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Coupe du monde : histoire d’un trophée célèbre

Le dimanche soir 13 juillet 2014, Miroslav Klose et ses coéquipiers ont soulevé la Coupe du monde, qui était convoitée par les trente-deux équipes qui ont pris part à ce Mondial. Voici tout ce que vous devez savoir sur ce trophée légendaire. (Crédit photo : Christophe Badoux, Wikimedia Commons)

C’est le plus célèbre et convoité des trophées sportifs,  celui que toutes les sélections nationales voudraient gagner : la Coupe du monde de la FIFA.

Réalisée par l’artiste italien Silvio Gazzaniga en 1974, la Coupe mesure 36, 8 cm de haut, est en or 18 carats et pèse 3 175 grammes. Les noms des précédents gagnants sont tous gravés dessus,  de sa création jusqu’à aujourd’hui.

Le trophée soulevé par les Allemands en 2014 est en réalité la deuxième version de la Coupe du monde : la première, initialement appelée Victorie puis Coupe Rimet –  en hommage à Jules Rimet, père fondateur de la FIFA qui avait créé la compétition en 1929 – a été offerte au Brésil en 1970, après sa troisième victoire dans la compétition.

Un trophée malheureux

Caché dans une boîte pendant la Seconde Guerre mondiale, ce trophée fut d’abord volé et ensuite retrouvé en 1966 en Angleterre, pour être enfin définitivement volé en 1983 à Rio.

La nouvelle Coupe, qui a fait ses débuts en 1974, n’est plus affectée en permanence mais reste de propriété de la FIFA : les gagnants emportent une copie en plaqué or. Elle ne représente plus la déesse de la Victoire, ses lignes jaillissent de la base formant des spirales qui s’enroulent autour du monde, où remontent les figures de deux athlètes représentés au moment de la victoire. Comme le trophée original, la copie remise au vainqueur est fabriquée à Paderno Dugnano, dans la province de Milan, en Italie, par le sculpteur Silvio Gazzaniga.

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Dessin du jour : quand deux papes s’amusent…

Durant la compétition, notre Observateur italien, Jean Bruschini, croque au gré de ses inspirations les principaux événements de la Coupe du monde de football. Aujourd’hui, c’est la finale Argentine-Allemagne qu’il croque ! Cliquez pour voir son dessin !

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Les papes ne sont pas les seuls à s’amuser de la situation… d’ailleurs, il y en a une qui risque d’être mise en orbite ce dimanche…

 

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Jean Bruschini est écrivain à Rome. Pendant le Mondial, il est l’un de nos représentants en Italie. Dessinateur à ses heures perdues, il nous fait partager sa vision du mondial en croquis !

 

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Dessin du jour : du pain et des jeux… brésiliens

Durant la compétition, notre Observateur italien, Jean Bruschini, croque au gré de ses inspirations les principaux événements de la Coupe du monde de football. Aujourd’hui, c’est la défaite historique du Brésil qui a inspiré Jean… Cliquez sur « lire la suite » pour voir ses dessins !

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Lorsque je pense au match d’hier, il y a une expression qui me vient à l’esprit : Panem et circenses (locution latine : du pain et des jeux).

Petit rappel historique : ce fut Juvénal qui inventa ce système, où le mécanisme du pouvoir contrôlait la population. Littéralement, « Du pain et des jeux », c’ était la formule politique de distribution alimentaire-populaire : des bains publics, d’une part, les gladiateurs, les bêtes exotiques, courses de chars, compétitions sportives et des représentations théâtrales de l’autre côté. Un véritable puissant outil dans les mains des empereurs depuis 122 avant J.-C., pour contrôler et calmer la population avec les divertissements.

 

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Revenons à nos jours. Après la défaite sur le terrain, où l’Allemagne a gagné 7-1,  le pays est en dépression. A peine l’euphorie terminée, si brusquement et dramatiquement interrompue, que déjà s’ouvre la controverse sur les coûts économiques et sociaux de l’organisation de l’événement. À moyen terme, cela posera des problèmes en vue de la réélection de Dilma Rousseff l’automne prochain. En bref, bien plus qu’un tournoi de football.

