Clara Delcroix

Vers une autorisation des portables à l’école ?

En France, on connaît la chanson, pas de portables à l’école ! Les portables, c’est à la maison… et dans la cour de récréation. Enfin, lorsque j’étais au collège, les portables étaient même interdits dans l’enceinte de l’établissement : les bâtiments et la cour ! Mais les choses changent avec le temps, et on arrive même à trouver un principal de collège contre l’interdiction des portables.

Ainsi, dans la continuité des lycéennes sans portable par choix, nous allons parler des portables à l’école en général. Juste pour revenir sur le précédent article, on comprend tout de suite l’aberration : des jeunes filles ne souhaitent pas de portable, alors même qu’il commence à être autorisé dans certains établissements scolaires…

De l’absurdité de l’interdiction des portables à l’école

L’interdire serait totalement absurde, il fait partie de la vie de tous.

Jusque-là tout semble logique. Vous interdit-on l’emploi de la fourchette lorsque vous mangez à la cantine ? Et celui du stylo pour prendre en note vos cours ? Et de votre chaise pour vous asseoir ? Non, bien évidemment ! Alors pourquoi devrait-on interdire le portable ?

Éduquer les enfants avant tout

Ce n’est pas avec l’interdiction du portable que nous protégerons les élèves, c’est en les éduquant sur le sujet.

Je suis entièrement d’accord avec cette citation de l’article. Je pense que cela devrait d’ailleurs aussi s’appliquer aux listes noires des établissements scolaires. On pourrait donc dire : ce n’est pas avec l’interdiction des réseaux sociaux que les élèves sont protégés, c’est en les éduquant sur le sujet. C’est quand même bête d’avoir Linkedin de bloqué au lycée alors même que c’est un réseau social professionnel…

Et puis, YouTube est aussi bloqué. Alors si je veux regarder une vidéo, je ne peux pas. Vous savez, un lycée est fait pour apprendre, alors on apprend ! Mais sans les réseaux sociaux et les autres sites sur liste noire ! Bah oui, c’est sûr que personne n’a jamais rien appris grâce aux réseaux sociaux. Et de toute manière, quel intérêt de regarder une vidéo YouTube, il y a des livres au CDI. Et même des DVDs ! Heureusement, ils nous ont quand même laissé Wikipédia 😉

La pornographie, les réseaux sociaux, le partage de contenu ou encore les rencontres en ligne posent beaucoup de problèmes. Auxquels nous tentons de répondre par la pédagogie et l’information, et non pas par l’interdiction.

Et c’est ce que tous les établissements devraient faire. Alors on va me dire : « Mais ils le font déjà ! » Oui, mais dans une optique du « c’est dangereux, on félicite chaleureusement ceux qui n’y sont pas ». Non dans l’optique du « ce sont des outils, et comme tous les outils, il faut apprendre à les maîtriser ».

Sans oublier pour autant d’éduquer les parents !

Nous éduquons aussi, et surtout d’ailleurs, les parents. Ils ne connaissent pas toujours mieux que leurs enfants les problèmes que posent les smartphones et internet.

Oh ça c’est bien vrai. Les parents en savent parfois — souvent — moins que leurs enfants. Chez moi, pendant de longues années, les tablettes étaient interdites dans les chambres (j’ai eu la tablette avant le smartphone et l’ordinateur). Mais bon nombre de mes camarades avaient l’autorisation de prendre leur ordinateur dans leur chambre.

Mais de cette manière, les parents ne peuvent réellement surveiller ce que font les enfants. Alors si les enfants ont un problème en ligne, la faute à qui ? La faute en partie aux parents, je dirai… Mais pour les parents, difficile d’éduquer les enfants à quelque chose qu’eux-mêmes ne connaissent pas.

Le portable des élèves, le moyen de plus rapide de contacter les parents

Dans l’Éducation Nationale, il n’est pas rare qu’un membre de l’équipe pédagogique souhaite contacter un/des parent(s). De manière rapide si possible. L’exemple qui suit est très révélateur de l’utilité que peut prendre le portable.

Nous avons installé les élèves dans les bâtiments et les professeurs leur ont dicté un SMS à envoyer à leurs parents pour les rassurer. Je suis principal d’un petit collège et nous avons une seule secrétaire. C’est la manière la plus rapide et la plus efficace de communiquer avec les parents d’élèves. Pourquoi s’en priver ?

Et je pense qu’on pourrait l’appliquer à bien d’autres situations (je parle dans le cadre d’un collège ici) :

  • un enseignant absent = un message pour que les parents soient au courant du changement dans l’emploi du temps de leurs enfants
  • une sortie de prévue = un message (ça permettrait d’éviter le papier qui traine pendant 3 semaines au fond du sac)
  • en fait, tous les mots du carnet de liaison pourraient être réalisés de cette manière, les messages arriveraient beaucoup plus rapidement à leur destinataire !

Pousser la réflexion plus loin : des smartphones, partout, tout le temps

Les élèves ont le droit d’avoir un téléphone portable, mais ils ne peuvent pas l’utiliser dans les bâtiments de l’établissement. Ils ont l’obligation de le laisser éteint pendant les cours, mais peuvent le rallumer dès qu’ils sont dans la cour en extérieur ou bien dans la rue, devant l’école.

D’après moi, ça ne va pas assez loin. Pourquoi les élèves n’auraient pas le droit à leur portable pendant les cours ? Parfois (voire régulièrement), je n’aime pas vraiment les cours dispensés par mes enseignants (ce n’est pas vraiment les enseignants que je n’aime pas, c’est plutôt le système). Je vais donc voir des leçons sur internet ou je recherche seulement un terme que je ne comprends pas.

Je comprends que ça remet en cause le système du prof qui détient le savoir, mais c’est un peu désuet comme vision de l’éducation tout de même, non ? Mais je pense que tout élève est capable d’apprendre par lui-même.

Et puis, franchement, envoyer un message prend 3 secondes. Mais établir un stratagème pour ne pas se faire prendre par le prof en train d’envoyer un message, on a déjà perdu plus d’une minute de cours ! De plus, ce serait beaucoup moins tentant d’aller sur son portable pendant les cours si c’était autorisé, il n’y aurait plus d’interdits à braver.

Mais ça poserait des problèmes !

Après, c’est sûr que si un enseignant est ennuyeux, il s’en rendra très rapidement compte. Tous les élèves seront penchés sur leurs smartphones. Mais n’est-ce pas une qualité de l’enseignant que de savoir captiver son auditoire ? Mais je crois qu’ils s’en rendent déjà compte. Car même si c’est interdit, les élèves vont sur leurs portables.

Il y a même des profs qui ne font aucune remarque ! Certains conservent leur portable sur le coin de leur table (bien en évidence donc) et le consultent de temps à autre… sans aucune réflexion du prof !

Il y a aussi le cas du prof qui a 3 élèves au premier rang qui passent le plus clair de leur temps à caresser ledit écran. Après 1/2 heure de cours, il ne tarde pas de leur faire une petite remarque : « Bon les 3 du premiers rangs, il faut écouter maintenant, c’est important ce que je vais dire« . On croirait presque qu’il va rajouter « mais ne vous inquiéter pas, dans 2 minutes, vous pourrez retourner à vos activités online ».

Des portables en cours, oui, je suis totalement pour ! De plus, je sais que dans certains pays étrangers, cela est autorisé. La France ferait bien de prendre exemple sur ces derniers.

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


Des lycéennes sans portable par choix ?

Il y a un peu plus d’une semaine, le Nouvel Obs proposait un article au titre plutôt alléchant : on a trouvé des lycéens qui, par choix, vivent sans portable. Mais qui sont ces jeunes ? Des ermites reclus dans la montagne ? Des « anti société de consommation » ?

Wow ! Mais ça a l’air génial ! Ces deux lycéennes vivent donc sans portable !

Enfin pas tout à fait : pour rassurer ses parents, elle a encore un téléphone « brique », délaissé dans la poche d’un manteau. — dixit l’article de L’Obs à propos de l’une d’entre elles

Oh bah zut… Ce n’est déjà plus vraiment raccord avec le titre. C’est dommage quand même. Personnellement, je m’attendais à ce que ces deux jeunes filles vivent réellement sans aucun portable ! Vous voyez, un peu « retour dans le temps », « nous vivons dans le passé », etc. Bon, passons.

J’ai eu mon premier téléphone en sixième — explique l’une d’entre elles

En 6e ? Vous aviez 10-11 ans ? Seulement ? C’est peut-être ça le problème, vous avez probablement eu votre premier portable un peu jeune. Mon premier portable, je l’ai eu en 4e-3e. Une brique avec une antenne. Oui, oui, une petite antenne : un Motorola V600 ou dans le genre…

J’ai eu mon premier portable en quatrième, un smartphone milieu de gamme. — indique la deuxième

À peu près comme moi, quoi. Sauf qu’un smartphone milieu de gamme, ça avait quand même plus de gueule que mon Motorola V600.

Sans portable…

… mais avec un PC !…

Je passe du temps devant mon PC (environ 3 ou 4 heures quand j’ai cours, jusqu’au double quand je suis en vacances). […] Et je regarde beaucoup de vidéos sur YouTube.

Ah ouais, quand même ! 3-4 heures par jour en période scolaire et 6 à 8 heures par jour pendant les vacances. C’est beaucoup ! Même avec mon portable, je ne suis pas sûre de passer autant de temps devant un écran !

Il nous pousse à consommer des applications, il y a des pubs partout, et on ne peut pas avoir le même contrôle que sur un PC.

Excusez-moi, je suis peut-être naïve, mais en quoi a-t-on plus de contrôle sur un PC que sur un smartphone/mobile ? Je ne vois pas le surplus de pub sur mon smartphone en comparaison à mon ordinateur… Il faut qu’on m’explique.

Et vous dites qu’on nous pousse à consommer des applications ? Là encore, je ne vois pas… Je n’ai jamais acheté aucune application. Et ça doit bien faire 6 mois que j’en ai téléchargé aucune.

… et un téléphone fixe !

Chez moi, j’utilise pas mal le fixe. […] Disons que j’utilise un portable en moyenne deux fois par semaine, quelques minutes pas plus.

Eh bien moi, j’ai un portable depuis le 22 septembre 2015. 2 ans et demi environ. J’ai passé exactement 17 heures et 51 minutes d’appel. Cela correspond à un peu plus de 8 minutes par semaine. Et je n’utilise pas le fixe. Je gagne sur ce coup, non ? 😃 Comme quoi, les chiffres peuvent tout dire et ne rien dire !

Et pour les réseaux sociaux ?

Côté réseau social, pour l’une des deux, le propos est clair :

Je n’aime pas parler par SMS ou sur les réseaux sociaux, je préfère discuter en face-à-face.

Très bien. Moi non plus je ne discute pas énormément par SMS ou via les réseaux sociaux. Je privilégie aussi le face-à-face. Par ailleurs, préférer le face-à-face est parfois cité comme l’un des traits caractéristiques de la génération Z, alors rien d’étonnant.

Mais expliquez-moi. Comment faites-vous pour écrire un message à quelqu’un qui habite au Mali, en Australie ou au Pérou ou même en Allemagne ? Ce n’est peut-être pas quelque chose de courant pour vous, mais imaginez. Vous envoyez un mail ? C’est un peu dépassé non ? Les mails, je trouve que c’est très — trop — professionnel. C’est histoire de communiquer avec les « vieux ».

Facebook…

Quand je sors, je donne rendez-vous à mes amis depuis Facebook.

Depuis que je n’ai plus de smartphone, je parle beaucoup plus sur Facebook.

Bon, en fait, au lieu d’utiliser Messenger sur vos portables, vous l’utilisez sur vos ordinateurs… C’est juste un changement de support en somme. C’est amusant lorsque l’on sait que Facebook est en train de migrer. Son objectif : dans quelque temps, être seulement présent sur les mobiles (smartphones et tablettes). D’ailleurs, ça me fait penser à une question que la journaliste n’a malheureusement pas posée : possédez-vous des tablettes ?

…et les autres

Mais je suis sur Twitter, j’ai un compte Instagram et je peux parler à mes amis autrement qu’en vrai sur Messenger.

Je comprends, vous êtes très active sur les réseaux sociaux ! Et ce même sans portable ! C’est hyper impressionnant dis-donc ! (Comprenez l’ironie de cette dernière phrase…).

J’ai une simple petite question. Vous faites quoi de votre compte Instagram ? Non, parce que concrètement, sans smartphone, on ne peut rien y publier. Avec la version web, on peut seulement aimer le contenu des autres… De toute manière, vous avez surement un compte privé, histoire de vous protéger, de ne pas être branché 24 heures sur 24 avec le monde entier. Alors dans ce cas, on s’en fiche un peu de publier ou pas !

