Garens Jean-Louis

Je supporte l’Allemagne, et vous ?

L’Allemagne est l’équipe ayant disputé le plus de matches en Coupe du monde : 106 en 19 participations. Comme mentionné en titre, j’affiche mon soutien à la Mannschaft, l’équipe qui a joué le plus de finales (8). Pourquoi le style de jeu des quadruple champions m’impressionne-t-il ?

Ce billet a été publié originellement sur infrarouge.mondoblog.org.

Je supporte l’Allemagne, et vous ?

De 1998 à 2018, cela a fait six coupes du monde en vingt ans à mon palmarès personnel d’amateur du ballon rond.

La plus émouvante fut peut-être celle de 2014, parce qu’elle reste celle du sacre de la Mannschaft. Aussi, parce que les Allemands avaient étrillé le Brésil 7 buts à 1.

Pour cette édition, les poulains de Joachim Löw, sous contrat jusqu’en 2022, sont en tête des favoris. Depuis que le sélectionneur allemand est rentré en poste en août 2006, la Mannschaft fait preuve d’une régularité exemplaire : troisième aux mondiaux de 2006 et 2010, finaliste de l’Euro 2008, demi-finaliste en 2012 et 2016. La sélection allemande a affiché une baisse de régime dans ces derniers résultats enregistrés en matches amicaux pré-Mondial, cependant, il est trop tôt pour faire place aux mauvais présages.

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Pourquoi je supporte l’Allemagne ?

Chez moi, en Haïti , on est le plus souvent Brésiliens ou Argentins, ce qui veut dire que l’on est soit fan du Brésil ou de l’Argentine. Je ne vais pas donner de statistiques, mais, je peux affirmer que les fans des Auriverdes sont plus nombreux que ceux de l’Albiceste, l’équipe d’Argentine.

Évidemment, d’aucuns se souviennent encore des exploits de Pelé, Bebeto, Ronaldo, Ronaldinho ou du feu follet Neymar Jr. D’autres aiment encore Diego Maradona ou encore la légende du FC Barcelone, Lionel Messi.

Bizarrement,  il arrive que l’on demande pourquoi tu es fan de l’Allemagne. Le regard suspicieux, certains sont prêts à m’accuser de racisme. Loin de là ! Sans même savoir cracher quelques mots d’allemand, j’ai développé une admiration pour le jeu de qualité de cette sélection allemande. En effet, dotés d’une sortie de balle impressionnante, les défenseurs centraux de la Mannschaft participent dans la construction du jeu. Mats Hummels et Jérôme Boateng, deux éléments importants de la charnière défensive, me séduisent. Connu pour son 4-2-3-1 classique, la sélection allemande est parfois paradoxale. Aussi, Mesut Özil, Toni Kroos, Julian Draxler et Joshua Kimmich devront desservir des passes fluides.

Quelques petites anecdotes pour le Mondial 2018 côté allemand

L’homme qui a donné le titre à l’Allemagne au Brésil en 2014 ne sera pas présent en Russie 2018. L’attaquant Mario Götze, en raison d’une maladie très rare dont il a mis du temps à se remettre, verra le Mondial à la télé.

La plus incompréhensible décision prise par le coach des quadruple champions du monde est la non sélection de Leroy Sané dans le groupe des 23 joueurs retenus pour le Mondial 2018. Le milieu offensif de 22 ans à Manchester City, champion d’Angleterre cette saison (10 buts et 15 passes décisives en 32 matchs), a accepté son éviction avec humilité et humour.

Le sélectionneur de l’Allemagne a justifié son choix en conférence de presse. « Leroy Sané est un grand talent, absolument. Il sera bientôt de nouveau avec nous, à partir de septembre nous allons renforcer notre travail avec lui, mais il n’a peut-être pas complètement tout donné dans ses matches avec l’équipe nationale. […] Il s’est également bien comporté hors du terrain. […] », a déclaré Joachim Löw.

À l’opposé, le gardien Manuel Neuer est sélectionné pour la coupe du monde 2018 malgré sa blessure qui a duré toute la saison à Bayern Munich. Un plus pour son moral puisqu’il conserve même son brassard de capitaine ! Franchement, l’Algérie m’a donné chaud en 2014. Je ne compte pas oublier ce match. Tu as ta place au sein du groupe Manu !

En attendant de voir le beau jeu allemand, je reprends cette phrase célèbre de Gary Lineker :

« Le football est un sport qui se joue à onze contre onze et à la fin, ce sont toujours les Allemands qui gagnent. »


Ce qu’il faut savoir avant le début de la coupe du monde de football 2018

Du 14 juin au 15 juillet 2018 se tiendra en Russie la 21e édition de la coupe du monde de football masculin.

Cette compétition, organisée pour la première fois en 1930 en Uruguay, avait été remportée par le pays organisateur. Depuis, ce tournoi fondé par Jules Rimet, ancien président de la FIFA, n’a cessé d’émouvoir la planète. Voici tout ce qu’il faut savoir avant le coup d’envoi !

Ce billet a été publié originellement sur infrarouge.mondoblog.org.

Coupe du monde en Russie : c’est parti !

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Le match d’ouverture de la 21e édition opposera la Russie, pays hôte, et l’Arabie Saoudite jeudi 14 juin à 11h (heure d’Haïti), 17h à Paris, 15h en temps universel.

Les 32 équipes qualifiées et présentes en Russie méritent leur qualification, retrouvez-les toutes ici. Regroupées dans huit poules de quatre équipes, elles vont s’affronter jusqu’au 28 juin. Après les 48 rencontres du premier tour, le périple s’arrêtera pour la moitié d’entre elles et les qualifiés se retrouveront aux huitièmes de finale dès le 30 juin.

Les matchs les plus attendus

Le vendredi 15 juin, le monde assistera au choc ibérique : le Portugal de Cristiano Ronaldo, champion d’Europe en titre, affrontera l’Espagne de Gérard Piqué à Sotchi. Les Bleus débuteront leur phase de groupes face aux « Socceroos », le surnom de la sélection australienne, samedi 16. Les Allemands champions du monde en titre, quant à eux, devront faire leur entrée en lice face aux Mexicains le 17 juin. A noter, le Mexique n’a jamais gagné contre l’Allemagne.

Le Panama, qualifié pour la première fois de son histoire, devra affronter la Belgique, l’Angleterre et la Tunisie dans le groupe G. On passera également au crible les matches du Brésil et de l’Argentine qui sont censés terminer premier de leurs groupes respectifs.

Parmi les grands noms qui sont supposés créer la magie, citons le portugais Cristiano Ronaldo, l’argentin Lionel Messi et le brésilien Neymar Jr. Il y a aussi le français Antoine Griezmann, l’allemand Mesut Özil et le belge Kevin De Bruyne. Par ailleurs, les finalistes de la Ligue des Champions Sadio Mané (Sénégal) et Mohamed Salah (Egypte) sont des joueurs à suivre.

De 1930 à 2014, 943 matches ont été disputés, enregistrant 2379 buts. Qui pour succéder à James Rodriguez (Colombie) comme meilleur buteur, qui a comptabilisé 6 réalisations en 2014 ? Très certainement, il est trop pour le dire. En tout cas, aucun des grands joueurs d’aujourd’hui ne figure dans le classement des meilleurs buteurs de l’histoire de la Coupe du Monde : pas de Neymar, Messi, Ronaldo ou de Griezmann.

Les nouveautés 2018

Les matches seront disputés dans 12 stades allant de 35 à 81000 places répartis dans différentes villes de Russie. Le ballon de la Coupe du monde FIFA 2018, baptisé Telstar 18, comprend le logo Adidas, celui de la Coupe du monde FIFA 2018 et le nom Telstar, tous dorés.

La mascotte officielle de la coupe du monde est Zabivaka, un loup portant des lunettes oranges.

Coupe du Monde
📷 Stux via Pixabay

Comme innovation, il y aura le spray temporaire pour définir par une ligne droite l’emplacement du mur lors d’un coup franc pour faire respecter les 9,15 mètres réglementaires. La plus grosse « innovation » : l’arbitrage vidéo ! En effet, l’arbitre central pourra faire appel à la vidéo pour :

  1. analyser une action susceptible de valoir un penalty ;
  2. valider ou non un but ;
  3. attribuer ou non un carton rouge ;
  4. corriger une erreur d’identité d’un joueur sanctionné.

Pour la première fois, un quatrième remplacement sera autorisé en cas de prolongation. Aussi, la pause-fraîcheur quand le thermomètre atteint ou dépasse 32 degrés. Une décision qui revient à l’arbitre et qui ne pourra être prise qu’à la 30e et à la 75e minute d’un match.

La Commission des arbitres de la FIFA a nommé 36 arbitres et 63 arbitres assistants officiant dans 46 pays différents pour la Coupe du monde de la FIFA 2018.

Alors, prêts à suivre le Mondial avec nous ? À vos crampons, prêts, marquez !


Coupe du monde Russie 2018 : « mojna » pour ce billet

Du 14 juin au 15 juillet 2018 se tiendra en Russie la 21e édition de la Coupe du monde de football masculin.

Cette compétition, organisée pour la première fois en 1930 en Uruguay, avait été remportée par le pays organisateur. Depuis, ce tournoi fondé par Jules Rimet, ancien président de la FIFA, n’a cessé d’émouvoir la planète. Voici tout ce qu’il faut savoir avant le coup d’envoi !

