Elhadj Boubacar

Guinée : pour qui se prend Issa Camara ?

Que se passe t-il? Sur quel critère Issa Camara a-t-il été recruté aux seins des forces armées guinéennes ? Pendant cette période de ramadan, les habitants du Mali ont eu la vie difficile ce weekend (vendredi, samedi) : une milice se faisant appeler « militaires », à la solde d’un barbare, terrorise les pauvres populations.

Vendredi, le commandant du Bataillon d’Infanterie de Mali Issa Camara croise un chauffeur de camion. Oui, un pauvre chauffeur qui manœuvrait pour bien se garer. Bien se garer pour embarquer des bagages. La route était étroite, mais n’importe quel véhicule pouvait passer de l’autre côté. Issa Camara, toujours avec un cortège de militaires armés jusqu’aux dents, était là.

Oui, ce barbare était présent. Estimant que le chauffeur s’était mal garé, il ordonne à ses hommes de descendre et de passer à tabac le chauffeur. « Ils sont venus ouvrir ma porte, m’ont battu avec leur fusil, leur colonel n’étant pas satisfait leur a ordonné de continuer, ensuite ils ont enlevé leurs ceintures pour me battre avec, Issa Camara en personne m’a enfin giflé avant de repartir » confie le chauffeur.

Suivent des scènes de violences

Après cette violence contre ce pauvre bonhomme, les populations mécontentes ont organisé un sit-in à la préfecture pour dénoncer cette barbarie humaine et exiger le départ de cet officier qui fait la honte de ce pays. Issa Camara ne recule pas, il ordonne à ces hommes de descendre en ville et de brutaliser toute personne qu’ils rencontreront.

Aussitôt fait aussitôt dit, la milice bastonne et tire à balles réelles sur des manifestants. Le bilan est d’une dizaine de blessés, dont certains par balles.

La nuit suivante, ils pillent de nombreuses boutiques et magasins. Le gouverneur de région venu pour tenter d’apaiser les tensions a vu son meeting dispersé par la milice commandée par Issa. Alors qu’il s’entretenait avec les populations, le gouverneur de région  Sadou Keita et sa délégation ont été obligés de s’enfuir face aux coups de feu des miliciens d’Issa Camara.

Issa refuse d’obéir à n’importe quel ordre : ni celui du préfet, ni celui du commandant de la région militaire de Labé et encore moins celui du gouverneur.

Mais pour qui ce prend Issa Camara?

Ce soi-disant officier se prend pour qui vraiment ? Ne serait-il pas fou par hasard ? En attendant une réaction du gouvernement, j’espère tout de même que les sanctions tomberont et que ce colonel payera pour sa barbarie.


Guinée – 3e mandat, pourquoi ce silence d’ABLOGUI et de la société civile ?

Il y a maintenant quelques jours. Oui quelques jours depuis qu’Alpha Condé a osé. Osé évoquer un éventuel 3e mandat. Vous ne rêvez pas mais Alpha Condé si. Modifier la Constitution c’est ce qu’il souhaite maintenant. C’est toujours comme ça que ça commence, une petite phrase banale au début. Qui, si elle n’est pas condamnée par la plus grande fermeté, évoluera, je vous le promets.

 « Le peuple est souverain et c’est le peuple qui décidera », certaines voies se sont levées pour condamner cette phrase d’Alpha Condé sur un éventuel 3e mandat en 2020. Ce que j’ai déjà dit c’est qu’en réalité  Le peuple a déjà choisi le nombre de mandat qu’un président peut faire en Guinée en approuvant cette Constitution qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels. Malheureusement, la phrase d’Alpha Condé engendrera d’autres insinuations si elle n’est pas d’emblée criblée d’attaques. Dans quelques mois, dans quelques années, il va encore oser, il osera aller plus loin. Oui il franchira un autre cap. « Le peuple demande un troisième pour finir les gigantesques projets que j’ai commencé ». Il le dira.

