Ianjatiana

« Monsieur le président, apprenez-nous « l’esprit bâtisseur » avec nos réalités quotidiennes »

Comment faire des plans d’avenir lorsqu’il est difficile d’affronter le quotidien ? Pourquoi bâtir, rêver grand, quand on n’a même pas assez pour faire les fondations ?
Il y a des discours à la fin desquels on a envie de conquérir le monde et d’autres qu’on a vraiment du mal à écouter jusqu’à la fin…

Dans son discours, lors de la cérémonie de présentation des voeux au Palais présidentiel, ce vendredi 6 janvier 2017, le président malgache a demandé aux Malgaches d’avoir un «esprit bâtisseur». Il a avancé deux raisons pour cela : d’abord, selon lui, « lorsque les malgaches le veulent, ils le peuvent, et bien au-delà de ce que l’on est en droit d’attendre ». Ensuite, il a même fait le constat que « Madagascar, à aucun moment de son histoire, n’a réuni autant de conditions favorables, comme aujourd’hui, pour se mettre sur l’orbite de l’émergence ».

Soit, mais encore faut il que cet état d’esprit bâtisseur puisse prendre place face aux réalités quotidiennes de la majorité des Malgaches.

Comment devenir bâtisseur quand on n’a aucune visibilité pour l’avenir de ses enfants ?

Parce qu’ici l’éducation n’a aucune politique sur le long terme : tout passe par les dons et les aides. Des kits scolaires par-ci, des tablettes par-là, des écoles (avec ou sans autorisations et respect des normes) qui poussent comme des champignons partout ! Mais le programme scolaire, il vise quoi exactement ? L’enfant malgache doit-il maîtriser le français ou le malgache à la fin de sa scolarité ? Connaîtra-t-il l’histoire de son pays ou celle d’un pays loin là-bas parce qu’il y aura eu des dons de livres faits ? Est-il assuré d’avoir un emploi s’il a passé son baccalauréat ?

Comment bâtir pour plus tard quand on n’est pas assuré de survivre aux maladies et aux hospitalisations ?

Le système de santé est tel que le mieux c’est de ne jamais tomber malade ! Plusieurs hôpitaux dits « manara-penitra » (c’est à dire aux normes), ont été inaugurés mais, sitôt coupé le ruban, ils ne servent pas vraiment à grand chose… Ils n’ont de manara-penitra et d’hôpital que le nom. Ils n’ont ni les appareils, ni le personnel nécessaires. Gare à celui qui doit faire des examens ou une consultation d’urgence mais qui ne connaît personne dans le corps médical ou qui n’a pas d’argent.

Comment développer son gagne-pain quand l’électricité (et l’eau) font souvent défaut ?

Inutile de s’étaler sur ce problème de délestage qui devait être résolu « trois mois seulement après la prise de fonction » du président mais qui perdure maintenant depuis plus de trois ans, et pour lequel la compagnie nationale d’électricité n’a pas cessé d’émettre des factures toujours à la hausse. Quel business, quelle société, peuvent connaître la croissance quand les outils de travail et de production s’arrêtent souvent et ce, pendant des heures ?

Comment construire un rêve quand on vit le cauchemar de l’insécurité?

Ainsi M. le président, nous venons vers vous…

… nous qui n’avons pas une demi-douzaine de garde de corps pour nous accompagner partout tous les jours,

… nous qui n’avons pas les moyens de mettre nos enfants dans des écoles françaises ou américaines, ni de les envoyer à l’extérieur pour qu’ils puissent poursuivre leurs études supérieures,

… nous qui ne pouvons pas envoyer nos familles et nos proches à l’extérieur pour se faire soigner ou se faire opérer par évacuation sanitaire,

… nous qui n’avons pas de groupes électrogènes,

… nous qui n’avons pas les sirènes et les cortèges hurlants pour se faufiler à travers les embouteillages,

… nous qui ne pouvons pas passer des vacances à plus de 500km de là où nous habitons,

… nous qui ne pouvons pas faire des provisions sur un mois dans un réfrigérateur, ni  inviter 1400 personnes à un banquet…

Dites-nous, apprenez-nous, M. le président, comment avoir « l’esprit bâtisseur » avec notre quotidien ?