Ah oui, et Pokemon Go…

Sans portable, je ne peux pas jouer à Pokémon Go mais de toute façon c’est fini (et j’ai pas mal joué avec ceux de mes potes).

Hum… Même avec un portable, je ne jouais pas à Pokemon Go. Je n’ai même pas téléchargé l’application ! Et, pour le portable des potes… Ça m’impressionne ! Ils sont prêteurs à ce point ? Le smartphone est généralement considéré comme prolongement de soi. C’est quelque chose que l’on a du mal à prêter !

Téléphone portable et isolement

Au lycée, quand on est en groupe, chacun sort son téléphone portable et s’isole.

Peut-être, mais je n’irai pas jusqu’au terme d’isolement. Car même si nous sommes « tous » sur nos portables, cela ne nous empêche pas de discuter, d’échanger les uns avec les autres. On est multitâche. Il suffit de regarder ce qui est dit sur les enquêtes au sujet de notre génération. 😉

Même en famille, ça devient trop facile de sortir son téléphone et d’être chacun de son côté.

Je ne m’y attendais pas vraiment à celle-là ! Pour tout vous dire, lorsque France 3 Nord-Pas-de-Calais est venu m’interviewer, les journalistes étaient impressionnés : chez nous, le numérique, les ordinateurs/smartphones/tablettes sont plus un moyen de rapprochement que d’isolement !

Sans portable, faire avec !

Quand on sort de l’école et que j’ai besoin d’appeler ma mère pour la retrouver, mes amis me prêtent leur téléphone.

Vous avez vraiment de gentils amis ! Personnellement, ça m’énerverait que quelqu’un me demande tout le temps mon portable. Et je ne suis pas la seule. Petite illustration : lors d’un voyage en Pologne, ma sœur était la seule à posséder un forfait international. Tout le monde lui demandait son portable (ou celui de l’enseignante) afin de contacter sa famille. Cela ne manquait pas de l’agacer !

Autre exemple : j’ai une amie qui avait sa ligne de coupée en début de semaine, elle a du batailler pour se faire prêter un portable, y compris pour appeler sa soeur pour son anniversaire !

Je sais que ça n’embête pas mes potes (tout le monde a des forfaits illimités).

Tout le monde a des forfaits illimités ! C’est un truc de fou quand même. Moi, je n’ai jamais eu de forfait illimité (même mes parents, y compris mon père spécialiste des médias sociaux, ne possèdent pas de forfait illimité). Et une majorité de personnes que je côtoie non plus. Mais nous sommes des exceptions ! Ce doit être ça.

Mais il suffit d’emprunter le téléphone de quelqu’un dans la rue.

Euh, si quelqu’un me demande d’emprunter mon téléphone dans la rue… Je fais semblant de ne pas l’entendre ? Je fais semblant d’être allemande et donc de ne pas comprendre ? Je lui dis que je suis pressée, que je ne peux pas ? Enfin, bref, je ne lui prête pas…

Une vie sans portable

Si possible, je vivrai sans portable.

Hum d’accord. Ça va loin quand même. Je crois qu’on se rapproche de l’ermite de la montagne du début. Je respecte votre choix, vos idées. Mais, rassurez-moi. Vous vous rendez compte quand même que le monde évolue ? Non, parce que, si vous le souhaitez, vous pouvez aussi vivre sans livre (sans imprimerie), sans moyen de transport (la marche a du bon… simple conseil dans ce cas : habitez en ville !), et si on remonte loin dans le temps, sans la roue ou le feu…

De ce que je vois, ces jeunes filles ne vivent pas réellement sans portable… Elles empruntent les portables des autres. Elles possèdent une « brique » qui reste, soit disant, 2 semaines au fond de leurs sacs.

De plus, pour les autres activités (médias sociaux, messages, etc.), c’est juste un changement de support. Tout ce qu’on peut faire sur un smartphone (excepté prendre des photos et téléphoner, et encore), peut être fait sur un ordinateur. Et c’est ce qu’elles font.

Si on parlait en nombre d’heures devant un écran, le résultat serait différent : ces lycéennes seraient totalement dans la norme (voire même au-dessus ! 3-4 heures devant le PC en période scolaire, je ne m’en remets pas…).

Je ne vois vraiment pas ce qu’il y a d’exceptionnel. Vivre sans smartphone (et non sans portable), j’en suis capable. Ma sœur en est capable. Mes amis en sont capables. Je dirai presque que tout le monde en est capable, mais je ne le dirai pas.

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉

 


Apprendre des langues façon gen Z

Mon dernier article portait sur la manière dont j’ai appris mes déclinaisons latines. Il permettait d’illustrer le côté créatif de la génération Z au niveau de l’apprentissage. Aujourd’hui, je vous parle encore une fois d’éducation, mais sur un autre domaine (quoi que, pas si éloigné) : apprendre des langues. 

Un petit rappel de mes origines

Pour mémoire, je suis franco-française. Du côté de mon père, tout le monde semble être franco-français. Bon, excepté si on va chercher au début des années 1 700 sur une branche à laquelle est raccrochée une certaine Josèpha, espagnole… Mais c’est un peu loin ça, non ? 😉

Du côté de ma mère c’est un peu plus compliqué. Mon grand-père a des origines autrichiennes. Ma grand-mère aurait des origines suisses. Au fil du temps, cette partie de la famille s’est retrouvée en France : en Alsace. Sauf qu’avec les guerres, les alsaciens étaient une fois français et une fois allemand. Bref. Vous voyez le tableau ?

Costumes traditionnels d'Alsace
Costumes traditionnels d’Alsace — Crédit photo : Wikipédia, Jebulon

Ma mère a pour langue maternelle l’alsacien (en Alsace, on ne parle pas français, on parle alsacien avant tout, encore aujourd’hui). Mais l’Alsace se situe en France. Alors dès son enfance, elle a été bercée par les douces sonorités de la langue française. Mais ce n’est pas tout (je vous l’ai dit, c’est compliqué de ce côté de la famille !) : la grand-mère maternelle de ma maman parlait alsacien mais aussi allemand et non français (c’est dû aux guerres).

En gros, ma mère parle couramment et sans accent alsacien, français et allemand en grande partie grâce à son héritage. Mais parfois, il lui arrive d’avoir des petits trous de mémoire en français ou en allemand… Mais ça reste entre nous ça, hein 😉 Il ne faut pas lui dire, elle risque de mal le prendre…

Les langues à l’école

Vous l’avez compris, avec les origines de ma mère, impossible de prendre l’anglais comme 1re langue vivante. J’ai donc commencé l’allemand en 6e (11 ans) et l’anglais en 4e (13 ans).

Sachez tout de même qu’avant mon premier cours d’anglais, je connaissais déjà environ 150 mots. Si vous l’ignorez, une bonne base pour communiquer dans une langue étrangère se constitue de 500 mots. En résumé, sans avoir jamais eu un seul cours d’anglais, je possédais déjà environ 1/3 de la base.

Pourquoi ? Comment ? En allant sur Internet, en piquant l’iPad de ma sœur pour jouer à des jeux, etc. Ah les jeux en anglais ! Le village des Schtroumpfs, il m’a bien aidé celui-là ! Il faut dire qu’à l’époque, la plupart des applications iPad n’étaient pas traduites en français (ici, on parle de 2011 environ, et le premier iPad date de 2010).

Au final, j’étais un peu contrainte d’utiliser l’anglais. Mais cela ne me déplaisait pas : j’ai même modifié les réglages pour les laisser en anglais lorsque les applications sont passées en français ! De cette manière, je pouvais améliorer mon anglais en jouant et aussi par défi, pour m’amuser.

Autant vous dire que je m’ennuyais pendant les premières années de cours d’anglais… et les cours de langues étrangères en général ! Les cours sont totalement décalés avec la réalité du terrain.

Pour moi, les cours de langues devraient nous apprendre comment se débrouiller lorsque l’on voyage, pouvoir dialoguer avec des étrangers ou encore acquérir des compétences professionnelles pour négocier un contrat par exemple.

Mais, dans l’esprit de l’Education Nationale, le but est d’analyser et de commenter des textes d’auteurs ou non, de comprendre le journal TV, d’écrire des lettres manuscrites (avec la mise en forme adéquate)…

Le vocabulaire appris est utile. Oui, mais seulement dans le cadre scolaire. Si on voyage, ce n’est pas du tout ce vocabulaire qui est employé.

Évolution de la technique d’apprentissage

Au collège, on va nous apprendre que le contraire de good est bad. Alors qu’en Angleterre, je peux très bien dire not good, ils me comprendront. Lors de mes 3 mois en Allemagne, combien de fois j’ai utilisé Gegenteil von… (= contraire de) car je ne connaissais pas un mot !

Au lycée, rebelote, on essaye « d’enrichir notre vocabulaire, d’aller plus loin que good et bad » (propos réellement tenus par un prof). C’est là qu’on nous apprend des mots… inutiles ? Je ne sais pas moi… l’hystérie de masse ? En anglais, c’est sympa de savoir le dire, non ? Si vous vous le demandez, cadeau : on dit mass hysteria.

Un trophée de chasse
Un trophée de chasse

La palme d’or est tout de même décernée à un mot d’une liste de vocabulaire allemand. Voyez-vous ce qu’est un trophée de chasse ? C’est une suspension murale à laquelle une tête d’animal empaillée est accrochée. Maintenant, prenons le fait que ce n’est pas n’importe quelle tête d’animal sur ce trophée, mais une tête de sanglier. Savez-vous le dire en allemand ? Non. Est-ce utile ? Non… Sauriez-vous le désigner en français en un seul mot ? Pas sûr (excepté si vous êtes spécialiste du domaine, peut-être).

Les expressions et idiomes : la base de la maîtrise d’une langue étrangère

Petite précision, les deux expressions qui vont suivre sont issues d’une véritable liste de vocabulaire (tout comme l’hystérie de masse d’ailleurs).

L’homme est un loup pour l’homme ? Bien sûr : man is a wolf to man. C’est dans le besoin qu’on reconnaît ses amis ? Mais, why not je dis ! A friend in need is a friend indeed. C’est sûr que ces deux expressions vont me servir tous les jours ! C’est vraiment super important de connaître un maximum d’idiomes en langue étrangère. Ça aide réellement à se faire comprendre lorsqu’on est perdu dans les rues de Londres.

Un petit exemple concret

C’est évident, à Paris, vous allez demander aux passants :

Excusez-moi, je parle français comme une vache espagnole ! J’étais en boite hier soir. Je m’ennuyais comme un rat mort jusqu’à ce que je croise une amie française. Elle était pressée comme un citron, mais nous avons quand même un peu discuté et de fil en aiguille, elle m’a donnée rendez-vous dans un café ce matin pour qu’on parle un peu de la pluie et du beau temps. Mais au final, elle m’a posé un lapin.

J’avais un peu la gueule de bois. Je l’ai attendue dehors pendant une éternité, quelle ânerie ! J’avais d’autres chats à fouetter. En plus, il faisait un froid de canard, j’avais la chair de poule. Il s’est mis à pleuvoir comme vaches qui pissent et là-dessus, un vent à décorner les bœufs soufflait ! Vraiment, la goutte d’eau qui fait déborder le vase… Moi qui pensais avoir le cul bordé de nouilles… J’ai pris mes jambes à mon cou afin de trouver un endroit où m’abriter. Mais j’ai dû perdre le Nord. Je pensais retrouver la Gare du Nord en un clin d’œil, les doigts dans le nez. Je jette l’éponge… Je serai vraiment aux anges si vous pouviez m’indiquer la direction de la gare. Ce n’est pas vraiment simple comme « bonjour » de la retrouver…

Vous l’aurez compris, les idiomes sont vraiment super importants pour se faire comprendre à l’étranger !

Apprendre les langues en autodidacte

Vous l’avez compris, en France, les cours de langue à l’école ne sont pas forcément adaptés. Du coup, vers mes 13 ans, donc peu après avoir commencé à apprendre l’anglais, j’ai décidé d’apprendre les langues par moi-même. Au départ, pour renforcer les connaissances acquises en cours avec des éléments utiles selon moi.

Vous imaginez, à cet âge là, on n’a pas vraiment envie de payer pour apprendre quelque chose. Il me fallait une solution gratuite et cool (sous entendu pas trop scolaire). Quoi de mieux qu’Internet ? Après quelques recherches, j’ai trouvé les sites habituels : Babbel, Busuu, Anglais Facile, etc.

