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Le Président Wade: De super Héro à super Zéro

 

 

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Le 19 Mars 2000 marque la première alternance politique du Sénégal .La  haute conscience démocratique du président sortant Abdou Diouf et l’exemplarité sénégalaise ont été saluées par la scène internationale. Cette alternance politique a permis le Sénégal de justifier son titre de vitrine démocratique et réconcilie l’Afrique à la vie  démocratique.

 

Wade au pouvoir ! Le peuple chantait en cœur à la gloire du SOPI (changement). Il  était devenu le Héro, l’espoir d’une jeunesse sans emploi, l’homme de la situation, celui qui devait sauver les sénégalais pris à la gorge par les conséquences désastreuses des politiques d’ajustement structurel. Il  avait donc pour mission de ramener  le pays au travail, de lutter contre la pauvreté et la corruption, de ramener rapidement la paix en Casamance (Sud du Sénégal) et de préserver l’équilibre entre les deux principales confréries du Sénégal.

Mais Wade fut malheureusement une déception quand ce n’est pas une illusion. Car, au lieu de redresser le pays dans le domaine social, politique et économique, il est censé  lire son élection comme une victoire politique et électorale .La statue de la renaissance est une honte, une humiliation et est symbolise   l’indifférence  du régime libéral face aux problèmes du peuple sénégalais.

 

Après  12 ans sous Wade, le Sénégal ressemblait à bien des égards à ses voisins africains. Oui !  Le Sénégal connaissait toujours la pauvreté, les monopoles étatiques, un parti gouvernemental omniprésent et omnipotent et une justice partisane. Les projets du régime libéral etaient surdimensionnés et coûteux, les dépenses publiques ne cessaient de s’envoler et la lutte contre la pauvreté fut un échec.

A l’heure du bilan, Gorgui comme le surnomme la plupart des sénégalais polarisait la déception, la frustration d’une jeunesse sans emploi, les rêves brisés mais aussi et surtout la furieuse envie d’alternance.

Le slogan SOPI SOPI  (changement) d’hier etait devenu Y EN A MARRE ! Le Sénégal etait à la croisée des chemins. Le pays ne cessait de connaître des mouvements sociaux liés à des revendications pour un meilleur accès aux services de première nécessité et pour une amélioration à la situation économique et sociale .

Les sénégalais voulais montrer leur détermination à sauvegarder, la démocratie, les libertés, la justice, l’équité, la stabilité sociale et politique ainsi que le développement du pays.

 

A 85 ans, Abdoulaye Wade exprimait encore sa volonté de briguer un troisième mandat en changeant la constitution au grand dam de la majorité des sénégalais .Par conséquent, en violant la constitution, il  avait installé le Sénégal  dans des affrontements aux conséquences tragiques.

 

Le président Wade incarne tout simplement le modèle politique africain hérité de la période coloniale qui fait part au clientélisme et aux relations étroites entre gouvernant et chefs religieux.

GORGUI néglige qu’une vraie démocratie, c’est le changement et ignore qu’un président ne doit pas s’éterniser au pouvoir .L’occident à d’ailleurs très vite compris la leçon en résistant contre tout facteur qui pourrait entraver la cohésion sociale. Contrairement à l’Afrique, l’Europe  est un vrai oasis de démocratie  parce que  les leaders européens  sont convaincus  que la démocratie est la base de tout développement :

«  Le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple ».


Saif al-Islam Kadhafi représente-t-il une menace pour la paix en Libye?

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Quatre ans après la chute du régime de Kadhafi, la Libye est en proie au chaos. L’on compte deux Parlements et deux gouvernements rivaux, l’un basé à Tripoli sous la coupe de la coalition de milices Fajr Libya, et l’autre dans l’est, le seul reconnu par la communauté internationale.

Sur les sept fils de Kadhafi, trois ont perdu la vie pendant la révolution, de même que leur père, tué en octobre 2011.

L’un des fils de l’ancien leader libyen, Saadi, accusé de meurtre et participation à la répression sanglante de la révolte en 2011 devrait comparaître devant un tribunal de Tripoli le 6 décembre prochain..

Son frère Saif al-Islam, condamné à mort pour notamment assassinats, pillages et sabotages est emprisonné depuis novembre 2011 à Zenten, au sud-ouest de la capitale. Condamner à mort le fils de Kadhafi ne fera jamais régner la paix en Libye. La réconciliation nationale demeure la seule stratégie à adopter pour la reconstruction de la Libye.

Le fils de l’ancien dirigeant connaît beaucoup de choses : sur Sarkozy et notamment sur sa campagne électorale de 2007 que le pouvoir libyen de l’époque affirme avoir financée, les raisons de la guerre en Libye engagée par la France et les États-Unis pour piller le pétrole …

Kadhafi a été assassiné parce qu’il avait de bonnes et vraies idées pour l’Afrique : sur la vraie Union de l’Afrique avec une monnaie unique « Dinar d’or » !!… Cependant, son seul tort, c’était d’avoir voulu avoir le contrôle total du pétrole libyen. C’était un « révolutionnaire né » qui aimait son pays même s’il n’était pas démocrate. Sa puissance financière était devenue une manne que tout le monde venait solliciter, les Occidentaux compris.

Reçu avec tapis rouge à Paris par Nicolas Sarkozy, il devient quelques mois après l’homme à abattre en priorité .

N’y a t–il pas anguille sous roche ?

Aujourd’hui, le constat est là, la Libye est devenue un pays déchiré, où règnent le cahot, le banditisme, le terrorisme, l’insécurité, la pauvreté et le dérèglement des institutions dans toutes ses profondeurs.

En tout cas, il est important de noter que l’intervention de l’Otan a plus fait de mal aux Libyens que le régime de Kadhafi en 40 ans de règne.

Kadhafi a été éliminé, mais le leader Boko Haram est encore et toujours là ! … bref, Kadhafi , comme Bachar el-Assad ou Saddam Hussein n’étaient certes pas parfaits, loin de là, mais c’est quand même mieux qu’Al-Qaïda , Daech et l’EI.

Kadhafi a réussi la décolonisation de son pays et a oeuvré pour celle des autres pays africains avant d’être assassiné avec la complicité des Africains comme Wade et autres à qui Kadhafi a pourtant apporté un appui financier considérable pour leur développement.