Mon coin de Liberté

À la découverte de la ZLECAf

Le 18 août 2022, le Comité National pour la Zone de Libre-Echange Intercontinentale Africaine (CN-ZLECAf) a initié une rencontre avec les blogueurs de Côte d’Ivoire afin de discuter de la contribution du digital dans une meilleure mise en œuvre de l’accord de le ZLECAF. Mais en vrai, c’est quoi la ZLECAf ? Quels en sont les enjeux ? Quelles actions mènent le CN-ZLECAf pour faire connaître cet accord ?






Politique ivoirienne ou la mort de la jeunesse

Selon une étude menée par l’institut de sondage Afrobaromètre et publiée sur le site de Radio France Internationale (RFI), « les jeunes sont intéressés par les débats publics mais ne sont pas pleinement engagés dans les processus politiques ». Cela se vérifie d’autant plus en Côte d’Ivoire où on oserait dire même que la jeunesse ne s’intéresse pas à la chose politique.  

Depuis son indépendance, la politique ivoirienne est dominée par une même génération : la génération des collaborateurs et opposants au père fondateur. La nouvelle génération, celle qui n’a pas connu Nanan Houphouët.

Où est la jeunesse ? La nouvelle génération ? Pourquoi ce vide ?

La politique des beaux discours

Le Président de la République ivoirienne affirmait : « Nous devons travailler pour transférer le pouvoir à une nouvelle génération de manière démocratique en 2020 ». Cela m’a emmené à me poser une question : dans la politique ivoirienne, c’est quoi la « nouvelle génération  » ? La question mérite vraiment d’être posée dans la mesure où dans les faits, la jeunesse est loin d’être engagée en politique. On prépare tellement la jeunesse à prendre la relève que parmi les 33 sénateurs nommés tout dernièrement par le Président de république, aucun n’est jeune. Tous sont des gens qui « mangent depuis longtemps ».

Les responsables des partis politiques ivoiriens sont, dans leur très grande majorité, au moins sexagénaires. Et quand on entend des jeunes dire de quelqu’un qui a 80 ans qu’il est le garant de l’avenir du pays, il est temps de se poser les questions.

Mais c’est quoi le problème ?

Un sondage a été lancé sur plusieurs fora célèbres en Côte d’Ivoire tels que ODCI (Observatoire Démocratique en Côte d’Ivoire), OLCI (Observatoire Libre de Côte d’Ivoire) et Le Café d’Eburnie. Ces fora revendiquent, dans leur totalité, plus de 300.000 membres dont une majorité jeune. Sur deux semaines, un cinquante de personne a participé au sondage. Oui le nombre est faible mais le simple fait de dire que c’est un sondage « sur la politique » a participé à repousser les jeunes. De cette étude, il ressort 100 % des sondés n’est pas membre d’un parti politique pendant que 66 % n’est pas membre d’une quelconque association, fusse-t-elle locale et n’est pas prête à s’y engager.

A la question de savoir pourquoi ce désengagement, on reçoit, de la part de jeunes des réponses telles que : « pas intéressé » ou encore « La politique sous nos cieux est un monde sans pitié ou il faut avoir de bons parrains sinon tu deviens une chair à canon ». Quand certains osent donner leur avis sur les hommes et femmes politiques ivoiriens, il ne faut pas s’étonner de lire des choses tels que « Tous opportunistes et malhonnêtes mais c’est cela même la définition de politique je pense ».

Et pourtant !

La totalité des jeunes sondés ont déjà voté. Ils ont pris part aux élections présidentielles de 2010 pour les plus anciens et 2015 pour les jeunes. Ils voteront bien en 2020 mais ne feront pas plus que cela. Un jeune interrogé a bien voulu donner son avis sur ces prochaines élections présidentielles de 2020. Il dit ceci : « Je souhaiterais d’abord que cette CEI (la commission électorale Indépendante, chargé de l’organisation des élections) actuelle soit dissoute, que le nouveau président soit de la société civile. Qu’on refasse le découpage électoral, un nouveau listing électoral, que la population en majorité la jeunesse aille voter massivement et que le respect des règles du jeu soit observé pour la paix ». Donc, il est conscient de la situation politique du pays et sais que si rien n’est fait, le pays n’est pas à l’abris d’une prochaine situation de crise.

Des révolutionnaires du salon ?

Quand on est un habitué des réseaux sociaux ivoiriens, on a forcement remarqué que les jeunes ivoiriens sont très virulents, très tranchants et prêts à tous pour leur candidat, leur camp politique. Ainsi, ils se livrent très régulièrement à des publications, analyses et commentaires à faire passer Gauthier RYBINSKI (célèbre analyste politique de France24) pour un amateur. On peut citer entre autres Kyria Doukouré, Lassina Dosso, et bien d’autres avatars comme Arête de poisson et Adjovan Agni. Sur Facebook ils sont maîtres des claviers, experts en arguments et spécialistes en justifications mais dans la vie réelle, très peu sont présents, très peu sont engagés.