"Ehtois", le signe que Neymar a popularisé
« Ehtois »  : un croisement du bras avec le coude est un signe que Neymar a popularisé pour signifier  » les Brésiliens ensemble « 

 

Je ne peux m’empêcher de penser que ces « jeux », dont le Brésil sort humilié par une impitoyable équipe adversaire, ont couté très cher : des favelas expulsées, des manifestations de protestation pour l’argent dépensé et gaspillé, des arrestations, l’armée déployée pour protéger les équipes, les restrictions sur les droits civils, des stades-cathédrales dans la jungle et… qui sait combien de corruption. La majorité de la population n’avait pas besoin du Mondial, elle prétendait autre chose, mais la victoire aurait bientôt fait oublier toutes les préoccupations accumulées. A présent, vu l’humiliation, ces soucis pourraient se propager même sur les Jeux olympiques de Rio 2016.

Quoi dire de l’équipe du pays dirigé par Angela Merkel ?

La presse allemande célèbre sa victoire, considérant l’événement à la même rigueur du débarquement de l’homme sur la Lune.  Le peuple teutonique (pour l’instant) a eu sa portion de « pain et des jeux ».

 

Jean Bruschini – Observateur pour France 24 à Rome

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Le Brésil et la vie sans Neymar

Comme dans le film Highlander, l’heure de l’ultime combat va bientôt se produire, au terme duquel il ne restera plus qu’un immortel, qui gagnera le prix final. Quand on regarde ce Mondial, la lutte ne s’est pas faite sans blessés. Il suffit de voir ce qui est arrivé au pauvre Neymar. (Crédit photo : Ronnie MacDonald, Wikimedia Commons)

Neymar, l’un des footballeurs les plus forts et les plus talentueux du Brésil, a subi une blessure grave lors du match de quart de finale entre le Brésil et la Colombie, vendredi 4 juillet à Fortaleza, match important pour la Seleçao qui s’est imposée 2-1. Le jeune attaquant brésilien a été frappé dans le dos avec un genou par le défenseur colombien Juan Camilo Zúñiga Mosquera, à trois minutes de la fin du temps réglementaire.

Neymar irremplaçable ?

A la veille de ma demi-finale Brésil-Allemagne, Luiz Felipe Scolari doit être en train de se demander si la vie est possible sans Neymar… En effet, qui pourrait prendre la place de la « star » ? Remplacer Ney, c’est une complication incroyable. En 27 matchs, Scolari n’a jamais présenté un Brésil sans son joueur fétiche, qui n’a d’ailleurs été remplacé qu’une seule fois. C’était par Willian,  contre le Cameroun, et cela pourrait être un indice pour le match contre la Nationalmannschaft.

Moins sérieusement, Bruna Marquezine Mineirao, la petite amie du joueur a également connu une expérience douloureuse :  lors du match entre le Brésil et le Chili. Un pet a obligé la jeune fille à couvrir son nez avec sa main, pour une courte vidéo qui fait le bonheur des réseaux sociaux.

Seuls 4 immortels restent actuellement sur le champ !  L’édition 2014 de la Coupe du monde va donc prendre fin, avec tous les papiers en règle pour nous surprendre. Mais les surprises peuvent venir aussi de l’extérieur, car l’arbitre mexicain Marco Antonio Moreno, déjà au centre de nombreuses critiques, dirigera le match Brésil-Allemagne.

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DESSIN DU JOUR : « Devenir grand comme… »

Durant la compétition, notre Observateur italien, Jean Bruschini, croque au gré de ses inspirations les principaux événements de la Coupe du monde de football. Aujourd’hui, les parents ont trouvé un autre moyen d’inciter les enfants à manger leur soupe… Cliquez sur « continuer la lecture » pour voir le dessin !