Coupe du monde en Russie : c’est parti !

Coupe du monde
📷 Gellinger via Pixabay

Le match d’ouverture de la 21e édition opposera la Russie, pays hôte, et l’Arabie Saoudite jeudi 14 juin à 11h (heure d’Haïti), 17h à Paris, 15h en temps universel.

Les 32 équipes qualifiées et présentes en Russie méritent leur qualification, retrouvez-les toutes ici. Regroupées dans huit poules de quatre équipes, elles vont s’affronter jusqu’au 28 juin. Après les 48 rencontres du premier tour, le périple s’arrêtera pour la moitié d’entre elles et les qualifiés se retrouveront aux huitièmes de finale dès le 30 juin.

Les matchs les plus attendus

Le vendredi 15 juin, le monde assistera au choc ibérique : le Portugal de Cristiano Ronaldo, champion d’Europe en titre, affrontera l’Espagne de Gérard Piqué à Sotchi. Les Bleus débuteront leur phase de groupes face aux « Socceroos », le surnom de la sélection australienne, samedi 16. Les Allemands champions du monde en titre, quant à eux, devront faire leur entrée en lice face aux Mexicains le 17 juin. A noter, le Mexique n’a jamais gagné contre l’Allemagne.

Le Panama, qualifié pour la première fois de son histoire, devra affronter la Belgique, l’Angleterre et la Tunisie dans le groupe G. On passera également au crible les matches du Brésil et de l’Argentine qui sont censés terminer premier de leurs groupes respectifs.

À vos crampons, prêts, marquez !

Parmi les grands noms qui sont supposés créer la magie, citons le portugais Cristiano Ronaldo, l’argentin Lionel Messi et le brésilien Neymar Jr. Il y a aussi le français Antoine Griezmann, l’allemand Mesut Özil et le belge Kevin De Bruyne. Par ailleurs, les finalistes de la Ligue des Champions Sadio Mané (Sénégal) et Mohamed Salah (Egypte) sont des joueurs à suivre.

De 1930 à 2014, 943 matches ont été disputés, enregistrant 2379 buts. Qui pour succéder à James Rodriguez (Colombie) comme meilleur buteur, qui a comptabilisé 6 réalisations en 2014 ? Très certainement, il est trop pour le dire. En tout cas, aucun des grands joueurs d’aujourd’hui ne figure dans le classement des meilleurs buteurs de l’histoire de la Coupe du Monde : pas de Neymar, Messi, Ronaldo ou de Griezmann.

Les nouveautés 2018

Les matches seront disputés dans 12 stades allant de 35 à 81000 places répartis dans différentes villes de Russie. Le ballon de la Coupe du monde FIFA 2018, baptisé Telstar 18, comprend le logo Adidas, celui de la Coupe du monde FIFA 2018 et le nom Telstar, tous dorés.

La mascotte officielle de la coupe du monde est Zabivaka, un loup portant des lunettes oranges.

Coupe du Monde
📷 Stux via Pixabay

Comme innovation, il y aura le spray temporaire pour définir par une ligne droite l’emplacement du mur lors d’un coup franc pour faire respecter les 9,15 mètres réglementaires. La plus grosse « innovation » : l’arbitrage vidéo ! En effet, l’arbitre central pourra faire appel à la vidéo pour :

  1. analyser une action susceptible de valoir un penalty ;
  2. valider ou non un but ;
  3. attribuer ou non un carton rouge ;
  4. corriger une erreur d’identité d’un joueur sanctionné.

Pour la première fois, un quatrième remplacement sera autorisé en cas de prolongation. Aussi, la pause-fraîcheur quand le thermomètre atteint ou dépasse 32 degrés. Une décision qui revient à l’arbitre et qui ne pourra être prise qu’à la 30e et à la 75e minute d’un match.

La Commission des arbitres de la FIFA a nommé 36 arbitres et 63 arbitres assistants officiant dans 46 pays différents pour la Coupe du monde de la FIFA 2018.

Coupe du Monde
📷 Comfreak via Pixabay

En attendant, on s’accroche à son calendrier et à ses pronostics.

Mожно : mojna –> Je peux ?

Cette expression en seulement 5 lettres est presque une forme de politesse ! Quand vous dites можно ça signifie que vous demandez une permission à quelqu’un. C’est typiquement le type de phrases qu’on utilise pour se glisser dans une foule en Russie, par exemple, ou pour passer devant quelqu’un de manière civilisée. Je pensais écrire mon premier billet sur la Coupe du Monde en attendant de lire d’autres billets à MondoMondial ! 😉

Dans un prochain billet, je vous parle de la Mannschaft, mon équipe favorite. Permettez que j’explique mon soutien à la sélection allemande.


Mondial 2018 : Je supporte l’Allemagne, et vous ?

L’Allemagne est l’équipe ayant disputé le plus de matches en Coupe du monde : 106 en 19 participations. Comme mentionné en titre, j’affiche mon soutien à la Mannschaft, l’équipe qui a joué le plus de finales (8). Pourquoi le style de jeu des quadruple champions m’impressionne-t-il ?

Je supporte l’Allemagne, et vous ?

De 1998 à 2018, cela a fait six coupes du monde en vingt ans à mon palmarès personnel d’amateur du ballon rond.

La plus émouvante fut peut-être celle de 2014, parce qu’elle reste celle du sacre de la Mannschaft. Aussi, parce que les Allemands avaient étrillé le Brésil 7 buts à 1.

Pour cette édition, les poulains de Joachim Löw, sous contrat jusqu’en 2022, sont en tête des favoris. Depuis que le sélectionneur allemand est rentré en poste en août 2006, la Mannschaft fait preuve d’une régularité exemplaire : troisième aux mondiaux de 2006 et 2010, finaliste de l’Euro 2008, demi-finaliste en 2012 et 2016. La sélection allemande a affiché une baisse de régime dans ces derniers résultats enregistrés en matches amicaux pré-Mondial, cependant, il est trop tôt pour faire place aux mauvais présages.

Allemagne
📷 RonnyK via Pixabay

Pourquoi je supporte l’Allemagne ?

Chez moi, en Haïti , on est le plus souvent Brésiliens ou Argentins, ce qui veut dire que l’on est soit fan du Brésil ou de l’Argentine. Je ne vais pas donner de statistiques, mais, je peux affirmer que les fans des Auriverdes sont plus nombreux que ceux de l’Albiceste, l’équipe d’Argentine.

Évidemment, d’aucuns se souviennent encore des exploits de Pelé, Bebeto, Ronaldo, Ronaldinho ou du feu follet Neymar Jr. D’autres aiment encore Diego Maradona ou encore la légende du FC Barcelone, Lionel Messi.

Bizarrement,  il arrive que l’on demande pourquoi tu es fan de l’Allemagne. Le regard suspicieux, certains sont prêts à m’accuser de racisme. Loin de là ! Sans même savoir cracher quelques mots d’allemand, j’ai développé une admiration pour le jeu de qualité de cette sélection allemande. En effet, dotés d’une sortie de balle impressionnante, les défenseurs centraux de la Mannschaft participent dans la construction du jeu. Mats Hummels et Jérôme Boateng, deux éléments importants de la charnière défensive, me séduisent. Connu pour son 4-2-3-1 classique, la sélection allemande est parfois paradoxale. Aussi, Mesut Özil, Toni Kroos, Julian Draxler et Joshua Kimmich devront desservir des passes fluides.

Quelques petites anecdotes pour le Mondial 2018 côté allemand

L’homme qui a donné le titre à l’Allemagne au Brésil en 2014 ne sera pas présent en Russie 2018. L’attaquant Mario Götze, en raison d’une maladie très rare dont il a mis du temps à se remettre, verra le Mondial à la télé.

La plus incompréhensible décision prise par le coach des quadruple champions du monde est la non sélection de Leroy Sané dans le groupe des 23 joueurs retenus pour le Mondial 2018. Le milieu offensif de 22 ans à Manchester City, champion d’Angleterre cette saison (10 buts et 15 passes décisives en 32 matchs), a accepté son éviction avec humilité et humour.

Le sélectionneur de l’Allemagne a justifié son choix en conférence de presse. « Leroy Sané est un grand talent, absolument. Il sera bientôt de nouveau avec nous, à partir de septembre nous allons renforcer notre travail avec lui, mais il n’a peut-être pas complètement tout donné dans ses matches avec l’équipe nationale. […] Il s’est également bien comporté hors du terrain. […] », a déclaré Joachim Löw.

À l’opposé, le gardien Manuel Neuer est sélectionné pour la coupe du monde 2018 malgré sa blessure qui a duré toute la saison à Bayern Munich. Un plus pour son moral puisqu’il conserve même son brassard de capitaine ! Franchement, l’Algérie m’a donné chaud en 2014. Je ne compte pas oublier ce match. Tu as ta place au sein du groupe Manu !

En attendant de voir le beau jeu allemand, je reprends cette phrase célèbre de Gary Lineker :

« Le football est un sport qui se joue à onze contre onze et à la fin, ce sont toujours les Allemands qui gagnent. »


Finale C1 : le Real Madrid va-t-il faire chou blanc ?

En marge de la Coupe du monde de football 2018, les amoureux du ballon rond attendent la finale de la Ligue des Champions.

Ce grand événement sportif sera accueilli au Stade olympique de Kiev (Ukraine) le 26 mai.

