Atman BOUBA

Bénin : comment l’UAC a hypothéqué mon avenir

Quand j’ai eu mon Bac, j’étais très excité à l’idée d’aller à la fac de l’UAC. Mais une fois inscrit, la réalité n’a pas tardé à me présenter ses griffes.

Sitôt mon bac en poche, je me suis décidé à faire face aux difficultés propres aux facultés béninoises. Cependant, je n’ai point cessé de tenir le coup tout en me disant : « Courage frangin, ce n’est que pour un temps« . Tout ceci n’était que méprise de ma part car je ne m’imaginais pas qu’après trois années de dur labeur, de tant d’efforts fournis, mon avenir serait hypothéqué.

Ma première année a été secouée par des mouvements de grèves. Soit disant sans conséquences. En deuxième année, suite au décret rectoral abrogeant la gratuité de la double inscription, l’UAC a été paralysée durant des mois. Plongé dans une parfaite tétraplégie, le campus était devenu l’arène où s’affrontaient forces de l’ordre et manifestants estudiantins. Cette psychose s’était envenimée suite à l’annonce du rectorat encore visant la suppression définitive des sessions de rattrapage. Tout ceci n’a fait que proroger l’année académique en cours jusqu’en septembre 2014. Super génial ! Et pour une fois encore, je me suis donné du courage.

Le paroxysme est atteint

2015, je suis en année de licence, donc en fin de premier cycle universitaire. Tout commence très bien. Le premier semestre s’est bien déroulé et les examens sont derrière mois. Mais au cours du second semestre, les cours ont cessé. Le casus belli : la suppression une fois de plus des sessions de rattrapage à la FLASH, mon département.

Les autorités estudiantines ont alors appelé au boycott des cours et à manifester. Ils sont appuyées par les autorités estudiantines de l’UAC. Ceci étant, l’UAC est paralysée depuis mars 2015. Bientôt près de trois mois sans cours où étudiants et forces de l’ordre s’affrontent sans cesse.

De l’espoir au désespoir

Lors des manifestations les autorités rectorales et les estudiantines n’ont cessé de s’accuser mutuellement d’être hostile aux négociations. Pour les autorités estudiantines, les décisions furent adoptées sans eux. Et puisque tout ce qui est fait pour nous sans nous est contre nous, bonjour les revendications. Les négociations ayant échoué et face aux violences des autorités, il y a donc eu usage de la violence par les forces de l’ordre et étudiants.

Cette dernière a suscité l’intervention de l’autorité de tutelle, l’actuel vice premier Ministre chargé de l’enseignement supérieur François ABIOLA. Celui-ci a tranché en faveur des étudiants. Ce qui donnait une lueur d’espoir à tous puisque l’on se disait que les cours reprendraient. Juste quelques jours après, on a appris qu’un décret départemental serait sorti et suspendrait les cours à la FLASH jusqu’au premier septembre 2015. Et pour couronner le tout, ce mercredi 24 juin 2015, l’UAC a renoué avec les mouvements de grèves, qui auraient pour cause la non signature du décret annulant la suppression des sessions de rattrapage.

Mes regrets

C’est désolant de voir qu’en licence, après des années d’efforts, son avenir soit hypothéqué. J’ai des projets ou du moins j’avais des projets… Seulement voilà, ils se noient dans l’incertitude. Je n’ai même pas encore commencé la rédaction de mon mémoire. J’ignore toujours qui sera mon maître de mémoire jusqu’à présent. Je n’ai que des regrets. Je me demande ce qui m’a bien poussé à m’y aventurer. S

i les cours doivent effectivement reprendre le premier septembre 2015, cela va sans dire que les soutenance seront prévues pour le compte de l’année académique suivante. Pourquoi suis-je venu à la fac ? D’une part, l’Histoire était une discipline enseignée uniquement à la fac. Mais j’aurais pu choisir une formation autre que celles dispensées à la fac de l’UAC. En outre, les remords ne changeront guère les chose. Je suis victime de l’UAC et je ne peux donc que subir tout en espérant un dénouement rapide de la situation. efforts abattus, de voir que son avenir est hypothéqué.


A quoi sert, au juste, la mairie de Cotonou?

Cotonou, la capitale économique du Bénin, est sa ville phare. Elle abrite les sièges de nombreuses institutions de la République tels que les ministères, la présidence, le PAC, pour ne citer que ceux là. C’est elle qui abrite également le marché Dantokpa, réputé pour être le plus grand marché de la zone UEMOA. L’autorité communale est la mairie de Cotonou avec, pour maire, Nicephore D. SOGLO. Ce dernier a pour premier adjoint son propre fils Lehady SOGLO.

Et bien depuis 2003, cette famille siège sur le trône municipal. Elle considère à tort qu’il lui appartient. Mais, en réalité, à quoi sert la mairie de Cotonou? Travaille-t-elle pour nous ou pour la famille municipale? Là est la question.

La ville phare du Bénin est confrontée à de nombreuses intempéries. Ces dernières sont d’ordre naturel et anthropique. Les intempéries, cela arrive à toutes les villes. Mais leur capacité à y faire face et à les juguler permet de mesurer sa force. Ceci étant, quelle est la capacité de la mairie de Cotonou?
Chaque année, Cotonou est sujette à des inondations. Une, deux, trois pluies et voilà Cotonou sous l’eau. Ce qui a amené, avec raison bien sûr, mon confrère Cypriano LAWSON à se demander: «comment ça se fait que la ville de Cotonou n’arrive pas à trouver une solution efficace au problème récurrent d’inondations?». Mais la vérité est imminente. Pour le père-maire et le fils-adjoint, la préoccupation majeure est de pérenniser le pouvoir « royal » et d’assurer la succession de la municipalité de père en fils. Et ceci, bien évidemment, au détriment de la population qui, fatiguée de se plaindre, a dû s’ériger en spectatrice. Il est impossible de circuler à Cotonou en saison pluvieuse. Sur chaque axe routier, des scènes insolites se présentent. Des véhicules et des motos se noient dans l’eau. Et tout ça, la mairie de Cotonou s’en moque éperdument. Après des pluies, voilà les situations à laquelle est confrontée la ville de Cotonou.

©Atman BOUBA
©Atman BOUBA
©Atman BOUBA
©Atman BOUBA

Il faut souvent traverser une vaste étendue d’eau avec des fosses énormes. Et pourtant, en 2003, l’opération « Cotonou en Campagne Contre les Inondations (3CI) » a été enclenchée. À travers cette dernière, la mairie de Cotonou voulait donner aux populations un brin d’espoir et surtout «faire en sorte que les saisons de pluies à Cotonou ne soient plus un cauchemar pour les résidents.». Méprise qui sera très vite mise à nu puisque, depuis douze de règne, la psychose est de plus en plus infernale.