90% des Malgaches

 


Je vous souhaite d’oser et de jouir de la vie en 2017

En cette période, il est d’usage de faire le bilan de l’année passée et de formuler des souhaits et des voeux pour l’année à venir. Je n’aime pô les vœux collectifs ! Comme je le disais auparavant, je n’aime pas les vœux insipides, que l’on formule et que l’on ressort à tout le monde. Le summum je crois, ce sont les vœux collectifs envoyés à un mailing list, à tout…


Admirer Tananarive grâce à MondoTana

Ce fut un voyage riche de mille échanges, émaillé de mille histoires et déclarations dans le bus de la joie, parfumé de mille senteurs, teinté de mille couleurs…dans la Ville des milles*! *Antananarivo signifie latéralement la Ville des milles (arivo = mille, tanana = ville). Sa devise c’est « ny arivo lahy tsy maty indray andro » = un millier d’hommes ne meurent pas en un seul jour. Vous pouvez même connaître…


C’était un sportif malgache, honorez-le!*

*(le titre est librement adapté d’une réplique tirée du film Gladiator … « C’était un soldat de Rome…honorez-le ») Madagascar a perdu l’un de ses meilleurs sportifs, l’un de ceux qui ont eu l’honneur de défendre les couleurs nationales malgaches à l’extérieur. Jean-Louis Ravelomanantsoa est le seul malgache valide qui ait jamais atteint une finale olympique. C’était en 1968 à Mexico lors de la finale du 100m en athlétisme. Il nous raconte…


La rentrée … déjà ?

C’est déjà la rentrée ? Alors qu’il y a à peine quelques semaines, je me disais que j’allais avoir un programme bien rempli pour l’été et rayer toute une liste de choses à faire (la fameuse to-do list). Vers la fin juillet, je pensais qu’au début de septembre, tous les dossiers allaient être rangés, les bouquins empruntés à la bibliothèque lus et les kilomètres de course avalés. Il y avait…


Le code de la communication qui censure et fait peur à Madagascar

Après la loi sur la cybercriminalité, qui a été dénoncée principalement pour son article 20, Madagascar va s’apprêter à adopter son Code de la communication médiatisée (c’est l’intitulé exact et complet du code, et non, ce n’est pas une faute d’accord entre Code et médiatisé). Et oui!… et ce n’est une bonne nouvelle ni pour les Malgaches, ni pour la démocratie, ni pour la liberté!

Pour rappel, la loi sur la cybercriminalité a été adoptée en 2014 et son article 20 dispose que :

« L’injure ou la diffamation commise envers les corps constitués, les cours, les tribunaux, les forces armées nationales ou d’un État, les administrations publiques, les membres du gouvernement ou de l’Assemblée parlementaire, les fonctionnaires publics, les dépositaires ou agents de l’autorité publique, les citoyens chargés d’un service ou d’un mandat public, temporaire ou permanent, les assesseurs ou les témoins en raison de leurs dépositions, par les moyens de discours, cris ou menaces proférés dans les lieux ou réunions publics, soit par des écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images ou tout autre support de l’écrit, de la parole ou de l’image vendus ou distribués, mis en vente ou exposés dans les lieux ou réunions publics, soit par des placards ou des affiches exposés au regard du public, soit par le biais d’un support informatique ou électronique, sera punie d’un emprisonnement de deux ans à cinq ans et d’une amende de 2 millions à 100 millions ariary ou l’une de ces peines seulement ».

Après quelques recherches (comme le style d’écriture de la loi changeait au fur et à mesure des articles, ça se sentait qu’elle n’était pas issue d’une même plume), il s’avère que cet article 20 de la loi sur la cybercriminalité est principalement le « copier-coller » du paragraphe sur les délits contre les personnes, c’est à dire des articles 29 à 32 de la loi sur la liberté de la presse française du 29 juillet 1881. Le mondoblogueur Andriamialy a déjà donné en 2014 un Guide pour les cybernautes malgaches pour survivre à cette loi. Entre autres choses, on peut aussi se poser la question de savoir comment cette loi qui régit ce qui se passe dans le cyberespace compte interdire des actions qui se déroulent dans l’espace physique (comme les cris, menaces proférés dans les lieux ou réunions publics, ou encore des écrits, des dessins…des affiches exposés au regard du public ) ?

Qu’en est t’il de ce nouveau Code de la communication médiatisée?

L’excellent article de Mialy s’en fout résume bien ce qu’il est : c’est un « code parano «  . L’organisation Reporters sans frontières le dénonce comme un code qui porte « une atteinte grave à la liberté de la presse« , avec cette constante référence au Code pénal pour les délits de presse. Pour me faire ma propre idée, je l’ai lu et il me semble qu’il y a des passages où il y a trop de flou pour que l’on puisse se sentir en sécurité. En effet, dans un premier temps, dans les tous premiers articles de ce code, la liberté de la presse et de l’information est encensée, célébrée, puis, le Code commence petit à petit à dire : faites attention à ce que vous publiez, sinon pan pan fe-fesses! Je ne vais pas faire une revue du Code en entier, mais prendre juste 3 ou 4 articles.

