Anne Christelle

Elle A Lu- Le Manuel D’Histoire Critique

Histoire quand tu nous tiens, histoire quand tu nous donnes envie de te découvrir, histoire quand tu façonnes le monde. Je termine actuellement la lecture du « Manuel d’histoire critique » (du Monde Diplomatique) et bien plus qu’une simple note de lecture, il me prend l’envie de vous raconter une histoire.

Il s’agit d’une histoire d’histoire, et comme autour d’un feu, un soir au village, je m’entends ici dire « Histoire… » et vous chers lecteurs répondant d’une seule voix « Raconte… ».

Il était une fois la planète Terre à l’aube d’une nouvelle année, 2015. L’être humain est sur le point de s’engager dans une nouvelle année, mais surtout une nouvelle ère. Mais si, mais si… Suis-je donc seule à entendre les bruits de canons, les pas lourds des soldats sur l’asphalte? Suis-je donc seule à ressentir la violence de plus en plus banale des attaques et insultes racistes de tout bord (antisémites ou anti-Noirs, l’Amérique d’Obama et la France d’Hollande)? Suis-je donc la seule à constater que l’étranger n’aurait plus sa place nulle part : immigration synonyme de délinquance (selon Eric Zemmour) ou pas (selon un document d’INFRAROUGE à regarder absolument ICI)?  Suis-je donc solitaire dans mon raisonnement? Ne constatez-vous pas partout et de plus en plus en souvent une « remontée » des séparatismes, de même que ces éternels affrontements entre religions, soi-disant races et bien sûr cette crise économique qui n’en finit pas de par et d’autre du monde. Cette ère je vous l’assure n’a en essence rien de drôle. Elle a tout d’un nouveau monstre encore plus effrayant et mortel que les précédents. Mais pourquoi une histoire d’histoire? Pourquoi ce lien avec le passé que je souhaite suggérer?

En lisant ce magnifique document publié par Le Monde diplomatique dans sa collection « Hors-Série », j’ai eu le sentiment que la race humaine était constamment à la merci de bien des manipulations. Le Manuel d’histoire critique porte bien son nom, car il ose porter un regard froid et objectif sur toutes ces vérités toutes faites qui ont traversé les années de la révolution industrielle à nos jours et ont pour certaines construit la pensée du monde tel que nous le vivons aujourd’hui. De ces mythes tels que celui d’une colonisation qui aurait  été positive ou celui si prégnant d’un libéralisme de marché comme seule voie de réussite économique pour tous, nous nous rappelons que l’histoire et de ce fait le destin des êtres humains est avant tout façonné par les puissants (ou au moins-ce par un groupe limité et influent de personnes en possession de moyens matériels importants). Il en est donc façonné non par la masse mais bien par des groupes réduits de personnes aux intérêts particuliers et parfois à l’opposé des besoins de la grande masse. Sous l’égide de ces pensées minimalistes, les grands principes sont tordus et transformés. L’oeuvre « civilisatrice » de colonisation était avant tout une recherche de débouchés économiques, la naissance d’Israël, le malencontreux résultat d’une promesse indue d’un peuple à un autre. De même, les entreprises ne seraient pas les seules créatrices d’emplois, car avant tout tributaires d’une hausse de la consommation. Les puissances occidentales prônant aujourd’hui la démocratie comme un étendard n’ont jamais hésité à mettre à bas cette démocratie (Allende vs. Pinochet au Chili, ça vous dit quelque chose?) tout au long de la guerre froide, du moment que le gouvernement élu dans les petites républiques « tiers-mondistes » n’était pas prêt à se prosterner et à vendre son pays. Oui, le monde n’est pas toujours gouverné par des principes éthiques, par des visions de développement. Oui, le monde est une grande foire où le plus offrant a la plus grande tribune de parole (l’ONU, ça vous dit quelque chose?)

Je ne suis pas une adepte de la théorie du complot (Illuminati et compagnie, soyons factuels !) mais je dois admettre que l’histoire passée et actuelle semble démontrer qu’il faut se méfier des gens de pouvoir. A l’aube de 2015, vivant dans une zone du monde qui par essence a été dépecée, violée, honnie et continue d’être  bafouée avec l’aide de ses fils et filles,  je crains pour le futur. L’Afrique, car il s’agit bien d’elle est sur le point d’écrire une histoire de violence (s’il n’en a toujours été ainsi). Des foyers d’insurrection s’éveillent un peu partout (Boko Haram au Cameroun et au Nigeria, Mali, Centrafrique, RDC), des fléaux irrémédiables n’en finissent pas d’atteindre la population (Ebola, H.I.V., paludisme), les politiques n’en finissent pas d’être ridicules et corrompus (Opération Epervier au 237) et les « puissances » internationales n’en finissent pas de faire jouer leur influence ou de considérer notre continent comme leur cour de récréation (Mali et Centrafrique de Madame France). Mais s’il ne s’agissait que de l’Afrique, les tensions en Asie, en Europe et au Moyen-Orient font de la terre un volcan au bord de l’explosion.