En dehors des défis d’inondation, la ville doit faire face à la dégradation des voies, des routes et des infrastructures. Il y a des pavés concassés laissant apparaître un grand fossé. Puisque la mairie de Cotonou ne s’en préoccupe point, les usagers sont contraints d’user de leur imagination, de leur esprit créatif, pour signaler le danger qui y plane.

©Atman BOUBA
©Atman BOUBA

En outre, pour couronner le tout, c’est la population qui vient elle-même jouer sa partition. Le marché Dantokpa est le lieu par excellence de l’insalubrité à Cotonou. Dans ce marché, l’insalubrité a atteint son paroxysme. Les abords des voies et les trottoirs servent de réceptacles aux déchets de tout genre, y-compris les canaux d’évacuation. Ces derniers étant bouchés, le niveau des eaux augmente et bonjour les inondations. Certes, la mairie a essayé de sensibiliser les populations à cet effet, mais à quoi sert une sensibilisation sans action? Interdire aux populations de considérer ces canaux comme des dépotoirs est une bonne initiative mais mettre des poubelles publiques à la disposition des populations serait mieux.

En somme, alors que Cotonou est plongée dans un chaos où règnent conjointement insalubrité, inondation et dégradations des infrastructures routières, les charognards se lancent déjà dans une lutte pour s’accaparer cette carcasse. Au moment où l’un cherche à perpétuer la tradition du «tô kou bô vissô» (héritage en langue Fon), l’autre cherche à le détrôner en instaurant la stratégie du halte au 3 fois CI (faisant allusion au 3CI) pour passer au CP (Cotonou Propre) : simple jeu de mots. Cotonou n’est ni la monarchie d’une dynastie, ni un royaume. Il est grand temps que les Béninois s’en rendent compte.


#wasexotweetup : la réussite de l’AB-Bénin.

Au Bénin, une association de blogueurs a organisée une discussion autour du thème de l’engagement citoyen en ligne. L’occasion d’une grande rencontres entre internautes de ce pays.

L’Association des Blogueurs du Bénin (AB-Bénin) est la communauté qui regroupe les blogueurs et les férus du web au Bénin. Créée le 21 mars 2015 à l’Assemblée Générale Constitutive, où près de 22 blogueurs ont adopté ses textes, l’AB-Bénin vient de s’illustrer à travers son premier tweet-up sous le hashtag #wasexotweetup avec pour thème «blog et engagement citoyen». L’occasion de recevoir et d’écouter deux invités : Sinatou SAKA – bien connue des Mondoblogueurs – et Mikaila ISSA.

Comme annoncé depuis les réseaux sociaux, le premier #wasexotweetup de l’AB-Bénin s’est tenu ce samedi 20 juin 2015 à 15 heures dans les locaux de Jokkolabs à Cotonou. Pour cette rencontre à laquelle 20 participants ont pris part (sacrée tautologie mais il le fallait), il était question de redéfinir d’une part la notion de blog et d’autres part, l’engagement citoyen.

Quitter les écrans et agir

Tour à tour, les participants ont pris la parole pour s’exprimer. Pour Sinath SAKA par exemple « il est temps de passer du virtuel au réel ». Pour la journaliste-blogueuse, c’est le moment de quitter nos écrans pour passer à l’action. Elle continuera également en avançant « le blog est un outil de développement. Il faut en profiter pour impacter ». Quant à Mikaila ISSA, « il faut aller au-delà des rencontres pour poser des actions concrètes. »

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Sinatou SAKA en pleine intervention

Cependant, la particularité de ce #wasexotweetup est d’avoir permis aux absents d’y participer via les réseaux sociaux. C’est le cas à titre exemplatif de Mylène FLICKA qui soutient la thèse selon laquelle l’engagement citoyen passe de la dénonciation à l’action, jusqu’à une interpellation. Aussi, le #wasexotweetup était-il en direct sur Youtube ce qui a permis à Patrice TOSSAVI, l’initiateur du Htag #wasexo d’y prendre part.

De cet échange, nombreuses sont les idées qui ont jaillies. Les premières retombées de ce #wasexotweetup sont pour la blogueuse Akossiwa Stella DOKPODJO, qui se bat pour la réinsertion scolaire des filles-mères. Elle ressort de ce #wasexotweetup avec les encouragements et une floraison de félicitations de l’assistance. Aussi a-t-elle obtenu un garant en guise de prof de maison des math-physiques pour une de ses filles-mères.

bouba.mondoblog.org.

L’heure de clôture étant épuisée, Jean-Paul LAWSON, en sa qualité de modérateur de la séance clôtura le premier #wasexotweetup de l’AB-Bénin. Sacrée réussite pour l’AB-Bénin qui par ailleurs a eu le soutien de l’Ablogui. Merci à tous, merci aux participants, aux invités et à très bientôt pour le prochain #wasexotweetup.

Photo de famille des participants au #wasexotweetup
Photo de famille des participants au #wasexotweetup


Bénin : ce dont on devait se préoccuper vraiment

Les 4, 5 et 6 mai 2015, la capitale économique du Bénin, Cotonou a été le foyer de violents affrontements entre manifestants et forces de l’ordre.

Casus belli

En effet, durant les campagnes pour les législatives de 2015, des tensions sont montées. Le chef de l’Etat a lancé des invectives à l’encontre du député Candide AZANAÏ. Dans la foulée, ce dernier a réagi et de la plus terrible des manières. Emporté par réplique, il a oublié qu’il était question du président de la République du Bénin, le traitant alors de mythomane, de névrosé, bref, la liste est longue. Comme le dit un proverbe, « on ne répond à un imbécile que par le silence » et qui répond à fou, sera traité de fou également. Je vous laisse conclure donc.

Quant aux propos outrageux du chef de l’Etat, de l’ordre de « petit bandit », ils sont plus que surprenants. Cherchons plutôt à savoir par quel miracle les deux hommes étaient si bons amis au point où Candide Azanaï fut membre du gouvernement Yayi.

