Ivo Dicarlo


Il était une fois, le récit d’une frayeur inoubliable en avion.

Il y a de ces jours où l’on ferait mieux de rater son vol. A la suite d’une formation de haut niveau sur le renforcement de capacités en rédaction web, auquelle j’ai eu l’occasion de participer sous l’invitation d’un important groupe de média de presse fracophone, dans la capitale sénégalaise, en fin 2015. Il y a environ 3 ans de cela.

Il est environ 09h30 GMT, le 7 décembre 2015. Nous sommes en très base altitude au dessus de l’océan atlantique sur les côtes sénégalaises, dans le vol d’une compagnie aérienne panafricaine. Assis côté hublot, siège 14L en classe économique au départ de Dakar pour Bamako, avec un trajet de 1h45, qui avait accusé un très grand retard. Les incessantes secousses dans l’habitacle laissent dubitative les passagers à bord. La crainte se saisit des esprits, et l’inquiétude est assez palpable sur le visage apeuré des uns et des autres. C’est la panique à bord…

L’inattendu au rendez vous…

A la veille du départ, pour le vol prévu à 8h, il valait se pointé à 5h à l’aéroport pour la convocation d’enregistrement. Premier bémol du jour ; avec 20 minutes de retard, je rate la navette sensée me conduire a l’enregistrement. Après avoir coincé un taxi, nous voilà au sein de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor pile a l’heure. Après les formalités d’usages nécessaires, c’est avec une grande aise que nous prenions place dans la salle d’embarquement, avant l’instant fatidique.

Il est 8h20 à Dakar, nous prenons place dans l’avion pour destination la capitale malienne. A grand coup de ses réacteurs surpuissants, le mastodonte des airs prend son envol dans un décollage terrible. En certifie le concert de bourdonnements gastriques que je ressens. Après ce bref instant de frayeur, j’essayai de combler le vide de sommeil accusé la veille, mais peine perdue. D’un sommeil végétatif de crocodile, le bruit sourd et continu provenant des moteurs se faisait de plus en plus persistant et assez désagréable aux oreilles. Sans doute peut être, le fait que mon siège soit au-dessus des réacteurs.

Pour ne pas arranger la situation, le sentiment de perte brusque d’altitude se fait fortement constant. Les effets sont immédiatement ressentis dans l’habitacle de l’avion. Des questions fusent de partout, et cela dans diverses langues.
Nous, les autres fortement tétanisé par la situation, restâmes cloués a nos sièges en attendant de réaliser a quelle situation nous faisons face, et d’en être délivrer. Durant cette fraction de temps, milles et unes pensées m’assaillirent. Et dans cet état, me vient deux choses à l’esprit : Les bénédictions intarissables de ma chère mère et les regrets de certaines de mes actions non accomplies.

Il est 9H45 lorsque l’avion reboute chemin et s’immobilise sur le tarmac à  la grande satisfaction des passagers, à bout de nerfs. Alors s’en suit de violents échanges verbales entre le personnel navigant, et certains passagers mécontents. Des demandes d’explications suite a l’incident qu’ils venaient d’échapper belle. Nulle était l’intervention d’une responsable de la compagnie aérienne en poste sur Dakar, venue pour la circonstance intercéder auprès de passagers en colère, pour décamper la situation. Aux dires de la dame : « Ce fâcheux incident est dû à une panne technique, qui a obligé le commandant de bord à lâcher du kérosène pour un atterrissage d’urgence. Et que cela va y être remédié dans un bref délai. Dans les 30 minutes, nous aurons un retour. »  Ces propos quoi que rassurants n’ont guère convaincus un grand nombre, surtout pas une famille Pakistanaise, qui venait de rater une réunion d’affaire sur Bamako. Cette dernière a demandé leur débarquement de l’appareil. Chose qui fut faite, après de âpres discussions.

Toujours immobilisé à terre, l’avion avec en son sein les passagers, fait l’objet de diagnostiques de réparation de la dite défaillance technique par les techniciens. Puisque après les 3/4 d’heure qui suivirent, l’avion était encore dans les airs. Cette fois-ci, il valait être suicidaire pour entreprendre le voyage de retour sur Bamako dans de telle condition de sécurité. A peine 35 minutes de vol, l’avion récidive. Là, c’est Titanic en plein vol.

Le commandant de bord au travers de l’interphone s’adressa dans l’intention de rassurer sur la situation, mais rien à faire. C’était sans doute la goutte d’eau qui a fait débordé le vase. Figurez-vous que c’était un check-In pour se rendre compte de la réparation des défaillances de l’engin. Deux tentatives de Crash d’avion en une seule journée, s’en était de trop. Quel sens de sécurisation des vies humaines et de professionnalisme ? Et là, sans parler de la mauvaise prise en charge qui a suivit notre débarquement d’urgence.

Il m’a fallu quelques années pour en revenir sur le sujet, et livrer mon vécu sur ce traumatisme (si je peux le dire ainsi). Loin de moi d’imaginer une telle péripétie, en répondant a une simple invitation de formation.
Ces événements se sont déroulé il ya trois années de cela, mais le traumatisme y demeure toujours. Au regard de cette mésaventure une seule chose est sûre : La vie est sacrée, et tâchons d’en profiter pleinement.


Révolutions technologiques : atteintes à la vie privée ou renforcer la sécurité du citoyen ?

Notre société actuelle est hyper-connectée. C’est un monde où chacun laisse derrière lui des indices, des données utiles, des renseignements potentiellement compromettants. Un monde où les objets connectés sont autant de mouchards qui enregistrent nos moindres faits et gestes en permanence.

Jamais nous n’avons été autant scrutés. Notre existence est désormais accessible sur Internet sous forme de base de données, et les centres de stockage (« data centers » en anglais) gardent en mémoire les moindres détails de notre vie. Il faut indiquer que dans l’Hexagone, la protection des données à caractère personnel concerne, entre autres, les e-mails, la vidéosurveillance, la cyber-sécurité et les fournisseurs d’accès à Internet.

Regarder sans être vu, tel est l’esprit de la surveillance. Elle est présente depuis toujours dans la vie des citoyens. Mais, en une décennie, au rythme des avancées technologiques, nous assistons à une révolution. La surveillance ciblée s’est transformée progressivement en une surveillance de masse, à l’échelle planétaire.

On ne peut plus tirer le rideau

Jadis concentrée dans l’espace public, elle pénètre désormais notre vie privée. On ne peut plus fermer la porte ou bien tirer le rideau chez soi. Ce regard invisible s’est installé dans notre intimité. Objets et jeux connectés, activités sur les réseaux sociaux, détails de géolocalisation sur nos smartphones, requêtes sur les moteurs de recherche : notre vie en ligne se transforme en données. Ces informations, une fois traitées, construisent une nouvelle forme d’identité sur laquelle nous n’avons pas le contrôle. Car nos vies privées peuvent être mises à nu en quelques instants.