 

Finale
CC Pixabay

Le choc de la finale opposera le Real Madrid de Zinedine Zidane au Liverpool de Jürgen Klopp. Le club le plus titré face à la meilleure attaque de cette compétition.

Les enjeux de cette finale sont énormes.

Tout d’abord, pour les poulains de Zizou, c’est l’occasion de sauver les meubles. Faut-il rappeler que pour la saison 2017-2018, les titres de champion d’Espagne et de la Coupe du roi ont été gagnés par le grand rival catalan ? La Coupe aux grandes oreilles reste le seul trophée en vue de la Maison Blanche. En l’interne, Zinedine Zidane semble être usé après de deux ans et demi en fonction. De ce fait il pourrait quitter son poste d’entraîneur à l’issue de la saison. Jusqu’ici la course pour un triplé en C1, inédit depuis les années 70, reste plus que probable pour Zidane. L’ancien Galáctico pourrait ainsi connaître cet exploit phénoménal en tant que coach sportif.

D’un autre côté, l’entraîneur allemand de Liverpool, finaliste de la Ligue des Champions en 2013 avec le Borussia Dortmund, pourrait tenter le grand exploit. Avec, comme atout, le trio le plus prolifique de la Ligue des Champions, Klopp pourra compter sur Mohammed Salah (10), Roberto Firmino (10) et Sadio Mané (9). Ce record était détenu par la BBC (Bale-Benzema-Cristiano) en 2013/14 sur une même saison en LDC. À l’opposé, chaque talent du Real Madrid pourra faire la différence. Toutefois, Cristiano Ronaldo, meilleur buteur de l’histoire de cette compétition (120 buts), pourra se défoncer – lui une bête de la compétition.

La finale de la revanche

Pour la petite histoire, le chiffre 8 serait assimilé à la malchance pour le Real Madrid. Pour la grande Histoire, cette finale aura un petit goût de revanche. En fait, la dernière défaite des Madrilènes en finale sur la scène européenne remonte à 1981 face aux Reds (0-1), en France, au Parc des Princes.

Le Real Madrid va disputer sa 16ème finale de Ligue des Champions, dont 4 sur les 5 dernières années !!!

Pour sa huitième finale de Ligue des Champions, Liverpool va tenter d’ajouter une sixième coupe à son armoire à trophées. Tout comme le Real Madrid voudra gagner son 13e sacre de la plus prestigieuse compétition européenne.

Rendez-vous 26 mai.

Les paris sont ouverts.


Joyeux anniversaire mon blog

J’ai créé mon premier blog sur OverBlog. Ensuite, j’ai dû créer un autre blog que j’ai – par la suite – supprimé. Le 27 avril 2017, j’ai intégré la grande famille Mondoblog. Tel a été ma surprise quand j’ai reçu le message de sélection par voie électronique. Je m’étais juste inscrit comme ça sur suggestions d’une amie. J’avais voulu reporter ma candidature à la saison prochaine quand finalement je me suis imposé un challenge en y participant quelques jours avant la fin du concours.

Un blog pour affirmer mon existence

“Il faut écrire pour soi, c’est ainsi que l’on peut arriver aux autres.”

Eugène Ionesco

Le blog – outil d’expression libre et consentie – se considère jusqu’à cette date comme un organe de liberté de la parole, d’espace idiosyncrasique où quelqu’un s’exprime à voix haute sur un sujet donné avec une tonalité personnalisée.

Quand j’ai créé mon deuxième journal journal personnel diffusé sur WordPress, j’étais obsédé par le nombre de mes abonnés, des likes et de la visite sur le blogue.

Finalement, j’ai dû lâcher prise. J’ai tout abandonner. En intégrant Mondoblog, j’ai vite fait de penser à appeler le blog « Et si on en parlait ». Je voulais traiter de tous les sujets tabous ayant rapport à la sexualité, aux actualités. Peut être que je pourrais trouver des gens qui partagent mon avis.

Blog
📷 Mohamed Hassan via Pixabay

Jusqu’ici, mon présence sur la plateforme n’est pas inaperçue. J’ai de distingués blogueurs que j’oserais considérer comme mes blogopotes. Ainsi va la vie, ainsi va mon blog.

Un espace qui me sert de journal intime

Tout en étant fidèle à la ligne éditoriale que j’ai définie, je veux écrire quelques lignes pour permettre à mes lectrices et lecteurs de découvrir cette « grande gueule » qui se cache ce clavier. Mon premier billet  réussi traitait d’un sujet tabou : les tatouages. J’ai toujours eu ce lancinant désir de m’en faire un. Mais, je me retiens jusqu’à ce jour.

En un an, j’ai pu pondre plus d’une cinquantaine de billets. Pour mon cinquantième article de blog, j’ai voulu partager les cinq leçons que j’ai apprises à mes dépends.

L’aventure continue

Blog
📷 Mohamed Hassan

Jusqu’ici, j’ai eu la possibilité de suivre et d’échanger avec certains Mondoblogueurs. On se fait des retours. On partage nos avis. Certainement, les textes de ceux qui partagent mes points de vue me servent de rétrolien.

Aussi, j’ai eu la chance de participer au MondoChallenge. Cette activité qui me sert de tremplin m’accorde une certaine notoriété dans mon pays. Jusqu’où ira l’aventure ? Je m’intéresse très peu à la réponse. Je crois que j’aurai toujours un petit quelque chose à déclarer à la face du monde…


Liberté de la presse : Haïti sur le banc des rétrogradés

D’après le classement 2018 de Reporters sans Frontières (RSF) sur la liberté de presse, Haïti se positionne à la 60e position sur 180 pays. À noter que, par rapport à 2017, Haïti perd sept places.

Liberté
📷 StockSnap via Pixabay

Le métier de journaliste est un métier à risques

Lee Woodyear, journaliste freelance, explique que diffuser l’actualité est aujourd’hui devenu un métier dangereux. Entre autres, parmi les difficultés rencontrées par nos confrères en Haïti, citons l’absence de soutien des institutions. On aura beau parler de liberté d’expression, de presse, d’État de droit : autant de terminologies qui sonnent faux.

Charles de Gaulle, homme politique français, eut à dire :

« À la base de notre civilisation, il y a la liberté de chacun dans sa pensée, ses croyances, ses opinions, son travail, ses loisirs. »

Nous espérons avoir une société dans laquelle on ne cherche pas à imposer à l’autre son point de vue comme étant la norme.

La liberté de presse et ses illustres victimes

« Ne dis que la vérité même si elle t’assujettit à la mort » – Omar Ibn Al Khattab

Le mardi 3 avril 2018 a ramené le 18ème anniversaire de l’assassinat de Jean Léopold Dominique. Jean Dominique était un journaliste « grande gueule » né le 30 Juillet 1930 à Port-au-Prince. Il est le premier à avoir introduit l’utilisation du créole à la radio en Haïti. Aussi, Jean Do a fait la promotion du journalisme de terrain et a largement traité l’actualité internationale. Il a été abattu à son arrivée à la radio le 3 avril 2000 à 6h05 du matin. Jean Dominique est atteint de quatre balles. Le gardien de la station, Jean Claude Louissaint, est aussi abattu d’une balle. Jusqu’à date, l’enquête se poursuit.

L’affaire Legagneur

Il y a le cas du jeune photojournaliste Vladjimir Legagneur, porté disparu depuis le 14 mars dernier alors qu’il était en reportage à Grand Ravine, l’un des quartiers les plus sensibles de la capitale. Dans le cadre des opérations menées par la Police nationale d’Haïti, des ossements frais, des vêtements et un chapeau ont été retrouvés à Grand Ravine. Les objets retrouvés et les ossements devraient être analysés dans des laboratoires spécialisés. Jusqu’ici, sept personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette enquête.

À noter que le chapeau trouvé le 28 mars dernier sur un terrain situé à Sillon dans la localité de Palema (Grand-Ravine) est bien celui du journaliste, selon l’identification faite par son épouse aux enquêteurs. Le téléphone portable du journaliste a été retrouvé en la possession de deux individus arrêtés.

Liberté
© Page Facebook Amélie Baron Journaliste

Un mois et demi après la disparition du photojournaliste, la police n’a toujours pas fourni de détails sur son enquête ni sur les responsabilités éventuelles des sept personnes qu’elle a déjà arrêtées.

Liberté de presse et éthique professionnelle

« Une société n’est forte que lorsqu’elle met la vérité sous la grande lumière du soleil. » – Émile Zola

Qui dit quoi ? C’est la grande question que je me pose parfois. Dans le cadre de l’exercice de leur métier, certains tentent d’utiliser leur pouvoir, soit pour faire du chantage, soit pour détruire celui ou celle qui ne lui plait pas.

Chez nous, il y a cette volonté de détruire et dévaloriser toute figure, pensée, pratique non soumises à la dérive de l’autorité extérieure. Des termes comme persécution politique, diffamation, aberration rentrent dans la sémantique historique et prennent des extension de sens. Du moment que l’on pointe du doigt les mauvais agissements d’un représentant d’un pouvoir établi, ces vocables viennent ébruiter les tympans.

À l’opposé, il y a des médias qui malheureusement dans notre pays sont à la solde de certains individus. L’État, pour contrôler la pensée du peuple, a recours à la propagande, à la fabrication du consensus d’illusions nécessaires. Quel meilleur instrument que les organes de la presse pour accomplir cette mission ?