Ils sont bons pour critiquer mais n’osent jamais s’engager pour appliquer, prendre leur part dans l’arène.

Les hommes du sale boulot

Malgré son absence dans les instances de décision et d’actions positives, cette jeunesse est pourtant le bras armé des hommes et femmes politiques, quand il s’agit de faire les sales besognes. C’est ainsi qu’on verra les jeunes dans les actes de violences, les attaques et autres actes de vandalisme… pour quelques billets de banque. Voilà à quoi elle est réduite.

Ceux qui ne sont pas violents et qui s’engagent ne sont pas mieux lotis. En effet, ils sont bien pour arborer les tee-shirts de campagnes, applaudir sous le soleil et faire le bourrage des salles pour que les photos puissent montrer la force mobilisation du parrain. En réalité, très peu dans ces salles sont là par conviction. Il y a un slogan bien connu dans les rues d’Abidjan qui dit « Lui il a donné, on a criée pour lui wouhooooo, l’autre est venu on a criée pour lui aussi whouhooooo. Tant qu’il donne, nous on prend et on  crie wouhooo pour lui ».

A l’heure de la mondialisation, la jeunesse doit prendre ses responsabilités. On ne devrait pas accepter d’être dirigés par les ancêtres qui sont très souvent déconnectés des réalités du moment. Avec le pouvoir qu’offrent les réseaux sociaux, les médias et surtout vu la vitesse à laquelle va le monde, le vieux, les doyens ont vraiment du mal à suivre. Les fils ont échoué à bâtir l’éléphant d’Afrique, les refondateurs n’ont pas pu refonder le pays et les commerçants ne nous donneront pas l’émergence qu’ils nous ont promis pour 2020.

Jeune, lève-toi et prends ton destin en main.




POLICE SECOURS, un groupe Facebook d’utilité publique en Côte d’Ivoire

Les réseaux sociaux sont aujourd’hui incontournables dans tous les domaines de la vie quotidienne. Les Ivoiriens ne sont pas en reste de ce monde de publications, de commentaires, de likes et de partages. Tout comme le groupe « avant-avant »POLICE SECOURS (urgences : 100/111. 20250040), se révèle être l’un des meilleurs groupes ivoiriens. A mon avis, il est le meilleur en matière d’utilité publique.

POLICE SECOURS (urgences : 100/111. 20250040), suivez le guide

Créé le 28 août 2015 et comptant à ce jour 330 101 membres, le principe de fonctionnement de ce groupe interactif est très simple. Il est expliqué dans une charte. En quelques mots, la description du groupe se veut explicite : « Ce GROUPE POLICE SECOURS à été créé dans le but de battre en brèche tous les préjugés, toutes les méfiances, et déception des citoyens vis-à-vis de la police et plus largement des forces de l’ordre. »

L’objectif est de répondre aux urgences et de mettre en relation citoyens et unités d’intervention sécuritaire et sanitaire. Tout individu, témoin ou victime de scènes de corruption, de racket, d’abus de pouvoir, d’accident de circulation, d’incendie, d’embouteillage, de corps abandonnés ou de n’importe quel type de dysfonctionnements semblables à ceux cités plus haut, pourra le signaler sur ce forum. En outre, les membres sont invités à faire des publications dans le but de s’informer, de former, mieux, de susciter le débat autour d’un thème en rapport avec la sécurité. 

Ainsi, toutes les publications sont d’utilité publique. Contrairement à d’autres groupes, les publications de Police Secours, ne visent pas le maximum de likes ou de commentaires. Elles visent juste à régler une situation ou  informer sur un sujet ou problème précis.

Des conseils utiles
Capture d’écran: Aubin Krah

Une bonne organisation

A travers un système de hashtags (ou mots-clés en français) comme: #Cie, #Sodeci, #Embout, #Infos, etc., chaque publication est codifiée et une fois le problème pris en charge par un des administrateur ou l’organe adéquat, les commentaires peuvent être désactivés. Bien qu’il se veut groupe sérieux, les publications sur POLICE SECOURS ne sont pas envoyées à un administrateur pour approbation avant parution. On pourrait être surpris par cette méthode mais on part sur le principe de l’urgence et de la bonne foi ou la responsabilité de l’auteur. En effet, vu qu’il peut y avoir des urgences, une publication non approuvée à temps peut être préjudiciable. Donc libre à chacun de publier tout en respectant la charte du groupe.

Des conseils utiles
Capture d’écran: Aubin Krah

Et pourtant, malgré son caractère utile, POLICE SECOURS (urgences : 100/111. 20250040) ne manque pas de recevoir des publications hors contextes. Le monde serait parfait si ce n’était pas le cas. Heureusement, ces publications qui ne respectent pas la charte sont très vite signalées, modifiées ou supprimées par un administrateur ou un modérateur.

