Dave Tendresse

La maternité mon corps et moi #1

La société a appris à nous imposer des normes, et ce sur tous les plans, on n’a pas le droit d’être potelé, ronde que dis-je ? grosse, oups j’oubliais que c’était devenu un gros mot, oui la société nous a obligé une norme jaune, pour être belle il faut être jaune, mais qu’en est-il alors de ces corps différents ?

Source: paperblog.fr
Source: paperblog.fr

Tomber enceinte est l’une des choses les plus magnifiques au monde dit –on mais parait il est encore plus douloureux que l’accouchement ce corps qui devient e nôtre, qu’on doit réapprendre à aimer.

L’histoire de cette belle grossesse aux conséquences désastreuses (enfin c’est ce qu’ils m’ont appris) et c’est ce que je croyais.

3 mois s’étaient écoulés depuis que je n’avais plus eu mes règles, j’avais des troubles c’était fréquent mais là c’était différent, un peu de vomi, le cœur qui bat, qui tourne, le manque d’appétit ça sentait un ventre ballonné dans pas longtemps.

Je me suis mise à éplucher tous les sites médicaux que vous pouvez vous imaginer, discuter avec le monde, ceux qui avaient déjà eu le ventre mou à cause de l’expulsion d’êtres humains, des femmes.

Il ne faisait aucun doute.

Tu es enceinte Esengo, me lança cette dame dans la clinique

Esengo c’est moi, la joie me disent-ils souvent, voilà ce que veut dire mon nom, mais est ce que je la connaissais ?

Excusez-moi ? Enceinte vous avez dit ? Oui me réaffirma la dame front plissé sourire moqueur (mine de dire, oui demoiselle tu es enceinte, quand on écarte ses pieds, c’est son ventre qui se retourne contre nous.

Source: www.chimglaphotographie.com
Source: www.chimglaphotographie.com

Je ne devais normalement pas m’inquiéter d’autant plus que cette progéniture avait un père mais mon corps me faisait peur, j’avais peur de toutes ces transformations que mon corps allait subir, j’avais peur de ces 6mois de plus sur moi à supporter, malaises, et tout ce qui va avec.

Dès lors commença alors le combat, pieds lourds, manque d’appétit, nausées, montées sur la balance tous les mois, recevoir ce gel froid sur mon ventre pour voir comment cet être allait.

N’était donc pas là le plus dur, je m’en doutais.

Cette histoire n’a pas pour but de vous montrer les tracas du ventre ballonné, elle prend tout son essence à partir de là, celle qui va vous relater comment chaque trace de nouvelle vergeture à fait couler des larmes au plus profond de moi.

Après 6 mois de souffrance nous voilà au jour J, la perte des eaux, le symbole de l’arrivé de l’élu,

C’est le jour où j’ai compris tout ce à quoi j’allais être confronté.

Ecarter les jambes moi qui n’était pas fan d’EPS à l’école.

Couchée dans cette salle seule, j’ai prié ciel et terre pour m’épargner cette douleur, lui suppliant de me retirer la vie, je me suis jurée de ne plus jamais écarté mes jambes si ce n’est sur un lit d’hôpital, j’ai haïs mon homme, j’ai hais le sexe, j’ai hais toutes les fois où j’ai joui, j’ai hais tous ces instants où ces spasmes traversaient mon corps, je me suis jurée de ne me retrouver nue que chez mon gynécologue.

Ecartez madame, poussez, ça y est, sa tête est là encore un effort. Au moment de passer les épaules, le docteur opta pour des ciseaux, je ne m’ouvrais pas assez disait-il.

Une paire de ciseaux et tsi tsi tsi , je sentis mon vagin se déchirer au sens propre du terme, cette déchirure qui me fond le cœur, celle-là qui te fait miroiter la mort, celle-là qui te fait oublier la douleur, celle-là qui te fait tout simplement détester la vie. Je sentis ce sang couler sur mes fesses, et il me fallait encore faire passer un être là au travers de cette déchirure.

Une fois l’archange dehors dans cette sombre réflexion, dans cette fumée noire au-dessus de ma tête je vis un plateau qui ressemblait à celui utilisé pour coudre une plaie que j’avais à l’époque, je n’en revenais pas, je me suis éclairci les idées rien n’allait je ne pouvais pas croire que ces ciseaux allait être utilisé sur moi e surcroit à cet endroit où la chaire est si molle, si fragile.

Non je ne rêvais pas, pas de bouteille d’anesthésie, juste ce fil cette aiguille ou ce crochet qu’en sais-je ? Je n’ai pas fait médecine, ni SVT, je n’ai jamais été douée pour les sciences de toute façon.

Sur la lèvre inférieure ou supérieure je sentais juste cette aiguille traverser ma chère chaire, mon intimité, je la voyais exposé au su de tous, tout le monde pouvait en rire, en pleurer, en trouver dégueulasse, c’était mon corps qui était là, mis a nu, et mon bébé dans tout ça loin de moi.

Comment la cause de toute cette douleur pouvait être loin de moi à ce moment précis ? C’était injuste.

A chaque tour je sentais cette aiguille transpercer mon être, ce fil qui reliait les deux parties était encore plus douloureux, jamais de ma vie un fil a été aussi douloureux.

Retrouvez la suite prochainement sur Lissapo !


MTN Movies House, enfin un cinéma au Congo !

LOL, oui vous ne rêvez pas, ce récit commence bien par un gros LOL car je sais qu’avec ce titre on ne peut que se dire LOL.

Bref, soyons plus sérieux, hier je suis allée pour la première fois dans un cinéma et l’expérience fut aussi belle que troublante.

Avant de vous parler de ces virevoltes dans la Black box, je souhaite très rapidement vous mettre l’eau à la bouche en vous expliquant ce qu’il en est réellement.

Vous me direz que ce n’est qu’un cinéma, oui j’en conviens, mais lisez ça et laissez-vous guider.

Crédit: Dave Tendresse

Tout commence avec « MTNMovieshouse », une salle de ciné située dans l’enceinte de l’hôtel de la préfecture, la première salle de ciné au Congo Brazzaville depuis 25 ans ! Là vous comprenez mieux ma joie j’imagine.

Cinébox est la nouvelle compagnie congolaise d’exploitation cinématographique, c’est donc Cinébox qui derrière tout ce manège. Outre la dimension entrepreneuriale j’ai été séduite par le caractère culturel de la chose.

J’ai longtemps envié mes amies du Sénégal ou du Bénin pour leur salle de ciné, oui voir un post Facebook « j’étais au ciné » me faisait juste me rendre compte à quel point mon pays avait encore deux pas en arrière, mais hier j’ai eu l’impression qu’il a fait trois pas en avant.

