20 Questions à Mr.Naité, Ministre Guinéen de la Jeunesse et de l’Emploi Jeunes
Préambule :
Il y a environ deux semaines, j’ai eu la surprise d’être contactée puis invitée par le ministère guinéen de la jeunesse et de l’emploi jeune à participer à l’inter-ville organisé par le Conseil National des Jeunes Guinéens de France (CNJG) en raison m’a-t-on dit, de mon engagement pour la question Guinéenne sur les réseaux sociaux et sur mon blog. Le planning de cet inter-ville était simple : du 4 au 5 Avril devaient se tenir plusieurs tables rondes et conférences tenues par de nombreux intervenants dont Mr le Ministre Moustapha Naité en personne venu expressément pour l’occasion. Environ 10 guinéens par départements (vivant donc en France) sont venus prendre part à cet événement. Le but étant de diversifier autant que possible les expériences. Pourquoi une telle initiative ?
- Exprimer les inquiétudes de la diaspora guinéenne en France sur un éventuel retour après leurs études pour participer à la construction de la Guinée;
- Les conditions d’accueil en France des nouveaux étudiants, les procédures administratives autour de l’octroi du visa, les formalités de Campus France Guinée et les vices qui l’entourent, la prise en charge, etc.
- La laicité et la question de la réligion, la Guinée est un pays musulman en majorité. Comment favoriser une meilleure intégration de ces jeunes ? Etc.
- Point sur le Virus Ebola et son évolution en Guinée, les actions entreprises par les associations humanitaires pour aider à la lutte sur le terrain.
J’y ai vu une occasion de concrétiser les questions que je me posais depuis longtemps sur la jeunesse guinéenne et sa façon d’appréhender son futur, notamment sur la plateforme Twitter. C’est décidé donc, je mets ma routine toulousaine entre parenthèses et m’envole pour Lille pour participer à cet échange qui promet d’être vivace. En ayant pris soin à tout hasard (sait-on jamais) de solliciter une interview de quelques minutes avec Mr. Naité lui-même pour mon blog. Je me suis dit qu’avec la foule, le planning ô combien chargé, les prises de paroles du public qui seraient limitées dans le temps (comme souvent dans ce genre d’événements), je n’aurais pas la possibilité de demander toutes les choses que je voulais savoir au ministre qui serait inaccessible pour moi. « Interview accordée » m’a-t-on répondu, et avec ce consentement se sont envolées mes dernières hésitations.
Et en effet en arrivant dans les locaux de l’l’Ascotel (où s’est déroulé l’interville), je me suis bien rendue compte que j’avais visé juste. Il y avait tout un protocole qui entourait le ministre, j’étais bien contente d’avoir réservé ces précieuses minutes avec lui au préalable. Les tables rondes étaient mouvementées et par moments assez échauffées. Les débats dans l’ensemble furent dynamiques quand bien même certaines insuffisances techniques au niveau de l’organisation étaient à répertorier : murmures dans la salle, son du micro beaucoup trop élevé, prise de paroles désordonnées du public, etc. Néanmoins cela n’enlève rien au résultat final qui était de communiquer, de troquer nos aperçus individuels sur le développement tant souhaité de la Guinée.
Puis mon invitation a été prolongée aux Biennales de l’éducation 5ème édition, organisée par la fédération nationale des Francas qui a eu lieu du 8 au 9 avril 2015 à Nantes autour du thème « La ville, espace d’éducation pour construire son parcours de vie« . Pendant une semaine donc à compter de l’inter-ville, j’ai été en immersion totale dans la délégation ministérielle guinéenne de la Jeunesse et de l’Emploi Jeune en tournée dans 3 villes de France : Lille, Paris, Nantes. J’ai pu l’étudier dans son fonctionnement et j’ai eu l’opportunité d’approcher le pôle « Presse et Relations Publiques » de ce ministère, en observant sa façon de traiter et de rendre l’information. Ce fut un stage de terrain hautement enrichissant et gratifiant.
Voici donc ce pourquoi vous avez tous ouvert le lien de cet article : mon interview du ministre Naité Moustapha que je remercie au passage de s’être prêté au jeu. 🙂
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