Aurenzoamsa

Dilemme d’amour (1ère partie)

Couple africain par bporbs, via Pixabay
Couple africain par bporbs, via Pixabay

Aude-Lynn était assise un journal entre les mains. Elle lisait les mésaventures de personnes qui aimaient les partager dans les journaux spécialisés dans ce genre d’histoires. Elle ne les achetait jamais car elle ne les affectionnait pas particulièrement. Mais elle ne les boudait pas quand il s’agissait de passer le temps. Aude-Lynn attendait que sa cousine finisse de faire le décompte des boissons qui restaient en stock dans son dépôt. A ce moment seulement, elles seraient libres de discuter des derniers évènements de leurs vies respectives dans les rires et la bonne humeur.

Aude-Lynn était une jeune femme belle et grande avec des formes pulpeuses. De nature réservée mais toujours souriante, elle était titulaire d’une maîtrise de gestion obtenue avec brio. Après quelques années à chercher un emploi ou un stage en vain, elle avait fini par obtenir un stage dans une PME de la place.

Sa cousine Emma, quant à elle, était une femme pleine de vie, sûre d’elle (ce qui manquait souvent à Aude-Lynn), battante mais qui avait aussi quelques défauts que Aude-Lynn préférait ne pas voir. C’est Emma qui raffolait de ces petits journaux qu’elle achetait à 100 francs CFA et qui remplissaient le magasin qu’elle détenait dans le quartier de la cité des arts à Cocody. Cela faisait maintenant quelques semaines qu’elles ne s’étaient pas vues. En effet, chacune ayant ses occupations, il était devenu difficile pour elle de se voir aussi souvent qu’avant. Ainsi dès que l’occasion se présentait, Aude-Lynn accourait chez Emma pour partager les derniers potins.

Elle l’attendait donc patiemment sans pouvoir lui parler de peur de la distraire et de l’induire en erreur dans ses comptes. Ce n’était pas chose facile pour Aude-Lynn qui avait hâte de lui parler de ses déboires avec son petit ami. Emma était toujours prête à l’écouter et à lui prodiguer des conseils. Levant la tête de son journal, Aude-Lynn remarqua trois personnes qui venaient de s’arrêter devant le magasin. Elle reconnu immédiatement Louis le fiancé d’Emma mais ne prêta pas attention aux deux autres qui étaient en sa compagnie. L’un d’eux, le plus grand, se détacha rapidement des autres et entra dans le magasin pour venir la saluer.

-Bonsoir, lui dit-il.

Elle répondit en serrant la main qu’il lui tendait sans vraiment lui porter une attention particulière et se replongea dans sa lecture. Ce dernier se tourna vers Emma qu’il suivit à l’intérieur du magasin. Il y eut un conciliabule entre les deux amis ensuite ils ressortirent et Emma se mit à faire les présentations.

-Aude-Lynn, je te présente mon ami et associé Joseph. Joseph, voici Aude-Lynn ma cousine, dit-elle.

-Enchanté de faire votre connaissance, s’empressa-t-il de dire à Aude-Lynn qui le dévisageait maintenant avec plus d’attention.

Elle trouva qu’il était beau, charmant, et que même dans ce jeans et ce tee-shirt qu’il portait, il dégageait une élégance naturelle, chose qu’elle appréciait chez un homme. Elle réalisa qu’elle ne lui avait pas encore répondu et s’empressa de répliquer :

-Moi également !

Timide, elle chercha un endroit où poser son regard et l’entendit dire à Emma :

-Bon, je suis dehors avec Louis et Ephraïm. Il s’en alla et Aude-Lynn remarqua un sourire malicieux sur le visage de sa cousine mais préféra ne pas lui en demander les raisons. Après cinq minutes d’attente, Emma fut enfin disponible pour pouvoir discuter avec elle. Dès que celle-ci s’assit, elle lui avoua ce que Joseph lui avait dit sur elle.

-Il te trouve belle, c’est ce qu’il m’a dit, s’exclama-t-elle.

-Ah bon, c’est gentil de sa part, répondit seulement Aude-Lynn.

Et Emma de continuer :

-Je savais qu’il t’apprécierait le jour où il te verrait. Tu es son type de femmes.

Aude-Lynn, gênée, préféra changer de sujet surtout qu’elle était là pour parler de Patrick son petit ami avec qui elle traversait une mauvaise passe.

-Ah, ok ! dit-elle. Il n’est pas mal non plus mais actuellement j’ai besoin de te parler de Patrick et moi, s’impatienta-t-elle.

-Oui, oui, vas-y, qu’est-ce qui se passe ? minauda Emma qui aurait aimé parler de Joseph, elle qui aimait parfois jouer les entremetteuses. Aude-Lynn ne se fit pas prier pour commencer à expliquer tout ce qu’elle vivait avec Patrick son chéri. Ces derniers temps sont devenus difficiles, commença-t-elle. On a très souvent des disputes et après chacun reste de son côté sans chercher à voir l’autre. Lorsqu’on se décide enfin à régler le problème, c’est toujours sur moi que retombe le tord, même quand je ne suis pas coupable.

Elle s’arrêta un moment pour s’assurer que les trois amis devant le magasin ne l’entendaient pas, puis repris :

-J’ai supporté beaucoup de choses avec lui par amour mais à force d’encaisser ce que je ressens pour lui a changé. Certes, je l’aime encore mais plus comme avant. Tu sais Emma, j’ai fini par le lui dire et cela l’a vraiment troublé.

-Comment a-t-il réagit après ça ? questionna Emma qui savait plus ou moins ce qui se passait dans la relation de sa cousine et amie.