N’est-ce pas cet esprit d’entreprise que l’on veut promouvoir ici ? J’ai été plus que ravie de fouler l’entrée des lieux pour la première fois lors du lancement officiel. En plus cette salle permet non seulement de rehausser une certaine culture mais elle met aussi en avant nos productions, notamment grâce un opus … une production purement congolaise.

La salle est grande (200 places), climatisée (donc jamais vous ne transpirerez), définition 4K, bon je ne suis pas experte en technique de salle de ciné mais vous ne pouvez qu’adorer, so, si vous êtes à Brazzaville n’hésitez pas, en plus ils sont ouvert J/7.

Bla bla, après cette dimension culturelle je vais être moins formelle et expliquer cette belle première expérience virevoltante.

Ceux qui me connaissent savent que j’aime dramatiser, ou que je suis trop émotive, ils m’ont dit que le cinéma était un endroit qui m’allait bien.

Si je suis revenue sur mondoblog c’est pour me sentir issue d’une famille, d’un groupe, c’est pour avoir un sentiment d’appartenance, et c’est exactement ce que j’ai ressenti hier.

Traileraddict.com

 

Lefilm au programme était « Independance Day », ahahah je vous vois venir, les fans de Matrix etc….. Mais plus honnêtement je n’avais jamais entendu parler de ce film jusqu’à hier. Avant le début du film je pensais d’ailleurs que c’était à propos de la fête d’indépendance célébrée ici il y a quelques jours !

Je ne vais certainement pas faire un film du film, mais plutôt un film des sensations fortes.

20H : après plusieurs projections d’une merveilleuse faune, place au début du film.

Normalement ce genre de volume me casse la tête mais au cinéma c’est une autre histoire. Tout à l’heure je parlais de mon retour sur mondoblog , eh ben la sensation était la même avec ce public, je ne connaissais personne mais pourtant l’écran semblait tous nous lier. On rit en regardant son voisin sans crainte qu’il nous demande pourquoi on le regarde.

Crédit: Dave Tendresse

L’écran 4K, ah on en parlera plus bas, mais pour ce qui est des sensations fortes, on peut dire qu’on en a eu pour notre dose. Comme j’aime dire c’était une autre vision de la même réalité, ce même film qu’on peut voir sur nos écrans plats ou nos « personal computers » semblait plus beau plus gros (bon c’est normal il est vraiment plu gros). Je voyageais, virevoltais, tremblais, sans doute l’une des plus expériences jusque-là.

A plus pour une autre expérience dans la belle Black Box ciné.

MTNMovieshousement votre !L


Malonga une femme forte #1

Je n’aimais pas trop ce terme de femme forte mais Faustin lui n’arrêtait pas de m’appeler comme ça, toi femme forte « tu ne trouveras jamais de mari à cette allure » pourtant Faustin était mon mari, mon tendre amour d’enfance.

Partie 1:

Un peu d’histoire

Née à Pointe Noire, une ville du Congo mon pays d’origine. Grandit dans une famille nombreuse, celle-ci n’a jamais été un modèle pour moi, elle a d’ailleurs contribué à faire de moi ce que je suis aujourd’hui, une personne pas très belle.

Née vers les années 90, j’ai grandi dans un quartier populaire de ma ville mais ne reflétait certainement pas ce quartier, un peu dangereux. C’est dû à Papa, j’avais des fessées tout le temps que je me rendais chez les voisins, il n’aimait pas, il ne l’a jamais aimé.

Crédit: Dave Tendresse

L’enfance, cette période innocente mais pas tant que ça !

La maternelle s’est pourtant bien passée, les ennuis ont plutôt commencé au primaire où brimades étaient mon lot quotidien ; les gens peuvent être cruels dans ce bas monde je vous dis, c’est triste:) .

Mbossa, voilà un nom que je ne suis pas prête d’oublier, Mbossa m’a perturbé à l’école, il était de ceux qui influençait tout le monde, un de ces casses têtes généralement pas très beau pas très intelligents et généralement pas très propre, qui vous embêtait pendant vos devoirs, qui vous harcelait pour votre pain, alors mon pain, je ne rigolais pas.

Parlons un peu de ce pain, maman Tété, ah l’odeur de ces spaghetti chaud, c’était tellement bon, je ne savais d’ailleurs pas comment elle le faisait ni dans quelles conditions, mais à 8 ans on n’est pas très exigeante, hygiéniquement parlons.

8 février 1999, je me lève pour aller, aller à l’école, tout ce à quoi je pensais c’était ces spaghettis qu’elle faisait à 50frs une montagne de fourchette, mais non je ne les mangeais pas à l’école bien entendu, je m’arrangeais à les finir en route. Magalie était là, pffff elle était tellement ………., elle ne laissait rien passer, tout ce que tu pouvais avoir de mangeable elle était toujours prenante, mais bon heureusement pour moi je lui avais trouvé une tactique. Je finissais tout avant d’arriver en cours.

En rentrant à la maison en ce beau temps d’après-midi, je croise Christ, le petit gamin, c’est l’enfant d’une amie de maman, bon pas très bien éduqué j’avoue, accompagné d’un autre gamin du même âge que lui, il me demande

  • (1)Ya Malonga, tu peux nous résoudre cette opération ? (une petite addition au sol)
  • Oui bien sûr pourquoi pas ?
  • En me courbant pour la résoudre, je reçu une claque sur le dos, mon Dieu, ce que c’était douloureux !

En levant la tête, ils étaient déjà à plus de 4 ruelles, mais bon dans mon quartier ce n’est pas une scène qui choquait.

J’avance à une ruelle de chez moi une foule, en avançant de plus près j’aperçu une autre foule devant chez moi, devant chez nous, mon père en larmes inconsolable et quelques personnes disant « bosimba ye, akota ndako té, aza nani muana moke, mais bosimba ye ko) empêchez la de rentrer dans la maison, elle est encore gamine, empêchez là s’il vous plait.

Qu’est ce qui se passait ? J’étais là depuis 30 minutes, papa ne me disait rien, lui qui aimait tant me demander ce que j’ai fait à l’école et moi qui prenait du plaisir à lui décrire dans les moindres détails de qui s’était passé.

Mais aujourd’hui ce n’était pas cet homme, il n’a même pas daigné me regarder, des larmes chaudes traversait ses joues et ces yeux si rouges, j’avais peur, je voulais que maman vienne, qu’elle me tienne la main et m’aide à consoler papa, que maman vienne et me couvre, qu’elle me protège de tout ce monde qu’il y avait autour de nous.

Maman, maman, maman vient s’il te plaît, quand je franchis le portail, papa se leva, il me Prenat dans ses bras dans un gros sanglot, me regarda droit dans les yeux pour me dire, maman n’est plus là.

Elle est où ? Elle revient à quelle ? Voilà la question de toutes les filles de mon âge. Non Malonga, elle est partie et ne reviendra jamais.