La lecture du « Manuel d’histoire critique » m’a rappelé combien l’être humain pouvait se révéler vil, abject, égoïste et orgueilleux. Ce manuel hautement critique m’a rappelé que la folie de l’homme avait d’ores et déjà eu des conséquences irrémédiables et inoubliables (six millions de morts avec à la clef un génocide inique lors de la Deuxième Guerre mondiale). Les deux guerres mondiales ont commencé sur des fonds de malentendus diplomatiques. Qu’en sera-t-il d’une troisième guerre mondiale (je n’ai pas peur des mots…) ? L’être humain aura-t-il l’humilité d’observer son passé avec rigueur et d’éviter une catastrophe?

 Par souci d’optimisme, je souhaite sans aucun doute que l’histoire ne se répète pas, mais le dicton ne dit-il pas « Jamais deux sans trois »?

Chers Lecteurs, à l’aube de cette nouvelle année, je vous invite à ouvrir grand les yeux et à demeurer vigilants. Il suffira d’un rien, il suffira d’un brin d’inattention. Toutefois, je sais pouvoir compter sur la capacité de résilience présente en chaque être humain. Je sais compter sur les souvenirs instillés dans nos ADN par les générations présentes et passées. Je sais que pour une fois, l’histoire sera notre âme, l’amour de la paix notre certitude. Rien n’est donc joué!

Dans l’attente, une belle et heureuse fin d’année 2014, je vous souhaite, du bonheur en profusion ou le courage pour traverser les difficultés ou tout simplement la paix du corps et de l’esprit. Sur ce, fin de l’histoire et à très bientôt…

Avez-vous lu Le Manuel d’Histoire Critique? Si oui, qu’en pensez-vous? Si non, quelle analyse faites-vous de la situation internationale et quelle place donnez-vous à l’histoire? Au plaisir de lire votre avis.

Love, Anna♦


Daddy’s Gone a Hunting, un classique?

Daddy’s Gone A Hunting… Ce n’est autre que le titre d’un roman fantastique de Mary Higgins Clark, une ou si ce n’est LA reine du Thriller.

Qui n’a pas entendu parler de « La Nuit Du Renard »?, « Douce Nuit » ou encore « La Clinique du Docteur H »? Qui ne connaît pas cette dame et ses livres publiés à une cadence infernale (en moyenne, un par an?). Daddy’s Gone A Hunting, en français « Une chanson douce » est son avant-dernier roman publié en 2013.

J’ai lu la plupart de ses romans, toujours avec grande joie, parfois avec de mauvaises surprises, très souvent avec la sensation qu’il existait un cocktail « MHC », une marque déposée  qui donnait le sentiment d’être en mesure dès les cinquante premières pages, de deviner la fin. Mais ça c’était avant! C’était tout simplement avant de lire  « Daddy’s Gone A Hunting ».

L’intrigue de ce roman est pourtant simple en apparence. Kate Connelly, l’une des eux héritières de la société Conelly Fine Antique Reproductions se retrouve dans le coma suite à l’explosion de l’usine familiale alors qu’un employé de longue date qui se trouvait avec elle, est décédé. Tout porte à croire que  Gus et Kate venaient eux-mêmes de mettre le feu à l’usine et que si cette dernière venait à s’éveiller de son coma, elle devrait répondre de ses actes devant la justice. Sa sœur Hannah n’accepte pas cette option et se met à la recherche de la vérité. Jusque là, rien d’extraordinaire. J’ai pourtant été emportée par l’intrigue au point de passer une nuit blanche pour terminer le bouquin plus vite, tant le suspense était élevé. Dans ce roman, on voyage à travers les souvenirs de la jeune Kate du tréfonds de son coma. De même, des intrigues parallèles dont a priori, on ne comprend pas le bien fondé, se rapprochent petit à petit de l’intrigue centrale, tout ceci autour d’un secret de famille qui lie la famille Connelly. Tous ces éléments s’unissent à la perfection et on n’a qu’une hâte: arriver au terme de la lecture.

Cependant, comme dans tous les romans de Mary Higgins Clark, la fin sera heureuse mais contrairement à l’habitude, cette fin sera tout à fait inattendue. Mary Higgins Clark démontre dans ce roman que bien qu’âgée de quatre-vingt six ans et sur le point de fêter dans quelques jours (le 24 Décembre) son quatre-vingt septième anniversaire, elle a encore de quoi nous surprendre et nous faire rêver.