S’il est vrai que l’information c’est le pouvoir, la déontologie du métier doit être prise en compte. Je rêve d’une presse éthique en Haïti où les médias exerceront de moins en moins un rôle néfaste sur la conscience collective…


« L’homosexualité, la loi et la Bible : Quelle lutte en Haïti !» : Entretien avec son auteur

Il y a un an de cela, j’ai eu la chance de rencontrer Jean Olivens Paul, auteur du livre « L’homosexualité, la loi et la Bible : Quelle lutte en Haïti !», publié en 2016, en signature aux Éditions Henri Deschamps à Livres En Folie l’an dernier. Jean Olivens Paul a eu la gentillesse de répondre à quelques petites questions que voici:

Homosexualité
Compte Facebook de l’auteur

Garens Jean-Louis : Bonjour Olivens. Vous êtes détenteur d’une licence en Droit. Vous êtes aussi homme de Dieu. Pouvez-vous nous présenter l’ouvrage vous même ?

Jean Olivens Paul : Bonjour Garens. Effectivement, je détiens un diplôme de licence en Droit, ce qui me permet de militer comme Avocat au Barreau de la Croix-des-Bouquets et suis sur le point de décrocher un diplôme de Master 2 en Droit des Affaires à l’Université Jean Price Mars. Je suis également un Chrétien évangélique, moniteur de l’école dominicale, prédicateur, conférencier et musicien à l’église du Nazaréen de Michaud.

Comme il est écrit dans l’ouvrage, loin d’être un outil pour la promotion de l’homosexualité, c’est un plaidoyer pour le strict respect des droits humains, particulièrement de la liberté d’expression qui est un droit sacré reconnu tant par la Constitution haïtienne du 29 Mars 1987 amendée le 21 Mai 2011 que par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et d’autres Instruments juridiques internationaux ; et aussi, un appel à une interprétation juste et sincère des prophéties bibliques.

Le mot du droit sur l’homosexualité

Pourriez-vous nous en dire un peu plus à propos de votre livre et expliquer à qui il s’adresse ?

L’ouvrage est reparti en cinq chapitres dont le premier traite des « différentes tendances sexuelles » où l’accent est mis sur la tendance bisexuelle dans son aspect monogamique comme reflétant la volonté de Dieu.

Le deuxième, de « l’homosexualité et la loi » qui met en évidence la liberté d’expression tant dans les textes de lois internationaux que dans les textes de lois nationaux.

Le troisième chapitre parle de « l’homosexualité et la bible » en mettant l’emphase sur le plan de Dieu pour la sexualité pour ensuite comparer les points de vue des différentes religions les plus connues dans le monde sur le sujet tout en jetant un regard sur certaines associations d’homosexuels religieux pour finir avec la transsexualité qui est un phénomène à considérer.

Au quatrième chapitre, qui est le dernier écrit, Festimassi-madi est pris en compte ; beaucoup de secrets sont dévoilés dans ce chapitre.

Enfin, le cinquième chapitre fait une sorte de projection sur les conséquences du vote d’une éventuelle loi légalisant le mariage des homosexuels en Haïti tant sur la société en général que sur l’église en particulier.

Mon ouvrage s’adresse à toutes les couches de la société, d’abord à ceux de la communauté LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres). Ensuite, à la jeunesse estudiantine qui est toujours en quête de la vérité sur les sujets dits tabous et spécialement à la jeunesse chrétienne qui doit s’efforcer de se présenter devant Dieu comme des hommes et femmes éprouvés qui n’ont rien à rougir et qui dispensent droitement la parole de la vérité sans oublier les leaders protestants ayant organisé la marche du 19 Juillet 2013 contre le vote de la loi inexistante sur l’homosexualité.

Un message clair

Garens Jean-Louis : Pourquoi sentez-vous le besoin d’écrire un tel ouvrage ?

Jean Olivens Paul: Pour apporter un brin de lumière et inciter mes lecteurs à faire des recherches approfondies sur le sujet.

Homosexualité
Compte Facebook de l’auteur

Garens Jean-Louis : En écrivant « L’homosexualité, la loi et la Bible : Quelle lutte en Haïti !!!», avez-vous voulu faire passer un message, réveiller les consciences?

Jean Olivens Paul : Bien sûr, et le message est clair : « Pas d’interdiction ni de sanction sans un texte de loi ; personne ni rien ne peut faire échec à l’accomplissement des prophéties bibliques ».

Sociologie de l’homosexualité en Haïti

GJL : Avez-vous écrit ce livre pour changer un peu le destin des « Masisi » et »Madivin »?

JOP : Avec l’aide de Dieu, oui. En les conscientisant d’abord et en les acceptant comme mes égaux en droits.

Garens Jean-Louis : Quelle(s) difficulté(s) avez-vous rencontré pendant l’écriture de ce livre ? Comment les avez-vous surmontées ?

Jean Olivens Paul : Elles ont été énormes les difficultés : carence d’ouvrage sur le sujet, découragement des amis et proches parents, le boycottage de ceux qui sont contre le phénomène alors que pour garder la neutralité je me suis gardé de m’adresser aux institutions qui en font la promotion. Donc, aucun financement ni aide ni subvention ni sponsor jusqu’à présent. Dans ce cas, je me suis armé de beaucoup de courage pour avancer tout seul mais avec objectivité.

GJL : Rien qu’en voyant le titre de l’ouvrage. Certains pourraient penser que vous faites l’apologie du christianisme en imposant le point de vue de la Bible. Selon vous, est-ce juste ?

JOP : Ce ne serait pas tout à fait juste puisque je traite de la liberté d’expression et du respect des droits humains dans l’ouvrage. Pour ainsi dire, l’appel est fait à la repentance. Cependant, l’âme éclairée dira que même le CHRIST n’a pas imposé son évangile mais l’a enseigné.

GJL : Comment assurez-vous la promotion de votre livre ? Quelle est votre stratégie de promotion ?

JOP: J’utilise les réseaux sociaux comme Facebook et WhatsApp. Je donne des conférences et je participe à certaines émissions radiophoniques et télévisées quand les micros et/ou caméras ne me sont pas refusés. Je crois que cette entrevue sera d’une contribution incontestable et déjà je vous en remercie.


Aujourd’hui, j’ai vingt-huit ans

J’imagine certains d’entre vous faire de grands yeux rien qu’en voyant le titre du billet. On dirait que je fais moins vieux dans mes photos. Récemment, quand j’ai enfilé une casquette en présence d’une « amie », elle m’a balancé que j’avais la gueule d’un gamin. Eh oui ! Ce 2 avril marque mes 28 années d’existence. Je préfère ce terme à celui d’anniversaire.

Dans la logique des choses, les gens vont à l’église le jour d’un âge accompli pour remercier Dieu. Moi, je ne suis pas trop branché « bondieuseries ». Pourtant, à chaque nouvelle journée sous le soleil, j’ai le cœur rempli de reconnaissance envers le Créateur.

Certains recevront des cadeaux, des vœux et se feront même prendre dans une surprise party. Peut-être bien que j’en recevrai. En fait, ça a toujours été ainsi. Je n’ai jamais accordé une trop grande importance à cette date. Bizarre, non. Mais, c’est comme ça. Néanmoins, sachez que  mes souhaits sont sincères à votre égard.

Que vais je faire de ma vie ?

Ben. Si vous n’êtes pas parmi mes nouveaux lecteurs, vous savez que je ne suis pas (encore) marié. Bon. Ce n’est pas trop grave. Par contre, je pense souvent à avoir un môme. Histoire de ne plus être célibataire sans enfants. Hihihi.

Passons aux choses sérieuses. Aujourd’hui, je devais songer à faire le bilan de ma vie.

En 2008, j’avais 18 ans. J’allais entamer ma dernière année d’études secondaires. J’étais à peine majeur selon la législation de mon pays. C’était la grande fierté d’ado.

Ans
📷 Selfie

En 2028, j’aurais trente-huit ans, si je suis certainement en vie. À cet âge, j’espère avoir une vie stable affectivement, économiquement et un bien meilleur statut social. Ma première progéniture devrait sans doute être en classe de primaire.

Je me suis posé la question sans vraiment avoir la réponse. En fait, je vis au jour le jour. Non pas que je n’aie aucun objectif dans la vie mais je n’ai pas un plan de vie préétabli.

À 28 ans

Dois-je avouer que je n’ai pas encore voté ? D’un point de vue global, l’humanité a essayé toutes les formes de gouvernement pour diriger sa destinée. Comme résultat, la race humaine et notre planète ne se sont jamais aussi senties menacées. Si je considère le cas de mon pays, Haiti, c’est plus consternant. Plus de 30 ans après avoir brisé le joug de la dictature, la démocratie n’a jamais fait ses preuves. Pour comble de notre malheur, les acquis démocratiques sont bafoués à chaque fois. Notamment, les votes populaires ne seront jamais respectées et ne traduiront jamais le desiderata du peuple.

Évidemment, pour avoir vécu plus d’un quart de siècle, j’ai appris pas mal de choses : La vie, la mort, les amitiés, la famille, la douceur, la méchanceté, la franchise, l’hypocrisie, l’amour…

Combien de temps me reste-t-il à vivre ? Ça je ne le saurai jamais. Cependant, je continuerai d’être celui qui aime les petits plaisirs de la vie.