Maman était partie, mais où ? Pour combien de temps ?

La suite sur Lissapo, pour découvrir comment la mort de maman a contribué à faire de Malonga une femme forte mais tellement faible en elle.

 


Lissapo, donner vie à ces Histoires

Hello par ici,

Bloguer c’est beau!

Ce qui est encore plus beau c’est de pouvoir écrire sans obéïr aux règles,

Ce qui es encore plus beau c’est de laisser libre cours  à son imagination,

Je vous présente donc lissapo, conte, récit en français 

lissapo ce sont ces récits qui vous laissent sans voix

Des récits sans subtilités, sans langue de bois

Des récits qui débordent d’imagination

Des récits dans lesquels vous ne les reconnaissez jamais

Des récits qui sont purs mais dejantés aux bords

Des récits impurs mais innocents

Troublants mais ennivrants

ça commence maintenant l’aventure avec vous

A vos marques, récitez et laissez vous guider !

 


Quand le Burundais crie, le Congolais pleure

Hier j’ai dit : « Le Gabon serait sûrement en guerre si Omar Bongo Ondimba était encore en vie », pourquoi ?

Simplement, à cause de sa durée au pouvoir et toute cette vague de terreur que traverse l’Afrique.

Le chef de l’Etat congolais est actuellement en consultation avec les partis congolais de l’opposition pour discuter sur ce qui fâche l’Afrique et précisément le Congo en ce moment : le 3e mandat.

Ça sonne faux non ? t’a remarqué ? Ben ta raison, on a droit qu’à deux mandats partout ; mais bon en Afrique ceci est encore d’entrée très timide.

Le Burkina a fait ce qu’il a jugé mieux pour son pays et on l’a tous acclamé.

Bon le vieux Biya est un peu tranquille, car il a jadis eu la machiavélique intelligence de modifier sa Constitution deux ans plus tôt.

Maintenant, c’est le Burundi, oui le Burundi qui a pensé qu’un mandat de plus de la part de Pierre Nkurunziza est un mandat de trop. Depuis déjà un mois jour pour jour le Burundi près de 30 personnes ont perdu la vie d’après ce qu’on entend (officiellement il paraît), mais bon nous savons que c’est bien plus que ça.

Alors que se passe-t-il entre le Congo et le Burundi, d’aucuns se le demanderaient

Rien du tout, je vous le précise, seulement il est très fréquent d’entendre ici à Brazza par-ci par-là les gens parlent de la situation au BURUNDI.

Mais si cette tendance commence à envahir le Congo c’est bien parce que le Congo s’approche à grands pas des législatives et croyez-moi ça fait un peu froid au dos.

Pourquoi ?

Justement parce que l’on pense que la situation au Burundi pourrait (non le ferait) inciter les autres pays qui connaitront une situation similaire à celle du Burundi ; les deux Congo sont bien en première page.

Alors, moi citoyenne du monde, je vous laisse réfléchir là-dessus et souhaite que la situation ici au pays ne soit pas aussi dramatique ;

Nous, peuple  congolais appelons ensemble les acteurs politiques à faire preuve de sagesse et de tact.

Citoyenne du monde

J’assume mes propos


Alerte, le monde est en péril

L’on parlait, l’on parle d’une éventuelle guerre mondiale dans les années à venir, et si elle était déjà à quelques kilomètres de nous sans que nous la voyions ?

Ce billet est l’expression de ma profonde tristesse et mon indignation face à ce tourbillon de malheurs que connaissent l’Afrique, l’Occident, le monde.

Je ne pense pas que la  guerre viendra comme la manne cachée et tombée soudainement, elle est là elle arrive progressivement telle une souris qui vous mordille les doigts la nuit tout en soufflant pour ne pas vous faire ressentir la douleur.

Tout le monde doit prendre garde.

On a eu tous à souffrir. La Centrafrique qui a dû supporter Jean Bedel Bokassa vit une grande crise qui ne veut apparemment pas prendre fin.

Le Congo en proie à la violence depuis des années est en train de foncer droit devant un grand mur.

L’Angola a vécu près de 27 ans sous les bombardements et la perte de chaque être cher tous les jours pour une affaire de pouvoir. Elle elle essaie peu à peu de se reconstruire.

Le Rwanda : Kigali cette ville qui organise aujourd’hui des forums internationaux a été le terrain des épisodes les plus sanglants que le continent a connus : le Génocide du Rwand

Le siège de Sarajevo, celle de Kosovo qui me donne toujours des frissons quand j’en parle ; des guerres qui durent jusqu’à 3 ans ; imaginez !

Mais il me semble que tout cela n’a pas encore suffi, cette rivière de sang n’est pas encore pleine.

Le monde n’a jamais été secoué aussi fort depuis que je vis ; depuis quelques années nous nageons dans un bain de sang, nous avons rempli nos maisons de larmes à cause de toutes les pertes humaines engendrées jusque-là ; et si ce n’était que le début ?

Je commence part toi Garissa ; j’en suis profondément désolé. Garissa a été la énième victime des actes de la barbarie humaine. Des gens sans scrupule ôtant la vie comme nous tuons des moustiques en dormant. Des jeunes :147 personnes de plus tuées dans l’attaque de l’université de Garissa; un acte causant une profonde tristesse pour l’éternité dans le cœur de ces familles.

Kivu : Goma manque de paix depuis peu et comme ça ne suffisait pas à la RDC, il a donc fallu qu’une fausse commune dans laquelle ont été retrouvées environ 400 personnes à Kinshasa fasse la Une.  Encore un grand choc, cette découverte vient d’ôter tout espoir qu’avaient des parents de retrouver leurs proches disparus sans laisser de trace.

L’Irak, l’Afghanistan, et les alentours : que dire ? Depuis ma venue au monde tout ce que je connais de ces pays : la guerre rien que la guerre ; la paix est devenue une denrée rare, je dirais d’ailleurs très rare dans ces zones.

La Lybie, la Syrie sombrent dans un chaos total.

Des innocents quittant leur pays pour la Tunisie afin de découvrir ce beau pays, mais ils trouveront la mort dans un musée lors d’une attaque…

Le Congo, le Cameroun, le Bénin, pour ne citer qu’eux, s’approchent à grands pas d’une situation de crise à cause du problème du changement de la Constitution.

Qui aurait cru que le Mali, pays relativement calme, serait confronté aux groupes armés djihadistes ?

Boko Haram qui sème la terreur un peu partout autour de lui n’a pas encore fini de donner de ses nouvelles. L’enlèvement de 200 lycéennes, en passant par des multiples attentats dans les marchés, c’est encore des centaines de vies humaines que nous regarderons s’envoler.

Je ne pense pas avoir décrit là la globalité des malheurs qui ne cessent de régner sur cette terre qui est la nôtre. J’ai essayé de vous faire part de ce que je ressens et pense.