Pour ceux d’entre vous qui découvrent Mary Higgins Clark, ou qui découvrent le monde du polar ou du thriller, quelques raisons d’adopter ce genre littéraire et de rechercher le roman « Daddy’s Gone A Hunting », en français, « Une Chanson Douce »:

  • C’est un univers décomplexé. Dans le polar ou le thriller, les auteurs n’hésitent pas à faire appel aux pires sentiments pouvant exister en l’être humain comme aux meilleurs et « Daddy’s Gone A Hunting » en est un bel exemple.
  • C’est une écriture passionnée. Un polar ou un thriller peuvent rarement être froids. En effet, il s’agit toujours d’aller au tréfonds des choses, de les analyser patiemment et savamment, de les écrire avec cette même rigueur pour permettre au lecteur de suivre et de se laisser emporter par l’intrigue.
  • Ce sont de vrais romans dans ce sens que ce sont de vraies œuvres artistiques. Tout y est possible et l’imagination n’a pas de limites.
Bienvenue dans mon monde, bienvenue dans l’univers des Polars.

PS: Dadd’y Gone A Hunting au lieu de « Une Chanson Douce » c’est tout simplement parce que je l’ai lu en Anglais (eh oui, la classe!). Merci à ma petite sœur pour le cadeau.

Anna♦


L’impossible Adieu-Debra Bruce

« L’impossible Adieu », ou « comment tomber amoureuse d’un livre qui parle d’amour ». Vous avez peut-être le sentiment que ma première phrase ne veut rien dire, mais ce ne serait que pure folie.

En effet, « L’impossible Adieu » avant d’être le roman dont je vais vous parler, est aussi le récit pour moi d’une traversée unique. En tant qu’adolescente tout sauf fleur bleue, j’ai dit « HALTE » à la collection « Harlequin » (qui ne la connaît pas en Afrique sub-saharienne, responsable de tant de déceptions amoureuses chez les jeunes filles de 12 à 25 ans?). J’ai honni ce genre littéraire et j’ai toujours pensé qu’un livre qui parlait d’amour ou était centré autour d’une histoire d’amour, ne pouvait être destiné qu’à l’autodafé. C’est dans cet état d’esprit que je me vois offrir il y a près d’un an, par un ami cher l’improbable roman intitulé « L’impossible Adieu ». Mon ami le décrit comme un roman qui me permettra d’accepter plus aisément son départ (car oui, il s’en allait pour un bout). A la lecture du résumé en quatrième de couverture, je me suis empressée de l’abandonner dans un coin de ma chambre et de m’intéresser à des lectures somme toute, plus « intellectuelles ». Il y a quelques semaines, autour de circonstances inattendues, animée de sentiments forts, en recherche d’apaisement, j’ai relu la quatrième de couverture du roman « L’impossible Adieu » et j’ai pensé pourquoi pas. De fable amoureuse, je me suis retrouvée plongée dans un récit digne d’un thriller de Mary Higgins Clark et je n’ai pu que très épisodiquement interrompre ma lecture. J’ai quasiment passé une nuit blanche pour le terminer, pressée que j’étais d’arriver au dénouement. Grand fut mon plaisir et encore plus grand est celui de partager avec vous ma critique de ce beau roman.

« L’impossible Adieu » raconte donc des histoires d’amours sous formes de destins croisés pour de jeunes anglais qui au travers de chemin tortueux découvriront la voie de l’exil aux Etats-unis et en feront les frais. C’est aussi le récit d’une histoire de famille, celle des Maclean qu’on découvre au fil des pages, au hasard des souvenirs de nos narrateurs, respectivement frère et sœur: David MacLean & Jenny MacLean. C’est la fresque d’une époque : l’Angleterre de l’entre-deux guerres mais aussi des Etats-unis et de l’Europe au cours de la deuxième guerre mondiale. C’est un chassé-croisé d’opinions, de nationalités et de personnalités différentes et hors du commun. C’est une réflexion sur les sens des mots « amour », « différence », « racisme », « famille », « sens du sacrifice » entre autres. C’est un thriller, un polar, un roman d’aventures aux péripéties inattendues et au dénouement surprenant, même pour des histoires d’amour. C’est un beau tableau avec des personnages pittoresques, au caractère fort tels que Rose, l’amante éperdue et machiavélique, Indira, l’indienne de peau noire, au courage inébranlable, Arthur le milliardaire éconduit ou encore Bobby, le jeune métis au teint blanc en constant déni de ses origines. « L’impossible Adieu » c’est sans aucun doute un roman qui ne se décrit pas, qui ne se lit pas, mais qui se vit et qui se ressent.

Pour moi, ce roman a eu valeur d’électrochoc. En effet, quand on aime, il est si facile de rendre l’autre responsable de ses souffrances. Quand on aime, il est aisé de reprocher à l’autre son mauvais caractère comme un élément de distanciation. « L’impossible Adieu » m’a rappelé que l’amour est avant tout égoïste. On aime pas l’autre plus que soi-même en réalité. De même, on ne peut pas prendre tous les risques possibles par amour mais surtout on ne peut pas vivre avec l’autre si on ne se connait pas et on ne s’accepte pas soi-même. Ainsi, grâce à ce roman, j’ai compris que l’amour est l’un des sentiments les plus dangereux au monde, en ceci qu’il est généralement égoïste. Je me suis rappelée qu’il faut pouvoir accepter l’être aimé pour ce qu’il est et non pour ce qu’on voudrait qu’il soit. Ce livre m’a réveillé d’une certaine torpeur et m’a vivifié. Mais il m’a aussi invitée à croire encore plus aux vertus de l’amour, qu’il soit sentiment amoureux ou amour filial. C’est un moteur, une source d’inspiration et autant il peut être égoïste, autant il est source d’abnégation et de sacrifice volontaire. 

