de l’Etat togolais à modifier le texte justement pour limiter le nombre de mandats avant la présidentielle de 2015. Concernant sa candidature à ce scrutin, le président a par ailleurs déclaré, je cite, qu’il voulait réserver la primeur de la nouvelle à ses compatriotes. – J’adore ce Laurent Sadoux. Afrique midi –  » mercredi 26 novembre 2014 sur RFI…

Ça va? tout le monde a compris? Disséquons à présent les entrailles de l’animal afin d’y lire un quelconque avenir qui aurait du sens… et pas que ! du bon sens.

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Ah oui parce que récemment, rien ne présageait que le président togolais irait complètement à l’ouest (au Ghana) pour se contredire. La preuve inattaquable par le fait même qu’elle est intangible nous est fournie par l’histoire politique récente de nos institutions de gouvernance :

Il y a un peu moins de six mois, le Conseil des ministres que préside le chef de l’Etat envoie un projet de loi portant proposition de réformes de la Constitution dont la fameuse limitation des mandats présidentiels à deux; réformes que l’opposition a longtemps réclamées. Comme une éclaircie dans le ciel assombri, le gouvernement du plus Faure a donc opéré une ouverture en déposant au siège du Parlement, un nouveau toilettage de Constitution, allant donc cette fois-ci dans le sens des aspirations de l’opposition. Mais à sa grande surprise, l’Assemblée majoritairement colorée UNIR (Union pour la République, parti au pouvoir) boute hors de l’hémicycle le projet des réformes, ceci évidemment en toute légitimité.

L’espoir n’est pourtant pas perdu pour l’opposition à double sensibilité. L’une d’elles, CAR-ADDI (Alliance de fait de deux partis parlementaires) renvoie encore le projet des réformes à quelques mots près sur les tables de la commission des lois de la Chambre des députés. L’autre sensibilité ANC et associations civiles taxées de radicalistes, plus susceptibles d’être pierre-à-feu que conciliatrices, et galvanisées par un hypothétique 30 octobre burkinabé – Un harmattan mossi – se lance dans une manifestation visant à obliger le pouvoir exécutif et législatif à opérer les réformes. Cette manifestation, on s’en doute, est vite réprimée par enfumage lacrymogène, surtout qu’elle commençait par prendre un tour burkinabè, voulant elle aussi déboucher au siège du Parlement.

A côté, UNIR (le parti majoritaire aux députés réfractaires à toute réforme) manifeste également pour montrer que les tricots orange n’ont pas le monopole de la rue. « Oui, on veut bien faire des réformes. Mais ce sera dans un esprit de conciliation… « , « Retournons débattre à l’Assemblée, pas dans la rue », etc.

Mieux encore, le lendemain de la manifestation fumante et piquante, le président de la République, reçoit tout de même le chef de file de l’opposition. Jean-Pierre et Faure s’expliquent. L’un dit : réformez ! L’autre dit : non je vous comprends, mais attendons de voir à l’Assemblée jusqu’où va le présent projet de loi des réformes qui a été renvoyé par vos amis CAR-ADDI.

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On en était donc là, quand oh surprise ! le président de la République ouvert jusqu’à la fin de ce week-end, se referme comme une huître et annonce qu’il n’y aura jamais de réforme. Il n’attend même plus la décision du Parlement comme il l’a pourtant préconisé à son opposant Jean-Pierre Fabre.

L’homme dit et se dédit? il ouvre des portes puis les referme? Il tend la main puis la retire? dédoublement de personnalité? syndrome de la Tourette ? Déclaration complètement à l’ouest ? (ah oui, je l’avais déjà faite plus haut, pff).

C’est un fait ! Tout se passe comme si à la tête du pays, le leader dit une chose puis son contraire. Ce va-et-vient, les propos à double tranchant, la duplicité seraient peut-être symptomatique de l’existence de deux courants au sein du pouvoir en place. C’est une théorie qui peut-être prise avec des pincettes, tant l’auteur de ce blog est loin, très loin du cercle politique à la tête du pays; Mais à supposer que le président de la République balance entre deux sensibilités dans son entourage, l’une voulant l’exact contraire de ce que veut l’autre, l’une ouverte aux réformes et l’autre y étant complètement fermée, une sorte d’abîme séparant l’infiniment grand de l’infiniment petit, cela pourrait expliquer le fait que le président de la République devienne par les temps qui courent, un homme incompréhensible.

Le problème est que si ces deux courants existent et agissent véritablement; et que l’une d’entre elle lui fait tirer une balle dans son propre pied, l’autre l’enverra saigner ailleurs… c’est hélas ça, la politique.

Il est tout aussi curieux de voir qu’au Ghana, le pays de prédilection pour faire des annonces renversantes, le président ait préféré réserver la primeur de sa candidature (ou non) à son peuple; c’est à dire après son retour au Togo. Et pourtant sur cette question-là, tout le monde est déjà fixé. S’il s’attache fondamentalement au texte de la loi constitutionnelle tel quel, c’est qu’il retourne dans l’arène des élections en mars prochain et pour les autres échéances électorales à venir… la réponse est logique. Pas besoin de primeur pour que le peuple en soit convaincu. Visiblement il doit bien être le seul à ne pas être au courant de sa propre candidature.

Le président est comme un arbre solitaire au milieu d’un terrain vague. Il s’incline mollement au gré du vent.- Frank Underwood – House of Cards

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Togo/Burkina : deux cas; deux usures… (du temps) ?

L’usure du temps ! Ce temps, monstre froid qui nous glisse entre les doigts et qui ne se rattrape plus… A la recherche du temps perdu, soyons proustiens et réajustons-nous ! Car !

Au Burkina-Faso, alors qu’on a demandé aux uns et aux autres de battre et rebattre les cartes pour les redistribuer aux civils, on nous a plutôt servi pour ce début de transition, un jeu de poker! poker-menteur où l’on abat des cartes gagnantes roi Poutine – valet Medvedev assaisonné à la sauce ouagalaise. Isaac Zida président autoproclamé, ramasseur de pouvoir tombé par terre, devient premier ministre du nouveau président qui le remplace.

Pis encore, le gouvernement de transition formé est à dominance militaire ! La note drôle dans tout ça, c’est que le portail web du gouvernement burkinabè montre encore la liste de l’ancien gouvernement sous Blaise Compaoré. La mise à jour est lente ? Cela va prendre une semaine ? Ou bien c’est un sabotage? voire même une attaque d’Anonymous commanditée avec la bénédiction de Blaise Compaoré? euuuuuuuuuuh…

Portail Gouvernement Burkina

Je croyais qu’il était question de remettre le pouvoir aux civils ? eh bien non ! On a perdu une semaine entière à parlementer, à juger, à déjuger, à chercher quel bon civil serait le cheval gagnant, l’étalon gagnant… et enfin, quand on le trouve, on l’entoure une bonne fois pour toute de l’ancienne garde prétorienne de Blaise Compaoré, qui se découvre des talents de fonctionnaires et d’administrateurs. Michel Kafando, le promu qui promet monts et merveilles est un civil au pouvoir habillé en treillis ?

S’il n’en tenait qu’à l’armée, Blaise Compaoré serait encore au pouvoir. Ce sont les Burkinabè qui sont allés au-devant des forces de l’ordre pour empêcher l’adoption de la loi révisant la Constitution et certains sont tombés abattus par des militaires. Alors les trémolos à la gloire de cette armée mériteraient quelques bémols, c’est tout simplement une question de décence. – Jean Baptiste Placca – Chroniqueur La Croix / RFI.

A écouter ici.

Le pays des hommes intègres perd du temps, l’use, en abuse même pour relégitimer un pouvoir militaire déjà en place?

Le  président Kafando et son administration ont tellement du temps à perdre qu’il annonce l’exhumation de Thomas Sankara ou du moins celui qui est enterré sous sa stèle pour bien vérifier que c’est lui ! On aurait pu laisser cette tâche assez historique pour le prochain président élu. Mais non, apparemment, on a peur, qu’il y ait la Momie 4 à Ouaga… un corps sans vie depuis 1987 se relève  après que le charme Compaoré a été rompu, pour venir hanter tous ceux qui l’ont zigouillé, etc. Scénario classique, la momie, etc.

La priorité, ce n’est donc pas de préparer activement des élections présidentielle et législatives… non? on veut s’attacher encore un peu au passé et jouer aux « Experts Miami » (oui, je préfère Miami)…

Il faut souhaiter pour le Burkina, que les paroles et les actes de ces nouveaux hommes très très forts ne se déjugent à grande vitesse; et qu’une fois de plus, le peuple ne leur fasse essuyer à eux aussi, un tir de barrage.

Descendons géographiquement plus bas et regardons de près le Togo également, où une classe politique un peu étourdie quand même avouons le, s’est illustrée en égarements durant une semaine entière. Du temps, passé par pertes et profits?

En clair, toute la classe politique, aussi bien opposition que pouvoir ne jure que par le fervent et ardent désir de toiletter un peu de Constitution pour y introduire quelques réformes, notamment la grande et incontournable, voire même insurmontable question de la limitation à deux, du mandat présidentiel, par président. Sauf que :

  • Pendant qu’une frange d’opposants (CAR, ADDI) recopie presque ligne par ligne, les propositions de réforme faites par le gouvernement et rejetées par l’Assemblée, pour les renvoyer encore à ce même Parlement afin de la faire réétudier;
  • d’un autre côté, ceux qui ne sont pas adeptes de la copie (ANC et ailes marchantes), marchent, manifestent avec la volonté de déboucher au siège du Parlement; siège des introductions des réformes;

Tout ceci est bien charmant hein… parce que derrière, quand le chef de file de l’opposition (à sensibilité ANC) termine sa marche le vendredi, il  rencontre le lendemain le chef de l’Etat. Seulement les montagnes de nos jours deviennent de plus en plus paresseuses, se cantonnant à accoucher de souris. La seule chose que l’opposant le plus naturel du Togo a pu tirer du nez du président au pouvoir, à l’instar des vers  (merci pour l’expression), c’est d’attendre que la loi réintroduite par l’autre opposition (apparemment avant-gardiste) soit réexaminée par l’Assemblée. Ah lala! Cela paraît tellement simple qu’on se demande pourquoi  » les marcheurs blanc  » #gameofthrones n’y ont pas pensé plus tôt ?

Faure-Gnassingbe-et-Jean-Pierre-Fabre

Avoir manifesté une journée entière pour se voir renvoyer à l’attente des résultats d’un acte redéposé à l’Assemblée avant sa manifestation ? comment vous appelleriez ça ?

Surtout, si cette envie togolaise d’aller manifester jusqu’au Parlement est motivée par l’attirance qu’on a pour un hypothétique scénario burkinabè ?

Lazare qui revient des morts, c’est toujours un beau spectacle. Mais ça aurait été plus simple s’il n’avait pas eu la mauvaise idée de mourir.

Au Togo comme au Burkina, l’effort engagé est de longue haleine. Il n’est point aisé de désintoxiquer du jour au lendemain des régimes corrompus, autoritaires, illégitimes. Ici et là, les grands numéros d’illusionnisme, les arrangements avec la réalité et les présentations trompeuses plombent le changement qu’on veut impulser.


Peut-être qu’en faisant économie des révolutions en Afrique …

Je dis ça, je dis rien mais… jetons un coup d’œil à l’histoire du monde occidental_ je cite bêtement France, Etats-Unis_ les peuples révoltés contre l’injustice sociale ambiante de la fin du 18ème siècle ont payé de lourds tributs en vies humaines; mais aussi sur le plan économique et social.

Les français depuis ma révolution de 1789 ont bien mis dix ans pour retrouver une relative stabilité.

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Les américains ont déclaré leur indépendance (autoproclamé pratiquement ) puis se sont faits la guerre (de sécession) pour en arriver au même point :  le pays ne pourrait pas être divisé comme le réclamaient les sudistes…

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Révolutions encore comme en Amérique du Sud _60 ans de vie politique équivaut à 200 révolutions au moins… _avec leurs lots de morts et de destructions ! Mais quelque soit la lenteur de leur capacité d’analyse, ces latinos ont compris à un moment donné, entre deux pas de salsa, que si les révolutions s’enchaînent à cette vitesse, c’est qu’on n’est jamais satisfait de celui qui arrive au pouvoir et qu’à un moment donné, on a envie de le ramener en magasin pour le remplacer. non ?