Certains étaient biens, d’autres moins, trop scolaires, parfois il fallait payer pour pouvoir continuer… Bref. Au final, ils ne me convenaient pas réellement.

Apprentissage de l’anglais avec Duolingo

Et un jour, j’ai découvert Duolingo. Avec Duolingo, on apprend sous forme de jeu : on gagne des XP pour passer au niveau suivant et on gagne des lingots qui permettent « d’acheter » des bonus. Les cours sont des unités, subdivisées en leçons (petits grains de formation très courts – environ 5 minutes).

Les exercices sont diversifiés : traduction, compréhension écrite et orale, expression orale, etc. À la place d’apprendre des mots sortis d’un contexte, Duolingo permet d’apprendre des phrases complètes.

L’algorithme qui le compose oblige à réviser régulièrement ce que nous avons déjà appris. Chaque unité possède des barres de force qui faiblissent au fil du temps. L’objectif est d’apprendre toutes les unités et de conserver toutes ses barres de force.

Résultat : un peu plus de 2 000 mots en anglais appris grâce à l’application (vous vous souvenez des 500 mots nécessaires à la maitrise d’une langue ? Eh bien, c’est le quadruple ici !).

Apprendre l’Allemand grâce à Duolingo

Moi et ma correspondante allemande, Georgie : j'ai passé 3 mois chez elle, et elle est ensuite venue 3 mois en France
Moi et ma correspondante allemande, Georgie : j’ai passé 3 mois chez elle, et elle est ensuite venue 3 mois en France

Pour ceux qui ne le savent pas, je suis dans une classe AbiBac depuis la Seconde. Nous avons 11 h d’allemand par semaine (dont des heures d’histoire et de géographie) et nous avons donc, normalement, un assez bon niveau en langue et culture allemande.

Sauf que, pour ne rien vous cacher, je suis vraiment nulle en grammaire (et peut-être aussi en conjugaison)… J’ai toujours eu beaucoup de mal avec la grammaire allemande : je comprends la théorie et dans des exercices « scolaires », j’arrive à l’appliquer. Mais dès qu’il s’agit d’expression écrite ou orale, je bloque. Ce que nous apprenons est sorti de tout contexte… Je trouve que c’est difficile de l’appliquer spontanément !

J’ai décidé que j’allais améliorer mon allemand par moi-même avec Duolingo (qui, au départ, pour les francophones, proposait seulement l’anglais, mais désormais aussi l’allemand, l’espagnol, l’italien et le portugais). Pour ceux qui parlent déjà la langue (c’était mon cas), Duolingo effectue une évaluation préliminaire pour déterminer quelles unités sont déjà connues (en somme, on emprunte un raccourci).

Et mon allemand progresse, doucement, tranquillement, à mon rythme, mais il progresse. Et beaucoup mieux qu’avec mes cours d’allemand (qui sont certes parfois intéressants, mais pas très bien conçus pour la grammaire).

D’autres langues ?

Me prenant au jeu de Duolingo, je me suis mis en tête d’apprendre l’italien et l’espagnol. Bon, j’ai eu la mauvaise idée de vouloir apprendre les deux en même temps… Les langues commençaient à se mélanger dans ma tête. J’ai arrêté l’italien pour me consacrer entièrement à l’espagnol. Et désormais, je réussis à entretenir une conversation basique en espagnol !

Rencontrer des natifs d’un pays

C’est toujours bien beau de savoir parler une langue de manière théorique. Encore faut-il arriver à discuter avec des locaux. Et Internet a bien simplifié cette tâche.

Connaissez-vous Tandem ? C’est une application qui met en relation des personnes apprenant la même langue.

L’application est un peu comme WhatsApp ou Facebook Messenger. Un chat pour discuter à l’écrit, mais aussi la possibilité de partager des photos ou de l’audio. Une autre fonctionnalité permet d’effectuer des appels vidéos (comme FaceTime ou Skype). Pour moi, elle constitue le prolongement de Duolingo : après la théorie, la pratique.

Je me rends sur Tandem par période. Mais il y a des personnes avec qui je discute régulièrement et que j’ai connues grâce à Tandem. Le fait est qu’on ne reste pas vraiment dans Tandem pour discuter : on échange nos profils Facebook, nos comptes Instagram, nos comptes Snapchat (génération Z oblige 😉), etc.

Et cela peut même aboutir à des rencontre en vrai (IRL – In Real Life).

Et vous, avez-vous des anecdotes à propos de cours de langue scolaires (vocabulaire farfelu ou autre) ? Avez-vous déjà essayé d’apprendre une langue en ligne ?

Pour savoir comment j’apprends en ligne de manière plus générale, je vous renvoie vers un vieil article de 2015 : 15 ans, comment j’apprends sur Internet.

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


Prendre en photo des aurores boréales

Voir une aurore boréale, c’est bien. La photographier, c’est aussi cool. Le léger voile verdâtre de la réalité se transforme en vert bien pétant en photo ! Pour tout vous dire, de ce que j’ai vu, les photos d’aurores boréales sont bien plus impressionnantes que la réalité. Et c’est normal, car certaines couleurs de l’aurore boréale ne sont pas visibles à l’œil nu.

Pour photographier des aurores boréales, il vous faudra un pied. Ou alors, comme moi, vous avez oublié votre pied (ou n’y avez pas pensé) et vous improvisez… Par exemple, un verre qu’on enfonce dans la neige et dans lequel on dépose l’appareil photo avec le retardateur fait un très bon pied de fortune ! Bon, ça fonctionne avec un compact (les « petits » appareils photo), avec un reflex (les « gros » appareils photo) vous aurez plus de mal…

Ma toute première photo d'aurore boréale, sans pied… floue !
Ma toute première photo d’aurore boréale, sans pied… — ©cladelcroix

Pour prendre la photo, il faut se mettre en mode manuel. Celui-ci nous permettra de régler 3 choses : la sensibilité du capteur, l’ouverture et la vitesse. Notons tout de suite que ces 3 réglages sont liés. Si l’on en modifie un, on doit régler au moins l’un des 2 autres. Par exemple, si on indique que la sensibilité est de 400 IS0 pour une ouverture à F8 à une vitesse de 2 s, l’exposition sera identique pour une photo prise en 800 ISO, avec la même ouverture, mais à une vitesse de 1 seconde.

Comme il fait sombre pour la prise de vue des aurores boréales, notre but premier est de faire entrer de la lumière, beaucoup de lumière, en jouant sur ces 3 réglages.

En résumé : une photo d’aurores boréales

Si vous savez déjà bien utiliser votre appareil photo et que ses réglages ne vous sont pas inconnus, inutile de lire les sections suivantes. Arrêtez-vous à cette liste à puce. Rien de vous empêche de tout de même jeter un coup d’œil aux autres astuces, elles peuvent toujours être utiles ! Pour les autres, vous pouvez sauter cette section et y revenir à la fin si besoin 😉

  • Fixez l’appareil photo sur le pied, orientez-le de la manière souhaitée
  • Réglez
    • les ISO : 800, 1 600 ou 3 200
    • l’ouverture : F1.4 ou F2.8 (ou le plus petit possible)
    • la vitesse : 10, 15, 30 secondes (et tous les intermédiaires possibles)
    • le retardateur : 2 secondes
  • Déclenchez (et ne bougez surtout pas le pied pendant la prise de vue !)
  • J’ai failli oublier, dernier conseil : ne vous placez pas dans le champ de vision de l’appareil photo pendant le temps de pose 😉
Ne pas oublier la possibilité d'intégrer d'autres éléments dans le paysage lors de la prise de vue
Ne pas oublier la possibilité d’intégrer d’autres éléments dans le paysage lors de la prise de vue — ©cladelcroix

Les ISO

La sensibilité ISO (International Standard Organization) correspond à la sensibilité du capteur de l’appareil photo à la lumière. Une forte sensibilité ISO accepte des prises de vue avec moins de lumière. Mais, en contrepartie, plus on augmente le nombre d’ISO, plus le bruit (le grain) apparaît sur l’image.

Ici, dans notre cas des aurores boréales, comme il fait nuit, il faut choisir soit 800, 1 600 ou 3 200 ISO. Tout dépend de votre appareil et de la qualité finale que vous souhaitez obtenir.

L’ouverture

Lorsqu’on règle l’ouverture sur un appareil photo, c’est le même mécanisme que la pupille de l’œil : elle laisse entrer plus ou moins de lumière. Quand il fait clair, la pupille est petite, elle ne laisse pas entrer beaucoup de lumière. A contrario, lorsqu’il fait nuit, la pupille est grande ouverte, dilatée : elle laisse entrer un maximum de lumière.

Même principe avec un robinet : vous l’ouvrez largement et beaucoup d’eau coule, vous l’ouvrez peu et un filet coule.

L’appareil photo fonctionne de la même manière. Une petite ouverture (un grand chiffre, oui, c’est illogique…) est utilisée s’il y a beaucoup de lumière. Une grande ouverture (un petit chiffre, toujours contre logique…) quand il y a peu de lumière.

L’ouverture joue en liaison avec la mise au point également sur la profondeur de champ. Grosso modo, plus l’ouverture est petite, plus il y a de profondeur de champ (la zone de netteté autour de la distance de mise au point est grande) et plus elle est grande, moins il y a de profondeur de champ (le fond paraît rapidement flou).

Pour une photo de nuit, la profondeur de champ importe peu et nous avons besoin d’une grande ouverture, donc un petit chiffre. F1.4 ou F2.8 est bien pour nos photos d’aurores boréales. Si vous n’avez pas aussi grand, prenez la plus petite valeur possible de votre objectif.

La vitesse

Un exemple de photo à vitesse rapide
Un exemple de photo à vitesse ultra-rapide

Dernier réglage : la vitesse. Le concept de vitesse est le plus facile à comprendre. La vitesse est donnée en secondes. Ainsi, une photo au 1/100e signifie 1 centième de seconde. Lorsqu’on prend une photo, on laisse entrer la lumière pendant un certain temps dans le boîtier. C’est ce temps que nous réglons.

Il existe un lien entre la vitesse et l’ouverture : le couple ouverture-vitesse (qui correspond à l’exposition). Par exemple : 1 s à F1.8 correspond à 0,5 s à F1.4.

Une autoroute de nuit, la vitesse lente permet de "dessiner" des traits avec les phares des voitures
Un exemple de photo prise à une vitesse lente : l’appareil a le temps de saisir la trajectoire des voitures

Pour une image figée (sportif en action par exemple), on va prendre une très grande vitesse, 1/1 000e par exemple. Mais si on veut voir, la nuit, les phares des voitures former des « traits », on va choisir une vitesse lente, 15 secondes par exemple. Cependant, il faut un pied pour les poses longues, sinon la photo risque d’être floue. Impossible de tenir son appareil photo à la main 15 secondes sans bouger (même 1 s) !

Si vous avez bien suivi, vous avez deviné ce que nous allons devoir utiliser pour prendre nos aurores boréales en photo. 😉 Une vitesse lente : 10 à 30 secondes !

Attention aux possibles sources de pollution lumineuse : la ville, ou même la lune !
Attention aux possibles sources de pollution lumineuse : la ville, ou même la lune ! — ©cladelcroix

Autres astuces d’après mon expérience

  • Utilisez un retardateur, même si vous avez un pied. Choisissez 2 secondes de retardement, vous éviterez de bouger l’appareil au moment du déclenchement.
  • Prévoyez de quoi vous couvrir. En journée, il fait peut-être 2°C dans le « Grand Nord »(parfois, -10°C aussi), mais la nuit ça descend fort ! Pour prendre une seule photo, ça prend du temps. On attend beaucoup. Alors le maître-mot, c’est avant tout d’avoir chaud !
  • Un autre effet du froid à ne pas oublier : les batteries se déchargent plus rapidement qu’à la normale. Je n’ai pas eu trop de problèmes avec mon appareil photo, mais mon portable y a eu droit : en 5 minutes, il est passé de 90 % à 10 %…
Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


Les aurores boréales en 5 points clefs

Pendant les vacances de Noël, je suis partie au niveau du cercle polaire. Ce fut l’occasion pour moi de voir des aurores boréales. Un phénomène plutôt convoité, nourrissant de nombreux rêves et de nombreuses légendes nordiques ! Sur le net, on peut même lire que le but ultime de certains voyageurs est d’observer ces lueurs nocturnes !

Qu’est-ce qu’une aurore boréale ?

Une aurore boréale, aurora borealis en nom scientifique, est une sorte de voile qui bouge dans le ciel. Elle peut avoir diverses couleurs : principalement vert, mais aussi rouge, bleu-violet, ou même gris-blanc. En réalité, toutes les couleurs du spectre chromatique (de l’arc-en-ciel) sont envisageables. Cependant, quand on voit une image d’aurore boréale multicolore, il ne faut pas se berner : c’est un montage !