Dessin de Pov (mis avec l'autorisation de son auteur)
(avec l’autorisation de son auteur dont vous pouvez admirer les autres dessins en cliquant ici)

Premièrement, l’article « non vous ne pouvez pas, mais on ne sait jamais… ».

Dans l’article 21, le journaliste doit s’abstenir de porter atteinte à la vie privée des personnes, « même lorsque ces personnes assument des fonctions ou un rôle politique ». Mais  » lorsque l’intérêt public le justifie, le journaliste peut révéler des informations lorsque celles-ci compromettent la morale publique et/ ou constituent une menace pour la santé publique ». J’imagine donc, que cet article pourrait s’appliquer à la carte : on ne peut rien dire si ça concerne certaines personnes, mais si cela peut salir ou ternir un opposant ou quelqu’un à qui on voudrait du mal, on pourra dire que la morale publique est compromise…

Deuxièmement, l’article « tout va bien Madame la Marquise ».

L’article 30 du Code est long mais il pose la question de ce que va devoir faire le journaliste pour informer. En effet, il y a problème « lorsque la publication, la diffusion ou la reproduction faite est de nature à ébranler la discipline ou le moral des armées ou à entraver la paix civile (…) Les mêmes faits sont punis de la même peine lorsque la publication, la diffusion ou la reproduction est de nature à ébranler la confiance du public en la solidité de la monnaie (…)« . Le journaliste doit donc informer mais en même temps, il ne doit pas dire trop de mauvaises nouvelles. Par exemple, ne pas informer que le cours de l’ariary (la monnaie nationale malgache) est en train de dégringoler par rapport à l’euro, parce que cela pourrait « ébranler la confiance du public en la solidité de la monnaie ». Les informations devraient aussi donc désormais dire que tout va bien partout, que l’insécurité ne règne pas partout, parce que ho! il ne faut pas troubler le moral des armées ni le sentiment de paix (!!!) de la population.

Ensuite, l’article « sois courageux et dis tout et ne pense pas à esquiver en faisant juste une allusion parce que ce sera la même punition « .

Selon l’article 24 du Code, « est punissable la publication (…) si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommé, mais dont l’identification est rendue possible par les termes des discours, appels, menaces, écrits, imprimés, affiches, dessins, annonces ou publications électroniques ». Donc est punissable cette phrase par exemple : « ces hommes en uniforme sur le bord de la route nationale demandent qu’on leur donne de l’argent ». Sachant qu’il y a plusieurs catégories de personnes qui peuvent être en uniforme au bord de la route nationale : des gendarmes, des policiers, des travailleurs, des pompiers…Ou encore récemment le fait juste de dire « le marin, le chirurgien, le laitier, le DJ et l’expert-comptable nous ont coulé chacun à leur façon ». Personne n’a été désignée nommément mais on devine à peu près de qui on parle…mais dans tous les cas, c’est punissable!

Et enfin l’article « au revoir Mr le Marketing, dites nous toute la vérité, ne nous choquez pas sinon on n’en veut pas de votre publicité ».

L’article 180 de ce Code de la communication interdit « les messages publicitaires contenant (…) toute exploitation de superstitions et des frayeurs (…) ou des éléments pouvant choquer les convictions religieuses (…) est également interdite la diffusion de messages mensongers et subliminaux« . L’article 181 rajoute « toute publicité ne doit en aucun cas exploiter l’inexpérience et la crédulité du public et notamment des enfants et des adolescents« . Je ne sais donc pas comment les publicitaires vont faire. C’est vrai que la publicité ne doit pas être mensongère, mais comment savoir si elle va heurter ou non des convictions religieuses? on ne parlera donc plus de manger du cochon sous toutes ses formes par exemple, vu que ni les musulmans ni les juifs n’en consomment…ni des préservatifs vu que les catholiques ne sont pas particulièrement favorables à leur utilisation…ni d’une quelconque force extérieure vu que les athées ne croient pas en l’existence d’un dieu? Et qui va évaluer s’il y a des messages subliminaux dans les publicités? A t’on jamais vu une publicité qui dise réellement la valeur, les réelles capacités d’un produit? Quelle est la limite entre le fait d’embellir un peu un produit et le mensonge? Et doit t’on considérer le public comme débile crédule jusqu’à quel point? Je n’aimerais pas travailler dans une agence de publicité avec ce code de la communication, dans sa version actuelle.

