Wilney Taris

#StopRacismeRepDom

Credit photo: Tilou Jean Paul/RBH
Credit photo: Tilou Jean Paul/RBH

« La mort de tout homme me diminue, parce que je fais partie du genre humain, et en conséquence, n’envoie jamais demander pour qui sonne le glas ; il sonne pour toi. » John Donne

Bonne fête de l’indépendance à mes frères de la République Dominicaine

NO to racism in the Dominican Republic

NO al racismo en la República Dominicana

ABA rasis nan Sendomeng

NON au racisme en République dominicaine

لا للعنصرية في جمهورية الدومينيكان

NEIN zu Rassismus in der Dominikanischen Republik

NO al racismo en la República Dominicana

NO al razzismo nella Repubblica Dominicana

NEJ till rasism i Dominikanska republiken

Нет расизму в Доминиканской Республике

Não ao racismo na República Dominicana

NEE tegen racisme in de Dominicaanse Republiek

도미니카 공화국의 인종 차별주의에 없음

没有种族主义在多明尼加共和国

ドミニカ共和国での人種差別にノー


Lettre ouverte à Maitre Samuel Madistin

Enveloppe pixabay.com/
Enveloppe pixabay.com/

Suite à l’intervention d’une dame à l’émission Vision 2000 à l’écoute du populaire journaliste Valery Numa, le mercredi 21 janvier 2015, vous accusant de s’emparer de sa maison après qu’elle vous a donné autorisation comme avocat de déguerpir des locataires récalcitrants de sa propriété. Je me permets de vous écrire afin de vous exiger, en tant que citoyen de la société civile et jeune qui vous admire, des explications.

D’emblée, je dois vous dire que certains noms dans votre secteur m’auraient laissé de marbre en écoutant de telle accusation. Mais fort de mon admiration pour vous, je ne peux pas me permettre de continuer à vous écouter en me faisant des conjectures.

Un jour, après avoir écouté une interview  que vous avez donnée à la station que j’ai citée au début de ma lettre, j’ai décidé de lancer une recherche Google avec votre nom comme mot clé. J’ai été dirigé vers un article du journal Le Nouvelliste où l’auteur ne se tarit pas d’éloge en parlant de votre parcours. « Fils de pasteur protestant […] il [Me Samuel Madistin NDLR] dit être marqué par des procès mémorables. En particuliers, le cas d’un jeune agent de sécurité, blessé par balles dans le cadre de son travail et frappé depuis de cécité. Révoqué après son rétablissement, Me Madistin décide de prendre le cas et de supporter lui-même les frais de procédure », pouvais-je lire.

Ma stupéfaction était tellement grande, après avoir lié connaissance avec vous via ces lignes, que je suis resté pendant plus de dix minutes à réfléchir sans piper mot. Dans un pays où on attribue souvent  à vos confrères des épithètes qui ne sont pas toujours très tendre. Tomber sur un témoignage aussi vibrant que le vôtre m’a donné une lueur d’espoir qu’il y a encore des gens honnêtes sur qui je peux compter pour l’avenir de notre cher pays.

Depuis lors, seule l’ignorance peut me faire rater une de vos interventions dans les medias. Il suffit que votre nom apparaisse dans le titre d’un reportage pour que, toute affaire cessante, je me plonge dedans.

Me Madistin, j’ai toujours été impressionné de voir la vigueur avec laquelle vous défendez le peuple haïtien. A travers cette fougue, j’ai vu un homme qui fait des revendications des couches défavorisées les siennes. Vos différentes interventions dans les medias pour dénoncer la mauvaise gestion de l’administration Martelly en témoignent.

Je suis un jeune haïtien engagé qui lutte pour une vraie politique de valorisation de la jeunesse haïtienne dans toutes les sphères de décisions du pays. Quand j’ai appris que vous avez été le plus jeune parlementaire dans les deux chambres où vous aviez siégé comme parlementaire, le raffermissement de ma conviction dans cette lutte s’est passé au plus haut de son niveau.

Au nom de toute cette sympathie que je voue à ce leader politique que vous êtes, au titre de militant qui colle après votre titre d’avocat et de fait éventuel membre de la future équipe dirigeante du pays. Je crois fermement que vous comprendrez ma démarche et mon rôle en tant que citoyen de la société civile qui ne vise qu’à renforcer ma détermination comme jeune qui rêve d’un lendemain meilleur pour notre mère chérie qui est Haïti.