Après la proclamation des résultats des législatives du 26 avril 2015 au Bénin et par la Cour constitutionnelle, le 3 mai 2015, des échauffourées ont eu lieu entre manifestants et forces de l’ordre le lendemain. A l’origine de ce mouvement de colère une supposée tentative d’arrestation du député Candide Azanaï. En raison des propos outrageux émis à l’encontre du chef de l’Etat, une plainte a été déposée par Boni Yayi. Selon le procureur, une convocation devait être remise à Candide. S’agissait-il d’une remise de convocation ou d’une arrestation ? La procédure ne disait pas la même chose que les propos du procureur. Vu les forces déployées pour la « transmission de la convocation », les militants d’Azanaï, craignant l’arrestation de leur leader, sont descendus dans la rue pour s’y opposer. Et puisque force doit rester à la loi, il y a eu usage de la force par les forces de l’ordre. Jets de gaz lacrymogènes et de pierres ont fait leur loi dans la soirée du lundi 4 mai 2015. Les manifestants s’en sont pris aux biens publics mettant m^me le feu à un véhicule des sapeurs-pompiers et brûlant des pneus au carrefour. La crainte était à son paroxysme.

Après le retrait de la plainte par le président Yayi Boni, les militants d’Azanaï ont décidé d’organiser une marche de soutien pour leur leader. N’ayant reçu aucune autorisation, ils se feront également gazer par les forces de l’ordre.

Ouvrons l’œil

Chers compatriotes, ouvrons l’œil svp et rendons-nous à l’évidence. Tous les deux, ils ont perverti la politique dans notre très cher pays le Bénin et veulent encore compromettre la bonne marche de notre processus démocratique chèrement acquis par nos parents. Les violences n’arrangeront pas la situation. Quand ils auront mis le pays à feu et à sang que gagnerions-nous ? ll y a de vrais problèmes dont on devait nous préoccuper. Ce mois de mai, j’ai été surpris de voir le litre d’essence grimper de 400 à 1 000 FCfa voire même 1500 F Cfa ailleurs. Et ça, ça ne préoccupe personne ? Bien évidemment, ils ont tous des tickets valeurs de la Sonacop.

Qu’importe pour eux cette zizanie alors que l’éducation est en crise. Sur le campus, la FLASH est en crise depuis bientôt deux mois, et personne ne s’en préoccupe. Bien évidemment, ils s’en foutent. Le chômage nous guette, nous la jeunesse. Nombreux sont les jeunes frappés par ce mal à tel point que le chômage est devenu le secteur qui recrute le plus de diplômés. Le principal sujet qui intéresse Yayi et  Azanaï est leur règlement de compte. Plonger le pays dans une parfaite crise de violence nous ramènerait à plus de 20 années en arrière. Pour ma part, je me refuse à servir de sève nourricière à ces tensions et aucun politicien ne me ralliera à sa cause. Et si au lieu de nous mettre à marcher pour soutenir de vieux amis dans leur différend, on s’unissait afin de maintenir la paix dans ce pays. Que chacun manifeste à sa manière son intérêt pour la paix et la bonne marche du processus démocratique au Bénin. Le Bénin est mon pays, je suis fier de ce pays et prenons conscience compatriotes. Quand les éléphants se battent, ce sont les herbes qui en périssent. Même si l’herbe venait à accorder son soutien à un éléphant, il en périrait toujours. Je Suis 229 (#JS229), c’est ma manière de militer pour le retour au calme et appeler mes frères à prendre conscience.


AB-Bénin : les blogueurs du Bénin créent leur association

L’idée de fédérer les blogueurs béninois (résidents et non résidents) a été émise par Maurice Thantan et mûrie par les blogueurs. Ces derniers ont décidé de créer une institution unique pour représenter les férus du web au Bénin. Cette nécessité s’est imposée aussi à travers les propos de Henri Ford : « Se réunir est un début; rester ensemble est un progrès; travailler ensemble est la réussite ».  La rencontre des blogueurs avec Mme Nadia Nata, chargée de la gouvernance politique à Osiwa en décembre 2014, a également contribué à inciter les jeunes à une pareille démarche. Le coup d’envoi a été la séance préparatoire du 7 février 2015 et le nom, Association des blogueurs du Bénin (AB-Bénin) a été prononcé pour la première fois.

Ainsi, les blogueurs venaient de jeter les bases de la création de l’AB-Bénin au restaurant Saveurs du Bénin. Lors de cette séance, un comité de rédaction des divers textes composé de quatre membres fut installé. Il avait pour mission la rédaction des divers textes (règlement intérieur et statuts) qui furent amendés et votés aux prochaines séances.

 Le 7 mars 2015, l’AB-Bénin est dotée d’un règlement intérieur et le 21 mars 2015, l’AB-Bénin est dotée d’un bureau.

 En effet, les membres du bureau du conseil d’administration de l’AB-Bénin ont été élus et présentés à l’assemblée générale ce 21 mars 2015. Désormais, le bureau du conseil d’administration de l’AB-Bénin est composé comme suit:

-Président : Maurice Thantan
-Secrétaire général : Atman Bouba
-Trésorière générale : Marthe Montcho
-Chargé logistique : Gabriel Sounouvou
-Chargé à l’organisation : Igor KOUCOI

Cette équipe devra travailler d’arrache-pied afin que les objectifs visés soient atteints.

En ce qui concerne les membres fondateurs, il importe de signaler que 29 blogueurs ont participé à la création de l’AB-Bénin et sont donc, d’office considérés comme membres fondateurs.

Cette une grande joie cette réussite, ce que le président Maurice Thantan exprimait d’ailleurs dans son allocution « c’est une joie d’être arrivé à bout de ce rêve » tout en ayant une pensée à l’égard de Sinath Saka.

Le super selfie de famille lors de l'AG constitutive de l'Association de Blogueurs du Bénin. Dommage tout le monde ne pouvait pas y figurer à la fois
Le super selfie de famille lors de l’AG constitutive de l’Association de Blogueurs du Bénin. Dommage tout le monde ne pouvait pas y figurer à la fois


Message d’au revoir d’un fils à son père

Papa, nous avons été si proches que nous sommes devenus complices. Nous ne nous sommes jamais éloignés l’un de l’autre sans que l’un ne soit affecté. Je te remercie pour ton soutien à chaque difficulté et suis fier de porter ton nom et de pouvoir t’appeler papa. Tu m’as toujours guidé dans mes choix et parfois je te laissais le faire, car je sais que tu ne voulais que mon bonheur. Mais un jour viendra où nous serons tous les deux contraints de respecter le choix de l’autre. Je suis un homme à présent et tu sais très bien que ce jour devait arriver. Je me rappelle ces débuts où lorsque je te faisais part de ces projets de voyage, après de longues discussions tu acceptais pour ensuite refuser. Ce serait hypocrite de dire que ça ne me mettait pas en colère, mais je finissais par comprendre les raisons de tes « oui et non ». Un papa voudra toujours protéger son enfant. Chaque fois que je t’ai laissé choisir, je n’ai jamais eu à le regretter. Si je suis ma formation actuelle, c’est bien grâce à toi.