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Beaucoup de personnes pensent que ce Code de la communication ne concerne que les professionnels de la communication, mais son adoption est plus pernicieuse : il grignote de plus en plus sur nos espaces de liberté et d’expression, on a peur de se faire dénoncer ou d’être catalogué comme perturbateur, même si on est juste citoyen, on s’auto-censure. Je prends juste exemple sur les réseaux sociaux, on peut de moins en moins y exprimer des questionnements sur la gouvernance à Madagascar et sur les actions des dirigeants malgaches. En effet, il y a toujours quelqu’un pour commenter et dire « attention à l’article 20…attention au Code de la communication », que ce soit en blaguant ou plus sérieusement.

Aujourd’hui donc on commence à faire attention à ce qu’on dit, ensuite, on ne peut pas tout révéler de peur que cela ne soit considéré comme une faute et demain ce sera quoi? on va devoir applaudir et chanter les louanges à la gloire des dirigeants pour ne pas se faire fouetter? ou devra se prosterner devant les portraits de ceux-ci? …

 


Malgaches nous sommes indépendants, il nous faut agir maintenant !

Ce 26 juin 2016 Madagascar a fêté ses 56 ans d’Indépendance.

Oui, Madagascar est indépendant, même si à l’approche de cette date, on entend souvent le même refrain : « non, nous ne sommes pas indépendants, nous sommes encore sous le joug des puissances étrangères, nous ne sommes pas libres… » . L’indépendance nous a été donnée en 1960, mais force est de constater que nous, les Malgaches, avons fait si peu pour elle, pour cette indépendance. On croit un peu trop aux miracles et aux sauveurs providentiels, sans penser que nous, le peuple malgache avons aussi une part de responsabilité dans la situation. Je vais prendre juste 3 situations pour illustrer cette idée.

  • On se plaint souvent de nos dirigeants, que ce sont toujours les mêmes qui sont là, mais quand arrivent les jours d’élection, on ne fait pas le déplacement pour aller voter, ou, enchantés par les belles promesses, on remet au pouvoir celui qu’on a démis quelques années plus tôt. Notre mémoire de poisson rouge nous joue des tours.
  • On se plaint de la corruption qui sévit en haut lieu, alors que nous-mêmes, on ne rechigne pas à laisser un petit « pourboire » ou « écolage » pour avoir plus vite ce permis, pour réussir ce concours administratif ou tout simplement parce qu’on se dit ce n’est pas pire que ce qui se passe ailleurs. Nous n’osons pas refuser d’alimenter ce cercle vicieux parce que « cela facilite la vie et c’est mieux ainsi ».
  • On dénonce le train de vie des dirigeants et l’indécence de leurs dépenses mais on n’hésite pas à se moquer de celui qui a du pouvoir et qui reste dans la modestie et l’humilité. On dit souvent « mais il est fou celui-là, avec son poste de directeur-responsable-superresponsable, il circule encore avec son ancienne voiture », « elle vient vraiment de la campagne hein, avec tout le personnel qu’elle peut avoir à sa disposition, elle fais encore ses courses au marché du coin ».

« Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous mais ce que vous pouvez faire pour votre pays » exhortait John Fitzerald Kennedy lors de son discours d’investiture en janvier 1961. Ce passage est souvent cité, ressorti et adopté comme leitmotiv. Vu l’ampleur du travail à faire pour sortir Madagascar de son état actuel, l’on peut être découragé et renoncer ou fuir, c’est à ce moment qu’il faudrait se souvenir d’un autre extrait de ce même discours « nous n’accomplirons pas tout cela dans les cent premiers jours, ni sous ce gouvernement, ni même peut-être au cours de notre existence sur cette planète. Mais nous pouvons commencer ». Ainsi, tout espoir n’est pas perdu, et il faut bien commencer quelque part. Retroussons nos manches et travaillons, chacun à notre niveau, sans suivre les mauvais exemples de nos dirigeants, sans avoir peur du « qu’on dira t’on? » pour notre pays bien aimé. Et dernière chose, arrêtons de rendre les autres, surtout les autres pays, responsables de ce qui nous arrive. Car eux, ils ne font que défendre leurs intérêts commerciaux et penser à leur stratégie diplomatique, c’est ce que chacun est sensé faire : travailler pour son pays et au bénéfice de celui-ci. C’est de notre « faute » et de la responsabilité de nos seuls dirigeants si les négociations et accords commerciaux aboutissent souvent à ce que l’on soit lésé et qu’aucune retombée des grands projets n’arrive jusqu’au peuple.

Arrêtons de nous lamenter sur notre sort et de nous plaindre et faisons quelque chose, agissons! On se sentira plus indépendant et réellement plus libre!

