Julien DEMBELE

« Que ta nourriture soit ton médicament et que ton médicament soit dans ta nourriture » Hippocrate

« Que ta nourriture soit ton médicament et que ton médicament soit dans ta nourriture » Hippocrate. Cette célèbre phrase de Hippocrate, des siècles avant Jésus Christ, est encore à jour et reste valable pour nous aujourd’hui. Celui qui mange bien évidemment restera en bonne santé, car seuls les aliments contiennent des éléments intrinsèques permettant à l’organisme de se maintenir en bonne santé. Nous devrions donc avoir une bonne hygiène alimentaire (bon choix des aliments) si nous voulons qu’ils soient notre médicament où de pouvoir y trouver notre médicament. Aujourd’hui la réalité est qu’une mauvaise hygiène alimentaire peut très facilement coûter à notre cher santé.  Sachons, les aliments (ou la nourriture) sont source de vie, mais ils peuvent aussi compromettre la vie.En effet, en dehors de l’environnement, la nourriture est la principale source de nos maladies. Que ce soit, en terme de maladies causées par des agents biologiques,  de maladies causées par des agents chimiques (toxiques) et même des maladies causées par les nutriments intrinsèques de nos aliments ; beaucoup de gens ont de bribes d’informations ce phénomènes et n’y prêtent que peu d’attention. Il y a un adage qui dit « Bien manger mieux vivre », alors mangeons bien et faisons tous pour toujours bien manger !

Par Julien DEMBELE, MSc. Toxicologie Environnentale, Nutrition et Technologie Alimentaire


Affaire « Boissons énergisantes » ou « energy drink »

Les boissons énergisantes ont longtemps suscité de l’interrogation quant à l’inoffensivité de leur constituant sur la santé. Le problème refait plus surface avec les récents événements en France où ces boissons seraient à l’origine de plusieurs cas de problèmes cardio-vasculaires, des troubles psychocomportementaux et même des cas de mort subite.

Les boissons énergisantes sont les produits sous forme de boisson ou de concentré liquide qui prétendent contenir un mélange d’ingrédients ayant la propriété d’augmenter le niveau  d’énergie et la vivacité. Les marques les plus populaires sont entre autres « Red Bull », « Dark Dog », « Blu », « Rockstar », « Burn », « Monster », « Tiger », « Soca Cola », « Beaver Buzz Energy », « Romanos », « Happy Drink », « Panther » « Ed Hardy », « NRJ », « Citron », « NEXT », « Mixed Up » et « Buffalo ». Ces boissons sont souvent prises pendant des moments d’exercice physique, pendant les périodes d’examen par les étudiants et lors des soirées récréatives ou les bals et dans les bars.

La propriété d’augmenter l’énergie et la vivacité corporelle est une chose réelle et bien vérifiée. Les substances contenues dans ces boissons en sont les responsables. Les boissons énergisantes contiennent entre autre la caféine, la taurine, le glucose et des vitamines du groupe B. La caféine, principal constituant actif des boissons énergisantes est aussi présente dans le café et le thé, est la drogue la plus communément prise pour ses propriétés  stimulantes du système nerveux central et le système cardio-vasculaire. Mais les boissons énergisantes devraient contenir moins de caféine que dans le café ou le thé. La caféine diminue la sensation de fatigue et améliore la vigilance et les capacités d’attention. La taurine est un acide aminé qui a des effets excitateurs sur les neurones et le système cardiovasculaire. Le glucose est la source d’énergie du cerveau. Quant aux vitamines du groupe B, elles participent au métabolisme énergétique de l’organisme. Cependant, ces constituants peuvent bien avoir des effets toxiques par plusieurs mécanismes sur la santé dans certaines conditions de prise. Plusieurs études ont été menées dans ce sens.

Il a été montré que les boissons énergisantes augmentent la pression sanguine, ce qui pourrait être à l’origine d’accidents vasculaire. La caféine entraine un retard intra-utérin chez la femme enceinte.  Elle retarde le développement mental chez l’enfant. Les consommations abusives de boissons énergisantes sont devenues courantes chez les adolescents et elles incitent à la prise d’alcool et de drogue ; sans oublier les interactions que pourrait avoir le mélange de ses substances actives avec la caféine.