Mon grain de sel – Un blog, une histoire

Aujourd’hui, vous allez découvrir un blogueur adorable qui se cache derrière le blog : Mon Grain de Sel. Gio Casimir est un jeune homme qui aime écrire, qui aime partager tout en restant naturel et abordable.

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📷 Patrick Casimir

Peux-tu te présenter à nos lecteurs?

Pour l’état civil,  je réponds au nom de Jacques Georges Casimir mais tout le monde m’appelle Gio. Je suis photographe professionnel, étudiant en Histoire de l’art et je suis en train de mettre la touche finale à mon premier documentaire. En dehors de ces activités je suis aussi bloggeur (rires) et apparemment, je porte de nombreux chapeaux !

Comment est venue l’idée de créer un blog?

L’écriture fut mon premier amour. J’avais même été puni au secondaire pour une histoire érotique que j’avais ébauché. Après une pause de quelques années loin de ma plume, en 2013, je me suis dit pourquoi ne pas recommencer? J’ai créé un personnage fictif « Une certaine donzelle », qui a vécu l’espace d’une dizaine de publications parce que je devais surtout me concentrer à l’époque sur ma carrière en photographie. J’ai entre-temps continué à créer du contenu pour des magazines comme Escapade et TRANS avant de finalement me décider de me remettre à mon compte. Mon grain de sel était né !

Pourquoi ce nom?

Je suis amateur de bonne cuisine, c’est un domaine où la maitrise du sel est importante (rires). En fait, en créant le blog, je n’ai pas voulu me limiter à un seul type de sujets. J’avais l’intention de parler d’un peu de tout. Et bon, je ne suis pas l’inventeur de l’expression qui illustrait mes ambitions de blogueur, mais elle me convenait très bien.

Ton blog, tu organiseras

Comment gères-tu ton blog ?

Le plus souvent, à partir de mon téléphone, à partir de l’application WordPress qui me permet d’éditer mes textes et de les partager avec les lecteurs. La plupart des textes sont relus par des amis avant la publication finale. Certains articles sont sujets de débats. Je suis sollicité régulièrement en dehors des plateformes de partage pour un commentaire ou juste pour une remarque constructive.

Combien de temps en moyenne passes-tu sur la rédaction d’un article?

Cela dépend de mon emploi du temps, je peux passer entre 1h et une semaine sur un texte. Par exemple, le prochain texte à paraître est en conflit avec des deadlines que je me suis donné pour des activités auxquelles je prends part et je suis désolé que mes lecteurs en souffrent.

Du succès tu en auras

Selon toi, à quoi est dû le succès de ton blog?

 Le succès de mon blog vient surtout de deux facteurs principaux :

·       Je ne m’impose aucune règle en écriture parce que mes posts sont 90 % de vécus personnels et 10% de mise en scène (je modifie un peu les scènes pour que les concernés gardent leur anonymat).

·       Deuxièmement, pour le côté intimiste du contenu. En lisant mon blog, vous aurez à peu près les mêmes réactions que durant une conversation avec votre meilleur ami. J’essaie le plus que possible de vendre l’illusion au lecteur que je lui parle directement.

De l’inspiration tu trouveras

Quelles sont tes sources d’inspirations (personnalités, époque, tendance, style) ?

Je lis beaucoup de blogs lifestyle pour avoir une idée de ce qui se discute, la fluidité de Lou et sa plume sont aussi une source d’inspiration mais le plus important reste les témoignages et le contact humain. Le genre que tu entends en tap-tap ou vraiment par hasard au bureau, à la fac.

Un conseil à donner aux personnes qui voudraient se lancer?

Au risque de paraitre cliché : Foncez, l’écriture est une si belle aventure et la vie est trop courte pour mettre vos projets de coté.

Quels sont tes projets pour 2018?

Mon cher, je dois avant tout finir le documentaire sur lequel je bosse depuis deux ans. Continuer à rénover ma maison et pourquoi ne pas bosser à fond sur le projet de roman/nouvelles et pourquoi ne pas avoir un nouveau coup de cœur parce que ça me rend loquace, donc très productif.

Tu es présent sur les réseaux sociaux, où peut-on te retrouver?

 Un peu partout : Facebook et Instagram surtout, c’est drôle de toujours se croiser entre deux voyages pour nos entrevues non ? Je fais plus ou moins une pause réseaux sociaux, j’observe plus que je ne poste ce qui me permet d’épurer un peu mes listes.

Un dernier mot pour tes lecteurs ?

 Je voudrais avant tout remercier mon lectorat de sa fidélité malgré mon irrégularité ces jours-ci parce que franchement, sans lectorat, l’auteur n’aurait pas sa place. Je vais surtout prodiguer un conseil : Aimez, Aimez encore et toujours. Aimez passionnément, avec la rage du désespoir. Aimez-vous !


DSM de Wedly Mozeau de Règleman Afè Popilè

Annoncé sur les réseaux sociaux depuis lundi, Wedly Mozeau de « RÈGLEMAN AFÈ POPILÈ» nous a livré son projet solo baptisé DSM. Notamment, le membre du groupe de rap engagé, à travers les voix emblématiques de Vanessa Jeudi, KEB, et autres, insuffle un nouveau tournant dans leur lutte contre le système étatique. « Pile 14 », « Jeyografi », « Pòtoprens » figure parmi les titres qui touchent la plaie du doigt. Mais, pas que ça ?

Règleman Afè Popilè
Compte Facebook du groupe

DSM, un témoignage de reconnaissance ?

En fait, qui dit lutte dit alliés. En effet, la mouvance estudiantine s’organise autour de la camaraderie.

On retrouve Konpè une collaboration avec Mawon Ann di en sixième position.

 » Lè pran lari, nou montre leta ki bwa nou chofe ».

Puisqu’on doit s’attendre à des dommages dans une lutte,

« Mwen ba ou laj mwen, yon jan pou lavi m pa pi kout ».

Agir pour changer l’ordre des choses

Si les rappeurs traditionnels assoient leur popularité sur des clashes ou beefs, Wedly Mozeau de « RÈGLEMAN AFÈ POPILÈ» vise une toute autre perspective.

« Nou pa nan bif rapè, se sou leta nou lonje gun nou ».

En tout cas, telle est la précision apportée dans « Pile 14 ». En fait, à combat égal, armes égales. Le membre du groupe qui utilise le rap conscient dénonce la campagne de dénigrement, le mensonge utilisé par l’État contre les étudiants engagés. Cela va-t-il les arrêter? Oh que non ! Ils sont prêts à braver les interdits sociaux et relever les défis.

« Malgre prensip sosyete a, se chak jou m’ pile katòz ».

À travers « Jeyografi » avec la voix de Ed Daliriks, l’hypocrisie sociale est dénoncée. Entre dire et faire, l’illusion créée à exister dans différents systèmes politiques du monde.

«Al mande Maduro, se medya ki envante kriz la.
Se swa pèp ou kenbe zam, oswa l’ap ret tann kris la…»

En effet, la classe des opprimés doit agir pour changer son destin sinon elle risque de croupir à jamais dans la misère.

À vous d’en juger !

Personnellement, j’ai appris ce mélange de jazz et de rap dans quelques morceaux. « Gran chimen » pourrait bien impose cette tristesse à ceux qui ont grandi avec une grand mère.

Comme dit l’adage, il n’est pas de vent pour celui qui ne sait pas où il va. Effectivement, pour savoir où l’on va, il faut se souvenir d’où l’on vient. Vous comprendrez toute l’importance de « Sous » une collaboration de BOC, 35 Zile et Oh Bebe.

« Sosyete ki kale m nan […] Pran pou sanzave ».

« Nou sòti lwen, nou mache lontan ».

« Back to the roots ».

Finalement, vous tirerez vos propres conclusions et appréciations.
Écouter DSM par Règleman Afè Popilè #np sur #SoundCloud



5 leçons de vie que j’ai apprises à mes dépends

« La mort n’est pas plus proche du vieillard que du nouveau-né, la vie non plus ». Khalil Gibran

J’ai souvent dit que je n’ai pas peur de mourir mais j’ai peur de souffrir. Bizarrement, je sens chaque jour l’obsession de la mort me hanter. C’est en fait lier au fait qu’Haïti est devenu un pays à risques sismiques. Chaque matin, au réveil, je suis reconnaissant pour cette nouvelle journée. Quand je partirai, certains se souviendront de mes qualités personnelles, d’autres de mon potentiel fabuleux. Ce billet devra servir à partager les leçons que j’ai apprises de la vie.

« Sois ferme sans méchanceté, et sois doux sans faiblesse ».

Voilà la première leçon que j’ai apprises de mes expériences relationnelles. Ceux qui me rencontreront pour la première fois se diront : « C’est donc lui qui a une aussi grande gueule ». En fait, je suis quelqu’un de calme, renfermé voire doux. Pour certains, je pourrais même donner l’impression d’être une proie facile. Halte là ! Mon attitude dépend de qui vous êtes.

Dernièrement, j’ai lu un post de  Afi Affoya expliquant comment des « bonjours tout sourires » lui a fait recevoir une réprimande par le vigile dans le magasin où elle fait ses courses. Le monsieur s’est permis un jour de s’approcher au moment où elle devait régler ses achats à la caisse et lui dit d’attacher ses cheveux afros avant de revenir la prochaine fois parce que ce style ferait selon lui fuir « leur clientèle ». J’ai vraiment ri en m’imagineant dans une telle situation. Elle était tellement ébahie qu’elle n’a pas pu riposter (c’est elle qui l’a cherché avec ses bonjours).