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Plus récent et plus proche ! Afrique et printemps arabe : Tunisie; Lybie; Egypte; tous les présidents pourris ont été dégommés, leurs statues déboulonnées et pourtant… l’instabilité s’est tout de suite imposée. La Tunisie passe prochainement le cap de la présidentielle, ça va peut-être redresser le gouvernail sait-on jamais ? L’Egypte est actuellement tenue d’une main de fer par le Maréchal Al Sissi; Encore heureux pour l’Egypte stratégique dans le conflit Israelo-Palestinien; le premier Président élu post-révolution, Mohamed Morsi s’est révélé être un piètre dirigeant; vite dépassé par l’appétit de ses copains frères musulmans qui ont toujours les yeux plus gros que le ventre…  Et puis aaaaah, la libye post-Khadafi. Une poudrière ! dont les flammes ont consumé et déstabilisé le Mali au sud. Aujourd’hui, la Libye prend des allures de Western sans les spaghetti… Après le printemps arabe, l’hiver Islamiste? brrrrrrrr, j’en ai la chair de poule…

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Tous les cas de figure précités prouvent déjà à suffisance que rien n’est jamais garanti après la Viva la Revolucion !

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Après la révolution, ce n’est pas le beau temps !

A cette étape-là je vois des lecteurs roulant des yeux de merlan frit pour me traîner devant l’inquisition parce que visiblement, au Burkina Faso, ça a l’air de marcher ! mais Patience… ça a seulement l’air…

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Je vous donne quelques pistes pour vous permettre d’émettre des réserves :

1. on demande que les militaires rendent le tablier et qu’on les remplace par un civil. Qui on met? qui? Michel KAFANDO ! Qui est Michel KAFANDO? Bah, c’est le monsieur que les militaires ont proposé !

2. et comme pour nous confirmer que Michel Kafando est le civil adoubé par les militaires, ce dernier en bon civil re-nomme le Lieutenant-Colonel ZIDA, Premier Ministre aujourd’hui , et ancien chef de la transition. Lieutenant-Colonel Zida qui est  quoi? eh bien qui est l’homme qui a fait nommé KAFANDO, Président à sa place. ça sent la russie ou ça sent le roussi?

3. Zida, Premier Ministre, fait son premier discours en tant que tel. En plein discours, le courant est coupé dans toute la ville. Il crie au sabotage ! Et le premier responsable de l’électricité au Burkina, jugé trop proche de Blaise Compaoré, est unilatéralement taxé de saboteur et jeté en prison sans aucune forme de procès! Visiblement un limogeage n’a pas suffit au Colonel ZIDA, avide de donner l’exemple et de décourager d’hypothétiques saboteurs?

4. Ce point est uniquement à but folkorique: Zida qui demande qu’on ne l’appelle plus Lieutenant-Colonel mais Monsieur ZIDA? Pourtant il n’a pas démissionné de l’armée. Il est toujours en uniforme et il a le toupet de demander à être « Monsieur tout le monde » … hum ça sent pas un tout petit peu le Dadis? D’ailleurs de Dadis à Zida il n’y a que des consonnes qui changent pour séparer les « i » et les « a ».

ça craint hein?

Le pire, c’est que le Burkina s’érige en exemple de révolution dans la sous-région. Une frange « d’irréductibles opposants naturels togolais » est  attirée par l’exemple Burkinabè.  Pourtant rien ne garantit que ce qui marche pour les hommes intègres, marchent pour « les pas très intègres ». Vous ne me croyez peut-être pas? je vous le donne en 4 points :

1. Au Burkina, l’armée a retourné sa veste (ou son treillis) et a abandonné Blaise. Au Togo, l’armée est dans le giron de la famille la plus importante du pays.

2. Au Burkina, la loi était contre le Président sortant. Au Togo la loi est pour le Président sortant. De plus le parti au pouvoir étant majoritaire au parlement. La moindre virgule à modifier dans la constitution est donc laissée à son bon vouloir. Sauf conciliabules, conciliations et pressions de la communauté internationale etc.

3. Si une révolution aboutit à une guerre au Togo, le pays deviendra un Libéria 2. Pourquoi? parce qu’il n’est pas aussi riche que la Côte d’Ivoire qui malgré sa crise enlisée et ensablée, domine toujours économiquement la sous-région. Le Togo lui, peine déjà à financer les infrastructures. Stopper son activité, c’est l’annihiler sur le plan économique. Même Haïti passera pour un paradis à côté du Togo. (noooon… j’exagère?)

4. Après une révolution, qui sera Président? Même si c’est le candidat naturel de l’opposition, combien de temps pourra t-il faire au pouvoir avec une armée qui est totalement acquise, formée, construite par le père de la nation; armée qui a fait allégeance à son fils le jour de sa mort. Au moindre faux pas du nouveau président, un « général Al Sissi » sera aux aguets pour reprendre les rênes… vous voulez pariez? à la roulette russe?

Sur ce dernier point, amusons nous un peu :

– Le nouveau Président du Togo après Faure appelle un supérieur de l’armée et lui dit : « Eh, tu peux me dire combien de chars il y a dans l’armée là »?

Je vous laisse imaginer comment on va lui répondre…

Plus sérieusement.

Envoyer un peuple dans la rue avec l’envie de le voir pousser dehors un dictateur (les autres font le sale boulot et nous on vient gouverner?) est bien démodé. Au temps des révolutions de la fin du dix-huitième, on s’émouvait moins pour les massacres d’hommes combattants pour la liberté. La valeur de la vie humaine était marchandée à coût bas; on ne s’inquiétait pas du sang coulé…

« La patrie ou la mort, nous vaincrons » –

« Nous sommes ici par la volonté du peuple, nous n’en sortirons que par la force de la baïonnette ».

Aujourd’hui par contre, les choses ont changé, l’humanité s’est affranchie de la barbarie, ne serait-ce que pour les besoins d’une cause politique, fut-elle même motivée par une aspiration au changement. Qui? qui est prêt à mourir en révolutionnaire? Levez la main !

Car souvenez-vous, les armées fidèles au roi (ou au président) tirent sur les foules révoltées. Après, elles justifient  cela (aidées des meilleurs plaideurs) par la protection des institutions  contre une bande d’incontrôlés avide d’attenter à la sûreté de l’Etat. Et ce sera vous la bande d’incontrôlables ! vous sans votre leader bien-sûr!  C’est un raisonnement classique !

Mais alors, comment réussit-on une alternance sans fracas ?

Je ne sais pas pourquoi mais le Bénin a montré lors du départ de Matthieu Kérékou et de l’arrivée de Nicéphore Soglo que : pour qu’il y ait alternance, il faut penser à deux groupes de personnes;

Ceux qui partent et ceux qui viennent.

Mais surtout que ceux qui doivent partir, s’en aillent sans être inquiétés… Il faut un besoin de garantie et une instauration de confiance entre les deux groupes qui vont s’échanger les tabourets Opposition-Pouvoir.

C’est aussi pourquoi les opposants qui promettent l’enfer à ceux qui devraient partir, occultent leurs chances d’accéder à la magistrature suprême…

Montrer le couteau avec lequel tu veux tuer la bête à la bête est un tantinet bête…

C’est pour cela que quelque part, Compaoré s’est accroché au lieu de s’amnistier…

Et qu’ailleurs, on peut faire une alternance sans révolutions, pour que tout soit O.K.

O.K. = 0 (zero) Killed


THE MOVEMBER SALAUD

Oui, vous avez bien lu ! « Movember » ! ce n’est pas une faute de frappe, ni une erreur dû à mon niveau en anglais un peu lamentable – La faute avouée étant bien-sûr à moitié pardonnée.

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La MOVEMBER FOUNDATION a été créée pour changer le visage de la santé masculine tout en ajoutant une touche d’humour à un problème qui parait pourtant sérieux. L’idée derrière est de défier les hommes à se laisser pousser la moustache pendant le mois de Novembre (Néologisme donnant MOVEMBER) ; et de susciter des conversations pour « in fine » récolter des dons pour le cancer de la prostate, des testicules et pour les problèmes mentaux.

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ça en jette hein mesdames, mesdamoiselles!!! … mais désolé de vous décevoir, le mec ci-dessus… this is not « moi »… Je ne me suis jamais trouvé beau. C’est un complexe qui ne s’en va pas (#tutereconnaitras #michelsardou)…

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Il s’agit donc ici de beautés et souffrances masculines. Si les occasions sont légions pour évoquer le cancer chez les femmes, ces belles au bois tantôt dormant, tantôt embrasant; tout porte à croire que de nos jours les hommes eux pourraient briller par leur absence chez le cancerologue !

 

Et pourtant ! Que nenni !  Machisme ! et peut-être même un peu de galanterie ! Derrière ces beaux visages peut se cacher la plus atroce des douleurs. Seulement, les beaux mecs ne cillent pas, ne manifestent pas, n’expriment pas de douleur, ils restent de glace, ou gratifient les belles d’un sourire qui s’attarde sur le visage, histoire de bien tremper leurs coeurs de femmes dans les sentiments incompris de l’amour.

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Un vrai homme n’est jamais malade ! ceux d’entre nous qui expriment leur souffrance, ne sont que des chochottes. Dans vos familles, parmi vos proches, vos relations, vos alliances, combien sont-ils à ne pas pouvoir avouer le cancer qui ronge leur prostate et leur testicule?

Les statistiques nous le rappellent : Les femmes vivent longtemps; les hommes moins. Espérance de vie : Chez l’homme, moins d’espoir – Chez la femme c’est le contraire.

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C’est une vérité qui s’impose à nous #inconvenienttruth – La santé masculine est bien mauvaise et les raisons n’en sont plus que complexe :

  • un manque de connaissance et de compréhension des problématiques de santé auxquelles les hommes sont confrontés.
  • le fait que les hommes ne discutent pas ouvertement de leur santé et de ce qu’ils ressentent
  • la réticence des hommes à se soigner lorsqu’ils ne se sentent pas bien physiquement ou mentalement
  • les risques pris par certains hommes, qui fragilisent leur santé

Le cancer de la prostate et des testicules assassinent vos hommes !

Femmes ! indignez-vous ! #indignezvous ! et #impliquezvous !

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Et c’est pour cela qu’à défaut de la moustache dont je n’ai pas été naturellement pourvu, je me suis laissé poussé la barbe et le peu de chevelure qui me reste; histoire soutenir modestement la Movember Foundation !

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Rencontre avec moi-même : un peu de ce bonheur de n’avoir rien à faire

Le surmoi : Yo, le salaud, c’est ta conscience qui te parle.

Le ça : Salope !

Le surmoi : Et c’est en référence à ?…

Le ça : C’est la chanson où Frédérique, la femme du chanteur français Pascal Parisot lui fait la réplique suivante : « Pascal !… je suis ta conscience » ; il répond à sa femme avec la voix d’un mec complètement bourré : « Salope » !

Le surmoi : tu vois?  je savais que c’était une référence… que tu ne m’insultais guère !

Le ça : mouaip… enfin, t’es le surmoi, l’empêcheur de déconner, l’antivirus, le pare-feu, qui me pourrit la conscience bref… bon, casse-toi !

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Le surmoi : je veux bien, mais la partie « moi » de la conscience que nous partageons bon gré, mal gré, a commencé par créer une interview pour toi, sur cette page alors… l’idée que m’a dictée ce « moi » c’est que je sois l’intervieweur et que je te fasse faire un peu de lessive de sentiments…

Le ça : Bah j’ai de sales sentiments… c’est ce qui fait de moi un salaud ! pourquoi veux-tu faire glisser ma saloperie d’entre mes doigts. Je suis un salaud et je mourrai en solo !

Le surmoi : d’accord. Mis à part que cette interview t’enfonce un peu plus dans un nombrilisme pathologique, qu’est ce qui te fait parler du bonheur de n’avoir rien à faire ?