Après cette phrase du président, pas un seul mot de la société civile, en tout cas je n’en ai pas entendu. Autre corporation qui a brillé par son silence : l’Association des Blogueurs de Guinée (ABLOGUI).  Peut être qu’ils me diront que ce n’est pas d’actualité. Il vaut pourtant mieux mettre en garde dès maintenant contre des telles idées, plutôt que d’attendre que cela soit trop tard pour en parler…

« L’utilité commune est le fondement de la société civile» disait Rousseau, la société civile devrait être la première à condamner les propos du président et la première à rappeler son combat pour le respect des lois de la République. Les lois stipulent que : « En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, consécutifs ou non », on sait que si on s’arrête là, certains en profiteront pour dire que rien n’empêche de modifier cet article, c’est bien pourquoi l’article 154 de la Constitution dit la chose suivante : « La forme républicaine de l’État, le principe de la laïcité, le principe de l’unicité de l’État, le principe de la séparation et de l’équilibre des pouvoirs, le pluralisme politique et syndical, le nombre et la durée des mandats du président de la république ne peuvent faire l’objet d’une révision ». C’est clair, plus rien à dire, la société civile, les blogueurs et d’ailleurs toute la société… nous devons tous nous battre pour que ces lois soient respectées.

Il peut paraître étrange que je m’en prenne à des confrères, mais cela me parait obligatoire de s’interroger sur un tel silence, comment expliquer cela ? Oui un silence assourdissant. Pas un seul mot sur ce sujet qui est pourtant relayé dans tous les médias nationaux et étrangers.

On sait tous ce qu’a été le rôle du Balai Citoyen au Burkina, qui, avec l’aide des blogueurs, a balayé le projet de 3e mandat de Blaise Compaoré en octobre 2014. On se rappelle encore de Y’en a marre  au Sénégal avec le fameux M-23 qui en a eu marre de Me Abdoulaye Wade qui tentait aussi en 2012 à briguer un 3e mandat. Tous ces mouvements ont réussi. Ils ont eu un courage. Ce courage a porté ses fruits.

Si en Guinée la société civile et les blogueurs restent en arrière, sans mot dire, sans condamner cette idée du président, c’est à déplorer, « eux qui auraient dû être la solution…. ». J’espère tout de même qu’ils ont simplement été distraits et qu’ils reverront leurs copies pour mener à bien leurs missions.


Bravo, maintenant mondoblogueur

Bravo. Oui bravo! Maintenant je suis mondoblogueur. Maintenant je suis membre de mondoblog, oui mondoblog, ça te dit rien? Mondoblog est ce réseau porté par RFI qui fédère à ce jour 600 blogueurs de par le monde. Fini les textes à répéter, relire des dizaines voire centaines de fois. Fini, les séances d’écriture, réécriture, effacer, gommer, et récrire. Fini tout ceci? Non je rêve. Ce n’est que le début.

Je veillais, j’écrivais, relisais, effaçait, changeais de papier…Des nuits presque blanches j’ai vécu. Des dizaines de papier j’ai gaspillé. Des dizaines d’heures je me suis concentré. Des sorties nombreuses je me suis privé. Des kilos de calories j’ai dépensé, tout cela pour ne pas présenter un texte pas compétitif lors de la sélection de nouveaux mondoblogueurs.

J’ai bossé. Oui j’ai travaillé. J’ai vraiment pas chômé durant cette période. Et cela n’a pas été vain car ce travail a vraiment porté fruit. Une fois les productions envoyées, nous sommes restés en attente de réponses. Ça a duré des jours, une semaine…

Ça devrait être mon premier billet. Oui celui de s’auto-feliciter. Mais les circonstances en ont décider autrement. D’ailleurs pas seulement les circonstances sont à accuser là. Je n’y avais pas pensé aussi. L’idée m’est venu récemment de faire un billet sur ça.

Ma Guinée Pour Tous est donc né après cette sélection. Ce blog est donc une vitrine pour la Guinée, j’aborderais dessus, des sujets de politique, de société, d’environnement et pas seulement. J’ai eu du mal a choisir de nom pour le blog. Une idée me passe par le cervelet, « Ma Guinée  Pour Tous ». C’était donc décidé, un blog fait pour que chacun guinéen s’y retrouve.

