Alain BASHIZI

A young fighter model for climate adaptation in the area of the great African lakes

A girl who fights for the climate in Rwanda was my target with its model of adaptation to climate change in the African Great Lakes. His name is DUSHIME Valentine, coordinator of an organization called Rwanda Power Shift and promoter of Rwnda green Initiative project. She is fighting against global warming.
An awareness and action campaign aiming at turning our daily plans into practical actions by finding solutions to climate crisis.
Its overall goal was to laud up for youth and local communities to participate in decision making on the concerns of climate change and environment as a whole.

Objectives of that campain was:

– To increase the understanding of the impact of climate change and what actions communities can take to build resilience. We intend to do this through the formal training of community to develop skills on climate change.

– To mobilize public support for environmental protection and compliance with laws to prevent violations of human and environmental rights through local leadership and national campaigns.
After the completion of the project, the following was the results that we anticipated:
More youth entrepreneurs, who turn green activities into business, are created in Rwanda, More people in Rwanda know about climate change and simple actions to take to adapt and mitigate the negative impacts; More citizens join the Rwanda Green Initiative.

Following was Steps to Implement
– Select 20 youth who will participate in the project as volunteers and who will be trained as climate leaders. They will be expected to serve as a ripple effect to their peers and communities, and be agents of change.

– Organize a workshop on environment conservation bringing together the 40 volunteers. We expect collaborating with the Ministry of Youth, and Ministry of Natural Resources and other organizations such as Global Water Partnership (GWP) Rwanda to organize this workshop.

– Organize a local Quizes, songs and essay competition at five secondary schools situated in Nyabihu district, western province with the theme “Best solutions to matters of climate change in Rwanda”. Three (3) best essays, songs and students responds to quizzes will be awarded a certificate, a trophy and other interesting recognitions. The winning essays will also be featured on the local media.

The event was organised by a new founded youth Non-Profit organization on environment and sustainable development namely, “Rwanda Green Initiative” (RGI). RGI mission is to enhance environment protection, conservation and promotion of sustainable development through climate change resilience to create a prosperous future benefiting all Rwandans.
RPS globally its name is Global Power Shift (GPS) initiated by 350.org organization, focusing on three Key strategies: cause, consequence and solution to climate change. Locally is implemented by RGI and focus on consequence and solution to climate change. RPS project goal is to laud up for youth and local communities to participate in decision making on the concerns of climate change and environment as a whole.


Après Paris, la lutte continue pour le climat

À peine sorti de deux semaines intenses de négociations des Nations Unies et de mobilisations citoyennes à Paris, nous abordons maintenant la phase la plus critique de notre initiative.
Les pays de la planète ont, en principe, convenu d’agir à l’échelle du globe mais sans engagement clair sur les moyens et les délais qui conduiront à l’abandon des combustibles fossiles.
Pour concrétiser cette transition, nous devons nous organiser pour laisser le charbon, le pétrole et le gaz sous terre et accélérer une transition juste vers une énergie 100 % renouvelable. Nous n’avons donc pas de temps à perdre.
Cette mobilisation ne ressemblera à aucune autre action de notre mouvement
Notre objectif est de mobiliser davantage de citoyens autour de cette initiative et d’organiser des actions qui iront plus loin pour faire tomber l’industrie des combustibles fossiles, dans les arcanes du pouvoir comme sur les sites d’extraction.
Cette mobilisation mondiale de milliers de personnes viendra s’appuyer sur les nombreuses batailles contre les oléoducs, les terminaux de charbon et les puits de fracturation hydraulique qui sont actuellement menées dans le monde. Elle viendra prolonger les efforts du mouvement du désinvestissement pour saper la légitimité de l’industrie des combustibles fossiles.
Elle montrera également à cette industrie qu’elle est en bout de course : les peuples sont opposés à ses activités.
L’exemple le plus frappant est cette mobilisation des citoyens engagés au Nigéria qui ont fait émerger l’idée de laisser les combustibles fossiles sous terre en passant par les communautés défendant leurs terres de l’extraction de charbon aux Philippines et les associations du secteur olivier opposées à des centrales à charbon géantes en Turquie.
Nous nous mobiliserons ensemble pour que les peuples de partout puissent se coordonner et se fédérer pour montrer que ce n’est plus simplement un combat local : c’est un combat pour la survie collective.
Un accord sur le climat a été adopté ce dimanche en clôture de la COP21. Si cet accord de Paris est historique car il a réussi pour la première fois à fédérer 196 pays autour d’un objectif commun, il ne suffira pas à sauver le climat, ni les populations du Sud qui en sont le plus impactées.
Cet accord est une étape majeure – mais cette étape n’est pas une fin en soi. Notre objectif, c’est une planète juste et vivable.
Même s’il est suivi à la lettre, l’accord laisse bien trop de gens exposés à la violence de la montée du niveau de la mer, aux tempêtes et à des sècheresses marquées. Il contient trop de vides juridiques qui pourraient empêcher une vraie action. Et cela, en dépit des efforts héroïques des dirigeants des pays et communautés vulnérables qui se sont battus pour avoir un accord basé sur l’état des connaissances scientifiques.
Mais les entreprises exploitant du charbon, du pétrole et du gaz ne devraient pas crier victoire. Pour rester sous 2°C il faut laisser 80% des combustibles fossiles sous terre, et pour atteindre 1.5°C, encore plus. Et les pays doivent revenir à la table des négociations tous les 5 ans pour revoir leurs ambitions à la hausse.
L’accord de Paris n’est pas le fin mot de l’histoire, juste la fin d’un chapitre. Maintenant, il ne tient qu’à nous de renforcer ses promesses, de nous assurer qu’elles soient tenues, et d’accélérer la transition vers une énergie 100% renouvelable.