En me référant, de surcroit, à la lettre que vous avez adressée récemment au président du Sénat de la république, Dieuseul Simon Desras, en date du 25 septembre 2012, pour lui demander d’engager une enquête sur l’un de ses collègues, en l’occurrence Edwin Zeny, acte que vous avez soutenu en tant que citoyen et ancien parlementaire. Je m’autorise le droit de vous exiger des éclaircissements sur le dossier de cette femme qui vous a indexé de vouloir lui ravir son bien.

Croyant dans le grand esprit que vous avez toujours fait montre dans vos différentes interventions, je vous prie de croire, Me Samuel Madistin, en l’expression de ma plus haute admiration.

TWilney

 


Haïti : mon vélo, je m’en souviens

mescoloriages.com vie-quotidienne/coloriages,les-transports,velos
mescoloriages.com
vie-quotidienne/coloriages,les-transports,velos

Je me rappelle encore de mes folles années d’enfance où je me mettais toujours au-devant de la maison pour attendre l’arrivée de mon père. Je me bagarrais presque tous les jour avec lui pour avoir le privilège d’aller mettre son vélo à l’arrière de la maison. Finalement, j’ai eu raison de lui, tous les après-midi le vélo était à moi. Et depuis lors, je me suis mis à m’exercer avec le seul moyen de déplacement que mon père disposait à l’époque.

Comme son vélo n’était pas fait pour mon âge, je ne pouvais pas me mettre sur la selle. En bon petit malin, je m’arrangeais pour avoir un pied sous le tube supérieur afin de d’atteindre les pédales. Comme à l’accoutumée, je me trouvais un après-midi devant la barrière à attendre son arrivée pour récupérer ce qui était devenu mon hobby préféré. Cette fois-ci, celui qui d’habitude observait son fils traîner son vélo à la main, allait le voir se métamorphoser en un homme qui grimpe sur le vélo et part. Étonnement, mise en garde, satisfaction et contentement se mélangeaient dans le regard de mon papa.

Deux jours plus tard, j’ai reçu un vélo en cadeau de la part de mon père. Ce fut pour moi une grande surprise. Lui qui se disait toujours incapable de commettre le crime de me donner un vélo, sous prétexte qu’un jour je pourrais gagner la rue et me faire renverser par une voiture.

Mon grand amour pour le vélo a ainsi commencé. Bien que ma mère avait certaines réticences, je commençais à me rendre chez ma grand-mère seul avec mon nouveau bien. Quelques années plus tard, quand je devais être à l’école secondaire, mon père m’en offre un autre. Sous les remarques bienveillantes de ma mère, tous les matins, je prenais mon sac à dos et filais au lycée. Bien évidemment, je gardais toujours les conseils de mon père en tête. « Il faut que tu regardes à l’arrière avant de dépasser une voiture stationnée et surtout roule ton vélo au bord de la rue », me répétait-t-il souvent.

Un vélo pour diverses raisons

Nous étions plusieurs élèves à utiliser ce moyen de locomotion à travers la ville du Cap-Haïtien. Avec le temps je comprends les différents avantages qu’il nous a offerts.

Dans un pays où les embouteillages monstres sont considérés comme un fléau, ne vous étonnez pas si quelqu’un arrive en retard à un rendez-vous et qu’il vous dit que pour parcourir les 15 minutes habituelles qui relient son domicile au lieu de la rencontre, il a mis 1 heure et demi en voiture. Par contre, avec le vélo, je ne me fais pas de souci, il est accessible à la moindre brèche.

Plus loin, l’aspect économique était pour moi un élément non négligeable et qui m’a donné du plaisir  à prendre mon vélo tous les matins. Mon argent de poche était utilisé à bon escient et mes déplacements n’étaient limités que par mes parents ou moi-même, mais pas pour les frais de taxi.

Il est vrai qu’aujourd’hui les parents haïtiens sont de plus en plus nombreux à offrir à leurs enfants des vélos depuis très tôt. Cependant, ils sont utilisés davantage comme un objet de sport que comme un moyen de locomotion. L’arrivée massive des taxis motos sur les circuits d’Haïti prive la population urbaine de cette opportunité.

En voyant les enfants d’aujourd’hui, qui se contentent parfois d’une grande cour pour s’amuser à vélo, je me remémore mes bons souvenirs. Mais je dois reconnaître que la sécurité routière est très précaire.



De GREH ou de force : un mauvais précédent pour les jeunes

L'ancien président du GREH lors de son Installation en compagnie du ministre des affaires étrangères/ Crédit photo page Facebook MHAVE
L’ancien président du GREH lors de son installation en compagnie du ministre des Affaires étrangères/ Crédit photo page Facebook MHAVE

Aujourd’hui plus que jamais, la météo politique Haïti n’annonce pas un temps clair. De plus en plus, l’onde tropicale qui touche le ciel politique haïtien tend à se transformer en un vrai ouragan, en tenant compte du bras de fer engagé entre l’exécutif et le Parlement. Entre-temps, le jeune leader du Grand rassemblement pour l’évolution d’Haïti (GREH) vient de jeter le pavé dans la mare en acceptant un poste de directeur général au sein d’un ministère. Décision controversée à l’intérieur même de son parti.