« L’avènement du pluralisme démocratique avait été salué partout en Afrique, particulièrement au Mali, parce qu’il consacrait la libération de la parole et du verbe, en un mot parce qu’il garantissait ce qu’il est convenu d’appeler la liberté d’expression. […] Et c’est dans le domaine de la communication et des échanges d’informations et de données que l’humanité a connu des bonds des plus significatifs. Davantage qu’à une simple évolution, c’est à une révolution que l’on assiste, marquée par des facteurs tels que rapidité, accessibilité, diversification, multiplication, banalisation, abondance et élargissement. […] Dès lors, il apparaît clairement la nécessité absolue pour nos États de se doter de cadres juridiques institutionnels appropriés, dans l’optique de contenir des menaces potentielles, auxquelles ils ont à faire face au quotidien. En cela, il convient de saluer les initiatives de la CEDEAO et celle de l’Union Africaine, instruisant aux États membres de se doter de législations, pour assurer la protection des données personnelles. »

Extrait discours Mme Diallo Maimouna COULIBALY, Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (APDP) au 9è colloque du Centre d’Etudes et de Réflexion au Mali (CERM).

Nous abandons une part de notre liberté en acceptant la surveillance de nos vies privées. Aujourd’hui, dans le monde, deux visions coexistent et s’affrontent sur le terrain de la surveillance. Certains se rebellent contre les atteintes à la vie privée au nom de la liberté individuelle, d’autres au contraire voient les évolutions technologiques comme un moyen privilégié de renforcer la sécurité.

« Je fais partie de cette culture qui croit encore en la sphère privée. Et je ne peux pas admettre que les gens aient renoncé à avoir une vie privée. C’est pourtant déjà le cas dans certains endroits du monde. Et surtout chez les plus jeunes. Si nous voulons conserver une sphère privée, il nous faudra apprendre très activement à la défendre. Sous couvert de lutte contre la criminalité et le terrorisme, on inculque aux gens qu’il faut renoncer un peu plus chaque année, a leur vie privée pour aider les États. Et par là même, on aide les « autres sortes d’Etats » que sont Google et Facebook, qui nous confisquent de plus en plus les espaces où nous pouvons nous exprimer. Si l’État ne fait rien, et surtout si on n’inculque pas au jeunes générations l’importance de la vie privée, alors cette vie privée ne vaudra bientôt plus rien. »

Témoignage d’une personne ressource. 

Un choix sur le futur

Nos sociétés modernes sont confrontées à un choix à propos du futur. Et c’est un choix fondamentalement politique. On pourrait certes décider de s’en moquer. Décider que ce n’est pas très important pour nous que certaines structures collectent toutes ces informations. La notion de vie privée appartient peut être au passé. À l’avenir, tout ce qui nous concerne sera consultable d’un clic : qui est tombé amoureux, qui est tombé malade. C’est peut-être une bonne chose. Un futur sans secret. Bien-sûr les plus âgés d’entre nous chérissent leur vie privée.

Que n’avons nous pas à nous inquiéter si les futures générations grandissent dans un monde de surveillance constante. Je pense que cela peut arriver. Il y a des gens qui partagent ce point de vue. C’est la vie moderne, on s’habitue. Mais j’espère que cela n’arrivera pas. Je pense qu’un futur comme celui-ci serait une prison digitale. Nous ressentirions ce que les gens ressentent quand ils sont en prison.


Oui à la planification familiale – Une famille qui se planifie, c’est une famille qui s’épanouit

Le Mali, à l’instar de la communauté internationale, célèbre chaque 23 septembre la Journée mondiale de la contraception familiale. Cette année, les activités de la 13ème édition se sont déroulées du 24 août au 23 septembre 2017, sous le thème « Une jeunesse responsable et engagée en faveur de la PF au Mali, un moyen pour atteindre le dividende démographique » avec le concours des ministères en charge, en partenariat avec des représentants d’organisations nationales et internationales intervenant dans le domaine de la santé de la mère et de l’enfant.

La planification familiale, faut-il le rappeler, est l’ensemble des mesures prises par un individu ou un couple afin d’avoir un nombre d’enfants qu’il veut et de choisir le moment auquel il veut les avoir tout en espaçant les grossesses.

Avec un taux de 9,9 % de prévalence contraceptive, le Mali fait partie des pays qui se sont engagés depuis quelques années dans une politique ferme d’espacement des naissances. Ces dernières années, de nombreuses initiatives sont mises en place sur le terrain avec comme objectif d’espacer les naissances.

Une famille qui se planifie, c’est une famille qui s’épanouit

Sensibilisation sur le planning familial et l’espacement des naissances : Le réseau Attelagir – Source : MALIJET

Les bienfaits de la planification familiale sont multiples. Elle est la clé du confort et de la prospérité de la famille et du couple. En pratiquant la planification familiale, les parents peuvent mieux répondre aux besoins des enfants en matière d’éducation, d’alimentation, d’habillement et de logement.

« Pour toucher les femmes, nous avons pris comme cible les maris, dit Edouard Keita de l’ONG Mary Stopes. Très souvent au Mali, nous avons des barrières qui empêchent les femmes d’avoir des produits de contraception, et notamment l’opposition des maris. C’est pourquoi nous avons mis en place ces écoles des maris. Nous formons des maris modèles en planification familiale, en santé de la reproduction et tout ce qui est de l’ordre de l’aspect santé et développement de la femme, de la famille et de la communauté. »

Un autre objectif pour le Mali : apporter une réponse significative à la Santé de la reproduction/planification familiale (SR/PF) à travers le retardement de l’âge de la première grossesse, et faire baisser le taux de mortalité maternelle.


Rasta is not a religion, it is a livity

 

Glory to word, Glory to son, Glory to power. His imperial majesty Hailé Selassié. Jah rastafari

Dieu nous enseigne dans la Surate Maryam du Saint Coran : soit et il fut. Et Jésus nous dit dans la bible que Dieu c’est la parole. Et la parole est deux choses : le verbe et le son. Le verbe, c’est le mot. C’est le pouvoir du mot. Le son, c’est le pouvoir. Et ce pouvoir, il est parmi les mains du créateur.

Du haut de leur statut de ministres, du haut de leur statut de députés, de maire, de directeur. Avec leurs diplômes de grandes écoles, qui pensaient que le Rasta est cette philosophie caricaturée de fainéantisme, de paresseux, de marginal, l’exclus. On dû se révéler qu’ils sont des ignorants. Car la lumière est rasta, l’esprit, le leadership, le guide.

Qu’est ce le Rasta ?

Le rasta, c’est le titre donné à une personne plus connu sur le nom d’Hailé Sélassié, dernier empereur d’Ethiopie.

Il est né le 23 juillet 1892 à Ejersa Goro, une ville de l’Empire d’Éthiopie, Tafari Makonnen, communément connue sous le nom Hailé Sélassié. Après son intronisation au statut d’empereur d’Ethiopie, il reçoit le titre de « Ras », qui  signifie en Amharique : le roi, le chef, le guide.

Le rastafarisme est une philosophie, un mouvement culturel et spirituel, il vient de tafari Mokonnen connu sous le nom de Hailé Sélassié, l’ancien président de l’Ethiopie et le co-fondateur de l’OUA avec Modibo Keita, patrice Lumumba et autres.

