Carlos Amevor

Coopération: Le Ghana va exporter de l’eau potable au Togo

 

Les Présidents Mahama et Faure (ph présidence ghanéenne )
Les Présidents Mahama et Faure (ph Présidence ghanéenne )

Le Ghana et le Togo, deux pays frères de la sous région ouest africaine, s’engagent à construire une usine de traitement d’eau à Sogakopé afin de fournir de l’eau potable aux populations de leurs deux pays.

Cette usine selon les autorités ghanéennes traitera l’excès de l’eau du barrage d’Akosombo pour qu’elle ne se jette pas dans la mer. A terme, le fruit de ce projet ira au bénéfice des ménages dans les deux pays voisins.

La mise en œuvre de ce projet a été concrétisée le lundi 11 septembre dernier à Lomé par la signature d’un contrat entre le Président togolais Faure Gnassingbé et son homologue ghanéen John Mahama.

Cette information a été confirmée hier mercredi au Palis présidentiel à Accra par Mahama Ayariga, le vice-ministre ghanéen de l’Information et des relations avec les medias après la visite que le Président John Mahama a effectué le lundi dernier au Togo.

Sogakopé est une localité de la région de la Volta  au Ghana. L’adduction d’eau transfrontalière Sogakopé-Lomé est une idée commune aux deux pays émise dans les années 1970 mais ce n’est qu’en l’année dernière que la volonté de la concrétiser s’est manifestée.

Enfin, en dehors de ce projet d’eau de fourniture d’eau portable aux populations de part et d’autre de la frontière Ghana-Togo, il est annoncé la création d’un mini barrage à Juale et il devrait servir à alimenter les deux pays.


Ghana : Quand le football passionne un Président

 

John Mahama, manifestant sa joie ( ph Credit John Mahama)
John Mahama, manifestant sa joie (Credit photo: John Mahama)

La victoire des Black Stars du Ghana sur les Chipolopolos de la Zambie le vendredi 6 septembre dernier n’a pas seulement  fait que des heureux au stade Baba Yara de Kumasi ou chez les téléspectateurs ghanéens.

A la présidence, en digne supporter Numéro 1 des Black Stars, le Président John Mahama n’a pu contenir sa joie au milieu de ses collaborateurs lorsque le Ghana a inscrit le deuxième but, synonyme d’un avantage sur le cours du match qui tirait ver sa fin.

En commentant la victoire du Ghana laquelle la propulse à la tête du groupe D avec 15 points et de facto l’obtention du billet pour la poursuite de la campagne pour les matchs qualificatifs à la Coupe du monde 2014, Mahama a fait un clin d’œil aux Black Stars sur sa page Facebook.

De la photo prise au moment où le Président avait sursauté de sa chaise après le deuxième but du Ghana, le concerné écrira que « j’ai aimé la prise de vue de cette photo au moment où j’ai bondi de ma chaise pour saluer le long tir d’Asamoah » qui a marqué le second but pour le Ghana. Avant cette explication, Mahama a d’abord facilité les Black Stars pour leur « douce victoire » avant d’ajouter que «… il reste beaucoup à faire ».

Rappelons que le Président John Mahama a suivi le match Ghana-Zambie chez lui à domicile en compagnie de certains de ses proches collaborateurs et de son directeur de cabinet.

Enfin selon la CAF, le tirage au sort du troisième tour des éliminatoires de la Coupe du Monde 2014 (Zone Afrique) aura lieu le 16 septembre 2013.


Ghana : John Mahama ‘‘réélu’’ troisième fois Président en 12 mois

John Mahama, lors de sa prestation de serment en janvier 2013 (ph crédit Présidence ghanéenne)
John Mahama, lors de sa prestation de serment en janvier 2013 (ph crédit Présidence ghanéenne)

La litigieuse présidentielle 2012 au Ghana a connu un dénouement ce jeudi 29 août 2013 à Accra. La Cour Suprême a, dans le prononcé de son verdict tant attendu, confirmé la victoire du Président John Mahama à la présidentielle 2012.

Composée de neuf juges et présidée par William Atuguba, cette Haute Cour a donc rejeté la demande de l’invalidation des résultats de la présidentielle. Cette requête a été introduite le 28 décembre 2012 par Nana Akufo Addo, le candidat du NPP, ainsi que deux leaders de son parti. Les plaignants exigeaient l’annulation de plus de 4 millions voix. La Cour a motivé son rejet par l’inconsistance des preuves de l’accusation qui porte sur des  allégations de duplicata des numéros de série et de duplicata des numéros des bureaux de vote.