Vous êtes, vous avez toujours été mon miroir. Ce monde c’est toi, c’est lui, c’est moi et puisque moi c’est nous ; serrons-nous les coudes, soyons unis. Pour pouvoir affronter vents et tempêtes. Je suis vous, vous êtes moi.

Sans nous, nous ne sommes rien !


Guantanamo bay: ça donne des frissons

Les premières fois que j’ai commencé à entendre le mot ‘’Guantanamo’’ remonte à mes 12 ou 13 ans ; généralement ce sont mes parents qui l’utilisait pour nous prévenir qu’on allait vivre l’enfer dans les heures à venir. Ignorant sans doute que c’était parmi les endroits les plus sordides au monde je trouvais ça plutôt marrant.

Le camp de Guantánamo se trouve sur la base navale de la baie de Guantánamo dans le sud-est de Cuba. Dans ce centre de détention militaire de haute sécurité, sont détenues des personnes qualifiées de « combattant illégal », capturées par l’armée américaine dans les différentes opérations qu’elle mène à l’étranger (Afghanistan, Irak, etc.) contre des militants et terroristes islamistes. Le choix de ce centre situé à Cuba sur une base militaire américaine a été justifié par le président George W. Bush afin de fonder juridiquement la décision de refuser de soumettre les détenus au système judiciaire fédéral américain, prenant appui sur l’extra-territorialité de la base.

(Source : Wikipédia)

Mais récemment j’ai beaucoup entendu parler de Guantanamo Bay en suivant des films, en lisant des revues et je vous assure c’est un endroit qui donne des frissons ; j’ose espérer que pire comme endroit au monde n’existe pas.

D’après le peu d’informations disponibles, jusque lá il est possible d’avancer que :

les détenus, lors de l’ouverture de la prison, ont passé la majorité de leur temps dans des cellules individuelles de 2 mètres sur 2, éclairées continuellement. Depuis, des bâtiments en dur ont été construits ;

les détenus peuvent être interrogés à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit ; l

orsqu’ils sont déplacés, les détenus ont les mains et les pieds menottés et un sac de toile est placé sur leur tête pour les empêcher de voir ;

les visites sont limitées (y compris celles des familles et des avocats) ;

le dialogue entre prisonniers est restreint ;

des tortures (psychologique et physique) pèsent sur la prison (des organisations non gouvernementales telles qu’Amnesty International en font régulièrement les échos)

(Source :Wikipédia)

Les avis sont très diversifiés et très contradictoires au sujet de ce camp hors de tout cadre juridique allant jusqu’à interpeller l’opinion internationale. En effet des organismes tel qu’ Amnesty International et la plupart des ONG de défense des droits de l’homme dénoncent la plupart des pratiques utilisés à Guantanamo ; les traitant d’inhumains et d’atteinte à la dignité humaine.

Ce qui est étonnant et en même temps intriguant c’est que Cuba laisse (de plein gré ou de par contrainte je ne sais pas trop)  l’un de ses plus grands ennemis disposer d’une base militaire sur son territoire.

Plusieurs pétitions ont été signé, C’est ainsi que le 15 mars 2006, des centaines d’intellectuels, d’artistes et d’activistes du monde entier signent une pétition demandant le fermeture des camps de détention à Guantanamo.

Un décret présidentiel a été signé pour la fermeture de ce camp ; mais finalement plus pris en compte pour des raisons juridiques et politiques.

Mais il n y a rien à faire Guantanamo Bay est toujours bel et bien là et sera peut-être toujours là.

Mais admettons que le gouvernement Américain ai raison et que tout est normal à Guantanamo, pourquoi le camp a t – il alors aussi mauvaise réputation ? comment expliquent – ils que des mineurs soient enfermés dans un même camp que des hommes présumés coupable des attentats du 11 septembre.

Autant dire qu’à Guantanamo Bay faut se considérer comme un mi mort.


Garissa : ils ont eu tort une fois de plus

Ces hommes, ils, ont une fois de plus ternit l’image de cette religion qui est longuement exposé en tout ce qui concerne le terrorisme :L’islam

Le 02 avril le peuple Kenyan à subit le pire attentat commis sur le sol kényan depuis l’attaque contre l’ambassade américaine de Nairobi.

En effet les étudiant étaient loin d’imaginer la tournure qu’allait prendre leur vie en ce jour ; un peu avant l’ aube dans la journée du jeudi 4 assaillant lourdement armé ont pris en Otage l’université de Garissa, une prise d’otage de plusieurs heures faisant un bilan d’au moins 147 morts et plusieurs dizaines de blessés.

*La libération des 50musulmans : d’aucuns soulèvent le fait que les shebabs  étaient là pour les non musulmans, je pense par contre que c’était juste une couverture pour faire croire qu’ils étaient là au nom de la religion; mais d’après les propos recueillis cette thèse devient douteuse car : imaginez-vous des gens armés tirés sur tout ce qui bouge ; pensez-vous que les Muslims ont un petit logo marqué sur leur front au fer rouge permettant de les identifier au simple regard ? Non je pense que non, alors c’est un peu mesquin d’affirmer de telles sottises.   Des gens qui tuent soit disant au nom d’une religion ; je qualifie cela de raisons tout juste échappatoire cherchant à justifier leurs actes injustifiables.

Le témoignage des scènes effroyables difficile à imaginer, raconté par les survivants sont à retrouver sur Rfi.

C’est de la lâcheté de tuer comme ça, au nom de qui ? En réalité de rien. Le monde est depuis peu secoué par des enfants d’Al-Qaïda ; oui ces petits groupes rebelles tuant au nom d’Allah. Mais enfin pour qui se prennent-ils pour ôter des vies avec une telle facilité comme si ils en avaient pleinement le droit

On doit dire non, non au terrorisme non à ces voyous qui ôtent la vie de nos parents nous laissant dans une tristesse éternelle.

Je suis Kenyan

Observons une minute de silence pour le Kenya.


La musique toujours un art?

La musique devrait-elle (toujours) se considérer comme de l’art ?

Je me souviens encore bien de la première fois quand j’ai su que la musique était elle aussi un art ; en cours de littérature. L’art c’est le beau.

Mais plus j’écoute la musique actuelle plus je me demande si cette musique devrait-elle encore faire partie de la valeur artistique, du patrimoine culturel d’un pays ? Peut-être que oui peut être que non, je suis un peu perplexe la dessus. Auparavant je considérais la musique comme la plus belle forme d’art qu’il soit parce que l’on pouvait la ressentir, l’écouter, l’exprimer ; différemment de la peinture dont je ne suis particulièrement pas addictive. Il s’agissait là d’une musique capable de vous affecter émotionnellement, de remonter le temps pour faire revivre son premier baiser ou ses 18 ans, qui ravivait la flamme, qui vous rappelait des beaux moments passés. C’était réellement de l’art. Aussi cette musique était engagée ; d’aucuns font toujours référence à des chansons qui parle soit de l’union d’un peuple après la guerre, ou de la prise de conscience des jeunes dès qu’on parle d’engagement musicale.