A bientôt pour des billets et bon weekend.


Guinée: Non Alpha Condé, le peuple a déjà décidé

En marge d’une conférence de presse qu’il a animée ce dimanche 15 mai 2016 à Sekoutoureah, le président guinéen Alpha Condé a tenté une première fois de tâter la conscience du peuple pour une éventuelle modification de la constitution afin qu’il puisse se présenter en 2020 pour un troisième mandat.

Peine perdue Mr le président, n’y pensez-même pas au risque de finir comme certains de vos « anciens amis » si je peux les appeler comme ça, le cas du Burkina avec votre frère Blaise Compaoré est encore frais dans les mémoires, j’ose croire que cela a servi de leçon même si, en politique l’obstination est grande.

Dimanche face à la presse Alpha Condé a laisser entendre : « Les gens sont trop pressés pour parler déjà de 2020, le peuple est souverain… » pour ne pas dire qu’en 2020 nous tenterons modifier la constitution pour un 3e mandat, c’est sera au peuple de décider, il a par cette déclaration emboiter le pas au patron de la mouvance présidentielle à l’assemblée, Damaro Camara qui disait le 11 mai dernier « Ça relève de la volonté du peuple mais la volonté du parti est de rester au pouvoir. Si par référendum le peuple veut qu’il se présente, légalement il peut se présenter. Il a les moyens physique et mental de le faire pourquoi pas.  Si c’est légitime, si c’est légal et constitutionnel je l’accompagnerai »
Non, je pense que le peuple a déjà décidé, en approuvant une constitution dans la quelle un article limite le nombre de mandats présidentiels à deux « Le Président de la République est élu au suffrage universel direct. La durée de son mandat est de cinq ans, renouvelable une fois. En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, consécutifs ou non » stipule l’article 27 de la constitution.

Ce n’est pas tout, l’article 154 de la constitution met un verrou inviolable sur une éventuelle modification de cet article : « La forme républicaine de l’État, le principe de la laïcité, le principe de l’unicité de l’État, le principe de la séparation et de l’équilibre des pouvoirs, le pluralisme politique et syndical, le nombre et la durée des mandats du Président de la république ne peuvent faire l’objet d’une révision ».

C’est assez clair, le peuple ne se laissera pas faire, je vous informe que des actions sociales (campagne sur les réseaux sociaux) seront bientôt lancées pour dénoncer ces pensées qui, si ne sont pas dénoncées peuvent conduire à des décisions qui risquent de couter chères à la Guinée.

« Ce n’est ni Le Monde, ni le Figaro, ni RFI, ou quoi que ce soit, qui dirige la Guinée. Qu’ils écrivent ce qu’ils veulent. Moi, mon seul juge, c’est le peuple de Guinée et le peuple africain, c’est tout. Tant que je mène la politique que mon peuple veut, personne ne me dira qu’il m’a donné de l’argent. » Oui c’est bien vous qui dirigez la Guinée, on le sait, vous menez la politique que votre peuple veut, d’accord, dans ce cas, Mr le président retenez-le pour de bon, le peuple ne veut et ne voudra jamais d’un 3e mandat en Guinée.

S’étant proclamé Mandela, je pensais que vous partiriez à la fin de votre premier mandat, mais maintenant, je vous exhorte de partir à la fin de ce dernier surtout la tête haute, donc sans approfondir cette idée que vous avez exprimée ce dimanche, demandez conseils à Compaoré.

A bon entendeur salut !


Souvenirs: La présidentielle de 2015 en Guinée

C’était en fin de l’année dernière, en octobre 2015, se tenait l’élection présidentielle en Guinée, élection qui propulsera le président sortant Alpha Condé dès le premier tour avec 57,85 % des voix, le coup KO comme ça avait été le slogan de campagne du parti présidentiel.

Une élection dans les conditions normales se déroule dans des règles transparentes, où chacun est libre de voter lucidement pour le candidat de son choix, après le vote, les voies sont comptées par une commission mixte formée dans chaque bureau de vote.

Après ce décompte, les résultats sont réunis à la centralisation par préfecture et transmis à la CENI nationale à Conakry.