Leçon de morale: les familiarités à outrance dans [certains] pays, il faut savoir les éviter.

Personnellement, j’ai toujours traité les gens avec limite pour éviter de m’embrouiller avec eux. J’aime les observer en dressant leur profil psychologique. Ainsi, je sais avec quelle mesure traiter chacun.

Mes amis, je les compte

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CC geralt / Pixabay
CC0 Creative Commons

En dehors de ma vie derrière la toile, je choisis avec soin ceux que je permets d’entrer en mon sein.

« Les personnes franches n’ont pas beaucoup d’amis. Les hypocrites par contre en ont des tonnes. »

Dans mon entourage, je vois des gens saluer les autres avec le plus grand sourire et avoir quelque chose à dire dans leur dos. Moi, je ne joue pas à ces jeux-là. Il m’est impossible de jouer les flatteurs, les lèche-bottes. Chacun choisit sa manière d’être. Je ne juge pas les gens. Libre à moi de choisir mes pairs.

Ma vie, mes rencontres

« Je ne regrette rien, mais j’aurais aimé prendre de meilleures décisions à certains moments de ma vie ».

Avec l’âge, j’ai acquis de la maturité. C’est fou comme le garçon irréfléchi et impulsif que j’étais à changer pour devenir un homme fougueux et pragmatique.

Maintenant, mon lectorat connaît mon statut de célibataire qui s’assume. Au fait, je suis venu, j’ai vécu, j’ai aimé. En effet, si je suis encore en solitaire, c’est parce qu’à un moment de la durée, je n’ai pas su faire les bons choix.

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Crédit photo : geralt via Pixabay

« N’ignore jamais quelqu’un qui tient à toi, car un jour tu réaliseras que tu as perdu un diamant lorsque tu étais occupé à ramasser des pierres ».

Chéris tes êtres chers avant qu’ils partent

« L’amour d’un père est plus haut que la montagne. L’amour d’une mère plus profond que l’océan. »

Cela fait déjà trois mois depuis que le daron est parti. Parfois, il m’arrive d’entendre une voix d’homme et de penser à lui. J’ai dû me convaincre qu’il ne sera plus là. Je dois avouer que ça n’a pas toujours été facile entre nous. Je dois me retenir pour ne pas laisser échapper quelques larmes. Chez nous, on ne dit pas « Je t’aime ». Les efforts consentis par les parents devraient tout dire. Mais, franchement, j’aimerais le dire pour une et dernière fois si je pouvais revenir en arrière.

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CC ljcor / Pixabay CC0 Creative Commons

Être meilleur aujourd’hui qu’hier

« Viveri veniversum vivus vici» (par le pouvoir de la vérité, j’ai de mon vivant conquis l’univers).

En effet, voilà la mission que je me suis fixé. Peu importe si je dois choquer certains. Ma plume est désormais vouée au service de la vérité.

  • Mange bien, ris et aime

Suis-je un épicurien ? En tout cas, j’estime que l’on doit profiter de chaque instant de la vie. Par dessus tout, s’épanouir !


Mon féminisme : entretien avec Kerlande Fleurio, lauréate du concours de texte sur les droits humains

#MonFéminisme : C’est le thème retenu pour le 8 mars cette année. Avec moi, pour en parler, la 3ème lauréate du concours de texte sur les droits humains organisé par l’Office de la Protection du Citoyen (OPC), Kerlande Fleurio ! Sa vision de la célébration du 8 mars, sa définition du féminisme, les stratégies du mouvement féministe actuel, l’égalité femmes-hommes en Haïti s’il en existe et plus encore. Retrouvons ses propos à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

Féminisme
Crédit photo de l’interviewée

 

  • Bonjour Kerlande, peux-tu te présenter pour les lecteurs du blog ?

Bonjour Garens, bonjour à tous les lectrices et lecteurs du blog. Fabrice Luchini, acteur français, eût à dire ceci : « Parler de soi est une impasse absolue« . Ainsi, je me retrouve dans cette impasse aujourd’hui pour vous présenter ma personne. Je réponds au nom de Kerlande Fleurio, j’ai 22 ans, ancienne élève du Collège Marie Dominique Mazzarello et troisième lauréate du concours de texte sur les droits humains organisé par l’Office de la protection du citoyen (OPC). Présentement, je suis étudiante finissante en sciences juridiques à la Faculté de Droit et des sciences économiques de Port-au-Prince (UEH).

  • Comment vois-tu la célébration du 8 mars ?

La journée du 8 mars, communément appelée Journée internationale des droits de la femme, rappelle à chaque femme que la force de la solidarité est  triomphante. Il est impossible d’atteindre des perspectives communes si nos objectifs, notre vision diffèrent. Ainsi, je vois la célébration du 8 mars comme un rappel des résultats obtenus par les femmes lorsque leurs forces ont convergé vers un même but. Et si les ouvrières de l’époque ont pu faire respecter leurs droits, nous aussi nous pouvons le faire.

  • Es-tu féministe ?

Je suis féministe et je crois à l’instauration d’une société égalitaire et équitable. Si être féministe c’est vouloir redresser la balance inégalitaire entre hommes et femmes établie par la société, croire que les hommes et les femmes méritent d’avoir les mêmes égalités de chances et de réussite, les mêmes opportunités et les mêmes privilèges sociaux, etc. alors oui, je suis féministe.

  • Dis-nous ce qu’est pour toi le féminisme ? Qu’est-ce qu’être féministe aujourd’hui ?

Le féminisme est un mouvement revendicatif ayant pour but de reconnaître les droits des femmes dans la société. Être féministe aujourd’hui, c’est embrasser la lutte pour le respect des droits de la femme. C’est se vouer à une cause juste visant à mettre fin à la discrimination et aux stéréotypes dont les femmes sont victimes dans cette société. C’est se mettre en désaccord avec les pratiques inégalitaires, et à la problématique de genre qui tendent à réduire la femme à sa composition physique.

  • Quelles sont les stratégies du mouvement féministe actuel ?

Il existe plusieurs courants du mouvement féministe et les stratégies peuvent varier d’un courant à l’autre. Mais, l’une des méthodes communes à tous les mouvements féministes sont les messages de plaidoyer à caractère dénonciatif.

  • Ta définition de la liberté ?

Pour moi, la liberté est intrinsèquement liée au concept de choix et de décision. Être libre c’est avoir la capacité de choisir, de décider et de consentir sans y être contraint. Et comme le dit Paulo Coelho, « La liberté n’est pas l’absence d’engagement, mais la capacité de choisir.« 

  • Égalité femmes-hommes : où en est-on en Haïti ?

Peut-on parler d’égalité femmes-hommes en Haïti, lorsque la construction sociale et idéologique de notre société est machiste et sexiste ? Si j’abonde dans le sens de ma question, je dirais qu’à l’heure actuelle l’égalité entre hommes et femmes en Haïti est plus une chimère qu’une réalité. Cependant, on peut faire en sorte d’avoir cette égalité que nous prônons à travers une déconstruction sociale et idéologique.

Il est temps que nos enfants, filles et garçons, soient éduquées de la même façon. Que cessent les discours machistes… On est loin de l’égalité hommes-femmes en Haïti mais on peut y arriver et pour que cela se fasse on doit commencer à la base.

  • Alors comment se donner les moyens d’atteindre l’égalité ?

L’égalité hommes-femmes renvoie au fait que deux personnes de sexes différents, de compositions physiques différentes reçoivent les mêmes traitements et disposent des mêmes moyens de réussite. Et la Déclaration universelle des droits de l’homme dispose en son article premier : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. » Cette idée de différence entre hommes et femmes se trouve dans notre pensée, dans notre façon de voir la gente féminine. Si nous voulons atteindre l’égalité, nous devons changer d’abord notre pensée, notre idéologie en faisant la promotion d’une autre forme d’éducation. Une éducation non-sexiste et conformiste, où la femme sera vue et traitée comme l’égal de l’homme.

  • Quelle est ta vision de la femme haïtienne d’aujourd’hui ?

Être femme et s’assumer dans la société haïtienne d’aujourd’hui n’est pas chose facile. Et en cet instant, je tiens à féliciter toutes les femmes haïtiennes. Celles qui ont le courage de se lever tous les matins avec la détermination qu’aujourd’hui est un jour nouveau. Oui, celles-là qui croient que leur seule porte de sortie vers un avenir meilleur est l’éducation. Pour moi, la femme haïtienne d’aujourd’hui est le symbole de la « résilience ». Elle a cette capacité d’encaisser et de se relever après chaque coup dur. Elle représente la force, le courage et la détermination.

  • Comment vois-tu la femme haïtienne de demain ?

Comme l’aurore qui se pointe à l’horizon pour annoncer la naissance d’un nouveau jour, c’est ainsi que je vois la femme haïtienne de demain. Celle qui s’est battue pour faire respecter ses droits, celle qui ne se contente pas des miettes que lui offre la société. Oui celle-là qui croit en sa capacité de diriger et d’administrer, celle qui est représentée dans toutes les sphères décisionnelles du pays sans que ce ne soit sur la base d’un quota ou de leur sexe mais parce qu’elles sont réellement capables d’accomplir leurs tâches.