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Jean Bruschini est écrivain à Rome. Pendant le Mondial, il est l’un de nos représentants en Italie. Dessinateur à ses heures perdues, il nous fait partager sa vision du mondial en croquis !


Dessin du jour : le rayon vert russe

Durant la compétition, notre Observateur italien, Jean Bruschini, croque au gré de ses inspirations les principaux événements de la Coupe du monde de football. Aujourd’hui, il revient sur un rayon laser vert qui aura marqué la Coupe du monde… Cliquez pour voir son dessin !

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Victor Hugo disait à propos du rayon vert :

 » Celui qui apercevra le rayon vert verra clair dans son cœur et dans celui des autres… « .

Ainsi peut-on parfois observer ce phénomène lumineux dans de rares circonstances, mais jamais pendant un match de football.

Après le match nul entre l’Algérie et la Russie (1-1), sur Internet on discute à propos du laser qui aurait aveuglé le gardien russe Igor Akinfeev , but qui a permis à l’Algérie d’égaliser et de se qualifier.

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En plus, le gardien russe a été critiqué pour avoir encaissé le but. Vidéos et photos montrent un laser pointé dans ses yeux les instants avant le but de l’égalisation cruciale de l’Algérie.

La Russie a été éliminée du groupe H après un match nul 1-1 et l’Italien Fabio Capello s’est plaint à cause du laser dirigé sur le gardien par quelqu’un dans la foule. Capello a insisté : « Il a été aveuglé par le faisceau laser ».  Et encore : « Il y a des photos, vous pouvez voir aussi la vidéo. Ce n’est pas une excuse, c’est un fait, il y avait un laser. Je n’ai jamais cherché des excuses dans ma vie ».

L’entraîneur de l’Algérie, Vahid Halilhodzic, a aussitôt déclaré qu’il n’était pas au courant du laser : « C’est la première fois que j’entends parler de ça; je n’ai pas vu la vidéo, donc je n’ai rien à dire ». C’est quelque chose qui fera discuter les gens dans les restaurants et les bars.

 

Jean BRUSCHINI, Observateur de France 24 à Rome


Dessin du jour : Plumer qui ?

Durant la compétition, notre Observateur italien, Jean Bruschini, croque au gré de ses inspirations les principaux événements de la Coupe du monde de football. Malgré le match nul de la France, c’est un pied de nez à la Suisse qu’il croque aujourd’hui.

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Au matin du match contre la Suisse, Le Matin avait demandé à la sélection suisse de «Plumer le coq», mais après le match contre l’Equateur, les hommes de Didier Deschamps commencent à faire peur.

Un nul bien suffisant, pour terminer premier et ainsi éviter l’Argentine et passer au tour suivant pour se confronter avec le Nigeria. Un match nul plutôt décevant, au terme de 90 minutes très décevantes, face à une équipe équatorienne sans armes et réduite à 10, mais Il faut quand même dire que les bleus ne se laissent pas plumer facilement.

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Jean Bruschini est écrivain à Rome. Pendant le Mondial, il est l’un de nos représentants en Italie. Dessinateur à ses heures perdues, il nous fait partager sa vision du mondial en croquis !


Les extraterrestres aiment-ils le football ?

VU SUR LE NET | Une Coupe du monde, c’est un événement planétaire, qui attire l’attention de personnes aux quatre coins du globe… et même d’un peu plus loin si l’on en croit ce supporter brésilien qui affirme avoir vu une soucoupe volant dans le ciel de Brasilia, le soir du match Cameroun-Brésil.

Dans le film Blade Runner, l’androïde Roy Batty – interprété par Rutger Hauer – relate ses expériences extraterrestres :

« J’ai vu tant de choses que vous, humains, ne pourriez pas croire. De grands navires en feu surgissant de l’épaule d’Orion. J’ai vu des rayons fabuleux, des rayons C briller dans l’ombre de la porte de Tannhäuser. Tous ces moments se perdront dans l’oubli, comme les larmes dans la pluie… »

Cette expérience de Roy Batty, directement tirée d’une oeuvre de science fiction, certains pensent l’avoir vécue pour de vrai : le 23 Juin dernier, lors du match Cameroun – Brésil, Marcus Vinicius Garrett est ainsi persuadé d’avoir vu une soucoupe volante à Brasilia.