C’est devenu un refrain sur les lèvres des différents leaders haïtiens, que ce soient ceux de la classe politique ou de la société civile, ils encouragent toujours les jeunes d’Haïti à s’intégrer dans la vie politique haïtienne. Bien qu’en regardant la configuration des partis politiques haïtiens, plus d’un se questionne et sur le vrai objectif de cet appel. Encouragent-ils les jeunes à venir réfléchir sur la situation politique du pays pour proposer des pistes de solution au problème et déceler de nouveaux leaders ? Ou du moins, constituer une banque de jeunes qui ne sera utile que lorsqu’ils auront besoin des gens pour descendre sur le macadam afin de satisfaire leur ego ?

Il suffit que le mandat d’un chef de parti politique arrive à terme (dans le cas de ceux qui ne s’autoproclament chef de parti à vie) pour qu’un observateur puisse se faire une idée de la dictature qui règne au sein des partis dits démocrates. Dénonciation, report des assemblées générales ou simplement jasement dans les médias à cause du chef qui ne veut pas partir. En conséquence, des dissidents décident de monter eux-mêmes leur propre parti. Comment un jeune va-t-il pouvoir s’intégrer quand les anciens de ces partis ne peuvent s’entendre entre eux.

GREH, de la parole aux actes

Himmler Rebu, fondateur du GREH, a donné le ton en laissant la tête de son parti, il y a quelques mois, à un jeune de 30 ans, Marc Elie Nelson. Sans aller en profondeur pour savoir la véritable motivation de ce choix, on était unanime à applaudir cette décision. Le plus ancien quotidien haïtien a qualifié cette de décision d’« une belle leçon démocratique ». Bien que le colonel Rebu, fort de son passé et de sa capacité à analyser les conjonctures politiques haïtiennes, reste toujours au-devant de la scène politique à travers les médias. Même s’il essaye de se démarquer de son parti dans ses prises de position, certains croient que son ombre plane encore au-dessus du parti.

Aujourd’hui, le jeune président du parti ne l’est plus. Il a été nommé directeur général du ministère des Haïtiens vivant à l’étranger (MHAVE). Une décision qui divise le parti. En effet sur les neuf membres du directoire du parti, 5 ont évité de se mettre autour de la table pour la conférence de presse en signe de protestation. Mais, le président reste attaché dur comme fer à sa décision et visiblement fier.

Est-ce qu’il y a un perdant ?

On ne peut pas rêver mieux. Chef de parti, directeur général d’un ministère, c’est déjà beaucoup pour étoffer son curriculum vitae. Mais, prendre un poste au sein d’un ministère sans avoir l’aval de l’assemblée de son parti, à mon avis c’est un acte de trahison.

« Aucune structure politique ne peut être forte économiquement si elle n’est pas à l’intérieur du pouvoir » déclare l’ancien jeune président du GREH pour justifier sa décision. « Forte économiquement ». Car tout dans ce pays se résume à la satisfaction économique. Venant d’un ancien président de parti, il y a de quoi à faire pleurer. Que la décision ait été soutenue par les responsables du GREH, que Marc Elie Nelson l’ait prise de force, c’est un mauvais précédent pour les jeunes conséquents qui désirent se lancer dans la vie politique haïtienne.

Si le colonel Himmler Rebu a décidé, à travers son action, d’ouvrir la voie à la jeunesse, la décision de l’ancien président du GREH, jeune de surcroît, est en passe de la fermer en donnant un vrai argument pour continuer à mettre les jeunes en quarantaine.


Haïti-Situation carcérale: une plaie qui est loin d’être fermée.

Earthquake damage in downtown Port-au-Prince. - Prison Via Flickr
Earthquake damage in downtown Port-au-Prince. – Prison Via Flickr cc

A un moment où le débat tourne autour de l’arrestation des frères Florestal, (Enold et Josué), des responsables de l’opposition, des organismes de droits humains se défilent au pénitencier national, le plus grand centre carcéral haïtien, pour apporter leur soutien aux deux frères incarcérés. Théâtre de plusieurs évasions, réputé pour avoir vu de grandes personnalités y séjourner, le pénitencier national marque à sa façon l’histoire du pays. Qu’est ce qui se cache derrière les hauts murs de ce bâtiment situé au cœur de la capitale haïtienne?