Je vous en ai dit beaucoup mais en même temps très peu et c’est bien mieux comme ça. Je vous invite à une très belle lecture et je vous dit à bientôt dans « L’impossible Adieu ». 

Anna♦


Rwanda ou le chemin d’un renouveau

Au Rwanda, ça fait déjà 20 ans qu’a eu lieu un événement innommable qui a marqué les esprits et les cœurs du monde entier : un génocide interethnique.

En avril 1994, je venais de fêter mes huit ans. Je conserve un vague souvenir des images violentes que mes yeux ont pu voir, des cris des parents, surtout ceux de ma mère durant le journal télévisé, mais tout cela est imprécis. Par contre, je me souviens de mon choix en 2002, d’étudier ce génocide, dans le cadre d’un projet scolaire. Je me rappelle mes lectures (« Murambi »), l’Hôtel Rwanda, ma rencontre à la Fnac avec l’homme qui avait inspiré ce beau film. Je garde en mémoire tout cela, de notes dans un carnet de lecture, de mon écoute attentive des deux premiers albums de Corneille (si autobiographiques) et de son single « Seul au Monde ».

Tout cela, car en 2002, je me suis plongée toute entière dans ce drame, j’ai voulu comprendre, partager, ressentir. Dire que j’ai ressenti la même peine que mes frères rwandais serait grand mensonge, mais j’ai fait preuve d’empathie et j’ai senti un courant violent me traverser, semblable à une lame qui pénètre le cœur. Chaque fois que j’y repense sérieusement, cette lame se rapproche une fois de plus de mon cœur.

C’est donc avec un sentiment trouble que jai lu « le discours aux Rwandais de Paul Kagame pour la commémoration des 20 ans du génocide ». Je vous invite à le lire ici, et je dis merci à Paola  et son Africa Digest (un bijou dont je vous reparlerai) pour la découverte. Un grand nombre de choses ont été dites sur Paul Kagame en bien comme en mal et je ne m’y attarderai pas. Cependant, qu’on l’aime ou pas, cet homme a une force : sa vision. Son discours est une ode au Rwanda, mais surtout une ode à l’Afrique, à une Afrique libre et forte.

Oui, nous avons le droit et la liberté de nous autogérer. Oui, nos choix peuvent blesser, mais ils demeurent avant tout nos choix. Oui, nous ne pouvons satisfaire tout le monde mais c’est une chose normale. J’avais toujours constaté avec admiration les avancées que le Rwanda semblait avoir faites : un lieu d’affaires reconnu, un développement lent mais constant, des têtes bien faites et bien pleines au sein de ce peuple fier.

J’ai retenu de ce beau texte que l’unité d’un pays, de notre continent, est notre première arme contre les agresseurs de tout poil (interne ou externe). J’ai retenu que nous devons nous efforcer d’inspirer le respect et apprendre à nous défendre par nous-mêmes. Nous avons le droit de vivre heureux, nous avons le droit de nous améliorer, nous avons le droit de faire des erreurs et aucune nation ne doit se croire meilleure qu’une autre.

Ce texte est une belle leçon de remise en question, ce texte est aussi une belle leçon de politique car contrairement à ce que l’on pense souvent (moi y compris), la politique ne devrait pas se résumer à du verbiage. La politique devrait être le témoignage vivant et constant d’une vision, visible dans des actes et accomplissements réels. C’est une belle leçon d’indépendance absolue avec tout ce que ce mot comporte.

Au cœur de ses heures sombres où le Burkina-Faso veut prendre feu du fait de l’incapacité d’un dirigeant à accepter avec modestie la nécessité de s’effacer, au cœur de ses heures sombres où la Syrie est à feu et à sang, aux mains d’intérêts particuliers, au cœur de ses heures sombres où les puissances coloniales anciennes (France & co) et nouvelles (Etats-unis & Co) ne semblent pas avoir compris que nous sommes INDÉPENDANTS, au cœur de  ses heures sombres que nous vivons, le discours de Paul Kagame sonne au fond de mon être comme une clochette d’espoir. Loin d’éveiller cet espoir rêveur, souvent chimérique qui habite la plupart d’entre nous, il éveille une nécessité forte de responsabilité. Eh oui, savoir et compréhension entraînent responsabilités.

A lire ce discours, je songe à cette maxime de vie qui m’a été inspirée par l’auteur nigérian Ben Okri « Dans les rêves commence la responsabilité ». Eh oui, il est temps pour chacun de bâtir, de rendre vivant le monde dans lequel il veut vivre.