Une question de bonne volonté

En dehors de certaines pages officielles de forces de l’ordre, le groupe est administré par des bénévoles qui abattent un formidable boulot. Ce travail est reconnu à travers certaines distinctions et même un article sur le portail officiel du gouvernement. Donc, c‘est le moment de reconnaître la valeur qu’on peut créer avec les réseaux sociaux. Ainsi, au lieu de passer notre temps à nous invectiver sur ODCI (un autre célèbre groupe ivoirien), rendons-nous vraiment utiles sur POLICE SECOURS (urgences : 100/111. 20250040).

Une publication Police secours
Capture d’écran: Aubin Krah



Que faire de ma vie ? Chronique d’un égaré

Je me demande s’il y a une question dont la réponse est plus difficile à trouver que celle-là ! Que faire de ma vie ?

Une vie à reculons

On en arrive tous à un point de la vie où on a l’impression que tout s’est arrêté. A défaut de reculer, on fait du surplace. Une chose est sûre, on n’avance pas. Et comme tout bouge et que celui qui n’avance pas recule, alors, oui, je recule. Ma vie va à reculons !

L’école arrêtée à un niveau que je ne souhaitais pas… Des brouillons de livre jamais osé faire éditer… Sympathisant de nombreux groupes politique, mais membre d’aucun… Entreprendre ? J’ai bien essayé mais jamais fini la rédaction de mon projet… Créé des groupes Facebook, Whatsapp, mais abandonnés ensuite… Commencé des formations en ligne mais jamais terminées…

Créer un blog ! Ah oui j’ai réussi à me faire prendre par Mondoblog, mais en panne d’inspiration depuis presque une année, avec une dizaine de bouillons d’articles non mis en ligne.

Écrire cet article : trois pauses de plusieurs journées chacune.

Chrétien, athée, franc-maçon, animiste, j’ai eu des difficultés avec tous les prophètes à qui j’ai toujours trouvé la panne !

Des sites de psychologie, j’en ai essayé !

Où habite Dieu en Côte d’Ivoire?

Et pourtant…

Et pourtant je suis brillant d’esprit. Où du moins je pense être brillant. Alors que m’arrive-t-il ?

Que faire de ma vie ?

On a tous traversé cet instant de désarroi où on a l’impression que rien ne nous réussit. Manque de satisfaction face aux acquis ou réel manque d’acquis ?

Ne vous attendez pas à ce que je vous réponde car je ne sais pas où j’en suis dans la vie !

Heureusement dans ce genre de moment, j’écris un article grâce à mon blog à 1 heure du matin, je ferme les yeux et m’endors.

Demain est un autre jour avec ses challenges. Il faut que je sois prêt.

 


Mondial de foot, comment suivre sans télé chez soi?

Le monde entier est en ébullition depuis le 14 juin dernier et ce jusqu’au 15 juillet prochain: c’est l’heure du mondial, la coupe de monde de foot, qui se déroule cette année en Russie. Toutes les chaines de télé mondiales diffusent cet évènement planétaire. Mais comment suivre ce mondial si l’on n’a pas de télévision chez soi? Quelques conseils…

Les télévisions communes:

Depuis le lancement officiel du mondial, un tour dans les rues d’Abidjan vous fera forcement voir cette scène:

Prêt à tout pour le mondial

Il s’agit de petit (ou grand) attroupement devant un kiosque à café ou devant un atelier de réparation ou un magasin de vente de télévision. Ce genre d’endroit dispose de télévision « publique », que tout le monde peut regarder, sans frais. Cela nécessite d’avoir le muscle des jambes bien solide. En effet, en général il n’y pas de place assise. Aussi, vous serez à la merci du soleil comme de la pluie puisque vous êtes à découvert.

J’ai

En outre, si vous êtes prêts à dépenser quelques francs CFA, vous pouvez suivre les matchs de votre équipe favorite du mondial, assis bien confortablement dans un maquis, tout en partageant des bières avec des amis. Plusieurs espaces sont ainsi aménagées dans la vie d’Abidjan.

Espace aménagée spécial mondial

Au delà de la télévision, plusieurs option vous restent pour ne rien louper de cet évènement planétaire.

La télévision du voisin

En Afrique, on a le sens du partage. Le Mondial 2018 est encore un moment pour vivre cette solidarité à l’africaine. Votre télé est en panne ou n’en possédez pas du tout ? Inutile de s’alarmer. Priez pour que votre voisin ait sa télévision. Sa maison peut vous accueillir le temps d’un match de foot. Avec votre « voiz », comme on dit à Abidjan, vous pourrez pousser les équipes africaines à la victoire. Mais attention, pour cela, il faut qu’avant le début du Mondial, le voisin et vous ayez de bonnes relations et surtout que sa femme soit de bonne humeur sinon dites adieu à la Russie !