Les coups de pieds des grands pollueurs sur la COP 21

La conférence de Paris sur le climat est un grand rendez-vous pour  les Etats afin de mener des discussions sur le climat.
Ils ont pour mission, chacun en ce qui le concerne de discuter en vue d’adopter des résolutions qui pourront conduire à réduire d’ici 2030 l’émission de gaz à effet de serre de 2 à 3 %.
Cette conférence sur le climat concerne tous les Etats du monde ; qu’ils soient pollueurs ou non.
Nous savons tous que parmi les Etats il existe des grands pollueurs, des faibles pollueurs et des non pollueurs.
Les pays les plus industrialisés ont un avantage : celui de développer les grands échanges économiques.
Pendant que les pays industrialisés facilitent ces échanges, les pays non industrialisés subissent toutes les lois économiques et ne peuvent rien.
Tout ceci est bon mais il faudrait savoir à côté de ces avantages le danger qui guette l’univers.
Les grandes industries ont intérêt à faciliter la réalisation de cette conférence et à faire le suivi strict des résolutions.
En vertu du principe du pollueur-payeur, il est vraiment important qu’à l’issue de cette conférence sur le climat, les négociateurs parviennent à réduire effectivement les émissions de gaz à effet de serre. La conférence pourra être plus intéressante si les grands pollueurs parviennent à réparer un pourcentage des dégâts qui ont été commis sur la planète en rapport avec le changement climatique.
Pour la plupart, les pays africains et latino-américains, ont encore la plus grande réserve en forêt et en eau ; il s’agit donc des bassins du Congo en Afrique centrale et de l’Amazone au Brésil.
Les grands pollueurs ont donc l’obligation de financer les réparations et préventions pour que le réchauffement climatique ne puisse plus s’accentuer. Les grands pollueurs devront donc être les grands payeurs et ne pas piétiner toutes les démarches de la COP 21
La grande question consiste à savoir ce qui sera exactement fait pour parvenir à réduire ces émissions comme la COP21 le veut. Les mesures prises, seront-elles exactement mises en pratique ?
Que faudra-t-il faire pour faire connaître aux non participants les mesures de la COP21 ?
Quelle est la place accordée aux pays non pollueurs après la COP21 ?


La riposte africaine contre le changement climatique est-elle possible ?