Mr. Kagame vous m’avez inspiré, vous m’avez galvanisé, je dis MERCI et je dis vive le RWANDA.

Anna♦


Sanzy Viany….In Luv

Sanzy Viany est une belle jeune dame africaine, pleine de joie, généreuse et sans conteste une artiste de Qualité exceptionnelle. 

Vendredi 18 Octobre 2014, elle présentait à Douala son troisième album « Ossu » qui signifie « Aller de l’avant » en Eton sa langue maternelle. Elle va sans aucun doute de l’avant, près d’un an après une tragédie qui a marqué sa vie et aurait pu en abattre d’autres: la perte de l’homme qu’elle aimait alors qu’elle était enceinte de cinq mois. L’annonce de cette nouvelle à l’épôque m’avait choquée. Je m’étais mise à sa place et m’était demandée comment elle parviendrait à surmonter une telle épreuve. C’est donc avec beaucoup d’appréhension mêlée d’excitation que j’ai pris place à L’institut Français de Douala ce Vendredi pour assister au concert de cette reine.

Sanzy Viany
Tous Droits Réservés, La Case d’Anna.

Et je n’ai pas eu tort: un décor féerique, un orchestre d’exception, des choristes endiablés, un artiste invité agéablement surprenant, une artiste généreuse et un nouvel album « Ossu » qui nous a comblés. Pour vous qui me lisez et ne la connaissez pas, Sanzy Viany est une artiste camerounaise, originaire de la tribu Eton, rendue célèbre dans le monde entier par l’artiste Sally Nyolo. Sanzy chante dans sa langue maternelle essentiellement et parfois en français ou en anglais. Elle chante l’amour, la vie, le Seigneur sur une rythmique partagée entre Soul et Bikutsi*. Dans son nouvel album, elle est allée plus loin dans le mélange des rythmes avec des sonorités R&B (sur le remix du titre phare « Ossu » notamment »), ou encore Bossa Nova, et toujours l’ancrage au rythme traditionnnel.

Si je devais décrire sa voix, j’utiliserai les adjectifs: pleine, enivrante, douce, grave mais aussi aigue. Sanzy Viany transmet véritablement des émotions sur chaque note qu’elle entonne. Elle nous fait vibrer entre retenue et abandon total selon les titres. Son concert de deux heures était donc une belle occasion pour le public de Douala de vivre la puissance de son art. Au-delà de l’album que j’ai découvert et dont je suis désormais fan, j’ai apprécié la belle personne, la joie de vivre de l’ensemble des participants (public dont je faisais partie mais aussi orchestre), le niveau de préparation de cette troupe visible dans la précision des chorégraphies, des intermèdes, la possibilité de découvrir de nouveaux talents: de jeunes choristes (Cathy, Théo, Grace) juste exceptionnels.

Un Bout De Sanzy Viany

Sanzy Viany m’a conquise (si besoin il y avait encore). Elle me rappelle que dans mon beau Cameroun, les talents sont nombreux et ne demandent qu’à éclore. C’était beau, c’était joyeux, c’était professionnel, c’était inoubliable. A Sanzy Viany, je dis « Abui Ngang » en d’autres termes MERCI!! (« Ossu » un pur joyau en écoute, en boucle depuis ce matin).

A très bientôt pour de nouvelles découvertes,

Anna♦

 *Bikutsi: un rythme de musique camerounaise, issue de la musique traditionnelle du peuple BETI (Ewondo, Bulu, Fang, Eton entre autres ethnies). Il est associé à une danse qui porte le même nom. Il se caractérise souvent par son rythme rapide, ses gestes langoureux parfois évocateurs.


Et « Puis Quoi » By Jovi

Jeudi matin, la fin de semaine approche et puis quoi? J’ai hâte d’en voir la fin et puis quoi ? J’ai connu des jours meilleurs, et puis quoi?

Jovi (Le Monstre) est un auteur-compositeur d’origine camerounaise, artiste aux mille talents. Il produit des sons, des « beats » comme on dit à l’américaine, pour de nombreux artistes et il fait la Une depuis quelques semaines avec la vidéo psychédélique de son avant-dernier single « CA$H » (Mets l’argent à terre !!!!). Je tiens à signaler, comme on dit chez moi que si vous ne connaissez pas « CA$H », vous êtes dans le « ndem » (rires) mais remédions-y tout de suite, juste un petit clic ICI.