-Pas vraiment bien. Mais je crois qu’il a fini par comprendre que cela a pu arriver à cause de son comportement et sa manière de me traiter. Je lui ai toujours dit et répété ce que j’attendais d’un homme sans qu’il n’y prête attention, se désola-t-elle. Toutefois, je suis sûre qu’il m’aime mais c’est difficile pour lui de changer, continua-t-elle. Il est assez dur et ne sais pas montrer son amour par de l’affection, de la tendresse, des sorties même et en plus c’est un homme coléreux.

-Hum, mais que comptes-tu faire maintenant puisque tu ne l’aimes plus comme au premier jour ? interrogea une Emma qui avait maintes fois assisté aux disputes de ces deux tourtereaux.

-Nous nous sommes donnés une autre chance pour que cela aille bien à nouveau. Mais je pense que c’est la dernière fois que j’essaie de recoller les morceaux. Je n’en peux plus, finit-elle.

Les trois hommes entrèrent et se mirent à les taquiner. Joseph invita tout de suite Aude-Lynn à prendre un verre en sa compagnie. Celle-ci rejeta poliment son offre mais finit par accepter quand il insista et demanda à Emma de la convaincre d’accepter. Rendez-vous fut pris pour le lendemain car il était assez tard et Aude-Lynn devait rentrer chez elle à Angré.

-Bonne soirée à vous messieurs, leur souhaita-t-elle tout en embrassant sa cousine qui devait rester en compagnie de son fiancé.

Tout en prenant sa douche, Aude-Lynn se remémora sa visite chez sa cousine. Elle repensa à cet homme qui dégageait une élégance et un charme naturels et qui, s’avoua-t-elle, lui avait plu physiquement. Il était le genre d’hommes qu’elle appréciait du point de vue physique. Il était beau sans être trop « tape à l’œil ». Il semblait être simple et avoir beaucoup de goût vu la manière dont il avait agencé ses vêtements. Elle imagina ses bras musclés l’enlacer et aussitôt elle s’en voulu d’aller trop loin. Elle s’aspergea d’eau froide comme pour se punir d’avoir ce genre de pensées. Après cette douche qui lui fit beaucoup de bien, elle se coucha immédiatement sans dîner. Ses réflexions sur sa relation avec Patrick lui faisaient perdre l’appétit depuis plusieurs jours. Elle s’endormit enfin non sans avoir eu une pensée pour ce séduisant Joseph, ce qui l’étonna vu qu’elle ne savait pratiquement rien de lui.

                     Aurenzo Amsa                 


Devenir mère, un projet qui se prépare

 

 

Photo: Aurenzo Amsa Modèle: Printiss M.
Photo: Aurenzo Amsa
Modèle: Printiss M.

Chacune de nous a ses projets, ses rêves qui lui tiennent à cœur et qu’elle souhaite voir se réaliser. Mais le désir commun à la plupart des femmes est celui de devenir mère. Beaucoup, j’en suis sure, ont émis ce souhait d’enfanter en cette année 2015. Quitte à explorer toutes les voies pour y arriver. Être mère est la consécration de la vie d’une femme. Être mère rend plus responsable n’importe quelle femme qu’aurait pu le faire par exemple un haut poste dans une entreprise.

 

La maternité métamorphose même les plus rigides de cœur, les rendant beaucoup plus sensibles et à l’écoute des autres. Elle fait changer les mentalités, rend matures et épanouit les femmes. Alors quoi de plus normal que de vouloir tenir dans nos bras ce petit être, auteur de tous ces changements positifs, notre petit être à nous. Surtout quand l’on voit la joie étalée de nos sœurs, nos copines et des autres femmes à côté de nous et sur les réseaux sociaux à travers leurs posts, articles et photos qui sont des louanges à leurs progénitures.

Cependant avant de céder à votre envie avez-vous pris le temps de réfléchir à ce projet, d’en monter le business plan ?

Eh oui faire un enfant est un projet comme tout autre, mesdames ! De nos jours, on ne fait pas un enfant quand bon nous semble ! On planifie, calcule, pèse le pour et le contre. Et c’est seulement quand on voit que c’est un « investissement rentable » et qu’on a tous les moyens de le réaliser qu’on s’y donne corps et âme.

Mais comment monter ce business plan ? Comment savoir que nous sommes prêtes à sauter le pas ou à récidiver ? C’est simple ! Les questions suivantes vous y aideront. Je tiens à signaler qu’elles ne sont pas exhaustives.

1-    Désirez-vous avoir un enfant volontairement ou simplement parce que toutes vos copines ou sœurs en ont ou encore parce qu’on vous met la pression?

En règle générale, il ne faut pas faire comme tout le monde. Il faut éviter le « suivisme moutonnier », surtout dans ce domaine et faire les choses comme on le sent et quand on le sent. Car il faut être totalement prête pour assumer cette responsabilité et pouvoir aimer cet enfant inconditionnellement.

 2-    Jouissez-vous d’une santé qui vous permette de porter une grossesse et d’enfanter sans problème ?

Il faut penser avant tout à vous et à votre santé. Il est recommandé de consulter un médecin et de faire les examens adéquats avant de mettre votre projet à exécution. Il ne faudrait pas risquer votre vie et celle du bébé.

3-    Êtes-vous mariée ou au moins avez-vous un « vrai » homme dans votre vie ?

Faire un enfant c’est bien beau mais il est important d’avoir quelqu’un pour vous soutenir moralement, physiquement et financièrement. Un homme qui s’impliquera dans l’éducation de cet être fragile qui a besoin de l’attention et l’amour de ses deux parents ; un homme capable d’assumer ses responsabilités jusqu’à ce que votre enfant soit devenu grand et puisse s’assumer seul. Pas un homme qui sera toujours aux abonnés absents. D’où le qualificatif « vrai homme ».

