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Pour que des combattants du MNLA survivent : des citoyens moururent, faute de négligence

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La semaine surpassée, le responsable de « Dachau » (une salle réservée aux personnes qui sont entre la vie et la mort) de l’urgence à l’hôpital Gabriel Touré,  s’est vu contraint de remplacer des citoyens très touchés par des blessés de MNLA. Les deux personnes n’ont pas pus supporté, ils ont succombé à leur maladie. Tandis que des ennemies de paix, son bien assistés à H.G.T, selon des témoins.

Cela fait environ un mois que les milices, combattants pro-gouvernemental, Gatia,  et des ennemis de paix se sont affrontés au nord du Mali précisément à Kidal, dans la 8ème région du pays. D’après les informations il y’a eu beaucoup de morts et plusieurs blessés. Mais pour quelle raison des blessés ennemis se retrouvent à l’hôpital Gabriel Touré de Bamako ?

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Cette affaire devenu un petit secret,  pour les parents des 2 victimes, ne l’est plus pour bon nombres de personnels et patients de cet hôpital.

C’est deux personnes du MNLA sont ils des prisonniers de guerres ? Supposons qu’ils soient ainsi. La petite salle de « Dachau » qui ne peut prendre plus de 2 personnes a été vidée pour eux selon nos sources, mais pour quelle raison ? Une vie vaut mieux qu’une autre ?

Cela me rappel les propos d’un de nos militaires. Selon ce dernier, des Forces Armées du Mali (FAMA) : «le président et les ministres dissimulent la vérité au peuple malien». Les questions restes toujours les mêmes !  Est que le Gouvernement malien aurait il démissionné ? Ces individus mal intentionnés sont ils des ennemis du Mali ou des partenaires de nos dirigeants ? Mes questions sont restées en suspens  depuis belle lurette.



Pour une sortie de crise : et si Gao devenait la capitale politique du Mali ?

De l’indépendance (1960)  à nos jours, ce problème du nord Mali persiste. Après la chute de Kadhafi, le conflit inter-maliens a pris une autre dimension, suivi d’un coup d’Etat et de la fuite du président ATT au Sénégal. Les djhadistes, terroristes, bandits armés ou je ne sais quoi, ont eu comme argument : le gouvernement a délaissé le Nord Mali. Pour une sortie de crise, et si Gao devenait la capitale politique du Mali ?

La 7ème région, Gao, comme 2ème capitale du Mali (capitale politique), permettrait une déconcentration. Depuis fort longtemps, les populations du nord Mali (Tombouctou, Gao, Kidal, Ménaka, Taoudéni), ne demandent que des investissements sur leurs territoires, de la création d’emplois et la sécurisation des différents zones.

En réalité ils n’ont pas tort ; du Général Moussa Traoré à IBK : ils ont tous eu leurs rebellions. Ils viennent en général comme leaders, responsables, des gens qu’ils prétendent représenter (les nordistes). Le gouvernement leur file des mangeailles, et qu’est ce qu’ils font par la suite ?  Acheter des belles villas, dans les quartiers chics de Bamako, fêter jusqu’à en finir et en redemander encore, ainsi de suite.

L’argent destiné au développement du Nord est tout le temps détourné par quelques individus. Avec la complicité de nos gouvernants, ces sous sont toujours dilapidés au sud, tandis que l’insécurité règne dans l’Adrar des Iforas, dans la cité des Askia et aussi bien que dans la ville des 333 saints.

Un IBK à Gao avec tous ses ministres et administrations, réduirait sans nul doute ces conflits inter-maliens.

  • Comme cela, ils ne joueront plus avec leur propre sécurité.
  •  Personne ne dira plus que le gouvernement s’en fout du Nord.
  • Bamako sera complètement allégé, et il n’y aura plus d’embouteillage à Sebenikoro.
  • Le développement de Gao fera certainement celui du Nord en particulier et de tout le Mali en général
  • Et sans doute les touristes reviendront, à Tombouctou, au pays Dogon, etc.

A défaut de tout cela, pourquoi ne pas diviser le Mali, comme se fut le cas au Soudan ? Il suffit seulement d’organiser un référendum et le peuple en décidera.

