boyoht

La Qatar est caractérisé par beaucoup de réussite et jouissant d’une image de marque sur l’échiquier mondial. Ce tout petit pays de la péninsule arabique, situé entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, deux fois plus petit que la République d’Haïti, continue de faire couler beaucoup d’encre, de salive et suscite un flot de clicks sur le web.

Admis dans le cercle dilatant de la francophonie en 2012, le Qatar a fait entendre sa voix et s’est mis une fois de plus sous les feux de la rampe au début de l’intervention française au Mali, pour affirmer qu’il y avait sans doute d’autre solution que celle choisi par Paris. Ainsi, le Qatar est désormais sur tous les fronts au sens propre comme au sens figuré : des industries extractives aux Industries Culturelles en passant par la diplomatie, la finance et le sport, notamment avec l’organisation de la coupe du monde FIFA 2022.

Pour comprendre ce qui anime ce pays médiatisé par l’émir Hamad bin Khalifa Al Thani, le prédécesseur de l’actuel roi, courtisé par de nombreuses personnalités de premier rang de l’Occident, il faut se rappeler que Doha (capital du Qatar) dispose de suffisamment de facilité pour acheter des pans entiers de l’économie mondiale. Premier producteur et exportateur de Gaz liquéfié, le pays connaît une croissance à tout rompre.

D’immenses atouts qui justifient sans doute un réel désir d’influence, avec la démonstration du savoir-faire de leur empire médiatique Al Jaazera depuis plus d’une décennie, et la création récente de  BeIn sport, pour le public francophone notamment. Suite au rachat en fanfare du club de football de la capitale française : Paris Saint-Germain, équipe championne en titre de la ligue 1 après 20 ans de disette. L’investissement massif des petros dollars de Doha, commence à donner des résultats sportifs, en plus de l’effet médiatique qu’il a fait depuis plus d’un an, dans la ville de lumière.

Ce Soft Power qataris ne cache-t-il pas un profond sentiment de vulnérabilité à cause d’un certain syndrome de Lilliput?