4-    Avez-vous les moyens financiers et le temps nécessaires pour vous occuper d’un enfant ?

Il est vrai qu’avoir un homme à ses côtés pour nous soutenir est important. Mais il faut également que nous femmes ayons les moyens de notre « politique ». Il ne faut pas à chaque bobo ou besoin de notre enfant courir vers le père pour exiger qu’il s’en occupe de A à Z. De plus, un bébé nécessite qu’on ait du temps à lui consacrer. Serez-vous là quand il sera malade, quand il fera ses premiers pas, quand il prononcera ses premiers mots, etc.?

Si vous avez répondu oui à la plupart de ces questions, c’est que vous êtes prête à être mère, à mener à bien ce projet. Alors plus besoin d’hésiter, lancez-vous. Mais n’oubliez pas qu’être mère c’est une entreprise divine qu’on doit gérer à vie et réussir.

Je vous souhaite d’être d’excellentes mères épanouies à tous les niveaux.

Aurenzo Amsa                     


Nouvelle année, appuyons-nous sur le passé pour construire l’avenir

Pensée, pixabay.com
Pensée, pixabay.com

Comme le dit l’adage, il n’est jamais trop tard pour bien faire. En effet, je n’ai pas encore eu ou pris le temps de vous souhaiter mes vœux les meilleurs pour cette année 2015. Je viens donc par cet article rattraper cela. Alors faisons comme si on était en début janvier lol !

Hourra, nous sommes en 2015 ! Nouvelle année équivaut en général à nouveaux challenges, nouveaux projets, nouvelles joies, nouvelles peines, etc.

Mais avant toute chose, il convient en début d’année, de s’asseoir, au travail, en famille, entre amis ou seul pour faire une rétrospective de l’année qui s’est achevée. Il faut revoir tout ce qu’on a eu à faire ou non. Cela permettra à chacun de réfléchir sur le bien-fondé de chaque action qu’il a eu à poser. Et de déterminer où il a fait fausse route.

Beaucoup se demanderont à quoi cela servira de ressasser le passé. Ils se disent qu’une fois une action posée ou une parole lancée, il est mieux d’aller de l’avant sans se poser de question, sans regret. Avoir des regrets c’est ne pas assumer ce qu’on a fait ou dit et une perte de temps, nous diront-ils.

Il est vrai que dans certains cas, il est salvateur de reléguer aux oubliettes certaines choses qui sont arrivées et qui généralement nous ont fait du mal, nous ont traumatisé ; cependant en tirer des leçons nous aidera à mieux vivre la nouvelle année et à éviter ces malheurs et erreurs connus en 2014. Peu importe l’endroit où on le fait, il faut juste avoir assez de lucidité, être impartial et juste dans nos analyses pour tirer les bonnes conclusions et leçons. Et surtout sachons reconnaître nos fautes et non pas seulement les rejeter sur autrui par rapport à ce qui n’a pas été. Il y a généralement quelque chose que nous avons raté ou pas fait et qui a engendré la situation déplorée.

Pour les responsables d’entreprise, les entrepreneurs, les employés et les fonctionnaires, ils pourront ainsi définir où ils ont été performants ou à la traîne. Ils pourront prendre avec les autres employés ou seuls les résolutions nécessaires pour le bon fonctionnement de l’entreprise et pour des résultats meilleurs que ceux de 2014.

Les pères et mères de famille auront à se pencher sur l’amour, l’éducation et les soins qu’ils ont apporté à leurs enfants. Ils devront réfléchir sur l’étendue du soutien et de l’amour qu’ils ont donné à leurs conjoint(e)s envers et malgré tout. Il s’agira ensuite de faire ce qu’il faut pour le bien-être de toute la famille quitte à faire certaines concessions qu’on n’a pas fait ou qu’on n’aurait même pas imaginé faire l’année précédente.

Pour les célibataires, il est important de sasser nos actes, paroles et pensées pour découvrir ce qui nous a empêché de rencontrer l’âme sœur, ce qui nous a fait nous tromper d’âme sœur ou ce qui nous a fait perdre l’amour de notre vie. De ces analyses, nous pourrons tirer de bonnes résolutions pour cette nouvelle année.

Et n’oublions pas de faire également une rétrospective de notre vie spirituelle, car elle est très importante. Demandons l’aide de notre Dieu afin qu’Il nous éclaire et nous révèle ce que nous devons changer ou faire dans notre vie spirituelle et également dans notre vie de tous les jours. Car elles sont liées et l’une influe toujours sur l’autre.

Pour réussir cette nouvelle année qui s’offre à nous, il est nécessaire de faire un bon sassement des événements de notre vie pendant l’année 2014. Comme le dit le dicton, il faut s’appuyer sur le passé pour construire l’avenir ; alors apprenons de nos erreurs et manquements pour ne plus revivre ce qui a été un malheur, une peine, un fiasco, une maladie l’année précédente.

Alors bonne rétrospective et bonne et heureuse année à tous !

Aurenzo Amsa               


Comment « s’enjailler » seule en période de fêtes quand on est « goubestinée » ?