Je disais donc qu’après CASH et depuis à peine 24 h, il est revenu avec une autre bombe en perspective « Et Puis Quoi? ». La vidéo pourrait être un potentiel bijou!! J’en meurs déjà d’attente.Pourquoi, me direz-vous? La musique, c’est avant tout une découverte individuelle en général donc je ne saurais vous en dire trop mais tout de même : les 15 premières secondes sont totalement inattendues, en lieu et place de paroles, on entend la voix d’une jeune « go k-mer* » sans aucun doute de mauvais poil qui répète le titre dans son texte agressif. Puis Mr. Jovi prend le relais, tantôt en français, tantôt en anglais, tantôt en pidjin, tantôt en franc-anglais, le parler du Kwatt* comme on dit au Cameroun. Jovi, comme toujours a ce je-ne-sais-quoi d’authenticité, de folie en même temps, il me rappelle beaucoup Kanye West (dont je suis fan) la star américaine ou Sarkdodie, un génie du rap ghanéen. En somme, Jovi est à mon sens inimitable, profondément créatif et ça fait plaisir tout simplement!

Je vous l’ai dit, « Mon Chez Moi » c’est aussi ses sons uniques, marquants qui sont 100% Made In K-mer. Alors, si jamais vous n’aimez pas, « Et puis quoi ? c’est ma case ou bien? »

Dans l’attente de vos commentaires, écoutez, partagez, faites-vous plaisir, le week-end arrive!!! A très bientôt. 

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Anna♦


Douala comme Je L’aime

Chers Amis, Douala est ma première patrie, le lieu où je suis née, mon premier amour….

Cependant, depuis quelques temps, ma chère et tendre avait somme toute perdu ce statut au fond de mon cœur. Pluvieuse (encore plus que de nature, réchauffement climatique oblige), souvent morne, violente (pas plus qu’ailleurs), ses faits divers sont parfois de nature à vous donner la chair de poule. Comme beaucoup de jeunes camerounais, je commençais à avoir l’impression de vivre dans un gouffre béant avec pour seule issue, une chute complète et inexorable dans un abîme.

Depuis un mois, j’ai décidé d’en sortir (dixit, les alcooliques anonymes). J’ai décidé de donner une chance à Douala, mon amour et elle me le rend bien. Le weekend qui s’achève a marqué les retrouvailles avec ma belle Douala et ce n’est que le début! De jeunes entrepreneurs ont mis la ville « ON FIRE » avec des concepts en apparence génériques mais au final très osés, pour le marché.

Douala Jazzie
Une équipe choc. ©La Case d’Anna

Vendredi 26 Septembre 2014– RDV au restaurant-cabaret « Le BOJ » l’un des lieux les plus chics de Douala. Ce lieu est devenu depuis quelques mois l’hôte d’un concept éclectique Amstel Afro Jazz à l’initiative de l’agence Love Jones qui le décrit ainsi: « Quand le Jazz et l’art vont à la rencontre de leurs origines africaines ». C’est une opportunité de découvrir et apprécier de nouveaux artistes (musiciens, peintres..). J’en avais longtemps entendu parler sans plus d’efforts. Dans le cadre idyllique du BOJ, en compagnie d’une équipe de choc et de mon frère autiste et amoureux de musique, j’ai plongé dans un univers singuliers. En passant de Neferet Kamita, une princesse sacrément engagée à Lara, qui relie Bikutsi (rythme traditionnel camerounais) et Jazz, en passant par Isis Kingue, j’ai juste été bluffée, émerveillée…avec en prime, les belles toiles de Gaelle Rostand Pokam à admirer!

Afro Jazz en Images

Douala en Feu
Apero Street- Sneakers Addict . © La Case D’Anna

Samedi 27 Septembre 2014– C’est  dans un lieu totalement inattendu, un terrain de tennis que se déroule l’événement suivant. APERO Street, Edition 4! Pour tout vous dire, je l’aurai attendu. Pour les trois premières éditions, j’étais partout  sauf à Douala (Paris, Nairobi & Yaoundé). Je n’avais que mes yeux pour pleurer au vue des photos, des vidéos et à l’écoute des nombreux retours positifs d’amis proches. Cette fois-ci, je peux dire  « J’y étais, j’ai vécu et j’ai adoré ». Pour moi qui aime danser, c’était juste parfait. Pour moi qui aime les retrouvailles, c’était encore mieux. Pour moi qui aime le « chill » sans chichis, la bonne musique, c’était magique!!! Mais vous me direz « c’est quoi le concept? ». Très simple, un lieu public qui est transformé le temps d’un après-midi en rendez-vous de bringue géante avec Djs en live, de la boisson pour ceux qui veulent et la bonne humeur. Le lieu est tenu secret jusqu’à la dernière minute, un thème est défini à l’avance (Sneakers Addicts pour cette édition), à chaque édition, sa surprise. J’apprécie chez les créateurs du concept: le professionalisme, la créativité, cette envie de lutter contre la morosité ambiante. N’hésitez pas à visiter la page Facebook APERO STREET et je vous offre une petite vidéo ici.

En somme, j’ai été heureuse de retrouver ma Douala comme je l’aime. Je m’engage à adopter ces deux concepts et à ne louper aucune des prochaines éditions.

Je retiens que la morosité est un fait mais la joie de vivre est un état d’esprit qui ne tient qu’à nous de réveiller. Douala, I Love You!!!!!