La langue nationale en Ethiopie est l’Amharique et Ras signifie le roi, le chef, le guide. Donc quand Tafari Mokonnen accède au trône, les gens commencent à appeler Ras Tafari, signifiant le roi Tafari. Dès son accession au pouvoir, Ras Tafari Mokonnen éprouve le souci de fédérer les différentes tribus que comptait l’Ethiopie à l’époque. Il sera honoré Roi des rois. Aussitôt, il intègre la société des nations créée le lendemain de la première guerre mondiale regroupant des pays non colonisés.

Tour à tour, il adhère à la SDN puis aux nations unies d’où il prononce un discours légendaire: « tant qu’il y a une philosophie prônant la suprématie de la race blanche sur la race noire à travers la couleur de la peau, la couleur des yeux, il y aura toujours la guerre et cette guerre sera celle de Dieu sur le diable et du bien sur le mal ».

Ce discours a été un éveil pour les Noirs jamaïcains, longtemps soumis au mythe de l’homme Blanc, attribuant sa couleur noire à la malédiction.

Des leaders comme Marcus Garvey entreprendront la lecture de la bible et y découvriront la fausseté de la supériorité blanche et prédiront la venue d’un messie africain ayant pour mission de réhabiliter la dignité de l’homme noir. Le JAH, Dieu des ras tafariens : impartial, universel, symbole d’unité…parvient aux jamaïcains par l’entremise d’Hailé Sélassié. Le rastafarisme, repose donc sur deux aspects : un aspect spirituel et un aspect politique.

 

« La dignité de l’homme, la liberté de l’homme ne saurait être acquise que lorsque tu maîtrises les conditions de ta vie » Bob Marley

Si nous sommes des élus de la nation (maires) : a bien récolté les taxes, a bien les utilisées dans le sens d’assainir la commune, d’apporter de l’eau potable à tous, d’améliorer les conditions de santé des populations, de garantir la jouissance des droits et liberté d’expression des citoyens, de protéger l’honneur et la dignité de tous. Nous disons que B. Marley peut être une référence pour nous.

Sources :  @RasBath


Mali : Bamako Taxi, une application pour faciliter le transport

Avec « Bamako Taxi », trouvez facilement un taxi et des lieux d’intérêts Technologie : Une appli pour se promener facilement à Bamako.

Bamako est ville de plus de 2 millions d’habitants (recensement de 2009) qui se développe continuellement et même de façon anarchique. Le rythme de croissance urbaine de la capitale malienne est actuellement le plus élevé d’Afrique (et le sixième au monde). Située de part et d’autre du fleuve Niger, trois ponts relient les deux rives de Bamako.

Cependant malgré les trois ponts de la ville et divers moyens transports en commun, notamment les minibus « sotrama » et les « duruni » et les taxis jaunes ; la circulation dans la ville des trois caïmans est loin d’être désengorger. On se demande comment repérer un site d’intérêt étant chez soi, comment éviter les bouchons dus à des travaux sur un tronçon ou sur une route fermée pour cause de travaux ?

CP: geopolis.francetvinfo.fr

Une solution simple et innovante. Elle s’appelle « Bamako Taxi ». Créée en 2015 par un jeune ingénieur malien, en modélisation des données financières, Ali Broma Sidibé, l’application mobile Android est téléchargeable sur Google Play. Après de brillantes études au Maroc en passant par les Etat-Unis d’Amérique, M. Sidibé a élu domicile à Paris. Depuis la France, il entend mettre son expérience au service de ses concitoyens en participant à l’amélioration du service de transport.

Classement par catégorie et par nom

Son téléchargement ainsi que les services proposés sont totalement gratuits. Il s’agit entre autre de s’imprégner en temps réel des incidents dans le trafic (accidents, bouchons, routes fermées) sur les routes, de contacter des taxis les plus proches à travers un service de localisation et d’estimer le tarif moyen des courses. Il vous aide également à trouver facilement plus de 10 000 points d’intérêts classés par quartier, par catégorie et par nom : ambassade, école, université, hôtels, restaurants hôtels, les gares etc.

Et ce n’est pas tout. Grâce à cette petite application, vous pouvez facilement estimer la durée et le tarif de votre trajet en taxi dans la capitale et ses environs, et ainsi réduire tous risques de retard et planifier vos programmes de manière à optimiser votre temps.

Mais il est aussi possible de faire bien d’autres choses comme sécuriser votre trajet par la traçabilité du taxi et retrouver facilement un objet oublié dans le taxi.

Une utilisation facile

Avec 10 000 utilisateurs, 230 utilisations quotidienne et 143 taxis inscrits, Bamako Taxi s’installe doucement mais sûrement dans le quotidien des Bamakois. Pendant le Sommet Afrique-France des 13 et 14 janvier 2017, il a été enregistré 12 000 lancements de l’application. Elle dispose désormais de 40 000 endroits localisés dans sa base de données. Totalement gratuite à la fois pour les chauffeurs de taxi et pour les clients, elle fonctionne en offline – c’est à dire hors connexion – et est peu gourmande en consommation de données. Tout propriétaire d’un Smartphone fonctionnant sur Android peut accéder à l’application.

Un taxi à Bamako

Le fonctionnement de l’application est très simple. Les taximen sont régulièrement géolocalisés permettant ainsi aux clients de connaitre la position exacte du taxi le plus proche depuis leur smartphone. Il suffit à un client d’entrer en contact avec ce la taximan le plus proche pour se déplacer. Pour des raisons de sécurité, le numéro des clients n’est pas affiché dans l’application, mais le client peut contacter le taximan.

 Source de donnés et statistiques : l’équipe de Bamako Taxi


Dimanche à Bamako : jour de farces

En ce jour, je viens par cet billet vous faire part d’une de mes expériences, que je qualifierais de mauvaise.

En effet, j’ai eu la mal chance de tomber sur un individu au pseudonyme nom de Madoff, qui après son forfait commis a supprimer son compte.

Nous nous sommes connus sur la page officielle de Mali Sûgû – Centre Visuel d’achat et de vente, suite à une de mes publications en date du 13 mai 2016 sur la vente d’un Casque audio.

Suite à nos échanges sur messenger, il s’est dit intéressé par l’achat du produit en question. Nous nous sommes donc données Rendez-vous le dimanche 15 mai à 10 heures devant l’hôtel – Résidence « Wassulu » sise à kalaban Coura – District de Bamako. Nous avons convenus sur un montant fixe représentant le prix d’achat du casque audio, et une somme forfaitaire pour mes frais de transport entre ma résidence et chez lui. Une distance assez importante de cinq kilomètres, sous cette chaleur accablante de 45 degrés a l’ombre de nos latitudes en cette période caniculaire.

D’ici là, vaines ont été mes appels sur le numéro qu’il m’avait communiqué la veille, lors de notre prise de contact. L’individu prétextant être, durant cet instant aux toilettes. Attitude qui était sensée me mettre la puce à l’oreille sur les intentions réelles de cette brebis galeuse.