Il faut affronter les regards des dizaines de personnes, formant une longue file d’attente, accroupis pour la plupart sous un soleil de plomb, dans l’espoir de rendre visite à un proche emprisonné. Croisant le canon de deux policiers lourdement armés, se faire inspecter avant de se trouver dans l’accueil de la prison.

Une autre barrière s’ouvre et maintenant nous sommes en plein la cours de la prison civil de Port-au-Prince. Sur cette cours humidifiée, au milieu des vacarmes de certains détenus qui crient leur détresse, l’air pestilentiel qui se dégage vous met en garde d’éviter de commettre des infractions à la peine de la prison. J’essaie de retenir mon souffle, en effet, à ce niveau je ne fais plus confiance aux phanères de mes deux narines.

Entretemps, je découvre un centre de santé. Je respire un peu en soliloquant, « au moins un endroit pour donner un premier soin parce qu’ici tout le monde en aura besoin un jour ou l’autre». Soudain un écriteau attire mon attention : « USAID ». Pourquoi faut-il toujours une aide internationale dans le moindre détail dans mon pays ? Je croise les doigts pour qu’un jour ces organismes n’exigent pas les autorités à porter des cravates frappés du logo de l’USAID.

Le centre est équipé de plusieurs matériels, il effectue un certain check-up pour les nouveaux admis afin qu’ils n’infectent pas les autres en cas où il souffre d’une maladie quelconque rapporte un médecin sur place. Mais à bien regarder les conditions qui y règnent, il y a de forte raison d’être sceptique quant à la santé de ces détenus.

Il est 10 heures du matin, le déjeuner est en route pour les différentes cellules. Des brouettes munies de grosses chaudières s’éparpillent dans les différentes allées de la prison. Une bouillie va être servie à chaud aux prévenus. Là je comprends un peu l’importance du centre en regardant ces chaudières aux couvertures entrebâillées.

Surpopulation carcérale

L’un des problèmes majeur de la prison en Haïti a été et est encore, malheureusement, la surpopulation carcérale. Pas d’effectif policier suffisant pour les gérer. « Aujourd’hui pour plus de 4000 détenus, il n’y a qu’environs 150 policiers. Ce qui fait qu’on a environ 1 policier pour 27 détenus, alors que selon la norme, ça devrait être un policier pour trois détenus », affirme un expert en la matière qui souhaite garder l’anonymat.

Oh Grate, We're In Prison, Roaring Jellyfish via Flickr cc
Oh Grate, We’re In Prison, Roaring Jellyfish via Flickr cc

La gestion des cellules représentent le nœud gordien de la prison en Haïti. Pour compenser l’absence des toilettes à l’intérieur des cellules, les détenus se servent d’un grand récipient pour faire certains de leurs besoins. Entassés dans des espaces à raison de 0.40 m2 par détenu, contrairement aux normes standard de 4.5m2, la situation des prisons en Haïti est calamiteuse.

La détention préventive prolongée

La majorité des personnes sont en détention préventive prolongée, parmi elles, des détenus qui n’attendent qu’un dispositif de jugement pour être libérés. Sans oublier des gens qui sont incarcérés depuis des années pour une simple bagarre lors des exercices pré-carnavalesques. Malgré la mise en place d’un service d’assistance légale, la situation tarde encore à se régulariser.

Si la prison devrait être un endroit de réflexion afin d’empêcher au citoyen qui a commis une infraction de ne pas récidiver, l’état de la prison en Haïti présage le contraire.


Top 10 des raisons pour visiter Haïti

The Citadelle Laferrière, HaitiBy Alex E. Proimos Flirck cc
The Citadelle Laferrière, HaitiBy Alex E. Proimos Flirck cc

Si Dieu préserve Haïti de certains catastrophes naturelles, la première République noir indépendante du monde compte à lui seul une saison cyclonique de six mois et la majorité de ses villes sont traversées par des failles susceptible de provoquer des séismes fatals, comme ce fut le cas le 12 janvier 2010. Ajouter à cette liste, l’étiquette violente  qu’on colle, à tort et à travers, à la population haïtienne. Mais au milieu de cette ombre qui plane au dessus de l’ile, voici mon top 10 des raisons pour prendre des vacances en Haïti.