Par cette déclaration qui met fin à une bataille judiciaire de huit mois, l’on peut rappeler que c’est la troisième fois en l’espace de 12 mois que John Mahama accède à la magistrature Suprême de son pays.

La première fois c’était au moment où il était investit par la Cour constitutionnelle comme Président intérimaire du Ghana au soir du 24 juillet 2012 après le décès de son mentor, le Président John Atta Mills.

La deuxième fois, c’était après la tenue des élections générales de décembre 2012 où déclaré vainqueur par la Commission Électorale, il se conformera à la Constitution pour prêter serment le 7 janvier 2013.

Cette victoire a été contestée par le principal parti de l’opposition, le Nouveau parti Patriotique (NPP) qui avait saisi la Haute juridiction pour qu’elle invalide les résultats proclamés par la Commission Électorale.

Après donc huit mois de contestation de sa victoire, la Cour Suprême vient de lui rendre justice. Le verdict des juges de la haute Cour qui confirment la victoire de l’élu du parti NDC revêt un caractère semblable à une énième réélection pour John Mahama.

Quoique le rejet de la plainte du NPP fut difficile à admettre par l’accusation, Nana Akufo a félicité le Président John Mahama et a déclaré qu’il accepte le verdict de la Cour.

Au NDC le parti au pouvoir, loin de toute idée de triomphalisme, Johnson Asiedu Nketia, le secrétaire général de cette formation politique parle plutôt d’une victoire pour le Ghana et non une défaite pour l’opposition NPP.

Enfin, après le prononcé de ce verdict électoral très controversé et pour lequel les prophètes de malheurs et des internautes avaient prédit l’embrasement du pays, signalons que le calme et la quiétude continuent par régner dans le pays. 


Football : Les Black Stars du Ghana enregistrent deux nouveaux renforts

Sulley Muntari et Kevin Price-Boateng (ph)
Sulley Muntari et Kevin Price-Boateng (ph)

Deux joueurs professionnels ghanéens, Sulley Muntari et Kevin-Prince Boateng, signent leur retour parmi les Black Stars, la sélection nationale du pays.

Dans deux différents courriers adressés à la Fédération Ghanéenne de Football (GFA), tandis que Sulley Muntari a présenté ses excuses à Kwesi Appiah son compatriote et entraîneur ainsi qu’à toute l’équipe des Black Stars, son coéquipier Kevin Prince Boateng a pour sa part mis un terme à sa décision de ne plus jouer pour le Ghana.

En réponse à la démarche entreprise par les deux joueurs, la Fédération ghanéenne a accepté à cœur joie le retour et le repenti des concernés. Les deux ghanéens vont donc réintégrer leur rang parmi les Black Stars au moment où l’équipe bataille dure pour se qualifier au Mondial 2014 qui se déroulera au Brésil.

Rappelons que Sulley Muntari a été mis à l’écart après avoir contesté son remplacement lors du match qualificatif Lesotho-Ghana qui s’était déroulé le 17 juin dernier à Maseru. Appelé à présenter des excuses, il a d’abord résisté avant de s’exécuter hier jeudi dans un courrier envoyé a la Fédération.

Quant à Kevin-Prince Boateng, il avait démissionné des Black Stars en septembre 2011 pour raison de santé et le désir de se consacrer totalement à club, le Milan AC en Italie.

Pour les prochains matchs du Ghana, les deux joueurs qui viennent ainsi d’être réintégrés devront se figurer dans le choix de l’entraîneur national Kwesi Appiah, celui qui est en train d’imposer son autorité là où d’autres entraîneurs locaux ont failli devant des joueurs professionnels.

 


Ghana : En attente du verdict électoral, les Evêques catholiques montent au créneau

Des Evêques Catholiques du Ghana
Des Evêques Catholiques du Ghana

La Conférence des Evêques Catholiques du Ghana (GCBC) lance un appel aux ghanéens à s’abstenir des gestes et des paroles provocateurs qui pourraient générer des conflits dans le pays. Les Evêques ont fait résonner leur voix à Accra lors de la séance plénière extraordinaire de leur conférence qui s’est tenue du 6 au 8 août 2013.