Un objet de forme ronde, à 1.500 mètres au-dessus du stade

Marcus vit dans une zone près du stade Nacional. Lundi à 16 heures, pendant le match Cameroun-Brésil (1-4), il était dans sa maison lorsqu’il s’est approché de sa fenêtre et a vu quelque chose de bizarre.

Levant les yeux au ciel, l’homme a remarqué un objet en forme de disque, qui se déplaçait très lentement dans le ciel de Brasilia et stationnait près du stade. Le tout en en plein jour, ce qui permettait de voir clairement sa forme.  Marcus a alors décidé de filmer l’OVNI pendant environ deux minutes, pour poster ensuite la vidéo sur Youtube.

Le Mondial attirerait-il l’attention des petits hommes verts ? En tout cas, l’événement a fait le tour du web, mais selon certains la vidéo serait un fake. En attendant d’en savoir plus, je vais mener l’enquête de mon côté et jeter un coup d’œil au ciel de Rome de temps en temps, pour confirmer – ou non – l’existence d’extraterrestres…

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DESSIN DU JOUR : La famille que toute l’Italie connait

Durant la compétition, notre Observateur italien, Jean Bruschini, croque au gré de ses inspirations les principaux événements de la Coupe du monde de football. Saurez vous reconnaître à qui sont les gens de cette famille ? Cliquez sur « Continuer à lire » pour le savoir !

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Jean Bruschini est écrivain à Rome. Pendant le Mondial, il est l’un de nos représentants en Italie. Dessinateur à ses heures perdues, il nous fait partager sa vision du mondial en croquis !


Italie : la fête à Rome malgré l’élimination

EN IMAGES | L’Italie a été éliminé après un match rocambolesque hier contre l’Uruguay. Dans les rues de Rome, et malgré la déception, les Italiens ont tenu leur réputation de supporteurs passionnés. Promenade en image dans les rues de Rome. / Photos Jean Bruschini.

 

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Fin de l’aventure brésilienne pour l’équipe nationale italienne. Le match douloureux entre l’Italie et l’Uruguay s’est terminé par 0 à 1.

Evidemment, tout le monde ne parle que du geste de Luis Suarez qui a mordu  l’épaule de Giorgio Chiellini, non sanctionné par l’arbitre mexicain Rodriguez.  » Maintenant on parlera d’un échec et de l’élimination de notre équipe « – a commenté le défenseur italien aux micro de la Rai  « mais le jeu a été conditionné par l’arbitre, il y avait une différence d’opinion incroyable. La morsure? C’était bien clair, il reste le signe  »

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Il y a eu certainement des éléments qui ont influencé le résultat, comme la chaleur ou l’arbitrage négatif…

Tabarez – lorsque, pour la troisième fois un journaliste anglais envoyé de la BBC, à propos de la morsure de  Suarez, lui rappelle comment son agresseur est un récidiviste, Tabarez répond :

 »…Nous avons essayé de freiner l’Italie, pour contrer leur milieu de terrain et surtout Pirlo« .

A ceux qui affirment que Buffon, Pirlo, De Rossi, Chiellini e Barzagli sont “vieux”, je réponds que ce sont les seuls qui ont joué. Il faut l’admettre, une bonne moitié de l’équipe italienne était « invisible » sur le terrain, car le jeu a été fait par les joueurs les plus âgés.

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Jean Bruschini, Observateur pour France 24, à Rome


Italie-Uruguay : Natal, terrain de jeu… ou de bataille ?

Le match Italie-Uruguay, qui qualifiera une équipe pour les huitièmes de finale et éliminera la seconde –  aura lieu mardi soir  à Natal, capitale de l’Etat de Rio Grande do Norte, dans le tout nouveau stade Arena das Dunas de 42.000  places. Le choc s’annonce bouillant.