Telles sont les conditions théoriques selon les quelles une élection doit se dérouler.

Mais comment s’est déroulée cette élection ?

L’avant élection

Avant les élections, une multitude d’anomalie on caractérisé l’avant scrutin, à propos de la liste électorale, des enrôlements de mineurs ont été constatés ci et là, des élèves de l’élémentaire (CM1, CE2…) se sont enrôlés et cela à plusieurs reprises, a cet effet, des centres d’enrôlements avaient même été installé au sein des écoles élémentaires afin de permettre que tout les enfants soient recensés comme l’a demandé le président. Le vice maire de la commune urbaine de Kankan dans la même région s’est aussi enrôlé à quatre reprises, les images ont fait le tour des réseaux sociaux.

Pire, on a même vu un ministre de la république en l’occurrence le ministre Louceny Camara s’enrôler aussi à quatre reprises, comme on aime à le dire « l’exemple vient d’en haut et l’imitation d’en bas ».

Si des corrections avaient été faites sur le fichier, cela serait corrigé mais toutes ces personnes ont reçu autant de cartes d’électeur que le nombre de fois qu’ils se sont enrôlés.

Le jour de l’élection

Le 11 octobre le scrutin s’est déroulé dans le calme mais dans des conditions pas transparentes, le jour du vote, certains bureaux de vote ont ouvert tard, il n y avait pas d’encre indélébile dans d’autres, ce qui ouvrait la voie à des votes multiples.

Des bureaux de vote ont travaillé ce jour jusqu’à 23 heures dans certaines localités (après autorisation de la CENI) alors que la loi électorale stipule que les bureaux de vote doivent fermer à 18 heures 30.

La liste électorale sur laquelle doit signer chaque votant est imprimée pêle-mêle, pour retrouver une personne on perd une dizaine de minutes, les agents de la Commission Électorale (CENI) ont été obligé de faire signer les votants devant d’autres noms que les leurs, ce qui est une autre violation du code électoral.

Le jour du vote, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) publie deux communiqués, l’un autorisant le vote sans enveloppe et l’autre donnant l’autorisation à certains bureaux de vote de fonctionner jusque tard dans la nuit, on ne change pas les règles du jeu pendant le match non ?

L’après élection

L’élection terminée, place au décompte des voies maintenant, ce décompte nous réservait d’autres surprises, dans plusieurs bureaux de vote le nombre de votants était de loin plus nombreux que le nombre d’inscrits, certaines fois le double.

Par exemple une grande circonscription électorale, celle de N’Zerekoré en l’occurrence qui comptaient 151.467 inscrits à enregistré un total de 157.772 votants soit exactement 6305 électeurs de plus. Surement des votes répétitifs qui peuvent entacher le résultat contrairement à ce qu’a annoncé la mission d’observation de l’union européenne «Ce que nous avons vu, observé, et ce qui nous a été signalé, pour moi n’entache pas la régularité du vote ».
C’est donc comme ça et dans ces conditions que sont donc déroulés l’élection présidentielle du 11 octobre 2015 en Guinée Conakry. Heureusement, tout est bien déroulé dans le calme, la sérénité, il n y a pas eu de morts, ni même de blessés et toutes les parties ont été félicités pour cela.


Je l’ai rencontré cet après-midi, ce fût inoubliable!

Cette journée restera à jamais gravée dans  ma mémoire, des décennies après ce grand moment de ma jeunesse, je m’en rappellerais toujours comme si ça datait de la veille. Cet événement est bien sûr comme certains l’ont déjà deviné la première fois que j’ai rencontré ma meilleure amie.

Ce fut un après-midi de février, mon téléphone crépita. Voyant le numéro je sursautai de joie et m’empressai pour répondre. Ayant décroché, j’entendis sa belle voix qui me demandait si j’étais disponible pour qu’elle vienne chez moi.

Je l’attendis avec impatience, dans l’après midi, alors qu’un soleil éclatant frappait du dessus de nos têtes, je vis une jeune fille d’une allure attirante, de grande taille, des yeux blanchis par une beauté envoûtante, qui fonçait vers moi. L’ayant reconnu, je partis à sa rencontre l’invita à prendre place.