L’appel des Evêques intervient à environs deux semaines avant le prononcé du verdict de la Cour Suprême ghanéenne sur l’invalidation ou non de la victoire du Président John Mahama à la présidentielle 2012. La conférence demande par conséquent à tous les ghanéens à rester calme avant et après le verdict de la Cour Suprême.

A l’adresse des premiers acteurs de ce contentieux électoral né de la présidentielle 2012, la Conférence a demandé aux responsables du parti au pouvoir, le  Congrès National Démocratique (NDC) et le principal parti de l’opposition, le Nouveau Parti Patriotique (NPP) à accepter le verdict de la Haute Cour avec une bonne foi. Les Evêques encouragent par la même occasion les militants et sympathisants des deux partis à en faire autant pour que prévale la paix dans le pays.

En mesurant les enjeux auxquels le pays est confronté, les Evêques ont fait un large écho de leur supplication à leurs compatriotes. Ainsi donc ils se sont relayés en 12 langues locales pour demander à leurs compatriotes de « pensez d’abord au Ghana » en disant: «Nos ancêtres se sont sacrifiés pour amener notre pays à cette position et c’est à notre tour de travailler ensemble pour préserver l’unité et la stabilité que notre pays connaît ».

Suite à ce rappel et à l’adresse des juges, ceux qui ont la lourde responsabilité de trancher ce contentieux électoral, les Evêques leur renouvellent leur confiance pour dire le droit. Ils prient à ce que les juges soient guidés par la sagesse divine pour rendre un verdict sans crainte ni faveur.

Enfin, comme une recommandation spéciale à l’égard de celui qui sortira vainqueur de ce contentieux électoral, les Evêques ont fait une doléance. Ils ont plaidé que « le vainqueur pense aux moyens de rechercher le consensus et la responsabilité dans la lutte contre les problèmes fondamentaux de la nation à savoir le chômage, la corruption et la polarisation ».

En clair la Conférence des Evêques exhorte le gagnant de cette litigieuse présidentielle à former un gouvernement inclusive au lieu d’une approche qui préconise que le vainqueur prend tout.


Ghana : Contentieux électoral 2012 : Le Président légitime ghanéen connu le 29 août

Elections générales 2012
Elections générales 2012

La Cour Suprême ghanéenne va se prononcer le 29 août 2013 sur la régularité de l’élection présidentielle de décembre 2012 qui a porté John Mahama à la tête du Ghana comme le Président élu.

Cette annonce a été faite à Accra par le juge William Atuguba est président du comité de neuf membres de la Cour Suprême qui étudient ce contentieux électoral depuis le mois d’avril dernier. En annonçant cette nouvelle, le juge William Atuguba a précisé que « la Cour sera de retour le 14 Août 2013 pour ficeler quelques détails et demander des précisions si nécessaire. Après cela, le compte à rebours « de 15 jours débutera, délai à l’issue duquel le verdict doit être prononcé ».

Les parties concernées dans ce contentieux électoral sont d’une part les plaignants de l’opposition NPP et d’autre part les accusés qui sont le Président John Mahama, la Commission Electorale et le parti au pouvoir, le Congrès National Démocratique (NDC).

Depuis la publication des résultats officiels par la Commission Electorale, Nana Akufo Addo, le candidat du principal parti de l’opposition ghanéenne, le Nouveau Parti Patriotique (NPP), ainsi deux autres barons de son parti ont saisi le Cour Suprême pour prétexte que le scrutin a été emmaillé d’irrégularités. A ces accusations, les trois accusés ont réfuté les preuves présentées par  l’accusation et soutiennent au contraire que le scrutin a été libre et transparent.  Le nœud du problème se pose autours des électeurs qui auraient voté sans vérification biométrique.

Pour rectifier le tir, les plaignants prient la Haute Cour d’invalider la victoire du candidat du parti au pouvoir, le Congrès National Démocratique (NDC) John Mahama, celui qui a été élu avec un score 50,7 % de voix contre de 47,7 % pour son adversaire Akufo Addo au premier tour.

Avant d’en arriver à l’annonce de la Cour Suprême de prononcer le verdict de la litigieuse présidentielle en ce fin de mois d’aout 2013, rappelons que les quatre parties impliquées dans cette affaire ont faire un exposé oral de 30 minutes chacune sur le pourquoi elles demandent l’invalidation ou non de la victoire du Président John Mahama.