Natal, c’est la plus orientale des villes brésiliennes, située sur la ligne de l’Equateur. Ici, au XVIe siècle, les Portugais ont construit la Fortaleza dos Reis Magos – le Fort des Trois Rois – le premier bâtiment créé pour défendre la colonie portugaise contre les attaques des pirates français.

En 1633, Natal a été conquise par les Hollandais, avant que les Portugais ne reprennent leur bien vingt-et-un ans plus tard, en 1654. Voilà pour l’histoire avec un grand H. Mais mardi, c’est une autre histoire qui va s’écrire à Natal : celle du football et de ce Mondial 2014.

Mesures de sécurité impressionnantes autour d’un simple entraînement

Lundi, l’entrainement de l’Italie a été ouvert au public, et au moins 6.000 personnes se sont retrouvés à l’intérieur de l’établissement  pour prendre des photos et chanter, avec des drapeaux et les visages peints, pour demander des d’autographes.

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Un jeune supporter italien à Rome (Crédit photo : Jean Bruschini)

Comme dans toutes les autres villes du monde, le gouvernement brésilien ne veut pas prendre de risques et les mesures de sécurité pour un simple entraînement étaient vraiment impressionnantes. Le long des routes menant au stade, il y avait des patrouilles de soldats, tandis les alentours étaient surveillés par les équipages Bope, les unités spéciales de la police militaire, la seule qualifiée pour entrer dans les favelas. Tout cela avec la couverture aérienne d’un hélicoptère, qui a surveillé la situation jusqu’à ce que le bus de l’équipe italienne soit de retour à l’hôtel.

Les « espions » au service de Tabarez

C’est « le match le plus important de ma carrière… nous sommes déterminés à gagner » a déclaré Cesare Prandelli  à la presse avant ce match décisif face à l’Uruguay.

Mais les joueurs de la Celeste connaissent bien leur adversire du soir puiqsue Martin Caceres (Juventus), Edinson Cavani (ex-Napoli) et Alvaro Gonzalez (Lazio) sont des habitués du football italien. Vous pouvez parier que leur avis sera inestimable pour le sélectionneur uruguayen Oscar Tabarez.

Plus qu’un match, c’est une bataille celle qui s’annonce !

Le calcul est simple : une victoire ou un match nul, et c’est l’Italie qui verra les huitièmes de finale. En revanche en cas de défaite, la Squadra Azzura prendrait la porte. Et ça, l’attaquant uruguayen Luis Suarez l’a bien compris : « Je tiens à vous battre« , « Battistuta, mon idole » et « L’Italie a des lacunes en attaque, nous allons en profiter« , a-t-il déclaré au cours des derniers jours

Si il a un grand respect pour l’Italie, Tabarez n’en garde pas moins aussi une immense confiance dans son équipe nationale, comme il l’a expliqué avant le match :

« La peur n’existe pas dans le football mais dans la vie. Inquiétudes ? Oui, je suis inquiet pour Balotelli : il est jeune et c’est un vrai spécialiste en face de l’objectif. Je ne sais pas à quoi m’attendre face à l’Italie, sincèrement. Si nous avons une chance de les battre, nous allons essayer de le faire. Nous savons comment ils jouent et nous avons une grande expérience, nous savons aussi qui nous sommes et d’où nous venons. Jouer contre l’Italie est un don de Dieu. »

La rencontre s’annonce d’ores et déjà bouillante…

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Dessin du jour : Pendant que vous regardez la Coupe du monde…

Durant la compétition, notre Observateur italien, Jean Bruschini, croque au gré de ses inspirations les principaux événements de la Coupe du monde de football. Aujourd’hui, c’est ce qu’il se passe pendant que vous êtes en train de regarder les matchs qu’il vous dévoile ! Cliquez sur continuer la lecture pour voir le reste du dessin !