Fêtes de fin d'année

Décembre est déjà là. Et qui dit décembre dit fêtes de fin d’année. Pendant ces fêtes, chacun cherche à être auprès des personnes qu’il aime ou apprécie. Nous les femmes aimons bien fêter avec nos hommes ou du moins ceux qu’on croit être nos hommes. Mais c’est cette période que ces derniers, certains en tout cas, choisissent généralement pour se volatiliser ou rompre. Eh bien, mesdames si malheureusement c’est le cas pour vous ces fêtes, ne vous enfermez pas chez vous à pleurer quelqu’un qui ne vous mérite point. Nous allons concocter ensemble un programme alléchant pour ces fêtes afin de vivre une superbe fin d’année même si la « goubestine » est passée par là!
1- Un plan film chez vous

Vous pouvez rester à la maison pour fêter devant de bons films (comiques de préférence pour rire à gogo et oublier les soucis) avec un bon pop-corn ou autres amuse-bouche, des jus, de la sucrerie ou des boissons alcoolisées. Puisqu’il s’agit des fêtes, pourquoi ne pas se lâcher surtout que vous êtes à la maison et donc en sécurité pour faire des folies. Vous pouvez mettre la musique et déconner un max en dansant comme jamais, peu importe que vous soyez une virtuose ou non de la danse. Ce sont les fêtes, je ne crois pas que la mairie s’offusquera si vous mettez le volume à fond! Le but est de se réveiller le lendemain des fêtes et se dire : je me suis mieux amusée seule qu’en étant avec quelqu’un !

2- Une sortie entre copines

Si vous avez horreur de rester seule pendant les fêtes, vous pouvez organiser une sortie avec vos copines. Mais attention ! Ce ne sont pas elles toutes qui sont dans votre cas. Alors invitez uniquement que celles qui sont dans votre situation pour ne pas avoir à entendre un « désolé, je sors avec mon homme aujourd’hui, on ira fêter en amoureux » et souffrir plus. Forcément vous saurez quelles sont vos « collègues » car entre femmes et copines on se dit presque tout et on connait la situation de chacune. Vous n’aurez pas le temps de sentir le « goumin » si vous et vos copines vous amusez à fond ! Les boites de nuit, restaurants, glaciers et autres seront des lieux propices pour vous distraire. Mais surtout éviter de vous conter vos soucis amoureux pour ne pas rendre la soirée morose.

3- Le plan veillée religieuse

Pour les chrétiennes, c’est l’occasion de vous rapprocher davantage de votre Dieu. Pendant les fêtes, des veillées religieuses sont organisées à profusion dans les églises et lieux de culte. Vous pouvez y participer. Surtout qu’on y danse souvent comme pas possible et qu’on se défoule à la gloire de Dieu, bien sûr. Cela vous permettra aussi de prier pour obtenir plein de grâces du Tout-Puissant.
Et je vous affirme que quand Dieu ne permet pas une chose dans votre vie, c’est qu’Il vous réserve quelque chose de plus grand et de plus glorieux.
Il ne sert donc à rien de se morfondre sur quelqu’un qui n’aurait surement pas fait votre bonheur et qui n’était pas à votre hauteur.

Quel que soit « l’enjaillement » que vous aurez choisi pour ces fêtes, ayez toujours à l’esprit qu’il ne sert à rien de déprimer pour une personne qui ne vous méritait certainement pas. Et dites-vous que des jours meilleurs vous attendent !

Aurenzo Amsa                       

 

S’enjailler : s’amuser
Goubestine, goumin : chagrin, déception amoureuse
 
Vous trouverez une autre version de cet article sur www.keur2femme.net 


L’entrepreneuriat social, une nouvelle perspective pour le développement de la Côte d’Ivoire

Concours Media Awards via google
Concours Media Awards via google

L’entrepreneuriat au cœur des habitudes des ivoiriens

Les ivoiriens ont compris que la solution au problème du chômage croissant est l’entrepreneuriat. Nombreux sont-ils maintenant à entreprendre dans tous les secteurs. Ces initiatives sont à saluer et à encourager. Les jeunes, l’avenir de cette nation, ont décidé de prendre leur destin en main et multiplient les initiatives, s’offrant, ainsi qu’à d’autres jeunes, de l’emploi.

Cependant elles demeurent insuffisantes pour pallier le chômage et le sous-développement. Ils entreprennent généralement pour leur intérêt personnel ne participant qu’à une échelle restreinte au développement du pays. Quelques individus s’enrichissent mais le reste des populations restent confrontées à la pauvreté, les pouvoirs publics ne pouvant garantir les mêmes chances à tous.

Il devient donc nécessaire d’adopter un entrepreneuriat motivé par l’intérêt général, pour lequel le profit est un moyen, non une fin en soi. Ce nouvel entrepreneuriat doit s’engager à résoudre efficacement les problèmes sociaux et environnementaux auxquels l’Etat ne sait répondre seul.

L’entrepreneuriat social, une réponse aux besoins de la Côte d’Ivoire

L’entrepreneuriat social consiste à créer une activité économique viable afin de répondre aux besoins sociaux et environnementaux (accès aux soins, au logement, à l’éducation, chômage de longue durée, etc.).

Jusqu’à présent, l’Etat ivoirien est vu comme le garant de tout. Il doit fournir du travail aux ivoiriens, les soigner, construire des écoles, des routes, etc. En somme, il est vu comme un Etat Providence qui doit toujours faire plus avec peu de moyens disponibles. Les entreprises sociales créeront plus de richesses, d’emplois pour tous et favoriseront les innovations. Elles contribueront aussi au renforcement de la cohésion sociale.

Notre pays regorge d’individus qui rêvent, nourrissent des idées novatrices et qui savent les changer en réalité. Il serait bien qu’ils utilisent leurs compétences, leur zèle et leur créativité pour résoudre les problèmes sociaux urgents dans le but de réduire la pauvreté et de contribuer à l’émergence de notre pays. L’entrepreneur social doit réinvestir les bénéfices, ou au moins une partie, dans la société et/ou la communauté. Il pourrait investir son surplus dans la construction d’écoles, de centres de santé, etc., sans attendre de gains en retour. Les entrepreneurs devraient être un appui pour l’Etat et une aide pour les populations. Ainsi, le pays pourrait entamer une croissance significative pour le bien de toutes les populations.