Déjà le 31 juillet dernier la même Cour a invité toutes les parties à soumettre des documents, lesquels sont en quelque sorte le résumé des preuves qu’elles avaient présenté durant les audiences. Ces différents documents remis à la Cour comportent les motivations pour lesquelles plaignants et accusés prient la Cour Suprême d’annuler ou non un total de 4 millions de voix exprimées lors de la présidentielle de 2012.

Les deux principales personnalités autours desquelles tournent cette affaire à savoir le Président John Mahama du parti NDC et son adversaire de l’opposition NPP ont promis qu’ils accepteront le verdict de la Cour Suprême.

En attendant le « jour du dernier jugement » parce que sans aucun recours, les leaders  religieux et politiques exhortent les ghanéennes de tous bords à accepter le verdict. En vue de maintenir la sérénité dans le pays après ce verdict, les forces de sécurité ont pris de mesures conséquentes pour éviter des dérapages. Affaire à suivre…


Ghana : Un pasteur tire à boulets rouges sur le titre « Son Excellence »

Mensa Otabil ( Crédit  ICGC)
Mensa Otabil ( Crédit ICGC)

Mensa Otabil, le pasteur et leader de l’église International Central Gospel Church (ICGC) au Ghana a véhément critiqué le titre « Son Excellence » que certains leaders religieux et dirigeants africains portent avec leurs noms.

Otabil a émis son opinion le samedi 3 août à Accra lors d’un programme de l’ICGC où il a abordé le thème portant sur les qualités d’un bon leader.

En mettant à jour ses critiques sur le respect que certains africains se donnent en se faisant appeler « Son Excellence » une fois qu’ils ont atteint une position où qu’ils ont gravi un échelon, Otabil sans mâcher ses mots a préconisé que « débarrassons nous de cette obsession de titres, de la position d’Honorable, de Pasteur et de Révérend ».

Après cette suggestion, Otabil a trouvé que le pire des dons que l’on pourrait offrir à une personne, c’est de lui donner un titre. Il a expliqué sa thèse par le fait que l’être humain est changeant. Selon le leader de l’église ICGC « une personne est bonne jusqu’au moment où un titre lui ait attribué » car après elle change de comportement.

Sur le plan religieux, il a poursuivi que les chrétiens servent avec dévotion et délaissent brusquement leur bonne attitude le jour où ils acquièrent un titre élevé. Pour Otabil, les gens conçoivent que le leadership est une parure mais il est plutôt l’art de découvrir celui qu’on est sans le port d’un titre honorifique.

En se démarquant de toutes ces appellations qui placent une personne à une position élevée, Otabil a rappelé aux participants que « … à ma naissance, mes parents m’ont nommé Mensa Otabil, ils ne m’ont pas nommé surveillant général ».

Et après ce rappel, le leader de l’ICGC a confessé d’abord que « si vous n’êtes pas à l’aise avec votre nom, vous n’êtes pas à l’aise avec vous-même » avant de dire à propos des dirigeants africains que les défis auxquels ils sont confrontés sont l’obsession des titres qu’ils portent.


Ghana: Les mésaventures du maire d’Accra

Caricature ironisant la redénomination de certains lieux (Crédit Akosua)
Caricature ironisant la redénomination de certains lieux (Crédit Daily Guide)

Si les cérémonies de la célébration du premier anniversaire du décès de l’ex Président ghanéen John Atta Mills ont pris fin au Ghana , l’initiative prise par l’Assemblée Métropolitaine d’Accra (AMA) mieux la mairie d’Accra de renommer le stade de hokey continue par secouer les autorités.

Dans une énième tentative de clore cette affaire qui fait du bruit, Alfred Okoe Vanderpuije, le maire d’Accra, est sorti de sa reverse. Il s’est rendu hier jeudi 1er août avec le Président John Mahama au domicile de Theodosia Okoh à Accra. Là des excuses personnelles du maire ont été présentées à la dame.

De l’origine de cette polémique, rappelons que tout a débuté le mardi 23 juillet dernier soit un jour avant le premier anniversaire du décès Atta Mills (24 juillet 2012). Dans le but d’immortaliser le nom du défunt Président, le maire Alfred Okoh Vanderpuije a décidé de remplacer le nom de dame Theodosia Okoh sur le stade de hockey contre celui de John Atta Mills. Le regretté Président avait de son vivant avait une passion pour le hockey.