Le ça : Je n’aime pas m’attarder sur ma vie privée. Il faut bien qu’elle reste privée non ? hein ma cocotte… cocotte-minute ? cocotte-conscience. Bon, on va dire qu’il y a quelques jours, je me suis fait chouré mon emploi, à mon nez et à ma barbe… depuis je la laisse pousser d’ailleurs mais… vu que j’ai le bonheur de n’avoir pas grand-chose à faire de ma vie ces derniers temps… je fais comme a dit Alexandre Dumas : « J’aime mieux les méchants que les imbéciles, parce que les méchants se reposent » ! Et je suis un méchant salaud ! et bam ! j’ten remets une couche de nombrilisme !

Le surmoi : qu’est ce qui s’est passé avec ton emploi ?

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Le ça : Bah disons que c’est l’emploi qui m’a quitté… la salope !

Le surmoi : Comment passes-tu alors tes journées ?

Le ça : bah, mes parents étaient absents pendant 4 jours d’affilée, c’était woaw ! J’habite dans une partie de la maison où il y a un bâtiment avec une véranda se terminant par les chiottes. Ce temple vivant où je passe de longues minutes assis sur le trône à fumer et à philosopher. C’est l’esprit Game of Thrones tu vois ? En plus le wifi arrive dans les toilettes. Je dois quand-même être l’un des rares togolais à m’asseoir dans des toilettes wifi chez moi ! J’avais l’impression d’être une licorne. Même que je pissais tout un arc-en-ciel dans le pot ! #letyourselfgo

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Le surmoi : Beurk !

Le ça : Arrête de faire le con, je t’explique ; y a rien de sale là-dedans. Tu prends ton smartphone et tu vas aux toilettes. Tes mains sont à l’état propre. Tu commences par couler ton bronze assis sur le tombeau aux odeurs révolutionnaires, mais là encore, t’as toujours les mains propres. A un moment donné, peut-être même que t’as une veine qui pousse sur le front ! là t’es carrément en mode TRANSFORMERS ! le résultat de l’effort du pousse-fort! après l’effort, le réconfort? En plus la maison était vide, donc je laissais la porte des toilettes grandement ouverte, et l’air frais conditionné par le manguier du dehors me flattait les parties pendantes sur le pot ! C’est des affaires pendantes devant le trône n’est-ce pas ?

Le surmoi : Beuuuaaark !

Le ça : T’es con ou quoi ! Y a toujours rien de sale. Le smartphone aux toilettes, c’est une pratique qui a fait son trou ! j’veux dire son chemin mais enfin bref… Avant on lisait des journaux et des magazines pour bien accompagner l’art de faire le mugcake au chocolat!  Aujourd’hui, bah on twitte en moulant un dauphin ! Where the fuck is the problem?

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Le surmoi : Les époques ont bien changé n’est-ce pas?

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Le ça : Oui mais attends! Tu as fini de déposer le modeste cadeau dans l’urne! right? t’as fini de créer ton œuvre d’art, tu poses sagement ton smartphone sur la petite tablette blanche et très propre qui est à côté du trône et tu t’empares du PQ. Tu t’essuies, tu t’essuies, tu t’essuies ! Tu tires sur le bouchon au-dessus de la cuvette pour laisser un courant d’onde pur épancher le pot d’un blanc immaculé (j’t’assure qu’il n’est pas maculé). Et là, tu renvoies le chef d’oeuvre dans les profondeurs du mordor.

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Le surmoi : Une référence au seigneur des anneaux?

Le ça : Bah oui puisque justement, le trou du cul est un muscle en anneau… t’as fait tes études où toi?

Le surmoi : Poursuivons… le mugcake est chassé jusque dans les profondeurs et là?…

Le ça : Et là, techniquement tes mains ne doivent plus toucher le phone. Même si t’entends « Bling » ! tu touches pas ! tu l’oublies le téléphone, même si c’est le nom de ta copine qui s’affiche. Remarque si elle te demande : Chérie tu fais quoi ? tu vas pas lui dire « putain je suis entrain de chier des billes, ne me prends pas la tête là oh  » ! Donc tu l’oublies ton téléphone ! Tu te lèves ; mais là faut faire un check ! comme check-point charlie au mur de Berlin. C’est de l’actu mais t’as rien compris… fais pas attention!

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Le surmoi : ??!!!!

Le ça : Donc tu check dans la cuvette, s’il y a pas des traces de freinage au fond de la cuvette, genre si tu y es allé un peu trop fort. #fastandfurious… S’il y a des traces de freinage, tu prends l’instrument à modeste allure, hérissé de plein de poils durs qui gît debout près de la cuvette ; et tu fais comme la police scientifique ; tu nettoies les traces de pneus. C’est le moment où tu te prends pour les experts Miami hein ? #bruckeimer ; Ensuite seulement tu attrapes le savon parfumé et tu te laves les mains dans le lavabo. Le parfum du savon se disperse autour. Tu humes l’air pour te permettre de savonner un peu le cerveau aussi hein… on sait jamais… Tu t’essuies la main avec une serviette qui n’est pas évidemment une serviette de bains ! hein ! espèce d’Ebola va ! et ensuite seulement tu prends ton téléphone et get out ! Voilà t’as le mode d’emploi des toilettes wifi pour les nuls !

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Le surmoi : C’est très informatif. Mais comment tu les remplis alors ?

Le ça : Les toilettes ?

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Le surmoi : Non ! aaaaaargh ! non ! je parle de tes journées !

Le ça : Gratus, couillus devant la télus !

Le surmoi : Te gratter les couilles devant la télé ?

Le ça : Oui, mais moi je le dis en latin, c’est de l’esprit, c’est du haut niveau hein… c’est très intellectuel comme attitude ! T’as l’impression d’être Snoop Dogg s’grattant son #dorobucci devant la télus !

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Le surmoi : Beaucoup plus de sommeil aussi ?

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Le ça : Ah énormément. Je dépense mon capital sommeil emmagasiné depuis trois ans ! ah tiens, à ce propos, un collègue m’a réveillé à 7 heures un matin, parce qu’il venait chercher une copie de mon contrat pour établir les papiers du divorce avec mon emploi. J’étais dans le coaltar. Alors, je sors de ma chambre et je vais jusqu’au portail, presque nu, juste en caleçon en tenant mon contrat juste au niveau de mes parties… ; comme un cache-sexe ; 400_F_367747_ksshznatgL9JkYrexk3D9JG3M9SGh0c’est genre je me demande en y repensant : le fait de tenir un document juridique au niveau de mon service à trois pièces, ne fait-il pas de moi quelqu’un qui s’apprête à violer la loi ? en tout cas, c’est pas pire que celui qui a ouvert le code civil et a mis son sexe dedans… l’image est atroce, c’est carrément un viol par toutatis ! #asterixetobelix

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Le surmoi : Et ça, pour toi, c’est le bonheur de n’avoir rien à faire ?

Le ça : tu sais, en l’an 837 de l’hégire … (attends, j’allume une cigarette…), hum l’odeur du tabac, putain c’est bon… En l’an 837 de l’hégire, un type nommé Saadi (c’est un arabe, ne nous mettons pas une burqa sur la face) fit cadeau à la sultane Sheera (ah, ramenez la burqa quand même, on sait jamais), d’un exemplaire de Zadig ou la Destinée. Ce livre a été écrit à l’origine par le sage grec Zarathoustra. Saadi disait de lui qu’il était un vieux sage qui ayant le bonheur de n’avoir rien à faire, se serait amusé à écrire l’histoire formidable de Zadig, reprise quelques années après par Voltaire. On peut de nos jours remarquer que la tendance comportementale de l’humain est justement d’arriver un jour à détenir ce bonheur de n’avoir rien à faire ; puisque le développement amènera inexorablement les machines à tout faire à notre place… et en attendant que ce jour arrive, bah, moi je me place dans cet état d’esprit pour voir ce que ça donnerait…

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Le surmoi : En fait, t’es au chômage quoi…

Le ça : C’est comme les vacances… c’est avant tout un état d’esprit ! quoi, tu veux pas que je fasse grève aussi par hasard ?

Le surmoi : Comment se portent les rencontres beer 2 beer, vu que là on est dans une conversation be 2 be, l’occasion fait le larron, parle nous-en.

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Le ça : L’occasion fait le larron, le porc fait le saucisson, la jolie dame a un joli fion…

Le surmoi : Merci pour les envolées lyriques, revenons au sujet, grand dieu !

Le ça : Eh bien, sachez qu’au moment même où tu m’interviewes, mon corps se remet d’une rencontre beer 2 beer sur laquelle je ne pense pas que je pourrai bloguer. J’étais trop bourré… mais sachez, qu’on a invité le chef de station _pas de la CIA hein, puristes de gérard de villiers_ #putschaouaga S-A-S---Putsch-A-Ouagadougou-Livre-869018761_MLle chef de station Shell où nous pompons ou siphonnons, voire sifflons consciencieusement notre ou nos bouteilles. Le mec de la station avait les yeux brillants et le cerveau émoussé à un moment donné; et il nous confie qu’il est de l’ethnie Ifè d’Atakpamé. Il avait l’impression de nous livrer un grand secret ! Alors Hans Justinov, qui fait toujours de l’esprit dans ces moments-là lui envoie un missile SCUD à la gueule. Il lui dit. Aaaaaaaah les Ifè, ces gens qui ne sont pas faits (i-faits). Il a ri, on a ri… bref, j’ai bu une bière à shell klikamé. #bref #canal+30ans

Le surmoi : Parlons maintenant de l’actualité sous-régionale, notamment, sur Burkina-Faso, on ne t’a pas beaucoup lu sur le sujet. Pourquoi ce mutisme ?

Le ça : attends, je tire un peu sur le mégot ssssssccccchhhhhhhhhh… ah putain, c’est bon, j’ai attrapé une grippe colombienne !

Le surmoi : tu déconnes ? grippe colombienne ! oh mon dieu, tu fumes de la marijuana ?

Le ça : No man, attends, c’est une cigarette colombienne ! une marque de la Colombie… c’est arrivé par la valise diplomatique avec le café hier soir… (le salaud est plié de rire) c’est pas de l’herbe ! Fire is burning is my soul man ! non, l’herbe je me la réserve pour mes 70 ans, quand j’aurai plus besoin de prouver quoi que ce soit, j’te jure, je fumerai de l’herbe ! je viendrai herboriste !

https://www.jansochor.com

Le surmoi : Okay, sinon, le Burkina Faso ?

Le ça : Bah, ils ont leurs problèmes ? j’ai les miens… non mais attends ! oh ! on n’a pas élevé les cochons ensemble hein… Brusquement, un peuple est sorti de son intégrité et a désintégré les biens publics parce qu’il y avait son dirigeant qui voulait sodomiser la Constitution du pays ! j’en ai rien à burkiner moi !

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Mais par contre je peux te faire une blague dans l’esprit canal? Daphné Burki (Animatrice Canal) a un enfant avec NAFASO (un inconnu, africain immigré de préférence). Comment s’appelle l’enfant ? Burki NAFASO… enfin, c’est une blague idiote mais bon… cette blague, c’est un #tube ! C’est l’esprit Canal… je suis abonné et contaminé !

Le surmoi : Mais encore ?

Le ça : Je déteste les gens qui parlent quand je les interromps. Bon, alors… moi je comprends pas, Blaise Compaoré voulait se comparer à nous au Togo peut-être ? il voulait copier sur la Constitution togolaise très ouverte en matière de mandats ? Il s’est levé très tard ! Nous c’est notre papa Eyadema #mercipapa Merci Papaqui a été un grand visionnaire depuis fin 2002. En ce moment-là, le peuple, opposants compris, dormait quand il a ouvert l’entrejambe ; pardon, je voulais dire l’antre de la Constitution, afin de permettre à lui et à son successeur de sortir et d’entrer comme ils veulent à chaque fin de mandat. C’est orgasmique et les gens s’étonnent qu’on cherche à s’éterniser au pouvoir quand t’as le droit de renouveler ton va-et-vient si souvent ?

