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Wade, tes propos sont de trop…

macky presi

Quelle horreur que les propos de l’ex-président Wade sur les origines familiales de l’actuel président  Sall ! Rien ne justifie une attaque aussi inique. Je condamne !

Je me suis réveillée ce matin, connectée sur Facebook où j’ai lu des postes sur Wade, mais sans rien comprendre. Midi, l’heure du journal sur une chaîne de télévision de propagande, j’étais sûre d’avoir l’information au complet, voir même partisane.

On ne peut tomber aussi bas, voireplus bas que sa culotte Maître Wade. Mes respects au deuxième président de la République du Sénégal Abdou Diouf qui est sorti en 2010 par la grande porte et qui n’a mené aucun membre de sa progéniture dans la mouvance présidentielle. Ce dernier avait appelé Maître Wade pour le féliciter de sa victoire. Hélas, Wade n’a pas rendu « le couteau à sa place ». Depuis que Macky Sall, fruit de sa formation est à la tête du gouvernement et que son fils Karim Wade est en prison pour enrichissement illicite, le vieux Wade avale mal sa salive au point d’affirmer : « Macky Sall est un descendant d’esclaves, ses parents mangeaient de la chair humaine ». Comment un ancien président, un avocat a pu proférer ces insultes ?

Je me met à la place de Macky, certes il est un homme politique et doit s’attendre à tout, mais pas à de tels propos sur sa famille venant de son  prédécesseur.

Wade, 90 ans révolus, devrait prier pour la libération de son fils et non pour l’enfoncer. Ces propos ont rendu tout le Sénégal mal à l’aise même chez ses plus propres collaborateurs.

Heureusement la réponse de Macky a été pleine de sagesse ! « On m’a rapporté les propos de mon prédécesseur, je préfère ne pas les avoir entendus. Cela peut surprendre, j’ai de l’affection pour Wade. »

Dans le pays, tout le monde est ému. Je pense que Wade devrait  se voiler la face avant même de sortir de sa chambre.

LUCILE AICHATOU Ndiaye


Ma vision: faut-il croire à l’Amour au Sénégal?

photoLe philosophe  Leibniz  en donnait cette définition : « Aimer, c’est se réjouir du bonheur d’autrui ». L’amour désigne un  sentiment  d’ affection  et d’ attachement  envers un être, un animal ou une chose qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, spirituelle ou même imaginaire avec l’objet de cet amour et à adopter un  comportement  particulier. Avez-vous fais le constat, l’amour ne court pas les rues sous nos cieux. Oui ! Peu de sénégalais connaissent et respectent l’amour. C’est simplement par le bout de la langue qu’ils l’évoquent, quand ils affirment que l’amour a ses raisons que la raison ne connait pas !