1. L’histoire

Première colonie noir à s’être révoltée pour se défaire du joug esclavagiste imposé par les colons français. Le coin de terre où la plus grande armée de l’époque coloniale (celle de Napoléon Bonaparte) a été mise en déroute après une longue guerre d’indépendance. Haïti, appelée Hispaniola (petite Espagne) par Christophe Colomb lors de son débarquement sur l’ile, fut la colonie la plus courtisée de l’époque. Les Espagnoles, les Anglais et les Français ont tous participé à l’établissement de l’esclavage sur l’ile et à piller ses richesses. Qui n’aura pas envie de venir scruter ce petit pays pour se faire une idée de l’intérêt qu’avaient les colons de l’époque ?

Bataille de Vertières - Wikipédiafr.wikipedia.org
Bataille de Vertières – Wikipédia
fr.wikipedia.org

2. Les sites historiques

La guerre de l’indépendance a commencé avec la fameuse cérémonie du bois caïman, ce lieu Mythique ou les esclaves s’étaient donné rendez-vous pour définir leur plan d’action en sacrifiant un cochon. La dernière bataille s’est livré à vertières, aujourd’hui des monuments sont érigés en mémoire des héros de l’indépendance. Face aux pressions exercées par la France après la guerre, les nouveaux libres ont construit des forts dans des zones stratégiques du pays pour répondre à un éventuel retour des français sur l’ile. De la est arrivée la Citadelle Laferiere (classé patrimoine mondiale de l’UNESCO) bâtit par Henri Christophe, c’est la plus grande forteresse des caraïbes. Certains disent une fenêtre de la citadelle ouvrent sur la France.

3. Les belles plages

Récemment classé en 57eme position des 100 plus belles plages du monde, Abaka bay attire déjà beaucoup de monde. Mais il ne faut pas oublier Labadee (département nord) qui depuis des années reçoit des bateaux de croisière venant du monde entier, la plage Gelé des cayes (département sud) qui ne cessent de glaner des milliers de visiteurs et d’autres plages comme celles Jacmel entre autres. Nelson Deshommes peut vous en dire beaucoup à ce sujet.

Le Nouvelliste - Abaka bay resort, l'une des 100 plus belles
Le Nouvelliste – Abaka bay resort, l’une des 100 plus belles

4. Des sites naturels

Si dans l’autre coin du monde il y a le jardin suspendu de Babylone, en Haïti les sites naturels ne font pas défaut. Bassin zim et saut d’eau sont deux parmi les nombreuses chutes magnifiques, qui chaque année drainent beaucoup de curieux. Le port a piment avec une source très chaude en été comme en hivers.

5. Les fêtes champêtres

C’est devenu une tradition dans la société haïtienne, tous les ans des pèlerins viennent de partout pour danser au rythme du compas les fêtes champêtres. Septentrionale et Tropicana sont les deux plus anciens groupes musicaux incontournable lors de ces festivités. Dépendamment de votre croyance religieuse, vous pouvez en profiter pour faire votre demande au saint patron. A cette époque les gens s’habillent avec des couleurs vives qu’on appelle « vœu » pour faire leur pèlerinage.

Ceremonie de vodou Page facebook Richarson Dorvil
Ceremonie de vodou Page facebook Richarson Dorvil

6. Prolongement de l’Afrique

Mon récent voyage en Afrique pour ma formation mondoblog m’a permis de voir le lien existant entre l’Afrique et un petit pays de l’Amérique. Je me suis sentis comme chez moi en Afrique, rien qu’en voyant les petits commerce et le train de vie des Sénégalais. Ils ont leur «café Touba » en Haïti nous avons notre « Mabi ».

7. Excursion garantie

Malgré la forte concentration des gens dans les villes, visiter Haïti vous offre la possibilité de faire les plus belles excursions de votre vie. Escalader les montagnes pour atteindre les grottes et revivre une tranche d’histoire de la guerre de l’indépendance.

Ikaly - Fort Jacques et Alexandre</p><br /><br />
<p>ikaly.ht

8. Le carnaval

Bien que port au prince a été depuis longtemps le point central de cette manifestation populaire, la ville de Jacmel porte la palme d’avoir le plus beau carnaval d’Haïti avec des déguisements hors pair.

Carnaval des Fleurs 2013, Richarson Dorvil Presents, Rapadoo

9. Accueil

Ne soyez pas surpris si en descendant de l’avion vous entendez des roulements de tambour, des contrebasses et autres instrument qui accompagnent une voix qui chante a vos oreilles. Ce n’est qu’un apéritif pour vous inciter à commander le plat de résistance de la culture haïtienne. .

  1. Femme

Enfin, les belles créoles haïtiennes qui ont la qualité d’être le poteau mitant de la famille en Haïti. Je ne veux pas donner trop de détails a propos des femmes, je préfère vous laisser en tirer votre propre conclusion en faisant d’Haïti la plus prochaine destination de vos futures vacances.