Nous au Togo on était mal barré depuis ! Mais Blaise Compaoré lui s’est barré à la française !

Je sais pas si t’as remarqué, mais dans toute la sous-région, conserver ou non les Constitutions dans leur état actuel a été la question à la mode au sein des institutions étatiques ! Chacun avait fait son grizzly suivant les situations de conservation ! #Lesaviezvous? Cet animal fait grrrrrr tout le temps, d’où son nom, le grizzly ! stock-vector-grizzly-bear-cartoon-71008741

Burkina Faso, on a failli changer la Constitution; le peuple a fait 5834970375_grrrr128651997369060145_answer_1_xlarge Blaise s’est retiré (il y a pas eu d’orgasme)?

Benin, Yayi Boni voulait changer la constitution; le peuple a fait h3_A44_EF50. il a dit, c’est bon, ça n’a qu’à s’asseoir comme ça, je finis mon mandat tranquillement (il va atteindre l’orgasme) !

Et puis au Togo, le gouvernement Faure a voulu changer la Constitution, et le Parlement représentant du peuple a fait 1d832c54 et ça c’est le pied pour le président de la république ! C’est l’effet inverse au Togo. Changer la constitution aurait limité le mandat présidentiel !

Le surmoi : Comment vois-tu l’avenir de Blaise Compaoré?

Le ça : Un rôle de dictateur dans la prochaine saison des bobo-diouf?

Le surmoi : Mais encore ? je sens dans tes yeux braisés de fumée colombienne que tu ne me dis pas tout… #anneroumanoff

Le ça : Et comment que je n’ai pas encore tout dit. T’as vu l’Union africaine là ? ah le numéro qu’ils font actuellement au Burkina. Où étaient-ils quand leur homologue voulait changer la Constitution ? Où étaient-ils ? ils disaient rien ! Aujourd’hui, le type saute de son siège ! Le pouvoir est par terre, les civils hésitent, le colonel Zizou donne un coup de boule à son collègue Traoré et s’en empare ! Il roule des mécaniques en disant aux civils d’attendre leur tour, le temps d’une transition ! Mais que l’Union africaine la ferme un peu et qu’elle laisse le pouvoir transiter doucement aux civils… Espèces de pompiers du dimanche va !

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Le surmoi : bah, ça tombe bien, on est dimanche, il est presque 3 heures du matin, le cendrier commence par se remplir. Et si on s’arrêtait là ? Tu veux peut-être dire un dernier mot pour les lecteurs ?

Le ça : Mot !

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Le surmoi : Merci d’avoir su si bien nous accompagner. #laurentsadoux


Togo – Faut-il dire un requiem pour la connexion internet ?

L’avion du sommeil venait de décoller dans mon cerveau. Mon nouveau smartphone dormant à côté de l’oreiller fit: « Droid » ! Comme je viens de l’avoir, (il n’a pas encore une semaine) je demeure encore sensible à ce son qui m’annonce une notification d’un tweet ou d’un nouveau mail, etc. j’ouvre un oeil, puis deux… noooooooooon, ce n’est pas la nana qui avait promis de me rencontrer ce soir et qui m’avait planté, refusant de décrocher mon appel (un salaud qui a l’air con, vous imaginez?)… non! c’est un tweet de Senamé DJONDJO ! Qu’est ce qu’il a encore posté, ce collègue bloggeur qui a fière allure, et qui carbure au blog sur mesure. j’apprends à me servir de mes doigts sur un écran tactile. Je touche, je caresse, pour défiler le texte d’un oeil torve.

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Ah il est pas content, il parle de Togocel, qui l’a spolié, lui et les membres de la secte des connectés 3G de son quartier. Ceux qui voient la pluie sur leur téléphone avant qu’elle ne tombe, se sentent violés de toutes parts par l’opérateur Togocel qui les avait pourtant bien caressé dans le sens du poil, puis les poils eux-mêmes avant de les entuber (les mettre dans le tube quoi. du youtube togocel quoi). Bon, le type est dans le désarroi comme beaucoup de togolais, mais peut-être qu’il n’accuse pas le bon coupable… et comme disait Zarathoustra, il vaut mieux sauver le coupable que de condamner l’innocent…

Voici son article

Maintenant, revenons un peu sur l’internet au Togo en général et son état actuel assez particulier… il faut peut-être savoir techniquement (voire technologiquement) deux ou trois choses qui empêchent de rester connecté.

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D’abord, que Togocel n’est pas un opérateur internet. En d’autres termes, elle n’a pas acquis internet par elle-même au Togo pour le revendre à ses clients. Elle a son abonnement chez Togo Télécom, qui est l’un des deux opérateurs fournissant internet au Togo; l’autre opérateur étant CAFE Informatique (il est le pionnier de l’internet depuis 1997… hein? quoi? STOOOOOOOOP la pub!).

Deuxième chose, cet opérateur qui fournit internet à Togocel est lui-même en plein séisme au niveau de sa connexion. D’après ce qu’on sait, c’est lent, ça coupe par moment, ça devient un peu dégueulasse, les abonnés ADSL ont l’air d’être vampirisé par un sorcier du quartier, jaloux de leurs acquis, etc.

Erreur de la connexion

La question, c’est pourquoi cela arrive t-il maintenant ?

Bah, cela arrive pour une raison quelque peu malhonnête (eh oui, on trouve toujours plus salaud que soi dans la saloperie). Parmi la « secte » des élèves-ingénieurs en réseaux télécoms (dont je suis membre) il y a des théories qui proviennent de recoupements d’informations glanées ça et là, mais aussi d’analyse par rapport au cours et aux cas d’école. Tout amène à croire que c’est parce qu’il y a trop de gens connectés qui se connectent sur des sites trop gourmands en connexion. Exemple banal : Facebook ! oui ! le site dont la page individuel de chaque connecté se met à jour en permanence en fonction des infos et des activités de ses amis virtuels !!! Et quand il y a trop de requêtes internet (à chaque fois que vous tapez ou cliquez sur un lien, vous envoyez une requête sur le web par votre opérateur) qui traversent des équipements qui commencent par prendre de l’âge, bah, il y a un bouchon inextricable qui ralentit complètement « les autoroutes de la communication » (pffff, l’expression a même disparu).

social networking

Je recommence d’une autre manière : Au Togo, quelqu’un ou certains responsables techniques n’ont pas prévu la charge importante qu’il y aura sur le réseau à un moment donné. Tellement ils ne l’ont pas prévu,  qu’ils n’ont pas prévu non plus de remplacer les équipements (essentiellement les routeurs à forte vélocité) au fur et à mesure que la masse des abonnés grandit.

L’idée à la base est que cette masse d’abonnés de tout genre n’était pas censée grandir aussi vite puisque la connexion ADSL la moins chère coûte 22 295 F par mois et que tous les ménages au Togo n’allaient évidemment pas se l’offrir… Seulement, il y a eu le fameux marché de la 3G sur lesquels aussi bien Togo Télécom que Togocel ont sauté, les deux pieds joints. Il fallait engranger le maximum de bénéfice en vendant les appareils (téléphone illico, téléphone 3G, et les fameuses clés 3G qui s’échauffent assez rapidement à 18h en soirée, l’heure de saturation d’internet au Togo, faites le constat!). Très rapidement donc, l’appareillage du fournisseur Togo Télécom a été dépassé, l’empêchant désormais de fournir comme il se doit, tout le monde, y compris les connectés 3G de Togocel.

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La bonne nouvelle?

Depuis lors, des efforts sont faits pour le remplacement des infrastructures, et cela irait jusqu’à la pose de fibre optique dans les quartiers de la capitale. La fibre offre beaucoup plus de vitesse de connexion entre l’opérateur et le client pour traiter ses requêtes; elle est connectée à un nouvel appareillage qui succèdera progressivement à l’ancien et permettra d’ouvrir (à ce qu’on raconte), les vannes de l’internet au Togo.

Les mêmes rumeurs positives disent que Togocel serait entrain d’emboîter le pas à Togo Télécom, en faisant sa part en fibre optique pour interconnecter certaines de ses antennes relais, celles qui vous envoient la 3G sur vos téléphones et vos clés, pour qu’il y ait un meilleur service et que les clients comme Sénam Djondo ne déversent pas force bile et ne trempe plus leurs plumes dans du vitriol le soir, à l’heure où le salaud lumineux désappointé par un false appointment d’une nana poseuse de lapin, dort du sommeil du trahi. Sena DJONDJO ! Il y a de l’espoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir pour toi ! (je chante l’espoir des lendemains qui déchantent).

Et en quoi cela concerne la hausse des prix chez Togocel?

J’espère être encore en vie pour longtemps, après vous avoir vendu le secret de la facturation.

Voici la logique imparable en matière de télécoms (ce secteur où on se fait toujours de la tune?). A chaque fois qu’on a besoin de désengorger le réseau, il faut monter les prix ! cela empêche une bonne partie des clients de se connecter, ou de rester en ligne pendant longtemps, pour que le trafic sur les lignes soient allégé.

A bien y réfléchir, c’est ce qui explique pourquoi on place la barre très haute pour les abonnés ADSL qui veulent prendre du 4 mégaoctets par seconde de connexion. Un gars capable de vous prendre sur votre réseau 4 millions d’octets en une seconde, vous pompe une partie de votre bande que vous vendez au public. Si vous en avez une centaine de gars comme ça dans une même zone, la bande sera vite saturée et il n’y aura plus de vrais 4 mégaoctets.

Et c’est comme quand les tarifs de communication baissent les dimanches et que du coup, les appels ne passent plus parce que tout le monde téléphone en même temps.


BEER 2 BEER, la rencontre des « Transformers » – The Transformers meeting !

Que vous faut-il pour faire une  rencontre BEER 2 BEER ? Eh bien, il vous faut une seule chose et c’est le principal ingrédient tel que définit par le gardien des us et coutumes du BEER 2 BEER Mister Hans Justinov :

Il vous faut  Improviser.

BEER 2 BEER

Hans Justinov et moi sommes passés maîtres dans l’art d’improviser les soirées BEER 2 BEER. Surtout durant les fins de mois difficiles qui rythment… ??? bah nos fins du mois !!! elles sont toutes difficiles pardi ! Sinon, nous ne serions pas de bon togolais n’est-ce pas?

anonymous

L’avantage d’être informaticien – un ordinateur qui vient de faire une tentative de suicide; dépannage hors boulot rapportant la modique somme de 5000 (le mauvais pouvoir d’achat au Togo); cela suffit pour faire germer une idée émoussée, émoustillante… oh oui (sans être orgasmique) allons boire une bière Hans !

Les rencontres BEER TO BEER sont rapides. On boit debout, à deux pattes, expérimentant la posture des bons homo-sapiens bourrés; on échange sur des sujets hautement intellectuels (lire la rencontre des physiciens) et on se sépare le bonheur plein les yeux, en attendant les lendemains qui chantent faux !

Beer Cup

Le dernier meeting mousseux connut la présence d’un invité de choix qu’on appellera Abel (en fait c’est son prénom mais bon…). Par devant nous, l’homme avait attaqué sa chairman au milieu des étagères du Shell Shop ;

Chairman

A une vingtaine de mètres de notre groupe constitué, un client se met à harceler une jolie serveuse. Il venait de la saisir au niveau du bras, l’attirant (ou la tirant) vers lui de force; un sourire malin lui barrant le visage. Cette dernière à son corps défendant et avec un sourire composé (pour les besoins du marketing –  toujours sourire au roi qu’est le client) résiste mollement. Le harceleur (Arcelor Mittal ?) a t-il fini par sentir le poids des regards des mâles présents ; ou avait-il décidé d’abandonner par respect pour lui-même ? on ne le saura jamais…

harcèlement

Mais la serveuse libérée traversa dans un déhanché de femme contrariée, les allées d’étagère de la boutique. Le balancement recto-verso de sa démarche ne manqua pas de violer l’espace aérien visuel de Hans Justinov. L’homme était à la fin de son premier verre. La phrase qu’il sort à cet instant-là fait l’effet d’un missile SCUD sur elle : « Toi là même à ton âge, tu ne peux plus crier au viol. Tu peux seulement crier à la violence… pourquoi tu nous fait tout ça même? ».