Enfin Dimanche, nous sommes le jour « J ». Il est environ 9 heures du matin. Sur ma veille moto jakarta, soucieux de ne pas être en retard, vu la distance, l’embouteillage monstre et la température qui règnent à cette heure. Mais bien avant, j’ai pris le soins d’appeler notre bonhomme extravagant. Après plusieurs tentatives d’appels, solder toujours par des échecs, je me suis dis qu’il serait certainement toujours au lit.

Après 1 heure 45 minutes de trajet, je suis arrivée à destination. Cette fois ci, le refus de décrocher mes appels a laissé place tout bonnement au répondeur direct…

Dis, c’est foutaise ou c’est manque de respect ?

30 minutes se sont écoulées, toujours sous répondeur. Grande a été ma surprise face à une telle manque de considération. Encore plus pire, cette attitude loufoque que prône cet imbécile en mal de sensations fortes. Plaisantin ou moqueur, cet guignol m’a fait perdre un temps assez précieux, de l’énergie, ainsi que de l’argent, et le comble est de s’être payer royalement ma tête.

Avis aux usagers des Centres Visuels d’achats et de ventes sur Internet, soyez très vigilant. Vous n’êtes pas a l’abri d’une telle situation assez embarrassante. Je ne vous souhaite pas de vivre mon expérience assez rocambolesque. En espèrant toute fois avoir l’occasion de rendre la monnaie de sa pièce a cet « Bandécon ».

Afin de dénoncer une telle pratique sur internet ; Likez, Commentez et partagez avec vos proches !


Tourisme School, c’est repartir pour de belles aventures

Après l’ascension de la colline de Kamadjan et différents lieux touristique et archéologiques de Siby à 50 km au sud-ouest de Bamako. L’aventure continue, cette fois-ci dans la deuxième région administrative du Mali : koulikoro.

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Tourisme school est un groupe pluridisciplinaire, composé d’enseignants, d’artistes, guides et animateurs touristiques et des Agents de la protection civile. Il intervient dans le cadre d’une reconstruction citoyenne à travers une autre vision d’approche culturelle et humaine.

L’excursion d’élèves, d’une durée variable, effectuée à l’extérieure des établissements scolaires. C’est d’abord le divertissement, la recréation, la découverte, l’apprentissage. Ces sorties sont en rapport avec le programme de l’éducation malienne, dans un cadre pédagogique en relation avec les établissements secondaires général, technique et professionnel.

La deuxième édition fera la participation de divers établissements secondaire général et technique tels que CFTK ; INTEC ; IMOFOS ; MAG, Institut Cheick Modibo Diarra, Lycée DABOLA; Lycée Technique Sekou Aly Nadio (LT.NADIO); Lycée privée NUCLEAIRE/CGM; Lycée Alou KONE/CFTK/LGJK/lycée Tamba DOUMBIA, lycée Sadjimil; Complexe Scolaire Bondy Balayé (CSB), Lycée Bocar Niafo; Lycée Biya.

Au delà de tisser et consolider des liens de rapports humaines avec leurs pairs, cette expérience a coût sûr va permettre aux élèves de faire la découverte d’autres horizons.
Le lancement de la deuxième édition aura lieu ce 26 mars 2016 à Koulikoro. Elle est une ville et une commune du Mali, chef-lieu du cercle et de la deuxième région du Mali qui porte son nom.
De son histoire, nous retenons que c’est sur le site de Koulikoro qu’a eu lieu la grande bataille historique, en 1235, entre Soumaoro Kanté, roi du royaume de Sosso, et Sundjata Keita, roi du Mandé, futur empereur du Mali. Dans la colline sacrée (Nianan Kulu) aurait disparu Soumaoro Kanté.
Le présent projet fera la mobilisation de touts les leaders associatives de la jeunesse, en passant par les autorités politiques et administratives, ainsi que touts les acteurs du monde culturel et des chefs coutumiers.
Le Tourisme School, c’est repartir pour de belles aventures


GenDem, une union autour des valeurs démocratiques commune

« Un des résultats concrets de notre rencontre était une déclaration. Laquelle issue de très longues heures d’échanges. […] Mais ce qui était certain; nous étions réuni par une cause commune, une valeur commune, une vision commune, qui était celle de la jeunesse. Et c’est ce qui nous a aidé a arrêté cette déclaration de Dakar Génération Démocratie. » Tidiani Togola, membre de la délégation malienne GenDem.

Cérémonie de restitution de la Déclaration de Dakar GenDem à Bamako
Cérémonie de restitution de la Déclaration de Dakar GenDem à Bamako

Le lundi dernier s’est tenue, au sein des locaux de l’Institut Républicain International sis à Bamako, la restitution de la Déclaration de Dakar Génération DémocratieDéclaration de Dakar Génération Démocratie. Cette cérémonie a vu la présence de Monsieur Thomas E. Garrett – Vice président en charge des programmes, Madame Gretchen Birkle, Directrice de la division d’Afrique de l’Institut Républicain International, ainsi que différents partenaires du projet.

GenDem-MaliInspirée par Dr. Mo Ibrahim, Génération Démocratie est une coalition mondiale des jeunes actifs politiquement et de plus de 200 organisations de jeunes de 67 pays qui partagent la volonté de donner aux citoyens, d’une part, les moyens de s’investir activement dans les processus politique, économique, et de gouvernance, et, d’autre part, de leur permettre de rendre leurs gouvernements redevables de leurs actes. Lors de la conférence de lancement de Génération Démocratie à Dakar au Sénégal du 27-30 octobre 2015, sous l’égide de l’Institut Républicain International, plus de 40 jeunes leaders venant de sept nations d’Afrique de l’ouest ont développé cette Déclaration de Dakar, qui présente quatre principes directeurs sur les droits politiques de la jeunesse afin de définir les principes directeur de Génération Démocratie dans le monde, et pour dresser un état des lieux de la participation de la jeunesse au processus politique.

Génération démocratie : construire la démocratie de demain, Aujourd’hui.


Vol ET 908 d’Ethiopian Airlines : une mésaventure inoubliable

Il est environ 09h30mns GMT. Nous sommes en très base altitude au dessus de l’océan atlantique sur les cotés sénégalaise, dans le vol ET 908 de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines, ce 7 décembre 2015. Assis coté hublot, Siège 14L en classe économique au départ de Dakar pour Bamako, pour une durée de trajet de 1h45mns, qui a accusé un très grand retard. Les incessantes secousses dans l’avion laissent dubitative les passagers du bord. La crainte se saisit des esprits, et l’inquiétude est assez palpable sur le visage apeuré des uns et des autres. C’est la panique à bord…

Il était une fois : le Vol ET 908 d’Ethiopian Airlines
Il y a de ces jours où l’on ferait mieux de rater son vol. Tout content de rentrer au bercail après une formation (plus riche en rencontres humaine et plaisanteries que renforcement de capacités) auquelle j’eus l’occasion d’y participer sous l’invitation d’un important groupe de média de presse francophone, avec un autre compatriote.
A la veille du départ, pour le vol prévu à 8h, il valait se pointé à 5h au lieu de rassemblement pour la navette sensé nous amené à l’aéroport pour la convocation d’enregistrement. Premier bémol du jour ; avec 20 minutes de retard, notre cher ami passager du jour a cru bon s’en aller. Sans doute aussi pressé de rentrer chez lui après ces quelques jours de « Formatrucs » au pays de la Teranga. Après avoir coincé un taxi, nous voilà au sein de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor pile a l’heure. Après les formalités d’usage necessaire, c’est avec une grande aise que nous prenions place dans la salle d’embarquement, avant l’instant fatidique.