Voici la situation environnementale de l’Afrique selon la NASA. On voit bien que l’Afrique est en train d’être dominée progressivement par le désert. La partie qui est encore bien protégée se situe au niveau de l’Afrique centrale et des Grands Lacs. Il convient donc de protéger cette zone par toutes les actions possibles. Le nord de l’Afrique est déjà presque entièrement dévoré par le désert ainsi qu’une partie de l’Afrique de l’ouest et du sud.
De nombreux rapports et conférences ont été réalisés sur la situation climatique du continent, sur sa vulnérabilité et sur les capacités d’adaptation des divers pays africains. Ces rapports et conférences viennent s’inscrire parallèlement à ceux tenus pour le développement durable en Afrique et ne peuvent constituer pour la communauté africaine une problématique en soi indépendante de la réflexion plus fondamentale sur le développement durable en Afrique. L’Afrique apparait donc comme le continent qui subit le plus de changements climatiques sans en être directement responsable tout en faisant face de façon urgente au défi de son développement. Lors de la 12ème conférence sur le climat qui s’est tenue à Nairobi en 2006, il a été souligné que le tiers des émissions de gazs à effet de serre en Afrique a été causé par la déforestation, d’où l’urgence et la nécessité d’agir avant qu’il ne soit tard.

Que faut-il faire ? Prévention ou adaptation ?

La forte dépendance actuelle aux ressources naturelles de l’Afrique rend les activités économiques directement dépendantes des conditions climatiques. En raison de la surexploitation de ces ressources naturelles, les écosystèmes sont de plus en plus fragilisés. Ces deux facteurs expliquent la vulnérabilité de l’Afrique dans un contexte d’insécurité climatique.

La région des Grands Lacs en général est bien dotée en êtres vivants, tant en variété qu’en abondance. Cette biodiversité, à quelques exceptions près, est actuellement en meilleur état au Rwanda et au Burundi qu’en République Démocratique du Congo et pourtant la RDC a plus de potentiel en cette matière.En R.D. Congo, les changements climatiques présentent des obstacles supplémentaires à l’éradication de la pauvreté et à l’accomplissement d’une justice sociale. L’augmentation des températures, l’irrégularité et la mauvaise répartition des pluies ainsi que les sécheresses sont tous des facteurs qui compromettent sérieusement la sécurité des moyens de subsistance des personnes pauvres.
L’idée serait de créer pour les jeunes de la région des Grands Lacs un forum d’échange d’idées, d’expériences, de compétences et de connaissances pour trouver des solutions durables quant aux menaces qui affectent les écosystèmes d’eau douce, la biodiversité et les montagnes africaines. Actuellement, la région est majoritairement menacée par la pollution due aux grandes usines, la gestion du plastique qui est éparpillé partout, la pêche incontrôlée, les constructions anarchiques aux abords des grands lacs africains et sur les montagnes, la coupe intempestive du bois dans les forêts, le braconnage, le feu de brousse, les érosions montagneuses…

Nos objectifs consistent à pousser les jeunes des Grands Lacs et les communautés locales à participer à la prise de décision sur les préoccupations de la conservation de la biodiversité, des changements climatiques et de l’environnement dans son ensemble ainsi qu’à penser aux techniques de prévention et d’adaptation au changement climatique. Il est important de pousser la jeunesse à protéger les intérêts environnementaux que partagent le lac Tanganyika, le lac Kivu et la rivière Ruzizi avec toutes leurs espèces végétales et animales ainsi que le gaz méthane sans oublier les montagnes et forets qui nous unissent.

Les grands axes de réflexion :

• Catalyser des solutions durables pour la conservation de la biodiversité et de développement durable dans la région des Grands Lacs et des montagnes africaines ;
• Développer avec les bénéficiaires de nouvelles activités à mener pour mieux surveiller les ressources, protéger la biodiversité, promouvoir les bonnes pratiques telles que l’agroforesterie ;
• Faciliter la mise en réseau et la formation de partenariats solides entre les praticiens de la conservation afin de d’influencer la politique sur la gestion de la biodiversité et d’autres ressources naturelles ;
• Améliorer la gestion intégrée des ressources hydriques par la promotion de programmes de gestion des bassins versants communautaires. Eduquer aux bonnes pratiques de gestion des terres et de l’agriculture en cherchant les solutions durables de protection de ces bassins versants, et à l’importance de protéger les bassins versants par des arbres, à la nécessité de montrer aux populations riveraines les dangers qui se posent en cultivant ces endroits ou le danger qui se présente si on se permet d’y ériger des maisons ;
• Promouvoir le développement durable des montagnes et des solutions durables portant sur les facteurs de changement dans les écosystèmes des montagnes africaines.