femmes qui pleurent  si tout ne dépendait que du choix d’aimer, il y’aurait à coup sur moins de déception, haine, drames familiaux et dans les meilleurs cas le divorce… mais avons-nous l’option d’aimer la bonne personne, la bonne personne ici, l’âme sœur ? Pourtant l’amour est chanté partout ; sous nos cieux, je ne rappelle pas d’un seul artiste chanteur qui n’en a avoué l’existence, la force, la suprématie dans l’importance d’une vie ; aimer c’est exister ! Pourquoi donc ne pas accepter l’amour (pur, dénué de vices) entre deux êtres ? Si l’être aimé remplit ou a un cumul de certains critères (richesse, beauté, santé, célébrité, bonne famille…), il n’y aura aucune objection mais si par malheur, la beauté ne s’accompagne pas de biens financiers et ou d’une naissance « noble » – je parle du phénomène des castes ici au Sénégal -, vivre heureux avec celui ou celle que l’on aime ne sera pas sans problèmes. L’amour entre les personnes, quant à lui, est un sentiment généralement plus intense qu’un simple sentiment amical ou affectueux. Il peut cependant se présenter sous différentes formes et à des degrés d’intensité divers, de la simple  tendresse  (quand on dit « aimer » les enfants, par exemple) au  désir  le plus ardent (chez les amants passionnés par exemple).photo tres Ainsi, l’amour entre les membres d’une même  famille  n’est pas le même qu’entre des  amis  ou au sein d’un couple d’amoureux. Quand il est ressenti avec une grande intensité et qu’il exerce un fort pouvoir  érotique  (ou une  attirance sexuelle ), on parle d’amour «  passionnel  » ou de «  passion  amoureuse », utilisant souvent l’image de la  flamme  ou de la  brûlure  pour décrire l’effet qu’il exerce sur les  sens  et l’ esprit . Quand cette passion provoque une identification si étroite avec une personne qu’elle tend à unifier les deux amants, on parle d’amour « fusionnel ». Outre les différences culturelles dans les pratiques liées à l’amour, les idées et les représentations sur l’amour ont également beaucoup changé selon les époques. L’ amour platonique , l’ amour courtois  et l’ amour romantique  sont ainsi des conceptions distinctes et apparues à des époques précises de l’ Histoire . La  psychologie, au siècle dernier, a renouvelé les réflexions sur le sujet. Ces dernières années, des sciences telles que la  biologie , la  neurologie  et les  neurosciences , mais aussi la  zoologie  et l’ anthropologie , ont amélioré notre compréhension de la nature et de la fonction de l’amour. N’acceptons plus de vivre sans amour et laissons-nous aimer ; assumons notre amour quoiqu’il puisse nous « coûter ».

 lucile Ndiaye

 

 

 

 

 


l’artiste Marema: « la femme d’affaires »:Lauréate du prix RFI 2014

LAUREATE PRIX RFI 2014
MAREMA FALL

                                            Née dans la banlieue dakaroise, de père mauritanien et de mère sénégalaise, le métissage teinte naturellement son identité. Son expérience de vie lui forge un caractère de battante. Dans son univers familial, elle fut très tôt bercée par la musique acoustique de Tracy Chapman dont sa maman est fan. Enfant, Marema chantonne. Adulte, Marema compose, écrit et chante désormais son propre répertoire.

Elle emprunte de multiples voies pour parfaire sa voix. Ayant fréquente assidument l’école  de musique de la Maison de la Culture « Douta Seck » de Dakar, elle en ressort au bout de trois ans avec son diplôme en poche et sa guitare en bandoulière. Ensuite, elle de bute en tant que choriste auprès de grands artistes sénégalais tels que Awadi, Yoro Ndiaye, Edu Bocande , Metzo Djatah, Takeifa, Idrissa diop .Jusqu’au  jour où  elle se fait remarquer par le chef d’orchestre et musicien talentueux Mao Otayeck ,qui l’encourage et lui propose de l’accompagner pour la réalisation de son premier album solo.

La scène, Marema l’a apprivoise e avec une telle aisance, une telle plénitude qu’elle s’est rapidement vue inviter e à jouer les premières parties d’artistes de renommée internationale comme  Imany, Carlou D, Omar Pene, Viviane… Depuis,Marema ne cesse de gratifier le public de belles prestations, colorées de sublimes envolées lyriques et acoustiques. Loin d’être une artiste de plus Marema représente un nouvel enrichissement du patrimoine musical universel …………

« Panafree » est l’acronyme de « Pana- » pour l’union des peuples africains, « Afrique », source d’inspiration musicale et identitée de l’artiste, « free » pour la liberté.

collaboration   Fruit d’une collaboration artistique entre Marema, auteure-compositrice et Mao arrangeur, cet album sera un hymne à la liberté, à  l’union des peuples et à  l’amour. Avec ses deux singles « femmes d’affaires » et le  tout dernier sorti après la publication des résultats du prix RFI « My friend » on est séduit par la voix suave de Marema sublime et par les riffs solo du maestro Mao Otayeck.

C’est dans une de marche d’ouverture au monde, que Marema nous invite dans les thématiques inspirées pour l’essentiel de son vécu et de la société actuelle.

Confirmation de sa grande maturité dans ses compositions et dans la profondeur de ses textes.Douze titres ou chaque morceau a sa propre identité harmonique, mélodique et rythmique.Dote d’une panoplie de timbres vocaux et de registres musicaux impressionnants, l’album fera vibrer ceux qui l’écouteront

L’ALBUM est prévu en 2015 .