La bonne vielle radio

La radio reste le moyen le plus pratique pour suivre ce mondial. En effet, pour tous ceux qui sont mobiles ou trop occupés pour s’asseoir devant la télévision, toutes les chaines de radio font de la retransmission avec des commentaires à couper le souffle. RFI, BBC AFRIQUE, NRJI, VOA AFRIQUE et bien d’autres, le choix ne manque pas. Et étant donné que tous les téléphones disposent de radio, pas besoin de dépenser un seul franc.

MONDIAL 2.0

Pour tous ceux qui sont de la génération TIC, suivre  le mondial est un jeu d’enfant. En effet, presque toutes chaines de télévision (la radio télédiffusion ivoirienne) font de la diffusion en direct sur leurs sites internet donc l’on peut toujours suivre les dribles de Christiano Ronaldo, les débordements de la Pulga et voir les belles chemises blanches d’Hervé Renard sur son ordinateur au bureau. D’autres sites comme www.stream-foot.fr sont spécialisées dans la diffusion en streaming et vous feront voir tous les matchs ou presque.

En plus plus, vous pouvez avoir toutes les informations sur le mondial en temps réels à travers les nombreuses applications mises en ligne sur playstore pour Android ou sur Appstore pour les autres.

Les appli du mondial

La plus connue est « Coupe du Monde de la Fifa, Russies 2018 », application mise en ligne par la FIFA.

Avec tous ces moyens dont vous disposez dès à présent, vous n’avez pas d’excuses pour louper la coupe de monde de foot qui se déroule dans le pays des Tsars!

 

Article publié par Krah Aubin en collaboration Avec Konan Richard Kouassi


Réconciliation ou guerre des tranchées en Côte d’Ivoire

Depuis la crise post-électorale de 2010 en Côte d’Ivoire, beaucoup a été fait pour la réconciliation en Côte d’Ivoire (CDVR, retour des réfugiés, procès, etc.). Pourtant, fort est de reconnaître que la réconciliation est loin d’être acquise; du moins sur les réseaux sociaux. La virulence des propos, des injures, la carence d’idée et d’arguments, les attaques verbales, le manque de respect et de courtoisie, voici le vrai visage de la réconciliation (sur les réseaux sociaux) en Côte d’Ivoire.

Et pourtant c’est vrai

GOR et ADOrateurs, impossible réconciliation

Pour les ivoiriens, « GOR » (Gbagbo Ou Rien) et « ADOrateurs » (partisans du parti au pouvoir) ne sont pas une découverte. Partout sur les réseaux sociaux, l’on rencontre ces termes qui défissent clairement les positions de chacun. Avoir un parti-pris dans la politique de son pays n’est que normal mais ne pas savoir l’exprimer, voilà le mal! Pendant que les langues officielles prêchent la réconciliation, la guerre des tranchées est ouverte. Ce dossier du site Abidjan.net nous montre clairement les actions posées pour la réconciliation. Toute opinion contraire à celle de l’autre attire tout de suite la foudre. Les injures ont pignon sur rue et l’argumentation, la guerre des idées, non merci!

Et s’il nous expliquait?

Pour chacun, leur mentor serait un dieu qu’il ne faut absolument pas critiquer. L’expression des opinions politique ne se font plus à l’aide d’argument ou d’idée mais à travers des propos injurieux. Le bon sens a foutu le camp. Le groupe Facebook REPUBLIQUE-PATRIE-NATION est un exemple même de ce besoin de désarmer les cœurs, d’élever le niveau du débat et d’aller à la vraie réconciliation. On ne débat pas sur Facebook, on s’insulte. Cela montre le niveau très bas de la culture politique.

Où allons nous?

Uniquement le peuple?

Il ne faut pas croire que le niveau très bas du débat politique ivoirien soit l’apanage du « petit peuple ». Non monsieur! Des leaders politique, qui auraient du être les premiers à élever le débat, descendent souvent dans la boue. Ces articles de L’infodrome, de Ivoiresoir.net démontrent qu’on n’est pas sorti de l’auberge! Des journaux même se permettent de mettre de tels propos à la UNE et sans que rien n’y fit!

Mettre une UNE pareille ailleurs serait un motif de procédure judiciaire.
En pleine UNE

Réconciliation est-elle encore possible?

Heureusement oui! Dorénavant, de plus en plus des voix s’élèvent pour dénoncer cette bassesse du niveau politique. Les ivoiriens comprennent au fur et à mesure que le temps passe mais le pays demeure. L’on doit apprendre à faire la politique autrement, à proposer des idées, à débattre sans abattre, à convaincre sans vaincre. Certains comme Andre Silver Konan à travers ses articles, invitent effectivement à élever le niveau du débat. Nous y avons tous quelque chose à gagner.

Pour la réconciliation
Helas!

HÉLAS !


