ASSOUMANE Habibou

Les nouveaux fumeurs de narguilé à Tahoua, un héritage de la crise libyenne.

Les nouveaux fumeurs de narguilé à TahouaLe Niger fait parti des pays les plus concernés par la crise libyenne. Plus de 200 000 nigériens ont fuit les bombardements de l’OTAN sur les villes libyennes en vu d’aider les rebelles à chasser Kadhafi du pouvoir. C’est beaucoup de familles nigériennes que cette situation a affecté sur le plan économique. Car, il faut le préciser les émigrés nigériens au Libye apportent un plus considérable dans l’économie nationale. Lire la suite…


La consommation de certaines viandes à Tahoua n’est pas sans risque

Après une longue absence aujourd’hui je reviens avec force et courage.  Je sais que j’ai beaucoup manqué à certains de mes lecteurs. RFI et la plateforme Mondoblog nous ont permis de créer une certaine amitié avec vous, parler ou plutôt de vous parler de nos quotidiens. Le présent article  parlera du mode d’acheminement de la viande à Tahoua de l’abattoir vers les points de vente dans la ville. Les conditions dans lesquelles cette viande est acheminée sont lamentables.

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L’initiative « 3N » au Niger, un programme ambitieux

L’initiative « 3N » au Niger, un programme politique très rêveurLe programme politique du PNDS-Tarayya cette année est defini en 8 point. Le 4e des 8 points de ce programme politique de l’ancien leader de l’opposition politique du Niger Mahamadou Issoufou élu le 12 avril dernier a retenu l’attention de plus d’un Nigérien et  de tous ceux qui croient à un changement au pays. Le Niger est un pays agricole. Un soutien sans faille à ce secteur contribue sans nul doute à l’émergence du pays dans le concert des nations. C’est peut être pourquoi Issoufou ne veut pas laisser une bonne occasion en or comme celle-ci lui échaper. Le monde rural doit être une priorité. Lire la suite de l’article…


Les jeunes Nigériens face au chômage

Quelques jeunes à leur Fada

Au Niger, la plupart des jeunes diplômés sont des chômeurs. Ils gonflent les rangs des sans-emploi, avec leurs frères non scolarisés. À la suite des programmes d’ajustements structurels imposés par la banque mondiale et le FMI, L’État nigérien, plus grand recruteur du pays, n’embauche plus. Les grands services « consommateurs de ressources » sont privatisés. Le secteur privé, très embryonnaire au Niger, est lui aussi en difficulté. Toutes les grandes entreprises et autres ONG créatrices d’emploi sont concentrées à Niamey. Pour des séances de recrutement elles exigent beaucoup aux candidats. Dans un pays où, près de 55 % des chômeurs sont à la recherche de leur premier emploi, tous les d’appel d’offre de recrutement sont accompagnées de la mention au moins 1,2,3,4 voir 5 ans d’expérience. On sait bien qu’il n’y a pas une école d’expérience. Beaucoup de jeunes qui sont insérés dans la fonction le sont grâce au canal d’un parent, d’une connaissance qui est quelque chose quelque part.  Quand les conditions changent l’homme doit s’adapter ou disparaitre disait l’autre. Pour palier à ce problème de chômage les jeunes se sont constitués en Fada. La fada est devenu un lieu de retrouvaille, de debat. Devant leur théier ils parlent du tout est du rien. C’est leur tribune, « un service » a eux où tout se dit sans tabou. La solidarité dans les fada est si importante où tout se partage. L’animation dans les fadas fait oublié aux jeunes leur situation. Même s’ils ont les mêmes destins, il faut préciser que les fada sont créee dans la plus part des cas en fonction de conviction, vision ou idéologie. A partir du nom d’une fada ou de son slogan, on peut connaitre leur devise. Ainsi on a la fada Gakanisey, Fada 2000; Fada Love; Fada belle air, etc. Les fadas occupent les jeunes, mais ne règlent pas pratiquement le problème de l’emploi. On devient « fadantchés » (membre d’une fada) pour tout simplement atténuer l’impact du sous-emploi et survivre  contre la précarité.