Je vous expliquerai un peu plus loin dans l’article pourquoi les aurores boréales peuvent avoir différentes couleurs.

Une aurore boréale "couronne" surplombe un sommet enneigé
Une aurore boréale « couronne »

Pour tout vous dire, lorsque j’ai vu ma première aurore boréale, je n’étais même pas sûre que ça en soit réellement une ! C’était très léger. On aurait presque dit un nuage dans le ciel nocturne… Il ne faut pas vraiment se fier aux photos et aux vidéos qu’on peut trouver pour les identifier… Elles sont beaucoup moins lumineuses et saturées (de couleurs vives) dans la réalité !

La photo permet de révéler certaines couleurs des aurores boréales invisibles à l’œil nu (comment photographier les aurores boréales ?).

En fait, au-delà de la couleur, les aurores boréales sont classées selon nombre de critères :

  • la brillance
  • les conditions (changement plus ou moins rapide d’aspect)
  • la qualification (s’il y a une seule grosse aurore boréale ou plusieurs ou encore des fragments)
  • la structure (elle peut être homogène, comme un voile, ou plus striée, comme des traits alignés)
  • la forme (il y a vraiment beaucoup d’aurores boréales différentes en réalité : arc, couronne, rideaux, tache, voile, etc.)

Pour approfondir ces différentes caractéristiques de l’aurore boréale, je vous conseille ce site.

Pourquoi une aurore boréale se crée-t-elle ?

Une histoire d’aimants…

Vous le savez peut-être, la terre est une sorte de gros aimant. Elle possède des pôles magnétiques (légèrement différents des pôles géographiques). Un pôle magnétique est le point de rencontre des lignes d’un champ magnétique. Vous allez alors me demander ce qu’est un champ magnétique… 😉

Je vais reprendre la définition de Futura Science qui est aisément compréhensible :

Le terme de champ magnétique désigne une région de l’espace soumise à l’action d’une force provenant d’un aimant.

Description de cette image, également commentée ci-après
Par Newton Henry Black — Newton Henry Black, Harvey N. Davis (1913) Practical Physics, The MacMillan Co., USA, p. 242, fig. 200, Domaine public, Lien

Pour mettre en évidence le champ magnétique d’un aimant, il existe une expérience facilement réalisable. Vous avez besoin de limaille (poudre) de fer, d’une feuille de papier et d’un aimant. Il suffit de déposer un peu de limaille sur la feuille de papier, puis de tenir la feuille dans une main et avec l’autre d’appliquer l’aimant par-dessous. La limaille de fer va bouger, « dessinant » le champ magnétique de l’aimant, ainsi que sur l’image.

La boussole fonctionne avec les pôles magnétiques terrestres : l’aiguille est chargée magnétiquement et le pôle Sud de cette aiguille est « attiré » par le Nord magnétique terrestre.

C’est bien beau tout ça, mais on va peut-être revenir à nos aurores boréales !

… et de particules solaires !

Il existe des vents solaires circulant entre les planètes. Ces vents contiennent des particules solaires. Lorsque que ces particules solaires arrivent sur la Terre, le champ magnétique terrestre les repousse, et elles sont alors déviées vers les pôles (magnétiques).

Mais pour arriver sur Terre, les pauvres petites sont obliger de traverser l’atmosphère. Ça fait un sacré choc pour elles ! Elles se heurtent à la ionosphère, couche supérieure de l’atmosphère, composée principalement d’oxygène et d’azote.

Un peu à la manière des météorites, les particules solaires s’embrasent lorsqu’elles entrent dans l’atmosphère… Et c’est l’aurore polaire (boréale ou australe) qui se crée !

Mais pourquoi toutes ces couleurs ?

Les couleurs des aurores polaires sont dû à la composition de notre atmosphère. J’ai fait une expérience scientifique en seconde. On devait verser différents produits sur une flamme : calcium, potassium, strontium, et autres trucs en « ium ». Bon, pas que… il y avait aussi du cuivre… 😃 Bref ! La flamme changeait de couleur par réaction chimique. C’est exactement le même principe avec nos petites particules.

Pour citer l’agence spatiale canadienne :

La couleur d’une aurore dépend de la composition des gaz qui se trouvent dans l’atmosphère terrestre, de l’altitude à laquelle se forme l’aurore, de la densité de l’atmosphère et de la quantité d’énergie en cause.

Ainsi, par exemple, le violet provient de l’azote et le vert de l’oxygène, le rouge quant à lui, peut être issu de différents éléments.

Une aurore boréale "arc"
Une aurore boréale « arc »

Combien de temps dure une aurore boréale ?

Il est difficile de répondre à cette question… Une aurore boréale peut durer de quelques secondes à plusieurs heures ! Et on ne peut pas le prévoir… Si vous avez une ligne directe avec dame nature, le plus simple est de lui passer un coup de fil… c’est le seul conseil que je puisse vous donner !

Mais, de mon expérience (peut-être pas la vérité absolue…), il n’y a pas qu’une seule aurore boréale. Par moment, le ciel en est rempli, mais toutes ont des caractéristiques différentes. Certaines sont très rapides, ne font que passer dans le ciel, à la manière d’une étoile filante, d’autres prennent le temps de s’installer et peuvent durer… très longtemps !

À d’autres moments, la même soirée, c’est le vide complet… Vraiment difficile d’anticiper

Où est-il possible d’observer ce phénomène ?

Les aurores boréales se produisent dans l’hémisphère Nord. A contrario, les aurores australes apparaissent dans l’hémisphère Sud. Pour désigner les deux phénomènes à la fois, on parle d’aurores polaires.

— Dans l’hémisphère Nord ? Mais euh… c’est immense ! Tu n’as pas plus précis ?
— Patience !

C’est entre 60° et 75° de latitude que vous avez le plus de chance d’apercevoir ce type de lueur nocturne. Mais cela correspond à beaucoup d’endroits : le Nord des pays scandinaves (Norvège, Suède, Finlande et Islande), le Groenland, le Nord du Canada, l’Alaska, le Nord de la Russie, etc.

L’Écosse peut aussi être une bonne destination (preuve en vidéo ci-dessous). Et on a même déjà observé des aurores boréales en France ! Tout dépend de l’activité solaire, des fameux « vents ».

Ah oui, petit point info : on observe un ciel nocturne, alors pour le lieu, il faut éviter la pollution lumineuse. La campagne, c’est le mieux !

Quand peut-on admirer les aurores boréales ?

Difficile de prévoir une aurore boréale… Il faudrait demander à mère nature son calendrier ! Et il faudrait la supplier d’être gentil avec nous, car s’il fait moche, qu’il y a une tempête de neige ou des nuages, c’est foutu… et si c’est la pleine lune aussi… et en plus, il vaut mieux être en extérieur pour la séance d’observation, mais cela signifie qu’il fera forcément froid vu qu’il fait nuit et que nous sommes plus proche du pole que de l’équateur ! Mais du vrai froid. Pas du froid 10°C. Plutôt du froid -10°C ou encore moins. Ah la la… c’est compliqué quand même pour les voir ces aurores boréales !

Évidemment, il y a une période pour les aurores boréales. Et, en l’occurrence, c’est l’hiver : du 21 septembre au 21 mars, de l’équinoxe d’automne à l’équinoxe de printemps. Avec septembre-octobre et février-mars comme meilleures périodes.

L’heure a aussi son importance. Et oui, pour voir une aurore boréale, il doit faire noir… logique ! Bon, en hiver, en Scandinavie, ce n’est pas vraiment un problème (voir l’article De l’équateur au cercle polaire) ! 😉  Normalement, vous pouvez voir des aurores boréales entre 18h et 3h du matin avec l’apogée du phénomène un peu avant minuit. Les locaux nous disaient en général de commencer à scruter le ciel à partir de 22h.

Difficile de prévoir un phénomène aussi aléatoire, comme vous pouvez le constater ! Vous avez tout de même la possibilité de trouver des prévisions d’aurores boréales en temps réel si ça vous tente.

Mais bon, le grand Nord, c’est loin pour beaucoup d’entre vous ! Alors je vous offre un lot de consolation : la possibilité de visualiser des aurores boréales en live depuis le Canada😉

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉




De l’équateur au cercle polaire

A la fin de l’année 2016, je suis passée de l’équateur au cercle polaire en quelques jours ! Assez surprenant dit comme ça, non ? Explications sur les « lignes » de la Terre et les effets ressentis d’un bout à l’autre de celles-ci.

La formation Mondoblog en novembre 2016 m’a permis de dépasser l’équateur pour la première fois de ma vie. Mais en réalité, Tananarive (la capitale de Madagascar) est plus proche du tropique du Capricorne que de l’équateur…

Environ 500 km séparent Tana (pour les intimes, le petit nom sympa de la capitale malgache) du tropique du Capricorne. Alors qu’un peu plus de 2 100 km la séparent de l’équateur ! Mais, avouez-le, si j’avais mis « Du tropique du Capricorne au cercle arctique » en titre, ça aurait moins claqué

D’abord, la plupart des gens ne savent pas réellement où se situe le tropique du Capricorne. Sûrement entre l’équateur et le cercle polaire, quelque part… Mais il y a aussi le tropique du Cancer, non ? Du coup, l’un d’entre eux doit être au Nord et l’autre au Sud… Mais lequel ? Bonne question !

Pour éclairer ceux qui sont dans le cas expliqué ci-dessus, voici pour vous : le tropique du Capricorne est une ligne imaginaire située sur le parallèle 23° 26′ 14″. Elle se situe entre l’équateur et le cercle Antarctique (au sud donc). Mais bon, une image parle parfois plus qu’un long discours, alors voici pour vous :

 

CC BY-SA 2.0, Lien

Du coup, grâce à l’image, vous pouvez aussi désormais situer le tropique du Cancer, l’équateur, le cercle polaire Antarctique et tout le blabla (les rayons du soleil, on s’en fiche un peu nous…).

Ainsi, de Madagasar (suivez la ligne du tropique du Capricorne et continuez, vous tombez sur une île… Non, non, pas la première île, ça c’est l’Australie ! Continuez encore un peu, voilà… surprise : Madagascar !), je suis passée à la ligne là-bas tout en haut !

C’est désormais le cercle polaire Arctique qui nous intéresse. C’est bon, vous l’avez ?

En effet, pendant les vacances de Noël, je suis partie en Scandinavie : la Norvège, la Suède et la Finlande (d’accord, ET le Danemark, mais le cercle polaire n’y passe pas…).

Des différences…

Alors vous devez bien vous imaginer qu’il doit y avoir de nombreuses différences entre ces deux lignes. Outre le fait qu’à l’une, il fait plutôt chaud et à l’autre plutôt froid. Et encore… il ne faisait pas si froid au cercle polaire !

En Scandinavie, il a fait -15°C au plus bas lorsque j’y étais. Mais sur le cercle polaire, lorsque j’avais le pied dessus, il faisait parfois -2°C. Ce n’est pas si froid ! Alors je vous vois venir, vous qui habitez au Mali, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, etc. : c’est très froid pour vous ! Mais à Lille aussi, il fait -2°C en hiver, c’est normal…

De l’eau, un évier = une expérience scientifique ?

À part constater la température, premièrement, vous pouvez faire l’expérience de l’eau dans l’évier (je pense à vous Maristé et Manon qui ne connaissiez pas le truc, c’est vrai que ça tient de la magie tout ça 😄) : à Tana, l’eau tournait bel et bien dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Conclusion : Madagascar se situe effectivement dans l’hémisphère Sud ! 😃

À contrario, en Scandinavie, l’eau s’écoulait dans le sens des aiguilles d’une montre. Le phénomène est tout de même moins impressionnant dans ce cas pour moi : j’ai toujours vécu dans l’hémisphère nord, alors l’eau s’écoule normalement

De l'eau s'écoule d'un robinet

Si vous cherchez sur le net, vous verrez que cet effet est un peu controversé… mais en tout cas, avec moi ça a fonctionné… peut-être que mon cerveau me jouait des tours après tout…

À quoi cet effet serait-il dû ? À la force de Coriolis : en gros, elle modifie la trajectoire d’un objet en mouvement vers sa droite dans l’hémisphère nord et vers sa gauche dans l’hémisphère Sud (cela est dû au fait que la Terre tourne sur elle-même).