L’impact du changement climatique à Madagascar

D’ici 2099, la température augmentera de 0,5°C à 3°C avec des élévations moyennes de 0,5°C environ tous les 20 ans à Madagascar selon une étude de la Direction générale de la météorologie.
Le changement climatique accentuera les conditions climatiques extrêmes en particulier les vagues de chaleur, les sécheresses, les tempêtes et les inondations. Notez bien que notre saison a déjà connu une perturbation dont la venue tardive des pluies qui lorsqu’elles arrivent sont très intenses et souvent violentes. Prenons comme preuve l’inondation qui a frappé Antananarivo au mois de mars dernier et qui est la pire catastrophe depuis des décennies, sans oublier la variation de la répartition pluviométrique présente. Or le lien entre santé et climat se manifesterait lors d’événements extrêmes.

Selon une étude faite par le revue médicale The Lancet, le changement climatique menace d’anéantir les dernières 50 années de progrès en matière de santé publique. Et oui, les conditions météorologiques et climatiques ont une influence sur notre santé. Elles aggravent les risques sanitaires existants : l’effet sur la santé lié à la pollution de l’air et des eaux, la pénurie de nourriture puis l’effet sur la santé mentale et les maladies vectorielles.
D’ici 2020 nous devrions perdre 300 000 vies et 11 millions d’années de vie saine d’après les estimations de l’Organisation mondiale de la santé. L’OMS qui affirme aussi que l’impact du changement climatique touche plus particulièrement les pays en développement et pauvres à cause des inégalités dans l’accès à la santé, l’insuffisance d’alimentation, l’assainissement et à l’eau potable. La situation malagasy est donc d’autant plus critique vu l’inaccessibilité géographique et financière aux services de santé, la faible couverture en infrastructures sanitaires. Et surtout, l’insuffisance du système de prévention provoque des maladies considérées comme climato-sensibles :  paludisme, choléra, grippe, peste, dengue, etc.

La triste réalité est que même Antananarivo, notre capitale est polluée. La grande saleté qui  sévit dans notre ville présente un danger qu’il faut prendre au sérieux. En outre, le rythme de la dégradation de la forêt de 200 000 ha par an est également un danger pour notre île.
Madagascar figure parmi les pays le plus exposés aux conséquences des perturbations climatiques qui affectent la santé. Il est temps de se pencher sur ce problème et trouver une manière efficace de prévenir tous ces fléaux. Même le coprésident de la commission, le professeur Hugh Montgomery, directeur de l’Institut pour le comportement et la santé humaine à l’University College of Londres (UCL), affirme que : « Le changement climatique est une urgence médicale. Il est donc nécessaire de réagir d’urgence ».

Ecrit par RATIARISOA Daniela Loberline


L’impact des déchets sur l’environnement à Bukavu

En République Démocratique du Congo, la mauvaise gestion des déchets est l’une des causes de maladie et de pollution dans plusieurs villes. Il a été démontré que la majorité des villes de la R.D. Congo manque de règlementations et d’installations appropriées pour les déchets, même pour ceux qui sont dangereux, qu’ils soient infectieux ou toxiques.
A Bukavu, les habitants ne savent que faire des centaines de milliers de tonnes déchets qui s’entassent partout dans la ville. L’absence d’une bonne politique de gestion de ces déchets pose des problèmes sérieux qui peuvent s’avérer désastreux. Dans plusieurs quartiers de la ville de Bukavu on constate l’inexistence des poubelles publiques et les habitants sont obligés de jeter les déchets soit dans la rue, soit dans les caniveaux, soit attendent la nuit pour jeter les déchets dans les parcelles des voisins ou soit dans le lac.
Les indications ci-haut citées démontrent l’ampleur du problème de l’absence d’une bonne politique de gestion de déchets à Bukavu dont les conséquences directes sont :

• le risque accru des maladies : les déchets représentent un grand danger sur la santé humaine, ainsi les déchets chimiques comme les piles, les batteries, les insecticides sont des véritables poisons qui peuvent causer des maladies mortelles ou même entraîner directement la mort. Les déchets ménagers comme les restes de nourritures : lorsqu’ils se décomposent ils dégagent des odeurs nauséabondes qui non seulement handicapent la respiration humaine mais aussi polluent l’air par la présence d’autres gaz qui peuvent entraîner des maladies pulmonaires comme la pneumonie.