Les réseaux sociaux et les sociétés Nigériennes

Des jeunes internautes dans un Cyber à Tahoua

Contrairement à d’autres pays, les réseaux sociaux n’ont pas beaucoup d’adhérents au Niger. Ce n’est pas parce que c’est sans importance mais au Niger, l’usage et l’accès à l’outil informatique sont très timide. Sauf dans les gros centres urbains, l’internet et quasi inexistante. Même la où on en trouve le débit est encore de très mauvaise qualité. Les cybers café sont rares ce qui fait parfois, le coût élevé de la connexion. La plus part des internautes Nigériens sont des jeunes surtout scolaires. Sur le Net ils consacrent généralement leur temps à lire et à répondre aux messages de leurs contacts. Pour les autres ils ont juste le temps de payer 1 heure à 30mn à un ami qui sait naiviguer pour l’assister à faire des recherches sur un sujet d’exposé. Les rares fanatiques qui utilisent les réseaux (surtout FaceBook) le font par simple curiosité. Ils passent tout leur temps à surfer sur les plus belles photos, télécharger des vidéos. Politiquement Les réseaux sociaux n’ont pas d’ennemi au Niger. Par conséquent, quelques politiciens ou leurs partisan ont commencé à leur créer des pages personnelles sur FaceBook.


La fin du scrutin local et régional au Niger

Les élections municipales et régionales se sont déroulées hier au Niger sans problèmes majeurs. A peu près 6,5 millions de Nigériens étaient concernés par ce scrutin dans plus de 20 000 bureaux de vote à travers tout le pays.  Les électeurs munis de leurs cartes se sont présentés dans leurs bureaux de vote respectifs tôt le matin dès l’ouverture.

Dans tous les bureaux que j’ai visité à Tahoua (École Garkawa et École Ader), les membres de bureaux ; les électeurs, les forces de défense et de sécurité, les délégués des différents partis politiques en compétitions chacun, en ce qui le concerne joue le rôle qui est propre à lui. Toutes les conditions ont été réunies hier pour des élections acceptables par tous. Du début jusqu’à la fin de ce scrutin, aucune urne n’a été volée, saccagée ou détruite. Aucun membre de bureau de vote n’a été violenté, insulté, agressé ou méprisé. Les choses se sont passées dans les normes et le respect. Même la nature hier, a contribué au bon déroulement du scrutin par l’arrêt complet de la brune épaisse qui s’abattait sur la ville de Tahoua pendant deux jours. Nous pensons avec cette allure, qu’aucun résultat ne sera déchiré lors de sa proclamation comme on l’observe dans d’autre pays africains. Les élections d’hier restent un baromètre important pour la Commission électorale indépendante nigérienne qui avait connu pour le référendum de novembre dernier des problèmes d’organisation et de fonctionnement. Nous  verrons si cette  commission  réussira  à régler et à surmonter tous ces problèmes pour les législatives et présidentielles prévues le 31 janvier prochain si tout va bien.


La République du Niger a 52 Ans

18 décembre 1958, 18 décembre 2010 voila 52ans que la République du Niger est née. Loin des océans et des mers ce pays ouest africain est dit désenclavé enclavé. Le Niger est un pays steppique, il se situé entre l’Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Tchad, la Libye, le Mali et le Nigeria. Depuis hier nuit tous les hommes et femmes des 8 régions (Agades, Diffa, Dosso, Maradi, Niamey, Tahoua, Tillabéry, et Zinder) que compte le pays, se sont préparés pour les cérémonies de ce grand événement.Ici à Tahoua à 8 du matin déjà la tribune publique est déjà pleine à craquer de monde. Tous les corps de défense sont présents dans un décor multicolore qui signifie sans poser de question qu’il s’agit d’un événement grandiose.les musiciens de tout bord animaient l’assistance. Ce fut ensuite quelques heures après l’arrivée et l’installation des chefs de services et autres officiel (Chef de canton, leaders religieux, différents organismes et associations de développement opérant dans la région et chef des partis politiques). Ensuite, fut celle du Gouverneur accompagné de son cabinet au complet. Le passage de la caravane des chameaux et des chevaux a été aussi un moment très festif. Le clou de la cérémonie a été marqué par le discours du Col. Issa Kaché gouverneur de Tahoua après la parade militaire des forces de défense et de sécurité (FNIS). Dans son intervention il a rappelé aux festivaliers les circonstances historiques de la création de la République du Niger ainsi que les bouleversements subis jusqu’ici.