 

 

 

 

 

 


Ramadan au Sénégal : le calvaire pour certains

ramadanLe mois de ramadan est une période de jeûne, de prière, d’abstinence et de partage. Le Sénégal étant un pays laïc à dominance musulmane, dont la cohabitation avec la communauté chrétienne est exemplaire partout dans le monde. Cependant le mois de ramadan appelé carême chez les chrétiens se vit et se fait différemment au Sénégal.

 

Les difficultés pour trouver à manger

Chaque matin j’ai du mal à trouver du pain, après trois tours de boutiques rien;  tout est fini. Je suis obligée d’attendre jusqu’à 17 heures pour en avoir et pendant ce temps je me contente de mon café au lait. Il est midi, c’est la pause,  on devrait dans les normes se restaurer. Mais devinez quoi ? La dame qui a l’habitude de nous faire à manger a triplé le prix d’une assiette de riz vendu au paravent à 700 F Cfa. Raison invoquée : la diminution de la quantité qu’elle préparait. Ce manque à gagner est supporté par les pauvres clients qui n’ont pas jeûné.

J’ajoute que le fait de manger à proximité de ceux qui font le ramadan peut paraître dérangeant voir choquant pour certains. Il fait une chaleur terrible à Dakar, j’étais dans un bus, et j’avais tellement soif que j’ai voulu boire de l’eau. Je n’avais avalé qu’une gorgée, un monsieur me fixa méchamment et me demanda pourquoi vous ne faites pas le ramadan ?

Et moi de lui répondre : Vous n’êtes pas seul dans ce pays monsieur. J’ai trop soif donc je bois.

Pour rompre le jeûne il faut acheter du pain le plus souvent. Les files indiennes qui se forment aux heures de rush aux pâtisseries ou aux boulangeries n’incitent pas à l’attente. C’est pourquoi soit j’y vais avant ou après pour avoir ma miche de pain.

 

Le gaspillage durant ce moisphoto ndogou

J’ai remarqué que c’est durant le mois de ramadan que les grandes surfaces doublent ou triplent les stocks notamment celui de la charcuterie. C’est une occasion pour certains de manger ou trop manger de saucissons, de la viande hachée, du  gruyère, du jambon et j’en passe. Les uns sont motivés par le mieux-être de la famille, des enfants en particulier. D’autres se livrent au gaspillage et s’adonnent à  des invitations entre personnes ou amis de même classe sociale.

Le partage aura toute son importance et sa valeur s’il touche des pauvres ou des nécessiteux. A noter en cette période, les paniers « Ndgogou » (panier de rupture de jeûne) que des personnes s’imposent pour faire plaisir à la belle famille, aux tantes, aux parents… Ce qui est regrettable pour ces paniers est qu’il y a des gens qui s’endettent pour s’en procurer. Où est passé l’esprit de partage, de privation, de charité comme recommandé en cette période ?mendiants du Sénégal

 

 

 

 

 


une personne qui dort

 

Ralentissement du travail

Jeûner ne rime pas avec mauvaise humeur, tension, mauvaise mine, paresse… Alors que je m’étais rendue en centre d’état civil pour me procurer un extrait de naissance j’ai eu la malchance de tomber sur une personne qui  affichait une mine d’enterrement et manifestait de la mauvaise volonté pour d’abord me renseigner. J’ai dû attendre un temps très long avant d’obtenir mon extrait alors que dans ce pays on nous demande d’accélérer la cadence pour que les choses bougent et avancent. Mais dans ces conditions la bataille est loin d’être gagnée. d

 

 

Le port vestimentaire, une  grande sélection et les lieux de réjouissance presque fermés

Chanteuse senegalaiseDurant le mois  ramadan, on met les habits sexys dans les armoires. Les habits traditionnels et les habits amples refont surface. Les femmes surtout les jeunes filles font l’effort de s’habiller décemment, d’autres s’adaptent au moment : ramadan oblige. Les boîtes de nuit prennent presque leur congé le temps d’un mois. En 2006, j’étais allée en boîte avec des amis et devinez quoi ? Nous étions seuls, seuls dans la boîte et bien sûr avec le Didier et quelques serveurs. J’ai pour habitude d’emprunter une ruelle fréquentée par des belles-de-nuit sises à Fann résidence, mais durant ce mois, plus personne. Je me dis qu’elles au moins respectent le ramadan.