Y a pas monnaie! Ou la guerre des jetons!

Mais où sont les jetons?

Les ivoiriens ont eu vite fait de s’habituer à une pénurie pas comme les autres: les jetons, la petite monnaie. Effectuer des achats qui nécessitent la petite monnaie est devenu un vrai supplice.

Montez avec la monnaie!

Les gbakas et les problèmes de monnaie
Montez avec la monnaie

Si vous êtes usager des taxis communaux et autres gbakas (mini-car de transport urbains), vous avez déjà entendu cette phrase. Vous en avez sûrement déjà été victime. « Y a pas monnaie »! Voilà une des phrase les plus entendues quand vous faites les courses à Abidjan. En effet, une fois dans un gbaka, vous avez intérêt à avoir le montant exact de votre course. Autrement, vous risquez que l’apprenti parte avec votre argent, ou, dans le meilleur des cas, qu’il vous associe. Vous associez, c’est vous remettre un billet équivalent à la monnaie de tous et à vous de vous débrouillez! Souvent, cela finit en bagarre comme le montre cette vidéo du très sérieux site d’information koaci.com.

Et ils ne sont pas les seuls!

En 2017, une décision avait créé un tollé général auprès des usagers du pont Henry Konan Bedié, communément appelé 3ème pont. En effet, le gestionnaire de ce pont avait décidé que les usagers devraient arriver au point à paiement, comme le montrer cet article de Linfodrome, avec le montant exact de monnaie. Encore une affaire de jetons! Ce n’est qu’après la décision de boycott par les usagers que cette mesure a été retirée.

Dans les marchés, dans les transports (même la société de transport abidjanais Sotra), dans les pharmacies (on vous donne toujours des bonbons à la place de vos pièces d’argent), partout on vous dit la même chose : préparez la monnaie. Alors question:

MAIS OU SONT LES PIÈCES?

L’on est bien en droit de se poser la question. D’après les indiscrétions de la rue d’Abidjan, la monnaie ferait l’objet d’un trafic de « mafieux ». Ceux-ci créeraient un manque pour ensuite revendre la même monnaie. Infos ou intox, on ne saurait le dire.

Cependant, nombreux sont ceux qui ont vu, dans les gares d’Abidjan, ces vendeuses d’eau en sachet (bien que le sachet soit interdit) et autre papier Lotus, qui pour un achat de 100 F cfa, vous font la monnaie de 5 000 F CFA. Où trouvent-elles cette monnaie qui fait tant défaut?

Question : n’est-ce-pas cette même monnaie qu’on nous oblige à donner dans les gbakas qui se retrouve là? Ce n’est peut-être pas la mafia, mais un circuit simple: l’apprenti gbaka vous oblige à donner la monnaie, il le revend ensuite à une vendeuse qui, vous oblige à faire des achats afin d’avoir cette même monnaie pour vous déplacer!

Qu’est ce qui est fait?

Comme d’habitude, l’Etat ne sait pas ce qu’il se passe ou du moins, fait semblant de ne pas savoir ce qu’il se passe. Car, dans ce monde de « préparez la monnaie », le seul perdant, c’est le consommateur. Quant aux associations de consommateurs ou la banque centrale, je pense qu’elles ne sont pas encore informée de ce problème car rien n’est fait!

 


Le transport en Côte d’ivoire, le désordre volontaire.

Je l’ai dit, l’ivoirien a un problème avec les règles, la loi! Et le secteur du transport ne déroge pas à cette règle.  Le secteur du transport ivoirien est l’un des secteurs les plus désordonnes et les plus incompréhensibles qu’il soit. Les ministres se succèdent au gré des alliances et régimes mais le problème demeure. Même pipe même tabac.

Le Guide du transport ivoirien

« Gnanbro », « Syndicat », « faire mon gué », « donne mon chargement », « chef de gare »,  « chef de gare », « ici là c’est mon territoire« , etc.  Vous n’y comprenez rien n’est ce pas? Normal! Vous n’êtes pas du secteur du transport ivoirien. Vous ne pouvez pas comprendre. Sauf si… Suivez le guide.

Gnanbro

individu présent dans les « gares », coins de rues et de carrefour qui crie à tue-tête pour attirer les clients pour remplir les véficules. Une fois le plein du véhicule fait, le chauffeur doit le payer, que dis-je, le chauffeur doit « faire son gué ou donner son chargement« . Cela parait juste vous pensez? Eh bien pas tant que ça. En effet, les clients ou passagers connaissent déjà les « gares » où se trouvent les véhicules. Donc avec ou sans « gnanbro », le véhicule ferait son plein. Alors à quoi sert ce racket vu et su de tous? Même quand le passager monte dans le véhicule à l’insu du « chargeur ou gnanbro », le chauffeur doit le payer sinon… Il aura affaire au « syndicat »

Syndicat

Larousse défini le syndicat comme « organisation destinée à représenter les intérêts d’un groupe de personnes… ». Un chauffeur de « gbaka » (véhicule de transport en commun bien connu à Abidjan), interrogé sur le rôle des syndicats me réponds: petit moi même je ne sais pas trop! Chacun fait ce qu’il veut. Les syndicats dans notre cas ici, ne servent qu’à rançonner (et je pèse mes mots). Les seuls face auxquels les syndicats peuvent vous défendre, ce sont les syndicats eux-mêmes. En un mot vous payez pour être protégé d’eux.