Gageons que les ivoiriens se mettront au service de la patrie afin de lui impulser le développement et d’inculquer des valeurs de solidarité à tous, et que se lèveront beaucoup de « Changemakers », pour changer les choses et prendre des risques pour que l’avenir soit meilleur que le présent.

Aurenzo Amsa                  

Ressources:

– www.mouves.org
– www.fr.wikipedia.org
– www.business.lesechos.fr


Concours Media Awards : Votez pour moi!

Concours Media Awards via google
Concours Media Awards via google

 Du 17 au 23 novembre 2014 aura lieu en Côte d’Ivoire la semaine mondiale de l’entreprise Edition 2014. La Côte d’Ivoire célébrera, à l’instar des autres pays du monde, le rôle des entrepreneurs, moteurs de notre économie, pourvoyeurs principaux d’emploi et de lien de proximité. Le thème de cette semaine est « Générations Entrepreneurs, créateurs de valeurs ».

A cet effet Global Entrepreneurship Week Côte d’Ivoire organise un concours du meilleur article sur l’entrepreneuriat dénommé Concours Media Awards. Les candidatures sont ouvertes du 03 au 17 novembre 2014. Le projet a pour but de promouvoir l’émergence d’une culture entrepreneuriale en Côte d’Ivoire et d’encourager la rédaction d’articles sur l’entrepreneuriat. Le Prix du meilleur article sur l’entrepreneuriat en Côte d’Ivoire récompensera l’article ayant le plus d’impact sur le public. Les articles peuvent couvrir un large éventail de sujets touchant à l’écosystème de l’entrepreneur ou à la personnalité des entrepreneurs. Les internautes devront voter pour leur article préféré et le Top 10 des articles sélectionnés par eux sera évalué par un jury le 21 novembre 2014. Vous trouverez les règles du concours ici.

Considérant l’entrepreneuriat comme un facteur clé pour le développement de notre pays, je me suis donc inscrite à ce concours et j’ai proposé mon article : L’entrepreneuriat social, une nouvelle perspective pour le développement de la Côte d’Ivoire. Je vous invite donc à le lire et à voter nombreux pour moi afin que mon article soit dans le Top 10. J’ose espérer que vous prendrez 5 minutes de votre précieux temps, et ce chaque jour, pour aller voter et me porter à la tête du classement (rêvons grand !).

En attendant ma victoire (oui oui !), je vous remercie d’avance et vous souhaite une bonne semaine à venir de l’entrepreneuriat. J’espère que mon article encouragera encore plus ceux qui entreprennent déjà et motivera ceux qui hésitent ou qui n’y pensaient même pas. Que chacun de nous mette la main à la pâte pour construire une Côte d’Ivoire forte et à plus grande échelle une Afrique glorieuse.

Aurenzo Amsa                  


Changez un peu, sinon on vous tapera toujours dans le dos !

Chico se fait "taper dans le dos" par le ministre Dosso Moussa, via google
Chico se fait « taper dans le dos » par le ministre Dosso Moussa, via google

Depuis quelques jours, en Côte d’Ivoire, une actualité défraie la chronique. Le footballeur ivoirien Tiéné Siaka dit Chico s’est fait ravir sa copine par le ministre ivoirien Dosso Moussa qui s’est lui empressé de la conduire devant le maire. Chez nous on appelle cela un  « tapé dos »  comme le groupe Magic System le chante si bien dans leur chanson intitulée de la même manière.

Une fois encore, les femmes se trouvent pointées du doigt et traitées de faciles, de méchantes, d’intéressées et j’en passe. Les hommes, eux, ne se remettent pas en cause. Ils n’essaient pas d’analyser, de comprendre pourquoi les femmes ont tendance à leur faire quelques fois ce faux bond. Pour eux, ils ne sont que de pauvres victimes et elles de cruels bourreaux. Beaucoup de raisons poussent les femmes à agir de la sorte. Voici certaines situations mais ce ne sont que quelques exemples parmi des situations nombreuses.

Messieurs cela fait 1, 2, 3, 4 ans voire même plusieurs années que vous êtes avec votre chérie mais jusque là aucun engagement de votre part, aucune présentation devant vos parents respectifs, aucun « kôkôkô » comme on le dit chez nous. La dot qui est de coutume chez nous en Afrique pour marquer le mariage traditionnel ne pointe pas le bout du nez. Rien n’est sûr. Mais par amour, elles sont toujours là, espérant que la situation s’améliorera, que vous vous déciderez et ferez d’elle l’heureuse( ?) élue. Elles espèrent un miracle, passant leur temps dans des jeûnes et prières, à l’église ou à la mosquée ; ce qui est quand même bien pour leur foi et leur permet de se rapprocher de Dieu. Mais convenez avec moi que vous leur donnez de l’ulcère et des insomnies à force de penser à ce que vous leur faîtes endurer.

Messieurs vous avez une petite amie à vos côtés, follement amoureuse de vous, capable de tout  et prête à tout pour vous. Elle ne demande souvent rien de plus que de l’amour, de l’attention, de la considération, du respect, de la sincérité, de la fidélité. Mais vous n’en avez que faire ! Vous n’avez point de temps à lui accorder, préférant faire passer d’autres choses avant votre relation. Elle passe après tout et ne voit pas l’importance qu’elle a pour vous. Les sorties, les visites, les appels, les sms sont quasi-inexistants. Ou situation encore pire, vous avez plusieurs autres copines et vous ne vous cachez même pas.

