François BIZIMANA

Pourquoi ne pas impliquer les hommes

Ballade avec ses enfants
Un père se promène avec ses enfants

Dans notre pays le Burundi, beaucoup d’activistes militent pour l’émancipation de la femme en vue de promouvoir l’égalité des genres. Cette initiative est d’une importance capitale, car depuis des siècles le statut de la femme a été sapé par l’homme. L’inégalité s’est installée et est prise comme réalité dans la vie quotidienne alors qu’elle prend racine dans notre culture.
Ces activistes se sont focalisés sur les femmes pour les sensibiliser arguant qu’elles baignent dans l’inégalité. Ils estiment qu’il est temps de prendre conscience de cette situation pour oeuvrer à être au même pied d’égalité que l’homme.

Impliquer les hommes dans cette lutte serait plus fructueux

Bien que beaucoup d’activistes aient mobilisé les femmes, ils ont oublié l’homme qui est un partenaire incontournable dans la prévention des inégalités de genre. Ce dernier est à la fois acteur et victime de ces inégalités qui créent des violences dans les communautés.
Acteur, car la plupart des violences ou des inégalités sont en grande partie perpétrées par l’homme L’homme se croit maître de toutes les situations, et cela lui confère un statut de supériorité qui fait qu’il peut prendre la femme comme il veut ou lui donner tel ou tel rôle dans la société.
Victime, car le statut que la société donne à l’homme est celui d’être fort, responsable plus que la femme. Cette situation fait que l’homme s’enivre, s’entoure des partenaires sexuelles multiples, prend des drogues. L’homme qui ne se conduit pas ainsi n’est pas un homme complet selon les croyances dans certaines sociétés. Dans ce cas-ci, l’homme est victime de cette supériorité que la société lui donne.

Quoi qu’il en soit, impliquer les hommes et les garçons dans la prévention des inégalités – source des diverses violences- est  primordial, notamment quand certains partent du principe que le comportement des hommes et des garçons est inné. Cependant, beaucoup des comportements masculins – que ce soit négocier l’abstinence ou l’utilisation d’un préservatif avec des partenaires, s’occuper des enfants ou avoir recours à la violence contre un partenaire – sont liés à la manière dont les hommes sont élevés. Dans de nombreux cadres, les hommes et les garçons peuvent apprendre qu’un « vrai homme » doit être plus fort et plus agressif que les autres. Ils peuvent également être conditionnés à ne pas exprimer leurs émotions et à avoir recours à la violence pour résoudre les conflits afin de préserver leur « honneur ». Il n’est pas facile de modifier la façon dont les hommes et les garçons sont élevés et considérés, mais il faut oser le faire pour encourager la création des communautés plus saines et équitables. Cette façon d’agir des hommes est dictée par la société et pourra changer si on s’en prend.

Si on implique les hommes dans des discussions avec les femmes, le comportement des hommes pour ce qui est des inégalités de genre engendrant les violences peuvent changer , car les hommes ne sont pas des opposants de la femme, mais ils sont ses alliés.


Le projet qui ruine

Dans notre culture, avoir une maison d’habitation, un chez soi, est considéré comme une réussite. Ce qui peut être le cas dans beaucoup de communautés. La population rurale possède des propriétés léguées par les parents, voire des terrains. Dans ses biens, ils construisent des maisons et cultivent différents produits vivriers pour subvenir à leurs besoins.

En revanche, les gens instruits qui vivent loin des terres de leurs parents sont obligés de prendre une location près de leur lieu de travail. Ces dernières cherchent à construire des maisons d’habitation pour héberger leur famille. Sachant que les revenus des fonctionnaires sont insuffisants, il leur semble impossible de réaliser leurs rêves au moment voulu.

Afin de réussir ce projet, ils demandent des crédits bancaires. Cette situation a des conséquences sur la qualité de vie, car le budget des besoins fondamentaux est revu à la baisse.  Ainsi, l’éducation des enfants en pâtit. Ils sont contraints de fréquenter des écoles de moindre qualité, ce qui aura des conséquences sur leur vie professionnelle future.