Un comportement pas toujours exemplaire

Durant ce mois de ramadan deux choses m’ont en plus choquée : l’une c’était dans un taxi clando ou chacun paye selon le trajet effectué. Le taximan me demande 300 francs et prend un jeune et lui fait payer 1 000 francs pour une distance moins importante que de la mienne. Cet homme avait-il jeûné ? J’en doute.

Au moment où j’écris ce billet (il est 1 h 13 du matin), les jeunes font du bruit, en faisant une traversée nocturne jusqu’à  l’aube, avant le premier repas de la journée (le kheude).

liqueurLa semaine passée, j’accompagnais la nounou de ma fille qui devait rentrer et l’heure de la coupure m’a trouvé sur le chemin du retour. J’étais surprise de voir deux personnes soi-disant venant de rompre le jeûne, se désaltérer avec de la liqueur.

lakhBien  qu’étant le  fruit d’un couple mixte, je vis mal durant le ramadan. Mais la fête de la korité est celle que je préfère, car les voisins, parents et amis te servent le succulent plat de « lakh » qui est un mélange de farine de mil en bouillie et de lait caillé accompagné de raisins, de coco râpé … Bon appétit !!!!

 

Lucile Ndiaye

 

 

 

 

 

 


Allo ! Allo !!!! Je viens de la part de …

photo appelLettre de motivation aux directeurs

 

Allo !! Allo !!!

-Oui

Bonjour Monsieur,

– Bonjour

Je vous appelle de la part de mon oncle qui est ministre et c’est pour vous remettre mon CV

– AH !! OUI c’est avec plaisir, car c’est grâce à ton oncle ministre que je conserve mon fauteuil de directeur.

 J’espère que vous me diriez sûrement que vous connaissiez ce genre de recrutement ?

Ben oui !!! C’est ce qui me désole, c’est ce qui me frustre, c’est qui me met hors de moi.

 

En Afrique surtout au Sénégal dans ce pays où j’ai grandi, on a l’habitude de te poser cette question :

– Tu viens ou appelles de la part de qui ?

Pourquoi poser ces questions ? Pourquoi avez-vous besoin qu’on vous recommande pour recruter ou pour être recruté ?

J’ai trouvé une seule réponse à toutes ses questions :

– Je préfère qu’on me recommande, car je n’ai pas confiance en moi, car je n’ai pas les diplômes requis pour ce poste.

 

Imaginez chers Directeurs que vous recrutiez une personne qui n’a aucune notion, aucun diplôme.

Je me dis que vous participez à la faillite de votre société si vous la recrutez !!!

 

Cela me rappelle l’histoire du fou du village du gouvernement de Maître Abdoulaye Wade qui s’est retrouvé du jour au lendemain ministre. Ce Monsieur, rien qu’à voir ses réactions on sentait qu’il n’a pas appris le B.A.BA de la philosophie qu’on dispense en classe terminale. Il est allé jusqu’à envoyer des malfrats pour saccager des maisons de presse qui écrivaient négativement sur l’ancien président de la République. Le temps a donné raison à certaines personnes comme moi, que ce farfelu a joué à la chute de ce gouvernement. Il disait qu’il avait fait ses études en Italie, mais sachez qu’il n’a jamais eu de camarade de promotion !!!

Chers Directeurs, pensez aux diplômés qui ont payé pour apprendre, qui ont passé des nuits blanches à la quête du savoir. Pensez à ces jeunes qui sont fruités de voir des NON diplômés, des gens qui n’ont même pas de métier être recrutés à leur place.