Aujourd’hui, il nous faut choisir. Je dois apprendre à voler de mes propres ailes, faire mes propres choix et les assumer. Il me faut préparer mon départ. Mais tu étais heureux à l’idée que ton fils aille à l’étranger pour ses études. Pourtant, le soir tu es quasiment resté coi dans ton fauteuil préféré me regardant et m’observant faire mes valises. Papa, il m’a juste suffi de lever les yeux pour voir l’expression de ton regard dissout dans le néant. L’expression corporelle dit-on, exprime ce que l’on ressent du fond de son coeur. Tes yeux à travers tes verres étaient tournés vers un point invisible. Papa, je vois que dans ton regard, tu te demandes encore si tu me laisses faire le bon choix. C’est normal, c’est la question que se pose tout parent lors des séparations. Tu te demandes sûrement si tu fais bien de me laisser prendre ce vol et disparaître sans savoir quand je serai de retour.

Papa, tu m’as toujours éclairé, guidé et assisté alors laisse-moi réaliser ce rêve qui m’est si cher. Je sais que c’est dur de devoir nous séparer. Il faut que j’apprenne à assumer mes propres choix et que je me réalise. Je dois partir. De nouveau je vois tes yeux, tes yeux lourds et remplis d’un grand scepticisme.Fallait-il se réjouir ou me demander de rester. Je m’en vais. Je te dis juste au revoir même si je ne sais pas quand on se reverra. J’observe ton visage, tes yeux, une dernière fois, et je sens que tu te poses une question celle de savoir si tu seras encore là à mon retour. Et bien peu importe ce qui arrivera, je te promets et m’engage à me battre pour que tu sois fier de moi. Je ferai tout mon possible, je donnerai toujours le meilleur de moi pour que tu sois fier de m’appeler  »mon fils ».

Papa, sache que tu as toujours été un bon père pour moi. Chose que je ne suis pas près d’oublier. Fais-moi confiance. J’ai un rêve que je compte réaliser et ce voyage n’est qu’un premier pas. Mais de quoi as-tu peur papa? Je ne suis plus un gamin? Et voilà qu’arrive le moment où je dois embarquer. On me l’avait dit, mais je n’y avais pas cru. Les derniers moments sont pleins d’émotion. Je m’en rends compte en franchissant le seul de l’aéroport en larmes à l’idée de te quitter. Je sens déjà ton manque, je sens déjà le vide qui se crée autour de moi. Mais il faut avancer.

Le temps s’en ira, tout s’en ira mais jamais l’amour que j’ai pour toi. Je t’enverrai des cartes postales, des mails, des photos. Ces dernières images de toi me permettent de découvrir combien je compte à tes yeux, mais je ne suis plus un petit garçon. Si je chute, ce n’est pas grave, l’essentiel est de savoir me relever.

 


Université d’Abomey-Calavi: Réception de nouveaux bus neufs

Chose promise, chose dûe. Comme promis par le chef de l’Etat Boni YAYI, les 20 bus estudiantins ont été remis aux recteurs des universités dont 11 à la directrice du COUS de l’université d’Abomey-Calavi ce 26-02-15. Parmi ces 11 bus, huit sont de 90 places et 3 de 70 places réservés sorties pédagogiques. Cette promesse Présidentielle vient mettre fin au calvaire infernal que connaissent les étudiants de l’université d’Abomey-Calavi avec les transports estudiantins. Panne de bus, insuffisance de bus, le problème est désormais résolu et est donc révolu. La joie était à son paroxysme du côté des étudiants. Flambants neufs ils étaient longtemps attendus encore que ces derniers jours, les problèmes de panne avaient entraîné le retrait de quelques bus de la circulation. Venus depuis près de deux semaines déjà, les bus étaient stationnés au palais des congrès de Cotonou et peints aux couleurs du COUS-Abomey-Calavi. La cérémonie de remise fut faite au palais des congrès.

Venus en masse, les étudiants de l’université d’Abomey-Calavi n’ont pas voulu se faire compter l’évènement. Ils sont donc repartis avec ces  »nouveaux bus neufs » (termes exigés par le ministre d’Etat ABIOLA François selon la directrice COUS-AC) pour l’UAC.

Désormais, les étudiants de l’université d’Abomey-Calavi ne se verront plus entassés dans les bus telles des sardines.

Longtemps perçu comme une utopie, la promesse vient d’être tenue. La promesse par le chef de l’Etat de 20 autres nouveaux bus neufs fut longuement  »ovulationnée ».

Cependant, espérons juste que l’usage soit à bon escient.


St Valentin: Vers une dénaturalisation?

Le jour de la Saint-Valentin, le 14 février, est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses rouges qui sont l’emblème de la passion.

Historique de la St Valentin

À l’origine une coutume païenne, cette fête a été assimilée par l’ Église catholique romaine par la désignation de saint Valentin comme saint patron des amoureux. Le jour de la Saint- Valentin n’aurait pas été associé avec l’amour romantique avant le haut Moyen Âge. La fête est maintenant associée plus étroitement à l’échange mutuel de « billets doux » ou de valentins illustrés de symboles tels qu’un cœur ou un Cupidon ailé.

À l’envoi de billets au XIXe siècle a succédé l’échange de cartes de vœux. Cependant, en Amérique du Nord, les échanges de cartes ne se font pas selon la conception européenne où la carte de Saint- Valentin est envoyée à une personne « unique ». Il n’est pas rare qu’une personne y envoie une dizaine de cartes, et même que des élèves d’école primaire en envoient à leur maîtresse d’école.

En France, le dessinateur Raymond Peynet est l’auteur d’illustrations emblématiques des couples d’amoureux dont l’une a été reprise sur un timbre « Saint- Valentin de Peynet » par la Poste.

La première mention du jour de la Saint-Valentin avec une connotation amoureuse remonte au XIVe siècle en Angleterre, où l’on croyait que le 14 février était le jour où les oiseaux s’appariaient (lire entre autres « La Dame à la licorne »). Cette croyance est mentionnée dans les écrits de Geoffrey Chaucer au XIVe siècle. Il était courant durant cette période que les amoureux échangent des billets et s’appellent chacun leur Valentin. Un de ces billets du XIVe siècle se trouverait à la British Library. Il est probable que nombre de légendes sur la Saint-Valentin ont été inventées pendant cette période.

