Ivo Dicarlo

Ils ne savent pas mon quotidien !

Ils ne savent pas… Et je dis qu’ils ne savent pas.
Ils me voient sourire… mais ils ne savent pas ce que je ressens à l’intérieur.
Seul toi sais. Seul toi sais… Dieu
Ils me voient sourire… mais ils ne savent pas ce que je ressens à l’intérieur
plein de gens voient ma vie et veulent la même.
Mais ils ne savent pas que la plupart du temps elle est inactive.
Et ils ne voient pas que mon ventre crie.
Il est 20 h, ma sœur vient de m’appeler avec les yeux en larmes.
Elle dit que notre mère est malade, et que l’ordonnance attend d’être payée.
Elle ne sait pas que mon ventre crie faute de n’avoir rien avalé de toute la journée.
Elle n’a pas encore vu la peur dans mes yeux à l’annonce de cette nouvelle.
Parce qu’ils ne savent pas… ils ne savent pas.
Ils me voient sourire… Mais ils ne savent pas ce que je ressens à l’intérieur.
Ils ne savent pas, ils ne le savent pas.
Seul toi sais, seul moi sais Dieu !
Ils me voient sourire, mais ils ne savent pas ce que je ressens à l’intérieur.
Dans le bouillonnement, le soleil prend place dans la rue
Des billets conscients que je mets sur mon blog.
Mais rien n’est droit, mais comment la vie est déterminée.
Si tu ne connais pas la dureté de la vie, alors tu ne la connais pas encore.
Mon frère vient de m’appeler, la pauvreté l’a mis dans la merde.
Il ne sait pas que la veille j’ai veillé à la recherche de solution pour pouvoir payer les ordonnances de notre mère.
Mais… parce que… ils ne savent pas.
J’ai dit qu’ils ne savent pas… ils ne savent pas.
Seul toi sais, Dieu, seul toi sais.
Ils te voient sourire mec… mais ils ne savent pas ce que tu ressens à l’intérieur.
Alors j’ai atténué mes cris, j’ai atténué mes pleurs
Parce qu’ils ne savent pas ce que je ressens à l’intérieur.
Et j’ai dit que j’ai atténué mes cris,
J’ai atténué mes pleurs
Parce que… seul moi sais, oui Dieu ! Oui ! Seul moi sais !
Ils disent que j’ai de la chance dont plus que la plupart de mes pairs
Mais ils ne savent pas que j’ai qu’un seul jeans.
Je dois le laver et le faire sécher au soleil.
Ils disent que je me suis meilleur que la majorité de mes pairs
Ils disent que j’ai de l’avenir…
C’est la fin du mois, le propriétaire de ma maison viendra taper en même temps que l’aube pour me réclamer son du…Les factures s’accumulent…
Mais ils ne savent pas que je dois…travailler comme un forçat.
Non ils ne savent pas… Ils me voient sourire…
Mais ils ne savent pas ce que je ressens à l’intérieur.
Seul toi sais…
Seul toi sais…

 


Mali : un premier cas d’Ebola vient d’être signalé.

Ebola Virus at 108,000 Magnification - Crédit photo : huffingtonpost.com
Ebola Virus at 108,000 Magnification – Crédit photo : huffingtonpost.com

Annoncé jeudi dernier par le ministère de la santé, le premier cas d’Ebola vient d’être signalé au Mali. Il s’agit d’une fillette de deux ans. Le cas a été enregistré dans la région ouest du pays où la fillette venue de Kissibougou, en République de Guinée Conakry, avec sa grande mère, a été présenté et mis en quarantaine dans un hôpital de kayes le mercredi dernier.

Le test du virus Ebola effectué sur des échantillons sanguins prélevés sur elle s’est avéré positif. Le gouvernement malien n’a pas donné plus d’information concernant l’identité et la nationalité de la fillette.

Toutes les personnes ayant été en contact avec l’enfant ont été placées sous surveillance, selon les autorités sanitaires.

Au delà de ce cas venu de Guinée et vite pris en charge par les autorités sanitaires maliennes, aucun cas d’Ebola n’a été diagnostiqué jusqu’à cette heure au Mali.

Selon un dernier bilan établi par l’OMS, la fièvre hémorragique à infection Ebola aurait fait plus 4.877 morts sur 9.936 cas enregistrés dans sept pays.


Mali: Grandeur et Déclin de notre cinéma.

Malversations au CNCM autour du Sitcom Haut-Bas Haut-Bas.

Silence, on tourne !
Mais qu’est-ce qu’on tourne au CNCM ces jours-ci ? Mystère et boule de gomme ! Et pourtant cette ténébreuse affaire avait déjà alerté le petit monde de notre cinéma. Au mois de Mai, un concours de scénario a été lancé par le CNCM dans les journaux et même à la Télé. Il s’agissait de la production d’un Sitcom de 52 épisodes sur le thème « Paix et Réconciliation » Avis donc aux scénaristes de présenter dans un délai d’un mois un ou plusieurs épisodes en guise de pilote. C’est ainsi que je me suis embarqué dans l’aventure. Avant les échéances, j’ai déposé sur la table du jury huit épisodes…Il faut avoir du souffle, cela peut compter dans les critères de sélection me disais-je.

Silence, on tourne !
Et voilà qu’à la surprise générale, tout démarre en fanfare avec le premier coup de clap honoré par la présence du Ministre de la Culture ! Sans que les résultats du concours ne soient officiellement proclamés ! Interrogé par le journal «L’Indicateur du Renouveau » à savoir combien de candidats frustrés étions- nous dans cette situation ? Une dizaine, soutient mordicus le Directeur général du CNCM qui s’empresse d’ajouter qu’il a lui-même, par téléphone informé des résultats tous les malheureux candidats …Sauf le candidat Ousmane Sow et de se confondre ensuite en excuses. Premier couac ! C’était pour couper court aux rumeurs dénonçant la nébuleuse qui pouvait entacher de partialité le concours. J’étais très bien renseigné par une taupe qui me rapporta que seulement deux candidats avaient soumissionné : un certain Ouologeme et moi-même ! Je suis prêt à la confrontation. Le CNCM est encore en possession des scénaris dont le mien ; à son Directeur maintenant de prouver qu’il n’y avait pas que deux, mais dix candidats dans la course. « Haut-Bas Haut-bas » ne sera pas une première ; c’est une pratique courante au CNCM. Il y a quelques années, dans les mêmes turpitudes et la même opacité le film Damonzon a été réalisé…Très discrètement, un obscur jury mis en place trancha en faveur d’une équipe de scénaristes. Le CNCM m’approcha non comme scénariste cette fois, mais pour me confier la direction d’acteurs. Quand à ma demande, j’ai voulu rencontrer le réalisateur, l’échange n’a pas été fructueux, au contraire, le réalisateur s’en offusqua. Alors que je ne voulais que tout simplement partager sa vision du film. Après cet incident, j’ai été débarqué sans autre forme de procès par le Directeur, mon employeur. J’ai tout compris après. Le réalisateur en question était paraît-il sur le point de partir à la retraite et qu’il fallait lui octroyer la réalisation de « Damonzon ». Il aura tout loisir de tripatouiller les fonds. C’est normal ! Après de loyaux services rendus à l’Etat, un agent du CNCM doit mériter une retraite dorée.