Il est 8h20 à Dakar lorsque nous prenons place dans l’avion, pour transit dans la capitale malienne et destination Addis Abeba, en Ethiopie. A grand coup de ses réacteurs surpuissants, le mastodonte des airs prend son envol avec un terrible décollage. En certifie le concert de bourdonnements gastriques ressentit a cet effet. Après ce bref instant de frayeur, j’essayai de combler le vide de sommeil accusé la veille, mais peine perdue. D’un sommeil végétatif de crocodile, le bruit sourd et continu provenant des moteurs se faisaient de plus en plus persistants et assez désagréable aux oreilles. Sans doute, le fait que mon siège soit au-dessus des réacteurs. Peut être?
Pour ne pas arrangé la situation, le sentiment de perte brusque d’altitude se fait fortement constant. Les effets sont immédiatement ressentis dans l’habitacle de l’avion. Des questions fusent de partout, et cela dans diverses langues.

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Nous, les autres fortement tétanisé par la situation, restâmes cloués a nos sièges en attendant de réaliser a quelle situation nous faisons face, et d’en être délivrer. Durant cette fraction de temps, milles et unes pensées m’assaillirent. Et dans cet état, me vins deux choses à l’esprit : Les bénédictions intarissables de ma mère et les regrets de certaines de mes actions non accomplies.
Il est 9Heures 45 lorsque l’avion reboute chemin et s’immobilise sur le tarmac de l’aéroport Léopold Sédar Senghor à  la grande satisfaction des passagers, à bout de nerfs. Alors s’en suit de violents échanges verbales entre le personnel navigant, et certains passagers mécontents demandant des explications suite a l’incident qu’ils venaient d’échapper belle. Nul été l’intervention d’une responsable de la compagnie aérienne en poste sur Dakar, venue pour la circonstance intercéder au près de passagers en colère en vue de décamper la situation. Aux dires de la dame : ‘ » Ce fâcheux incident est dû à une panne technique, qui a obligé le commandant de bord à lâcher du kérosène pour un atterrissage d’urgence. Et que cela va y être remédié dans un bref délai. Dans les 30 minutes, nous aurons un retour. »  Ces propos quoi que rassurants n’ont guère convaincus un grand nombre, surtout pas une famille Pakistanaise, qui venu de rater une réunion d’affaire sur Bamako. Cette dernière a demandé leur débarquement de l’appareil. Chose qui fut faite, après âpre discussions.
Toujours immobilisé a terre, l’avion en son sein les passagers, fait l’objet de diagnostiques de réparation de la dite défaillance technique par les techniciens. Puisque dans les 1heure et demi qui suivirent, l’avion était encore dans les airs. Cette fois-ci, il valait être suicidaire pour entreprendre le voyage de retour sur Bamako dans de telle condition de sécurité. A peine 35 minutes de vol, l’avion récidive. Là, c’est Titanic en plein vol.

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Le commandant de bord au travers de l’interphone s’adressa dans l’intention de rassurer sur la situation, mais rien à faire. C’était sans doute la goute d’eau qui a fait débordé le vase. Figurez-vous que c’était un check-In pour se rendre compte de la réparation des défaillances de l’engin. Et cela, avec a son bord des passagers. Deux tentatives de Crash en une seule, s’en était de trop. Quel sens de sécurisation des vies humaines et de professionnalisme ? Et là, sans parler de la mauvaise prise en charge qui a suivit notre débarquement d’urgence. Cela ferait peut être l’objet d’un billet très prochainement.

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Il m’a fallu valu plusieurs semaines pour en revenir sur le sujet, et livrer mon vécu sur ce traumatisme (si je peux le dire ainsi). Le plus embêtant et insultant pour ma part, est que le coordinateur du programme de notre formation ainsi que son staff, suite a cet ensemble des troubles physiques ou psychiques subits, n’ont daigné prendre de nos nouvelles jusqu’à l’heure de la rédaction de cet billet. Quelle belle preuve d’inconsidération ? Qu’est ce que tu veux ? C’est la nature humaine.

Bamako-Mali

Loin de moi d’imaginer une telle péripétie, en répondant a une simple invitation de formation. Au regard de cette mésaventure une seule chose est sûre : La vie est sacrée, et tachons d’en prendre soins.


Bamako : pendant les fêtes de fin d’année, le poulet est roi

Dans certaines latitudes, le goût démesuré du poulet peut paraître assez étonnant, voir loin de la norme, mais pas à Bamako. Force est de croire que les habitants de la cité des trois caïmans sont friands de cette volaille : le poulet. Surtout à l’ occasion du réveillon de fin d’année. Pas étonnant, le nom caïman. Mais nombre de trois, ça craint grave.

Un constat populaire : le poulet.

Dans la mentalité du Bamakois, une Saint-Sylvestre sans poulet est une festivité sans réjouissance. Va savoir pourquoi, il faut du poulet. Allez, on s’embarque dans le monde magique du poulet à Bamako.

Acheteur de poulet a l'acide 2000 pour le saint sylvestre, 5000 fcfa, l'unité
Acheteur de poulet a l’acide 2000 pour le saint sylvestre, 5000 fcfa, l’unité

Nous sommes à l’ACI 2000, près du monument Kwamé Krumah, situé dans la Commune IV du district de Bamako. Aux abords de la voie, de jeunes gens accostent les éventuels clients venus pour la circonstance s’enquérir de la précieuse volaille. Dans ce succulent désordre s’affairent, d’une part, les vendeurs qui s’attèlent à la bonne préparation des commandes faites, d’autre part, les acheteurs maliens qui s’adonnent à leur au sport favori : le marchandage.  Dans cet étalage, certains badauds tiennent à vous vendre par n’importe quel moyen des sachets plastiques, utilisés pour le transport des achats.

Autre lieu, autre décor mais dans le même contexte: au marché de Lafiafougou, toujours dans la même commune. C’est un irrésistible spectacle qui s’offre aux derniers arrivants. Il y a une pénurie de volailles. L’affaire ne s’arrange pas puisque les prix sont passé du simple au double, voir au triple affiché. Pour un beau spécimen, il faut compter sur une fourchette de prix entre 3.500, 4.000 et 6.000 FCFA. Plus loin dans le marché, c’est une autre équation de mille inconnus qui devra résoudre le panier de la ménagère, tellement les prix affichés des condiments ont augmenté. Ce n’est plus un tarif mais un numéro d’identification qui est affiché.