Après la tribune, c’est ensuite la visite chez les uns et les autres (entre fonctionnaires) pour les félicitations. Toute fois, il faut noter que malgré son caractère national (jour férié) cette fête est oubliée du grand nombre des nigériens. La république ne leur dit rien et elle n’a aucun sens pour eux.


L’impact de l’exode dans la région de Tahoua

L’exode est une caractéristique de la région de Tahoua. Selon le programme régional de développement de Tahoua (1999-2001) l’exode rural concernerait 63,78% de la population masculine de la région. Il n’est plus un phénomène mais plutôt un comportement intégré dans les habitudes de la population. En effet la plus grande partie de la région est touchée. Ainsi pendant la saison morte certaines localités sont vidées de leurs bras valides vers des pays comme le Nigeria, Gabon, Ghana, Cameroun, Congo, Libye, Cote d’ivoire, qui reçoit 68% de migrants (selon le P.D.S/Tahoua 1999.)

Les principales causes sont : la dégradation des sols agrosylvopastoraux qui nourrissent cette population en nette progression.

–          Le manque d’occupation pendant la saison sèche

–          L’insuffisance du marché d’emploi (main d’œuvre qualifiée)

–          Les aspects socio-culturels (l’image brillante d’autres pays, les beaux habitant, la compréhension d’autres langues). Cependant plus qu’un palliatif à une campagne agricole déficitaire, l’exode constitue une activité économique génératrice de revenu. Les services postaux enregistrent 30 à 40 millions de F CFA par mois en provenance de l’extérieur. L’idéal serait de réfléchir sur les possibilités d’organiser les exodants et de les amener à contribuer au devloppement socio économique de leur terroir d’origine car les conséquences  des migrations sont aussi nombreuses et fâcheuses :

–          Dépeuplement des villages

–          Dégradation des mœurs

–          Banditisme

–          Consommation abusive de la drogue et des stupéfiants

–          Prostitution, vol, délinquance dans son ensemble

–          Circulation et développement des MST des ens. et le SIDA (selon le document cadre de concerte.).

pour pallier à cette situation nos dirigeants à tous les niveaux doivent développer des programmes de gouvernace assez solides. Le temps n’est plus aux discours, mais à l’action.


Conséquences de l’abbatage des arbres

L’un des moyens initiés pour réussir la décentralisation au Niger est la création des marchés ruraux. Dans  les 41 communes que compte la région de Tahoua en moyenne 2 à 3 marchés sont crées dans chacune des communes pour une population totale de 2 658 099.

Ces marchés ont en effet pour objectifs  d’accroitre les revenus de la population : par la vente des vivres; vente des animaux; ventes des bois de chauffe. A travers ce dernier point les autorités communales entendent faire face au problème récurant de bois de chauffe qui est la principale source d’énergie du pays. En cela, les souffrances des femmes pour la recherche du bois seront allégées. Cela permettra aussi de lutter contre l’avancée du désert à travers la plantation des nouveaux arbres là où ils sont coupés.

Des permis de coupe de bois ont été attribués à beaucoup de bûcherons. Ainsi tous les jours, ces marchés sont inondés du bois de toute sorte. Aujourd’hui, les effets escomptés ne sont plus. On assiste à une migration des quelques rares animaux sauvages qui existent dans la zone et de la destruction totale de la faune suite à l’abatage des arbres (même dans les champs de cultures) par ces soit disant bûcherons. Le désert avance sans trop de peine. Cela est dû au non respect des techniques de coupe et du plan d’aménagement malgré le contrôle des services environnementaux. Selon Abou Boubé un cadre environnemental d’Illéla, « pour remédier à ce problème on doit nécessairement revoir les conditions d’octroi du permis de coupe de bois. Il faut aussi renforcer les capacités des pauvres bûcherons sur les techniques de coupe de bois. Reboiser incessamment les zones où les arbres sont pratiquement coupés ».


