hergopat

Même si vous ne nous aimez pas, aimez le Tchad

Après avoir arnaqué et fatigué les citoyens tchadiens qui désirent obtenir des pièces d’identités, la SOGET réclame 34milliards de francs Cfa à l’État Tchadien qui a osé mettre fin à ce fameux contrat  tant contesté par la société civile il y a de cela trois ans.

On est au Tchad et précisément dans la famille présidentielle sinon qui d’autre ou quelle  société créée de faite peut gagner un marché de conception des pièces d’identités nationales sans appel d’offre ?

soget

Pendant que l’État en question loue des propriétés privées pour abriter certains ministères et services publics, comment comprendre qu’une société peut utiliser à sa guise les bâtiments, meubles, outils informatiques de l’État, voire même les policiers comme agents de sécurité  et sans contre partie?

Au moment ou les vaillantes vendeuses de beignets, légumes, poissons … paient les droits de place, taxes … alors qu’elles sont sous le soleil et sur les ordures. Comment une société qui fait des recettes incommensurables peut être tranquille sans toute fois verser au trésor seulement les 10% qu’elle doit conforment aux termes du contrat ?

Qu’on comprenne ou pas, qu’on le veuille ou non le neveu du président n’est pas allé par le dos de sa louche pour prendre sa part de milliards comme les autres membres de sa famille.

Comme on le dit chez nous,  « le linge sale se lave en famille » donc quelque soit la raison d’État évoquée pour résilier ce contrat, nul ne sera surpris quand SOGET encaissera encore les 34milliards qu’’elle réclame.


Ici, on se débrouille

La prostitution est le plus vieux métier au monde paraît-il. Au Tchad, elle était autrefois exercée en coulisse et en toute discrétion. Mais de nos jours, la prostitution a désormais le vent en poupe à Ndjamena.

Au marché Mokolo à Moursal

Non connu des Tchadiens, il y a de cela quelques années, un curieux marché dénommé « marché mokolo » s’est créé au quartier Moursal. Dès la tombée de la nuit, les jeunes filles parfois très jeunes et les femmes s’exposent telles des marchandises et racolent les hommes à tue-tête. La seule raison qu’elles invoquent, c’est la pauvreté et leur slogan : « On se débrouille ».

Une facette de l'opération Barkhane

À Kaballay (le plus petit quartier de Ndjamena) on croise des péripatéticiennes de tous acabits et nationalités. Elles foisonnent 24h/24 d’auberge en auberge, certaines  se concentrent dans les toilettes comme des têtards dans un étang. Au centre-ville, c’est la classe. Toutes les techniques d’approche sont bonnes pour avoir une clientèle blanche ou riche et décrocher le jackpot.

La nuit aux voisinages des agences de voyage et marchés

Les gargotes nocturnes aux abords des agences de voyage et marchés, tenues par des femmes mûres appelées « goumssous » en arabe tchadien sont des lieux où les voyageurs qui font escale, ne s’ennuient pas.

Etre mario ou pneu de secour une profession parfois difficile

Les garçons ne sont pas du reste. Les épouses d’hommes d’affaires, des cadres ou hommes politiques trop occupés, les femmes d’affaires ou fonctionnaires ne tardent pas à recourir aux « Mario, petits copains, petits moteurs, pneus de secours, chouchous, anges… » qu’elles utilisent et usent à volonté.

Le sida et autres maladies sexuellement transmissibles, les grossesses indésirées ou précoces semblent ne plus inquiéter personne à part les organisations qui déploient énergie et moyens pour les éradiquer. Le reste, se débrouille.


Panique ou prises de conscience

Dans son discours du premier décembre dernier, le président Deby demande le retrait du code pastorale voté par les députés de son parti, le MPS et boudé pas ceux de l’opposition.

Le roi Itno

En effet, ce code a été avant et après le vote qualifié de barbare voire de scélérat par les ténors de l’opposition, tant décrié par la société civile, la presse et les médias privés parce qu’il donne un véritable feu vert aux éleveurs dont certains font déjà des champs des agriculteurs un pâturage idéal pour leurs bétails. Pour les observateurs avertis de la scène politique tchadienne, l’adoption de ce code risque d’ouvrir une boite à pandore difficile à refermer.

Comme le dit un proverbe « un homme prudent voit le mal de loin » Deby aurait-il cette fois si vu au-delà des l’intérêt de ses proches qui mettent à sac les ressources du pays et foulent au pied tous les idéaux fondateurs d’une nation en paix tant souhaités par tous ?

En tout cas, le peuple tchadien attend impatiemment la réalisation des vœux de son président.


La baisse de niveau au Tchad, une équation difficile

Pour lutter contre l’analphabétisme et l’ignorance, l’État a crée et construit ces dernières années beaucoup d’écoles et a intégré plus d’enseignants. De même, après plusieurs années de lutte syndicale, les enseignants bénéficient aujourd’hui d’un bon traitement que jadis.

Ecole privée, école publique que faut-il choisir?
Ecole privée, école publique que faut-il choisir?

Mais hélas la baisse de niveau demeure un problème crucial au sein de l’éducation tchadienne. Parmi les mille et une causes connus mais difficiles à rayer, on a la prolifération des établissements d’enseignement privés qui ont en réalité pour but la rentabilité et non la formation des apprenants. Dans le public, les enseignants affectés en provinces sont souvent absents de leurs postes. Ils sont à N’Djamena pour suivre leurs dossiers d’avancement ou pour réclamer les salaires qui n’arrivent pas à leurs postes d’affectations.