Chef de gare

Chef des syndicats, il a pouvoir sur tout le monde dans la « gare » ou point de chargement. Capable de vider un véhicule de ses passager ou même d’interdire à un passager de monter dans le véhicule de son choix. Régulateur ou fauteur de trouble? Je penche pour la deuxième option.

Territoire

Comme dans la mafia, chaque « syndicat » a son territoire qui ne sont pas clairement défini mais que vous avez intérêt à connaitre. Les parkings sont tellement bien partagés qu’un véhicule vide refusera de stopper et prendre qui l’arrête sur le territoire du syndicat auquel il n’est pas affilié. Et quand un chef de territoire décide de l’étendre, comme à la mafia, c’est la guerre ouverte comme en témoignent ces articles de Koaci.com et Fratmat.info.

Ai-je dis qu’aucune de ces organisations n’est étatique? Ni encadrée par la loi?

Le désordre volontaire: l’Etat aux abonnées absents!

Si aucune de ces organisations ni actions n’est fondée sur un base légale, l’on est en droit de se demander: mais où est l’Etat! Une fois encore, l’Etat laisse faire.Le problème ne date pas d’hier donc nul ne peut dire qu’il l’ignore. D’ailleurs, si l’Etat ignore ce qui se passe dans l’Etat, on a un problème. Manque de volonté car je ne peux pas dire manque de moyen.

L’Etat acteur de ce désordre.

Quand l’on observe l’état des gbakas et autres véhicules de transport en commun, la question qui revient le plus c’est: mais où font-ils la visite technique.

l’intérieur d’un gbaka
(crédit photo: Aubin Krah)

D’après un article d’Abidjan.net, qui cite le Directeur Général de la société chargé de ces visites techniques, en 2014, la moitié des véhicules en circulation dans le pays n’est pas soumise à cette visite! A qui la faute? L’Etat est pourtant sensé faire respecter la loi!

Quand des individus s’organisent en bande armée (ce n’est pas fort de le dire), sur un territoire nationale, rançonne des citoyens et font leur loi au dos de la Loi, si ce n’est pas illégal, je ne sais pas ce que sait! Et si c’est illégal et que le sachant l’Etat ne fait rien pour l’assainissement du secteur… que dire? Complicité ou silence coupable?

Juste pour dire…

L’individu est de nature à ne pas vouloir respecter la loi. Etant donné que nous vivons dans un Etat et que cet Etat dispose de la force publique, je pense qu’il est grand temps qu’il s’en serve. Si nul n’est sensé ignoré la Loi, je pense que ceux qui les votent doivent aussi les faire respecter. Quand un désordre est vu et tolérer, il est du coup cautionner et dans là, on quitte l’Etat pour se retrouver à l’état de nature!

Nous aimons notre pays. Nous critiquons pour qu'on améliore. Silence=complicité.

 

 


Les utilisateurs zombies de smartphones en Côte d’Ivoire

Affaire de smartphone ou le retour des zombies

Depuis l’explosion du phénomène des smartphones, on assiste à un nouveau phénomène: le retour des zombies. C’est simple à comprendre. Dans la rue, les transports en commun, les salles d’attente et autres espaces publique, plus aucun moyen de parler à son voisin, tout le monde à  la tête baissée, comme un zombie. En réalité, chacun est face à son petit écran, entrain de discuter avec des gens à mille lieux de là, au lieu de communiquer avec le voisin immédiat. Ainsi, fin de la communauté, vive la singularité.

Vision générale

Un tour dans la ville vous fera forcement voir quelqu’un comme ça:

Il est vraiment ailleurs (crédit photo Aubin Krah)

Ainsi, concentré qu’il est sur son petit écran, il est sérieusement occupé à converser avec des gens qui sont très loin de sa position actuelle. Cependant, il ignore totalement son voisin immédiat. C’est fini le temps où les salles d’attente et autres endroits publics étaient fait pour faire des rencontres et converser; au contraire, chacun se promène avec sa communauté. 

Un phénomène uniquement ivoirien?

A priori, ce phénomène n’est pas uniquement ivoirien. Cependant, la société ivoirienne en est réputée facile de conversation: chez nous c’est le « vivre ensemble ». En occident, il n’est pas rare que des voisins qui passent des années sans jamais s’adresser la parole; ce qui n’était pas le cas en Côte d’Ivoire.