 

Pas Lumia, pas toucher

crédit photo:https://img1.lesnumeriques.com/test/83/8322/nokia-lumia-1020-hand-front.jpg
crédit photo:https://img1.lesnumeriques.com/test/83/8322/nokia-lumia-1020-hand-front.jpg Un modèle de la gamme Lumia de Nokia

Déjà, des stands pointent leur nez et des publicités affluent sur les différentes chaînes télévisées et radiodiffusées. Et à chaque agence commerciale son slogan. Pas Lumia, pas toucher, c’est le slogan qui a inspiré ce billet.
À la vue de la publicité sur la chaîne nationale, je ne pouvais m’empêcher d’esquisser un léger sourire. Depuis des années, la St Valentin a progressivement pris une autre tournure. Elle n’incarne plus la fête des amoureux mais plutôt l’arnaque par les amoureux. Ainsi, elles attendent le 14-02 pour exiger leur cadeau. Pagne, téléphone, Lumia, et surtout pas de mots doux. De par le slogan «Pas Lumia, pas toucher», Allô Mobile, distributeur agréé Nokia au Bénin vient de compliquer la situation ambiguë des amoureux. Ainsi, les poèmes et les mots doux seront balayés d’un revers de main tandis que les présents seront ramenés de la paume des mains. Pauvres amoureux, ils devront faire face à cette psychose car son retour à la normale n’est pas pour bientôt.


La politique; Et si on en discutait?

 

Crédit photo:https://www.dakaractu.com/De-la-Politique-politicienne_a63893.html
Crédit photo:https://www.dakaractu.com/De-la-Politique-politicienne_a63893.html

La politique, ce fameux mot qui ne peut s’empêcher d’être sur toutes les lèvres, d’apparaître dans toutes les publications. Il est également dans tous les vocabulaires. Mais en fait, qu’est-ce que la politique?

Qu’est-ce que la politique?

Bon nombre de personnes emploient ce mot sans savoir en effet son sens. Certains donneront des réponses plus ou moins approximatives. Mais se référant au Larousse Universel, il est «l’art ou la science de gouverner un Etat; une conduite calculée pour atteindre un but». C’est dans cette même définition que s’inscrit le Larousse en ligne «Méthode particulière de gouvernement, manière de gouverner». Et quant à d’autres sources, «c’est l’ensemble des faits, des pratiques d’un gouvernement, d’un Etat ou d’une société». Mais me concernant, je dirai à juste titre que la politique est étymologiquement issue de deux mots grecs que sont «polis» qui veut dire «cité» et «kos» un suffixe d’adjectif donnant «ique» en Français. Il est donc nécessaire de dissocier ses différents sens afin de permettre une transparente compréhension. De ce mot polysémique, retenons à priori qu’il désigne l’art de diriger. Secundo, la politique est un ensemble de moyens, de mesures établies ou mises en oeuvre afin d’atteindre des objectifs bien définis. Elles peuvent être drastiques, draconiennes ou d’austérité pour parler de politique assez sévère, rude.

La politique en Afrique

Revenons-en à nos premières définitions, celles selon lesquelles la politique est un art, l’art de diriger. Jetons d’abord un regard autour de nous. Le contraire, la vérité est imminente. Ceci étant, cette politique a pris en Afrique une connotation de plus en plus péjorative. Cet art se métamorphose ou du moins s’est métamorphosé en  »mafia » politique. Fait plus la politique qui peut mais qui sait mentir, qui sait bonimenter. Voyez nos dirigeants africains, ces assoifés du pouvoir éternel, ils sont la preuve exacte de cette politique corrompue. Avides du pouvoir, ces dirigeants s’empressent à faire des promesses à ne plus en finir au petit peuple. Promesses qu’ils ne se contentent d’accomplir qu’à moitié pour ne réserver la suite que pour leur second mandat. Aucun chef d’Etat n’accepte rendre le pouvoir après le premier mandat. Ainsi, leur premier mandat repose exclusivement sur la campagne pour les prochaines élections quitte à garantir leur maintien au pouvoir. Ainsi, au second mandat, c’est la gabegie financière. La mascarade et la parodie vont de paire avec leur gouvernance. Normal, ils n’ont plus rien à perdre, ils sont  »démocratiquement élus ». Leur préoccupation majeure devient pour ainsi dire, le soucis’assurer, de péréniser l’avoir familial sur des générations au détriment du contribuable. Et après, c’est la constitution qui fait les frais. Eterniser leur pouvoir, monarchiser la République, telles sont les préoccupations des hommes politiques africains. Et pour le bouquet, ils se font défenêstrer du pouvoir. La population est toujours la proie facile de ces manipulateurs. Combien sont-ils, ces chefs d’Etat qui ont laissé le pouvoir après leur premier mandat et sans manifestation aucune, sans effusion de sang? On ne pourra point citer de noms sans mentionner Nelson MANDELA, principale icône de la lutte anti-apartheid, ayant fini en apothéose.

En somme, il n’existe point de politique en Afrique si ce n’est pas de la mascarade, de la parodie, de la prostitution politique. Rien qu’une politique corrompue par ses propres acteurs.

 


Robert Mugabe à la tête de l’UA; Quel avenir?

 

bouba.mondoblog.org

Ça fait quelques semaines déjà et ça n’a point cessé de faire couler d’encre. Les mondoblogueurs se sont rués sur cette affaire tel des charognards sur une carcasse (mes excuses pour ces propos). Les billets ne cessèrent d’essaimer sur la plateforme. Mon billet a peut-être accusé du retard mais sur une plateforme où sur près de 600 membres, chacun voulant se prononcer sur le sujet, je ne me serais surement pas fait entendre.

A hue et à dia, certains défendaient soit l’élection du « Héros national » et d’autres la remettaient en cause. Dans un tel environnement, il était presque difficile de se faire entendre. a présent que l’accalmie siège sur la plateforme, c’est mon tour de me confondre à l’essaim pour m’exprimer.

Ce sujet brulant de l’actualité africaine fait toujours l’objet de polémique. Ce n’est plus un secret de polichinelle, le 24è sommet de l’Union Africaine ayant porté à la tête de l’institution le zimbabwéen Robert Mugabe. Ceci étant, l’organisation vient de serrer elle-même l’etau autour de son propre cou. Cette élection corrompt les idéaux de l’Union. Dans une atmosphère morose et menacée par la volonté manifeste des dirigeants à s’éterniser au pouvoir, que représente cette élection?