Pour ce qui est de la nourriture,  les familles prennent une ration alimentaire insuffisante alors que les adultes sont obligés de travailler dur pour avoir un revenu permettant la prise en charge des membres de la famille. Leur santé et surtout celle des enfants est affectée par ce désir de propriété.

Quand on veut satisfaire certains besoins familiaux, les dettes s’accroissent de gauche à droite et peuvent influer dans les relations avec l’entourage, car l’endetté est obligé parfois de ne pas honorer ses engagements à ses créanciers.

Hantés par ces questions de gestion budgétaire certains se lancent dans la corruption. Et la corruption devient une forme de survie même quand on occupe de petits postes.


Quand certains pays résistent à l’application des droits de l’homme

Droits de l'Homme
Droits de l’Homme

La plupart des pays du monde ont signé les chartes internationales, régionales, voire locales des droits de l’homme pour le bien-être du peuple dans l’équité des droits et des libertés. La plupart de ces instruments sont conçus par les pays avancés dans les droits de l’homme ou par les Commissions des Nations unies.
Les pays du Sud adhèrent à ces conventions. Mais dans la pratique force est de constater que barrières socioculturelles sont tenaces et les dirigeants manquent aussi de volonté politique pour appliquer ces conventions dans leurs pays.
Prenons l’exemple de l’homosexualité : en Afrique en général la sexualité reste taboue, et pour en parler les gens utilisent des métaphores voire des contes ou mythes pour ne pas toucher aux mots exprimant ouvertement leur sens et signification. La sexualité parlant des rapports entre homme et femme reste taboue dans certains milieux. Comment l’homosexualité qui est une attirance sexuelle des gens de même sexe se conçoit-elle? Les gens et les dirigeants, au lieu de considérer ce comportement comme existant dans nos sociétés optent pour leur répression avec des lois dures en croyant l’éradiquer. Dans ce cas, les droits de cette catégorie restent bafoués, car les droits qui sont censés les protéger sont à l’encontre des croyances de certaines des gens et des dirigeants sur ce comportement sexuel.
Pour la femme en Afrique en général, la culture la considère comme inférieure à l’homme et les conséquences qui s’ensuivent font que son traitement par rapport à l’homme reste inéquitable.

L’égalité en droits et en libertés reste hypothétique même si les différentes conventions ont été signées depuis plusieurs années. Leur application reste utopique, car parfois les intérêts de l’homme s’en trouvent menacés et accaparés par la femme qui autrefois ne recevait que ce l’homme veut qu’elle reçoive.

Dans mon pays, les droits à la succession pour les femmes se heurtent à une barrière socioculturelle difficile à franchir. Selon notre culture, en matière d’héritage la fille reçoit la part de la propriété de son époux, mais aussi une petite portion de terre de la part de ses parents sans droit de la vendre. Or, les instruments des droits de l’homme disent que « tous les hommes naissent libres et égaux devant la loi ». Ce principe reste non fonctionnel et non applicable dans beaucoup pays. Ce qui fait que dans certains pays il y a des conflits sociaux permanents.

Si ces instruments des droits de l’homme sont appliqués dans le monde, les gens jouiraient pleinement de leurs droits, mais leur non-respect engendre des conséquences fâcheuses aux victimes et à la société.


Chauffeur de camion, métier autrefois réservé aux hommes

Etre chauffeur est un métier comme tant d’autres qui peut être fait par tout le monde sans distinction de sexe.

Les femmes ont l’habitude de conduire les véhicules familiaux, mais ne passaient pas des tests pour être embauchées comme chauffeurs d’une organisation ou d’une société. Ce qui n’est plus le cas de nos jours car le manque d’emploi en général a fait que ce domaine attire aussi les femmes et filles.