• l’érosion hydrique : la grande majorité des caniveaux sont bouchés à cause de la mauvaise habitude des habitants de la ville de Bukavu qui y jettent les ordures. Ceci entraîne généralement des fortes érosions hydriques pendant la pluie qui causent d’énormes dégâts matériels et même la mort des habitants.

• la dégradation de l’environnement urbain : certains habitants de la ville de Bukavu attendent la nuit pour jeter les déchets dans la rue. C’est cette façon d’agir fait qui est à la base de la présence de la saleté dans les rues de la ville de Bukavu.

• pollution du lac Kivu : Certains habitants de Bukavu jugent bon de jeter les déchets dans le lac Kivu et la conséquence directe de cette mauvaise pratique est la pollution de l’eau et la dégradation de l’environnement marin.

SOLUTION :
Des déchets bien gérés peuvent être à la base de la création de l’emploi et aussi constituer une bonne source de revenus. Le recyclage est une solution qui permet de gérer durablement les déchets. Il s’agit d’une stratégie qui consiste à collecter et à traiter les déchets pour les réintroduire dans le cycle de production. Ainsi par la collecte des déchets et le compostage, le recyclage est une bonne solution pour bien gérer les déchets à Bukavu.
• La collecte des déchets : cette démarche s’inscrit dans une gestion intégrée des déchets qui apporte une solution locale et durable aux problèmes de valorisation des déchets.
• Le compostage : cette technique permet d’obtenir du compost à partir des déchets biodégradables et ce compost peut être utilisé comme engrais dans les champs pour la production des légumes et autres denrées alimentaires.


Alerte au changement climatique à Madagascar

Le changement climatique est aujourd’hui au cœur des débats politiques et sociaux. Les pays de la planète négocient un accord mondial, les grandes organisations comme les Nations unies y dressent une convention. Les pays industrialisés sont alertés et Madagascar ne fait pas exception même si c’est un pays sous-développé. Conformément à la tendance mondiale, le changement climatique est une réalité ici. D’après le ministère des Travaux publics et de la météorologie, la température moyenne de l’air de la région dus ud de Madagascar a régulièrement augmenté depuis les années 50 et celle de la partie nord s’élève vers les années 70.

L’évolution du climat à Madagascar débute dès les années1950, mais c’est à partir de 1994 qu’elle devient significative. Depuis 1994 la Grande Île court un risque extrême : l’augmentation de la température est estimée entre 1.1°C et 2.6°C par rapport à la moyenne de la période de 1961-1990 en 2055. La montée du niveau de la mer et l’augmentation du nombre des cyclones s’intensifient ; 34 % au total entre 1990 à 2004 contre 18 % seulement durant les quinze années précédentes. Le changement climatique a aussi un impact sur la santé,  l’infrastructure, la biodiversité qui est un héritage naturel et aussi la base de l’économie du pays. Il touche également l’agriculture alors que 78% des habitants sont agriculteurs. Il est nécessaire de se rendre compte que le changement climatique va de pair avec la pauvreté. Un mot qui ne cesse d’être répété sans arrêt par les Malagasy.

Le changement climatique est un problème dont chacun de nous doit se préoccuper. Nos activités quotidiennes nécessitant l’utilisation de combustibles fossiles qui entraînent le dioxyde de carbone, l’un des principaux gaz à effet de serre causant le dérèglement climatique. En outre, les indispensables facteurs reconnus de changement climatique à Madagascar sont le feu de brousse, la déforestation et le plus important, c’est la pollution. Six districts d’Antananarivo capitale de Madagascar produisent 600 à 700 tonnes de déchets par jour. Madagascar se heurte à un problème de gestion de déchets actuellement. Je me permets même de dire qu’elle devient une île d’ordures. Chaque coin de la maison, chaque coin de la rue est plein d’ordures. La plupart des gens jettent leurs ordures partout sans crainte. Mais il faut que nous sachions que les déchets, le changement climatique et le gaz à effet de serre ont un rapport.