Pour une institution telle que l’UA, il est inconcevable qu’un dictateur de cette envergure soit à sa tête. Certes il est un  »Héros national » mais au revers de la médaille, c’est un dictateur. Principale icône de la lutte anti-coloniale et de l’indépendance de la nation Zimbabweène, il va sans dire qu’il est à la tête de l’Etat du Zimbabwé depuis 35ans. Dictateur vermine, il est à l’origine de plus de 4 millions d’exilés. À voir ces informations, il est impérieux de remettre la crédibilité de l’UA en cause.

Dictateur de son rang, quelle influence peut-il avoir sur les jeunes dirigeants, avident du pouvoir éternel? Ainsi l’UA vient, de par cette élection, compromettre les zimbabwéens étant donné qu’il était lui-même la terreur de son peuple. Sa position actuelle à la tête de l’institution ne peut que renforcer son influence négative dictatoriale. Comment et pourquoi a-t-il été élu alors qu’on se rappelle bien en 2006, que cette même institution avait écarté le président soudanais Omar El Bechir. Où est cette jurisprudence de 2006? Pourquoi n’a-t-elle pas été mise en application en 2015?
Toutes ces insuffisances viennent ternir l’image de l’UA. En dépit de toutes les sanctions qui pèsent sur lui, il parvient à occuper une fonction pareille.

Il est temps que l’Afrique prenne ses destinées en main. Il est temps que l’Afrique, de par son institution constitue une entrave à toute velléité manifeste de dictature et aux dirigeants de mauvaise foi, animés de l’esprit malsain, obscure de s’éterniser au pouvoir. On se rappelle encore du cas Compaoré, alors médiateur de la CEDEAO malgré les conditions horribles de son accession au pouvoir et son refus de céder le pouvoir qu’il aurait considéré à tort comme lui appartenant. Ces idées doivent être bannies pour une Afrique qui se veut la vitrine de la démocratie.

 


Ozias SOUNOUVOU sanctionné?

Cela fait déjà quelques jours que le journaliste Ozias SOUNOUVOU a profité du journal télévisé sur l’ORTB au lendemain de l’attentat de Charlie Hebdo pour interpeller le chef de l’Etat sur l’absence de la liberté de presse dont faisait objet la télévision publique. «Nous voulons juste faire notre travail» disait-il. Ceci n’est pas un secret de polichinelle. Il est devenu l’objet de discussions et le Hashtag #jesuisosiassounouvou fut alors créé. Après cette interpellation, un débat contradictoire fut organisé sur la chaîne nationale. Il est de facto devenu un héros national. Il était impossible de concevoir une sanction dans une telle ambiance de soutien. Mais ces jours où la pression populaire a diminué, les autorités sont revenus à la charge. Ozias SOUNOUVOU est sanctionné.

Ozias SOUNOUVOU ne figure plus dans la programmation du Journal Télévisé de la chaîne nationale. Il en est de même pour son confrère Prevert NOUTEHOU qui, ouvertement, lui avait apporté son soutien. Ozias SOUNOUVOU, Prevert NOUTEHOU ont montré le chemin. Ils ont sacrifié leur carrière pour défendre leur idéologie, pour la liberté de presse sur l’ORTB. C’est un héritage acquis au prix du sang par nos grands parents à travers la Conférence des Forces Vives de la Nation de février 1990. Il faut qu’ils soient réhabilités à leurs fonctions. Je me rappelle encore des journalistes de RFI au lendemain de son message à l’endroit du chef de l’Etat qui promettaient lui apporter tout leur soutien. Et bien chers journalistes, c’est le moment de tenir parole. Aussi est-il temps que nous, les jeunes nous nous mobilisions pour défendre la liberté d’expression et apporter notre soutien à Ozias SOUNOUVOU.
VIVE LA LIBERTÉ DE PRESSE, VIVE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION, VIVE LE BENIN!!!!!!!!!!!! Et #JeSuisOziasSounouvou


La magie des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux, ces fameuses plateformes qui ont changé le visage du monde. Désormais, on peut se faire des amis, organiser des rencontres et même y créer des groupes de discussion et d’échange.

 

Des sites de rencontre

 

En 2007, on a découvert Hi5. C’est un site de rencontre, un réseau social. En 2008, Skyrock fut découvert. C’est également un réseau social permettant de faire des rencontres et surtout de créer des blogs. Mais la découverte de Facebook provoqua leur déclin. Il finira par séduire plus d’un internaute. En plus de son art architectonique, sa couleur de fond (bleu) fait sa particularité. En outre, ses outils page, groupe ne sont pas à omettre. En 2012, on a connu Whatsapp, une application mobile, un réseau social permettant d’échanger des messages et des données multimédias sans coût. Des groupes s’y créent également. De tous ces réseaux sociaux, Facebook et Whatsapp, qui compte 450 millions d’utilisateurs actifs dont 70 % le sont quotidiennement. Facebook compte 65 % d’utilisateurs par jours. Ces deux réseaux sociaux sont pratiquement les plus populaires.

Des journalistes web en herbe

Sur Facebook, des groupes sont créés tels que P@rlons sport, Blogueurs sans frontières, Blogueurs francophones, Jeunes Démocrates Prompts, Les Blagues Du Monde, Catalogue des Célibataires-100 % rencontre, Groupe TV: Afrique Média, le monde c’est nous, Club RFI, les messagers de la paix du Bénin, l’information commentée et décrypter 24H/24. Tous ces groupes avaient pour vocation de faciliter les échanges et de proliférer les sujets de discussion. Sur Whatsapp, ils affluent et sont restreints en raison du fait qu’ils ne sont pas retrouvables via un moteur de recherche. Krava Swagga People, Le Cercle de l’Amité, Krava Foot club sont quelques groupes existants sur Whatsapp. La liste ne finirait jamais s’il faut continuer à en citer. Ces groupes sur Whatsapp sont pour faire des rencontres, d’échanger et surtout de se faire de nouveaux amis. Mais ces réseaux sociaux possèdent une magie. Sur Facebook, les groupes sont le spectre d’une concurrence inédite. La soif d’être le premier à informer est l’esprit qui anime bon nombre des utilisateurs de Facebook et membres des divers groupes. Ces informations se propagent alors sur Whatsapp. Depuis peu, j’ai aussi commencé par faire confiance à cet outil d’information qui s’avère être très fiable puisque chaque information était vérifiée dans les journaux le lendemain. C’est en effet sur Facebook que j’ai appris l’irruption des éléments de la police au domicile de l’honorable Hélène AHOLOU-KEKE.