Anna♦


« Chez moi », Mondoblog 2014

Coucou « Chez Moi » Mes nouveaux amis,

Thank YouInspirée par Miss Leyopar, je publie ici ma réponse au thème « chez moi » sujet du concours Mondoblog 2014. Etre parmi les lauréats, c’est un honneur, une chance dont je continue à douter. Trêve de bavardages, le texte ci-dessous:

« Chez Moi » c’est un thème qui tombe à point nommé! Il y a dix jours j’étais à Paris. Dans cette ville j’ai vécu toute mon adolescence, mes pires et meilleurs moments, et j’y ai laissé mes meilleurs souvenirs (on sait tous bien qu’on ne se l’avoue que très peu que les souvenirs de l’enfance sont souvent troubles). En somme j’y ai vécu huit ans et il y a quatre ans je suis rentrée définitivement dans mon cher et tendre pays le Cameroun. J’ai trop souvent revendiqué mon appartenance avant tout à la Terre africaine et tout particulièrement la terre camerounaise. J’ai trop souvent argué que le court passage au pays des Blancs, au pays du nkana (Blanc en langue bassa, la tribu de ma mère), ne saurait m’avoir rendue différente. Mon « Chez Moi » demeurait avant tout le Cameroun et tout particulièrement ma ville de naissance et de résidence Douala la belle.

Toutefois, les quelques jours à Paris il y a dix jours ont remis en question ces belles assertions, ces vérités toutes faites. Dès l’arrivée au Terminal 2E, j’avais le doux sentiment d’être à la maison. L’arrivée à l’hôtel, la découverte de mon quartier (Courbevoie) et les balades dans Paris m’ont rappelé que j’étais un peu de là-bas aussi. Regarder autour de soi et observer de nombreuses Parisiennes vêtues de l’éternel jean-baskets tout comme soi, se faire interpeller par un touriste (non, je n’en suis pas en une) en mal de renseignements, deviner sans le regarder le plan de métro, le meilleur arrêt pour une correspondance.

De même, sous d’autres cieux, dans un autre continent, dans mon propre pays, quittons Douala pour Yaoundé, la capitale politique. Tout au long de mon enfance et de mon adolescence, j’ai détesté cette ville, symbole à mon sens de dictature et de tout ce que le fait d’être fonctionnaire dans mon cher et tendre pays avait de vil. Yaoundé représentait le secret, le silence coupable et dans mes souvenirs de jeunesse, même l’air était vicié. Et puis, je suis rentrée au Cameroun, et puis mon père s’est installé à Yaoundé, sa ville d’origine, et puis j’y suis allée souvent en mission. J’ai découvert « Yaoundé by Night », une ville où les choses se font avec plus de retenue, où les bons moments ne sont pas toujours teintés d’étalage d’argent, une ville où je rencontre peu de connaissances. J’ai redécouvert Yaoundé tout court, le village d’adoption de ma famille paternelle, la ville où je retrouvais tous mes cousins et cousines, la ville où désormais vivait mon père, la ville qui me rappelait mes racines BAFIA et de ce fait mon statut de fille du Centre, province dont Yaoundé est le chef-lieu. Yaoundé c’est donc aussi « chez moi ».

En somme, j’ai souvent eu une vision très étriquée du « chez moi », au-delà de la maison, du lieu de naissance, on peut être chez soi partout, et ce pour des centaines de raisons différentes. Je me découvre chaque jour un peu plus un statut de citoyenne du monde. Toutefois, je ne ferais pas non plus de chaque mètre carré de la terre « mon chez moi ». Quelques traits caractéristiques permettent de définir ces lieux, traits caractéristiques qui me permettent de m’inscrire dans une lignée, une histoire, un patrimoine. Je suis fille d’Afrique, éduquée à aimer la culture, amoureuse de la langue de Molière tout comme de celle de Shakespeare. Je suis chez moi là où la culture est reine. Je suis chez moi là où mes traditions se retrouvent. Je suis chez moi là où le mode de vie correspond à mes besoins. Partagée entre une enfance en Afrique, une adolescence en Europe, et une vie d’adulte de retour en Afrique, je suis chez moi de ci ou de là mais toujours je suis capable de tomber amoureuse chaque jour d’une nouvelle terre. Je rêve d’inculquer à mes enfants cette ouverture d’esprit et je souhaite leur partager mon amour pour l’humanité. La Terre ne serait-elle pas plus belle si chacun d’entre nous était capable de faire du monde son « chez soi » ? Une question que je ne cesserais de me poser…

Sur ce… A très bientôt chers lecteurs….

Anna♦


Je suis k-mer, je suis afro-pessimiste

Chers toutes, chers tous,

Bien le bonsoir. Je me suis décidée à me pencher sur mon clavier pour exprimer  ces quelques mots. Je me suis décidée ici à vous conter une histoire…Histoire d’Afrique, histoire de Cameroun, histoire de tristesse, histoire de déni, somme toute, une histoire d’afro-pessimiste.