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La serveuse revint sur ses pas, plonge ses yeux perçants dans ceux de Hans, rieurs. La scène déclenche un rire général. La réplique de ce rire, c’est un sourire s’affichant sur le joli visage de la belle serveuse. La tempête qui faisait rage dans ses pensées disparu d’un coup. Elle pivota instantanément sur elle-même et s’éloigna. Decrescendo du rire qui s’en va mourir au bord des verres de bière porté au bout des lèvres rieurs.

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Les rencontres BEER 2 BEER sont courtes. C’est dans la majorité des cas, des séances d’after-job où une bouteille de bière sifflée apaise la soif et déstresse l’individu finissant sa journée-essoreuse. Ayant donc atteint le fond plus vite que moi, Justin, les yeux dans le vide (on ne sait jamais ce qui passe sous son crâne dégarni), m’attendait. Abel et moi en étions aux formidables avantages du Windows Server 2012, alors qu’à l’ouverture de nos bouteilles respectives, nous avions fait le serment de ne rien évoquer qui soit en rapport avec l’informatique. Je ne me ravise hélas qu’à la dernière goutte de bière. Jetant un regard sur le verre vide de Justinov, je lui lance un « oh, tu avais fini ? tu m’attendais… ». Il sort de sa mini-torpeur et m’envoie une réponse mémorable : « J’avais fini depuis « Gnass » longtemps ». (Il avait joué sur l’expression « attendre depuis fort longtemps ou « faure » longtemps », ceci explique cela). Après avoir digéré la réponse dans un nouvel éclat de rire, pendant qu’il continuait de sourire, nous enlevâmes nos bouteilles, et nous dirigeâmes  vers la caisse.

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C’est ce moment que choisit une charmante compagnie pour se rapprocher d’Abel; Elle venait de traverser la porte d’entrée. Et au vu de la Technique d’Approche de notre ami, on comprit rapidement qu’il s’agissait même d’une charmante connaissance. La preuve, Abel affichait son sourire le plus accueillant. La charmante compagnie le lui rendait avec réciprocité. On se serait cru dans une pub pour dentifrice. Abel, nous rappelle, nous présente et dépose un vin de table sur l’étagère. Il nous invite à partager le breuvage rouge avec lui et son amie. Nous nous confondons en excuses, désolés de ne pouvoir rester plus longtemps (et surtout avide de les laisser l’un à l’autre)… J’explique à notre ami que de toutes les histoires d’alcool que je connaisse, la plus belle est celle où Jésus a transformé l’eau en vin. Et que moi je rentrais transformer la bière dans mon estomac en pisse. Chacun transforme ce qu’il peut n’est-ce pas ? #Transformers.

Jésus change l'eau en vin

Tout ce jeu de mot (bière et pisse) n’entame en rien les volontés d’Abel, enclin à nous garder autour de sa bouteille en passe d’être ouverte ! Hans Justinov enfonce le clou en s’adressant à Abel : « Comme à Cana, après que Jésus eut changé l’eau en vin, l’ordonnateur de la fête accusa l’époux en ces termes – Pourquoi a-t-on attendu si longtemps avant de nous sortir ce bon vin » ?

Abel n’ayant rien vu venir, est plié de rire, sa copine se contente d’un sourire.

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Nous sommes sur le départ, il est 21h15 :

moi : yo man ! faut qu’on change de lieu pour le prochain beer 2 beer…

hans : ouais, t’as raison… prochainement on va à Total. tu plaques trop d’images de Shell sur ton blog, ça commence par devenir dégueulasse.

moi : Ok, bon je rentre à la maison de guerre lasse, il faut que je me prélasse…


Que veulent les femmes? (What women want)?

On peut tout de suite répondre à cette question et économiser quelques courbatures aux doigts crochus au dessus des touches du clavier.

Ce que veulent les femmes? bah euuuuuh… par les temps qui courent ??? bah, l’égalité des sexes ! bien sûr, le panache, la panacée de tous nos maux dans le monde ! donnez le pouvoir aux femmes!!! oui mais et après?

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(Pardon, je vais finir par devenir aux yeux du reste de la blogosphère, blogueur-critique ou critique-blogueur?)… mais telle n’est pas mon intention… même si pour commencer ce billet, je vous offre celui de mon grand-frère (oui, avec Lovejoyce Amavi, il y a un autre aussi), l’homme Mawulolo LAS

Grande fut ma surprise de le voir changé en avocat-défenseur des femmes (Petit Payyyyyyyyyyyys!!!) et prôner (attention voici le lien!) L’égalité des sexes dont la nouvelle « égérie » s’appelle Emma WATSON.

Petit pays

Ceci dit, je le lui accorde, C’est la mode ! c’est le combat pour le droit des femmes, noyant les droits de l’Homme (attention, il y a grand H).

Que veulent les femmes? bah que comme en Côte d’Ivoire, elles soient déclarées dans le code de la famille, comme Chef de famille au même titre que l’homme? eh bien qu’on accède à leur requête !

Que veulent tes femmes, Mawulolo LAS? qu’on arrête de leur delete le bouton d’amour (je parle d’excision en langage moderne)… eh bien soit! , qu’on arrête de le leur faire !

Elles veulent devenir chefs d’état? bah qu’elles aillent voir avec Dilma Roussef… elle pourra témoigner (les ivoiriens disent « elle va rendre témoignage »)… qu’avoir les couilles pour être au pouvoir est une expression purement imagée de nos jours. Angela Merkel aurait plus de couilles que François Hollande (tout le monde le pense, personne ne le dit, remerciez moi de prononcer les mots vrais ! ).

Le pouvoir a t-il un sexe

Après tout ce qu’on peut leur accorder donc pour leur égalité sexuelle, tout le reste n’est qu’endoctrinement, « embassinement », détournement d’un sujet, manipulation des mass-médias ! Il n’y a pas d’égalités entre les sexes !!!

La manip pour tous

Bah déjà on n’a pas les mêmes sexes!… les uns héritent de la clé, d’autres de la serrure, la nature a créé des sexes inégaux… Même au niveau des dimensions, tout y passe ! le M, le XL, le XXL, tout sexe confondu n’est-ce pas?

Pourquoi parler d’égalité des sexes, quand bien même au niveau psychologique, cette affaire de pouvoir séducteur de la femme va jusqu’à faire abdiquer les rois de ce monde ! (Celui qui doit devenir roi d’angleterre abdiqua pour l’amour d’une femme et laissa sa place au père de l’actuelle reine) ahaaaaaaa. Egalité? oooooooooh mon dieu, taisez-vous mécréants … les femmes avaient déjà pris le pouvoir à leur manière en ruinant les hommes avec leur train de vie dispendieuse pour satisfaire leurs caprices luxueuses. Il y a tant de similitudes entre le coeur des femmes et les caprices du ciel (proverbe indochinois).

On m’opposera facilement la phrase à la con « comparaison n’est pas raison » mais … je me dis en plaçant les deux sexes (concentrez-vous, et pensez au genre) dans deux plateaux de balance, la femme irait peser un peu plus, et ferait pencher l’aiguille de son côté. Le sexe féminin? (attention à l’âge du lecteur !!!)

balancefemmehomme

Divin objet de notre adoration! Depuis le jour ou nous en sommes sortis, nous faisons tout pour y rentrer. Tout y passe: la complicité, les cajoleries, les compliments et notre argent. Des hommes ont perdu des fortunes, des rois ont abdiqué, des frères se sont mutuellement trahis et des gouvernements ont basculé à cause de cette divine petite cavité que nous appelons familièrement le « minou », le « con « , la « chatte », la « foufoune », ou « l’ascenseur pour le septième Ciel. – Isaïe Biton-Coulibaly – Et pourtant elle pleurait

 

De tout cela, n’en faisons rien (du moins pour le moment) et oublions un peu le lubrique, histoire d’observer le fonctionnement de la logique féminine, l’ordre imprimé à la réflexion, telle qu’elle se décline chez la gent féminine.

Un film formidable est à voir sur ce sujet : What Women Want ? ah vous croyiez que c’était juste le titre de mon article? Que nenni ! Une histoire où l’acteur principal (Mel Gibson) reçoit une décharge électrique qui depuis, lui permet d’entendre les pensées des femmes qui passent tout près de lui ! ah l’horreur ! Les femmes ne font jamais rien comme les hommes ! Comment peut-on se risquer à évoquer ne serait-ce que l’once d’une égalité entre les sexes!

https://www.youtube.com/watch?v=iUTtO1KNdAY

Gérard de Villiers, (l’écrivain qui en savait trop) auteur d’une série de 200 romans policiers où la femme tient un rôle de premier choix (Roger Mawulolo LAS est d’ailleurs un lecteur de choix de cet auteur)! se plait souvent  à dire dans ses écrits « que les femmes réfléchissent avec leurs ovaires ».

Quant aux comportements affichés en plein pic hormonal durant une grossesse avancée, je vous en fais grâce, oh vous, pères de famille ! En ces moments pas très gais, la simple question jugée mauvaise par la parturiente, vous renverse la maison, vous met votre journée sens dessus-dessous ! Depuis toujours, j’attends le jour où une femme sera Chef d’Etat et qu’elle tombera enceinte en plein mandat. Que deviendra le pays?

Les femmes? égales des hommes?

Au boulot les filles

S’il ne s’agit que de trouver des femmes qui exercent dans le même milieu professionnel que les hommes? laissons faire l’ordre naturel des choses… ça vient tout seul!  Les femmes au travail font tout comme les hommes, ou montrent une certaine capacité à les faire, sur le plan professionnel, et même jusque dans l’armée. Même si elles demeurent minoritaires dans beaucoup de corps de métiers, les naissances d’aujourd’hui, voire de demain, nous rejettent une génération de femmes capables du même professionnalisme que les hommes; parfois jusqu’au niveau physique de la chose. La très jeune discipline du football féminin nous en est témoin ! Les évolutions de pensées et des cultures accompagnées, rythmées à raison par la communication des ONG et autres associations valorisent la femme jusqu’au même grade d’humanité que l’homme. Nous sommes au 21ème siècle bon sang ! et ce n’est pas prêt de s’arrêter. Que veut de plus, cette gent jamais satisfaite?

FEMMES Au combat

Ce que nous ne pouvons réfuter, cette vérité imposable et inattaquable, est qu’il n’y aura hélas jamais d’égalité des sexes !

Car il restera cette nature gravée jusqu’au chromosome et au génome humain; celle qui fait d’une femme, une femme : les habitudes, la voix, le physique, la psychologie etc. Les femmes s’émeuvent pour les évènements que les hommes minimisent ; elles pleurent à chaudes larmes devant la petite bête dansant le gweta dans leurs chambres, s’agitent pour ne rien perdre du gain immédiat, s’attache à la première bonne impression. Elles ralentissent là où les hommes accélèrent. Et quelque soit leur professionnalisme et leur sens du devoir, leur perfection et leur maîtrise des sujets, nous les hommes arrivons à reconnaître que ce qui fait leur charme, ce sont ces petits zestes d’émotions mis bout à bout, ces sautes d’humeur que nous raillons le plus, mais qui font que nous les aimons autant.

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Les bonnes femmes : On ne peut pas vivre avec, on ne peut pas vivre sans, on ne peut pas les descendre. Sauf dans le Montana (Proverbe Américain).

Si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m’enrichis. Et c’est mieux-ainsi…


Homo-érections et transgenres? Avis et contre-avis de « tous genres »

aaaaaaaaaaah, purée ! la viande est finie (ce n’était pas une purée de viande, fort heureusement). Senyo ! il y a plus de viande dans l’sachet !!!

J’ai lu l’article du blogueur de chic et de choc, Lovejoyce Amavi. Il faut le lire pour votre propre bien… on s’en lèche les doigts à chaque fois qu’on arrive à la fin.