Lucile.A.Ndiaye

 

 

 

 

 

 

 


La réalisatrice ANGELE DIABANG élue présidente du conseil d’administration de la société de gestion collective des droits d’auteur

angele diabang Le Conseil d’administration de la Société de gestion collective des droits d’auteur sera présidé par la réalisatrice Angèle Diabang.

La réalisatrice et productrice, Angèle Diabang, a été élue, hier, présidente du conseil d’administration de la nouvelle Société de gestion collective des droits d’auteur et droits voisins. Les 36 membres du Conseil d’administration ont été élus le 17 décembre 2014 lors d’une assemblée générale constitutive.

Cela, conformément à la loi 2008- 09 sur le droit d’auteur et les droits voisins au Sénégal. Le Bsda était jusque-là une entité créée en 1973 par l’Etat qui nomme le directeur général, alors que son Conseil d’administration était composé par les auteurs.

Jointe au téléphone, la présidente du Conseil d’administration de la Société de gestion collective s’est dite contente et fière, car, cela constitue une avancée pour le Sénégal après une lutte de 14 années. D’autant plus que c’est une jeune femme réalisatrice qui a été choisie alors qu’avant, c’étaient les artistes-musiciens qui étaient au-devant sur la question du droit d’auteur.

D’ores et déjà, a annoncé Angèle Diabang, le conseil d’administration s’attèlera à nommer le directeur général de la société de gestion avec un impératif de diagnostiquer le Bsda pour un nouveau bon départ. La présidente du conseil d’administration a évoqué l’idée d’une nouvelle stratégie de collecte du droit d’auteur mais aussi d’adhésion des membres.

mon beau sourire Née en 1979 à Dakar, Angèle Dia- bang a été formée au Média Centre de Dakar, à la Femis à Paris, à la Filmakademie en Allemagne et au programme de formation de production Eurodoc. Elle débute comme monteuse avant de réaliser, en 2005, son premier court-métrage documentaire « Mon Beau sourire », montré dans plus d’une cinquantaine de festivals.

Elle crée sa société de production Karoninka et réalise les documentaires « Sénégalaises et Islam » en 2007, « Yandé Codou, la griotte de Senghor », en 2008 et « Docteur Mukwege, l’homme qui reconstruit les femmes », en 2014. Angèle développe actuellement son premier long métrage fiction, une adaptation du roman « Une si longue lettre » de Mariama Ba.

yandé codou Séné En plus de ses films, Angèle a produit une douzaine de films documentaires et fictions sélectionnés dans de nombreux festivals et diffusés sur Arte, France5, Tv5, France Ô, Canal Horizons, Sbs Australie, dans le réseau de Cfi ainsi que sur plusieurs chaînes régionales françaises et télévisions africaines

 

 

Lucile


Combat de lutte:Lô plonge Séne sur scéne

combat de lutte Modou lô et Eumeu SeneLe combat opposant EUMEU Séne de l’écurie Tay shinger  et  Modou lo de l’écurie  Rock Energie  connait enfin son épilogue. La victoire de Modou Lô sur Eumeu Sène lors du combat organisé hier vendredi 31 janvier  par le promoteur Aziz Ndiaye au stade Demba Diop est largement commentée par les journaux parus aujourd’hui.

 

Sud Quotidien titre simplement « Kharagne », un terme wolof qui signifie technique et devenu le surnom de Modou Lô dans l’arène sénégalaise.

 « Kharagne Lôôôô » titre aussi le quotidien spécialisé.  Sunu Lam qui note que Modou Lô « achève Eumeu Sène en 17mn 58s ». Walfadrj affiche à sa Une : « Eumeu sène bute sur un roc ».