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Jean Bruschini est écrivain à Rome. Pendant le Mondial, il est l’un de nos représentants en Italie. Dessinateur à ses heures perdues, il nous fait partager sa vision du mondial en croquis !


DESSIN : Quand la France neutralise la Suisse !

DESSIN DU WEEK END | Durant la compétition, notre Observateur italien, Jean Bruschini, croque au gré de ses inspirations les principaux événements de la Coupe du monde de football. Ce week-end,  il revient sur le match Suisse-France, et sur la performance française de haut vol. Voir le dessin en cliquant sur continuer la lecture !

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Jean Bruschini est écrivain à Rome. Pendant le Mondial, il est l’un de nos représentants en Italie. Dessinateur à ses heures perdues, il nous fait partager sa vision du mondial en croquis !


Les femmes et le football, un amour impossible?

Samedi soir, j’ai attendu minuit, avec Luana, ma femme, pour assister au match Angleterre-Italie, comme tout le monde. Nous étions dans un bar bondé, avec hommes et femmes unis devant l’écran ! Oui, en Italie les femmes qui suivent les matchs de foot sont nombreuses et elles se déguisent plus que les hommes. A se demander si les femmes aiment vraiment le football autant que les hommes, ou bien si elles y assistent tout simplement pour admirer les joueurs… (Crédit photo : Jean Bruschini)

Angleterre-Italie, début de la Coupe du monde pour la Squadra Azzura, nous sommes visiblement excités. Un tourbillon de voix s’accumulent et il est impossible de comprendre qui que ce soit, puis c’est le silence absolu : le match est sur ​​le point de commencer.

Qui n’a pas trouvé une chaise dans le bar où nous sommes se retrouve se place sur le banc, comme montre bien la photo : ce samedi soir, tout est permis.

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(Crédit photo : Jean Bruschini)

Je jette un regard discret aux femmes présentes avec nous, vraiment nombreuses ce soir-là. A leurs déguisements, à leurs expressions de joie devant l’événement, je n’ai plus aucun doute : l’Italie va gagner.

Les Italiennes, grandes amatrices de ballon rond dans le monde

Après avoir consulté un sondage effectué récent par le site italien alfemminile.com sur un échantillon de mille italiennes, je découvre que :

  • 34 % des femmes de ce pays ont déclaré aimer le sport et regarder tous les matchs pendant l’année,
  • 25 % d’elles disent regarder le match de temps en temps
  • 22 %  seulement en compagnie d’amis, de la famille, ou en couple.

Très assidues, les Italiennes aiment vraiment beaucoup le ballon, beaucoup plus que le Espagnoles et les Allemandes, qui les suivent dans ce classement (25 %). Viennent ensuite les femmes polonaises (24 %) et les Brésiliennes (15 %). Et la France ? Elle remporte le trophée du pays qui compte le plus  de femmes ennemies du football : 19 % des Françaises déclarent en effet détester ce sport et ne jamais regarder un seul match.

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En Italie, les femmes sont des grandes fans de ballon rond et suivent avec passion les prestations de la Squadra Azzura (Crédit photo : Jean Bruschini)

Les femmes crient peut-être moins que les hommes lorsqu’elles assistent à des matchs, mais elles sont des observatrices attentives : elles scrutent les joueurs masculins dans les moindres détails, tout comme faisaient les femmes du premier siècle en regardant les combats des gladiateurs dans les arènes.

Envie d’être à la place de Shakira ?

Autre sondage amusant : selon les femmes italiennes, les hommes les plus sexy de cette Coupe du monde sont Cristiano Ronaldo (23 %), suivi par Gerard Piqué, avec le 22% des votes. A la troisième place,  on retrouve le joueur de la Squadra Azzura Pablo Daniel Osvaldo, avec un bon 20 %. Et si 36 % des sondées  affirment qu’elles ne voudraient pas être à la  place de l’une des femmes des joueurs, elles sont  24 % à envier la chanteuse Shakira, compagne du joueur espagnol Piqué.