En plus moi je lisais en bouffant de la viande de SIDI. Je ne mangeais pas le stagiaire noooooooooon, je mangeais sa viande ! la viande qu’il nous a offerte ce matin… cet échange culturel entre Nigériens et Togolais où le Nigérien apporte de la viande, et le togolais … bah il donne rien… « rien » c’est quelque chose (il faut voir ça sur le plan philosophique)…

Allez, ne perdons pas de vue l’article qui n’a même pas commencé, revenons à nos homos !!!

Car l’article dont je vous laisse le lien ci-dessous, parle bien d’homosexualité en partant du film, la vie d’adèle d’Abdelatif Kechiche! Que chiche ! l’articl est bien écrit, mais c’est sur le fond, quand j’y pénètre en profondeur, que tout de suite, je ne suis pas d’accord.

Le Lien !

Bon, vous voyez que vous vous léchez les doigts sur l’écriture du Lovejoyce. Profitez-en, c’est une espèce en voie de disparition non?

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Mais surtout, pourquoi en faire autant pour le message communiqué par les médias sur l’homosexualité? (Je dois me remettre au boulot tout à l’heure donc je ne vais pas approfondir vraiment la réflexion mais résumons un peu les contre-avis).

L’homosexualité est contre-nature, oui, d’accord, mais pourquoi la nature nous fait-elle faire des filles qui font très garçons dès la naissance, et des garçons qui font très filles (inversement donc) !!!

Vous voulez des exemples? il y a qu’à regarder les équipes de foot féminines. Pire encore, les basketteuses (surtout les sénégalaises?) et vous me direz si vous vous sentez en sécurité à côté d’elles. Il y a même une petite peur insidieuse que ce soit elle qui prenne le dessus, si elle a envie de vous violer?!!

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On peut accuser les médias d’être à la base de formidables manipulations des populations hypnotisées derrière leur écran; celles qu’on pousse à adhérer à telle idéologie ou à telle autre, en leur prouvant que quand on est nombreux à avoir tort, c’est qu’on a raison etc… mais sur la question de la liberté sexuelle, what else? (Nespresso, où est-ce qu’on a eu tort ?).

La liberté sexuelle : L’idée de ce pan de la démocratie est de laisser les gens exprimer leur orientation sexuelle, une fois qu’elle n’empiète pas sur celle de l’autre.

Avons nous pensé un seul instant que l’homosexualité a peut-être été jugée contre-nature depuis l’existence humaine, juste à cause du fait que les hétérosexuels étaient nombreux et que les homos étaient minoritaires. Depuis les temps immémoriaux (interdit de dire ça dans une rédaction à l’école, j’en profite, youpi!), les temps bibliques mêmes, des lois hébraïques avaient proscrits assez violemment aux personnes de même sexe de jouer à touche-pipi, voire plus. C’est une abomination, s’écrient ces passages de l’ancien testament :

Lévitique 18, 22 : « Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination. »

Lévitique 20, 13 : « Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux. »

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Et c’est là que je réitère le « être nombreux à avoir tort veut dire avoir raison »… Les lois (religieuses ou non) interdisant l’homosexualité, la décrivant comme contre-nature, répercutées ou retrouvées un peu partout dans les cultures depuis l’homo-premier (le premier homme) jusqu’à nos jours, ne sont-elles pas le fait de l’imposition de la pensée collective de ceux qui étaient nombreux à être hétéro? de ceux qui étaient nombreux à répugner l’homosexualité?

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Et si ce n’est qu’une question de nombre et de majorité (pas très silencieuse), il faudra bien se rendre à l’évidence ; ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison… Il faudra peut-être apprendre aux dépens des médias ou non, à ne pas juger l’orientation sexuelle de son prochain…

Homophobie

Je me résume :

Avis : Lire l’article de Lovejoyce sur son blog :

Contre-avis: lire ce vieil article oublié sur un vieux blog qui ne marche plus


#togoelection : Notre frère qui est leader ! Que tes mannes de campagne viennent !

Oui, je parle bien de la manne. Pas les mânes de nos ancêtres !… bah non parce que eux, à l’époque, ils s’imposaient un roi, après avoir coupé trois ou quatre têtes humaines, voire un peu plus, pour faire plus joli autour du tam-tam sacré. Je ne parle pas non plus de Man, comme « homme » en anglais, ou comme la célèbre marque de camion, ou même comme l’équipe anglaise du Nord, la Man U qui laisse sur son passage, une traînée de hooligans, et d’infrastructures cassées etc.

Non, je parle de mannes, celles qui tombent en pleine campagne électorale pour les responsables improvisés de campagne , ces volontaires trop bien payés (est-ce bien des volontaires alors ?) qui arrosent nos villages et autres contrées de quelques billets, vélos, motos, tee-shirt, projets de développements etc. de quoi rattraper les OMD (Objectifs du Millénaire) en quelques mois.

Car pour gagner de l’argent durant une campagne, il faut faire campagne !

Votez pour nous

Il faut avoir de bonnes entrées auprès du parti pour lequel vous voulez vendre un peu de votre dignité. Avoir des amis et des acquis solides genre :

–          Tchalé, campagne arrive, faut qu’on profite, on va manger un peu dans ça.

–          Ouais, hum, qui on connaît même dans le parti là?  qui peut nous brancher le leader ou un de ses proches ?

–         Djo, tu ne connais pas … làààà. Il drague ma cousine actuellement (le mec serait prêt à vendre sa mère). Si elle lui dit (en fait, après qu’elle ait accepter de coucher un peu aussi), il va nous brancher rapidement, on va commander quelques tee-shirt et faire jouer des championnats dans les villages là. On va envoyer au parti, un budget majoré du double là, et ça passe !

(Et quelques semaines plus tard)

Les gadgets sont commandés, les paquets sont faits, les petits cadeaux, les pots de vins, les vins, etc. Tout le monde y gagne ! Confectionneurs de gadgets, imprimeurs, etc.

Tout le monde donc ! sauf, les pauvres populations qui vont se faire berner… la campagne est une farce, le peuple en est le dindon.

Je suis sûr qu’en ce moment, ce peuple se demande d’ailleurs à quelle sauce de dindon les organisateurs de campagne vont encore le manger…

Enfin, bref, je dis ça, je dis rien…

Zoomons un peu quand-même sur la campagne du parti au pouvoir. Pourquoi ?

Bah, comme disent nos « Frères » Dioula au pouvoir en Côte d’Ivoire : « C’est nous on a le pouvoir, on va faire comment »… En même temps, il faut s’en douter un peu ? C’est le seul parti dont les militants commencent par nous revendre du « Faure, le meilleur de nous tous pour être notre Président » depuis quelques semaines. Les autres partis en sont encore à critiquer les conditions d’organisation ; et ce jusqu’à la fin de la campagne… On en a l’habitude.

Qu’UNIR souffre donc qu’on les chauffe un peu par blog interposé… (C’est peut-être pour les aider à mieux faire non ? En plus, nous on fait ça gratuit… #mercipourcemoment).Votez pour moi

On sait (ou du moins, on imagine) que le parti au pouvoir est un peu regardant sur les comptes de campagne et les financements… Sauf pour les soirées de de la Convention des Femmes pour UNIR ?

Non, supposons, supputons, admettons sans détour que le candidat non-désigné d’UNIR, (sauf sur le pagne de la convergence Faure) est l’économiste titulaire d’un MBA, aujourd’hui Chef d’Etat du Togo. C’est imprimé d’avance dans son pedigree de formation, qu’il ne badine pas avec les questions d’argent… Souvenez-vous, pour les candidatures UNIR aux législatives, il se racontait déjà qu’il y aurait eu une sélection digne d’un concours d’entrée à la fac de médecine ! Seules les personnes ayant prouver à suffisance qu’ils avaient financé, échafaudé et travaillé sur des projets _dans les localités où elles voulaient se présenter_ ont été sélectionnées pour être candidats UNIR.

C’est donc la preuve qu’à UNIR, on ne donne plus pour donner… Et c’est peut-être ce qui explique que certains se soient levés tôt ?

Pour prouver leur fidélité indéfectible aux idéaux du parti et se voir confier un peu de campagne dans les contrées togolaises, on rivaliserait depuis peu, de moyens permettant de se rendre visible dans l’entourage du Président.

Comme le diraient les blogueurs Aphtal et Senam Djondo, c’est beaucoup de griotisme sans grande conséquences.

Vous n’en êtes pas sûrs ? Et c’est là que vous allez m’forcer à citer des exemples :

Le large panneau (je l’adore ce panneau) « Merci Papa Faure pour les cantines scolaires » dont-on avait vraiment pas besoin mais bon… il fallait que quelqu’un le fasse pour qu’on sache qu’il est là pour le parti ? Qu’il ne dort pas, qu’il pense aux œuvres du Président, qu’il le soutient sur toute la largeur d’une affiche géante !

Merci Papa

La majorité silencieuse qui n’a plus soutenu (en tout cas visiblement) les actions du Président depuis 2010, a attendu la fin de son mandat pour s’afficher tel le premier pilier, la première colonne, la phalange, l’appui inébranlable du Président sortant. Elle fait du porte-à-porte avec des motivations porte-à-faux et faux-semblants.

Porte-a-porte

Check this out, un blog en parle déjà si bien :

https://senadjondo.mondoblog.org/2014/10/05/ce-griotisme-politique-denonce/

 Un des clans de la majorité silencieuse, la NJSPF (Nouvelle Jeunesse pour le Soutien du Président Faure) vient de se rendre compte, à quelques mois de l’élection présidentielle que aaaaaah, les élèves togolais démunis qui n’avaient pas de fournitures scolaires. existent!!! A croire que durant tout le mandat présidentielle, il n’y a plus eu de rentrée scolaire… et qu’à quelques mois des joutes électorales,  il faut  quand-même se mettre à distribuer des kits scolaires au nom du chef de l’état pour accompagner sa « vision moderne du Togo ». Qui veut accompagner la vision moderne du Chef de l’état avec des kits scolaires ? levez les mains !!! qui? vous? non? vous là-bas?… non plus, bah la NJSPF ouiiiiiiii!!! des cahiers pour le Togo moderne ! avant on distribuait des papyrus à la rigueur … Si ça c’est pas de la mauvaise foi?… peut-être du mauvais pancréas mais bon… Pour faire preuve de ma bonne foi de salaud, je vous laisse le lien de l’article :

https://www.savoirnews.net/Fin-de-la-tournee-nationale-de-la

Quelle idée ! quelle idée d’offrir des kits après la rentrée? La NJSPF ne connaît pas la date de la rentrée scolaire au Togo? (Noooooooon, même en matière d’éducation, mieux vaut tard que jamais…).

Il avait rien à dire

Et puis, aaaah, l’affaire sur laquelle je me suis un peu amusé il y a quelques blogs de cela; l’affaire du fameux pagne « Votons Faure 2015 », pagne qui n’existe qu’en maquette ; voire même qu’en maquette virtuelle. Elle trône sur la page facebook d’une association qui était elle aussi une grande inconnue ! Inconnue jusqu’au dernier trimestre 2014 où comme un lapin sorti du chapeau du magicien, elle apparaît sur facebook avec le nom « La Convergence Faure ». Cette convergence fait-elle des yeux doux-convergents à l’homme dont elle porte le nom pour lui faire campagne avec son pagne virtuel ? Bah parce que, on sait jamais… quand pagne rime avec campagne… Avec qui le leader sablera t-il le champagne?

Toutes ces bonnes gens « bien intentionnées » pour leur leader bien-aimé ont attendu que tout le mandat présidentiel s’étiole, pour bien évaluer son travail avant de le soutenir ? bah, si ce sont pas des vrais militants ça ? (vous voyez, je leur trouve même des raisons…).

Si l’once d’une fibre militante vibrait en eux, ils s’y auraient pris plus tôt ! Dès l’aube! à l’heure où blanchit la campagne !

Combien seront-ils à faire la danse du ventre pour gagner le précieux sésame vous ouvrant les portes de l’organisation de la campagne. Chez UNIR, un appel d’offres pour organisateur de campagne a été lancé. C’est une télé-réalité pour griot de campagne :

QUI SERA LE MEILLEUR campagniste ? campagneur ? campagnard ?