Je pense juste que le simple fait de transmettre un message étant capable de changer les mœurs, de rappeler combien de fois l’amour est beau ou d’informer fait de votre musique un art engagé. Mais le jeune actuel à quelques exceptions près préfère de loin cette musique (pour preuve Kery James : combien apprécie ou du moins connaissent sa musique ?) car elle la trouve mauve, trop berceuse, trop rêveuse, ignorant que c’est ça l’art. Les gens ont tendance à conférer au rap une connotation négative de qualificatif de racaille parce que les rappeurs sont parait-il des racailles.

Ce qui tue ce sont ces préjugés

Bon c’est vrai que c’est assez lourd comme style musicale mais n’empêche qu’ils font souvent de la bonne musique et qu’ils sont engagés ; personnellement j’ai été fan du rap à une certaine époque.

La fouine avec des morceaux comme je regarde la haut

Illustration Extrait des paroles
Illustration
Extrait des paroles

 

et Soprano qui nous rappelle tout ce qu’il aurait pu faire s’il avait eu le pouboir de Hiro Nakamura Screenshot_2015-03-28-16-43-25-1

ou comment Kery james s’écrit Screenshot_2015-03-28-16-48-32-1

. Ce sont là quelques exemple qui démontrent que le rap est loin d’être une musique de racaille comme le pense la plupart des gens. Tout cela m’a fait rêver, et m’a fait comprendre que la musique est un art comme aucun autre.

Mais depuis peu l’industrie musicale Africaine Européenne Américaine bref l’industrie musicale à plus prôner le côté business de la musique que son côté artistique ; ce qui est en train de détruire cette forme d’art peu à peu. Des chanteuses comme Céline Dion ou Whitney Houston çà ne court plus les rues. Avez-vous récemment écoutez du coupé décalé, musique africaine très populaire ? Si non tant mieux pour vous parce que je vous assure que c’est du grand n’importe quoi.

Surtout ici en Afrique les jeunes sont pitoyables avec leur tube de dingue. Ils veulent toujours faire comme ailleurs. Un jeune qui pratique de la musique comptemporaine qui divulgue un message important est loin d’être la star locale mais celui qui ne sort qu’un tube dans lequel il ne raconte absolument rien, eh ben voila il fait la une des discussions, on parle de lui partout; sans vouloir aborder la musique américaine que je considère comme le parrain de la bêtise actuelle en musique. Ce qui fait de la musique un art c’est sa dimension engagement et sa beauté, son aptitude a faire voyager dans le temps.

Alors ma question est et demeure la musique devrait-elle toujours être considérée comme un art malgré la disparition progressive de la musique engagée ?


ces téléréalités pas si réelles

Une télé réalité est tout simplement un genre télévisuel dont le principe est de suivre, le plus souvent sur un mode feuilleton, la vie quotidienne d’anonymes ou de célébrités et peuvent se présenter sous forme de jeu ou documentaire.

Je vais essayer de faire un panel de ces émissions pour que vous compreniez mieux; il ya le type:

environnement de vie : Le principe de ces émissions est d’inviter les participants à  vivre dans un milieu qu’ils ne connaissent pas.

koh – lanta

Illustration Crédit: telerama.fr
Illustration
Crédit: telerama.fr

L’île des vérités

Illustration Crédit: nrj12.fr
Illustration
Crédit: nrj12.fr

Egalement le type séduction : Ici le but est de favoriser les relations amoureuses au sein d’un groupe ou de constituer un couple ; on retrouve des trucs dans le genre

bachelor le gentleman célibataire, l’île de la tentation

Illustration Crédit: nouveautes-medias.com
Illustration
Crédit: nouveautes-medias.com

 

Honnêtement qui ira chercher l’âme sœur dans ce genre de fanfaron ?

Définition qui donne un sens tout à fait ordinaire, réel, et bien. Mais depuis sa venue le côté parait-il réel de ces téléréalités soulève quelques questions, les personnes filmées étant généralement informées de la démarche, on se retrouve alors dans le contraste, l’oxymore de la notion du  soyez naturel . Comment voulez-vous parlez de réalité si non seulement  l’on donne en l’occurrence des consignes ou injonction à une personne, mais aussi si le metteur en scène organise des défis, des thèmes, on sort alors du cadre de la spontanéité (qui est selon moi l’un des principes même de la téléréalité). Ce qui entraîne alors un comportement non naturel et plus proche de la fiction. Je pense simplement que ces gences se trouvent dans des situations économiques de subordination avec la production et trouve une certaine notoriété et meilleure situation sociale dans leur passage devant les caméras. Dans plusieurs scène par exemple l’on peut voir de bon matin l’actrice de téléréalité Kim Kardashian quitté son lit mais une chose m’intrigue c’est qu’elle est toujours belle et il y a toujours une once de maquillage.(honnetement qui se reveille avec ce fond de maquillage et un visage si rayonnant?)

Ce n‘est plus de la téléréalité la téléréalité est censé les mettre à nu, à découvert, c’est un moyen naturel de proximité entre ces super nova et leur fan.

Les gens les suivent parce qu’ils espèrent trouver une part de vérité, une part de réalité et une part de personnalité de leur star tant adoré mais au lieu de ça ils rajoutent des tonnes de maquillages devant un script déjà bien ecrit et tenez vous tranquille ils stimulent parfois des bagarres histoire de creer plus de buzz ou susciter plus d’envie histoire de se faire plus de fric. Le plus déplorable dans tout cela est le fait que sur le plan éducatif et social ce genre d’émissions n’apporte rien aux téléspectateurs si ce n’est les abrutir ; mais mon jugement est peut-être trop sévère pour la simple et bonne raison que je n’ai pas suivi toutes les téléréalité de ce monde ; n’empêche que j’ai un jugement assez positif sur l’émission super nany qui est célèbre pour son abord gentil mais ferme , elle enseigne aux parents les différentes techniques pour éduquer leurs enfants (bien que je pense qu’en Afrique cette Nany ‘aurait sûrement pas sa place). Mais hélas l’on trouve toujours des gens qui s’y accrochent.

J’ai un avis assez catégorique sur la chose : bon ce n’est que mon avis.


Le phénomène de la relation : qu’est-ce que ça engendre ?

Comment vivre dans un pays où tout fonctionne par les relations ?