Silence, on tourne !
Puisque enfin l’énigmatique lauréat sort de l’ombre. Un grand comédien d’un immense talent qui a déjà écumé toutes les scènes de théâtre et tous les plateaux de cinéma. Il a été révélé au grand public en 1987 par « Wari » C’est un vieux compagnon de route, un collègue enseignant que je côtoye tous les jours au Conservatoire Balla. F. Kouyaté. Rien ne nous oppose, mais pour autant, je n’esquiverai pas son nom par pudeur, estimant qu’il occupe le centre du débat pour avoir joué le rôle de bouc émissaire dans cette affaire. J’ai nommé Gabriel Magma Konaté. Magma a-t-il été véritablement un candidat ? Il aurait même bénéficié d’une résidence d’écriture, affirme encore le Directeur. Deuxième couac ! Je m’insurge en faux contre cette allégation. En voici la preuve cinglante. Curieusement c’est au même moment où s’ébruitait le choix du jury porté sur Magma que celui-ci m’approcha et me proposa un projet d’écriture pour un éventuel feuilleton; il voulait savoir à combien peut revenir mon cachet par épisode ? Je lui propose 150.000 Fcfa . « Et pour les amis… ? » tente de marchander Magma. On verra le moment venu répondis-je. Je n’ai plus revu Magma. Cela prouve à suffisance que l’heureux gagnant du concours n’avait pas accouché d’une seule réplique du sitcom encore moins d’un épisode, on peut en déduire donc qu’il n’a pas en réalité postulé. Aujourd’hui, je sais par ouïe dire qu’il est le scénariste retenu définitivement par le CNCM, une faveur obtenue par le truchement du gré à gré. Un délit condamnable.