Et pourquoi est-ce controversé, cela semble scientifique pourtant, non ? Pour que la force de Coriolis s’applique, il faudrait que l’eau soit totalement immobile dans l’évier, ce qui est rarement le cas ! Elle est parcourue de courants, même lorsqu’elle semble immobile à l’œil nu…

De plus, la forme de votre évier ne sera jamais parfaitement régulière, compromettant ainsi l’expérience. Et 3e point, votre évier est tout petit. La force de Coriolis s’applique normalement sur les vents, s’étendant sur plusieurs dizaines de kilomètres…

Les levers de soleil

Par « les levers de soleil », j’inclus aussi les couchers bien entendu 😉  Eh oui, un lever de soleil à un bout de monde ne ressemble pas à un lever de soleil à l’autre bout de la Terre !

Un lever de soleil malagasy…

 

Un lever de soleil à Tananarive, Madagascar
Instant plutôt difficile à saisir : le temps d’aller chercher un appareil photo le lever/coucher du soleil est déjà terminé !

À Madagascar, le soleil se lève très rapidement. Je me souviens, en un quart d’heure, tout était terminé !

Le jour de mon arrivée, à la sortie de l’avion, il devait être 3h du matin, et nuit noire (hein Maristé, la nuit est noire à Madagascar 😁). On était plutôt fatigués parce qu’on manquait d’un peu de sommeil, mais bon…

Le temps de faire les papiers, les visas, etc., nous nous retrouvons dans le bus en direction de l’hôtel vers 4h30. Il fait toujours nuit noire à ce moment-là. Mais pendant le trajet (30 min environ), avant d’arriver à l’hôtel, le soleil se lève.

Je me souviens très bien qu’une fois dans ma chambre, je me demande comment je vais faire pour me (r)endormir, tellement il fait clair. On aurait dit qu’il était 11h du matin !

… et un lever de soleil nordique !

Un lever de soleil à Boden, Suède
À contrario, photographier un lever de soleil au niveau du cercle polaire est très facile, on a tout son temps !

Au cercle polaire arctique (à ne pas confondre avec le pôle Nord !), c’est le contraire. Le soleil met une éternité à se lever. Il faut bien compter au minimum 1h à 1h30

De plus, à cette période de l’année (décembre), les jours sont très courts : la plus courte journée que j’ai vécue a duré 2 heures ! Oui, oui, vous avez bien lu ! 2 heures de jours et 22 heures de nuit. Lever du soleil : 10 h 35. Coucher du soleil : 12 h 45.

Si bien qu’on eût une sorte de lever de soleil continu. Le soleil se levait dans le ciel, puis se couchait directement. C’était à la fois magnifique et très troublant. Magnifique, car le ciel restait teinté de violet, d’orange et de rose à longueur de « journée ».

Mais troublant, car cela joue des effets sur le moral : même en ayant dormi son nombre d’heures, à 13h, on se retrouve pris d’un énorme coup de fatigue (et non, ce n’était pas la digestion !). De même, l’agacement, l’énervement, montaient plus facilement, plus rapidement. Sûrement une réaction due au manque de vitamine D (elle joue un rôle très important dans notre santé). Or la peau en synthétise une bonne partie sous l’action du soleil.

Et dans votre pays, combien de temps met le soleil à se lever/coucher ?

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


2017, année de la génération Z

Ces derniers temps, j’ai vu passer nombres d’articles sur le fait que l’année 2017 serait marquée par la génération Z. Les articles anglo-saxons sur le sujet sont en général très formateurs. J’ai souvent un peu plus de mal avec les articles français…

Media & Digital Predictions 2017

Millward Brown est une entreprise filiale de Kantar, la 2e plus grande compagnie d’étude de marché au monde. Aussi, Millward Brown effectue des études de marché afin de conseiller les entreprises au niveau marketing.

Récemment, ils ont publié un article : Media & Digital Predictions 2017 (soit en français, les prédictions pour 2017 au niveau des médias et du digital). En tête d’article, la génération Z.

Entre 1997 et 2011, approximativement 27 % de la population mondiale est née. La génération Z représente à ce jour 2 milliards d’individus. C’est pourquoi la gen Z représente un groupe clef pour les marques.

En effet, les marketeurs (ceux qui travaillent dans le marketing) devront rapidement comprendre les besoins, souhaits et comportements de la génération Z, aussi appelés les post-millenials (et non les millenials comme certains le laissent entendre !) ou les centennials. Toutefois, certaines —rares– entreprises tentent déjà de la faire.

Le contenu développé devra être créatif (vous vous souvenez de mon article sur le manque de créativité à l’école en France ?). Il fera appel à l’imagination et aux émotions des consommateurs de la gen Z. C’est ainsi que les marques réussiront à nous toucher surtout si elles ne cherchent pas à nous vendre mais deviennent des amies 😉

D’après Duncan Southgate, le directeur mondial pour le digital de Kantar Millward Brown, la génération Z ne va pas seulement changer la manière dont les marques communiquent, mais aussi créer des challenges sur leur manière de démontrer leur authenticité et leur transparence au niveau digital.

La plupart des articles qui paraissent actuellement sur la génération Z sont tirés de cet article, les Medias & Digital Predictions 2017 de Millward Brown.

Pourquoi va-t-on parler de la génération Z en 2017 ?

Pour moi, la réponse est assez évidente. Il suffit de calculer. Les plus âgées (nés en 1995) auront 22 ans : les premiers gen Z à avoir fait des études supérieures (Bac +4 ou +5) vont ainsi faire leur entrée sur le marché du travail !

De l’ignorance des Français

Les Anglo-saxons s’y préparent depuis longtemps à ce débarquement de gen Z. Des articles sur le sujet existent depuis biens longtemps à l’étranger (y compris en Asie et parfois en Afrique) comme on peut le voir sur l’un des blogs de mon père : generation-z.fr. Et ces derniers temps, à l’étranger, les articles fleurissent comme des pâquerettes dans un champ au printemps !

Ce qui m’inquiète plus, c’est chez nous, en France. Il est vrai qu’il existe des articles sur le sujet, évidemment… Mais ils sont, comment dire… incomplets ? Les Français confondent tout ! Génération Z, génération C (qui est en réalité seulement une génération Marketing), millenials (or nous sommes les post-millenials, les millenials étant la génération Y), ce sont tous les mêmes pour eux… Les Français n’ont rien compris !

Certains dirigeants d’entreprises français se disent : « Ok, ils vont arriver dans mon entreprise… Mais aucun problème pour moi, je vais faire comme pour les autres, tirer d’eux le maximum de leurs savoirs puis les mater en moins de 2 !« . Ils ne s’attendent certainement pas à la réponse que je vais leur donner lorsqu’ils me mettront des bâtons dans les roues : « C’est bien simple ! Ça ne fonctionne pas comme JE le veux ? Et bien, je quitte ton entreprise ! ».

Je vous vois venir : « Oui, mais si tout le monde n’en fait qu’à sa tête, ça ne pourra jamais fonctionner…« . Sauf que la génération Z va agir comme un véritable rouleau compresseur. Elle va imposer ce qui lui convient.

Un émerveillement sur la génération Y

Le problème, en France, c’est qu’on s’est concentrée sur la génération Y. On s’est dit : « Ah oui, ils sont géniaux ceux-là, ce sont des digital natives« . Hum… Petit problème, non ? Le premier site Web a été créé en 1991, l’e-mail est popularisé seulement à partir de 1994 grâce aux systèmes comme Yahoo! ou Hotmail et les réseaux sociaux apparaissent au début des années 2000…

Digital native, ça ne veut pas dire « qui est né avec le digital » ? Si, justement… Alors excusez-moi, mais malgré ce qu’on dit, les Y ne sont en rien des digitals natives !

De toute évidence, le gros problème avec nous, les Z, c’est que nous avons une manière de penser et d’agir totalement différente de la vôtre… et ce, tout le temps et partout ! À partir de là, difficile pour des « vieux » comme vous de pouvoir nous comprendre…

Cela se voyait encore lors de notre dernière intervention pour Young network’Z, où l’on présentait ma soeur et moi la génération Z avec l’aide de notre père.

Oui, nous sommes capables de nous déconnecter !

Juste une petite réaction à un article du Point sorti hier à propos de la génération Z. Il y est dit : « Simon Sinek propose donc de se déconnecter. D’apprendre à se séparer de son portable le temps d’un restaurant entre amis. Le temps de se réveiller le matin. Le temps de réfléchir. » Mais j’ai un problème avec ce propos… et de me dire : encore un qui parle de nous sans nous connaître !

Nous sommes entièrement capables de nous déconnecter ! Si je le souhaite, pendant les vacances, je peux laisser mon portable de côté pendant plusieurs heures, voire jours (et je ne dis absolument pas que je vais aller sur un ordinateur ou une tablette en contrepartie) ! Et ne pensais pas que je sois la seule…

Être connectée et randonner ?

Lorsque j’ai effectué la randonnée du mur d’Hadrien avec mon père, vous croyez vraiment que j’étais scotchée sur mon portable 24/24h ? Vous voulez rire ? Non, parce que personnellement, je me vois très mal randonner avec mon téléphone dans ma main, surtout lorsqu’il s’agit de grimper sur une échelle par exemple… Et mes mains sont déjà occupées par la carte et la boussole !

Cependant, vous avez tendance à oublier que l’on peut se servir de son smartphone pour d’autres choses : GPS, appareil photo, caméra, montre, guide d’identification des plantes ou des papillons…

En plus, pour tout vous dire, dans le nord de l’Angleterre, il ne fallait surtout pas espérer avoir de la 3G, encore moins de la 4G. La plupart du temps, on était en GPRS ou aucun service… Alors je n’envisage pas trop ce que j’aurai pu faire sans connexion (autre que les activités citées ci-dessus)…

Être connectée et courir un cross ?

Autre exemple, quand je vais courir un cross en compétition. Vous pensez réellement que je garde mon portable sur moi ? Non, bien évidemment ! En début d’après-midi, je donne mon smartphone à un prof qui me le rendra après ma course. Et les autres filles de l’équipe font de même ! Ainsi, une fois les portables de côté, le sport peut vraiment commencer : échauffement, chambre d’appel, puis finalement la course 😊

Allez, je m’arrête ici pour le moment. Mais soyez sûrs qu’en 2017, on entendra parler de cette génération Z ! N’hésitez pas à vous abonner à ma newsletter (dans la colonne de droite) pour être au courant de mes derniers propos sur la gen Z 😉

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


Us et coutumes d’un nouvel an à la française

Une semaine après Noël, c’est le nouvel an, la nouvelle année qui pointe le bout de son nez. J’en profite pour vous souhaiter une excellente année 2017 à toutes et à tous. Que celle-ci soit riche en découvertes, rencontres et émotions, en plus de santé bonheur !

La France possède ses us et coutumes pour le nouvel an (la Saint-Sylvestre). Indéniablement, ces traditions divergent d’un pays à l’autre. Petit point sur le sujet.

En certains points, le réveillon de la Saint-Sylvestre peut ressembler au réveillon de Noël. Cependant Noël est une fête religieuse, ce qui n’est pas le cas de la St-Sylvestre. De plus, en France, alors que Noël est souvent fêté en famille, Nouvel an est une fête entre amis.

Traditions françaises du nouvel an

Le 31 décembre au soir : le repas

Le repas du réveillon du Nouvel an peut-être assez similaire à celui du réveillon de Noël. Au programme : foie gras, huîtres, crustacés, etc. Le tout accompagné de Champagne : parfois avant le repas, mais aussi après, aux 12 coups de minuit ! À moins que ce ne soit un repas au champagne… 😃

Mais tous les réveillons ne se ressemblent pas. Aussi, ce type de repas bien garni ne concerne qu’une partie de la population. Un second type de réveillon ressemble davantage à une soirée dansante autour d’un buffet.

S’embrasser à minuit

Une branche de gui
Une branche de gui

En France, lorsque minuit retentit, il est de coutume de s’embrasser sous une branche de gui, une tradition que nous héritons des celtes. Mais très rare sont les personnes qui le pratiquent de nos jours… par contre, on continue de se faire la bise entre personnes présentes.

Les bonnes résolutions

Bien que ce ne soit pas propre à notre pays, en France nous prenons des bonnes résolutions pour la nouvelle année. Des « tâches » à accomplir pour nous « améliorer » (en réalité, plutôt une checklist pour la première semaine de janvier… 😉).

Les feux d’artifice

À la différence de l’Allemagne, les feux d’artifice tiré par des particuliers sont plutôt rares en France. Exception faite pour l’Alsace.