Fin de la communauté, vive la singularité!

Généralement, la société ivoirienne c’est la communauté, les bonjours à gauche et à droite, les fous rires entre inconnus qui viennent juste de se rencontrer dans la salle d’attente d’une banque ou des conseils de santé partagés dans la salle d’attente d’un hôpital! Alors face à ce nouveau Lalé (comme on appelle les smartphones chez nous), c’est toute une caractéristique de la société qui disparaît: le communautarisme.

fini le temps des conversations (crédit photo Aubin Krah)

En occurrence, je ne vous dis pas par quel moyen j’ai pris ces photos… je suis moi-même devenu un zombi.

Prendre les devants

Quand on pense aux conséquences que peuvent avoir les smartphones (manque de conversation, nomophobie, etc.), je pense qu’il est temps pour chacun de se poser la question suivante: suis-je dépendant de mon téléphone? Ne sommes-nous pas entrain de nos dénaturer au profit d’un simple écran? Pour une fois, réfléchissons aux conséquences pendant qu’il est encore temps! En ce qui concerne l’Afrique, malheureusement, presque aucune recherche n’est faite sur la population africaine, comme j’ai pu le constater sur les moteurs de recherches.

Photos d’illustration

Il ne pense pas aux conséquences, même sur sa santé (Crédit photo Aubin Krah) Partout avec ma télé

 

 


Le phénomène « Avant avant » sur Facebook, quand notre passé nous unit

AVANT AVANT, le groupe Facebook

Le phénomène a pris de l’ampleur depuis son lancement il y a quelques mois seulement sur Facebook : le groupe « Avant avant ». Un autre regard permet de voir qu’au delà d’un simple groupe Facebook, « Avant avant » participe à la réconciliation des cœurs (par le rire), à l’unité (au moins des Facebookeurs ivoiriens) de la Côte d’Ivoire!

Principe du groupe

D’après la description de son initiatrice, Biche Royale, « Que tu aies 25 ou 60 ans, tu fais partie des meilleurs. De 1970 à 2000, nous avons vécu les bonnes années et nous savons de quoi parle le groupe. Venez vous remémorer les plus beaux souvenirs. »  En un mot, chacun publie ses souvenirs d’enfance et les partage avec les autres membres du groupe, qui pour après avoir vu, doivent « pointer » (mettre des points en commentaire).

Et ça prend !

En quelques mois d’existence, le groupe revendique aujourd’hui plus de 400.000 membres. Au point de rivaliser voire dépasser des pages bien célèbres en Côte d’Ivoire comme First Magazine, Son2baby, etc. Tout le monde en parle ! Du matin au soir et même toute la nuit, il y a de l’animation, du monde, des commentaires, des souvenirs… un vrai village ivoirien.

Pourquoi Avant avant est si intéressant ?

Les publications sont libres, donc tout le monde peut publier en respectant juste le principe du groupe : amuser par les souvenirs. Une publication intéressante donne lieu à des anecdotes partagées, des fous rires… en un mot, une belle ambiance.

Au-delà d’un simple groupe Facebook ?

Dans ce pays où chaque publication sur les réseaux sociaux donne lieu a une interprétation politique, « Avant avant » marque la différence. Le principe des souvenirs a  le don de rapprocher tout le monde. Le groupe se veut apolitique, donc rien ne nous divise.

Par les publications et les commentaires dans le groupe, on découvre un autre visage de Facebook. Loin des clashs et autres propos injurieux causés par la politique. Les ivoiriens de Facebook (en particulier) se retrouvent, enfin, pour un sujet qui les unit : leur passé ! En ce moment où ce pays prône la réconciliation, Avant avant est un acteur majeur.

Avant avant, le nouveau Toukpè ?

La Côte d’Ivoire était régie par le système d’alliance à plaisanterie inter-ethniques, appelé Toukpè. Alliances qui unissaient ce pays du nord au sud, de l’est à l’ouest. Par « Avant avant », les Kone répondent aux commentaires des Digbeu, les Coulibaly commentent les publications des Assi, pendant que les Konan éclatent de rire face aux anecdotes des Soro. Et fini les palabres, vive la réconciliation par notre passé pour, ensemble, voir notre avenir !

Jugez-en par vous-mêmes : le groupe Facebook Avant avant.

C’est bon pour la réconciliation
Que du rire
Quel enfant, ivoirien, pourra dire n'avoir jamais jouer sous la pluie? J'en ai encore envie souvent. hum avant avant quoi!
Chacun revis son enfance


Où habite Dieu en Côte d’Ivoire?