Silence, on tourne !
Personne ne pourra plus arrêter la machine, empêcher les cameras de tourner. Les jeux sont déjà faits, les dés pipés. Et vogue la galère !…C’est dans le quartier populaire du Badialan, dans une concession et plus précisément dans un salon exigu que se dérouleront les 52 épisodes du Sitcom …Et avec, tenez –vous bien à l’affiche seulement deux comédiens ! La fable est celle d’un couple confronté aux difficultés de leur ménage et qui raconte les hauts et les bas que traverse leur vie conjugale. Selon Magma qui en est le scénariste, le metteur en scène et également l’acteur principal, la série « Haut-Bas Haut-bas » est une suite d’épisodes indépendants bouclés en 13 minutes. Troisième couac ! Car à l’origine le concours avait choisi le thème « Paix et Réconciliation » Mais pourquoi ce changement de cap ? Pourquoi abandonner subitement ce thème dont l’actualité ne souffre d’aucune équivoque ? Un Sitcom qui à n’en pas douter aurait apporté sa pierre à la reconstruction de l’édifice national. D’après mon jugement, il y a une raison fondamentale à ce brusque revirement. Elle est d’ordre littéraire et dramaturgique. L’écriture a ses exigences; pour moi, écrire c’est entrer en « Kaliwa » c’est presque un don de Dieu. Je sais de quoi je parle pour avoir écrit Walaha, le Grin, Bajènè… Et autres feuilletons radiophoniques. Qu’on me pardonne ce manque de modestie contraire à ma nature ; d’habitude, je passe inaperçu, je rase le mur. Construire une histoire de longue haleine n’est pas aisé et comporte des risques d’essoufflement du scénariste, entraînant du coup l’effondrement de l’unité de l’action dramatique prônée par Aristote dans la « Poétique » 450 avant J.C. Il est évident que « Paix et Réconciliation » au plan dramaturgique n’était pas à portée de main. C’est pour contourner tous ces écueils qu’on s’est en désespoir de cause rabattu sur « Haut- bas haut-bas ».
Silence, on tourne !
Haut-Bas Haut Bas fonce, plus rien ne l’arrêtera ! Déjà dix épisodes enregistrés!…nous dit-on. Le temps presse, il faut aller vite…Personne ne doit soupçonner l’odieuse malversation qui se trame dans les couloirs du CNCM. Il faut en finir avant que le scandale n’éclate, avant que ne se déchaîne la meute de comédiens que le Conservatoire et l’INA depuis des décennies déversent sur le marché du travail. Ne sont-ils pas eux aussi des jeunes diplômés sans emplois ? Comment peut-on sans scrupule et de sang froid, les exclure d’une production dont le budget s’élève à quatre-vingt millions Fcfa ? Et de surcroît une production nationale financée par l’argent du contribuable ! Pendant ce temps, ces jeunes comédiens plongés dans le chômage croupissent dans la misère. Ils se sont reconvertis en carreleurs, en lave-gardes, en cireurs de souliers…Ce feuilleton n’était-il pas l’occasion bénie pour eux d’exercer leur métier et d’en vivre ? Avec arrogance, Haut-Bas-Haut-Bas n’engage que seulement deux comédiens, et au grand dam de la politique d’emploi des jeunes prônée par le gouvernement du Mali. Je sais à combien reviennent les cachets du couple, des cachets minables, des miettes… Pour sauver la face, on trouve l’astuce d’injecter dans les épisodes des personnages secondaires ou encore des figurants. Deux comédiennes dont je tairai les noms m’ont confié que pour tout un épisode de Oba-Oba, elle n’ont reçu que 10.000Fcfa comme cachet. Aberrant ! Nous sommes inéluctablement dans le Oba-Oba de Tiken Jah Fakoli. Ils ont partagé le monde. Plus rien ne m’étonne. Piller nos richesses………….Vous connaissez le refrain. Haut-Bas Haut-Bas est une histoire cousue de fil blanc. Prions Dieu que tout ça ne soit du oba-oba… Du bluff ! La politique est bien connue : minimiser au maximum les coûts, rigoureusement serrer les dépenses au motif d’une gestion saine pour après profiter du juteux butin. La réalisation est répartie entre les agents du CNCM, il faut coûte que coûte que la cagnotte tombe dans l’escarcelle du CNCM qui d’ailleurs ne fait que sacrifier à la tradition. Quoi de plus normal ? C’est la famille ; tout le monde aura sa part de gâteau.
Silence, on tourne !
1, 2, 3…Moteur… ça tourne ! La chaleur est étouffante dans la petite pièce ; comédiens et cameraman suent à grosses gouttes…Une vraie fournaise ce plateau de tournage ! Le petit salon loué à peu de frais est probablement celui d’un ami, d’un cousin. Encore une supercherie du CMCM pour amoindrir le coût de production. Alors que je proposai dans une note d’intention l’argumentaire suivant : « Dans notre conception dramatique de Paix et Réconciliation, nous éviterons par mesure d’économie de tourner sur les sites historiques de Gao, ou de Tombouctou, théâtre des évènements survenus au Nord, mais aussi par peur de tomber dans un naturalisme béat et artistiquement pauvre. A cet effet, nous avons choisi un village où se dérouleront toutes les actions du Sitcom. Un village planétaire à l’échelle du Mali. Un village qui brassera toutes les ethnies, celles du Nord aussi bien que celles du Sud. Ce village symbolisera tous les villages martyrs qui ont souffert de l’occupation, s’y reconnaîtront Diabaly Douentza, Ménaka, Konna etc. Enfin ce village représentera le microcosme de tout le drame vécu par notre peuple » Peine perdue ! Montre l’or au connaisseur! dit l’adage.
Silence, on tourne !
En avant goût, une séquence de Haut-Bas Haut-Bas passe à la Télé, on y voit une femme déchaînée, armée d’une machette et menaçant de tuer son mari. La raison ? Tout simplement parce que le mari veut se marier en secondes noces. Ahurissant comme intrigue ! Cette femme n’est- elle pas issue d’une culture polygamique pour se rebeller à ce point? De grâce, Haut-Bas Haut-Bas doit nous épargner ces scènes inspirées des films brésiliens qui ne véhiculent que des messages qui dégradent nos valeurs sociétales.
Silence, on tourne !
Coupez ! Mais enfin trop de gâchis…Où va notre cinéma ? Droit dans le mur irrémédiablement. Mais où sont les neiges d’antan ? a dit le poète et au public malien de gémir : Mais où sont les Etalons du Yenega d’antan ? Ils s’éloignent…Grande déception! Grande désillusion !. Hélas ! Nous nous contenterons désormais des broutilles, des prix Cedeao, Uemoa, des prix du meilleur décor, des meilleurs costumes…et de quel prix sais-je encore ? Coupez ! Ne voyez-vous pas que nous sommes à la traîne, que pendant que les autres achètent le cheval, nous en sommes nous à marchander sa queue ? Coupez ! Notre cinéma végète dans le bourbier de la corruption, il est gangrené par le vice du gain facile ; le mal profond qui le ronge aura raison de la vitalité que lui ont léguée nos pionniers. Coupez ! Je crie à la fraude, au scandale. Haut-Bas Haut-Bas couve un autre « Opéra du Sahel », un autre gouffre financier qui défrayera bientôt la chronique. Qu’attendent les limiers du Vérificateur de la République pour fouiner du côté de Haut-Bas Haut-Bas ? ; Pouah ! Ça doit puer la concussion et la surfacturation. Pris de colère et de nausée, je gueule et je dégueule…Par pitié…Coupez.. ;Cou-pez ! …Mais trop tard ! Nous sommes déjà devant le fait accompli ; En moins d’un mois les 52 épisodes sont mis en boîte…Bouclés. Et le tour est joué ? Vive Oba-Oba !

Ousmane Sow.


Quand la magouille enracine dans la mentalité des étudiants à l’université de Bamako : les espérances s’évaporent…

La rentrée scolaire 2014-2015 a été fixé à la date du 7 octobre dernier en république du Mali, par le Ministère en charge de l’Education National. Dans cette effervescence de retour en classe, l’université de Bamako a débuté l’inscription de ces nouveaux universitaire. Imprévu dans l’équation ; une sorte de magouille orchestrée par certains membre du l’Association des Elèves et Etudiants du Mali en lieu et place des mesures et décisions prise a cet effet. Les frais d’inscription ont été fixés au tarif de 6000 (six mille) Francs cfa par le rectorat pour chaque inscris, et cela annuellement. Certains rusés ou esprits malicieux démarchent les nouveaux universitaire, moyennant une commission de 1000 Francs cfa en assurant une inscription rapide sur la liste des nouveaux adhérants, vu le nombre assez pléthorique d’étudiants en attentes. Chose qui est intolérable, j’insurge les responsables des dits établissement universitaire, qui envisage prendre des mesures pour contrer cette pratique.

Crédit: JournalduMali
Crédit: JournalduMali

Un mal déjà consommé, en a croire un grand nombre d’étudiants ayant été victimes de cette forme d’abus ou d’arnaque qui dit pas son nom. Comment pouvez-vous concevoir que de telle pratique se fasse dans des lieux qui devraient être considéré telle des temples du savoir et de la connaissance pour le futur d’un Mali meilleur. Ainsi la a longue liste des problèmes de l’université de Bamako s’allonge par cette pratique…


La rentrée scolaire 2014-2015 au Mali, cas de Bamako.

La rentrée scolaire 2014-2015 au mali est fixée à la date du mardi 7 octobre, sur presque toute l’étendue du territoire malien, officiellement par le Ministère de l’Éducation Nationale. En effet, cette décision concerne les établissements de l’Éducation Préscolaire et Spéciale, l’Enseignement fondamental, l’Enseignement Secondaire Général, l’Enseignement Technique et Professionnel, l’Enseignement Normal.