La décision de l’AMA a suscité la réaction de Theodosia Okoh et une désapprobation chez certains ghanéens qui voient derrière cette décision un zèle excessif et au delà un culte de la personnalité pour Atta Mills. D’autres en s’interrogeant sur ce qui cache derrière le désir de renommer certains lieux ou édifices au nom de l’ex Président John Atta Mills, ils ont réclamé purement et simplement la démission du maire

Un peu plus tôt,  la Présidence ghanéenne a, dans un communiqué, annulé la  décision de l’AMA de rebaptiser le terrain de jeu ‘‘ Theodosia Okoh Hockey Stadium’’ contre celui du feu Président John Atta Mills. Prosper Douglas Bani, le directeur de cabinet à la Présidence ghanéenne, a expliqué que le Président John Mahama n’était pas au courant de la décision du changement du nom de ce stade. Et le directeur de cabinet de poursuivre qu’il été ordonné au maire Alfred Oko Vanderpuije de revenir sur sa décision.

Au delà de ces explications, le Président Mahama en personne est sorti de sa réserve le dimanche 29 juillet au stade Robert Mensah dans la ville de Cape Coast pour présenter des excuses à la vielle dame. A cet effet, Mahama a affirmé que « permettez-moi d’exprimer notre regret à notre grand-mère madame Theodosia Okoh pour tout le traumatisme émotionnel dont elle aurait ressenti après la prise de la décision de rebaptiser le stade national de hockey». Il a par ailleurs rassuré la vieille dame que le terrain de jeu continuera par porter son nom à savoir celui de « Theodosia Okoh National Hockey Stadium ».

En acceptant les excuses présentées, Theodosia Okoh s’est voulue reconnaissante envers le Président Mahama en ces termes « si …vous voulez me donner à nouveau le stade, je vous remercie …».

Agée de 91 ans, Theodosia Okoh, est la personne qui a conçu le drapeau ghanéen. Ajouté à ce titre, elle a été la présidente de la Fédération Ghanéenne de Hockey.


Ghana: Giuseppina Baafi couronnée Miss Ghana 2013

Guiseppina Baafi, l’élue ( Crédit Miss Ghana )
Guiseppina Baafi, l’élue ( Crédit Miss Ghana )

La finale du concours Miss Ghana 2013 a livré son verdict. Mademoiselle Giuseppina Baafi a été couronnée dans la nuit du 20 juillet à Accra comme Miss Ghana 2013. La cérémonie a eu lieu dans la salle du Banquet Hall à Accra en présence de plusieurs invités de marques dont Wenxia Yu, Miss Monde 2012, et Nana Konadu Rawlings, l’ex première dame du Ghana.

L’élue, celle qui portera le trophée de Miss Ghana pour un an, est une étudiante de 22 ans. Ghanéenne, Giuseppina Baafi est originaire de la région Est du pays. Pour cette finale, 20 candidates étaient en liste.

La première et deuxième dauphines sont respectivement
Crystal Selorm Amudzi et Magaret Kuma-Mintah. Avant que le verdict ne soit connu, rappelons qu’après le premier tour sanctionné par plusieurs épreuves (prestations et jeux questions réponses), les candidates s’étaient d’abord retrouvées à 10 personnes et ensuite 5 personnes. C’est de ce lot qu’a émergé Giuseppina Baafi ainsi que ses deux dauphines.

Plusieurs prix ont été remis aux gagnantes. Pour sa part, Miss Ghana 2013 a reçu une voiture neuve et une somme de 3.000 Ghana cedis. En plus de ses prix, elle sera logée pour un an dans la résidence de Miss Ghana. Avec son titre, Miss Ghana 2013 travaillera en plein temps pendant la durée de son mandat ( 1 an) avec la Fondation Miss Ghana.

Les deux dauphines, Margaret et Crystal, de leur coté sont reparties chacune avec une voiture. Elles s’en serviront le temps de leur mandat, c’est-à-dire un an. La  première et deuxième dauphines empochent respectivement une somme de  2.000 et 1.500 Ghana cedis. Ajoutons qu’elles ont aussi droit à l’hébergement à la résidence de Miss Ghana.