Le cellulaire et les bips

La bip consiste à faire intentionnellement des appels manqués. Les bipes ont des règles : généralement se sont les jeunes qui sont plus concernés par cette pratique. Elle leur permet  d’économiser les crédits. On bipe des personnes ; des contacts qui ont plus les moyens que soi. De façon générale, on bipe des amis seulement quand on n’a plus de crédit nécessaire pour un appel. Malheureusement, chez les femmes ou les jeunes filles, même si elles ont des unités elles bipent pour qu’on les rappelle.  Toutes fois, dans nos sociétés, la bipe est devenue une habitude. On  bipe   même quand on a. Pire, de nos jours on a des usagers de téléphones portables qui bipent même les numéros qu’ils ne connaissent pas. Quelqu’un que tu ne connais pas peux te biper « n » fois. Certains usagers se sont vu menacé sans raisons. il n’ ya pas une chose qui dérange comme la bipe provenant d’un numéro inconnu. Cette situation a causé beaucoup de désagrément chez les utilisateurs du cellulaire au Niger. Ainsi, l’état a demandé à toutes les compagnies téléphoniques (ZAIN devenue Air Tel; MOOV;Orange; SahelCom)opérant dans le pays de procéder à l’identification de leurs abonnés.


Le cellulaire « ami » du menteur

Isabelle Taubes disait  « Le téléphone portable n’est qu’un outil de communication très utile, nous permettant de joindre n’importe qui, ou d’être joint n’importe où. En réalité, il appartient à cette catégorie d’objets qui étendent les limites de notre vie psychique, accroissent notre capacité à fantasmer, à rêver, à désirer, à nous mettre en scène ».

De toutes les innovations technologiques des années 1990, la téléphonie cellulaire est celle qui a marqué un grand changement chez les utilisateurs. Le téléphone cellulaire est notre lien incontesté avec le reste du monde. C’est pourquoi, ses bienfaits sont évidents.  Ce pendant, on remarque que  le téléphone portable est utilisé de plus en plus  pour la divulgation du mensonge, la  prospérité du  vice et   le  désordre. En un mot, il est utilisé pour la promotion du mal. Le monde est gâté disait l’autre. Il va à l’envers. Il est plus gâté maintenant avec l’intrusion du cellulaire dans nos sociétés. Les usages du téléphone portable sont très diversifiés dans le domaine du mal. Il facilite nos tricheries quotidiennes, sert notre faiblesse, notre peur d’avouer des vérités funestes ou saumâtres.

Avec le cellulaire, on s’exprime  comme on le souhaite, à qui on veut et cela de partout. Votre interlocuteur ne peut jamais savoir d’où vous appeler. Seulement ce qu’on peut dire c’est : «Tu es où?», la réponse est donnée selon les  besoins. Le mobile crée vraiment un horizon de doute et d’imprévisibilité.  Cette situation donne beaucoup d’avantage aux usagers mal intentionnés. Ils trouvent la latitude de dire où ils sans au moins dire la vérité.  Le portable est devenu dans notre société, un instrument au service du mensonge,  un  dispositif idéal de l’adultère sans risque. Avec son service de sonnerie diversifiées et variées, le portable nous offre la possibilité d’échapper à certains appels encombrants. La liste des contacts nous donne le choix sur les appels que l’on doit répondre ou pas. Toute fois même si la personne insiste on a toute la latitude de prévoir la réponse aussi mensongère quelle soie. Le cellulaire renforce le degré de  l’hypocrisie humaine. Il crée trop d’hypocrite au tour de nous.


Le téléphone cellulaire dans les sociétés Nigériennes.