(enfin, vous aurez compris…)

pas voter pour un con

Je pense d’ailleurs qu’au point où ils en sont UNIR pourrait se reposer et ne rien financer du tout !  Sa campagne se fera toute seule… au vu des moyens et des soutiens très « volontaristes » qui pointent le bout du nez…


Bon Baisers de Glidji (From Glidji, with love) – Le Yèkè-yèkè Blog

L’avez-vous déjà connu? Ce bonheur sans mélange qu’est la dégustation du Yèkè-yèkè originel fait-maison-glidjienne. Il faut pour cela,  se rendre à Glidji et se faire inviter chez un habitant se préparant à célébrer le nouvel-an Guin. C’est ce qui m’est arrivé; et  c’est que je m’efforce tant bien que mal de rendre ici par écrit ; le bonheur se trouvant finalement _ dit-on souvent_dans ces choses simples?

Avec deux de mes amis, nous avions établi nos quartiers dans la petite ville du Royaume Guin. Nous étions le Samedi 20 Septembre; deux jours après la prise de la pierre sacrée . Le Togo sous le Drapeau Allemand de Hienrich Klose _ ma lecture de ce moment_ m’avait fait découvrir quelques jours plus tôt qu’à la fin du 19ème siècle, le nouvel an chez les guins avait été surnommé BLACK CHRISTMAS par la centaine de commerçants européens établie sur la côte togolaise.

Le Togo Sous le Drapeau Allemand (1894 – 1897) – Heinrich Klose – Extrait-Capture/Page75

Black Christmas

La beauté durable de ces moments de partage agréables autour du yèkè-yèkè hautement appréciable m’ont amené à blogger affable ; mais dès les premières lignes j’ai bloqué, minable. Suis-je irréparable?

Ensuite j’ai commencé par blogger sur elle dans ma tête. Elle que j’aime tant. Bien moins que mon Dieu mais bien plus que moi-même. Elle, l’amour de ma vie de ces derniers temps…Sur elle, j’ai voulu blogger et là, oh surprise, j’ai débloqué…

Deux ans et quelques mois que je l’aime… Sur la durée, je ne peux être plus précis. Le temps qu’ont pris mes sentiments pour germer, bourgeonner et éclore souffre de concision. Quand on aime, on ne compte plus ? On compte ses sentiments lorsqu’on ne compte plus ? On ne compte plus soi-même lorsqu’on conte fleurette ?

Un matin au bureau, Hans Justinov (vous le connaissez si vous avez lu un peu de BEER 2 BEER sur mon Blog 2 Blog) arrive, tout inspiré. Nous sommes amis depuis au moins trois ans, voire plus si affinités. Quand il se prépare à m’envoyer une vanne-missile, je le ressens dans ses yeux rieurs. C’est ainsi que voyant les tournures heureuses que prenaient mon histoire d’amour, il m’indiqua clairement qu’à l’image des élections cantonales, sénatoriales ou locales dans un pays, moi je revenais comme Nicolas Sarkozy me présenter aux élections sentimentales de celle dont je suis amoureux. C’est une vanne de génie, il a fait du #DEGROODT sans bière, je vous prie ! Croix de bois, croix de bière si je mens, je la bois entière.

S’il y a une limitation dans l’amour, elle n’est pas de vous, mon Dieu, mais des hommes – André Gide, La Symphonie Pastorale…

Je viens de débloquer le yèkè-yèkè blog. Ah l’amour… enfin bref!  Vous êtes prêt ? Je vous fais le roman non moins intéressant de mon passage à Glidji…

Voici le décor tel que j’ai pu le planter; il est tout simple; un peu paresseux même (en même temps c’est normal, c’est un « salaud » qui écrit). On n’a pas besoin de trop vous expliquer de toute façon. Pour les « curieux mystiques », faites un tour par les liens à la fin de l’article, pour « savoir et comprendre »…

Le Royaume des Guins, célèbre le kpessosso; littéralement « prise de la pierre« . Les tenants de l’ordre spirituel et mystique ont une fois de plus lu dans la couleur de cette pierre-là (très sacrée nous dit-on), pour nous révéler le très prochain avenir du pays; voire annoncer la couleur des couleurs (puisqu’il ne s’agit que de ça) de l’année qui vient.

Prise Pierre sacrée

Film d’arrivée

La succession de routes sinueuses et cahoteuses qui mènent à Glidji avaient fini de retourner nos petits déjeuners dans nos estomacs respectifs. Avec Justin et Pascal, natifs du milieu, j’essayais désespérément de me remettre des crampes stomacales et émotives éprouvées non sans courage mais avec beaucoup de détermination. Nous traversions la piste en latérite jusqu’au rond-point de Dokitakondji (litt. Centre de Santé Moderne avec docteur).

Justin au volant de la Volkswagen Passat pila d’un coup. Il s’arrêta dans un crissement de pneus. Le sol gravillonné ajouta un peu d’effet sonore au freinage brusque ! C’était presque comme au cinéma. En face, une foule éparse et disparate, vêtue de blanc et mue par une course à pied, prenait d’assaut la voie. Les femmes et les enfants en tête ; Les hommes moins représentatifs du groupe de coursés, apparaissant, armés de longs couteaux.

Mes amis et moi étions plongés dans une torpeur indescriptible. Nous demeurions tétanisés et stupéfaits (si tu peux tu fais? #petityode); médusés par la horde qui accoure; limite, prêts à être changés en statue de sel. Nous prononçâmes sans nous en rendre compte un « qu’est-ce qui se passe » en chœur. Impossible de faire marche arrière. Des voitures s’étaient innocemment alignés derrière la nôtre. La foule, elle, se rapprochait par devant nous, témoins impuissants. Un cross-village, mini-marathon cadencé aux 100 mètres-plat.

Les hommes aux longs couteaux guettaient ostensiblement quelque chose qui arrivait. Nous n’avons pas le temps d’affiner notre déduction qu’un bélier blanc fend la foule à toute vitesse. La laine blanche couvrant son cou est maculée de sang. Derrière lui, arrive un autre homme torse nu, drapé d’un pagne blanc et portant un tam-tam. Toute son attention est focalisée sur ce bélier qui s’est retrouvé en tête du groupe d’humains. Pour faire de l’humour, histoire de détendre un peu mes deux amis, je leur demandai si nous avions affaire à un « bélier de panurge » ? Mais c’était comme la drôle de guerre des années 40, cela ne fit rire personne.

Notre bélier, le cou ensanglanté, s’arrête un peu après le rond-point. Ses yeux sont injectés de sang. Le porteur de tam-tam se poste face à l’animal et ferme ses paupières comme pour se concentrer. Il commence par percuter la peau tendue de son instrument. Un rythme est doux et lent. Nous sommes aux premières loges. A travers le pare-brise, nous apercevons le bélier au cou rougi se mettre à exécuter des sauts rythmés. « Il danse » nous confie Justin à voix basse. Mon ami devait penser que le bélier pouvait l’entendre ; malgré notre distance quantifiable au-delà du respectable ; malgré les portières fermées et les vitres remontées.

Le bélier soulève ses pattes de devant, les yeux dans le vague puis se laisse choir au sol. Le son du tam-tam diminue ; Un decresendo qui appelle à la tristesse. La foule fait silence. Le bélier a l’air de s’endormir  ; Couché sur le côté, ses yeux deviennent vitreux; La bouche ouverte bave; sa langue est pendante; frôlant-goûtant l’herbe rare de la piste rougie de latérite. (Son dernier repas)? Le bélier se meurt. Les hommes au couteau, sont des prêtres sacrificateurs; ils se saisissent – à chacun sa patte – du bélier mort. Ils le brandissent en l’air sous les cris exaltés de la foule. Ils se retournent et prennent la direction du palais royal de Glidji, suivi par la horde blanche en liesse.

C’est « Fleuve », le cousin de Justin qui nous raconte par après l’évènement ayant abouti à cette mise à mort musicale.

« C’est une cérémonie mystique organisée à l’occasion du nouvel an guin. Elle se déroule devant la case tout aussi mystique érigée par les premiers rois guins de la fin du 17ème siècle. Devant cette case à gris-gris, des prêtres sacrificateurs tuent un bélier. Son sang est coulé sur les principaux fétiches dans la cour du palais; puis son corps est reposé au sol devant le tam-tam là encore mystique. Les bords de la membrane en peau de bête, portent des crânes humains. Ce sont les têtes des guerriers tués par Assiongbon Dandje, deuxième roi de Glidji, grand aficionados des guerres de conquête. Toute l’assistance, les jeunes, les moins-jeunes, les plus jeunes, n’ont d’yeux que pour le bélier mort. Le joueur de tam tam s’approche de l’instrument. En face, gise le corps sans vie du bélier blanc. Il ferme les yeux comme pour se concentrer(il fait ça tout le temps lui?). Il se met à jouer un rythme calme mais dansant. Quelques enfants dans l’assistance exécutent des pas sur place. Pendant cinq minutes, rien ne se produit. Puis le corps gisant de l’animal reprend vie ! Le tam-tam ressuscite le bélier. Son cou entaillé laisse apparaître la crevasse béante d’une plaie. Pourtant l’animal se lève, bondit sur ses pattes et retombe. Il se relève, ses pattes de devant en l’air, comme mû par un esprit. C’est là que tout se gâte ! A un moment donné, le percussionniste ne maîtrise plus son feeling ! L’esprit des ancêtres l’habite ! C’est alors que le bélier retombant encore sur ses pattes démarre une course effrénée, traversant l’assistance. Plusieurs personnes tombent à la renverse. Ils sont terrassés de surprise et de peur. L’animal qui a vaincu la mort, quitte le palais royal ventre à terre, suivi par la foule qui vous surprendra quelques secondes plus tard à Dokitakondji » !

Nous étions heureux ! Heureux de connaître la cause profonde, voire même mystique et spirituelle de la mort par deux fois, du bélier blanc de Glidji. Nous voulions assister à une fête traditionnelle, eh bien, nous-y-voilà.

Justin Mondenou Togbossi_l’homme qui au volant de sa voiture, rencontra le bélier ressuscité_est le fils de l’ancien régent du trône de Glidji. (Eh oui, j’ai des relations haut placées là-bas). Il nous (Pascal et moi) convie à faire un tour dans la maison de son père ancien dignitaire du trône ; aujourd’hui décédé. En entrant dans la première cour de la maison, nous tombons encore sur des tam-tams. Pour taquiner Justin, je lui demandai rapidement : « Où est le bélier ? Vous avez-vous aussi un bélier à zigouiller et à ressusciter » ? (je suis infernal, je sais). Il se permit de sourire. En approchant du milieu de la cour, où sont installés là encore des hommes en blanc, coiffé d’un couvre-chef blanc, signe distinctif me dit-on des prêtres vaudou, nous entendîmes le tam-tam retentir. Les prêtres nous souhaitaient la bienvenue. Justin dirige la marche. Nous le suivons à pas respectable. Il s’approche d’une calebasse remplie d’eau et d’herbes, posée à même le sol, devant les percussions. Celles-ci continuaient de résonner. Justin  laisse tomber dans la calebasse eau et herbe, quelques pièces de monnaie. En profane, nous demandâmes si nous pouvions faire pareil. Il acquiesça. Quand je m’approchai de la calebasse, le rythme changea. Comme si le percussionniste jouait un son différent en ma présence… Etant sûr de ne pas être mort depuis ce matin-là, je n’avais pas peur de me revoir ressuscité! Je laissai tomber une pièce (modeste fortune…). Pascal fit de même, et là encore, en sa présence face à la calebasse, le rythme changea! Les prêtres nous invitèrent à passer au salon et à nous faire servir de l’alcool et du Yèkè-yèkè. Ils prononcèrent à l’endroit de Mondenou un bref discours l’autorisant à se servir comme il pouvait. Notre ami est le dernier né de la famille. Tout pouvait lui appartenir; il avait le droit sur tout ce qu’il voulait, ainsi que le veut la tradition.