Sachez messieurs que la femme est comme une fleur, une rose. Elle est fragile, douce mais en même temps forte et déterminée. Une fleur a besoin d’être arrosée, entretenue. Eh bien c’est la même chose pour une femme. Si vous ne le faites pas, eh bien, quelqu’un d’autre le fera à votre place. Elle rencontrera certainement un homme qui l’aimera à sa juste valeur, qui sera là pour elle, qui la fera passer avant beaucoup de choses. Un homme qui sera prêt à l’épouser. Une femme ce n’est pas comme un homme. Elle n’a pas toute la vie devant elle pour fonder un foyer et faire ses enfants. Alors souvenez-vous que la femme est comme la rose. Et autant la rose a des épines qui piquent, autant la femme peut se montrer dure et sans pitié lorsqu’elle est blessée, n’est pas traitée à sa juste valeur. Elle n’aura aucun remord à vous tourner le dos et à se mettre avec celui qui la rendra heureuse.

Alors, messieurs, asseyez-vous et enlevez la paille de votre œil avant de jeter la pierre aux femmes. Essayez de changer votre manière de faire sinon on vous « tapera dans le dos » encore longtemps ! Demandez donc à Chico, il vous en dira des nouvelles! A bon lecteur…

Aurenzo Amsa                       


Qui cherche trouve certainement…mais à ses dépens souvent !

On ne le dira jamais assez, la femme est de nature curieuse, en général. Elle veut tout savoir, surtout dans sa relation amoureuse. Et cette curiosité lui vaut souvent de trouver des choses qui ne sont pas forcément bien pour son bien-être. Comme le dit l’adage, qui cherche trouve… mais très souvent à ses dépens.

Nous sommes en confiance, amoureuses follement comme au premier jour, vivant chaque jour comme il se présente à nous, buvant les paroles de nos hommes tel un nectar.  jusqu’au fameux jour où, ô malheur, nous tombons malencontreusement – ou volontairement (en fouinant) – sur un sms trop rempli d’affectivité à notre goût ou d’amour, sur un appel bizarre effectué à une vitesse et avec une voix quasi-inaudible, prouesse digne des plus grands agents secrets. Alors patatras, c’est notre beau château de cartes, jadis de béton, qui s’écroule sous nos yeux à nos cœurs défendant.

Et là réaction, normale à mon avis, de chacune d’entre nous : Il me trompe !! Il sort avec quelqu’un d’autre ! Ou réaction plus modérée (pour les optimistes) : Il drague une autre fille ou elle lui court après !

Nous étouffons presque, tellement le simple fait de penser à cette réalité est insoutenable, une véritable torture pour notre cœur devenu trop gros dans cette petite poitrine qui ne cesse de le presser comme pour l’empêcher de battre à jamais. Nous sommes là, suffoquant, cherchant comment lui cracher cette vérité amère découverte que ne peuvent plus contenir nos bouches en feu, nos cœurs meurtris, sans pour autant être celles qui n’auraient pas dû, celles qui n’ont pas confiance, celles qui sont trop paranoïaques, celles qui ont tort. Nous cherchons, tournons le problème dans tous les sens afin de ne pas se retrouver cocues et ridicules à demander pardon alors que c’est devant nous qu’ils devraient ramper pour implorer notre clémence.

Pour certaines, trop impulsives, trop à fleur de peau (peut-être irréfléchies), elles y vont franco, quitte à paraître folles de jalousie – le mot est lâché – et possessives. Elles récoltent souvent des mensonges éhontés, plus gros et visibles que le nez rouge d’un clown sur son visage barbouillé de peinture multicolore. Elles ressortent avec plus de mal et avec une relation qui n’a pas pu survivre à cette vague dévastatrice ou avec une relation qui va mettre du temps à être panser et guérie (au cas où l’homme est innocent ou a su se montrer convaincant et habile), mais où l’absence de confiance sera certainement de rigueur.

Pour d’autres, plus stratèges, plus patientes et plus endurantes (peut-être plus maso), elles prendront le temps d’observer, d’enquêter – tel Colombo – de récolter des preuves de cette probable infidélité, ou de cette probable intention d’aller voir ailleurs pour finalement aboutir à des résultats (qui cherche trouve !).

Soit c’est faux, tout cela n’était que pure imagination, pure cauchemar ! Quelles frayeurs a-t-on eues ! Elles se verront en train de demander pardon d’avoir douté de lui, de son si grand et résistant amour ! Elles se surprendront à faire des prouesses pour que ce mauvais épisode ne soit plus qu’un lointain souvenir qui ne mette point fin à cette relation idyllique, y arrivant ou pas selon la chance de chacune.

Soit tout est vrai, elles sont cocues ou pour d’autres, plus chanceuses, tout simplement cocues en pensée. Le deuxième cas se gère généralement comme pour celles qui étaient dans le faux, quoique souvent difficile.

Le premier cas, lui, est vraiment pénible, à ne souhaiter à personne même pas à sa pire ennemie, peut-être seulement à sa rivale si on est celle qui veut prendre la place ! Le problème se gère en cris, en pleurs, en bagarre, l’homme reconnaissant avec peine ses fautes pour demander humblement pardon. Il peut se gérer également en bonne intelligence, l’homme étant plus enclin à remuer ciel et terre pour se faire pardonner ou la femme, trop amoureuse ou trop sage, étant prête à tout pardonner et à fermer les yeux sur cette incartade.

Dans tous ces cas, vrai ou fausse infidélité, que l’homme reconnaisse ses fautes et demande pardon ou pas, que la femme ferme les yeux dessus ou non, le couple se retrouve très souvent brisé. C’est une séparation quasi-inévitable et désolante la plupart du temps ou des cœurs en mille morceaux qui essaient d’avancer dans une relation désormais fragilisée par cette tempête où la perte de confiance est souvent inévitable.

Aurenzo Amsa                       

 


Donnez à vos parents et amis ce qui est à eux et à votre moitié ce qui lui revient… de droit!