Crédit photo: Malijet.com
Crédit photo: Malijet.com

Une semaine auparavant, les préparatifs battaient leurs pleins dans la bourse des pauvres chefs de famille. La Reprise des cours a coïncidé avec la fête de Tabaski, vingt quatre heures avant. Alors les bourses se retrouvent à zéro. Pas facile pour les uns et les autres. Sur les grande artères conduisant au centre ville ; des étales de vente de fournitures scolaire envahisse les échoppes qui se sont transformé pour l’occasion. Devant l’une d’entre elle, Monsieur Diarra, accompagné par deux ses fils cherche chaussure à son pied au grand regret de son faible pouvoir d’achat. A la question ; comment s’en sort ‘il au seuil de cette rentrée scolaire qui rime avec dépenses ? Monsieur Diarra fait preuve d’austérité, même s’il est conscient que l’enjeu est l’avenir de ces enfants. « Après les frais d’inscription et tenues scolaire ainsi que les fournitures, je me retrouve au vers, en d’autres termes endetté pour au moins un trimestre. » en concluant « Je ne saurais faire autrement en cette période » s’alarme-t-il. Non loin de là, nous confie une maman, voisine que le prix des articles a considérablement augmentée depuis l’année dernière.
Aussi, entre endettement et alarmiste, il ya les banques qui se frottent les mains avec les crédits scolaire octroyé a faible taux. Quels taux ? Plutôt des attrapes bouses faibles.
En attendant que la situation se stabilise, Kibaru online souhaite une bonne et heureuse année scolaire a touts les acteurs de l’enseignement…que la réussite soit au rendez vous !


Bamako: vivement Tabaski 2014, l’austérité est au rendez-vous de la fête.

La capitale malienne vibre à l’effervescence des préparatifs de la Tabaski, appelé aussi Aid El Kebir, qui signifie littéralement « la grande fête ». Elle est la fête la plus importante de l’islam après Aid El Fitr (la fête qui célèbre la fin du ramadan). Le grand marché de Bamako présente un succulent désordre en cette approche festive, où les avenues ont été prise d’assaut par les petits commerçants a la sauvette, mais aussi les boutiques abordent diverses marchandises à l’attrait du charme des clients. Cela suite en a croire qu’avec le cyclone des articles chinoise qui ont envahir les étales du marché, chacun trouve chaussure a son pied, même si la qualité laisse a désiré. Le rapport prix est une décision assez déterminante chez les différentes personnes faisant leurs emplettes. Aux dires de différentes personnes interrogées sur les préparatifs de la fête ; les réponses ont été les plus direct et sans ambigüité : « le prix des produits est assez élevé que l’année dernière ». A cette réponse, les commerçants s’en défendent par l’augmentation du prix du carburant, ainsi que les frais de transport qui ne cesse de croitre considérablement sans parler de la nouvelle mesure de taxation douanière. L’austérité est passée par là, c’est évident !
Connu pour son allure d’élégance en boubou, le malien est toujours au rendez-vous du bazin, et ce sont la communauté des tailleur sénégalais qui se frotte la main. Pas facile de se trouvé un qui accepte une commande de plus. De l’autre coté de la ville, à Lafiabougou au marché de bétails de Shakal terrain, l’humour n’est pas au rendez-vous. Le prix des moutons a atteint un sacré record. Les clients se font assez rares vu le prix qu’aligne les vendeurs. De35.000 FCFA à 125.000 FCFA compris entre les races de bétails allant du « Balbal au Tchadienne ». Un marchandage assez rude débute entre Monsieur Diallo, le client et Cheichna Barry, le vendeur. Le premier désire acquérir deux bêtes a la somme de 100.000 FCFA, tandis que le second se plains de la perte qu’il risque à vendre a ce montant. Ce n’est pas gagné pour Monsieur Keita, fonctionnaire dans l’administration qui a du mal à négocier tellement le pouvoir d’achat en a prit un sacré coup. L’homme semble austère vu la rentrée scolaire qui est prévu officiellement par le ministère de l’Éducation nationale pour le 7 octobre. Il faut en croire que le portemonnaie des chefs de famille a prix un vraie sacrée coup en cette période.

Kibaru online vous souhaite de passer une excellente fête de l’Eid EL Kebir. N’oubliez pas de partager avec nous vos magnifiques boubous, vos succulents plats de fête…


Bamako : quand l’auto-stop se transforme en Jakarta- jacking.

moto_jakartaIl est regrettable de constater un nouveau phénomène qui sévit de nos jours dans la capitale malien ; celui du vol de motocycles Jakarta. Certes cette pratique avait reculé considérablement les deux dernières années, suite à la forte implication des forces de l’ordre à l’éradication de l’insécurité. Mais esprit d’innovation est dans, les malfaiteurs y ont changé de stratagème. Ainsi le Jakarta, voici l’un des engins de transport le plus plébiscité par un grand nombre de Bamakois, et cela vu l’élégance de son design et sa rapidité de circulation, même si la plupart des usagés se saigne pour en être les heureux acquéreurs vu comme un signe d’aisance extérieur. Le sujet d’aujourd’hui n’est pas de cette actualité même s’il en porte en grande partie.
La nouvelle tendance est l’intervention de jeunes ravissantes gazelles telles des appâts à l’affut de leurs victimes. Avec la complicité de garçons d’une moyenne d’âge de 17 ans, ils sévissent sur le trajet de Koulouba. Prétextant un auto-stop en vue de regagner le domicile, ces demoiselles font du charme aux usagés sur ce tronçon. Par amabilité et l’entraide d’autrui, leurs victimes tombent dans le piège ignorant le fait que des complices a l’affut et dissimulé dans une cachette soigneusement choisi bondissent sur le propriétaire de l’engin tel une fauve. Hélas, à peine la victime a le temps de réagir que les forcenés braquent une arme à feu sur la tempe et le tour est joué… c’est là, que vous vous rendez compte de la complicité du gang.

C’est ainsi dans la nuit du mardi 23 septembre dernier, aux environs de 3 heures du matin, un groupe de six malfrats armés ont été appréhendés en Commune 3 du district de Bamako par les agents de la patrouille du 8è arrondissement, avec le dessein de braquer les honnêtes citoyens en vue de leur spolier de leurs biens : motocycle. D’après les diverses plaintes de vol sur ce tronçon reliant ce modeste quartier au reste au centre ville, les agents du force de l’ordre ont entrepris de vastes et discrète investigations poussées qui ont aboutir à l’arrestation de cette bande organisée de jeunes garçons et également de filles d’une tranche d’âgé de 16 ans. Les informations nous a été relié par une source sûr qui a tenu a gardé l’anonymat pour des raisons de représailles a son endroit. L’éditoriale Kibaru Online a essayé d’approcher les autorités en charge de l’affaire en vue de savoir les faits qui ont abouti à l’arrestation de ces forcenées. Malheureusement elle a été heurté a la machine politico-judiciaire pour preuve de non divulgation d’informations d’une enquête encours, nous a gentiment faire part le commissaire en charge de cette affaire. A l’heure où nous écrivons ce billet, les différentes personnes arrêtées ont été mis à la disposition de la Justice. Nous vous en tiendrons informé de l’avancement de la situation, si bien les autorités en charge de l’affaire daignent mettre à notre disposition les informations relatives a cette affaire.