Justin chez le régent

–          Pourquoi nous a t-on tous joué des rythmes différents ? Ils voulaient qu’on danse à tour de rôle ou quoi ?

Justin se fendit dans un rire indescriptible. Il est heureux de me savoir avide de culture guin :

– En fait, le son du tam-tam qu’ils m’ont joué est le nom de mon père. Egavo le kplon nti, detugbiwo bidji. Littéralement : « Il n’y a plus d’argent sur la table, les belles se fâchent… »

–   Bah et nous alors, ils connaissaient le nom de nos papas aussi, tes joueurs de tam-tam ?

–  Non, je ne pense pas. Ils ne vous connaissent pas, alors ils vous ont trouvé, peut-être prêté des noms pour la circonstance. Mais je ne peux pas t’en donner l’explication, je ne comprends pas tout ce qu’on joue.

Mince alors, je ne connaîtrai jamais mon nom tam-tam…

« La yèkè-yèkè Connection »

Epe-Ekpe est le Nouvel an Guin. Entre le mois d’Août et de Septembre, la nouvelle lunaison permet de connaître la date où la pierre sacrée sera prise. Cette pierre au gré de sa couleur permet de savoir ce que l’année nouvellement entamée réserve à tout le peuple.  La pierre est prise dans les confins aquatiques de la forêt sacrée. Elle a viré pour cette année au blanc pur. Selon les prêtres, cela augure d’une bonne année ; sans grands maux. Même l’épidémie d’Ebola qui sévit dans la sous-région (Libéria, Sierra Leone) n’arrivera pas jusqu’aux frontières du Togo.

En quête d’explications simples et accessibles, je m’approchai des têtes blanches de Glidji. Ces dernières sont connues pour détenir la vérité intangible par-delà le fait même qu’elle est inattaquable.

Têtes blanches de Glidji

Je procède par des petites questions… comme Christophe Boisbouvier (L’invité d’Afrique Matin sur RFI).

Exemple : Pourquoi votre fête s’appelle Yèkè-yèkè ?

Et comme il arrive au journaliste de se faire rabrouer des fois par ses interlocuteurs (« Mais Monsieur le journaliste, je ne comprends pas votre obstination à me poser cette question » !) bah je me suis fait admonester par les vieux sages guins !

L’un d’eux, secoua doucement sa tête blanchie par sa longue existence terrestre. Les paupières closes, il avait pointé l’index en l’air, un demi-sourire au-dessus du menton. Il détachait chaque syllabe :

on ne dit pas Yèkè-yèkè ; on dit Yaka-yoken !

La traduction littérale donne : « Ils l’ont servi en abondance ». Yaka = Abondance ; Yoken : Ils l’ont servi. C’est d’ailleurs comme ça qu’il faut le manger. Manger sans se soucier de ce qui tombe par terre. Cette partie qui se répand sur le sol, retourne aux ancêtres.

Quoi ? M’écriai-je silencieusement dans ma tête ! Vous les guins, avez déjà préparé à manger en abondance !?!

On aurait dit que l’une des têtes blanches lisait dans mes pensées par le truchement de mes yeux interrogateurs (mes pupilles dilatées dessinaient des points d’exclamation sur mon blanc de l’œil ?).

L’homme m’explique, que le Yaka-Yoken est préparé à tour de rôle par les maisons (les foyers) de Glidji. Cette semaine, c’est le tour d’un nombre précis de maisons ; le week-end prochain, d’autres familles en prépareront et inviteront voisins et autres maisonnées de la contrée pour partager ce met fumant et si appétissant (il parle en connaissance de cause).

L’index est alors repointé en l’air :

« Si tu prépares du Yaka-yoken chez toi et que tu ne reçois pas suffisamment de visiteurs durant le nouvel-an, c’est qu’il y a un problème entre toi et le reste de la communauté. ça te donne à réfléchir; tu pars en quête de réponses en t’adressant aux sages. Si tu as offensé quelqu’un, grâce à ce partage du Yaka-yoken, tu feras la paix avec lui« .

La communauté guin a donc le sens du partage. Longtemps pointée du doigt comme l’ethnie la moins encline au « mécénat alimentaire », cette tradition du Yaka-yoken vient conjurer le mythe comportemental dont on l’a lamentablement affublé. Le guin partage ! Mes amis et moi avons mangé dans trois familles différentes avant de démissionner à la quatrième maisonnée qui nous invitait. Devant notre désarroi d’invités repus, on nous chargea quand même les bras de Yaka-Yoken à emporter et à partager avec nos familles respectives à Lomé.

C’est aussi parce qu’on a été envoûté par la cuisine « Glidjienne » (et les belles lianes dans les cuisines… merci de faire du bruit en silence) que nous avons raté une visite au Musée de la ville. Nous nous empiffrions de viande de canard ici et de mouton par-là.

La première capitale du Togo (c’était durant la colonisation allemande), Zébé, est à quelques encablures de Glidji. La petite ville (très petite, une bourgade même) a abrité les premières constructions allemandes au Togo vers la fin du 19ème siècle ; dont notamment les premières écoles du pays, que je voulais absolument voir. Abandonnant le Yaka-Yoken et la bière qui l’arrose, j’ai faussé compagnie aux prêtres de la forêt sacré (et il faut l’faire !)  pour retourner à l’école.

Prêtres Vaudou

L’école Primaire de Zébé,première école primaire publique du Togo.

Il nous est difficile, mes amis et moi, de retrouver une trace écrite livrant son année de création. C’est peut-être cet extrait  livre du roi AGBANON II de Glidji : « Histoire de Petit Popo et du Royaume Guin » qui nous laisse la seule preuve viable de sa construction juste après le début de la colonisation allemande.

Histoire de Petit Popo et du Royaume Guin – Fio AGBANON II – Extrait-Capture Page 114

Ecole de Zébé

De nos jours,  l’éducation scolaire a fait son bout de chemin au Togo. Mais combien sommes nous à savoir que c’est probablement ici que tout a commencé.

Pascal qui m’accompagnait me rappela qu’il y a fait ses classes.

Ecole de Zébé

On raconte même que la cloche d’époque a été complètement avalée par le tronc de l’arbre auquel il fut accroché. Nous avons donné un coup à ce qui en restait et le bruit pas très distinctif du métal qui ne vibre plus, nous parvint à l’oreille. Si j’avais un peu de larme à l’œil, j’en aurais pleuré.

Pascal se rapprocha de son ancienne classe de CM2. Il me montra de la fenêtre sa place dans la classe.

La classe de CM2 de  Pascal

Il n’est évidemment pas sûr que ce soit le même banc mais au moins c’était sa place. A côté de lui, une fille aujourd’hui cadre dans un Ministère. Devant lui, un garçon, aujourd’hui aux Etats-Unis. Des souvenirs des années 80 qui remontaient à la surface de son crane portant désormais quelques mèches de cheveux argentés (poivre et sel ? ou assaisonné? j’en ris pou ne pas en pleurer).

Retour à Glidji pour visiter une autre école de l’époque coloniale allemande. La cloche est intacte. L’inscription « BOCHUM 1893 » est encore visible. Elle aura résisté à l’air et au temps ; A l’air du temps. Érigée à côté de ce qui serait le premier terrain d’aviation (là encore) du Togo, cette école aujourd’hui en délabrement est cette année à sa cent vingt-et-unième rentrée ! Rien que ça !

Bochum 1893

Pascal me confie qu’il ne comprendra jamais ce qui fait la solidité des œuvres allemandes de l’époque. En 1979, les autorités togolaises auvaient voulu faire détruire certains de ces bâtiments coloniaux pour en reconstruire d’autres. Son école en faisait partie. Les responsables des travaux ont vite abandonné le projet, impuissants qu’ils étaient à casser les murs dressés par le colon allemand. Ils auraient fini par effectuer un simple crépissage sur les briques en terre rouge qui avaient servi à ériger les murs.

Bâtiment Ecole Zébé

C’est aussi le cas des meubles que je découvre dans certains salons des maisons de Glidji. Roméo, l’un de nos hôtes qui nous accueille pour partager son Yèkè-yèkè m’explique que le père de Justin et celui de Pascal (les deux amis qui m’accompagnent) étaient menuisiers (et amis eux aussi). Ils travaillaient pour les TP (Travaux Publics) de la Préfecture des lacs, dont le siège était précédemment à Zébé. La particularité de leurs ouvrages se retrouvaient dans ces meubles d’époque, conservés jusqu’à ce jour. Une technique là encore allemande consistait à assembler les armatures formant le meuble sans utiliser de clou ! J’en étais crucifié d’étonnement. La technique spéciale utilisée pour clouer deux bois tenait du spiritisme ? Les menuisiers d’époque taillaient leurs propres clous dans le même bois que le meuble qu’ils allaient assembler. Des interstices étaient ensuite creusés dans les bois à assembler. A l’aide de son marteau, le menuisier retenait sa respiration puis frappait à petits coups rythmés sur le clou de bois à forme conique. Un peu de colle était ensuite ajouté pour combler les vides et solidifier l’assemblage. De mémoire de grand-mère et des tantes de Roméo, ces meubles n’ont jamais souffert du temps qui passe. Aucun travail de réfection n’a jamais été effectué pour leur conservation. Ils traversent les époques sans se détériorer ; à l’image de la charpente encore intacte (là aussi sans clous) du marché abandonné de Glidji. Ses poteaux et sa toiture se dressent fièrement au bord de la voix passant devant la maison du Chef SEDEGBE de Glidji, et menant à « Chez Nous », le bar où nous arrosons une dernière fois la dune de yèkè-yèkè dans nos estomacs respectifs.

Nous avons quitté le Royaume Guin, les émotions plein la tête, le bonheur dans les yeux, et du Yèkè-yèkè plein le ventre. L’amour de ma vie de ces derniers temps m’attendait… l’idée de lui communiquer un peu de bonheur et d’amour Guin ruisselant par tous les pores de ma peau, ne pouvait pas me déplaire… Ni elle, ni moi, sommes guins ; Mais si les vertus célestes de ce peuple qui a toute mon affection m’entendent, je prie silencieusement qu’elle devienne un jour l’amour de ma vie tout court et sans détour.

Mes remerciements à  :

Justin Mondenou TOGBOSSI et à toute sa graaaaaande famille qui m’accueillent à Glidji, avec beaucoup de sourire et du bonheur plein les yeux. Ils m’ont plusieurs fois confirmé que « le bonheur se trouve dans les choses simples ».

Pascal LAMBONI, pour les photos durant notre escapade Glidjienne. Il y avait ce Yebessessi inoubliable qu’on a mangé en fin de matinée dans ta famille à Zébé, avant de commencer la tournée des Yèkè-yèkè… J’espère que tu te portes bien depuis ton retour au Gabon.

Rolande Aziaka, dont j’ai piqué (oh la honte) quelques photos sur son mur facebook. (je prends la fessée quand tu veux…)

NB : Pour les lecteurs qui voudront s’imprégner des différentes étapes de la célébration du nouvel-an Guin, s’étendant sur trois mois, vous trouverez ici, les liens qui vous rattachent à ce bout d’histoire et de culture qui m’a passionné.

GLIDJILINKS

https://www.glidji-kpodji.tg/epe%20ekpe/index.html

https://www.lomeinfos.com/2014/09/epe-ekpe-352eme-edition-la-pierre-est-blanche/

https://salaudlumineux.wordpress.com/2014/10/05/noms-et-naissances-de-glidji-attributions-faites-suivant-les-naissances-au-sein-des-clans/

https://books.google.tg/books?id=PuilAercSzsC&pg=PA181&lpg=PA181&dq=y%C3%A8k%C3%A8-y%C3%A8k%C3%A8+plat+glidji&source=bl&ots=vvFLnP-HYI&sig=M4OwSCyJ7mLQygkUHJXypqpklNk&hl=fr&sa=X&ei=G6AnVJv8J9Lgau2dgcAM&ved=0CEcQ6AEwBg#v=onepage&q=y%C3%A8k%C3%A8-y%C3%A8k%C3%A8%20plat%20glidji&f=false

https://paristimes.net/afrique/glidji/glidji_2.html