Couple africain par bporbs, via Pixabay
Couple africain par bporbs, via Pixabay

– Amour, on se voit ce soir n’est-ce pas ? J’ai envie qu’on aille prendre un pot et passer du temps ensemble !

– Je ne peux pas. Je veux aller voir ma famille ce soir.

– Mais toute la semaine tu as été les voir. On pourrait au moins profiter de ce samedi pour nous seuls !

– Donc tu ne veux pas que je vois ma famille ? Je te le dis et te le répète : ma famille avant tout !

                     Beaucoup d’entre nous ont déjà eu une conversation semblable à celle-ci avec leur conjoint(e), époux (se) ou petit(e) ami(e). C’est toujours frustrant pour la personne à qui on le dit et celle qui le dit trouve l’autre égoïste. Cette personne s’imagine que son ou sa bien-aimé(e) veut la séparer de sa famille ou de ses amis.

                     Est-ce vrai ?  Je pense que dans la plupart des cas, cela n’est pas vrai (je dis bien la plupart des cas et pas tous, car il y a toujours une exception à la règle !). Comme vous venez de le deviner certainement, nous allons parler de l’importance d’avoir des moments d’intimité, de détente à deux seulement dans un couple. Eh oui il s’agit de cela, et pas le côté financier et biens matériels que d’autres ont dû surement imaginer vu le titre!

                     Dans une relation amoureuse, on a toujours besoin de moments à deux afin de se rapprocher, de partager, de s’amuser ensemble, de sortir et d’avoir une intimité, tous ces moments qu’on n’a pas vraiment en présence de la famille ou des amis. Quand on aime, cela va de soi je pense, on souhaite avoir l’autre toujours à ses côtés dans les bons comme dans les mauvais moments (quitte à se sentir étouffé des fois mais c’est tout ça l’amour). Mais si Monsieur ou Madame doit être 7 jours /7 avec sa famille ou ses amis, cela devient difficile et bravo les disputes à coup sûr!

                    Vous avez choisi librement d’être dans cette relation avec l’autre alors pourquoi cette personne ne serait-elle pas votre priorité ? D’autant plus que vous prétendez l’aimer plus que tout ! On ne vous demande pas d’abandonner parents et amis mais de savoir donner à votre conjoint(e) ce qui lui revient. Sachez concilier tous les aspects de votre vie afin d’éviter des disputes intempestives et également de provoquer des séparations désolantes.

                     Pour les exceptions qui ne veulent pas du tout « sentir » la famille et les amis de leur partenaire, je vous dirai que sans sa famille principalement son père et sa mère, il ne serait pas là pour que vous cherchiez à vous l’accaparer jusqu’à vouloir l’éloigner définitivement de sa famille et/ou de ses amis. Il est bon de savoir que, dans une relation, la famille et les amis ont de l’importance aussi. On ne sait jamais, ils peuvent vous aider lorsque vous rencontrerez un problème surtout dans votre relation et sont souvent de bons conseils. Ils vous permettent en plus de vous évader un peu.  Ainsi grâce à eux et pendant que vous êtes avec eux vous vous rendez compte que l’autre vous manque, et c’est toujours une joie immense quand vous le/la retrouvez !

                    Il suffit donc de trouver le bon équilibre pour vivre une relation heureuse et épanouie avec, pourquoi pas, le soutien de vos familles et amis ! Vous pouvez même établir un programme de visite à ces derniers, ensemble. Ainsi vous pourrez avoir le temps nécessaire et primordial pour vous retrouver. N’oublions pas, tout se trouve dans la communicationla compréhension et la conciliation !

Aurenzo Amsa                        


Amour ou …?

Angel par Ana_J, via Pixabay
Angel par Ana_J, via Pixabay

Le thème du Concours Mondoblog 2014 était Chez moi, c’est…. J’ai voulu écrire quelque chose qui cadrait avec le thème de mon blog. Et généralement quand on parle de relation, la première qui nous vient en tête c’est l’amour, ce sentiment qui existe ou non entre des personnes. Voici donc le texte que j’ai proposé et qui m’a ouvert les portes de la grande maison Mondoblog.

Amour ou ….?

A chacun d’ajouter le mot qui convient à la situation qu’il vit, a vécu, dont il a été témoin ou entendu parler. Les mots (ou maux c’est selon) sont nombreux: religion, famille, race, ethnie, appartenance sociale ou politique, etc.

Encore aujourd’hui, au XXIe siècle, nous nous posons ce genre de question. Simple dans sa forme mais combien compliquée dans son fond. Une question qui, si elle ne trouve pas la réponse adéquate (selon le camp où on se place), soulève la troisième guerre mondiale (oui c’est le cas !). Vous me direz que j’exagère. Peut-être, mais peu importe.

Comment peut-on de nos jours dicter à une personne ce qu’elle doit faire, qui doit-elle choisir comme époux (se), fiancé(e), petit(e) ami(e) et j’en passe. Et tout cela en se basant sur des raisons qui ne sont en fait que nos ignorances, nos intolérances, nos méchancetés, nos haines. Comment comprendre cela ? C’est aberrant que deux personnes s’aiment et que d’autres viennent faire leurs danses de sorciers macabres dans ce tendre et délicieux hymne à l’amour.
Non, tu ne dois pas être avec tel(le) parce qu’il/elle n’est pas de notre communauté religieuse, de notre race, de notre ethnie…. Pfft ! Quand est- ce que nous allons dépasser tous ces préjugés et vivre HEUREUX, car c’est de cela qu’il s’agit. Etre heureux en ce bas monde qui est déjà plein de souffrances pour que nous venions en rajouter. Pourquoi ne pas créer à notre façon notre petit paradis ici sur terre en attendant celui prôné par nos religions.