L’Afrique est devenue une place où les promoteurs de la téléphonie cellulaire trouvent leurs comptes. C’est ainsi qu’une multitude de cellulaire a envahi le marché de l’électronique Nigérien. Cette arrivée du téléphone portable, n’a pas été sans difficultés mais aussi, elle a apporté un changement drastique dans les comportements de tous les jours des nigériens. Au tout début, il est destiné à un cercle restreint. C’est un luxe dont seules les personnes nantis peuvent en acquérir. Aujourd’hui, ce secteur a eu un essor fondamental où même le paysan le plus reculé peut communiquer avec ses semblables. Le cellulaire a vraiment changé le monde africain en général et nigérien en particulier. Les compagnies téléphoniques augment du jour au jour la capacité de leurs installations pour desservir mêmes les régions les plus impraticables du pays. Avec le téléphone portable, on est informé de tout ce qui se passe dans le monde à la minute prête. Car, il a remplacé chez beaucoup d’usagers la radio ou la télé parce qu’on peut en avoir déjà incorporées. La technologie a bien fait des progrès. Le cellulaire, avec l’arrivée des chinois il y a chacun pour sa bourse.

Beaucoup de Nigériens se sont enrichis grâce au commerce des téléphones portables. Il est rare de faire 100 mètres dans nos villes sans trouver ça et là des kiosques de leur vente. D’autres se sont transformés en réparateurs ou bricoleurs. d’autres s’occupent du téléchargement des chants ; vidéos ; photos aux clients qui se présentent à eux avec tout le risque que cela peut avoir. L’introduction du cellulaire au Niger a crée des débouchés et chacun trouve vraiment son compte.


Soutien de Orane-Niger aux établissements scolaires de Tahoua

Orange est La quatrième compagnie cellulaire installée au Niger après SahelCom ; ZAIN et Moov. Le Groupe France Télécom est l’un des leaders mondiaux des télécommunications qui poursuit son implantation dans les zones stratégiques (Afrique, le Moyen-Orient et Asie). Avec pour ambition d’être l’opérateur de référence, il gagne la confiance de ses abonnées dans des régions en pleine mutation économique et sociale. Il  vit aujourd’hui une période de forte croissance. La marque orange propose à ses clients un univers de services enrichis et simplifiés, alliant innovation, performance. Elle est présente sur les marchés du mobile, du fixe et de l’Internet, grâce à de nouvelles acquisitions ciblées. Le groupe consolide de jour au jour sa position internationale. Il est présent au Niger depuis deux ans ou plus. Orange-Niger  devient une filiale incontournable avec plus de 150 000 abonnées dans un pays classé parmi les plus pauvres de la planète. Ainsi le mois passé il a lancé à Tahoua et presque dans toutes les régions du Niger son service Internet haut débit. La cérémonie de Tahoua organisée  à l’Institut Universitaire de Technologie (I.U.T), a vu la participation de la quasi-totalité des services et autres secteurs privés invités. Pendant toute la journée, les participants ont été informés de tous les services d’Orange-Niger. Une salle informatique a été mise à la disposition de tous les visiteurs curieux pour la navigation gratuite sur Internet. Cela  a été une occasion pour beaucoup d’avoir leur première adresse électronique.

A la fin de la cérémonie, Orange-Niger a doté chaque  école présente d’une unité informatique. Ainsi, certains collèges (publics) de la communauté urbaine de Tahoua et le Lycée Aggaba ont reçu des mains du Responsable Orange-Niger zone Tahoua un ordinateur de bureau  flambant neuf. Aussi, Orange a offert à ces mêmes établissements une connexion Internet gratuite pendant trois mois. Bravo pour Orang ! Ce geste est venu à point nommé. Il  facilitera sans nul doute, à ces établissements d’intégrer des réseaux sociaux et aussi d’informatiser leurs documents administratifs au besoin. Toute fois, cela n’est pas du tout facile dans un milieu où l’informatique est très timide. En cela il faut noter que l’avenir de ces ordinateurs est incertain. Du moment où beaucoup des responsables de ces établissement ne savent pas manipuler l’outil informatique ni moins la sécurité informatique. En plus, Si les mois de connexion d’Internet s’expirent, ces établissements continueront-ils à payer la connexion ? La mauvaise expérience a été faite à l’école normale Kaocen de Tahoua avec Programme de soutien à l’éducation de base : SOUTEBA.


La CEDEAO peut-elle sauver Tandja ?