Sur Facebook et Whatsapp, je suis les matchs de la CAN 2015, sur Whatsapp j’ai appris l’accident dramatique de l’ancien ministre Benoit Degla avec des détails à l’appui. SurFacebook, j’avais appris la mort du journaliste François Mensah. La magie des réseaux sociaux Facebook et Whatsapp est d’avoir favorisé une floraison, une avalanche de journalistes web en herbe qui, dès qu’un événement majeur se produit, ne tardent pas à le mettre en ligne pour informer. Cette situation n’est bénéfique qu’à nous internautes, avides d’informations. Et à ces journalistes web en herbe, je dis félicitations et du courage. Merci.


Actubénin piraté?

 

Actubénin.
Crédit photo: https://www.actubenin.com/IMG/html/index-2.html

Voici une des images qu’on peut voir sur le site Actubenin. Des femmes qui protestent avec en arrière plan le drapeau du Sahara Occidental.

Impossible de s’informer sur le net à partir du site actubenin. Habitué à lire les journaux sur le web à partir de mon mobile et sur actubenin, grande fut ma surprise à la lecture de ce message sur le site d’actubénin. Le titre «Hacked by Lou Sh» me fit comprendre aussitôt que c’était un piratage informatique.

«Team Ghosts Western ~ Sahara SaHrawi Arab Democratic Republic …Message To The Governmant : Benin. Where Are You, human rights  organizations?… Women are raped and children were displaced in the Western Sahara and did not see any interference ? .. Sahara Not Maroccain…»
Voici le message qu’on pouvait lire sur le site. On voit clairement que le message est adressé au gouvernement béninois et à travers lequel les hackers interpellent le gouvernement et l’organisation des droits de l’homme sur les violences à l’égard des femmes et à l’enlèvement des enfants dans le Western Sahara.

À la perception de ce message sur actubenin, j’ai cru à une panne de navigateur. Mais après maintes actualisations et rafraîchissements de la page, j’ai compris que actubénin s’était fait pirater.

Ce qui attire plus l’attention est ce passage «Sahara Not Maroccain…» avec cette image. « Sahara not Marrocain », on remarque clairement leur intention. Le territoire est placé sous tutelle marocaine et ces hackers manifestent donc leur refus d’être considéré en tant que marocain. Est-ce un pas vers l’autonomie de leur territoire? Mais en rayant, sur cette image, le drapeau marocain placé juste a coté de celui béninois, se reconnaissent-ils en tant que béninois? Ou appellent-ils le gouvernement béninois à œuvrer pour l’autonomie de leur territoire?

actubénin
Crédit photo: https://www.actubenin.com/IMG/html/index-2.html

Les hackers auraient donc attaqué la plateforme actubénin afin de mieux faire passer leur message.

Mais pourquoi le Bénin? Pourquoi avoir pris par actubénin?


La bavure policière de Noël 2014: un mois après.

25 décembre 2014 – 25 janvier 2015, ceci fait déjà un mois. Ah que le temps passe mais la douleur ne peut que persister. Certains ont déjà oublier mais des parents, amis, proches et témoins trainent toujours les séquelles de cette bavure policière. Oui, ça fait un mois que des éléments de la police ont exécuté froidement deux adolescents dont Floriano ADE encore hospitalisé et Axel MITCHODJEHOUN décédé sur le coup.
En ce jour 25 janvier 2015, une messe demandée à l’égard de Floriano ADE et pour le repos de l’âme de Axel MITCHODJEHOUN. Emotions et en même temps joie animaient les esprits car ça coïncide avec la fête du St Paul, St patron de l’Eglise catholique St Paul de la Marina de PK10.

Floriano ADE, s’est vu la balle retirée de sa jambe, un ouf de soulagement.

Mais que retenir de cette exécution?

Plusieurs leçons sont à tirer de cette exécution.
Primo, il faut être présentable. Entendez par là qu’il faut éviter d’adopter tout comportement compromettant, que se soit sur le plan vestimentaire comme physique et même hostiles.
Secundo, toujours avoir une pièce d’identité. Soit un passeport, une carte nationale, scolaire ou même estudiantine. Avoir les pièces de sa moto ou de son véhicule.
Tertio, toujours s’arrêter à chaque interpellation policière. Chaque fois qu’un policière vous arrête, obtempérez d’abord et très poliment, vous demandez les raisons de votre interpellation à condition que vous les ignoriez bien sûr.
Quarto, si vous vous retrouvez dans un milieu ou ça dérape, retirez-vous calmement de ce milieu.
Quinto, éviter de prendre la clé des champs dès la vue des véhicules de patrouille si et seulement si vous n’avez rien à vous reprocher.


Le vélo, connait pas?

Le vélo est un véhicule à deux roues. Il est muni de deux pédales en lieu et place d’un moteur. La pression exercée sur les pédales vers l’avant permet la rotation de la roue arrière par le biais d’une chaîne qui la relie à la pédale, par un cadre circulaire dentellé. La roue avant, quant à elle, permet l’orientation du véhicule.

Le vélo, quels avantages?

Sur le plan de la santé, le principal avantage du vélo est qu’il fait travailler en même temps les muscles cardiaques et les muscles, ce qui développe l’endurance cardio-vasculaire et musculaire. Tous les muscles sont sollicités, qu’ils soient abdos, pectoraux, bras, fessier, dos et surtout les jambes. Il les affine et les rend plus tonique. Il développe également la puissance des membres inférieurs. Le mouvement de flexion-extension relance la circulation sanguine, fait travailler les muscles profonds et améliore la circulation sanguine.

En termes de déplacement, c’est le moyen idéal. Il permet de se faufiler entre les véhiculés, de s’échapper des bouchons. Surtout en cas de pénurie d’essence, au moment où des queues se forment pour s’approvisionner dans les stations, au moment où même les vendeuses du frelatée désertent leurs stands, le vélo a son importance. Il me permet de me déplacer sans aucun souci de frais d’essence et de déplacement.


Mes voeux pour 2015

Voilà, mon dernier billet portait sur le sit-in pour réclamer la justice suite à la bavure policière. Je ne comptais pas rédiger un autre ou du moins jusqu’à maintenant si n’est que pour vous formuler mes voeux.