Les commerciaux ne font que mettre en avant et vanter les bons effets de leurs produits. Voici le genre de publicité qui se fait sur les boissons énergisantes, que j’ai trouvé sur le net: « Et si l’on pouvait jouir des plaisirs de l’alcool sans en craindre les désagréments! Ce serait génial n’est-ce pas? Et ben c’est possible! Grâce à une boisson révolutionnaire, vous pouvez désormais aller jusqu’au bout de la nuit, tout en restant parfaitement lucide et non fatigué. Vous pouvez désormais donc profiter à fond de tout le plaisir d’une soirée chaude et mouvementée »C’est aussi bien que les ventes des produits marchent, car chaque fois qu’une canette de boisson énergisante est achetée c’est l’emploi et le salaire d’un homme qui sont garantis. Ceci dit, rarement l’on ne verra des fabricants faire figurer sur les emballages de leurs produits qu’ils sont dangereux pour  la santé.

On a vu marquer sur les paquets cigarette qu’elle est dangereuse pour la santé, c’est parque les autorités de la réglementation et même les politiques ont été forcés de contraindre les fabricants à le faire, au vues dégâts que la cigarette a causer dans nos sociétés. On pourrait aussi maquer sur l’emballage des produits de grande consommation comme les boissons énergisantes certaines de ses usages qui présentent surtout le plus de risque pour la santé. Avec les médicaments ça marche bien, parce que des études souvent  de très longues pour mesurer autant que possibles les effets et les conditions de survenu des effets du médicament sur la santé, sont un préalable à l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché. Cela ne se fait pas avec les boissons énergisantes, mais au moins des études post  mise sur le marché sont effectuées dans les institutions de recherche ainsi que dans les observations dans les centres de santé ; prêtons attention aux résultats obtenus pour savoir comment mieux se comporter avec. Les autorités aussi doivent êtres plus exigeantes sur les réglementations avant la consommation de boisson énergétiques ne deviennent un problème de santé publiques, car elles prennent de l’ampleur surtout dans les pays où les musulmans sont majoritaires.

 

Par Julien DEMBELE, Msc. Toxicologie Environnementale, Nutrition et Technologie Alimentaire


Quand la fiabilité des rapports des experts de l’ONU est sujette à des doutes

L’ONU (Organisation des Nations unies) est sensée être la plus grande institution démocratique qui existe au monde, agissant dans l’impartialité même si l’on sait que le social a un poids important dans les décisions qui émanent d’elle. La crédibilité de cette institution est en train de s’effriter à découvert ces derniers temps, au vu des derniers événements. Le constat est clair, car nous sommes tous témoin des massacres interhumains ça et là à travers le monde, mais la voix de l’ONU reste sans impact.

Ce qui m’a frappé, c’est les débats autour du dernier rapport sur l’évolution du climat, rendu public par le GIEC (Groupe international d’experts sur le climat) le 27 septembre dernier. Ce GIEC est composé d’experts scientifiques désignés par les gouvernements de pays membres de l’ONU. Ce groupe a la charge de faire une synthèse des différentes études scientifiques publiées sur le changement climatique et de faire des prévisions. Selon les conclusions clés de ce rapport, les activités humaines seraient responsables à 95% du réchauffement climatique. De ce fait, d’ici à l’an 2100, la prévision de hausse de la température de la planète sera de + 0, 3°C à + 4, 8°C, si l’on ne limite pas les émissions de gaz à effet de serre, notamment le CO2.  Et le niveau des mers évoluerait entre 26 et 82 cm supplémentaires. Le débat, est que certains pays veulent faire croire que le principal facteur de l’évolution du climat est lié à des causes naturelles autres que les pollutions engendrées par les activités industrielles. Quelle valeur accorde-t-on dans ce cas au travail des experts de l’ONU ?

Par ailleurs, d’autres pays sont de l’avis des experts du GIEC, mais voudraient une dérogation pour pouvoir émettre des polluants en ce sens qu’il le faut pour qu’ils accèdent à l’émergence. Comment peut-on qualifier cette façon de justifier un mauvais acte ? Nous sommes devenus trop égoïstes ; pourquoi créer un développement qui sera invivable dans quelques années ?

Si le rapport des experts du GIEC de l’ONU est jugé trop exagéré et partial, cela n’est peut-être pas étonnant, si l’on en croit cet article : Rise of Cancers and Birth Defects in Iraq : World Health Organization Refuses to Release Data, Global Research, July 31, 2013. Si l’ONU doit cautionner les atrocités palpables causées par des activités militaires d’une nation, sur une population innocente, c’est qu’elle s’éloigne de son but et on pourrait donc se permettre douter de la crédibilité des rapports d’expertise qu’elle rend publics.

Cette institution n’est pas faite pour cela, il faut que ça s’arrête.

Par Julien DEMBELE, Msc. Toxicologie environnementale, Nutrition et Technologie alimentaire