Au vu de ces incidents qui deviennent assez courant actuellement à Bamako, s’ajoute à cela la recrudescence de vols de moutons en cette approche de la fête de Tabaski.


Naturellement glam from Mali.

Je vous présente un jeune homme pour qui les soins des cheveux n’ont plus aucun secret…

1 (1)Je suis très heureux de t’avoir en notre compagnie pour cette petite entrevue ! Pourrais-tu te présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle Mohamed SIDIBE alias Ivo Dicarlo pour les intimes, 25 ans, de nationalité malienne, étudiant en multimédia résidant à Bamako, République du Mali.
Tes cheveux sont-ils naturels, si oui depuis combien de temps ?
Oui ! nappy boy, je le suis et je le revendique fièrement depuis une année. J’ai fait mon big chop il y a une année de cela. Depuis lors c’est la nappy tendance….for man ! A cela, big up a une grande amie esthéticienne: Fatou TRAORE pour ces expériences et compétences en la matière.
Pourquoi ce choix des cheveux naturel?
C’est un choix d’authenticité, même si les débuts ont été inspirés par les artistes de rap des États Unis d’Amérique tels que Andre 3000, Ludacris, Snoop Dogg. Je trouve que sur le coté esthétique, c’est très sweety de porter ses cheveux naturels. Mais au delà de l’esthétique, il y a une affirmation de l’identité de soi.
Quelle est ta routine capillaire ?
Ma routine capillaire est la suivante :
1. Quotidien : L’application d’une pommade hydratante deux fois par jour (matin et soir) sur les cheveux humidifiés, suivi de quelques minutes de massage du cuir chevelu pour sceller d’hydratation, afin de permettre l’absorption des éléments nutritifs.
2. Hebdomadaire : bain d’huile au beurre de Karité pur ou a l’huile d’olive, précédé d’un shampoing pour finir avec un après- shampoing le lendemain matin. A côté de ces soins, en alternance toute la quinzaine, l’application d’un masque capillaire Hair mayonnaise de Organic Root Stimulator. Cela fait un bien trop cool…….
Un conseil pour les cheveux crépus naturels : le beurre de Karité, l’huile d’olive et l’huile d’avocat font des merveilles sur les cheveux !
Lorsque tu es tressé, comment fais-tu pour conserver ta coiffure?
A vrai dire, rien… Je laisse faire la nature. Par contre, je prend soin de ne pas trop tripoter ma coiffure et aussi je porte un bonnet pour la préserver de la pollution ambiante, comme la poussière entre autres, qui s’incruste facilement sur le cuir chevelu, dû à la nature grasse de mes cheveux et aussi à mon climat de résidence soudano-sahélienne.
Est-ce difficile pour un homme de laisser pousser ses cheveux?
Non, même pas ! C’est juste changer sa routine capillaire chez le coiffeur, suivi d’un entretien de base : shampoing, après-shampoing, crème ou pommade capillaire, bain d’huile et masque capillaire (ces deux derniers soins sont essentiels aussi bien pour les débutants que pour les plus avertis) et une énorme dose de bien-être ! Le reste est génétique…
Quel est le regard de votre entourage sur ce choix d’être Nappy?
Le regard des uns et des autres est assez mitigé, puisque nous sommes dans une société assez conservatrice où il est assez mal vu un homme qui se laisse les cheveux poussé, a forte priori se les tressés. Parfois, j’ai de bon retour sur mon look capilaire mais la grande partie a des remarques assez désagréable. Nul été ma forte personnalité, je l’aurais rasé comme le font beaucoup d’homme à Bamako. Ben, on ne peut pas changé la façon de voir des gens!
Et au près de femmes, sa marche comment les Nappy?
c’est super bien au près de femmes. Je crois que mes première fans sont les femmes. La preuve en est; dès que j’ai laissé mes cheveux, je me fais tout temps dragué.
Quels conseils pourrais-tu donner aux hommes qui souhaiteraient faire pousser leurs cheveux?
L’authenticité, le naturel c’est aussi beau…. Faites-vous plaisir ! Et soyez tout d’abord fiers de votre style de cheveux en la valorisant… Toujours veiller à avoir un cuir chevelu sain, car il vous le rendra bien : des cheveux en bonne santé, souple et agréable au toucher !
Comment peut-on te contacter pour des conseils?

 

J’espère que ça vous aidera. Pour d’autres conseils ou contributions, n’hésitez pas via ma page Facebook

Merci Ivo pour cet interview.
Source : En plein hair.


Le poulet en Afrique de l’ouest…

Poulet frit africaine - Crédit photo: https://www.recettesafricaine.com
Poulet frit africaine – Crédit photo: https://www.recettesafricaine.com

Le Poulet en Afrique, ce n’est pas une petite affaire. C’est même une institution, que dire je une valeur cardinale. Et bon vous allé dire que j’exagère, et bien non. Oui avec l’aide de quelques brillants théoriciens et outres praticiens je vais vous prouvé a ma manière, bien sûr!

Aller, on embarque dans le monde magique du poulet. En Afrique de l’Ouest, nous avons une classification d’un ordre chez les poulets, qui est le suivant :
Nous avons les poulets bicyclettes, ce sont ceux qui viennent directement du village. Le non lui a été donné parce qu’il a eu un temps ou il n’y avait pas que des bicyclettes pour le transport des poulets vers les villes. Puis les poulets Moidemaselle dans le jargon. En faite, c’est un poulet Mademoiselle. Mais on l’appelle Moidemaselle. C’est poulet qui n’a pas connu garçon. Une poule vierge c’est le mot approprié. Mais quand tu prends cette poule la. Tu touche ça, mais c’est grave tellement c’est délicieux. En faite, sais tu cette poule la, n’a pas connu toutes les tracasseries de ceux qu’on sait la. Donc cela fait que ce poulet a le temps de se former dans ces muscles. Il jouie de tout son corps.
Ensuite les poulets télévisés, c’est dans une vitre. Ils sont présentés tel a la télé, raison pourquoi on les appelle Poulets télévisés.