Enseignants fantômes
Enseignants fantômes


On tire le diable par la queue

Après la scolarisation des enfants qui a donné du fil à retordre aux parents d’élèves et la pénurie de carburant qui continue par mettre en berne l’économie des ménages tchadiens, certains fonctionnaires qui ont travaillé dans le privé et immatriculé à la CNPS (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale) avant leurs intégration, attendent leurs salaires du mois d’octobre suite à un contrôle de la mission cobra qui les accuse de percevoir deux, trois ou quatre salaires dans le mois.
Entre temps, le bailleur, le boutiquier d’à côté, le clando-man, le fournisseur d’eau, le gérant de la buvette voisine…qui attendent leurs dû, les enfants affamés, madame que ses amies harcèlent à cause de la tontine qu’elle tarde à payer, le cousin malade qui demande de l’assistance, la tante qui veut dardar répartir au village, la chambre de la belle-mère qui doit être absolument réhabilité après les dégâts causés par la pluie, le petit frère de madame qui est venu pour ses études, le cas de décès chez la voisine, le froid qui s’installe peu à peu… personne ne veut entendre raison et tout semble urgent.
Que faire quand la caisse de l’état est vidée par les voyages intensifs des ministres, députés, la mission cobra (chargée de contrôler et de veiller à la bonne gestion des biens publics) et le PR en personne qui en cesse de « faroter » des milliards à Andjarass pour des fêtes familiales et des courses de dromadaires ?
On ne peut que tirer le diable par la queue en attendant les bons jours à venir.


La pénurie de carburant à Ndjamena

Avoir un peu de carburant dans le réservoir est un véritable parcours de combattant ce dernier temps à Ndjamena. Les interminables files d’attentes devant les rares stations services encore opérationnelles laisse à désirer. Pourtant malgré l’annonce de la révision des machines de la raffinerie de DJarmaya, le carburant nécessaire est toujours fourni d’après la SHT (Société des Hydrocarbure du Tchad). Cependant force est de constater que le carburant est soudain devenu rare et se vend au prix d’or : 1000f voire 1500f le litre (soit le double ou le triple du prix habituelle) chez certains spéculateurs.

Comme d’habitude les commerçants véreux bien connus car proches du pouvoir, experts en création de pénuries artificielles de toutes espèces tiennent tête au gouvernement. Pour faire face à cette entêtement or norme, l’Etat est obligé de mobiliser les forces de l’ordre pour convoyer les citernes dès leur sortie de la raffinerie jusqu’aux destinations indiquées ainsi que la justice pour pénaliser les auteurs de spéculation. Dans la foulé, il a été décidé que seul cinquante-quatre stations services sont autorisées à ravitailler rien que les véhicules et motos tendis que les trois cent autres jugées anarchiques doivent purement et simplement disparaitre. L’ordre semble être rétabli en ce qui concerne le prix de vente à la pompe mais la suppression des trois cents quelques stations joue sur la disponibilité du carburant dans les zones non couvertes par les cinquante-quatre stations élues.

Etant donner que le carburant n’est plus servi dans de bidons et autres récipients pour éviter les stocks abusifs, les ménages et les petite entreprises qui s’approvisionnent par ces moyens ont du plomb dans les ailles. Il est difficile par exemple d’écraser du mil, maïs ou autres céréales aux moulins, de saisir quoi que ce soit ou de se connecter à l’internet dans un cyber café simplement parce qu’’il n’y pas de carburant dans le groupe électrogène et si par hasard on a la chance d’avoir ce services c’est à un prix élevé et non négociable .

La police et la gendarmerie accompagnées des agents du ministère du commerce fouillent dans les domiciles garages et entrepôts pour dénicher et saisir les citernes de carburant stocker par les commerçants et les remettre ce sur le marché. Par la même occasion, les auteurs seront puni conforment à la loi. A titre d’exemple, la station TOTAL de djarie est déjà pénalisée.

Entre temps ,les N’Djaménois doivent parcourir la ville à la recherche du carburant continuer par faire la queue devant les stations, manger du riz ,des haricots, patate… et à écrire au stylo en attendant les bons jours.


les accidents de circulation à N’Djamena

Il est rare de parcourir cinq kilomètres sans être témoin ou soi-même victime d’un accident de circulation. Les causes sont bien connues et multiples ; on a les permis de conduire délivrés a la demande des intéressés, le policier corrompu à la pelle par des détenteurs de faux papiers, les conduites en état d’ivresse non pénalisées, les déviations du aux travaux de la SNER (société nationale d’entretien routier), les sorties présidentielles et pire la consommation de la drogue communément appelée TROMOLE dont les pilules tapissent les rues de N’Djamena. Rien n’est inaperçu car même le président de la République  en parle lors de son allocution de la fête de Tabaski de cette année.


les inondations dans les quartiers de N’Djamena

Après la saison de pluie un quartier de N’Djamena fait de nouveau face à l’inondation.

En effet Walia l’un des quartiers le plus peuplé situé à la sortie sud de la capitale qui se veut vitrine de l’Afrique centrale est presque tout les  deux ans sous les eaux du fleuve Chari. Cette année le compte à rebours vient de commencer  par le marché, les habitants s’attendent déjà au pire tandis que la mairie encaisse les taxes et autres recettes sans piper mot. la preuve est que cette bande dessinée publier dans le journal le temps il y a de cela cinq ans reste d’actualité et  peut être bientôt vous verrez le cauchemar.


les hommes qu’il faut à la place qu’il faut

Chez moi c’est la mauvaise gouvernance, les ministres qui changent tous les mois et qui n’ont même pas le temps de traiter leur dossier, mais qui ont cependant le temps de se remplir les poches, le chômage des jeunes …