Conduire les camions d’une société ou être taxiwoman était un des métiers autrefois réservés aux hommes, mais actuellement nous constatons que la situation commence à changer. Les femmes sont encouragées à postuler dans des organisations pour être embauchées et les chances sont grandes pour y être engagées dans le cadre de l’équité de genre en encourageant les candidatures féminines.
Les sociétés de construction des routes ou des maisons comptent un grand nombre de femmes conductrices de camions et voitures. Il est vrai qu’il n’est pas facile de conduire un camion dans un monde masculin, mais ces femmes sont fières de le faire, disent-elles, car elles ont déjà découvert qu’une femme peut avoir les mêmes ou plus de compétences qu’un homme dans un domaine.
Pour la conduite des taxis, nous avons constaté qu’il y a peu de femmes dans cette carrière, mais elles commencent à la découvrir. Elles ne manquent pas de clients qui profitent de la course pour leur demander comment et pourquoi elles ont opté pour cette carrière.

La perception de la femme ou fille conductrice d’un camion ou d’un taxi par notre société

Les gens pensent que les choses techniques sont du domaine des hommes, réputés forts, raison pour laquelle les préjugés ne manquent pas. Les chauffeurs des camions ou taxis sont connus comme des gens qui ont un langage propre à eux et sans pudeur. Lorsqu’une femme pose pied dans cette carrière, elle est perçue comme prostituée ou comme ne pouvant pas bien assumer son rôle familial, car elle toujours en route.

Etre chauffeur est un métier comme tant d’autres qui peut être fait par tout le monde sans distinction de sexe. Les femmes et les hommes doivent travailler ensemble et faire les mêmes tâches pour en finir avec l’inégalité de genre dans tous les domaines. Dans d’autres communautés, les femmes conductrices des camions sont aussi meilleures que les hommes, et ne sont pas perçues comme faisant un métier qui n’est pas le leur.

L’éducation doit changer sa façon de faire et se focaliser sur l’égalité de genre dans ses méthodes d’apprentissage en éliminant les inégalités des compétences dans le but de changer notre monde.

 


Pourquoi c’est le garçon qui demande la fille en mariage ?

Dans notre pays le Burundi, une fille ne peut pas demander en mariage un garçon. Culture oblige, c’est l’inverse qui se fait et les gens considèrent cette situation comme normale. Ils sont nés et éduqués ainsi.
La vraie raison est liée à la sexualité qui est une question taboue dans notre pays pour tout le monde.
On peut se demander si les filles n’ont pas de goût pour ce qui est du choix de leur mari, car elles acceptent la demande de celui qui vient les aborder.
Lorsqu’une fille anticipe et dit au garçon qu’elle veut nouer des relations pouvant aboutir au mariage, le garçon se retire parfois et refuse cette demande. Dans notre culture une fille qui se cherche un amant est taxée de prostituée.
Si elle est tombée amoureuse d’un garçon, elle utilise des gestes de séduction, et c’est au garçon de les traduire et de trouver les réponses.
On peut trouver beaucoup de belles filles célibataires qui veulent se marier, mais puisque c’est au garçon de les demandera en mariage, elles sont en attente du prince charmant.
Cette situation fait que la fille ou la femme reste dépendante de son copain ou de son mari. Pour ce qui est de la question sexuelle, la femme doit se conformer au désir et au comportement de l’homme. Lorsque la femme veut en discuter, cela peut générer de la violence de son compagnon.
La situation commence à changer. Les filles instruites peuvent utiliser certains moyens pour se trouver un amant sans avoir honte, même si les stigmates de la culture néfaste sont là pour la bloquer à exercer ses droits d’aimer qui elle veut.
On peut affirmer que l’éducation sexuelle est quasiment inexistante dans notre pays. Cette absence et ses conséquences sont énormes pour les jeunes dont les parents sont enfermés dans une culture traditionnelle.


Burundi : pourquoi les étudiants passent de l’université au chômage

De l'Université au chômage
De l’Université au marché de travail

Déjà difficiles à financer, les études au sein des Universités au Burundi ouvrent de moins en moins les portes du marché du travail.

Fréquenter l’Université dans mon pays est devenu un casse-tête car le droit d’inscription (ou minerval) est cher. Il n’est pas plus élevé par rapport aux autres pays du monde, mais le revenu de la population est si minime que la plupart des parents ne sont pas à mesure de le payer à leurs enfants. Pire encore, la quasi-totalité des universités sont concentrées dans la capitale Bujumbura où celui qui veut fréquenter l’université doit aller y habiter avec les coûts énormes de loyer en plus des frais académiques qu’il doit supporter.