Une législation assez restrictive pour les feux d’artifice existe en France (voir cet article de RTL). Une demande d’agrément doit être déposée en Préfecture et il faut savoir que 4 catégories de feux d’artifice cohabitent :
Un feux d'artifice

  • F1 (ou C1) : interdits aux moins de 12 ans
  • F2 et F3 (ou C2 et C3) : interdits aux moins de 18 ans
  • F4 (ou C4) : réservés aux professionnels

De fait, le soir du Nouvel an, certaines communes organisent des feux d’artifice.

Les vœux du nouvel an

Il est rare de souhaiter la nouvelle année avant le 1er janvier (on aura plutôt tendance à souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année). Seul le Président de la République souhaite ses voeux le 31 en début de soirée.

C’est à partir du 1er janvier à minuit (et jusqu’au 31 janvier) que nous pouvons souhaiter les voeux (la bonne année). D’ailleurs, durant ce laps de temps (1 douzième de l’année tout de même !), dès que nous rencontrons une personne pour la première fois de l’année, il est d’usage de lui souhaiter la nouvelle année.

Quand j’étais petite… Bon d’accord, surement que je le suis toujours pour certains d’entre vous… Mais je veux dire quand j’étais vraiment très petite ! 😉  Je reprends donc : quand j’étais enfant, on envoyait des cartes de vœux pour souhaiter la nouvelle année. Le coup de fil était aussi d’actualité (ma maman appelait souvent sa mère restée en Alsace peu après minuit).

Mais avec la démocratisation d’internet, les vœux sont désormais principalement numériques. Un SMS, un message dans Facebook, dans WhatsApp ou encore (génération Z oblige) dans Snapchat.

Pour plus d’informations sur la tradition des vœux du nouvel an, voir cet article d’Atlantico.

Les étrennes

Des pièces de monnaie

À l’origine, les étrennes étaient versées par l’employeur au personnel de maison pour le remercier de la qualité de son service durant l’année passée (le calendrier des pompiers, des éboueurs ou celui du facteur est certainement un héritage de ce passé). Désormais, ce sont les parents ou grands-parents qui les offrent à leurs enfants ou petits-enfants.

Au sens large, les étrennes sont un cadeau. Mais de la part des grands-parents, c’est une somme d’argent la plupart du temps. D’ailleurs, de manière humoristique, lorsqu’on leur souhaite la nouvelle année, on peut dire « Bonne année, bonne santé et passez la monnaie !« . Une autre formule familière est « Bonne année, bonne santé et plein de sous dans le porte-monnaie !« .

Et chez vous, quelles sont les traditions pour la nouvelle année ?

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


Noël en France : le repas traditionnel

Ce week-end, c’était Noël. À cette occasion, en France, le 24 décembre au soir, on mange un repas colossal pour le réveillon de Noël.

Expliquer le contenu de ce repas me semble intéressant (peut-être pas pour les Français de France, mais pour les autres francophones !). En effet, en discutant avec des amis africains, je me suis rendu compte que ce repas était très différent entre la France et chez eux à l’étranger !

En France, le réveillon de Noël est avant tout l’occasion de réunir les familles. Cependant, cela pose parfois problème : chacun veut organiser le repas chez lui ! Le réveillon a-t-il lieu chez nos parents ou nos beaux-parents ?  Noël, c’est la famille, on se réunit entre amis à la nouvelle année.

En général, le festin commence vers 20h et se terminait pour minuit, afin de se rendre à la messe de minuit. Désormais, le repas de Noël s’étend parfois bien au-delà cette heure.

Le menu de Noël traditionnel

Une dinde de Noël : le plat principal traditionnel d'un repas de Noël
La dinde de Noël : le plat principal traditionnel d’un repas de Noël

Évidemment, le menu de Noël varie selon les familles, leur niveau social, financier, etc.

La composition traditionnelle de ce repas de Noël existe. En voici la structure :

  • apéritif : champagne pour les grands et boissons pétillantes pour les enfants😉
  • entrée froide
  • entrée chaude
  • trou normand : un sorbet ou une glace arrosés d’alcool (encore une fois, seulement pour les adultes 😉)
  • plat principal
  • fromage : un plateau de fromages « traditionnel » comprenant un fromage de chèvre, un fromage à pâte persillée (un « bleu »), un fromage à pâte molle, un fromage à pâte dure et un fromage à pâte fraîche
  • dessert : traditionnellement, la bûche de Noël à moins que ce ne soient les 13 desserts de Provence
  • café et ses mignardises, dont les truffes au chocolat

Ce que vous pouvez manger au cours d’un repas de Noël en France

Une fillette mange un quartier d'orange pour Noël
Dans le passé, en France, on offrait des mandarines aux enfants. D’ailleurs, mon papa en recevait en cadeau de la part d’une de ses grands-mères lorsqu’il était enfant.

Ce que vous mangez le soir de Noël dépend avant tout du budget de la famille.

Avant le trou Normand,  soyez certains de goûter du foie gras (froid ou chaud), des fruits de mer, des coquilles saint-Jacques, des huîtres (froides ou chaudes), du caviar (à défaut des œufs de poisson) ou désormais du saumon fumé. À moins que ce ne soit des escargots ou, dans certaines régions, du boudin blanc

Traditionnellement, le plat principal est une dinde farcie. Mais désormais, on déguste aussi des chapons, des pintades ou encore de l’oie.

Évidemment, niveau boissons, comme nous sommes en France, le tout est accompagné de vin blanc pour les entrées et de vin rouge pour la fin du repas. À moins que ce ne soit un repas au champagne 😃

Pour vous donner une idée d’un menu actuel mais relativement traditionnel, vous pouvez consulter ce que j’ai mangé à Noël en 2014.

Que mangez-vous dans vos pays respectifs pour Noël ? Quel est le repas traditionnel ?

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


Bac blanc ? Se changer les idées en 5 astuces

La semaine dernière, j’avais mon premier bac blanc en Terminale. C’est tout simplement horrible. 

On passe 4 heures dans une salle (voire 5 parfois ! Et encore… Je n’ai pas de tiers temps comme ma soeur Dys). La salle est fermée (bon, pas à clefs, mais on n’en est pas loin). Quelques fenêtres permettent de percevoir un peu de lumière de l’extérieur.

Seul, face à ta table, avec ta feuille comme seule amie, tu tritures tes neurones (c’est le but, non ?), qui au bout d’un moment – disons le clairement – ne te répondent même plus (je sais, on va encore dire que les jeunes de mon âge, ceux de la gen Z, n’arrivent pas à se concentrer longtemps… Euh, mettez-nous devant un jeu intéressant et on en reparle 😉) !

Je n’ai rien contre réfléchir, étudier et analyser. Au contraire, je dirai même qu’en général, j’aime cela.

Aussi, je trouve qu’il est important de se changer l’esprit pendant les épreuves elles-mêmes de ce pseudo-examen. Un peu comme si l’on utilisait la technique Pomodoro : 25 minutes de travail, 5 minutes de pause pour gagner en efficacité.

Voici 5 suggestions pour aérer votre esprit et votre corps (toutefois, elles sont à prendre avec humour).

Manger

Vous savez, la personne qui fait du bruit avec son sachet, puis du bruit avec son papier d’alu, puis du bruit parce qu’elle mange, puis parce qu’elle boit. Et bien, cette personne, c’est moi ! 😃J’essaie tout de même de me faire la plus discrète possible, pour ne pas déranger mes camarades (héhé, je vous ai vu venir !).

Habituellement, les élèves commencent à manger au bout de 2 heures d’épreuve. Mais moi, c’est au bout de 10 minutes ! En effet, 10 minutes après le début, le désespoir commence à me gagner.

C’est à ce moment que je me dis que vraiment, mais vraiment, je ne vais jamais réussir à les écrire ces 5 p****** de pages sur « Peut-il être juste de désobéir à la loi ? » en philosophie (vous avez vu, je n’ai pas mis « philo » pour me faire bien voir par les enseignants de cette matière qui jugent que cela veut seulement dire « j’aime » alors que philosophie, beaucoup plus noble signifie « j’aime penser »).

Ah oui, j’ai failli oublier… 5 pages pour qui ? Avec quelle écriture ? En fonction de quels critères ? Sournoisement, ce n’est pas imposé… mais très fortement suggéré ! « 8 pages, on voit que l’élève a bossé, 3 pages, son travail est bâclé ! »

Mais revenons à mon désespoir. Je mange, pour oublier… ou plutôt pour puiser l’inspiration dans la nourriture ! Jusqu’à présent, cette technique fonctionne bien, car une fois ma collation terminée, en général, les idées accourent et je remplie allègrement mes 5, 6, 7… pages. Enfin, à la condition que 20 minutes plus tard, je puisse continuer ma collation…

Je ne vous raconte pas la tête des profs lorsqu’ils m’ont vu débarquer avec ma salade de pâtes dans ma lunch box le mercredi. J’ai commencé à manger à 11 h, il restait 2 heures d’épreuve…

Ils n’ont rien trouvé de mieux que de nous mettre le banc blanc le jour du cross académique auquel j’étais qualifiée… Oui, j’ai un esprit sain dans un corps sain 😉 Bref, un cross l’après-midi cela se prépare dès le matin avec l’assimilation de sucres lents ! Je voulais avoir le temps de digérer, moi. On courait à 14 h 30…

Mais ça les a bien amusés, les profs, je crois. Les élèves aussi d’ailleurs. Certains d’entre eux me regardaient l’air de dire : « T’es sérieuse, là ?« . Un des enseignants est même venu me souffler « Bon appétit !« . Ça fait toujours plaisir de pouvoir donner le sourire à toutes ces têtes mornes et ternes. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi autant de têtes d’enterrement pour un bac blanc !

Aller faire pipi

Vécu pendant le bac blanc, mardi, 8h50 ou peut-être 55 :
– « Madame, est-ce que je peux aller aux toilettes ?
– Non, il n’est pas encore 9h, il faut attendre 1h après le début de l’épreuve…
– Ah, d’accord… »

Vous avez enregistré ? L’astuce du pipi pour se changer les idées lors du bac blanc ne fonctionne que 1 heure après le début de l’épreuve… Et ne me demandez pas pourquoi, c’est comme ça ! Certainement pour éviter la triche (mais dans ce cas pourquoi autoriser le « pipi » ensuite ?). Si tu as envie de faire pipi la première heure, tu te retiens…

Cela choque nos ami(e)s allemands qui peuvent, par exemple, se rendre aux toilettes sans problème pendant les cours ! La plupart des allemand(e)s que je connais et qui ont passé un séjour dans une école française ont tous rencontré des difficultés avec le fait qu’on ne puisse se rendre aux toilettes qu’à l’intercours.

Dans la salle d’examen, j’ai l’impression qu’il y a un coin pipi. Généralement, les gens vont une fois aux toilettes. Mais dans le coin pipi, les personnes vont « 5 fois » aux toilettes pendant l’épreuve !

Bien sûr, comme moi, on peut aller faire pipi sans en avoir envie. Bon du coup, on ne va pas vraiment faire pipi. On fait juste l’aller-retour toilettes-table pour dégourdir nos petites pattes toutes endormies par le fait d’être resté pendant ô je ne sais combien de temps assis.

Chercher une position confortable

Pour le confort, il faudra repasser…  Les chaises de l’Éducation Nationale ne sont pas ce qu’il y a de plus confortable… Il faudrait peut-être leur suggérer d’investir dans des sièges ergonomiques. Ils n’en ont peut-être tout simplement pas eu l’idée… ou les moyens 🙂

En plus, je pense que ça leur permettrait d’obtenir de meilleurs résultats aux examens. Lu sur le net : « Une mauvaise posture peut avoir des répercussions sur le système nerveux« . Je continue la lecture de mon article, et je peux vous assurer que le confort des élèves devrait être une priorité ! « Maux de tête, étourdissements, vertiges, perte d’énergie et de concentration sont effectivement des conséquences reliées à une mauvaise position du corps« .

Alors, pour vous, j’ai un peu tout essayé ! 😉 En tailleur (Ne pas oublier d’enlever les chaussures, si on veut le confort, autant y aller à fond ! On le veut notre bac, non ?), à genoux, recroquevillée (pas facile sur une chaise…), et puis toutes les possibilités assise : jambes croisées, affalée sur la chaise, droite comme un i, affalée sur la table, etc.

Malheureusement, aucun test ne fut réellement concluant… L’engourdissement et les fourmis se font toujours ressentir après un certain temps… Vous l’avez compris, pour réussir il faut, souffrir…

Regarder les autres

On n’est pas vraiment tout seul en bac blanc, je vous ai menti. En réalité, on est seul dans une multitude. Nous sommes entourés par énormément de gens ! Du coup, ça fait du monde à observer.