Ailleurs, en Afrique, précisément au Congo l’expression avoir des relations signifie pouvoir bénéficier de certains privilèges que n’ont pas d’autres personnes ; en quelque sorte une manière plus propre de pratiquer la corruption. Des institutions publiques en passant par des privés, la relation  n’a pas de limite, elle est présente partout. On ne peut plus compter sur ses aptitudes. On va jusqu’à dire que le BAC ‘est une question de chance justement parce que le mérite n’est pas attribué à celui qui vaut de droit.

Comment faire les opérateurs économiques quand ils savent que pour qu’un dossier aille loin il faut de la relation ? Certains gardent leur dignité et d’autres sont obligé de suivre a danse. Résultat : c’est un système qui pervertit le congolais et qui par la même occasion l’abrutit ; l’effort, les aptitudes sont des expressions qui ont quitté son vocabulaire depuis belle lurette.

Après les études pour trouver ne fus qu’un stage il fait connaître X o Y pour espérer mettre en pratique ce qu’on a appris. Ce que je condamne dans tout ça c’est que tout le monde n’a pas le privilège d’avoir son dossier e premier sur la pile des documents, du coup la population, les non bénéficiaires s’adonnent à des pratiques peu recommandables. Nous n’avons pas tous la chance d’avoir des parents hyper riches ou qui connaissent le Directeur Général de tel ou tel compagnie mais un minimum de justice s’impose pour un système qui se dit éducatif.

Le phénomène de la relation a fait naitre la prostitution, la sorcellerie, etc…. et oui car le jeune congolais qui en a marre ne tardera pas à aller voir le type du coin pour vendre un doigt afin d’obtenir ce que son diplôme aurait pu lui offrir (eh oui on est en Afrique je vous ferai remarquer); pareil pour la jeune fille qui pourra s’adonner à la prostitution car cette dernière n’a certainement plus de parents.

Je pense qu’il est temps que tous bénéficions de manière juste et équitable de toutes les ressources mis à la disposition du pays et que nous dénonçons des fois  ou toute fois cette macabre injustice faite dans nos pays afin que demain, peut être après-demain les autres n’aient pas à subir ce que nous subissons.  


Un blog n’est pas un site web

Bien que certains ont pris l’habitude d’appeler blog par mini site web ; bon est de savoir que cette appellation n’est quasiment valable que du point de vue de la forme. Même si d’autres monétisent leur blog de nos jours (ce qui n’est absolument pas une mauvaise idée) ce n’est pas une raison de confondre blog et site web.

Pour moi un blog est un espace d’échange où le blogueur s’exprime librement de ce qui le passionne de ce qu’il aime, de ce qu’il déteste ; où l’on peut exposer ses recettes ou ses créations graphiques bref, quelque chose qu’on aime.

Dans un site web, l’écriture est carrée ; je ne sais d’ailleurs pas si c’est la bonne expression, mais je préfère l’utiliser pour décrire cette façon de faire dans les sites web ; on veut que tout soit parfait on veut écrire comme des génies ; un blog c’est pas ça ; c’est d’ailleurs loin d’être ça et Manon de Génération Berlin nous l’illustre avec ce bel article qui m’a d’ailleurs inspiré celui dont je vous fais part actuellement.

Des gens se moquent de moi souvent en disant « tu prends ton blog pour un journal intime ou quoi ? Ou encore quoi tu donnes des cours de passion ? Ça me fait rire parce que je me dis que je commencerais à m’inquiéter si quelqu’un me disait que mon blog ressemble à un site web.

Faire le blogging c’est avoir cette capacité de retranscrire ce que disent soit les journaux soit les sites web avec cette passion et cette touche personnelle qui manquent certains sites web. Alors à ne pas confondre s’il vous plaît ; allez visiter kibaru online, le petit écolier, ou my African Path, des blogs que je suis régulièrement et enfin vous comprendrez bien de quoi je parle. Eux ils ont saisi le truc.


A Brazza quand le roi passe tout le monde se tait

Credit photo: communaute-dame.qc.ca
Credit photo: communaute-dame.qc.ca

C’est récent cette nouvelle expérience que je viens de vivre……..
je ne sais pas si sous d’autres cieux cela se passe toujours ainsi mais ici à Brazza quand notre roi passe tout le monde se tait, se met droit, et n’a même pas le droit de passer un appel au risque d’être interpellé et pour ceux qui connaissent les réalité avec les dictatures africaines ; quand vous êtes interpellé pour un acte ayant un rapport de près ou de loin avec El présidente vous êtes entre parenthèse foutu car il est le juge des juges.

Je sortais tranquillement de l’école et j’ai décidé de marcher un peu histoire de me rafraichir, c’est à ce moment que je me trouve comme dans un climat de guerre et m’aperçois qu’en fait les prédispositions étaient en train d’être mis en place pour le passage de Mr le Président……

C’est vrai qu’il mérite quelques honneurs (il est président, que pouvons-nous faire de plus, ou dire de plus ?) mais pas au point de gêner la circulation de toute une ville bon sang. Et je me dis parfois que ce genre de choses ne se passe qu’en Afrique, je ne pense pas que Mr Hollande fasse des choses comme ça.
Il doit essayer de poser de tels actes en Irak  ou en Afghanistan je pense qu’il aura son compte. Mais bon je tenais juste à partager cette expérience un peu troublante avec vous…. Et puis ce n’est que mon avis.

Comme l’avais dit le célèbre chanteur Alpha Blondi  des Présidents plus royalistes que les rois.


Africains, Ailleurs n’est pas si beau

choufoukolli.blogspot.com
choufoukolli.blogspot.com

Le jeune Africain ou du moins l’Africain est ou sera toujours animé me semble-t–il par ce petit ou grand complexe d’’infériorité  face à ailleurs.

Ailleurs représente sûrement pour l’Africain tout ce qu’il n’aura jamais ; et si au contraire ce dernier commençait à être fier de toutes ces ressources mis à sa disposition qu’ailleurs envie toujours.
Pétrole, cacao, bois, ailleurs vient toujours le chercher chez toi Je pense qu’il est temps d’arrêter de se morfondre tous les jours prétendant de ne pas bénéficier des mêmes avantages qu’eux ; depuis ta naissance toi Africain, prénom mon cas au Congo as-tu déjà vécu un tremblement de terre ? Un tsunami ? Un volcan ? Eh ben remercie le tout puissant car l’Afrique est épargnée.
La femme Africaine veut se comparer à celle d’ailleurs et se cache derrière toutes ces comparaisons pour se trouver une raison de ne pas sortir de son coquillage et de se présenter comme telle ; une vraie africaine. La femme d’ailleurs à un aspirateur, un lave-vaisselle, une machine à laver, et toi à la place ? Un savon, un pax, deux cuvettes, un balai et un petit chiffon fait l’affaire. Pourquoi te plains-tu ? Ne vois-tu pas que c’est ce qui fait de toi une African queen ? Et elle tous ces trucs font d’elle une femme d’ailleurs. Dernièrement je faisais un arrêt sur les clichés mais si maintenant on essayait de mettre de côté et vivre pleinement.
Détrompez-vous, ailleurs il y a les mêmes misères et parfois pire, ne vous fiez pas à cette image si blanche qu’il vous donne car derrière se cache les pires noirceurs. Les violences conjugales, la famine les parents divorcés ça les connait aussi bien que toi et moi
Car ne voyez-vous pas leurs filles qui se droguent à l’héroïne, cocaïne et tout ce qui va en Ine ?
Ou leurs fils qui se baladent à longueur de journée avec des flingues ? On a des brigands et ben c’est partout, ailleurs y compris. Laissez une minute ou devrai je dire pour le reste de l’existence ce complexe d’infériorité qui vous anime depuis une certaine époque ; ne soyez point intimidez, ton sein à la même forme que le sien et ton prépuce comme le sien. En réalité notre seule différence avec les autres ne se trouve ni au niveau du quotient intellectuel, ni celui de tout ce que vous pouvez imaginer mais bien entendu au niveau d’une simple couleur. Eh oui ailleurs n’est pas si beau


