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LA JEUNESSE TCHADIENNE, LE DERNIER SOUCI DE DEBY.

Souvent citée dans des discours démagogiques des campagnes électorales comme « fer de lance de la Nation » mais dans la réalité la jeunesse est traitée comme un papier hygiénique après l’usage.

L’éducation de la jeunesse est un mot vain dans la politique actuelle de l’Etat. Avec les 16 mesures d’urgence pour faire face à la crise financière due à la chute du prix du pétrole, les primes des enseignants sont réduites de cinquante pour cent et la bourse des étudiants supprimée sans vergogne. Alors que même avant l’exploitation du pétrole ces bourses et les primes étaient quand même payées aux ayant-droits.

Les multiples grèves prolongent les années académiques retardant ainsi l’évolution des étudiants dans leur cursus. Après l’obtention de leurs parchemins (les barbes blanches), l’accès à la fonction publique reste un véritable parcours d’un combattant.

Le clientélisme et la corruption gangrènent notre ministère de la fonction publique.Certains postulants nantis paient cinq cent mille voire un million de francs CFA pour parvenir à être intégrer sans compter l’escroquerie dont les victimes sont légions. A défaut ,il faut être parrainé par un homme politique bien influant pour se voir intègrer ou etre remplacé numériquement.

L’entreprenariat ou l’auto-emploi dont parle l’Etat a du plomb dans les ailles. Le manque des capitaux et les multiples taxes et impôts créés a tout bout de champ pour pallier à la crise sont des freins a ces genres d’initiatives.

Le seul issu que semble désormais avoir la jeunesse au Tchad semble être l’enrolement dans les forces de défense et de sécurité pour servir de bouclier à DEBY face à ses frères rebelles ou de mercenaires qu’il peut faire débarquer des milliers partout à sa guise sous prétexte de la lutte contre le terrorisme et autres soucis de sécurité dont lui seul connait la nécessité . Et pourtant la jeunesse tchadienne mérite aussi d’autres distinctions plus honorifiques que d’être toujours des soldats aguerris n’est-ce-pas ?









La mission française en RCA

Médiapart, qui a pu consulter un document de l’Inspection générale des armées, nous apprend qu’en août 2014, des gradés français signalent la « porosité » de la base militaire française qui rendait possible la prostitution des déplacés parfois très jeunes, venus du camp de Mpoko tout proche, en quête de moyens de subsistance.

https://www.rfi.fr/afrique/20170104-viols-rca-justice-francaise-trouve-pas-preuves-sangaris

https://zeroimpunity.com/sangaris/


Éducation pour tous !

 

L’un des huit objectifs du Millénaire pour le développement bat de l’aile au Tchad. Dans bon nombre de régions, les filles sont tout simplement réduites à l’esclavage en attendant qu’on leur trouve un mari. Envoyer une fille à l’école est encore considéré comme une perte d’argent, de temps et pire pour justifier cet obscurantisme on fait croire que l’école conduit les filles à la débauche.


DIEU MERCI

Une loi pénale contre le mariage précoce verra bientôt jour au Tchad sous les nez et les barbes des pédophiles qui masquent leurs fantasmes hideux et leurs crimes par des mariages arrangent. Désormais garde au parent ou n’importe quel quidam qui osera donner une fille au berceau à un adulte ou prétendre en prendre en mariage

stoppez ces crime
stoppez ces crime


LE CASQUE ET LA CASSE

Après les dégâts hors normes du 9mars dernier entre la manifestation contre le port obligatoire de casque par les élèves et la répression barbare des forces de l’ordre, ayant entrainé la fermeture des écoles.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  002 003 Tout semble entre dans l’ordre a N’Djamena comme s’il n’y a eu ni mort ni torture.



Dansons.

Pour oublier nos angoisses et nos désespoirs, dansons.

Pour atténuer nos dures journées de travail et se détourner des humiliations, dansons.

Qu’il plaise ou déplaise, dansons.

En attendant l’ennemie, dansons.

Que ce soit la troisième ou la dernière guerre mondiale qui se pointe, dansons.

On aime la fête 2


Le saint-Valentin, c’est foutu chez le voisin

Notre voisin a écourté sa mission sur le champ pétrolier de Komé pour fêter le 14 fevrier avec sa femme. Arrivé dans la nuit du 13 il a eu une désagréable surprise. Madame et son jeune «cousin» qu’elle a exigé et choisi comme chauffeur, ont déjà largement entamé la fête sur le lit conjugale.  Avec pour seul cadeau, leurs tenues « Adam&Eve ». Après avoir fait quoi, Dieu seul sait le cousin et la cousine se sont profondément endormi, laissant le réfrigérateur vide et grandement ouvert. Le pauvre voisin qui avait auparavant un problème cardiaque s’est du coup évanoui. Il a fallu plus d’une heure pour le réanimer.

infidelité 1

Un juge ami du couple a essaie d’examiner le cas dans la matinée du 14 mais il n’a rien compris. Tous les domestiques de la maison ont un avis unanime « ces dernier temps madame son cousin exagèrent ». Ce qui est curieux a l’heure où j’écris ce billet, est que madame est encore à la maison du voisin.