En Afrique de l’Ouest, il est interdit de manger un poulet toi seule. C’est la tradition même africaine qui veut cela. Parce que nous on est née dans le partage. On ne peut pas se permettre que toi là, seule comme cela avec ta petite bouche, tu vas commencer a mangé un poulet tout seule comme si c’était tout seule qui vivait sur la terre. Il faut partager.
Nombre de gens épousent entièrement cette idée, parce que le poulet symbolise la solidarité entre les hommes. Ce n’est pas que le poulet est tellement gros qu’on peut pas mangé seul ? Une seule personne peu s’asseoir mangé une cuisse d’éléphant, pourquoi pas ? Mais le poulet tellement il est symbolique, on ne doit pas le manger seule.

Voila pourquoi dans la société traditionnelle Africaine. Ici là, chacun sait. Quand on prépare un poulet dans une famille ; il ya les différentes parties du poulet et chacun a sa partie. On mange pas les parties du poulet n’importe comment.
quand on tue un poulet ! D’abord le dos appartient aux femmes. C’est un signe de soumission. En faite ce n’est pas une soumission, mais tu sais ce que nous savons tous. Puis la cuisse et le cou, cela malheur à celui qui osera toucher a ces deux éléments. Ça c’est pour le père de famille : Bouakoroba. Ensuite vient les enfants, les neveux, cousins, les nièces et consorts touts les éléments restants, eux c’est la tête, les pattes, les ailles et les intestins, les gégé. Bref c’est la famille intestinale quoi.

L’avenir appartient a lui qui sait interpréter les paroles secrètes du poulet. Car en amour le poulet parle. Bien heureux celui qui voit les signaux qui nous envoie. Si tu invites une fille dans un restaurant. Tu payes le poulet. Si la fille commence a mangé la cuisse du poulet. C’est que c’est une fille facile. C’est-à-dire que tu peux même l’avoir cette nuit là. Parce que la cuisse, une fille qui aime manger la cuisse du poulet c’est qu’elle ouvre facilement la cuisse. Et quand tu prends une fille, où le serveur arrive. Il dépose le poulet. Tu vois la fille regarde la cuisse. Elle n’ose pas prendre. Après elle prend l’aille, c’est-à-dire que c’est grave. Cette fille là, il faut te débattre sinon là, il te faut se levé encore, reprendre tes argumentations de drague de risque de perdre. Mais quand tu vois une fille qui commence, tu as le plat mis sur la table, elle prend le coup. C’est une fille qui parle beaucoup, qui aime entrer dans les affaires où on ne lui ait pas demandé. Donc il faut faire attention a cette fille là !

Je prends une petite histoire dans laquelle où une fille qui aimait la cuisse du poulet, mais n’aimait pas le mec en question. Il ya problème au village !!! Donc on amène le poulet entier qu’on dépose. Alors a l’insu d l’homme, la fille enlève la cuisse droite qu’elle glisse dans son sac. Hors que le Monsieur attendait qu’elle prenne la cuisse devant lui pour qu’il sache que son affaire va marcher. Mais il a tout fait ; ils ont mangé le poulet jusqu’à fini il y a une seule cuisse de poulet qui est callé. Le gars ne comprend pas. Alors il a demandé au serveur : « Mais les gars votre poulet la, il a combien de cuisses ? » Le serveur lui répond : « Mais c’est deux cuisses qu’on a envoyé là bas ». La fille lui dit : « Il faut laisser, il ya des poulets qui sont souvent handicapé ».


Kibaru online participe à la Saison 4 de Mondoblog.

C’est avec un immense plaisir que le blog d’actualité et d’informations au pluriel vous informe de son intégration dans la grande famille mondoblog.organisé par la Radio France International.

Credit photo:  https://behem.mondoblog.org
Credit photo: https://behem.mondoblog.org

Ainsi son éditorial sollicite le concours des uns et des autres pour la bonne marche et une meilleure visibilité de ses contenus, et cela à travers vos contributions et suggestions.

Nos remerciéments vont a l’endroit de la grande soeur Fatouma HARBERT ainsi que tous les membres de la Communauté des Blogueurs du mali (CBM) ainsi que son président Monsieur KONATE Boukary pour leurs précieux soutien. Awo ni waleɲumandɔn

[media width= »600″ height= »325″ link= »https://www.youtube.com/watch?v=ag1FVF2G65A »].

Pour plus d’information, voir la plateforme de mondoblog.

Cordialement votre, l’Equipe de Kibaru Online.


Grève générale des travailleurs au Mali.

Appel a la grève
Appel a la grève

Au Mali, c’est la grève. Une grève générale qui concerne tous les secteurs, dans le public comme dans le privé. L’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), première centrale syndicale du pays, a lancé cet appel pour jeudi 21 août, mais également pour vendredi 22.

L’UNTM a organisé un premier rassemblement, mercredi 20 août à la Bourse du travail de Bamako, pour lancer le mouvement. L’Union a annoncé une série de revendications sociales.


Affaire de prix de viande à Bamako….

Vendeur de viande ( Crédit photo : MaliActu)
Vendeur de viande ( Crédit photo : MaliActu)

C’est reparti, hausse de prix de la viande à Bamako! Au Mali, l’augmentation du prix de la viande inquiète sérieusement les consommateurs. Tous les types de viande sont concernés : bœuf, mouton, poulet et même le porc, qui reste marginalement consommé dans ce pays à majorité musulmane. La raison de cette hausse des prix : la pénurie de pâturage et la flambée des prix de la nourriture pour le bétail.

Et depuis le début de l’hivernage, les bœufs sont devenus très chers, et les vrais taureaux bien en chair sont même rares. Il y a 3 mois, un bon taureau coûtait entre 175.000 et 250.000 Fcfa selon le poids. Mais aujourd’hui, il faut débourser entre 300.000 voire 350.000 Fcfa pour le même animal. Nous n’avons donc pas d’autres choix que de réorganiser un peu les prix », explique le boucher. Cette hausse marquée a obligé des ménagères à rogner sur la quantité de viande habituellement consommée dans leurs foyers, d’autres se sont simplement rabattu sur les abats ou s’efforcent de jongler avec les poissons de mer et les poissons fumés. Mme Mariam Fofana, une ménagère avertie, déplore cette situation. « Ce qui est récurrent, c’est que chaque année, nous assistons impuissants à la même situation à l’approche de l’hivernage mais une fois passée la tempête, les prix ne baissent plus. Maintenant, nous sommes obligés de nous rabattre sur le poisson fumé. Et ce produit aussi est en train de renchérir. On ne sait donc plus à quel saint se vouer », souligne cette ménagère en souhaitant l’implication des autorités en charge du commerce pour le suivi de ces produits. Il faut noter que la flambée de la viande ne concerne pas seulement la seule capitale de Bamako.