Le harcèlement sexuel en milieu éducatif et professionnel en Afrique

Le harcèlement sexuel est un délit quel que soit le lien entre l’auteur et la victime.

L’Afrique parce que c’est un continent qui a encore du mal à faire valoir les droits humains

Le sujet sera abordé en deux volets

L’université aux cuisses légères

Sunukaddu.com
Sunukaddu.com

Je pense que ce titre évoque quelque chose pour vous ; mais pour ceux qui ne comprennent pas l’anecdote je vais l’expliquer : cela fait tout simplement allusion à ce nouveau système éducatif surtout dans les universités où « échange sexe – Note sont monnaies courantes »

Vous savez c’est déjà difficile de vivre dans ce système d’autant plus « qu’on connait que l’élève a toujours tort » il parait.

Et jusqu’aujourd’hui en Afrique peu de ces cas sont trainés en justice et plus particulièrement au Congo Brazzaville où l’on sait tous que la justice n’est qu’une mascarade,une déco.

Par ailleurs il n y a pas qu’en Afrique que ça se passe ; la tchèque, le Malawi etc… ne sont pas épargnés; Les étudiantes sont obligées de vivre avec ce fléau qui est vraiment en train de prendre de l’ampleur dans les universités africaines. Si d’aucunes peuvent avoir de la chance de monétiser leur note contre de l’argent d’autres par contre se voient obligées de monter leur jupes pour se avoir attribuer une note supérieure ou égale à 10.

Une bonne amie à moi m’a dit par exemple « chez nous à L’I.N.S.S.A, institut de médecine soit tu bosses dur et tu as la chance précise-t-elle d’obtenir une moyenne sans te faire harceler soit tu baisses les bras et tu tombes dans leur jeu. Mais là encore y a un problème car toutes ne sont pas récompensées par de bonnes notes. »

Il y a des docs qui parfois après avoir entretenu des relations sexuelles avec les étudiantes se permettent quand même de les coller un 3 juste pour se moquer

Et nous que pouvons-nous faire ?
Rien du tout
Porter plainte ? Dénoncer ?
On ne peut pas, Parce que non seulement la justice se moquera de toi avec des propos du genre « Bah oui vous venez dénoncer et pourquoi vous ne vous habillez pas décemment ? » c’est vrai que les filles ont parfois un look provocateur que je trouve par moment pitoyable mais  ça ne donne en aucun cas le droit à quiconque d’abuser de ces dernières mais aussi on est sûr qu’aucune action ne sera menée contre ces derniers

Alors battons-nous, je sais que ce n’est pas aujourd’hui, ni demain que ce fléau s’arrêtera mais ne nous lassons jamais de protester, de nous battre, de nous défendre d’écrire de protester à ce sujet.
Et oui car nous sommes des femmes !

Pour le deuxième volet Il n’y aura vraiment pas de titre Juste une plaisanterie évocatrice qui vous mettra la puce à l’oreille

Ci – joint à mon CV

  • Une lettre de motivation
  • Une copie de tous mes diplômes
  • Sans oublier une partie de jambe en l’air

 

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Oui c’est sur cette dernière que s’axera  le deuxième volet. Après avoir fini l’université on croit pouvoir échapper au  département des cuisses légères mais non pour entrer dans le monde professionnel on est confronté aux entreprises des pantalons légers.

Oui des pantalons légers

ce sont ces gros durs à savoir : chef de service, Directeur des ressources humaines, en tout cas partout où ça commence par chef sans oublier les maitres qui sont les Directeurs généraux.

Pourquoi me concentrer sur eux ? Parce que ces personnes ont plus ou moins une certaine influence décisive sur notre vie professionnelle. Et là encore comme ces docs ils pensent que cela leur donne le droit de pouvoir baisser la jupe de n’importe quelle fille. Là encore je dis non, et comme vous le savez à Brazzaville impossible d’avoir recours à la justice dans ce cas. Car c’est le chef qui gagne toujours.

Mesdames vous avez du potentiel, lorsque ces cas vous arrivent ayez le courage de dire non en frappant sur la table car si vous avez vraiment une tête bien faite vous trouverez forcément une firme qui vous acceptera, juste vous et votre connaissance. Ne cédez jamais à ces pressions sous prétexte de sauvegarder votre emploi. Alors en conclusion je dirai que ces Monsieur, ces chefs d’entreprise sont des lâches qui profitent du minuscule pouvoir qu’ils ont sur ces dames afin d’arriver à leurs fins honteuses. Mais détrompez-vous, vous n’aurez pas l’honneur de clôturer mon article  Je terminerai en disant plutôt

Consœurs africaines soyons fortes, audacieuses, ayons du caractère, bravons la vie, nous y arriverons. Nous sommes des Femmes 


Arrêt sur ces clichés

Vous connaissez les clichés ?

C’est cette idée non fondée, toute faite, ces images véhiculées.

Le plus souvent ces stéréotypes se rapportent à un pays, une culture, une religion ou un continent
Et le pire c’est que ce n’est jamais axé sur une bonne chose.

Voilà l’un des tops clichés qui n’ont aucune raison d’exister pour moi.

A ce propos aucun cliché n’a le droit d’exister

Dafina.net
Dafina.net

Le Maroc renvoie directement au couscous ; mais non c’est un pays avec ses cultures son histoire

lapresse.ca
lapresse.ca

L’Afrique renvoie directement à la pauvreté, aux dictateurs, à la délinquance, et au manque d’innovation ; mais ne connaissez-vous pas Vérone Mankou ?