Dernière minute : en début de soirée, on a entendu qu’une explosion aurait eu lieu lors d’un concert sensé clore les festivités liées à la célébration de cet anniversaire de notre indépendance. Il y aurait eu des morts et plusieurs décès. En attendant de plus amples informations, on ne peut que déplorer et condamner cet acte lâche … comment peut t’on sacrifier des vies humaines innocentes, celles de compatriotes pour satisfaire des buts inavoués (bassement politiques?). Avant, les crises et les problèmes politiques ou autres se réglaient et évoluaient à coup de déclarations, interviews et sit-in, grèves…de plus en plus ces derniers temps, la violence monte d’un cran, entre les attentats, les explosions et les exécutions, on perd de plus en plus cette notion de sacralité de la vie : « tokana ny aina » , qui pourtant nous tenait à coeur.



Racisme de toutes les couleurs

  Une personne de couleur noire buvant à un distributeur d’eau, réservé aux « gens de couleur » aux Etats-Unis en 1939. (Crédit : Wikimédia)   Le 21 mars c’est la journée internationale de la lutte contre la discrimination raciale, date retenue en souvenir du 21 mars 1960, où 69 personnes ont été tuées par la police qui avait ouvert le feu lors d’une manifestation pacifique contre les lois de l’Apartheid à Sharpeville en…


Stop ou encore?

Cela fait plusieurs semaines qu’il n’y a pas eu de post sur ce blog. Plusieurs changements intervenus dans ma vie (mais aussi mon ordinateur qui ne fonctionne plus aussi bien) ont aggravé mon problème initial : mon écriture capricieuse. Viennent les questions de savoir si ça vaut la peine de continuer ou s’il faut se rendre à l’évidence que tenir un blog, faire partie du Mondoblog ne sont pas pour…


Aux arbres citoyens du Monde!

A Paris, il y a eu bien des révolutions, depuis des siècles, mais aujourd’hui c’est la plus belle et la plus pacifique des révolutions qui vient d’être accomplie, la révolution pour le changement climatique…devait rappeler le président français François Hollande ce samedi 12 décembre au Bourget. Et pourtant ça a mal commencé et tout le monde s’attendait à ce que toute cette montagne médiatique, politique et militante accouche d’une souris…


32 Malgaches pour 1 étranger

Vu la morosité actuelle au niveau de l’économie malgache, les dirigeants ont décidé de miser, entre autres, sur le tourisme pour rebondir. En effet, Madagascar étant un très beau pays, avec une biodiversité unique au monde et des paysages divers mais tous aussi fascinants, la venue des touristes semble être une évidence! Seulement, il y a quelques « détails » qui ont échappé à nos chers dirigeants! Madagascar est une Île, et…




J’ai l’écriture capricieuse!

Dernièrement j’ai constaté que j’avais l’écriture capricieuse… qu’est ce que cela peut bien dire? Ce ne sont pas les idées d’articles qui me manquent, ni les contenus de ceux-ci. Il m’arrive en cours de journée, ou même la nuit d’avoir des sujets d’articles pour le blog, de rédiger les phrases d’accroche et de conclusion dans ma tête…mais quand vient le moment de coucher tout cela sur le papier et surtout…


Réveillons-nous…pour ne pas trembler !!!

Quelle surprise il y a quelques jours d’apprendre que des milliers d’hippocampes de Madagascar ont été interceptés à l’aéroport de Roissy ! … Parce qu’il y a des hippocampes à Madagascar ? (je veux dire, ça existe en vrai ? ailleurs que dans le dessin animé Ariane ? :p ) …après lecture de l’article on apprend qu’on fait du bouillon pour les bébés avec de l’hippocampe séché ? (pourquoi ne pas le faire avec du…


Je tiens juste un blog…

A certains de mes compatriotes malgaches qui disent que ce n’est pas leur guerre! Plusieurs sentiments se sont mêlés quand j’ai appris le carnage dans les locaux du journal Charlie Hebdo et ses environs : stupeur, effroi, rage et colère. Comme une certaine partie des personnes sur les réseaux sociaux, j’ai affiché mon soutien et ma solidarité avec le « Je suis Charlie ». Je n’ai pas fais ce partage parce que…


Je vous souhaite du bon, du beau et de l’inattendu!

En cette période de l’année, les mots me manquent : les voeux que l’on prononce « habituellement » me semblent parfois plats, répétitifs, pas assez imaginatifs. Ainsi, je cherche souvent à formuler des voeux personnalisés et ciblés pour chaque personne. Cette année, je suis tombée sur ce texte et je suis conquise! On l’attribue à Jacques Brel, des voeux qu’il aurait formulés en 1968 pendant une interview à la radio Europe 1.…