Une explication de la passion des femmes italiennes pour le football ? Peut-être si l’on écoute leurs commentaires durant la rencontre de samedi :

  • « Le football a été inventée pour les femmes, nous jugeons mieux que vous les autres hommes »
  • « Vous regardez le match, nous regardons les muscles »

De Rome, un grand bonjour à tous, mais surtout aux femmes de tous les pays, car c’est  grâce à elles  que le football  est  plus agréable à suivre.

Jean BRUSCHINI, Observateur de France 24 à Rome


Brésil-Mexique : quand l’arbitre kamikaze le match

DESSIN DU JOUR | Durant la compétition, notre Observateur italien, Jean Bruschini, croquera au gré de ses inspirations les principaux événements de la Coupe du monde de football. Aujourd’hui, c’est évidemment le match Brésil – Croatie qui l’a inspiré. Et pas la prestation des joueurs, mais plutôt celle de l’arbitre japonais, Monsieur Yuichi Nishimura.

 


ITALIE – Quand la Raï déraille…

 VIDEO | La RAI, télévision nationale italienne, a diffusé un spot publicitaire avec l’image du Christ (la statue symbole de RIO), avec un montage qui représente le Christ en maillot bleu. Immédiate la plainte de la part de l’archidiocèse de Rio, qui revendique les droits moraux et les appels à une réparation morale de sept millions d’euros.

Outrage ? « C’est une insulte à un symbole national« , explique Alessandro Maria Tirelli, avocat italien qui a fourni la notification à la RAI et qui collabore avec son collegue brésilien Rodrigo Grazioli.

Tirelli a spécifié au journal brésilien « O Globo » que le spot a été retiré, mais l’archidiocèse n’a pas l’intention d’abandonner. L’archidiocèse utilisera les millions de la cause pour des œuvres de bienfaisance. Récemment, une société d’articles sportifs avait proposé deux millions de dollars pour la même utilisation, mais il y avait eu un refus de la part des prélats brésiliens.

Cette publicité a provoqué un véritable débat en Italie… et vous, pensez-vous qu’il est correct d’utiliser des images religieuses pour annoncer un événement sportif?

Jean BRUSCHINI, Observateur de France 24 à Rome


Italie-Luxembourg : verre à moitié vide ou à moitié plein ?

Au bar Le Torri à Rome, on a commenté le dernier match de la Squadra Azzura avant le départ au Brésil (Crédit photo : Jean Bruschini)

VIDEO | A 10 jours du premier match de la Squadra Azzura au Brésil et après le 0-0 contre l’Eire du week-end dernier, l’Italie a de nouveau déçu mercredi avec un match nul (1-1) contre le Luxembourg, une équipe pas vraiment considérée comme une sélection redoutable.

Sept matchs, six nuls et une défaite. Si cette série (en cours) n’est certainement pas la meilleure façon de se préparer pour le Brésil, elle est cependant le fruit d’une tradition : l’Italie nous a habitués à des performances médiocres avant ses triomphes mémorables.

Pour trouver la trace de la dernière victoire de la Squadra Azzura, il faut remonter 267 jours plus tôt : c’était en septembre dernier, contre la République Tchèque (2-1).

Une vraie fatigue et un seul but

D’après ce que j’ai vu pendant les quatre-vingt-dix minutes de ce match contre le Luxembourg, les Bleus qui vont arriver à Rio ressembleront plus à des touristes qu’à des finalistes. Au niveau du jeu, la confusion règne au milieu de terrain et rien ne fait penser à une équipe dans ce onze en chemise bleue. Pour Abatele défenseur du Milan AC, le travail est encore immense :

« Nous sortons d’une retraite de 10 jours, avec une charge de travail considérable, mais nous allons arriver au Brésil dans les meilleures conditions et nous devons commencer à travailler sur les solutions à distance ».

Autre joueur déçu, le défenseur de la Juventus Giorgio Chiellini qui s’est confié au micro de la RAI : « Je suis désolé parce que nous voulions arriver au Brésil avec plus d’enthousiasme ! Nous avons toujours gagné les matchs importants, mais malheureusement, en amical nous avons historiquement toujours luttés ».