 

Selon Walf, « c’est un Modou Lô tenace et imprévisible qui a conquis une fois le cœur des amateurs, en venant à bout d’Eumeu Sène de l’écurie Tay Shinger. Par une technique de jambes, il a mis à terre le leader de Tay Shinger ». Pour le journal du Groupe Avenir communication, « c’est une brillante victoire sur le leader de Ty Shinge ». « Modou Lô rock sur Sène », titre ainsi Le Quotidien qui écrit : « Le lutteur de l’écurie Rock Energie est finalement venu à bout de Eumeu Sène lors du combat organisé par le promoteur Aziz Ndiaye hier au stade Demba Diop. Un combat qui a répondu à toutes les attentes, révélant les grosses qualités en lutte pure de Modou Lô qui a usé de la technique de la chaise pour terrasser son adversaire ». Le journal Enquête qui salue « la formidable victoire de Modou Lô sur Eumeu Sène » titre pourtant : « Une si longue… chute ».

 

les voyants ,les prédicateursSelon le journal, « c’est aux termes d’un formidable combat de géants, empreints de toutes les techniques imaginables, que Modou Lô est venu à bout de Eumeu Sène grâce à une prise fantastique que les experts et amateurs de la lutte pure ont bien adoré.. . » Pour le journal, qui fait de la prospective, « cette nette victoire de Modou Lô sur Eumeu Sène vient tout chambouler. (…) En gagnant hier, avec la manière, il donne un vrai coup d’accélérateur à sa carrière et peut prétendre à une revanche contre Balla Gaye 2 ». Selon L’As, Modou Lô « provoque, attaque, cogne et gagne ». ‘’Kharagne Lô humilie Eumeu Sène’’’, affiche à sa Une le journal qui souligne que les voyants Selbé Ndom et Idrissa Ndiaye qui avaient prédit la défaite de Lô ‘’ (sont) pris en flagrant délit de mensong »’.

 

 L’Observateur tente d’expliquer les ingrédients de cette victoire en soulignant que Modou Lô a fait usage d’un « tani otoshi (rompre l’équilibre de l’adversaire par un pied qui danse pour le renverser dans le vide) qui »(a été) fatal à Eumeu Sène. L’Observateur  signale aussi la mort d’un habitant de Pikine, décédé d’une crise cardiaque après le combat. Une fille et deux garçons ont été aussi poignardés aux Parcelles Assainies.

 

 Pour Le Populaire, c’est la « chaise » de Kharangne qui a été « fatale » à son adversaire qui avait pourtant promis un « combat éclair »’. Alors que Eumeu Sène s’est emmuré dans le silence, son tombeur déclare : « Il n’y a pas un lutteur de l’arène plus fort que moi (…) Nous sommes des jeunes et l’avenir est devant nous. Je n’exclus personne. Et quant à une éventuelle revanche avec Balla Gaye 2, on verra bien, tout est possible ».

 

Lucile Aichatou Ndiaye

 

 

 

 

 

 

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Hommage à toutes les femmes: merci maman

femme et enfantNous  ne s’aurons  jamais assez dire merci ; tant que nous ne savons pas ce que nos mères ont endurés pour nous. Neuf mois de grossesse, une période difficile et risquée; la délivrance qui nous mette dans une situation de vie et de mort. Le manque de sommeil, la fatigue et j’en passe. Depuis que  j’ai connu l’accouchement et ses péripéties ; ma mère est une Déesse pour moi.
Hommes, respectez vos femmes :
Au Sénégal, beaucoup de femmes connaissent des violences conjugales. Battues, abandonnées, insultées, méprisées, tuées, stigmatisées ; voila les maux dont souffrent nos femmes. Je me pose souvent la question de savoir quand un homme bat son épouse,  si ce dernier a une mère ? Je me pose beaucoup de questions sur ces hommes violents. Pourquoi bâtez- vous vos épouses ? Une question adressée aux hommes, je vous laisse répondre.
Mon expérience en salle d’accouchement :
Nonobstant ma bonne  documentation sur l’accouchement normal et sur la césarienne ; tant que le jour –J n’est pas arrivé, tout est mystère surtout quand on est une primipare. Lorsque je me suis rendue à la clinique que  pour faire  un monitoring du fœtus, l’obstétricien a interprété les résultats de l’échographie, et  me demanda d’aller récupérer  mes affaires parce que l’accouchement était imminent. J’avais les yeux grands ouverts à l’entente de cette nouvelle. La peur, l’angoisse  et le mystère de  l’accouchement  tous ces mots me perturbaient  .Sur ces mots, je me rendis chez ma sœur située à quelques pattée de maisons  pour préparer mes affaires et celles du futur bébé. J’ai pris mon temps pour me doucher avant que ma sœur ne m’accompagne à la clinique. Une fois sur les lieux, j’ai été perfusée à plusieurs reprises avant d’entrer en salle d’accouchement. Trois hommes vêtus de blouses bleues, de tuc blanc, et  de chaussette blanche m’accueillent en se présentant : l’anesthésiste docteur Cissé  commence à causer avec moi. Il me parle de journalisme, de mondoblog car il suit l’atelier des médias sur RFI, les deux autres  me parlent  de diarrhée, histoire de détendre l’atmosphère. Une fois cette ambiance installée, les choses sérieuses commencent. En pleine discussion  avec Docteur Cissé qui me parlait  de la formation des blogueurs tenue à Dakar  et de l’importance de ce  nouveau média ; l’obstétricien Docteur Alipio me faisait rire en imaginant une diarrhée en pleine opération. Je ne sentais même pas qu’ils étaient entrain de m’opérer tellement que l’ambiance était bonne. En pleine conversation, j’entendis un cri ; étonnée je leur demandais : que se passe t-il ? Alipio qui dit : il fait 18h55, enfant de sexe féminin .En ce moment, j’étais comblée tellement comblée  que je ne cessais de rire et  de dire : ALLELUIA !!!!!!!