Il y a les lycéens qui réfléchissent d’une manière inspirée et ceux qui réfléchissent d’une manière dépitée. Il y a les gens qui ont abandonné avant même d’avoir commencé. Puis les gens qui écrivent tellement que tu te demandes s’ils ne vont pas finir par sortir un roman pendant l’épreuve du bac… blanc.

Et il y a les copains de nourriture, ceux qui mangent. Les déshydratés qui boivent. Les petites vessies qui vont faire pipi. Et ceux gentils, qui te font coucou, qui te sourient (même quand tu ne les connais pas), et ceux qui te font un clin d’œil (en général, tu les connais ceux-là).

Et pour terminer, LA personne qui croise ton regard. Ses petits yeux tout humides te regardent, consternés. Son air désolé, brisé, désespéré, fatigué, dégoutté, perdu, écœuré, lassé, démoralisé, accablé, découragé, abattu – et j’en passe… – ne contribuent qu’à te déprimer un peu plus…

Regarder les enseignants par contre n’est pas un bon plan. N’attends pas de réactions et de compassion de leur part… par principe, un prof qui surveille les épreuves du bac blanc est stoïque ou pire, certains sont même « graves flippants », ils scrutent le moindre de tes gestes.

Sommeil et méditation

Je dois l’avouer, c’est fatiguant les bacs blancs… J’ai calculé. Sur la semaine de mon bac blanc, j’ai passé 24h dans une salle d’examen. 24h, ça fait une journée complète (le jour et la nuit) ! C’est beaucoup quand on y pense…

Bien sûr, je commencerai par vous conseiller de passer de bonnes nuits complètes (ce n’est pas le temps des révisions…).

Mais effectuer une micro sieste pendant les épreuves peut s’avérer être une réelle nécessité (mais ne pas en abuser) !

3 conseils pour bien dormir pendant les épreuves du bac blanc

  1. Si vous le pouvez, choisir une place à côté d’un mur (mais en général, on ne peut pas choisir alors tant pis). En effet, sans mur, vous n’avez que 2 points d’appui : la table et la chaise. Mais avec le mur, vous gagnez un point d’appui supplémentaire (le mur), ce qui nous fait un total de 3 appuis.  3 comme le nombre de points de contact le plus stable pour un objet !
  2. Prendre une écharpe avec soi. Mais pas n’importe quelle écharpe. Il faut un rectangle de 1 x 2m. Ça fait office de couverture (il fait parfois un peu frisquet dans les salles d’examen).
  3. Garder une veste (ou un manteau) accrochée sur le dossier de sa chaise. Quand il s’agit de dormir, il est toujours plus agréable d’avoir un oreiller.

Méditer ce n’est pas mal non plus pendant l’épreuve du bac blanc. Quand rien ne va plus, que ton cerveau est vraiment déconnecté, ne penser à rien pendant 5 minutes, ça fait du bien ! Testé et approuvé !

Dessiner (en bonus) 

Vu que je vous aime bien, je vous livre une dernière idée de chose à faire pour se divertir pendant le bac blanc : dessiner.

Je me suis créé une « feuille d’inspiration » le mardi : à chaque fois que je sentais mon esprit décrocher, je dessinais une petite fleur sur une page de brouillon rose pour me reconcentrer. Cela a été plutôt efficace. Mais hormis les petites fleurs, je ne sais pas dessiner grand chose…

Cependant, certains de mes camarades ont démontré une très grande créativité ! Je pense, par exemple, à la personne qui coloriait une zone de 1×2 carreaux au Stabilo rose, sautait 2 carreaux, coloriait 2 carreaux en jaune fluo et ainsi de suite : en ressortait un magnifique damier coloré !

Mais dans ce bonus, je suis sûre qu’on pourrait rajouter tout un tas d’activités ! Par exemple : tricoter. Il n’est écrit nul part qu’il est interdit de ramener une pelote de laine et des aiguilles à tricoter. Ou alors faire de la calligraphie. J’ai le droit de vouloir écrire joliment et de rapporter avec moi un porte-plume, des plumes et de l’encre !

Bref, vous l’avez compris, il est difficile de s’ennuyer pendant un bac blanc en dehors de l’épreuve proprement dite.

Les exemples que je donne dans cet article concernent aussi, malgré les apparences, de très bons élèves.

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


Berlin : 2 cadres, 2 voyages…

Avez-vous déjà remarqué que la manière dont nous voyageons est différente selon le cadre dans lequel s’inscrit le voyage ? Dans ma vie, j’ai effectué deux voyages à Berlin. L’un avec ma famille, l’autre dans le cadre scolaire.

La première fois, c’était il y a deux ans, en 2014. J’y suis allée 3 jours avec ma sœur et ma mère, entre filles. Nous nous étions renseignées sur Internet pour savoir quelles étaient les choses à voir. En est ressortie une liste de monuments et lieux, tous gratuits (nous avons éliminé les musées ou les autres activités payantes).

J’y suis retournée cette année, en novembre. Cette fois, le cadre est un peu différent : c’est un voyage scolaire d’une durée de 4 jours. Vous pouvez d’ailleurs retrouver le carnet de voyage que j’ai réalisé à cette occasion.

Alors, quelles différences entre ces deux voyages ? Même endroit, même durée (à peu près) et pourtant tellement différents !

Moins de temps à Berlin, plus de monuments

Cela peut vous sembler étrange… Lors de mon séjour en famille, je suis restée moins longtemps et pourtant, j’ai eu le temps de voir beaucoup plus de choses.

La grande différence est que nous n’avions pas de réelles contraintes de temps. En voyage scolaire, on est toujours pressé, il faut faire vite. Le groupe a rendez-vous à telle heure et il ne faut surtout pas être en retard. En voyage scolaire, d’après les enseignants, nous représentons la France. C’est pourquoi il faut se tenir à carreau !

En famille, on prend le temps, on flâne. Si on a envie de s’aventurer dans la ruelle à droite pour jeter un coup d’œil à ce qu’il y a au bout, pas de problème ! En groupe, on suit le mouvement et si on est un peu distancé, on nous le fait remarquer.

Dans le mode de visite « libre » (en famille), étrangement, nous découvrons la plupart des éléments importants de la ville. Je ne saurai exactement vous expliquer comment cela fonctionne, mais simplement en parcourant la ville au grès de son instinct, le tour de celle-ci est relativement complet.

Et les photos dans tout ça ?

Que c’est compliqué de prendre des photos lorsqu’on suit un groupe… Tout le monde prend la photo du même endroit. Et pour peu que l’endroit défini par les encadrants soit mal choisi, c’est la fin… Impossible de dévier son chemin de celui du groupe comme expliqué précédemment. De plus, impossible de prendre 30 secondes pour cadrer sa photo, car nous risquons de perdre le groupe…

Le voyage scolaire, en groupe, n’a pas que des inconvénients. Cela semble évident qu’au niveau informatif, la visite est beaucoup plus riche et complète lorsque nous avons un guide (un enseignant en l’occurrence) ! 🙂 Et encore… Si je prenais un peu le temps pour rechercher de mon côté (merci Internet et les guides touristiques), je pourrais surement retrouver la majorité de ces informations (si ce n’est plus).

Bref, je pense que vous l’avez compris, les voyages en groupe type voyage scolaire ne sont pas mon dada 😉

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


#MondoTana : l’ensemble des articles

Je ne saurais synthétiser à moi seule l’ambiance qui régnait à Tananarive (Madagascar), lors de la formation annuelle de Mondoblog (Mondoblog Camp) en 2016… Tout ce qu’on a appris, tout ce qu’on a vu, tout ce qu’on a vécu… Impossible de résumer tout cela à moi seule ! Alors quoi de mieux que de regrouper ici l’ensemble des articles à ce sujet pour en avoir une vue d’ensemble ?

Les premiers arrivés ont posé le pied sur le sol malgache le 18 novembre 2016. Les derniers blogueurs à partir se sont envolés le 27 novembre. Vous retrouverez ici des articles écrits pendant, mais aussi après la formation ! Et surtout, surtout, si j’ai oublié un article, précisez-le en commentaire, je le rajouterai 😉

[MONDOBLOG] à Antananarivo

https://empreintes.mondoblog.org/2016/11/20/complaintes-dun-rdv-tant-prepare-malheureusement-manque/

Alerte : Mondoblogueurs à Antananarivo

Vidéo – Visite guidée au palais de la reine Ranavalona 2 de Madagascar

Dans le bus pour aller au XVIe Sommet de la Francophonie…

https://savanes.mondoblog.org/2016/11/21/recit-dun-voyage-a-antananarivo-premier-vol/

Sommet de la Francophonie : mes coups de coeur

La déclaration d’amour d’un Belge aux blogueurs/ses francophones

Ne me dis pas que t’es retourné en Afrique!

Village de la francophonie 2016 en images

Le slam s’invite au Sommet de la francophonie

Francophonie : poussière de cultures au dénominateur commun

J’ai testé pour vous… le village de la Francophonie à Tananarive

https://savanes.mondoblog.org/2016/11/26/recit-dun-voyage-a-antananarivo-tangasoa-bienvenue-a-antananarivo/

Séjour à Antananarivo : une affaire de viande de zébu au menu

Si MondoTana m’était conté

Madagascar et moi

Antananarivo, la ville arc-en-ciel !

Antananarivo : entre splendeur et misère

Un Mondoblog Camp, une semaine, des rencontres !

Madagascar : la visite se termine par une histoire d’amour

Sommet de la Francophonie : Viens ! Que je te raconte Tana…

Mondoblog et Antananarivo 2016, j’y étais aussi : 1re partie

https://unautreregard.mondoblog.org/2016/12/04/madagascar-memoire-dun-voyageur/

Mondoblog à Tana : top 5 d’un dépaysement trop parfait

De chez lui, avec amour

Un Mondoblog Camp en Snaps

Mondoblog et Antananarivo 2016, j’y étais aussi : 2e partie

Quand l’Afrique attire (part 1) : Madagascar, l’île de la tentation ?

https://unautreregard.mondoblog.org/2016/12/10/au-dela-du-mur-des-apparences/

Les pépites de Mondoblog : à Madagascar, les blogueurs s’expriment en vidéo

J’ai rencontré des mamans extraordinaires à Madagascar

Admirer Tananarive grâce à MondoTana

Village de la francophonie 2016 en images

https://atchuileu.mondoblog.org/2017/02/11/tana-ne-trouvais-mots-toi-1/

https://atchuileu.mondoblog.org/2017/02/14/souvenirs-de-tana-2/

Et en bonus : le blog des anciens

Les anciens ont déjà suivi la formation Mondoblog. Alors, pour s’occuper pendant le Mondoblog Camp, ils géraient un blog 😃

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


Un Mondoblog Camp en Snaps

Connaissez-vous Snapchat ? C’est le réseau social de partage d’images incontournable de la génération Z ! En bonne représentante de ma génération, il m’était impossible de ne pas « snapper » lors de la formation Mondoblog à Madagascar 😉  D’ailleurs, pour un aperçu de la formation en tweets, hashtags et selfies, consultez mon précédent article au sujet du Mondoblog Camp.

Ce n’est pas mon premier article au sujet de Snapchat. Il y a eu celui sur le Snapchat de l’Éducation Nationale, ou encore celui où j’étais prise en flagrant délit de snap par « un vieux« . Comme quoi l’utilisation de Snapchat est habituelle !

Snapcode de cladelcroix
Si vous souhaitez me suivre, voici mon Snapcode

Snapchat en quelques chiffres

Pour ces données statistiques, je me base sur un article paru sur le blog du modérateur en août dernier (ils en ont publié un autre le 23 novembre, mais il reprend exactement les mêmes chiffres…). Néanmoins, celles-ci ont sûrement un peu évolué depuis.

Comme je vous le disais précédemment, Snapchat est LE réseau social de la génération Z. Les statistiques sont là pour le confirmer : 71 % des utilisateurs ont moins de 25 ans. Par jour, Snapchat compte 150 millions d’utilisateurs actifs, donc un peu plus de 105 millions de gen Z.

Et si vous vous posez la question, les femmes sont plus actives sur Snapchat que les hommes : 65 % de femmes contre 35 % d’hommes.

Une « story » Snapchat, tu dis ?

Lors du Mondoblog Camp, chaque jour, je réalisais une story dans Snapchat (enfin, comme d’habitude…). Pour moi, ce concept est assez naturel, mais peut-être ne connaissez vous rien à Snapchat… Allez, petit point sur la story Snapchat !

Dans une story, on peut publier des photos et des vidéos. La vidéo a une durée maximale de 10 secondes, même principe pour la photo avec une durée maximum d’affichage à l’écran de 10 secondes (celle-ci est définie avant la publication).