Je ne voulais pas terminer l’année sur mon blog en laissant un message terne. Après tout, une nouvelle année nait et il faut l’accueillir. Ça n’arrive qu’une fois. Évidemment, c’est l’unique fois que nous verrons le 01-01-15. D’autres actuellement sont hospitalisé, d’autres luttent entre la vie et la mort pour le voir certains encore, n’ont pas pu le voir. Il est donc évident de rendre grâce et de sacrifier à la tradition.

J’avais pour habitude de formuler des voeux à l’endroit des amis mais permettez-moi, je vous prie, de formuler cette fois-ci d’abord, les voeux à mon égard. N’y voyez point d’égotisme mais…bah je ne sais comment l’appeller. Bon allons-y. Je vais quand vous les formuler en premier.

Mes voeux pour vous

En ce début de nouvelle année, les premiers voeux que je m’envais vous souhaiter porteront sur la santé. En effet, l’on peut rien sans la santé donc, je vous souhaite une véritable santé de fer, bah elle ne se rouillera point, tout au long de cette année 2015.
Secundo, mes voeux de prospérité. Que vos activités prospèrent de même que vos entreprises.
Tertio, mes voeux de succès. Bon ça rejoint néanmoins le deuxième. Ensuite, la paix. Soyez artisant de la paix et elle régnera autour de vous.
Le dernier voeux est pour Mondoblog. À Mondoblog, je souhaite une longévité.
Enfin, ces voeux sont dédiés à tous les blogueurs béninois, tous les mondoblogueurs, à l’équipe de l’atelier des médias les blogueurs francophones et autres, Je nous souhaite, à tout un chacun de nous, une BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2015 HAPPY NEW YEAR 2015 XIN NIÀN KUÀI LÈ 2015, BONN ANÉ 2015 KALI CHRONIA 2015 COUDE WÉ YOYO 2015 AKEMASHITE OMEDETÔ GOZAMAISU 2015 FELIX SIT ANNUS NOVUS 2015. Bah en fin de compte, je crois que je vais une fois encore me tenir à formuler des voeux à autrui. Ah j’oubliais, beaucoup de femmes et beaucoup d’enfants.


Sit-in de soutien à Axel et Floriano, victimes de la bavure policière de Noël 2014

Comme annoncé, le sit-in de soutien aux victimes s’est tenu dans la matinée de ce 31-12-14. Venus nombreux, les manifestants ont envahi la rue de la FSS (Faculté des Sciences de la Santé) au ministère de l’intérieur.

En effet, c’est toute la jeunesse de Cotonou qui tient à manifester son mécontentement ce jour face à la bavure policière ayant fait deux victimes dont un mort et l’autre encore admis aux urgences. Rappelons que le jeune Floriano ADE, ami proche de la victime défunte Axel MITCHODJEHOUN, attends encore de se faire retirer la balle qui, se serait logé au niveau du genoux, ce qui rendrait l’intervention chirurgicale très délicate.

Ainsi, de par cette manifestation, les jeunes de la Cité Vie Nouvelle apportent leurs soutiens aux familles, au jeune Floriano ADE et surtout demandent que toute la lumière soit faite sur ce dossier.
Contre toute attente, le sit-in a fait trembler les forces de l’ordre qui n’ont pas hésité à mobiliser un véritable arsenal anti-émeute.
Egalement, il est à signaler qu’en dépit des péripéties et des nombreuses tentatives visant à obtenir une autorisation de manifester, elles demeurent toutes vaines.
Après un forcing, la manifestation s’est tenue. Une minute de silence fut alors observée en la mémoire de Axel. Tous étaient habillés en tee-shirt noir à l’effigie de Axel MITHODJEHOUN, avec au dos  »Que la justice soit faite pour Axel et Floriano ». Le sit-in s’est tenu en face de la statue du Cardinal Bernadin GANTIN et tous en coeur, les manifestants scandaient  »Que justice soit faite ». Tour à tour, des manifestants ont pris la parole face à la presse. Les membres des familles se sont exprimés. De ceux qui se sont exprimés, ils réclamaient tous la justice, que ce crime ne demeure pas impunis. Certains ont interpeller la ministre de la santé sur le sort du jeune Floriano encore hospitalisé, qui attend l’intervention chirurgicale, et l’exhortant si possible à une évacuation. D’autres exigent la démission du Directeur Général de la Police Nationale (DGPN).

Le convoi de manifestants a repris son parcours pour, cette fois-ci, s’échouer à la Cité Vie Nouvelle, lieu du crime. Là, les jeunes de PK10 avaient déjà lancé les hostilités. Tous ensemble, ils demandent à ce que les noms Axel MITHODJEHOUN et Floriano ADE soient blanchis. La manifestation, plus battante a tôt pris d’ampleur et c’est soldé sans aucune débandade.


Noël amère pour les habitants d’un quartier de Cotonou

Jour de fête de Noël et de terreur pour les habitants de la Cité Vie Nouvelle à Akpakpa, Cotonou.
Au moment où les habitants de la CVN pensaient fêter la Noël sans aucune idée négative, des individus équipés de mauvaises intentions ont voulu troubler cette paisible quiétude festive.
Des individus armés et, à motos, auraient ouvert le feu après leur forfait.
Comme de coutume, un particulier organisait à chaque réveillon de la Noël un spectacle à son domicile, et sous la protection des forces de l’ordre (CRS), cause de l’échec de leur opération. Selon les témoins, les jeunes auraient ouvert le feu dès la perception de la flicaille. Toutefois, les sbires les auraient pris en course poursuite. Sous la riposte policière, deux adolescents, innocents selon les témoins auraient été touchés par balles dont l’un aurait rendu l’âme sur le coup et le second serait blessé à la jambe. Les tirs venaient des sbires.
Pris de panique, les deux jeunes amis, adolescents auraient pris la fuite et les sbires leur aurait tiré dessus. Encore un échec au niveau de nos chers sbires. Incompétence policière qui vient de coûter la vie à un jeune adolescent qui serait en classe de 1ère, fils d’un colonel.
Pour les témoins, les policiers avaient la possibilité de maîtriser la situation étant donné que la scène s’est passé sous leurs yeux, à un pas d’eux, ils ont perdu du temps à remonter dans leur véhicule afin de poursuivre les suspects qui avaient abandonné leurs motos pour évoluer a pied. A-t-on besoin d’un véhicule pour rattraper des jeunes à pied dans un quartier? Peut-on tirer sur de jeunes adolescents désarmés?