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Le 9 juillet dernier,Ali Bongo le président sortant du Gabon déposait son dossier de candidature à l’élection présidentielle prévue pour le 27 août. Les événements qui se produisirent ce jour là me révélèrent les différentes facettes de la population gabonaise en cette période trouble. J’en ai dénombré 3: les pointeurs,les boudeurs et les spectateurs.

Les pointeurs sont ceux là qui assistent aux meetings du parti démocratique gabonais (PDG) d’Ali Bongo dans l’espoir d’obtenir un billet de 5000fcfa et quelques gadgets. Les boudeurs sont les militants de l’opposition qui contestent la candidature d’Ali Bongo dont le dossier comporterait un acte de naissance falsifié.Et enfin les spectateurs,c’est cette catégorie de gabonais qui suit le cours des événements sur les réseaux sociaux bien au chaud dans leurs domiciles.

L’ex président tchadien Hissène Habré a été condamné à la prison à perpétuité par le tribunal spécial formé à Dakar pour le juger. Il était accusé de viols, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre. Justice est donc rendue pour ses victimes, dont les témoignages poignants ont eu raison du silence affiché par l’ex-dictateur durant le procès.

Kim Jong Un en a marre de voir sa petite sœur Kim Yo Jong sans mari. Pour mettre fin au célibat de la jeune femme de 29 ans, l’homme fort de la Corée du Nord a donc décidé d’organiser un concours. Mais attention messieurs, si vous êtes intéressés, sachez que les critères de participation au dit concours sont très sélectifs. Premièrement vous devrez mesurer 1m75, être diplômé de l’Université militaire de Pyongyang et avoir servi dans l’armée nord-coréenne.

Ce dessin illustre l’un des souvenirs que j’ai pu garder du très discret Florian Kaptue, à l’issue de la formation Mondoblog que nous avions suivie à Dakar. Le mondoblogueur s’en est allé à la fleur de l’âge suite à un accident de la circulation. Le plus troublant est que deux ans auparavant, dans le troisième article publié sur son blog, Florian disait avoir fait un rêve dans lequel il se voyait mourir dans les mêmes circonstances. La croyance chrétienne dit qu’après avoir fait un rêve prémonitoire, il suffit de faire des prières pour conjurer le sort. Si Florian l’avait fait, serait-il des nôtres aujourd’hui ? Je l’ignore. Mais ce qui est sûr c’est qu’au final nous avons tous le même destin et personne ne peut y échapper. A Dieu Florian.

C’est au cours de son congrès tenu le 1er mai 2016 que le parti Héritage et modernité a dévoilé le nom de son candidat à l’élection présidentielle prévu en août. Le parti constitué de dissidents au PDG (parti démocratique gabonais) a donc jeté son dévolu sur l’ex président de l’Assemblé nationale Guy Nzoumba Ndama alias MOUKOMBO.

Il aura suffit d’un coup de baguette présidentiel magique à Alassane Outtara pour accorder la nationalité ivoirienne à Blaise Compaoré. Cette nouvelle nationalité permettra à l’ex président burkinabé exilé en Côte d’ivoire d’échapper à la justice de son pays d’origine.

Jean Ping,candidat à l’investiture du front uni de l’opposition pour l’alternance (FOPA) est contesté par ses paires.

L’année 2016 est à peine entamée mais déjà le secteur éducatif gabonais se retrouve confronté à ses vieux démons. Après plusieurs mois de grogne, la Convention Nationale des Syndicats du Secteur Educatif (Conasysed) a mis ses menaces à exécution, en entrant en grève le 4 janvier 2016. Dans un contexte de crise socio-politique, amplifiée par la crise économique que traverse le Gabon, le gouvernement a tout intérêt à donner satisfactions aux revendications de ces enseignants en colère.

La clôture de l’audition des victimes d’Hissein Habré fut marquée par le passage à la barre de deux tchadiennes réduites à l’esclavage sexuel dans un camp militaire. L’une des deux a reconnue avoir été violée par l’ancien président tchadien en personne.

L’idée de réorganiser la justice gabonaise n’est pas au goût de la Cour constitutionnelle. L’institution a donc annulé l’ordonnance du 11 août 2015 proposée par le Barreau de Gabon.

Pékin plongé dans un épais brouillard de pollution,sombre tableau qui amené le gouvernement chinois à décréter l’alerte rouge.

Recherché par la justice française suite à une plainte de Michel Gbagbo,le président de l’Assemblée nationale ivoirienne a pu s’en tirer grâce à son immunité diplomatique.

Les nouvelles déclarations sur les musulmans du favori de l’investiture républicaine pour la présidentielle américaine font mouche.

En réponse aux attentats du vendredi 13 novembre 2015 revendiqués par Daesh, la France a lancé des frappes aériennes contre des positionnements du groupe terroriste en Syrie.

Vendredi 13 novembre 2015, Paris, la capitale française est endeuillée par des attaques terroristes revendiquées par l’organisation Etat Islamique. Cette tuerie qui a fait 129 morts et plus de 300 blessés survient dix mois après celle de Charlie Hebdo. Comme en janvier dernier, le malheur de la France suscite le même sentiment de consternation et de solidarité à travers le monde entier. Hélas, Paris n’a pas été la seule ville, ces derniers jours, à être frappée par la folie meurtrière du groupe terroriste. Le 12 novembre, c’est Beyrouth, la capitale du Liban, qui fut le théâtre de deux attentats portant la signature de Daesh et faisant 43 morts. Un jour plus tôt, Boko Haram, la branche ouest africaine de l’Etat Islamique, tuait 25 personnes au Niger et 9 autres au Cameroun dans la ville de Kolofata. Tous ces sanglants incidents viennent rallonger la liste, déjà exhaustive, des innocentes victimes de l’inhumanité des terroristes.

Plusieurs chefs d’Etat africains et européens sont réunis depuis le 11 novembre à Malte pour tenter de trouver des solutions visant à freiner les flux migratoires vers l’Europe des populations africaines.

Le Vatican de nouveau dans la tourmente avec la sortie en Italie de deux livres qui relancent le scandale du Vatileaks. Ces deux livres font des révélations sur des détournements de fonds destinés aux pauvres et d’autres malversations au sein du Saint-Siège.

Appelé à donner soin point de vue sur la situation que traverse le Congo-Brazzaville, François Hollande a créé la polémique en apportant son soutien à Denis Sassou Nguesso. Pour le chef de l’Etat français son homologue congolais a bel et bien le droit de « consulter son peuple ». Cette déclaration contraste parfaitement avec son discours tenu il y a moins d’un an à Dakar lors du XVe sommet de la francophonie. Dans ce discours, François Hollande disait être opposé aux dirigeants africains qui souhaitent s’éterniser au pouvoir. Cette règle s’appliquerait-elle à certains et pas à d’autres?