En rappel, disons que la finale de Miss Ghana 2012 a vu la participation de Wenxia Yu, Miss Monde 2012. Cette dernière a émerveillé l’assistance par une belle mélodie durant la cérémonie. Wenxia Yu est arrivée le 15 juillet au Ghana accompagnée d’une délégation de huit personnes.

Le concours Miss Ghana a été lancé pour la première fois au Ghana par Kwame Nkrumah, le premier Président du pays en 1957. Ce concours vise à offrir un aperçu positif sur la société ghanéenne. C’est le plus grand concours de beauté dans le pays. L’élue représente le Ghana au concours Miss Monde.


Ghana : Échos de la fête du 14 juillet à Accra

L’Ambassadeur de France (Crédit Ambassade de France)
L’Ambassadeur de France (Crédit Ambassade de France)

A l’instar de leurs concitoyens vivants dans la mère patrie, les français résidants au Ghana ont eu droit à une réception le dimanche 14 juillet 2013 à la résidence de l’Ambassadeur de France au Ghana. C’était à l’occasion des festivités de la fête nationale. Le Ghana a été représenté à la  soirée par Elvis Afriyie Ankrah, le ministre de la Jeunesse et des Sports.

Dans son discours pour la circonstance, Son Excellence Frédéric Clavier, l’Ambassadeur de France au Ghana après avoir salué  les différents invités, s’est félicité de l’ouverture du nouveau chapitre dans les relations bilatérales entre la France et le Ghana. Pour Frédéric Clavier, ces relations sont empreintes de confiance et de partenariat entre les deux pays.

Cette confiance dira l’Ambassadeur s’est traduite sur les plans politique, diplomatique et économique entre les deux pays. Sur la base de ces points, il achèvera son  discours en affirmant que pour aujourd’hui et pour l’avenir, la France et le Ghana se sont donnés les moyens d’aborder les principaux sujets de l’agenda international dont celui de l’Afrique.

Quant à la partie récréative, elle a été animée par la compagnie Noyam African Dance Institute. Fondée en 1998 par le chorégraphe Nii Yartey, également directeur artistique de la National Dance Company et du National Theatre de 1993 à 2006, Noyam est l’une des plus anciennes compagnies de danse contemporaine au Ghana.

De par ses prestations, Noyam, Nii Yartey et son fils Nii Tete explorent les voies permettant à la danse de refléter tout autant que de participer aux changements et évolutions de la société contemporaine.

Rappelons  qu’avant le début de la soirée, c’était un accueil exceptionnel que l’Ambassadeur et ses proches collaborateurs ont réservé aux convives. Outre la forte présence des français venus à la cérémonie, il y avait aussi leurs amis et collègues des autres pays ayant des représentations diplomatiques au Ghana. Du nombre des convives, l’on pouvait aussi noter la présence des ghanéens qui ont voulu témoigner leur amitié à la France.

Aux alentours de la représentation diplomatique de la France, les rues menant vers la lieux, lesquelles sont souvent claires et moins animées ont connues une animation particulière jusque tard dans la nuit.

Rappelons que la commémoration de la fête du 14 juillet est une occasion pour la communauté française de se retrouver et de resserrer ses liens autour d’un événement festif.

 


Ghana : Miss Monde met le cap sur Accra !

Programme élection Miss Ghana (crédit Miss Ghana 2012)
Programme élection Miss Ghana 2013 (crédit Miss Ghana 2012)

A une semaine de l’élection de Miss Ghana 2013, il est annoncé l’arrivée à Accra pour le 15 juillet de Wenxia Yu, Miss monde 2012. Elle sera accompagnée d’une délégation de sept autres personnes qui sera conduite par Julia Morley, la présidente du comité d’organisation Miss Monde.

Quant à l’élection du Miss Ghana, elle aura lieu le 20 juillet à Accra. Sont candidates à ce concours 20 jeunes filles retenues en juin dernier après un test de sélection.

Au menu programme de la visite de Wexia Yu et de la délégation qui l’accompagne, elles assisteront à la finale de l’élection Miss Ghana 2013 et prendront part ensuite à un bal de charité qui aura pour objectif de collecter des fonds pour la rénovation du quatrième étage du bloc de la maternité de l’hôpital de Korle Bu à Accra.