Entre engagement et implication

Féminisme
Page Facebook VIPFemmes

 

  • Tu es engagée dans une association défendant les droits, VIPFemmes. Pourquoi l’action associative est-elle nécessaire pour aller plus loin ?

Un auteur a dit « Seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin. » Voilà ce qui explique mon engagement dans une association féministe. Quand on est entouré des personnes qui partagent les mêmes visions et les mêmes valeurs que nous, le chemin paraît moins long et la lutte moins coriace. Ensemble on est invincible, ensemble on est inatteignable.

  • Quels types de projets vont être soutenus par VIPFemmes ?

VIPFemmes (Vers l’intégration Professionnelle des Femmes) a pour objectif la promotion des droits de la femme et l’instauration de l’équité de genre en Haïti. Tous les projets qui visent à promouvoir les droits de la femmes, VIPFemmes en fait son affaire. Par ailleurs, VIPFemmes mise sur l’autonomie financière de la femme. Pour cela, nous parions sur la culture de l’entrepreneuriat et toutes les activités à caractère social, éducative, environnementale. VIPFemmes en fait son cheval de bataille.

  • Quel bilan portez-vous sur la politique des droits des femmes des dernières années ?

Il est un fait incontestable et nous ne pouvons le nier : la politique des droits des femmes a connu des avancées ces dernières années, et chez nous en Haïti les résultats sont palpables. Notamment, avec la Constitution amendée de 2011 où le législateur a fixé en son article 17-1 le taux de participation des femmes à 30% à tous les niveaux de la vie nationale. Et les instruments internationaux avec les différentes conventions relatives aux droits des femmes présentent des progrès prouvant que la lutte pour le respect des droits de la femme porte ses fruits et que nous pouvons faire encore plus.

Zeste de féminisme

  • Penses-tu à la stigmatisation des travailleuses de sexe ?

Le droit de disposer de son corps est un droit inhérent à la personne humaine. C’est un droit naturel dont je ne saurais contrevenir, comme je l’ai dit tantôt la liberté est la capacité de faire des choix dont on peut en assumer les conséquences. Et être travailleuse de sexe est un choix personnel qui ne repose que sur les valeurs morales propres à une personne.

  • Ton avis sur l’égalité des sexes ?

La société est composée des hommes et des femmes. Je trouve inconcevable qu’il existe une catégorie qui bénéficie d’un ensemble de privilèges parce qu’il est appelé homme. Et à l’autre catégorie on érige des barrières infranchissables parce que c’est une femme.

Aujourd’hui, le débat est ouvert et nous devons poser les vraies questions. Moi, je dis que le sexe de la femme ne définit en aucune manière sa capacité en tant que personne humaine. Si nous enlevons nos lunettes stéréotypées, nous verrons que les hommes et les femmes sont les principaux acteurs de la société. Aucune communauté ne peut fonctionner sans une collaboration étroite des deux sexes. Le rapport de dominant-dominé ne crée que des frustrations empêchant les sociétés d’évoluer.

Pour moi, l’égalité des sexes n’est pas un cadeau et encore moins une faveur. C’est un droit acquis et que nous devons en jouir. Hommes et femmes sont égaux, voilà la vérité !

Le mot de la fin

  • Un conseil pour les hommes ?

Je dirais aux hommes que le mouvement féministe n’est pas contre eux, mais contre la discrimination, la stigmatisation et la marginalisation de la femme dans la société. Nous luttons pour le respect de nos droits en tant que personne humaine.
Je leur dirais également que le féminisme n’est pas du machisme à l’envers. Nous ne cherchons pas à les réduire au silence ni à les traiter de sexe faible. Nous voulons tout simplement jouir de nos droits, de nos privilèges. Donc, il serait de bon ton qu’ils nous rejoignent dans cette lutte parce qu’être féministe c’est lutter contre l’injustice et l’inégalité sociale, c’est être un humaniste.


La représentativité lesbienne dans les chansons haïtiennes

À l’heure où la question de l’identité du genre et des éthiques amoureuses fait débat, l’industrie musicale haïtienne commence à octroyer une place à la culture queer. Celle-ci est actuellement indexée par la moralité judéo-chrétienne. Sans pour autant être une nouveauté, la thématique de la femme homosexuelle et/ou bisexuelle est beaucoup traitée ces derniers temps à travers les chansons haïtiennes. Cette dé-diabolisation de la bisexualité féminine ne va pas permettre à certaines de prendre la parole. Néanmoins, elle est devenue une façon d’attirer l’attention. Le message est parfois codé à travers les textes. Coup de projecteur sur quatre chansons haïtiennes récentes qui mettent en vedette une personne lesbienne.

Depuis que certains sénateurs siègent au Parlement, nous assistons à une vague d’homophobie. Aussi, on aurait cru que l’homosexualité est un phénomène nouveau dans notre société. Pour ainsi dire, son « remède » est entre leurs mains. À en croire la rumeur, le Mariage pour tous en Haïti serait un projet de société visé par l’impérialisme nord-américain. Enfin bref !

Lesbienne
Cc Pixabay

En fait, la thématique de la représentativité lesbienne dans les chansons haïtiennes n’est pas une nouveauté. L’imagerie de la femme haïtienne dans la musique décrit le réalisme social-sentimental. Le groupe compas Zenglen était le premier à nous peindre la femme homosexuelle à travers ‘’Flannè femèl’’. Récemment, quatre chansons récentes et plus ont abondé dans le même sens. Une petite analyse de ces chansons.

Reponn de Trouble Boy

La toute dernière chanson traitant du sujet est du rappeur haïtien Lordwensky Jolissaint dit Trouble Boy. À première vue, le rappeur s’est entiché d’une femme qui n’est pas trop intéressée par les hommes. Dans le clip, Matti Domingue joue le rôle d’une femme canon qui ne souhaite pas avoir des relations hétérosexuelles. À travers les paroles du rappeur, on retrouve le cliché que les femmes homosexuelles semblent avoir toujours besoin d’un homme pour satisfaire leurs désirs.

https://www.youtube.com/watch?v=JO90YshDXuk&feature=youtube_gdata_player

Vin Pran’m de Badi Kamal

Partant, le chanteur Badi Kamal nous livre « Vin Pran’m ». À travers son texte, il évoque une femme rencontrée mercredi. Ils sont sortis le lendemain du jour. Si bien que la « relation » a évolué très vite de jeudi à dimanche. Par la suite, la femme s’est volatilisée et était introuvable au téléphone le lundi.

Madi vin pran’m cheri mwen
Se ou map ret tann
Madi vin pran’m cheri mwen
Non mwen pa konprann
Madi vin pran’m cheri mwen
Se ou map ret tann
Madi vin pran’m cheri mwen
M’ pran nan pa konprann

Le non-dit linguistique se cache dans la forme phonologique « Madi vin pran m » (Passe me prendre mardi). À noter que le mot « madivin » désigne une lesbienne en créole haïtien. En conclusion, Badi Kamal avoue être pris au piège d’une « madivin ».

Madi vin avan

Dans le même ordre d’idées, on retrouve un freestyle assez populaire des jeunes rappeurs Jay Muh Fuka et Toby Anbakè. L’histoire est la suivante : une meuf appelle son homme pour lui annoncer qu’elle ne rentre pas ce soir. Quand le mec lui demande le motif de cette absence, elle lui balance qu’elle est en couple avec une amie que le gars connaît. Par conséquent, la dame profite de cette occasion pour lui faire son coming-out en tant que lesbienne ou bisexuelle.

Pour écouter les paroles de la chanson, c’est par ici :

She’s a boy

Voilà un titre assez explicite du moment que l’on comprend le b-a-ba de l’anglais. Cependant, on est loin de la question transgenre.

À travers cette chanson, son interprète nous conte son histoire. Il s’est retrouvé dans une relation avec une femme à l’apparence « masculine ». D’une part, il met en garde contre ces genres de femmes qui fragilise les cœurs. C’est avec amertume qu’il raconte son expérience au cours de laquelle il a failli encourir la mort. D’autre part, il invite à la tolérance.

Cette chanson sortie en 2014 par le groupe compas 3Jès garde toute sa fraîcheur. Cette mélodie se fait entendre dans les clubs, les transports en commun malgré la véhémence du sénateur Jean Renel Sénatus. Parfois, on pourrait avoir l’impression que c’est une chanson récemment lancée.

Pour comprendre l’histoire, c’est là : 👇

Lesbienne, et alors ?

En fait, j’ai trouvé l’idée hyper ludique d’écrire sur le sujet. Premièrement, c’est un sujet tabou. C’est dans ma nature de déranger si cela peut changer l’ordre des choses. Deuxièmement, j’ai voulu attirer l’attention sur l’évolution des mentalités. Quoique la bisexualité féminine semble être plus ou moins tolérée dans notre société tout en étant un des plus grands fantasmes des hommes. Néanmoins, une femme qui joue l’indifférence pourrait être traitée de lesbienne (chez moi). Finalement, je suis comme à mon habitude prêt à décrypter…


Nos voisins : entre respect et limites

Nos voisins sont ceux qui habitent autour de nous. Que nous habitons un quartier résidentiel ou un ghetto, nous sommes condamnés à vivre ensemble. En fait, notre planète est comme un village et nous sommes plus de 7 milliards de voisins. Quels sont vos relations avec vos voisins ? Quelle politique à employer ? Quelles sont les limites à observer ?