En attendant que les dépenses pour la Saint-Sylvestre baissent, Kibaru Online vous souhaite une bonne et heureuse année 2016, et surtout prenez bien soins de vous.

 


Tourisme School, une autre vision d’approche culturelle et humaine

Tourisme school est un projet initié par le lycée Technique Nadio dans le cadre d’une reconstruction citoyenne à travers une autre vision d’approche culturelle et humaine. Il est formé par une équipe pluridisciplinaire composé d’enseignants, d’artistes, guides et animateurs touristiques et des Agents de la protection civile.

Avec Le Tourisme School, joignons l’utile à l’agréable…
Avec Le Tourisme School, joignons l’utile à l’agréable…

Qu’est ce que le Tourisme School ?
C’est une excursion d’élèves, d’une durée variable, effectuée à l’extérieure des établissements scolaires. C’est d’abord un divertissement, c’est une recréation, c’est une découverte, c’est un apprentissage. Ces sorties sont en rapport avec l’éducation malienne, dans le cadre d’un projet pédagogique en relation avec les programmes des établissements secondaire général, technique et professionnel.
Le présent projet fera la participation de divers établissements secondaire général, professionnels et techniques, tels que CFTK ; INTEC ; IMOFOS ; Institut Cheick Modibo Diarra, Lycée M. Dabo ; L.CMAG ; Lycée Bekaye KONATE, C.G.M ; LT Nadio, L.NUCLEAIRE.
Cela va permet aux élèves de faire la découvertes d’autres horizons, en vue de tisser et consolider des liens de rapports humaines avec leurs pairs.

Tourisme school, c’est partir…
Le lancement de la première édition aura lieu ce 26 décembre 2015 à Siby. A la fois village et Commune rurale dans le cercle de Kati et la région de Koulikoro, elle est située à près de 50 km au sud-ouest de Bamako. Elle regorge des lieux historique emblématique du patrimoine culturel, relative au Mandé et a l’épopée de Sundjata Keita, notamment celui de l’arche de kamandjan.

Le présent projet fera la mobilisation de touts les leaders associatives de la jeunesse, en passant par les autorités politiques et administratives, ainsi que touts les acteurs du monde culturel et des chefs coutumiers.

Tourisme School, c’est joindre l’utile à l’agréable…

Pour touts autres informations complémentaires a propos du projet, veuillez prendre attache avec les personnes ressources ci-dessous :
M. Lamine SAMAKE – Coordinateur du projet : (00223) 76 31 52 40 / (00223) 63 44 52 92
M. Ibrahim Ballo – Commission d’organisation : (00223) 74 01 46 26
Email : ibrahimballo5@gmail.com
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Mali : Attaque d’un hôtel à Bamako

C’est dans l’établissement hôtelier Radisson Blu, situé au cœur du quartier des affaires de Bamako qu’un commando armé a pénétré vendredi 20 novembre vers 7h du matin, prenant en otage 170 personnes.

Les assaillants lourdement armés arrivent devant l’hôtel à bord d’une voiture à immatriculation diplomatique, selon diverses sources. Rapidement, des tirs d’armes automatiques retentissent. Policiers et militaires maliens se rendent sur place pour lancer l’assaut. Les forces maliennes, la gendarmerie, les casques bleue de la Minusma et des soldats français de la force Barkhane se rejoignent. Ils pénètrent dans l’hôtel qui compte 180 chambres. Les assaillants se déplacent dans les étages et prennent des clients en otage.

Crédit foto: King Kiss

Est-ce une traque aux ressortissants occidentaux ?

Les Européens sont en effet nombreux dans cet hôtel prisé, situé dans le quartier des ambassades. Aux fils des heures, plusieurs dizaines d’otages réussissent a s’échapper. D’autres sont exfiltrés par les forces de sécurité, mais il y aurait aussi plusieurs morts (entre 18 à 20 morts), provisoires pour l’heure, après cette prise d’otage (source sécuritaire malienne).

Alors que l’assaut se poursuit, Al Mourabitoune, une branche d’Al Quaida menée par Mokhtar Belmokhtar, revendique l’attaque.

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Le président malien : Ibrahim Boubacar Keita, qui se trouvait à N’djaména pour une réunion consacrée à la sécurité dans la région du Sahel, a quitté le Tchad pour rentrer au Mali. A peine une semaine après les attentas de Paris, Bamako paye encore un lourd tribut de la guerre contre le terrorisme. Souvenez-vous de l’alerte du billet Bamako, le Kandahar made in Afrique de l’Ouest, qui décria la situation insécuritaire à Bamako.

[media width= »600″ height= »300″ link= » https://youtu.be/TMVCfdAYygo »]


La tragédie de Mina et le Mali, si on en parlait

Après la tragédie de Mina, où un très grand nombre de pèlerins ont trouvé la mort dans une bousculade ayant eu lieu à Mina le 24 septembre 2015, y compris des citoyens du Mali. Le président du Mali Ibrahim Boubacar Keita a écourté sa visite aux États-Unis pour regagner son pays, où le gouvernement a décrété un deuil national de trois jours.

Illustration - Crédit photo : Senepeople.com
Illustration – Crédit photo : Senepeople.com

Une soixantaine de pèlerins maliens (bilan provisoire) sont morts à Mina. Certains rescapés racontent comment ils sont été sauvés, a l’image de : Madina Tall :  « Ce que j’ai vu, c’est inexplicable. Il faut vivre ça pour comprendre. Environ 300 mètres avant qu’on arrive, il avait du monde. J’ai su que je ne pouvais pas supporter. Donc j’ai demandé à mon compagnon Youssouf de me déposer en haut et d’aller jeter les pierres, et de me prendre au retour. Au bout de 45 minutes, je savais que je ne pouvais pas supporté. Je suis descendu à l’étage et attendu 45 minutes, on montait sur moi. Je ne savais pas qu’il avait un danger dehors. C’est à ce moment que j’ai pris conscience qu’il fallait  sortir, j’ai sauté sur des morts pour pouvoir passer. »

Du jeudi 24 septembre jusqu’au dimanche, le gouvernement malien n’a pas pu fournir de chiffres sur la tragédie de Mina. Une tragédie qui pouvait être évitée.

« Des mesures devraient être prises par le pays organisateur l’Arabie saoudite. Chaque année, on apprend qu’il y a des drames. Mais cette année, ce drame a pris une ampleur très grave et très regrettable.  » », souligne Bruno Loman – Croyant.

Dès l’annonce de la bousculade meurtrière, de New York où il se trouvait, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita s’est adressé à la nation pour exprimer sa tristesse avant d’ajouter : « Nous retournerons au Mali pour prendre part avec tout notre peuple à ce drame ».

Une grande prière pour les victimes dans toutes les mosquées du Mali a été prévue le vendredi 25 septembre. Il en été de même dans toutes les églises et paroisses du pays.