Vol AH 5017 : des soldats français arrivent sur la zone du crash, aucun survivant.

Après une journée de recherches, les débris du vol AH 5017 d’Air Algérie ont été localisés dans dans la région de Gossi, dans le nord-est du Mali près de la frontière du pays avec le Burkina Faso. Il n’y a aucun survivant parmi les 116 personnes, dont cinquante et un Français, qui étaient à bord de ce vol qui reliait Ouagadougou à Alger.

Après la journée de recherche de survivants - crédit photo : lemonde.fr
Après la journée de recherche de survivants – crédit photo : lemonde.fr

« L’appareil a été clairement identifié malgré son état désintégré », précise l’Elysée dans un communiqué diffusé dans la nuit. Selon nos informations, l’avion avait d’abord été localisé grâce à un drone Reaper de l’armée de l’air française basé au Niger, à la suite d’une information donnée par les autorités burkinabés. Un hélicoptère a ensuite formellement identifié les restes de l’appareil à 2 heures du matin.

Un détachement composé d’une centaine de soldats, parti de la ville malienne de Gao, est arrivé sur place en fin de matinée pour sécuriser la zone et surtout les corps des victimes. M. Hollande a annoncé que le lieu était sécurisé et que les boîtes noires ont été récupérées.

« L’AVION ÉTAIT BRÛLÉ »

Les raisons du crash restent incertaines, alors qu’une enquête pour homicides involontaires a été ouverte à Paris. François Hollande s’est contenté d’indiquer qu’aucune piste n’était écartée. Interrogé sur RTL vendredi matin, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve semblait privilégier celle d’une météo très compliquée.

« Nous pensons que cet avion s’est abîmé pour des raisons qui tenaient aux conditions météorologiques mais aucune hypothèse ne peut être écartée. »

Lire nos explications : Les scénarios ayant pu conduire au crash du vol AH 5017

L’avion, un McDonnell Douglas MD-83 affrété auprès de la société espagnole Swiftair, avait décollé dans la nuit de mercredi à jeudi de la capitale du Burkina Faso avant de disparaître des écrans radars cinquante minutes après son décollage.

Dès jeudi, le Burkina Faso, par la voix du général Gilbert Diendéré, membre de la cellule de crise du pays, avait indiqué que l’avion avait été retrouvé près de la ville Gossi, ce qui s’est confirmé vendredi. Il avait également expliqué, à plusieurs médias (comme CNN) et à la télévision malienne, que l’équipe d’enquêteurs envoyée sur place par le Burkina Faso avait déjà inspecté l’épave et n’avait retrouvé aucun survivant.

Interrogé par l’agence AP, un séparatiste touareg nommé Sidi Ould Brahim a donné une version similaire. Il raconte comment ses hommes ont découvert l’avion « par accident » près de leur camp à la frontière avec le Burkina Faso. « L’avion était brûlé, il y avait des traces de pluie et des corps déchiquetés ».

Source: Le Monde


Réplique de la famille Togola face au problème Foncier du Village de Massako

Accord de Vente Villageoise conclu entre la Famille Togola et  le conseil de village de Massako

Extrait Accord de Vente Villageoise conclu entre la Famille Togola et le conseil de village de Massako

Un accord de vente villageois est intervenue entre le conseil de village de Massako  représenté par le chef de village en la personne de Balla Traoré assiste de quelques  conseillés et la famille Togola représenté par M. Bakary Togola, l’accord porte sur des terres agricoles tiré du patrimoine foncier du village de Massako.

Les clauses précisent la vocation des terres et le juste prix rémunérateurs. La vente fut authentifiée par un Maire. L’idée qui a soutenue cet accord de vente est la suivante : La création d’une exploitation Agricole moderne, un champ école afin que les jeunes Maliens s’inspirent et surtout la création d’emplois permanent et temporaire.

 


Adieu l’artiste talentueux: Bakary Diallo

1623573_685512364857360_7405426333509953827_nToutes nos condoléances à la famille, aux amis et aux proches du réalisateur Bakary Diallo, le seul malien a bord du vol Air Algérie AH5017. Une pensée particulière  a Mariam, la femme de Bakary.

Né à Kati (Mali), Bakary Diallo s’est formé au Conservatoire des arts et métiers multimédia de Bamako. Intégrant le Studio des arts contemporains Le Fresnoy (France), il obtient une bourse Lagardère pour son film « Les feuilles d’un temps » et remporte le prix « Metropolis » aux Madatac (Espagne) avec son film « The Light ». Son dernier court-métrage, « Dakumba », circulait en festival. Il venait de terminer la résidence d’écriture au film documentaire Africadoc qui s’est tenue du 10 au 23 juillet 2014 à Bobo-Dioulasso (Burkina Faso).

Au nom de toutes les étudiants actuels et ceux ayant été formés au Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia Balla Fasseké Kouyaté de Bamako, repose en paix Koro Bakary!


Histoire d’un indélicat ami.

Credit photo - centerblog.net
Credit photo – centerblog.net

S.D. est employé de bureau depuis quelques années à Bamako. Marié depuis bientôt trois ans, S.D. et madame qui n’ont encore pas eu d’enfant se sont arrachés l’estime de leurs voisins à N’Tominkorobougou, car le couple est d’une gentillesse inégalée dans  le quartier. Aussi, jamais quelqu’un n’a été témoin d’un quelconque tapage dans le foyer du jeune couple. C’était hélas, sans compter avec les mauvais amis.

En effet, le 10 juillet dernier, S.D. accueillait à domicile un ami de longue date qu’il n’avait plus revu depuis plus d’une dizaine d’années. Les retrouvailles ont été célébrées avec faste, aux dépens de quatre pintades qui ont été rôties par madame. La nuit tomba enfin et, S.D. décida de se coucher dans le petit salon en compagnie de son ami, car ils avaient beaucoup de choses à se raconter. Madame devrait donc dormir toute seule dans la chambre à coucher.