En parlant de nos chères religions, ce sont elles qui doivent faire preuve de tolérance, d’amour, de pardon. Mais hélas, on constate que ce sont elles qui sont les plus virulentes à condamner, à s’opposer à l’union de deux personnes soi-disant parce qu’elles ne sont pas de la même religion. Pourtant, elles nous prônent à longueur de temps ce dieu unique. Et pire, très souvent dans la même religion, on assiste à ces commentaires haineux, oui haineux. Prenons l’exemple de la religion chrétienne, puisque c’est elle que je connais le mieux, où il y a tellement de communautés qu’on y perd la tête. Quand le chrétien de la communauté X souhaite se marier avec le chrétien de la communauté Y, un tollé général est soulevé sous prétexte que celui de la communauté Y n’a pas la même manière de prier, de jeûner, de chanter ou de se vêtir. Des raisons autant farfelues que désuètes. Alors que Dieu nous a dit : « Aimez-vous les uns les autres comme moi je vous aime ». Pourquoi ne pas faire ce qu’Il nous dit ? Pourquoi ne pas respecter ce que vous-même, chères et nombreuses églises, nous répétez à longueur de messes, cultes et enseignements. Pourquoi ne pas accepter et aimer l’autre dans sa différence ? La vie serait tellement plus simple et belle !

A ce genre de conflit religieux se mêle aussi, souvent et malheureusement la famille qui généralement est de la même religion que leur enfant qui souhaite “aller voir ailleurs”.

Quand ce n’est pas un problème de religion ou de famille c’est la race, l’ethnie, l’appartenance sociale ou politique. Tout est fait pour enchaîner les gens dans leur manière de voir qui ne va pas plus loin que le bout de leurs nez, les garder prisonniers de cette manière de faire qui ne fait point avancer. Quand prendrons-nous conscience que la vie est tellement courte pour s’embarrasser de ces problèmes insensés? Nous pouvons conseiller, cela est même très bien, mais n’oublions pas de ne pas empiéter sur la liberté de chacun. Sachons que nous ne possédons pas la vérité absolue.

En plus de tous ces problèmes vient s’ajouter celui de l’homosexualité. Mais là n’est point le sujet du jour.

En Afrique, tout prend une tournure dramatique, grave. Renier, frapper, ou pire tuer son propre enfant, son propre frère, son fidèle, son partisan pour ces sottises sont des choses qui deviennent courantes et … normales. Chez moi, en Afrique, c’est ainsi!

S’il te plaît, choisis selon ton cœur et non selon les hommes. Ne laisse pas les autres décider pour toi. Sinon il y a de grands risques ou chances (ce que souhaitera certainement la personne que tu auras abandonné pour de telles considérations) que tu sois malheureux (se). A bon lecteur (trice) …!

Aurenzo Amsa                       


Bienvenue à Mondoblog… défi relevé!

Bienvenue par PublicDomainPictures, via Pixabay

Bravo ! Vous avez été sélectionné pour participer à la Saison 4 de Mondoblog.

Grande fut ma surprise et plus grande encore ma joie de trouver ce mail dans ma boîte de réception. Je ne m’y attendais vraiment plus car nous étions déjà dans la 2ème moitié de septembre 14. Je me disais que les résultats avaient déjà été proclamés et que je n’étais pas parmi les « admis ». Mais comme on le dit, tant qu’il y a la vie, il y a de l’espoir.

Me voici maintenant membre de la grande famille Mondoblog, j’ai choisi mon nom de blogueuse, reçu les clés de ma chambre (mon blog) dans cette grande maison Mondoblog, il ne reste plus que la fête de bonne arrivée ! 😀

Le concours Mondoblog était un défi pour moi, un challenge (le nouveau mot en vogue en Côte d’Ivoire). Je n’avais pas vraiment l’intention d’y participer, mais suite aux encouragements d’une personne, je me suis dit pourquoi pas ? De toute manière, je ne perds rien à le faire. La pire chose qui puisse arriver c’est que je ne sois pas retenue, mais bon qu’est-ce que cela changerait à ma vie ? Pas grand chose ! La meilleure chose qui puisse arriver c’est que je sois parmi le peu de personnes sélectionnées et là coup de boost à mon amour-propre, à ma fierté.

Eh oui, là je suis fière de moi, beaucoup même ! Oui, je sais, vous vous dites surement que ce n’est pas la fin du monde d’être parmi les blogueurs du réseau Mondoblog. C’est totalement vrai. Mais comprenez-moi : c’est le premier concours auquel je participe et en plus je suis du premier coup parmi les « vainqueurs » ! Et ce n’est pas un concours de bas étage en plus ! Alors à ma place, je crois que vous aurez la même fierté, la fierté d’avoir réussi quelque chose, la fierté d’avoir produit une chose qui a plu à un jury. Soyons donc ensemble sur un petit nuage pour le moment, le temps de vraiment commencer la difficile mais intéressante tâche de tenir un blog. J’espère être assidue dans la publication de mes billets (un autre challenge à relever car je me lasse vite je l’avoue!). Et mon plus grand souhait est que vous aimiez et accueillez avec joie ce blog et que nous partagions nos visions des relations.

Ce blog ne sera pas tourné vers les problèmes politiques et j’en passe. Il y a déjà tellement de blogs qui parlent de tous ces sujets habituels et en plus je ne suis pas vraiment politique. Mais il arrivera quand même des fois, dans ma rubrique Méli-mélo, de retrouver des billets sur des sujets autres que les relations, donc certainement sur la politique.

Bon assez parlé ! Je vous souhaite chers tous, Akwaba dans mon monde ! Vivons ensemble l’aventure Mondoblog….

Aurenzo Amsa