Quand un contenu est mis en story, il disparaît au bout de 24h. C’est-à-dire que si je publie une photo à 8h02 lundi, tout le monde (excepté si mon compte est privé) peut consulter cette photo jusqu’à 8h02 mardi. Cependant, de mon côté, je peux l’enregistrer pour la conserver éternellement.

Sur place, j’ai pensé à vous en sauvegardant via Snapchat toutes les photos et vidéos de la formation Mondoblog. À chaque jour sa story 😊

Bon, trêve de laïus, passons aux vidéos 😉

17 novembre 2016 – Le départ

Retrouvez le récit de cette journée dans mon carnet de voyage.

18 novembre 2016 – Découverte de Tana

Retrouvez le récit de cette journée dans mon carnet de voyage.

19 novembre 2016 – Premier jour « entre blogueurs »

Retrouvez le récit de cette journée dans mon carnet de voyage.

20 novembre 2016 – Prémices de formation

Retrouvez le récit de cette journée dans mon carnet de voyage.

21 novembre 2016 – 1er jour de formation

Retrouvez le récit de cette journée dans mon carnet de voyage.

22 novembre 2016 – 2e jour de formation

Retrouvez le récit de cette journée dans mon carnet de voyage.

23 novembre 2016 – 3e jour de formation

Retrouvez le récit de cette journée dans mon carnet de voyage.

24 novembre 2016 – 4e jour de formation

Retrouvez le récit de cette journée dans mon carnet de voyage.

25 novembre 2016 – Dernier jour de formation

Retrouvez le récit de cette journée dans mon carnet de voyage.

26 novembre 2016 – Dernier jour à Tana


Retrouvez le récit de cette journée dans mon carnet de voyage.

D’autres idées d’utilisation de Snapchat à partager ?

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


Un Mondoblog Camp, une semaine, des rencontres !

Adorable, trop mignon, trop chou, poulette
Ma belle, mon petit, ma puce, choupette
Tana, c’était ça, c’était moi.

Benjamine, 17 ans, mineure, mais quelle chance de participer à ce Mondoblog Camp !

La vue sur Tananarive, capitale de Madagascar, depuis le Palais de la Reine, imposant édifice surplombant la ville
Tananarive, capitale de Madagascar, a accueilli la 5e édition du Mondoblog Camp

Ce n’est pas parce que je ne suis pas adulte que je ne peux pas en profiter au même titre que les autres. Je pense même que les perceptions, les impressions, les sensations, les émotions sont décuplées : tout est si grand ! L’avantage d’être la benjamine, c’est que tout le monde te donne des petits surnoms mignons et tout le monde te demande constamment si tout va bien !

À la fois snapeuse du Mondoblog Camp 2016 (mais ça, c’est propre à ma génération, je pense 😉 ) et photographe attitrée de Lucrèce sur le #SommetMada16, je ne suis pas en reste !
Dans notre salle du pavillon de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), j’étais fournisseuse de câble pour Mac. D’ailleurs, Manon, Maristé, Aminatha, pourquoi n’en aviez-vous pas ?

Une semaine placée sous le signe du selfie (à retrouver à la fin) et du hashtag. #BeauxYeux #ChersParents #Sommeil #Emotion #MondoTana et caetera.
Désormais, ceux-ci sont plutôt remplacés par #nostalgie… Mais dans nos cœurs restera à jamais gravé le hashtag #francophonie.

Avant d’y participer, je me demandais à quoi pouvait ressembler cette formation Mondoblog, ce Mondoblog Camp. Difficile en réalité de pouvoir décrire tout ce qu’on y découvre, apprend ou encore ressent. Mais pour vous faire une idée plus précise, je vous encourage à consulter mon carnet de voyage : tous les jours, j’y ai écrit le déroulement de la journée avec les différentes activités et photos à l’appui 😊

Le Mondoblog Camp, c’est une formation

Qui dit Mondoblog Camp, dit avant tout formation. De nombreux modules (photo, vidéo, présence en ligne, écriture web, CSS, etc.) nous ont permis d’acquérir une culture du blogging. Retour sur quelques points clefs.

Les 2 principes de Mathias :

  • «Sharing is caring»
  • «Less is more»

La désormais célèbre citation de Simon :

Le cours de CSS de Fotso, parfois un peu rapide… 😉  Mais au moins, désormais, nous savons à qui nous adresser en cas de problème !

À la découverte de Madagascar

Au-delà de la formation, le Mondoblog Camp est bien d’autres choses. Pour ceux arrivés en avance, nous avons eu le temps de visiter un peu la ville d’Antananarivo, capitale malgache. Mais tout le monde a pu goûter à la culture locale.

Pour beaucoup de blogueurs, c’est la grande découverte des litchis. La plus grande nouveauté reste cependant la viande de zébu ! En quelques jours, nous sommes tous devenus zébuvores !

Après la découverte de la nourriture locale, c’est une autre initiation qui nous attend : lamako. Ce « clap » malgache est assez simple à réaliser. Un meneur donne les indications :

  • Lamako = l’assistance applaudit 4 fois
  • Avereno =l’assistance applaudit 10 fois
  • Atambaro = l’assistance applaudit 1 fois

Les indications s’enchaînent et l’animation est terminée ! Exemple en vidéo :

La culture malgache ne se limite pas à la nourriture et à frapper dans ses mains. La danse en fait partie intégrante. Petit exemple de cours de danse produit par nos amis mondoblogueurs malgaches :

Émergence de talents

Bien sûr, nous avions Atome ou encore Issouf, nos rappeurs de la saison. Mais comment évoquer ce Mondoblog Camp sans parler de Samantha, ou plutôt SLamantha devrais-je dire : LA révélation de MondoTana !

Samantha, c’est quand même la seule qui s’est vu demander un autographe. C’est la seule qui est passée en direct à la télévision nationale malgache. C’est la seule qui a fait un slam devant Michaëlle Jean, Secrétaire Générale de la Francophonie. C’est la seule qui a osé remettre ça avec François Hollande, Président de la République Française. C’est la seule qui a commencé sa carrière internationale, je crois.

Pour retrouver l’ensemble de notre rencontre avec le Président Français, je vous conseille la vidéo ci-dessous. On y retrouve nos questions de mondoblogueurs, le slam de Samantha et bien sûr le selfie final !

 

Le bus de la joie

Comment parler MondoTana en oubliant le bus de la joie ? Je pense que son excellence madame la présidente de la république dictatoriale mais parfois démocratique, Sonia, va nous manquer à tous… Le bus de la joie, c’était des chants, du rap, des poèmes et de l’amour ! Chaque soir, des nouveautés !

Selfies en folie !

Plus qu’une formation, le Mondoblog Camp, c’est surtout une aventure humaine. Imaginez-vous 50 étrangers qui se rencontrent. Ils ne connaissent rien les uns des autres. Ils sont originaires de 16 pays différents. Seuls les unis une langue, le français, et une passion : le blogging et Mondoblog.

Et en une semaine, des liens tellement forts se créent ! Si bien qu’à la fin, ça termine en bain de larmes et d’émotion… Allez, quelques selfies pour terminer 😉

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


La francophonie vue par les Z

Pour faire écho à mon article La francophonie, vous dites ? C’est quoi ?, j’ai posé cette question à des jeunes de la génération Z (rappelons-le : qui sont nés entre 1995 et 2010, mais dans cet article, ils sont plutôt nés entre 1995 et 2000 😉). Le concept est simple. Ils ne connaissent pas la question à l’avance (pour avoir une réponse spontanée) et leur réponse doit durer une quinzaine de secondes, pour aller à l’essentiel.

Souvent, le propos est unanime : ce sont les gens qui parlent français ! Cependant, le côté institutionnel de la francophonie (la Francophonie avec un « F » majuscule) est oublié… Mais certains s’en sont souvenus après l’écoulement des 15 secondes, avec notamment le Sommet de la Francophonie.

J’ai décidé de faire intervenir non seulement des Français, mais aussi des étrangers. La francophonie est répartie dans le monde entier, c’est pourquoi je trouve intéressant de voir comment elle est perçue et expliquée en-dehors de la France !

Blanche, 17 ans

Euh… C’est l’ensemble des pays où on parle français… Des pays ou des États où on parle français… Et, et voilà !

Elise, 17 ans

Donc, en fait, la francophonie, c’est le fait de parler français. Par exemple, dans beaucoup de pays francophones, on dit qu’ils sont francophones parce que les gens, ils parlent français là-bas !

Helen, 18 ans

Petite précision : Helen est allemande ! Elle est venue à plusieurs reprises chez nous et a très gentiment accepté de répondre à la fameuse question par vidéoconférence 😉

Je pense que la francophonie, c’est tous les pays où on parle le français. Il y a les français et tous les français sont une grande chose.

Autre aspect intéressant : au cours de notre discussion, j’ai appris que ce sujet était traité à l’école en Allemagne.

Jeanne, 16 ans

Alors là… La francophonie, c’est des gens qui parlent français, c’est des gens francophones, non ? Enfin, je ne sais pas…

Louama, 17 ans

La francophonie, c’est la langue française répandue dans le monde entier. Donc surtout en Afrique, à Québec. La francophonie c’est l’usage qu’on fait aujourd’hui de la langue française.

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉


La génération Z ne veut pas de voiture !

La génération Z aurait-elle un comportement particulier avec l’automobile ? Je le pense bien ! 

Grand débat à la maison lorsque ma sœur a exposé à mes parents qu’il lui était inutile de passer le permis de conduire. Pour les « vieux », c’est normal et logique : on passe son permis comme tout le monde…

De l’importance de la voiture sans conducteur

Passer son permis de conduire n’est pas forcément un but pour nous ! Surtout que les voitures sans conducteurs sont depuis plusieurs années en préparation. Depuis peu, des tests sur route sont réalisés. Alors à quoi bon dépenser plus de 1 000 € pour passer son permis de conduire ? (Oui, en France le permis est un peu cher en comparaison à d’autres pays…) Permis, il faut le dire, qui ne nous sera inutile dans quelques années… Et vous savez, notre côté économe s’impose à nous facilement !

Alors vous me direz — comme la plupart des « vieux » soit dit en passant — que ce n’est pas encore pour tout de suite ces voitures automatisées… Mais sachez que 47 % d’entre nous espèrent que d’ici 10 ans, il y ai une majorité de voitures de ce type. La première raison que nous évoquons ? La sécurité pour 61 %.

D’ailleurs, certains Z que je côtoie avancent cet argument comme raison pour ne pas passer leur permis !

De mon côté, je vais tout de même passer mon permis de conduire. Non que je le veuille, c’est l’école de journalisme que je souhaite intégrer qui le demande !

La génération Z : écologie, économie et sport !

Les grandes villes en France sont richement desservies en transports en commun (bus, métro, tram). On peut aussi signaler la présence des vélos en libre-service depuis quelques années maintenant. La plupart des gen Z (nés entre 1995 et 2010) sont encore en train de faire leurs études. Et lorsque, comme moi, nous habitons dans une de ces grandes villes, l’utilisation de la voiture nous semble rapidement un peu désuète. D’ailleurs, des enquêtes au Canada ont montré cette tendance.

C’est notre côté écolo qui prend le dessus ! 😉 Les transports en commun et le vélo sont des moyens de transports beaucoup moins polluants que la voiture ! Le covoiturage fait lui aussi partie de notre démarche écologique.

Ensuite de nouveau notre côté économe nous parle : les voitures sont chères (entre le permis, l’essence, l’entretien, etc. le prix d’utilisation d’une voiture monte rapidement sans parler du coût d’achat…).

Nous en discutions, ma sœur et moi, avec un amie allemande (Helen, vous la retrouverez dans mon prochain article 😉). Elle nous dit : «Je me rends compte qu’une voiture, c’est cher !». Elle a passé son permis et possède une voiture depuis peu… Helen est un cas un peu particulier : elle habite à la campagne. Posséder une voiture lui permet d’économiser du temps, notamment pour se rendre à son école (il y a seulement un bus qui passe 2 fois par jour sinon…) !

Pour terminer, nous avons un petit côté fait attention à sa santé, sportif. Marcher les quelques centaines de mètres ne fait jamais de mal ! Pour nous, tout est prétexte à faire du sport, se muscler (monter les marches 2 par 2 plutôt que 1 par 1 par exemple).

Bon… Il faut relativiser ! Je ne dis pas que nous sommes toujours en train de faire du sport… Mais mon père est toujours étonné par le nombre de jeunes de mon âge qui font des joggings ou de la fitness/muscu/du crossfit…

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager sur Pinterest 😉