[media width= »600″ height= »300″ link= »https://youtu.be/6lBCrBKagwQ »]

Source : Kassim TRAORE – VOA Afrique


Tabaski 2015 au Mali: le panier de la ménagère crie

Tabaski ou Aīd al-Kabīr est la fête la plus importante de l’islam. Cette journée commémore la soumission d’Abraham à Dieu et marque également la fin du grand pèlerinage à La Mecque. Bamako, capitale des trois caïmans, vibre à l’effervescence des préparatifs de la fête prévue le 24 septembre, comme dans le centre commercial de Sougouba, où l’on constate une grande affluence.

Mais l’envers du décor est autre. On remarque un énorme malaise, notamment sur le visage des pères de famille. Le pouvoir d’achat ne suit plus les dépenses du foyer. Pourtant, l’empereur du Mali, dans son bilan des deux années aux affaires de la République, annonçait une croissance économique de 7,2%. S’agit-il juste d’une statistique ou d’une stratégie politique de bernerie de la masse populaire ? Je l’ignore. Une seule chose est sûre: les factures ne cessent d’asphyxier le citoyen lamba. A noter que la rentrée scolaire est pour le mois prochain.

Hausse du prix du mouton, une réalité des plus amères en cette période

Le prix du mouton ou le mouton a tout prix. Ah oui, Tabaski rime avec l’achat de moutons. Ces trois dernières années le prix d’achat est passé du simple au double, voire au triple. Même après des décisions restrictives gouvernementales sur l’exportation du bétail. Rien n’à faire.

Espace de vente promotionnelle de moutons à l"ACI 2000 (filière gouvernementale) - Crédit : Kibaru Online
Espace de vente promotionnelle de moutons à l »ACI 2000 (filière gouvernementale) – Crédit : Kibaru Online

Aux différents points de vente de bétails parcourus (« Chakal terrain » d’Hamdallaye ACI 2000 et « Grabal » de Lafiabougou-Koda en Commune IV du District), l’heure n’est pas aux bonnes affaires à en croire les commerçants et d’éventuels clients. Les premiers déplorent le manque d’achat du précieux bétail en cette période. Et les seconds, se plaignent des prix exorbitants affichés sur le marché. A ce propos, suite aux différents échanges, nous avons constaté une grande variation au niveau des prix entre 45.000 FCFA et 300.000 FCFA, selon le bétail choisi. Plus l’animal est bien bâti, plus votre porte-monnaie en souffrira. Bienvenue au pays du marchandage impitoyable. Pas facile pour les ménages démunis.

Pourquoi, ce renchérissement du bétail ?

« La cherté du bétail est dû a certains facteurs ; notamment aux difficiles conditions d’acheminements du bétail suivi des frais d’alimentation qui nous coûte parfois la grande partie des dépenses », nous a confié un berger, venu de Province.

Marché aux bétails de Grabal à Lafiabougou Koda - Crédit photo: Kibaru Online
Marché aux bétails de Grabal à Lafiabougou Koda – Crédit photo: Kibaru Online

Certains commerçants se défendent de la situation actuelle : « Avec la situation d’instabilité dans la zone septentrionale, le bétail a du mal à parvenir au sud. Aussi, craignant d’être spolier de leurs biens, certains préfèrent exporter dans les pays frontaliers (Sénégal, Côte d’Ivoire) où le prix de vente est nettement supérieur », a noté Samba, vendeur de bétail au Grabal.

Pendant cet temps à Lafiabougou, la famille Sow a acquis pour 100.000 FCFA une bête après un âpre marchandage. « Je trouve que la relation qualité- prix n’est pas au rendez-vous par rapport aux années antérieures. J’ai pour habitude d’acquérir de très belles têtes à des prix raisonnables. Mais cette année, c’est le comble. Vu les prix annoncés, on a l’impression d’acheter un bœuf », confie un membre de la dite famille.

Le mouton de la famille Sow - Crédit : kibaru Online
Le mouton de la famille Sow – Crédit : kibaru Online

Les spéculations vont bon train chaque jour. Aux enchères, c’est toujours le même refrain : « Je serais impitoyable », pendant que nous subissons un quotidien insoutenable. Allez-y au marché. Allez voir les prix, il y a urgence. Le panier de la ménagère crie. Le Malien meurtrit voudrait tourner la page. Mais la page restera collée tant qu’on s’adonnera aux pillages, aux vols orchestrés, engendrant ainsi la pauvreté, la misère galopante.

Tant pis pour les ménages dont les paniers sont troués. Tant pis pour le paysan qui utilise de l’engrais frelaté contre un peuple affamé. Au nord, on est massacrés et au sud on est empoissonnés.

Honte au gouvernement malien. Quelle indignation devant ces gouvernants maliens qui fragilisent notre République, fracturent la démocratie. Le pouvoir ne sait plus sur quel pied danser face à la nation meurtrie, la population trahie. On se sent humiliés et indignement traités.

Mon Mali, un pays très riche en pauvres. Au Mali, l’heure est grave…


Au Mali, après le ramadan les activités reprennent

Euuuuh ! je me suis toujours dit que certaines personnes adoraient plus le ramadan que Dieu ou encore qu’elles pensent que Dieu est juste un Dieu saisonnier. A peine la fameuse « nuit du destin » terminée, certains sont déjà dans un autre état d’esprit et « dilapident les hassanates reçues pendant ce mois sacré ».

En effet dès le 27e jour les uns et les autres pensent déjà à la réouverture des différentes saisons (vol, mensonge, alcool, fornication, etc.), toutes les mauvaises habitudes rangées au placard vont enfin pointer le bout de leur nez et ce sont les habits et tapis de prière qui vont connaitre à leur tour le sort précédemment réservé à ces vilaines habitudes.

FinRamadan2A quelques jours de la fête un autre état d’esprit règne, chacun fait comme il peut pour préparer cet événement. D’après certains prêcheurs, ce sont les non-jeûneurs qui s’appliquent le plus dans cette histoire de fête, et s’imposent des dépenses qui vont au-delà de leurs moyens. Les filles à cette période sont prêtes à tout pour avoir l’argent de leurs fameuses mèches brésiliennes qu’elles avaient jeté à la poubelle pour mieux adorer Dieu. Mais comme visiblement Dieu prend des vacances, elles peuvent renouer avec leurs anciens styles. Tous les pointeurs qui avaient été mis sur rejet ou en attente vont reprendre du service avec les atalakous les plus convaincants : « Ehhh chéri, je ne t’ai pas laissé oooh ! toi même tu sais que c’était le ramadan : « Ehhh mon amour il fallait quand même donner un bon petit mois à Dieu en restant correcte » et j’en passe. Ceux qui étaient dans les premiers rangs de la mosquée pendant ce mois vont aller occuper un autre premier rang, mais d’un tout autre genre (boîtes de nuit, concerts, etc.).
Les bars qui s’étaient vidés vont aussi retrouver un nouveau souffle qui marque le retour de leurs clients. Ces fidèles du comptoir ayant peur de « tonton Ramadan » avaient perdu le chemin de ces lieux…

Ahhhhhhhhhh j’oubliais, « les prêcheurs commerçants » aussi ayant pu toucher un gros pactole en faisant leur « promo » durant le ramadan ne seront pas en reste des festivités. Ces messieurs qui souvent dénoncent à qui veut l’entendre certains comportements se retrouvent bien tentés dans ces situations ambiguës… Ayiwa ! je n’ai pas dit de nom de quelqu’un hein, toute façon le Dieu qui était présent pendant le ramadan a dû prendre des congés après tout le travail abattu pour rétribuer les fidèles ayant jeûné. Soubhanalah !