Depuis les événements du 19 février qui ont amené l’arrestation du l’ancien président de la 5e et 6e République du Niger, beaucoup de voix se sont levées pour  demander  sa libération.  A commencer par son propre parti politique le MNSD-Nassara et ses alliés. Ils  ont fait des déclarations, des interviews dans presque tous les médias censés porter leur message là où il doit être entendu. Cette fois ci, c’est la Cour de justice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dans un jugement rendu le 8 novembre à Abuja, qui rend un verdict favorable à cette libération de Tandja. Pour les partisans de cet ancien président, cet arrêt de la justice est une grande victoire. Il est l’éclatement d’une vérité longtemps niée par les autorités actuelles comme le soutien ce matin sur les ondes de la BBC Kassoum Moctar, Président d’un mouvement dissout (INGANTCHI) et ancien ministre porte parole de la transition écoutée de Tandja.

Mamadou Tandja, a été vivement critiqué par la population et par la communauté internationale l’année passée. Il avait fait passer en force une réforme de la Constitution lui permettant de se  maintenir au pouvoir après son second et dernier mandat. Malgré les tentatives dissuasives vaines de la CEDEAO Tanja a accompli son forfait. Ainsi, cette dérive autocratique et la non obtempération des mises en garde de la Communauté économique des États d’ Afrique de l’Ouest lui ont valu d’être renversé lors d’un putsch mené par le Conseil supérieur pour la restauration de la démocratie (CSRD) que dirige aujourd’hui Salou Djibo. Ce pendant, une question se pose sur toutes les lèvres. Ces militaires allaient-ils libérer Tanja comme le souhaite cette cour de justice  d’une institution dont le Niger ne fait plus parti?

Lors d’une rencontre avec les différentes couches sociales du pays il ya deux mois de cela, Le président du CSRD réaffirme avec insistance que Tanja ne sera pas libéré. D’ajouter il dit « si nous avions échoué le 19 février, où seront nous ? les prochains jours nous édifieront d’avantage.


Echo du référendum à Tahoua

Après la formation des membres des bureaux de vote et leur acheminement (Jeudi, Vendredi et Samedi), aujourd’hui dimanche 31 octobre, les électeurs sortent en grand nombre pour aller voter à Tahoua. Ce vote une fois terminé, entérine l’avènement de la 7e République au Niger après celui de la 6e qui a connu tous les soubresauts et a ainsi conduit aux événements du 18 février dernier. Les membres du gouvernement de transition et autres partis politiques ont mené une campagne à tambour battant pour la popularisation de cette nouvelle constitution. Ils ont sillonné presque tout le pays. Ils ont été partout là où leurs moyens leur permettent. Cette  campagne de sensibilisation a été menée en effet sans difficultés majeures.

De tous les bureaux visités dans la ville de Tahoua un calme régnait ce matin. Les membres des bureaux de vote présents à l’heure et les électeurs disciplinés, bien préparés d’avance se mettent en rang pour pouvoir accomplir leur devoir civique. Toutes les conditions minimales sont crées à fin que les choses se déroulent normalement. La participation dans cette ville de Tahoua, il faut le rappeler, est fonction des quartiers.

20 800 bureaux de votes ont été crées à travers tout le pays pour ces élections et pour un coût global de 3 000 000 000 de F CFA. On dénombre à cet effet près de 6 700 000 d’électeurs. Toutes fois ces élections référendaires n’ont pas un très grand engouement comme  les présidentielles ou autres législatives. La plus part des électeurs ignorent même les vrais motifs de ces élections. La plus part des gens ne savent pas c’est quoi la constitution ni à quoi elle sert véritablement. Ici à Tahoua plus de 80% de ses habitants sont analphabètes. Aussi l’accès à l’information n’est pas garanti à tous.  Ces élections traduisent le respect des prommesses tenues par le CSRD comme le réaffirme le poprte parole du gouvernement le Col. Abdoul Karim Goukoye  dans son interview à la BBC ce matin. Les résultats commenceront à tomber dès  ce soir ou demain  ; même si par ailleurs, presque tout le monde les connait d’avance.