Préambule

Tout d’abord, il est important de préciser que mon billet n’a aucun caractère anti-religieux, il est ni discriminatoire ni négatif envers les religions ! Il part juste d’un constat que tout le monde peut faire ici à Abidjan, un constat d’ « anarchie religieuse » : des « maisons de dieu » en voici, en voilà… Comment comprendre ce phénomène que les abidjanais constatent depuis quelques années ? Je ne juge pas le fond, j’interroge la forme. Alors sachez d’avance que toute mauvaise interprétation de ce billet n’engagera que son auteur !

Venons-en aux faits !

Où habite Dieu ? La question peut sembler ridicule ou incompréhensible mais je vous répondrais qu’à Abidjan Dieu habite dans sa « maison » ! Et où se trouve la maison de Dieu ? A l’église ! (que les musulmans m’excusent, je n’ai rien contre eux). Alors vous me demanderez : mais si tu sais où habite Dieu, pourquoi cet article ? Ce n’est pas si simple, vous allez comprendre…

Essayons donc de comprendre ! Il y a du nouveau…

Ici à Abidjan, il y a tant de « maisons de Dieu » que l’on se demande : où réside-t-il vraiment ? Faites un tour dans la ville, vous ne ferez pas 500 mètres sans rencontrer une « maison de Dieu » ! Il y en a à chaque coin de rue !

Ici à Abidjan, au tout début, Dieu était catholique ; puis nous l’avons rendu protestant-méthodiste (ou protestant d’abord puis méthodiste ensuite, à vous de voir). Ensuite… « boom », en très peu de temps nous avons rendu Dieu évangélique. Je vous avoue qu’il y a de quoi avoir le tournis, c’est l’anarchie totale ! En réalité on ne sait plus où donner de la tête !

L’anarchie totale. Traditionnellement, les groupes chrétiens englobaient les Catholiques romains, les Témoins de Jéhovah, les Adventistes du septième jour, les Méthodistes, les Presbytériens, les Harristes, les membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours (les Mormons), les Baptistes du Sud, les Coptes, les fidèles de l’Eglise du Christianisme céleste et les membres de l’Eglise des Assemblées de Dieu, et depuis peu il faut ajouter ceux qu’on a coutume d’appeler « les évangéliques ». Ca fait beaucoup !

D’après un article de la revue des sciences religieuses, la Côte-d’Ivoire abrite plus de 120 groupes religieux reconnus, issus uniquement du protestantisme (groupes qui se sont implantés de 1942 à nos jours). S’il y a plus de 120 groupes issus du protestantisme, imaginez donc le nombre d’autres groupes religieux reconnus, sans oublier ceux qui ne sont pas officiellement reconnus ! On y perd vraiment son nord dans tout ça !

Un recensement des différentes associations cultuelles officiellement déclarées à la Direction Générale des Cultes révèle qu’elles sont au nombre de trois cent soixante-sept (recensement qui date de 2012, d’après un article de l’International Center for Law and Religion Studies).

Que dit la loi en Côte d’Ivoire ?

L’Etat ivoirien est laïc mais la loi requiert à toute communauté religieuse de se faire enregistrer auprès du gouvernement. Les communautés religieuses doivent soumettre une demande à la Direction des Cultes du Ministère de l’Intérieur. La demande doit comprendre les statuts et règlements intérieurs de la communauté, les noms des membres fondateurs et des membres du conseil d’administration, la date de création et le procès-verbal de l’assemblée générale. Tous ces éléments existent-ils dans votre confession à vous ?

La Direction des Cultes mène une enquête pour s’assurer que le groupe n’a pas en son sein des membres ou n’a pas d’objectifs qu’elle juge subversifs du point de vue politique. Mais la loi ne prescrit pas de sanctions pour les communautés qui ne s’enregistrent pas, ni d’avantages particuliers pour celles qui le font. Donc là aussi c’est un peu l’anarchie, rien n’est vraiment organisé.

Alors où va-t-on ? Anarchie…

Les bords des plages, les rues, les cours d’écoles, les villas d’habitation, les cours communes, les cinémas … tout y passe ! Tout espace disponible est bon pour servir de « maison de Dieu », au mépris de la loi sur l’environnement et le bruit de voisinage !

Quant aux dérives, elles sont nombreuses. On assiste à des situations dont on peut douter du bien fondé. Des scènes d’exorcisme à couper le souffle, des escroqueries en tout genre, la poursuite de miracles et la promesse du « paradis » sur terre comme aux cieux, tout y passe… Mais comme je l’ai déjà dit, il ne s’agit pas ici de parler du fond, juste de la forme.

L’Etat ivoirien est non confessionnel. Il ne professe aucune foi, il n’adhère à aucune religion, il ne donne investiture et privilège particulier à aucune communauté de croyants.
Mais doit-il pour autant laisser faire ? Tout laisser faire? Laisser l’anarchie s’installer ?
Il ne faudrait pas que la liberté devienne libertinage et anarchie. On a déjà vu ici le cas de l’agrobusiness ou l’on a laissé faire pour ensuite venir réprimer… Il faudrait quand même penser à réguler !