Pour commencer, je dois sincèrement avouer que la cohabitation n’est pas facile même avec des parents. Par exemple, il arrive que le voisin soit un allié de la famille ou tout carrément un étranger.

Personnellement, mes voisins sont des étrangers. Petite confidence, je suis quelqu’un de renfermé, timide, parfois je pourrais même donner l’impression d’avoir un air hautain. Notamment, je dois me faire violence pour saluer les gens. En fait, mes salutations se limitent à un simple bonjour ou bonsoir. Pourtant, il le faut pour maintenir la concorde et l’unité, rappeler le respect, la solidarité continue. Néanmoins, je me protège des regards indiscrets. Dans un pays où la majorité des gens sont au chômage, il y a toujours des badauds qui observent les passants ou qui tentent de fourrer le nez dans les affaires d’autrui.

Voisins
Cc Anduka via Pixabay

Troubles du voisinage : quelques règles à respecter

« Le scandaleux est homicide des âmes ».

En tout premier lieu, mon plus grand cauchemar dans la vie, c’est quand on viole mon intimité. Là où j’habite, particulièrement dans mon pays, il n’est pas coutume de laisser des notes aux voisins. Du coup, il y a tellement de choses que tu es obligé de supporter.

  • « Les chrétiens »

Au nom du christianisme, certaines personnes se croient tout permis. Pas étonnant que vous vous faites réveiller dès cinq heures du matin par des groupes de prière ou un prédicateur vociférant sous ta fenêtre le retour du Christ. Hum.

  • Les querelles de couple

21 heures, tu tentes de dormir. Le voisin d’à côté est motard. Sa femme qui est très commère lui pique une scène de jalousie. De surcroît, bagarre, insultes, bruits viennent se mêler à la partie. Qu’importe si je pique une crise de nerfs dans mon lit, je suis pas conciliateur. Ainsi donc, ne comptez pas sur moi comme voisin quand le torchon brûle. Je vous dirai : « Entre l’arbre et l’écorce, il ne faut pas mettre le doigt« .

Voisins
📷Ryan McGuire via Pixabay

Entre autres, il y a les nuisances sonores ou olfactives, le tapage nocturne sont parmi ce qu’on doit endurer.

Petit conseil : Respecter le sommeil du voisinage.

Les bons voisins respectent les limites

Tout le monde a besoin de son indépendance, de son intimité familiale. Par ailleurs, tout dépend de l’affinité que l’on développe avec les gens autour. En effet, il est coutume que certains voisins partagent un repas, des services et même quelques ameublements.

Voisins
Cc Pixabay

Soit dit en passant, si vous voulez garder vos relations amicales avec certaines personnes, ne leur prêter pas de l’argent. J’ai prêté quelques billets à mon dernier bailleur. En déménageant, je les lui ai laissés. Pas besoin de vous donner plus de détails.

Petit conseil : Évitez de devenir un parasite.

P.S : Je ne voulais même pas ajouter l’utilisation commune des toilettes à la liste d’ennuis que peut occasionner un mauvais voisinage.

Si vous aussi vous vivez la galère, postez vos témoignages en commentaire !


3 astuces pour avoir un succès phénoménal auprès des femmes

« Les femmes ont pour coutume d’être fières … Avec les hommes qui ne leur plaisent pas ».

(Adolphe Ricard)

Messieurs, vous est-il déjà arrivé que des dames vous envoient balader alors que vous étiez avec votre clique ou gentiment autour d’un verre ? Quel a été votre réaction face à un râteau? À travers ce billet, je vais vous aider à développer des moyens de contournement.

1. N’ayez pas peur du rejet des femmes

« Le succès est fait de petites choses auxquelles on a porté une attention particulière ».

Si une femme vous refuse, ne le prenez pas pour personnel. Il peut y avoir une tonne de raisons pour expliquer son attitude.

– Elle est en couple

– Mademoiselle a ses règles (hum)

– Elle vient d’aborder un gars qui lui a refilé un râteau (elle aussi)

Femmes
© Pixabay

Essentiellement, recevoir un râteau forge l’esprit du combattant et lui permet de développer des moyens de contournement.

  • Soyez courtois

Il se pourrait qu’elle s’attende à ce que vous l’insultez  vertement avant de partir. Ou encore, que vous repartez la queue entre les jambes. Cependant, retirez vous avec élégance. D’ailleurs, faites en sorte d’avoir un sourire à votre voix et ayez un regard pétillant. Ne soyez pas prévisible !

  • Déstabilisez-la

À l’opposé, répondez avec une phrase totalement hors contexte et vous l’obligerez à s’arrêter et à réfléchir.

Notamment, il y a des femmes qui vous rejettent carrément juste pour tester votre patience. Parfois, il faut lancer le challenge. Néanmoins, il arrive des fois qu’un NON veuille dire carrément NON. À ce moment-là, respecter sa décision de ne pas entrer en relation avec vous.

2. Dites NON à la Friend zone

Femmes
© Pixabay

Eh oui. Il arrive que vous êtes amoureux de votre amie et qu’elle est bien enracinée dans sa Friend zone.

Dès qu’elle te balance des trucs du genre :

– « Tu es comme un grand frère pour moi. »

C’est que tu es Friend zoner, l’ami. Voici quelques techniques à appliquer en pareil cas :

– Arrêtez d’être disponible pour elle

Connaissez-vous le principe de la rareté ? Pratiquez l’absence : la rareté augmentera votre valeur. Ne répondez plus à ses appels, et ne répondez plus à ses textos.

– Rendez la jalouse

En fait, n’ayez pas peur ou honte de lui raconter vos histoires avec les autres nanas (même imaginaires). Aussi, sur votre statut WhatsApp, postez des citations ou punchlines qui auront éveillé son attention.

Soyez le nouvel homme capable de la stimuler émotionnellement et physiquement.

3. Ayez un projet de vie

« Il n’est point de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va ».

(Sénèque)

Ayez des objectifs sur le court, moyen et long terme.

Femmes
📷 Tero Vesalainen via Pixabay

Sincèrement, messieurs, les femmes veulent des hommes qui assurent.

Bonus :

  • Regardez-la droit dans les yeux quand vous lui parler.
  • Soyez élégant. Ayez un style propre à vous.

Pour conclure, ce billet n’est autre qu’une parodie d’article. En fait, les informations présentées viennent de sources compilées d’un grand maître de la séduction masculine.


Célibataire : pourquoi le suis-je encore ?

« Pour être aussi charmant et prévenant qu’un célibataire, il faut le rester ».

(Célibataire)

J’écris ce billet non seulement pour me rapprocher de mes lectrices et lecteurs mais aussi pour éclairer la lanterne de certaines personnes bien intentionnées.

Depuis quelques temps, j’ai de vagues discussions avec certaines personnes avec qui je suis connecté sur Facebook. Bien entendu, il y a celles qui m’écrivent pour se renseigner sur ma situation (à vous de voir) et celles qui vont droit au but. Bizarrement, je ne pensais pas être aussi mystérieux. Encore fallait-il qu’une lectrice me le fasse savoir !

Je suis célibataire, et alors ?

Les gens me renvoient une image, ils me donnent l’impression d’être un vieux qui n’a pas pensé à se marier. Évidemment, je suis conscient de ne plus avoir 20 ans. Mais, il me faudra vivre encore deux années pour avoir 30 ans !

Je ne partage pas totalement l’avis de Léon Xanrof :

« Chaque homme peut rendre au moins une femme heureuse. Tout ce qu’il y a à faire, c’est de ne pas se marier. »

Bien sûr, il m’arrive de penser à l’amour. Il faut que je guérisse. La dernière relation sérieuse que j’ai eu remonte à 2014, on parlait mariage et appartement. Ça n’a pas fonctionné après des lustres d’amour. Il faut admettre que les amours de jeunesse réussissent rarement. Bien entendu, d’autres femmes sont passées dans ma vie. Sans avoir à leur demander « pour la vie ou pour la nuit », certaines ne pensaient qu’à la nuit.

J’attends l’As de cœur

Célibataire
© Pixabay

Vous avez lu entre les lignes et vous avez compris que les occasions ne manquent pas. Désolé d’avoir à me vanter : je suis tout à fait conscient de mon charme.

Je suis quelqu’un de sensible, et de généreux en amour. Je dirais même que je suis un passionné. Souvent, les passions forment un nuage entre l’homme et la vérité.

J’ai toutes les raisons d’être optimiste. En fait, que dis-je, je ne suis nullement désespéré. Je me sens plutôt bien dans ma peau. Effectivement, je pense à ma vie amoureuse, mais aussi à mon confort matériel.

Je saurais quand c’est la bonne personne

Ceux qui me fréquentent de très près se disent : pourquoi tu restes célibataire ? Dans leurs petites têtes, j’ai un boulot et  je vis seul dans mon appartement. Alors, qu’est-ce qui m’empêche de me caser ?

« Le mariage est un duo ou un duel ». (Émile Augier)

Je sais qu’il n’y a pas de mariage parfait puisque personne n’est parfait. Cependant, je dois aussi préciser que je ne suis pas amoureux tous les jours. J’attends toujours une belle surprise au niveau de mes émotions et de mes sentiments.

Célibataire
📷 Bianca Mentil via Pixabay

Pour conclure, la personne qui saura me rendre amoureux fou, qui me fera hurler mon amour sur tous les toits, sera peut-être la bonne. 😍