Ainsi, vers trois heures du matin, alors que S.D. dormait profondément et madame aussi était plongée dans un profond sommeil, l’étranger qui n’a pas fermé l’œil de la nuit se leva…

Marchant sur la pointe des pieds, il s’introduisit dans la chambre où était couchée madame et s’installa auprès d’elle. Nu… comme un oisillon. Madame alors se réveilla et, dans l’obscurité, pensant que c’était son mari qui avait « besoin d’elle », se laissa faire…Pas pour longtemps…

Les habitudes ne sont pas les mêmes…

Ainsi, juste au moment où l’intrus allait accomplir sa basse besogne, madame qui venait de se rendre compte qu’elle n’était point en compagnie de son époux cria de toutes ses forces. S.D. (dans le salon) se réveilla en sursaut et alluma les ampoules. Son hôte, paniqué, cherchait à se rhabiller… Trop tard !

Le linge sale ne pouvait plus se laver en famille, car les voisins étaient déjà là… à la porte.

D’un calme olympien, S.D. dispersa les curieux et demanda tout de même à son hôte humilié, d’attendre le lever du jour pour déguerpir. Curieusement, madame aussi plia bagages et regagna son domicile paternel le lendemain de l’incident. Elle reprocherait à son mari, (à cause de sa mollesse et son traitement pacifique de la « situation ») d’en être complice.

Son mari S.D., lui, s’en défend et estime que, dès lors que « rien n’a été fait », rien ne servait donc, d’égorger « par le bas », son indélicat d’ami.

Qui faut-il plaindre ou accuser dans cette histoire ? S.D. ou son épouse ?

Source: Le 26 Mars


Les résultats du baccalauréat malien 2014 à Bamako

Résultat examen - source: Malijet
Résultat examen – source: Malijet

C’est dans une entente les plus terribles que les candidats au bac malien ont vu la proclamation des résultats du dit examen dans la soirée du 19 juillet 2014.

Il est 18h45mns, ayant été informé de source sûr, la rédaction de Kibaru Online s’est rendu au lycée Mamadou SARR sise a l’ACI 2000- district de Bamako. A notre arrivée, la cour bonde de foule a l’attente de se voir délivrer par la vue de son nom sur le liste des admis a l’exam. Une demi-heure plus tard, la ruée a été sur les fiches qui venaient d’être placardé par les responsables de dit établissement. Au vus des expressions sur le visage des uns et des autres, il fallait mieux ne pas poser la question : « Quand est-il de votre résultat ? ». Curiosité faisant, notre reporter a peu recueillir les dirs des uns et des autres sur le bilan à faire des résultats de cette année : « ah, c’est le bac malien » nous lance un candidat malheureux sans doute, sous le coup de l’émotion. A l’ange de la cour scolaire, s’échange des félicitations entre différents candidats sous un air de joie dans une ambiance de délires : « J’ai été admis…..félicitations ». Plus loin, assis la tété dans les jambes, pleure une jeune demoiselle les résultats de son examen. Toujours inconsolable après des tentatives de ces compagnons en la réconfortant, mais rien à faire.

Nous quittons le Lycée Mamadou SARR pour un autre endroit où le décors est encore plus troublé a l’annonce des résultats du bac : les cybercafés. Magnambougou, sur l’autre rive droite de Bamako. Là, la foule est encore plus immense. Accompagnée de proches, les uns et les autres dirigés par le gérant du cyber vérifient les résultats au travers de numéros d’identification des candidats sur le site: https://bac.malijet.com/. En ce lieu aussi, c’est la douche froide pour nos candidats. « Je le savais d’avance que ces résultats n’allaient pas être agréable » nous lance le cœur serré un jeune homme.

Au détour d’un grin à Medina Coura, nous abordons un parent d’élève, Madame Keita, que nous essayons de recueillir les témoignages et points de vue sur la proclamation des résultats du bac 2014 : « Je suis profondément déçue de la manière dont le bac sait dérouler cette année. De la fuite de sujet à la mauvaise organisation des horaires des épreuves (évaluer a la lueur de bougies et des décalages de 4heures dans certains centres d’examens). Comment être sur que ces résultats reflète l’effort intellectuel de nos enfants ? » En renchérissant « même si je suis consciente que le niveau de nos candidats est assez en dessous de la moyenne ». Dans cette discussion, nous rejoins un père de famille Monsieur Diarra, qui demande aux autorités en charge de l’éducation nationale d’invalider les résultats du bac. Pour la simple raison que les conditions n’ont pas été réunir pour une bonne et meilleure évaluation des candidats.

Nous attendons impatiemment les résultats des Régions du Nord ( Tombouctou, Gao). La rédaction de Kibaru Online a travers la plume de son reporter félicite les heureux admis du bac et encourage des candidats non-admis a redoublé d’efforts dans les études. Car l’échec n’est pas une fin en soi et que demain est un autre jour.


La rentrée scolaire 2013 – 2014: pas facile pour les menages Bamakoise?

écoliers maliens - Unicef.ca
écoliers maliens – Unicef.ca

La rentrée scolaire 2013-2014 est prévue pour le 2 octobre pour les premiers et secondes cycle, et cela sur tout le territoire. Information transmis par le ministre en charge de l’éducation, de l’enseignement, de alphabétisation et des langues nationales. Elle s’annonce dans un climat de grande appréhension pour les chefs de ménages, au regard de la crise politico-militaire et économique que notre pays a traversé depuis lors des derniers événements de mars 2012. Une inquiétude assez palpable sur le visage et surtout dans les portefeuilles des familles maliennes.

Il est aussi a constater les grandes difficultés que rencontre les agents de l’enseignement dans la zone septentrionale du Mali, suite  aux dégâts occasionnées par l’occupation de cette zone par les groupes armées islamistes. Pillant et saccageant les infrastructures scolaires, ainsi que les moyens didacticiels nécessaire a l’enseignement des apprenants, nous a confié un agent de l’état en charge de l’éducation déployé en service en ces territoires; sans nul doute plus pénible, la gestion de la situation de précarité des enfants déscolarisés dans les camps de réfugiés situé dans les pays environnants. Même si le Haut Conseil aux Réfugiés (HCR) ne ménage aucun efforts pour le bien être de ces tranches vulnérables à travers ces projets sur le terrain.