Environ 90 % de la population vit de l’agriculture, et l’exiguïté des terres justifient ce revenu bas car les terrains à exploiter ne suffisent pas, leur exploitation est artisanale, la récolte est utilisée pour satisfaire les besoins alimentaires de la famille car la plupart des gens ne cultivent pas les produits industriels pouvant leur procurer des revenus considérables.

Seuls les étudiants (en petit nombre) qui réussissent l’Examen d’Etat bénéficient d’une bourse, et donc d’un logement et de quelques frais leur permettant de vivre et de fréquenter l’Université dans des conditions plus ou moins bonnes.

Quand les étudiants eux-mêmes financent leurs études

La plupart des étudiants – que ce soient ceux des universités privées ou publiques – financent leurs études. Actuellement, il y a prolifération des sociétés de gardiennage qui assurent la sécurité des différentes entreprises et institutions, et ces dernières embauchent des étudiants pouvant assurer la sécurité de leurs clients. Ils sont les plus privilégiés car ils peuvent communiquer aisément avec leurs clients dont la plupart sont des étrangers. Dans ce cas, les étudiants se paient le minerval ainsi que le loyer dans la capitale loin de leurs familles ou subviennent à leurs besoins. Certains font cette activité de gardiennage la journée et se présentent à l’Université le soir tandis que les autres étudient le jour et font la garde la nuit. Chacun fait ce que bon lui semble. La révision de leurs cours se fait à leurs lieux de travail et parfois les conditions ne sont pas combinées pour qu’elle soit fructueuse.

Les bistrots et les hôtels embauchent aussi ces étudiants. Leurs programmes de travail sont discutés avec leurs chefs pour qu’ils puissent s’adapter et aux études et à leur travail. Ils sont bien appréciés puisqu’ils sont instruits et travaillent d’arrache-pied pour financer leurs études.

Notons enfin qu’il y a des clubs qui font des services des cérémonies comme le mariage, les levées de deuil, etc. qui embauchent ces étudiants et les rémunèrent quotidiennement. Bon nombre des étudiants terminent leurs études dans cette situation, et la qualité de leur parcours académique en pâtit.

Les gens se montrent mécontents du fait ce genre de boulot qui rémunèrent moins soient réservés aux étudiants. Socrate contredit cette affirmation en disant qu’« il n’y a point de travail honteux ». Or, les étudiants mettent en avant ce que le salaire issu de ce travail va leur apporter.

A peine leurs études terminées, bonjour le chômage

Les étudiants qui parviennent au terme de leur cursus universitaire après un parcours du combattant sont accueillis à bras ouverts par le chômage. Il n’y a pas de création d’emplois dans le pays pour pouvoir les embaucher. Le taux de chômage est si élevé que si on obtient un emploi on devient une star, donc célèbre. Les gens s’interrogent sur la manière dont vous êtes parvenu à décrocher un emploi qui a échappé à tout le monde. La chance appartient à quelqu’un. Suite à cette situation, la jeunesse sombre dans le désespoir car ils sont laissés à eux-mêmes par ceux qui sont chargés de les aider à s’auto-développer.

On dit que le gouvernement ne donne plus d’emploi, mais qu’il faut le créer pour soi afin d’être patron de soi-même et des autres. Mais, aucune action pour soutenir les jeunes entrepreneurs n’est là. Les étudiants qui finissent leur études sans moyens se voient critiquer parce qu’ils ne créent pas des entreprises… alors qu’ils n’ont pas été formés pour !

Le taux de chômage reste élevé dans la catégorie des jeunes qui terminent leurs études sans oublier ceux qui terminent les Humanités générales qui n’ont pas eu de moyens de faire l’enseignement supérieur.