Cameroon organise la prochaine CAN!
Cameroon organise la prochaine CAN! 2019 Nous Voilà!!

Il était une fois, ma chère et tendre patrie le Cameroun. Cette chère patrie telle que définie,est née il y a une cinquantaine d’années, lors de la vague d’indépendance qui déferla sur toute l’Afrique. D’un point de vue politique, cette chère et tendre en est à son 2ème (ou 3ème, comme un doute) président.  D’un point de vue démographique, c’est un pays comptant sensiblement vingt million d’âmes. D’un point de vue économique, c’est un pays en voie de développement et j’insiste sur l’expression « en voie ». Sur le plan culturel/social/géographique, ce beau pays a hérité le titre d’Afrique en miniature, de par ses nombreuses ethnies (près de 200), son métissage réligieux (musulmans au Nord, chrétiens au Sud, animistes un peu partout), et un climat/relief qui résume les différents climats du continent. A priori, c’est une description idyllique. Mais si tel était le cas, je n’aurais pas de matière pour un conte.

Comme mentionné plus haut, il était une fois le Cameroun. Un pays où rien ne va jamais assez bien. Tout y passe. Il n’y a jamais assez d’eau, l’électricité c’est un bien rare. Il n’y aurait pas d’âme culturelle. Il n’y aurait pas d’envie de réussir. Il n’y aurait que la sorcellerie. Il n’y aurait que la paresse. C’est un pays où les jeunes en auraient marre. C’est un pays où ces jeunes se hâteraient de partir vers un ailleurs soit-disant meilleur. C’est un pays où tout irait à la dérive. C’est un pays où on ne verrait que la tristesse.

Mais que serait un beau conte, sans une belle fin? Personnellement, je qualifie tout cela d’afro-pessimisme et je ne suis pas une afro-pessimiste pour un sou. Dans mon pays à moi, la jeunesse est ambitieuse. Dans mon pays à moi, les individus se dépassent, n’hésitent pas à prendre des risques pour atteindre leurs rêves. Dans mon pays, on a créé l’un si ce n’est le premier jeu vidéo complètement africain. Dans mon pays, des « serial entrepreneurs » font la une de forums internationaux. Dans mon pays, des jeunes artistes émergent et ne tarderont pas à s’imposer sur la scène internationale. Dans mon pays, il y a des passionnés et de vrais professionnels dans tous les domaines d’activité. Dans mon pays, le gouvernement pourrait faire bien plus et le peuple mériterait mieux. Toutefois, comme partout ailleurs rien n’est parfait.

Dans mon pays, je me nourris d’espoir, je m’efforce personnellement d’être une petite voix positive, je continue à rêver d’un avenir meilleur et je m’efforce de bâtir le mien envers et contre tout pour faire honneur à ma chère Patrie. Cameroun je t’aime!!!

Ci-dessous, mon dernier coup de cœur musical, dernière vidéo de l’artiste Gasha (talentueuse jeune dame, R&B or pop, je ne saurais la classer, elle est juste parfaite), une preuve s’il en était que tout n’est pas noir! J’attends vos commentaires.

Anna♦

 


Bienvenue! Chez moi, c’est chez vous.

Bienvenue dans le Réseau Mondoblog. Ceci est votre premier article. Modifiez-le ou supprimez-le, puis lancez-vous !

Waooouh, je n’y crois pas! Cette phrase est encore synonyme de rêve. Un rêve qui a commencé il y a quasiment un an par ces mots « Et si je lançais un blog », puis par une autre phrase il y a quelques mois, « Mondoblog, pourquoi pas? ». J’ai désormais la possibilité, que dis-je, le droit de vous écrire chers lecteurs.

Alors, bienvenue dans mon humble demeure, ma case comme je l’ai affectueusement appelée. Je suis Anna S, professionnel du marketing le jour, bloggeuse à d’autres moments, passionnée de tout et de rien. Tout c’est l’Afrique, les mots, la musique, la bonne bouffe. Rien c’est la découverte, l’histoire, la culture, l’Afrique encore. Afro-optimiste, je me définis comme tel. Citoyenne du monde, je m’efforce de l’être chaque jour un peu plus et un peu mieux.

Dans mon humble demeure, je m’ouvrirai sous un autre jour (ah oui parce que j’ai déjà un autre blog, une bibliothèque ambulante, juste ici). Je vous parlerai toujours d’Afrique, de bouquins, de musique, mais surtout je parlerai du monde tel que je le vois. Je partagerai mes humeurs, mes coups de coeur, mon quotidien et je vous inviterai à être « chez vous, chez moi ».

En s’ouvrant à l’autre, on s’ouvre à un autre soi. Ce sera donc un voyage initiatique vers un moi meilleur que j’aurais le plaisir de faire avec vous. Une fois de plus Bienvenue et à très bientôt. 

Anna♦..

PS: MONDOBLOG, vous êtes géniaux!! Merci!