Donner la vie engendre beaucoup de mystère, mais ce mystère disparait  une fois que l’on tient son enfant dans ses bras. Une pensée spéciale aux femmes Africaines mariées depuis plusieurs années et qui souffrent de l’absence d’enfants dans leurs couples.

LUCILE  AICHATOU N’DIAYE


le diabete et moi: 5 ans déja »

23 février 2012 en  plein monitoring des médias  durant la campagne présidentielle au Sénégal. J’ai  senti l’envie d’uriner, uriner à chaque deux minutes. J’avais aussi très soif, il m’arrivait de boire cinq litres d’eau en moins de deux heures d’horloges.je me sentais très fatiguée, fatiguée de faire des vas et viens entre mon bureau et les toilettes et entre mon   bureau et la fontaine d’eau. Une semaine passée, je commençais à maigrir. Je commençais à avoir des vertiges, les yeux flous, j’urinais comme « un fleuve » ;  au moindre effort j’étais fatiguée. Là, j’ai senti qu’il faillait que j’aille voir un médecin. Ce médecin m’a prescrit des analyses à faire. Deux jours après j’ai su que j’étais diabétique avec trois grammes de sucre dans le sang. Ce jour, était un déclic pour moi, je me voyais déjà être amputée des pieds, être maigre et même devenir  folle. J’ai pleuré, ma famille aussi. Mais après deux jours de réflexion positive sur cette maladie, je me suis dit que je n’étais pas la seule à souffrir de cette pathologie. Selon les informations prises au centre « Mark Sankalé » de l’hôpital Abass Ndaw seul centre spécialisé dans  le traitement du diabète au Sénégal est passé de deux cent à ses débuts  à vingt milles dossiers de malades. Le rythme de progression de cette maladie au sein de la population sénégalaise est de deux milles cas par an.

Apres ces informations, j’etais soulagée car il y a centre spécialisé pour le traitement de cette maladie. Le seul problème  que beaucoup de diabétiques rencontrent c’est la cherté des médicaments, le prix dépend du nombre de grammes de sucre contenu dans le sang et le type de diabète qu’a la  personne.

En cinq ans beaucoup de choses ont changés, je suis devenir maman et je ne vis plus au Sénégal. Etre Mère te motive sur plusieurs choses, car mon objectif c’est d’accompagner ma progéniture ….. Ce que j’ai remarqué en  tant que mère diabétique c’est que à l’accouchement on a tendance d’ avoir de gros bébé.