Nos anges et nos démons

Ces dernières années au Tchad, pour être facilement intégré à la fonction publique, il faut soit faire une étude dans le domaine de la médecine ou de l’enseignement. Du coup, après le bac, le nombre des candidats au concours d’entrée à la faculté de médecine ne fait que croitre au fil des ans et les instituts privés de formation des agents de santé naissent comme des champignons (vénéneux) sur toute l’étendue du territoire.

Mais après tout, quel accueil et quel traitement nous réservent ces agents de santé de piètres qualités et dépourvue de la moindre vocation?

-A peine deux ans d’étude, certains étudiants cherchent déjà leur argent de poche en administrant des soins à domicile chez les malades. D’autres n’hésitent pas à faire des avortements clandestins, opérations qui rapportent mieux.

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-La plupart des médecins compétents employés par l’Etat n’ont pas du tout de temps de rester à leur poste. Ils courent après le gain dans les cliniques privées puis finissent par créer les leurs.

dans nos hopitaux 1

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-D’autres préfèrent virer dans la politique et sont prêt à tout pour être nommer « délégué sanitaire » d’une région et bénéficier des avantages considérables relatifs à cette fonction qui est plus administrative et politique que technique.

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-Entre temps, les autres agents de santé ne perdent pas leur temps. Les pharmaciens vident les stocks des médicaments destinés à la prise en charge gratuite des patients et les vendent sur les marchés. Les infirmiers en rachètent pour les revendre cher aux patients.

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-Les sagefemmes ont leur business bien préservé malgré la prise en charge gratuite de la santé maternelle et infantile prônée par l’Etat. Beaucoup de femmes ont eu lors de leurs accouchements des souvenirs proches du cauchemars juste parce qu’elles sont pauvres et ne peuvent satisfaire les désirs inavoués des sagefemmes.

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-Chez les laborantins on ne comprend plus rien. Pour une même maladie on peut obtenir différents résultats si l’on se fait examiner dans différents centres ayant les mêmes équipements.

-les agents de sécurité se frottent les mains en gagnant les 100f de droit de gardiennage des motos, vélos, véhicules… des patients et visiteurs ainsi que les droits d’accès aux toilettes .

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La justice chez nous, c’est de la merde

une main mise du pouvoire sur la justice au tchad

Même les avocats et autres auxiliaires de la justice sont sidérés par l’application des lois, les retombes attendus après un procès. Ils sont obligés encore de repartir en grève pour revendiquer le payement des dommages et intérêts que l’Etat doit à leurs clients. Ils accusent tous la main mise du pouvoir législatif sur l’indépendance du pouvoir judiciaire.

De ce fait le procès des bourreaux et complices d’HISSIN HABRE qui est entamé au palais du « 15 janvier » à N’djamena malgré la contestation des rescapés, familles victimes et de la société civile qui souhaitent que ce dernier se tienne à Dakar est désormais renvoyé aux calandes grecs faute de présence d’avocats au parquet.

Pour les communs des mortels, avoir une affaire à la justice, c’est un véritable parcours de combattant. Les dossiers sont souvent mal étudiés quand les justiciables sont dépourvus d’argent. Les juges ne s’attardent pas, ils vident les dossiers à la pelle sans toutefois connaitre les formes ni les fonds. Ils renvoient les dossiers à tour de bras pour diverses causes sans tenir compte des occupations ou de l’éloignement des justiciables par rapport au palais.

Dans les provinces le règne des chefs de brigades.

Ils ont entre les griffes et sous les crocs les pauvres paysans. Les jugements qu’ils rendent sont toujours subjectifs et contestés. Leur seul objectif c’est les amendes qu’ils infligent à tord à la fois aux coupables et aux victimes pour bourrer leurs poches.

les paysants demeurent otages des commandants de brigades

Chef de brigade 1

chef de brigade 2

Chef de brigade 3

manifestation estudiantine

A N’Djamena comme en province revendiquer son droit peut se révéler fatale a cause des « balles perdues ».

Pour les riches et les intouchables, la justice semble être de l’eau douce versée sur un canard. Même après un carnage ils sont tranquilles quelque part dans un château dorée, parfois sous le nez et la barbe des familles consternées.

C’est pourquoi, bon nombre de citoyens font recours à des justices parallèles. Tantôt les plus tolérants parlent de règlement à l’amiable chez les chefs de races pour certains cas de litiges ou délits moins graves et les plus radicaux préfèrent la vengeance comme justice faite pour des crimes.

Ainsi va la justice au Tchad. Quant on sait que les états généraux des institutions tchadiennes sont budgétivores et n’accouchent que d’une souris, faut-il encore en faire pour la justice ?


Qui sème le vent, récolte la tempête

detournement de biens publics

Les détournements de biens publics, même Deby en a marre.

Lors de la célébration du 24 éme anniversaire de son arrivée au pouvoir, le président n’a cessé de dire, de répéter, voire même d’implorer les membres de son gouvernement, autorités, les commerçants et autres grands voleurs de la République d’arrêter le vol et la corruption.

Pourtant, ceux à qui il s’adressait ne sont qu’à quelques centimètres de lui. Souvent, après leurs forfaits ces malfrats sont blanchis et renommés par Deby lui-même à des postes de responsabilité plus élevés pour mieux piller le pays !