Lacroix.com
Lacroix.com

L’Afrique de l’Ouest représente l’excision, l’islam, les musulmans, autant de clichés stupides. Certes, cette région compte de nombreux musulmans, mais on occulte les jolis pagnes, les délicieux plats, etc.

Madagascar symbolise la saleté,  la pauvreté. Ne voyez-vous pas les belles métisses et les beaux paysages de cette île ?

L’islam renvoie au terrorisme, non, l’islam est une religion comme une autre. C’est plutôt des barbares qui ont trouvé un nouveau moyen de massacrer leurs semblables en se cachant derrière une religion. Croyez-vous que ces mamans musulmanes qui pleurent pour leurs enfants au Nigeria sont toutes capables d’entrer dans un bus avec un voile cachant des explosifs ?

La RDC pour l’Afrique est comme le Texas pour les Etats-Unis, vol, vagabondage…

La circoncision comme une pratique juive ; retenez juste que c’est une pratique pour éviter les microbes et surtout c’est bon pour la santé.

Voilà les clichés qui me désolent vraiment, n’hésitez pas à partager vos commentaires.


Mixton et sa vision des problèmes: beau texte tout simplement

Tu dis que ton cas est grave parce que t’a pas assez de budget

Tandis que y a des gens qui n’ont même pas de quoi manger

Tu te plains parce que ta chambre n’est pas climatisée mais sais-tu combien sont dans la rue et ne savent pas où pioncer

T’envie la vie de l’autre parce qu’il roule en voiture

Sais-tu dans le fond réellement tout ce qu’il endure
Toute existence n’est que souffrance Sache que Ya des gens qui souffrent Y en a ici et même en France

Mon frère c’est comme ça On ne peut pas être heureux à cent pour cent

Parce que la vie est faite ainsi
Si tu as des problèmes sache le que moi aussi

On a tous des problèmes

Depuis la nuit des temps Le monde il tourne en rond Un quotidien commun juste un aspi sous le vent

Chaque problème à son niveau
Chaque homme a ses rivaux

Je t’assure frérot que même le pape a ses défauts

Ils se disent que parce que je passe à la télé
Que Linéaire se promène loin de leur réalité

Militaire, docteur, journaliste t’a le choix

Bandit arnaqueur violeur t’a aussi le choix

La vie est faite de choix mon frère  Fais donc le bon choix

Elle à tout ce qu’il lui faut il lui manque toujours d’enfant

Quand t’es une mère en solo

Elle te manque toujours d’argent
Ce qui signifie qu’on a tous des problèmes

Chacun sa mission on n’a pas le même Levels

Si t’a situation est pire que la mienne

Sache que la tienne est mieux que la sienne

Riche ou pauvre on a tous des problèmes

C’est le même sang rouge qui coule dans nos veines

Parce que le bonheur ne se trouve pas que chez les autres

N’imaginez pas que chez les voisins tout est rose

N’imagine pas que chez autrui tout est rose.


Chez moi c’est la cour aux étrangers

tomrig3.rssing.com
tomrig3.rssing.com

A première vue on croirait à des propose xénophobes.

Mais non rassurez – vous !

Le constat intriguant que j’ai fait au Congo Brazzaville  mon pays ; c’est que le secteur des activités du commerce de détail est beaucoup plus attribué aux étrangers ;
d’où L’anecdote.

D’abord prenons la Côte d’ivoire qui est une puissance agricole, 5 ou 6% de croissance économique représenterait beaucoup dans un foyer étant donné que71% des travailleurs s’impliquent dans le secteur agricole.

Les paysans, les techniciens, les comptables  etc… tournent pratiquement tous autour du prix international du cacao, de l’ananas, de la banane et de l’hévéa.

Paradoxalement au Congo 85% de la population espère devenir fonctionnaire ; on attend tout du gouvernement y compris la création des petites entreprises.

Pour en arriver à la partie suivante :

Le gouvernement congolais ; en prenant conscience de ce problème devrait prendre des mesures strictes qui auront des atouts nécessaires dans la réduction de cette dépendance ; premièrement en visant le commerce de détail.

Comme notre chère Inde le gouvernement congolais devrait signer un décret qui réserverait les activités du commerce de détail aux citoyens congolais ; s’il vous plait il ne s’agirait pas d’un acte xénophobe ; plutôt d’une mesure d’urgence dans le but de donner du travail aux jeunes congolais et surtout aux femmes qui sont durement touchés par le manque d’emploi et la précarité ;

le commerce de détail se révèle donc être le secteur économique le plus accessible et approprié qui devait servir à la réduction de la pauvreté au Congo Brazzaville.

Au Congo Brazzaville par commerce de détail nous entendons les groupes suivants : – Commerce de détail de carburants en magasin spécialisé – Commerce de détail d’équipements de l’information (pc, tv, imprimantes etc.) et de la communication en magasin spécialisé – Autres commerces de détail en magasin spécialisé – Commerce de détail sur éventaires et marchés (vendeurs, vendeuses, vendeurs ambulants) -Services (Cyber café, chauffeurs de taxi et d’autobus, employés de bar et de restaurants) – Commerce de détail hors magasin, éventaires ou marchés (cordonneries, coutures, service de pressing, lavage-autos, etc.).

Parlons un peu des ressortissants Ouest – Africains et, depuis peu des chinois et camerounais qui causent un problème ; ils sont super actifs dans le secteur du petit commerce en bénéficiant surement des largesses des autorités policières.  Ce qui écœure des fois : c’est que généralement ils n’offrent pas aux congolais les mêmes avantages dans leur pays respectifs.

Rendez – vous au Mali, au Sénégal, au Cameroun ou en Chine, le commerce est occupé par les populations locales et ces derniers ne supportent sous aucun prétexte l’introduction des étrangers dans leurs marchés.

Nous aspirons tous à un Congo où dans tous les foyers tout le monde pourra exercer une activité ; peu importe…. Ce n’est pas impossible ! Les gens ont juste besoin d’un coup de pouce.

Il suffit que le gouvernement crée des programmes de formation ; d’assistanat ; ce n’est qu’une option parmi tant d’autres.

Et aussi d’accorder des crédits à des jeunes désirant de démarrer des petites affaires.

Des petits ateliers gratuits et intuitifs peuvent aider les candidats au démarrage de l’entreprise.

L’octroi d’un crédit de 40 ou 60.000 francs CFA pourra servir dans un début car un grand homme c’est aussi celui qui, avec des petits moyens peut faire de grandes choses.

Les projets peuvent varier de l’agriculture à chauffeur de bus ou taxi tout en incluant des métiers comme plombiers, électriciens ou maçons.  

Le Congo est un pays riche et plein d’espoir ; il est inconcevable que la population vive comme des sous citoyens sur leur propre terre.
Et parce que vous etes mon miroir alors nous pensons que

Le commerce de détail devrait revenir à ses citoyens ; cela est tout à fait logique.