Outre ce programme, la délégation  se rendra dans la région septentrionale du Ghana pour  soutenir les projets caritatifs de la Fondation Miss Ghana entre autres la construction de forages pour les populations de Nabuli et Leili. La détentrice de la couronne mondiale de la beauté visitera la Maison des Enfants de Tamale, une localité du nord Ghana, pour s’imprégner du vécu quotidien des occupants.

Pour rappel, les candidates retenues pour la finale sont toutes des étudiantes issues des différentes universités du Ghana. Avec une exception près, l’une des candidates  poursuit ses études à Londres en  Grande Bretagne. L’âge des aspirantes au trophée de Miss Ghana 2013 se situe dans l’intervalle de 19 à 23 ans.

Les candidates en course pour la succession de Naa Okailey Shooter, Miss Ghana 2012, savent qu’il ne suffit plus d’avoir une beauté féerique pour être élue Miss mais qu’en plus de cet atout naturel il faut acquérir une beauté intellectuelle et une culture générale. La considération de ces nouveaux critères qui entrent en jeu tant à ne pas être comprise chez une partie des admirateurs de cet évènement de beauté.


Ghana : Polémiquement, à vos poches, paye de caution d’entrée en Angleterre !

Un avion du British Airways
Un avion du British Airways

Aller en Angleterre pour un séjour ne sera plus une partie de plaisir pour des ghanéens. Il faudra désormais disposer d’une fortune.  

En effet, les autorités britanniques ont proposé un projet de loi qui stipule quel’entrée des ghanéens sur leur territoire sera soumise au  payement d’une caution de £ 3,000 en espèces soit une somme d’environ 2.300.000F Cfa. Cette fortune sera reversée au dépositaire lors de son départ mais s’il dépasse le délai légal de son séjour entendez « overstaying », il n’aura plus droit à son avoir.

Pour le ministre britannique de l’intérieur, Mme Theresa May, qui a présenté ce projet de loi pilote, l’initiative vise à contraindre les visiteurs ghanéens à ne pas excéder la durée du séjour « overstaying », qui leur a été accordée lors de l’obtention de leur visa.

La mesure a suscité des réactions diverses auprès des ghanéens qui ne comprennent pas le mobile de cette initiative sur l’immigration dans leur ancien métropole. La polémique a même fait échos au parlement et certains députés n’ont pas hésité à exhorter le gouvernement d’appliquer la réciprocité pour les citoyens britanniques qui aimeraient se rendre au Ghana.

En essayant de lever les zones d’ombres qui entourent cette initiative, l’ambassadeur Peter Jones, le Haut Commissaire du Royaume-Uni à Accra a déclaré que la paye obligataire de £ 3.000 exigée aux visiteurs des pays étiquetés comme des pays à haut risque est un projet de loi politique qui n’est pas encore mis en vigueur. Le diplomate britannique précisera que même si ce projet de loi pilote entre en pratique, il ne s’appliquera qu’à un petit nombre de visiteurs dans son pays.

Du coté des autorités ghanéennes, Murtala Mohammed, le vice-ministre de  l’Information a déclaré qu’en l’absence de toute notification officielle, il est inapproprié d’émettre une réponse ou de demander des éclaircissements à l’ambassade britannique. Il a par la suite l’annonce du projet de loi britannique sur l’immigration comme une rumeur.

Rappelons que ce projet de loi pilote qui sera à sa phase d’essaie va entrer en vigueur à partir du mois de novembre prochain. Outre le Ghana, cinq autres pays étiquetés de pays «à haut risque» à savoir le Nigeria, l’Inde, le Pakistan, le Sri Lanka et le Bangladesh tombent sous le coup de cette loi. . La deuxième étape de cette loi pilote s’appliquera plus tard aux demandeurs de permis de travail et de visas d’étudiant. Si l’essai s’avère concluant, selon les autorités anglaises, il sera étendue aux autres pays du monde.

En somme si cette loi, mieux ce projet de loi fait des vagues au Ghana, il laisse croire à certaines personnes l’idée une fermeture graduelle des frontières britanniques. Il est à noter que le projet britannique est boudé au Nigeria et en Inde. La mise en œuvre de cette loi qui exempte les citoyens de l’Union Européenne risque de créer à l’avenir des dissensions au sein de la Communauté Commonwealth.