Bon dans tous les cas certains diront que mieux vaut ça que rien et que c ‘est en forgeant qu’on devient forgeron et qu’ils finiront bien un jour par laisser leurs mauvaises habitudes pour de bon, Inch Allah. Mais espérons que d’ici là on n’aura pas « bouffé les pissenlits par la racine »  en d’autres termes on sera toujours de ce monde.

Bon, les Kanté eux, ramadan ou pas ne se privent de rien, la saison de leur comportement « macabre » et  » douteux » ne connaît jamais de repos.

Source : Kèlèkotè, Bimenstruel d’humour – N°39


Bamako : swag ou atteinte à la pudeur

L’avènement des nouvelles technologies de l’information et de communication a entraîné au sein de la jeunesse malienne, un raz-de-marée des sites Internet. Et l’utilisation abusive et détournée des réseaux sociaux (en l’occurrence Facebook et Badoo) devient de plus préoccupante. Pendant que certains jeunes en font office de partage d’idées, d’autres, disons Bamakois pour la plupart en font « l’album photo » de leur délire. Ils appellent cela « swag ».

Que signifie swag ?

Le terme Swag ou Swagg vient à l’origine du terme ‘swagger’ en anglais qui signifie globalement « la manière de se présenter au monde avec confiance et avec style ». C’est la sophistication du style vestimentaire associé à une attitude « cool ».

Être « un swagger » ou « être swag » est une façon de se comporter et d’apparaître au monde d’une manière qui génère du respect au sein de votre entourage. (source : Dope swagg)

Merveilleusement bien, la gabii - crédit : facebook Evil_Gang_Gabette
Merveilleusement bien, la gabii – crédit : facebook

Ce dimanche, dans ma énième consultation du fil d’actualité de mon réseau social préféré; je tombe sur une image de profil assez choquante, qui n’a rien a avoir avec l’esprit du swag. Une demoiselle sans pudeur d’une vingtaine d’années, dévoilant son intimité. Un mélange de gêne et de honte m’envahit en observant cette photo. Je l’interpelle en commentaire en espérant qu’elle puisse se ressaisir, l’arrogante me répond en ces termes, dans une expression linguistique dont j’ignorais l’existence  :

« C’ op votr blem vs n’avez op achete mn n’habit e vs n’avez ok1 drw d m juger' »vs avez ocii ds soeurs….i ya kw???aye sabali saaa g vs z’ai op dmd votr avi g fai plaisir a ms z’amis sleumen ep8 tt ls gens ki m cnnaisse snt op du tt etnne…jaim m swaag coe sa ds fw' »lache mw »

Pas trop loin de là, ToOuty L’enfant saAge. Celle-là, c’est le comble, vu les tenues  qu’elle porte. Mais elles ont quoi dans la tête ? Je vous laisse juge.

Par la grâce de Dieu, où va-t-on ainsi ? Il a été toujours dit par nos leaders politiques que la jeunesse est l’avenir de la patrie. Comment compter sur des jeunes qui ne pensent qu’à festoyer ou imiter les personnages des clips de Trace TV ou M TV ou séries télévisées. Pendant que les autres pensent, créent et innovent, nous on s’enfonce dans un délabrement intellectuel.

J’ai le cœur qui saigne…

On peut être swagger sans être vulgaire.

[media width= »600″ height= »300″ link= »https://youtu.be/9XxxfyV2qTQ »]


Dix conseils pour tromper sa femme discrètement (suite et fin)

Comme précédemment dit a la fin de la partie 2 : « faire un gamin avec une femme qui n’est pas la tienne, ou te prendre morpions et mycoses, fais partie des risques qui te bousillent la vie, donc fais gaffe ! »

8- Faire la différence entre sa copine et sa maîtresse

Fais toujours passer ta copine avant ta maîtresse comme les serviettes passent avant les chiffons. C’est ta copine (si tu es amoureux d’elle bien sûr et que tu tiens à ne pas la perdre) qui doit être respectée à 100% (n’arrive pas en retard à des RDV avec elle, fais-lui les cadeaux qu’elle se mérite, passe en priorité du temps avec elle). Pense bien que si ta maîtresse se tape quelqu’un d’autre, limite tu t’en fous. Mais imagine ta copine avec un autre… il faut savoir gérer la situation pour éviter qu’elle se sente délaissée.

Et finalement accepter que si toi tu trompes, ta copine puisse faire pareil. Sors le max avec ta copine, ciné, restau, vacances… parce que si tu dois rencontrer ta maîtresse, évite de te faire voir donc en public, sinon fais-le hors de la ville. Un DVD au lit peut bien remplacer une séance ciné, les plats à emporter sont livrés en moins de 10 minutes…

9- Toujours dire du bien de la famille et des ami (e) s de ta copine

C’est simple: si ta copine, un jour, a des soupçons sur ta fidélité, elle ira directement se confier à sa mère ou ses amies. Donc il faut travailler en amont: parle toujours bien de ses amies et parents, ils l’apprendront bien un jour de sa bouche que tu es le premier à en dire du bien. Et là, une personne qui sait que tu ne dis pas de saloperies sur son compte aura naturellement tendance à te défendre en cas de doute.

Donc, si en plus ta belle-mère ou la meilleure amie de ta copine la traitent de parano parce qu’elle doute de toi, sois sûr que ses doutes fonderont comme neige au soleil !

10- Ne pas tomber amoureux de sa maîtresse

C’est peut-être le conseil le plus simple à respecter finalement : il est facile de tomber in love avec la femme qui représente la sensualité, la passion interdite, le plaisir à l’état pur. Mais il ne faut jamais perdre de vue que cette femme si belle et parfaite lors de brefs moments de plaisir n’est pas réelle.

Une liaison adultère est comme un premier rendez-vous permanent. Ce n’est qu’émotion et pas de raison. Une vraie relation se vit tous les jours, donc surtout ne pas idéaliser et tomber dans le piège de laisser ta copine à cause de comparaison hasardeuse. Si tu commences à penser à lâcher ta copine pour ta maîtresse, imagine ton amante le matin avec l’haleine de chacal, en survêtement le dimanche, te parler de sa mère durant des heures, de te dire qu’elle veut un bébé, imagine là te regarder avec les yeux haineux durant ses règles… tu as l’impression de voir ta copine?

Peut-être alors que finalement, il suffit de considérer ta copine directement comme ton amante pour être heureux…

Tromper c’est une habitude à double tranchant, qui ne se juge ni ne s’excuse: si tu trompes ta femme, tu peux perdre son amour pour toujours. Tu joues avec le feu.

Mais c’est ton choix, tout simplement, assume-le ou abstiens-toi.

Source : Conseil séduction