Le chômage, source des conduites anormales

Un proverbe français dit que « l’oisiveté est la mère de tous les vices ». Dès que les jeunes terminent études, ceux qui ne trouvent pas d’emploi et qui ne peuvent pas retourner aux champs pour cultiver comme le font leurs parents, s’adonnent à des conduites qui ne sont pas acceptées par la société. Les garçons tombent dans l’alcool, les drogues de toutes sortes pour échapper à la situation dans laquelle ils sont contraints à vivre. On constate que le banditisme ou l’escroquerie gagnent du terrain suite aux effets de la guerre et de chômage

Pour les filles, le chômage les entraîne dans la prostitution, occasionnelle ou pas, et on constate que le nombre des travailleuses de sexe a augmenté dans le pays, sans oublier les conséquences néfastes que ce métier peut leur causer.

Certaines jeunes filles n’ont pas honte de se « balader » avec les papas des générations de leurs pères suite à l’argent qu’ils leur donnent ou les objets chers qu’ils leur achètent. Pour certains garçons, ils couchent avec les femmes de génération de leurs mères, veuves ou insatisfaites dans les relations sexuelles pour avoir de l’argent.

Autant de problèmes qui seraient réglés par création d’emplois, histoire d’occuper ces étudiants avides de rentrer sur le marché du travail.


Burundi : bonne pour les affaires, la boisson nuit à la famille

Partage de la boisson dans un abac traditionnel lors de la fête
Partage de la boisson dans un abac traditionnel lors de la fête

Au Burundi, les débits de boisson sont l’occasion de moments de convivialité. Mais n’est pas toujours sans conséquence sur la vie familiale…

La plupart des gens de mon pays – le Burundi – fréquentent les bistrots pour prendre une boisson quelconque. C’est l’occasion de discuter d’une affaire, de dialoguer avec des amis, de se désaltérer ou de savourer l’ambiance qui y règne. Les Burundais organisent également des fêtes qui rassemblent beaucoup de gens, pour partager la boisson et la parole de circonstance.

En s’entretenant avec les hommes, on s’aperçoit que pour eux les boissons prises à la maison ne sont pas délicieuses, que celles des cabarets sont bien meilleures, raison pour laquelle ils se rendent souvent au bistro. Mais en analysant de près leur prétexte, on découvre qu’à la maison il est difficile de boire plus d’une bouteille sans avoir à subir le regard de son épouse ou de ses enfants. Et puis les informations, l’emploi ou la politique se discutent autour d’un verre. C’est qui est relativement vrai.

La boisson, source des relations multiples

C’est autour de la boisson que les gens tissent des relations amicales, à l’occasion d’échanges sur tous les aspects de la vie. Dans notre culture, quand une personne promet une vache, un lopin de terre ou dans le cas d’un projet mariage, elle ne peut conclure son affaire sans boire et ni remercier publiquement son interlocuteur. L’occasion, aussi d’informer l’entourage de la conclusion d’un accord.

Notons enfin que même si quelqu’un a commis une faute et qu’il est traduit devant les notables de la colline, après règlement de l’affaire il doit les remercier en leur offrant quelques verres.

Bien que la boisson crée des relations amicales, l’alcool qu’elle contient présente des avantages et des inconvénients sur la santé. Les gens doivent en tenir compte pour préserver leur santé de certaines maladies.

La boisson affecte les relations familiales

Le pendant négatif de la boisson, ce sont les dommages qu’elle peut causer dans beaucoup de familles. Parfois, on est présent au bistrot et du coup pas pour sa famille. La plupart des gens donnent de l’importance à leurs groupes d’amis et négligent leurs proches.

Les enfants adoptent des comportements anormaux et on les taxe d’impoli, de génération maudite. Mais difficile d’offrir une éducation équilibrée à une progéniture quand l’un de deux parents manque à l’appel… On peut dire que dans certains cas, les parents sont démissionnaires de leur rôle parental. Qu’ils sachent que le rôle des parents dans le développement de l’enfant est très primordial car elle prévient certains comportements pervers.

La dépendance à la boisson, en plus qu’elle endommage les relations familiales, détériore la santé humaine, même si on ne peut nier sa place dans l’histoire de notre culture.