Une mauvaise expérience de mon accouchement :

lorsqu’on t’annonce que tu es diabétique ,on pense souvent qu’on ne peux plus avoir des enfants . Ma grossesse à été une surprise mais tellement précieuse car étant resté un bon bout de temps sans jamais tomber enceinte , j’ai eu un très bon suivi , un suivi régulier car il fallait surveiller . Mon accouchement a été tout autre, césarisée j’ai souffert de ma cicatrisation . Déjà la plaie de ma césarienne s’etait infectée avec un abcès de 8cm , que les sages femmes n’ont pas décelé , ces dernières a chaque fois que je leur disais que je sentais un poids dans mon ventre , elles répliquaient par : Non ,c’est ton utérus ………..MDR

Mon Gynécologue  (je lui doit beaucoup ), après observation que je n’arrivais pas après 2 semaines à me redresser me fit une échographie qui détecta la présence d’un abcès sur la plaie de mon opération …………… abcès percé et  la plaie  m’ont pris 4 mois avant de cicatriser . Ces mois étaient comme un cauchemar pour moi , car à chaque fois que j’allais en clinique on m’annonçait que la plaie ne s’est pas cicatrisée et qu’ils  trouvaient ça bisard ………… Mon obstétricien ,lui commençait à stresser de mon cas ,il alla même jusqu’à me poser des questions de savoir : hein Mme ,il n’y a pas des femmes qui te veulent du mal…………… J’en riais car étant très positive.

Diabétiques , refuser le stress et le sédentarisme 

je vous conseille de ne pas accepter le stress dans votre vie , n’accepter pas que les gens vous stressent , mieux vaux les mettre de côté à l’oubliette que de mettre votre vie en danger . Le stress n’est pas recommander pour nous les diabétiques . Lorsqu’on est atteint de cette maladie ,beaucoup d’autres maux surgissent : tension ,asthme , troubles de la vison ……….

Faites des activités physiques , bougez ,faites de la marche  ,dansez , prenez la  vie du bon côtè ………. la sédentarité nous tue à petit feu.

je connais l’histoire d’une amie , lorsqu’elle a su qu’elle est diabétique ,elle s’est découragée en laissant toutes activités , deux années après , dans cette sédentarité,elle a perdu la vue et a des plaies au pieds dont la suite tout le monde connait …………………

Différence entre diabétiques Africains  et ceux des pays développés :

j’ai été bien au Sénegal ,qui a un centre spécialisé pour les diabétiques  ( le centre Marc Sankalé)  oû les médicaments sont subventionnés et je félicite cette prouesse . Mais il devrait  y avoir plus de suivi et plus de centre dans chaque région du Sénegal. Chaque diabétique devrait recevoir une subvention pour assurer son besoin alimentaire , le sucre diabétique est cher , on doit respecter une alimentation saine avec beaucoup de protéines , moins de gras , on doit consommer des fruits et porter des chaussures adaptées. le glucomètre bien qu’étant subventionné ,devrait être gratuit . Au Sénégal il faut débourser 1000 frc pour faire un test à la pharmacie , ce montant devrait être la somme modique pour se procurer son glucomètre et ses bandelettes.

Au Portugal par exemple ,pour 1 EURO tu reçois une carte d’identité de personnes atteintes du diabète ,cette dernière te permet de recevoir gratuitement dans toutes les pharmacies ton kid testeur.

Au Canada ,oû je réside depuis plus d’une année, j’admets qu’il m’ai fallu un mois pour avoir un rendez vous avez un diabétologue endocrinologue mais le traitement est gratuit et certains  médicaments sont à moitié subventionnés ,d’autres gratuits. Les seringues sont gratuites et différentes de celles que j’avais au Sénégal. Quand j’ai montré au médecin ma seringue, il m’a regardé les yeux tous ouvert  en me disant:     Mais votre seringues fait peur ,mais vous vous vous torturez .

Certes il y a des stylo pour insuline au Sénégal mais au prix qu’il est vendu mieux vaux acheter les seringues de 100 frc.

On peut vivre avec le diabète durant plusieurs années sans complication , mais il faut beaucoup d’effort et de moyens . Pourvu que d’ici quelques années qu’on puisse trouver un remède pour une guérison totale .

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