Et oui, Madagascar est un pays sous-développé et les problèmes économiques passent avant tout. Il n’y a pas assez de fonds pour acheter des poubelles pour chaque rue ni assez d’énergie à dépenser pour le traitement des déchets. La priorité est donc le civisme, c’est-à-dire apprendre aux ignorants à respecter l’écosystème. En second et dernier lieu, c’est la réduction considérable de la production de déchets. Comment s’en sortir ? D’abord choisir le bon conditionnement exemple : vrac, peu emballé… et surtout éviter l’utilisation des produits non biodégradables comme les paniers, sachets… Puis réutiliser ce qui peut l’être, et enfin, éviter l’utilisation des machines qui dégagent des fumées noires. Normalement Madagascar ne devrait pas faire face à ce problème de déchets si tout le monde se mettait en action car il n’existe pas de la surconsommation ici et les industries sont peu nombreuses.

Avez-vous peur de l’impact du changement climatique ? Voulez-vous protéger votre pays des catastrophes naturelles et de la pauvreté ? C’est simple vous n’avez pas besoin d’être diplômé ou riche, soyez propre seulement, ne laissez personne salir votre maison ni votre rue. Il en est de même pour votre ville, car si toutes les villes de Madagascar devenaient propres, Madagascar serait un paradis et le problème de déchets serait résolu sans avoir à affecter un fonds spécial. Et si notre climat s’améliorait, on pourrait même contribuer à sauver d’autres pays. Et ce sera alors une fierté nationale.

voici l'exemple d'un dépot des déchets à madagascar

Ecrit par : RATIARISOA Daniela Loberline


Jeunesse réveille-toi

L’Afrique est considérée comme berceau de l’humanité. Cela est-il vrai ou faux ? Nous en saurons davantage au fil de temps. Cependant tout ce que nous pouvons affirmer est que l’Afrique est un grand jardin, une pépinière qui regorge de l’énergie future du monde. Nous voulons parler ici de cette jeunesse qui est en floraison et qui n’a pas encore retrouvé de maturité nécessaire pour embellir, conduire et réchauffer la planète tout entière, et pourtant ceci arrivera un jour sans doute.

Afrique, nous avons l’intention de te demander de ressortir ta chaleur pour pousser ta jeunesse active à contribuer à l’épanouissement et au développement de ce monde. Certainement que tu ne vas pas le faire d’une manière brusque étant donné la sagesse que le Bon Dieu tout puissant a placée en toi. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que l’on te considère comme l’ancêtre de l’humanité entière; le pangéa, le Gondwana…

Il est grand temps que le jeune Africain se réveille de son profond sommeil pour éclairer l’univers tout entier. Jeunes Africains, vous en êtes capables car vous avez su vous démarquer dans les grandes messes universelles, vous avez démontré de quoi vous êtes capables sur tous les plans. Vous êtes suffisamment représentés dans les organisations internationales, dans les grandes universités d’Afrique et du monde, dans différentes compétitions du monde, dans les grandes sociétés du monde en sachant conserver vos valeurs culturelles et humaines. Cependant, il vous reste une chose : les dirigeants de vos pays respectifs n’ont pas encore découvert les talents qu’il y a en vous pour vous faire participer à la gestion quotidienne de la chose publique.

C’est le combat que vous avez désormais à mener. D’une part, les dirigeants de différents pays n’ont pas encore été convaincus de ce dont vous êtes capables, d’autre part, vous ne leur avez pas donné l’occasion de découvrir l’homme qui sommeille en vous. D’autre part carrément, vos dirigeants se sont empêchés de comprendre que vous êtes des merveilles.
Alors, réveillez l’homme qui dort en vous et ensemble disons : « Nous pouvons ».


Bienvenu sur mon blog

Bonjour chers internautes,

Je suis heureux de vous souhaiter la bienvenue sur mon blog mapatrie.mondoblog.org

Ce blog est plus consacré à la jeunesse africaine qui est considérée comme espoir d’aujourd’hui. Nous devons définitivement retenir que la jeunesse ne doit plus jamais etre considérée comme une victime à protéger ni comme une menace dont il faut se protéger. Je me propose à travers ce blog de porter très haut l’étendard de la jeunesse africaine qui a longtemps été considérée comme incapable de s’assumer.

Chers jeunes, vous etes capables de tout.

Comme l’a toujours dit Laurent Sadoux, prenons soin de nous, chaque jour est une vie et travaillons à la beauté de choses.