Avant de s’asseoir je lui tendis la main, on se salua, je retins sa main tellement douce au toucher qu’elle comprit que je ne voulais pas la lâcher.

Une fois assise, je lui donnais un jus de fruit, on se salua par les « basiques », on se montrait timides les premières minutes avant d’être emportés, dans les cœurs, par cette forte amitié. Nous nous amusâmes, discutâmes avec joie.

Je sentis, en étant en contact avec sa peau, une douceur qui m’obligeait certaines fois à l’étreindre fort dans mes bras, jusqu’à ce qu’elle se rendit compte de mon émotion.

Nous ne restâmes ensemble que seulement quelques minutes, pas plus d’une demi-heure, ce jour là. On se rappelle toujours de « notre première rencontre » et chacun affirme retenir de près toutes les secondes que nous avons passé ensemble cet après-midi.

Aujourd’hui, nous sommes amis depuis deux ans. Grâce à ce moment!


GUINÉE : Quand on suit la Coupe du monde… à la radio !

A Labé, l’une des plus grandes villes de la Guinée située à environ 400km au nord de la capitale Conakry. Si on devait compter sur la télévision, on aurait déjà raté le Mondial. Alors, on l’écoute à la radio. 

Dans ce pays comme dans beaucoup d’autres d’Afrique, la desserte en courant électrique est un problème majeur ; Durant cette coupe du monde, 2014 qui se joue au Brésil et qui suscite beaucoup d’ambiance comme les précédentes, des matchs ont souvent lieu tard la nuit, ceux qui ont lieu avant 23 heures sont suivis dans le vidéos club avec le coût de 2000 GNF (20 centimes d’euro) le match.

Les matchs de la nuit sont suivis à domicile

Avec un fuseau horaire GMT-3, GMT-4… le décalage horaire ne nous permet pas de suivre certains matchs dans les vidéos clubs et donc on regarde ces matchs tardifs de la nuit dans nos domiciles respectifs. Ce n’est pas évident de suivre des matchs dans les lieux publics à des heures vraiment tardives comme à 1 heure du matin par exemple.

L’EDG (Electricité de Guinée) ne donne pas de courant pour pouvoir suivre ces matchs

L’entreprise chargée d’assurer la distribution du courant électrique, l’EDG (Electricité de Guinée) n’est assimilable à rien vu la très faible desserte de courant que nous avons malgré les sommes colossales (1 milliards de dollar selon le Premier Ministre) qui ont été investies dans ce domaine ces dernières années.

Comme le dénonçait un acteur de la vie politique même notre tour-tour (comme son nom l’indique, qui fait des tours entre les différents quartiers : quand tel quartier a du courant tel jour de 18h à 00h demain c’est sera le tour d’un autre quartier sur la même durée de temps),  nous avons perdu cela. Ici à Labé on pouvait faire plus de trois (3) jours sans avoir d’électricité, même si la desserte s’est un peu améliorée depuis la tombée des pluies.

Donc durant cette compétition on ne peut pas toujours suivre les matchs tardifs de la nuit à la télévision par manque de courant électrique. Et à défaut de la télé on se focalise sur la radio, et principalement sur RFI (Radio France Internationale) qui est la seule radio à diffuser les matchs.

RFI réapparait… au bon moment !

La Coupe du monde de football est un événement planétaire vue par plusieurs millions de télespectateurs simultanément. Pourtant, à Labé, en Guinée, c’est surtout à la radio que l’événement est suivi.

Tous les matchs des équipes africains qu’on ne peut pas regarder en direct à la télévision, nous pouvons donc les suivre en direct sur les antennes de RFI qui a recommencé à émettre sur FM, quelques jours avant le début du Mondial après une panne sur les émetteurs selon les autorités compétentes.

Espérons enfin que l’EDG pourra fournir de l’électricité durant le reste de la compétition pour qu’on puisse suivre nos matchs favoris à la télévision en direct à la télévision, et surtout pour les phases finales !