Le plus fort, c’est celui qui gagne !

« Il est clair que nous devons améliorer certaines choses, car avec plus de joueurs au milieu de terrain nous souffrons sur l’aile, a analysé le sélectionneur César Prandelli. Nous n’avons pas donné le maximum, mais nous sommes conscients que nous pouvons faire une grande Coupe du monde« .

Si l’Italie parvenait à ouvrir le score au bout de neuf minutes par Marchisio face à une équipe qui venait d’encaisser cinq buts face à la Belgique, elle était obligée de concéder le match nul après l’égalisation du Luxembourg dans le dernier quart d’heure.

Hués par les supporters

Ce dernier match de l’équipe avant le Mondial devait être un jour de fête, mais les espoirs initiaux ont hélas cédé la place à la dépression : dans les tribunes du stade Curi de Pérouse, les supporteurs transalpins, d’abord bruyants et enthousiastes, ont hué à la fin du match. Ce n’est pas par hasard que Winston Churchill disait à propos des italiens que « les pires ennemis de l’Italie sont les Italiens« …

En fait, nous sommes tellement auto-destructeurs que de Churchill nous préférons nous rappeler un autre aphorisme :

« Les Italiens perdent les guerres comme si elles étaient des matchs de football et les matchs de football comme s’il s’agissait de guerres. »

De son coté, Prandelli préférait voir le verre à moitié plein : « Le bilan de cette année est très positif. Nous avons bien joué et nous nous sommes qualifiés pour la Coupe du monde. Bien sûr, on voulait donner quelque chose de plus cette fois-ci, mais mes gars ont eu une saison intense« .

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Lecture de la presse dans le bar Marturanum de Rome après le match nul de l’Italie contre le Luxembourg (Crédit photo : Jean Bruschini)

 Jean BRUSCHINI, Observateur de France 24 à Rome

 


Italie : quand la passion devient mondiale

 

Les Romains vont poursuivre suivre la Coupe du monde sur des écrans géants, comme ici à Rome lors du Mondial 2006 (Crédit photo : Alessio Damato, Wikimedia Commons)
Les Romains vont poursuivre suivre la Coupe du monde sur des écrans géants, comme ici à Rome lors du Mondial 2006 (Crédit photo : Alessio Damato, Wikimedia Commons)

Vert, blanc, rouge … En attendant la Coupe du monde, entre la passion et le patriotisme, à Rome vous pouvez déjà plonger dans l’événement le plus attendu de ces quatre dernières années. Ambiance avec notre représentant dans la capitale italienne…

Grâce à des écrans géants, installés dans les rues, dans les bars et près des centres commerciaux de la capitale italienne, on pourra facilement suivre tous les matchs du Mondial, seuls ou en compagnie.

J’ai demandé à des passants ce qu’ils attendaient de l’Italie et les réponses ont été variées : « Question difficile, elle peut tout faire : aller en finale ou même gagner la Coupe« .  Cependant l’Italie, c’est l’Italie. Elle a ses bons joueurs, le talent, l’expérience et… le « savoir-faire« .

« L’Angleterre fait quand même un peu peur »

Je viens de rentrer dans le bureau postal pour envoyer un colis, j’en profite pour poser quelques questions aux deux types barbus qui font la queue avec moi. Voici  les défis de l’Italie, d’après eux : « L’Uruguay de Cavani a un grand potentiel, mais aussi ses faiblesses« , analyse le premier. « Le Costa Rica ne me fait pas peur, l’Angleterre quand même un peu, mais ça aurait pu être pire avec les Pays-Bas ou le Portugal« , estime quant à lui le second.

Alors, quel sera le parcours de la Squadra Azzura au Brésil ? Premier élément de réponse dès le 14 juin, avec le match Angleterre-Italie.

 Jean BRUSCHINI, Observateur de France 24 à Rome