La démission du président IBK est une autre solution, sinon la présence de la MINUSMA peut empêcher peut être un coup d’Etat, mais pas un soulèvement populaire…

 

 


Mali : un autre coup d’Etat nous guette t-il ?

IBK, attention ! Si non, le Mali risque un autre coup d’Etat  à la manière Sanogo contre ATT. En 2012 des militaires ont été égorgés à Aguelhok  comme à Nampala ce 19 juillet 2016. Aussi  le problème du 3ème pont résonnait à Kayes, tout comme celui du 2ème pont de la même 1ère région, qui se passe maintenant. On attend seulement une marche des femmes,  pour que l’histoire se répète.

«Où sont nos 200 000 emplois ? »  C’est la question que se pose le collectif d’associations bi-ton. ces jeunes ont pris deux semaines pour mobiliser la plupart des chômeurs maliens sur les réseaux sociaux.  A la dernière minute leur rassemblement qui était prévu pour ce samedi 23 juillet 2016, dans le stade Mamadou Konaté de tomikorobougou s’est vu finalement reporté à une date ultérieure. Pourquoi ? « Un décret d’annulation de la marie et le gouvernorat est tombé hier soir » nous on t-ils répondu les organisateurs, très froissés…

Prévu pour 16 h, l’événement de Bi-ton n’a plus eu lieu, mais par contre: «le lancement officiel du forum de réflexion sur la recherche de voies et moyens pour l’emploi des jeunes » a bien et belle eu lieu au palais des sports de hamdalaye ACI 2000.

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Le ministre de la jeunesse et de l’emploi, le président du conseil national de la jeunesse(CNJ), et des chefs religieux ont pris part à cet événement. La Commission qui a organisé ces activités était présidée par Mohamed Macki Bah, le même président de l’Union des jeunes Musulmans du Mali (UJMA).

Pour certains membres de Bi-ton, le gouvernement a provoqué ce truc à la dernière minute pour saboter leur meeting. Après les massacres de Nampala et l’annonce des 3 jours de deuil national, Bi-ton avait vite provoqué une réunion d’urgence le jeudi 21 juillet à la maison des jeunes de Bamako. Résultat : malgré tout le Rendez vous restera toujours à 16 h dans le même stade. Pour n’est pas «décevoir» ou perdre «crédibilité » au prêt de leur base. Mais les autorités en n’ont décidé autrement.

La présence de la MINUSMA peut empêcher peut être un coup d’Etats, mais pas un soulèvement populaire…


 La cité administrative : Un conseiller technique pisse dans son pantalon

Des beaux immeubles, sans sanitaires ! 6 toilettes par bâtiment, le plus souvent bouchés (par des cacas), avec des odeurs nauséabondes. M. G, est un conseillé technique du ministère de la promotion des femmes et de l’enfant,  avec l’envi de faire pipi, il a tourné au 1er et 2ème niveau pas moyen en voulant descendre le bon homme a lâché dans son froc. Beaucoup de bâtiments de la cité administrative sont dans cette situation. Il y en a qui ont été réparés la semaine passée mais pour le ministère de la justice et bien d’autres sont toujours d’actualité. A cela s’ajoute les problèmes d’insécurité et le calvaire que vivent les gardes nationaux  qui veillent sur la zone. «Ces temps-ci, nous sommes obligés d’aller prendre notre nourriture sur la tête, un repas qui n’est plus de qualité!» nous a confié  O, un soldat de la cité administrative.

Est-ce qu’un soldat affamé peut prêter attention à une vendeuse d’arachide, qui pénètre le bureau d’un ministre ?

Les problèmes de la cité administrative n’en finissent jamais, tellement qu’il y en a beaucoup. Il se trouve aussi des responsables sans bureau, ou  dans des salles de réunions transformées.


Weei Soldat : un jeune rappeur qui ne cesse de monter en grade !

 

La nuit du samedi 16 juillet au dimanche matin, 17 juillet 2016, Dounankè Coulibaly alias Weei Soldat et son clan Morocco Gang ont mis le show au Stade Modibo Keita de Bamako. Environ 10000 fans ont répondu présent.

Après avoir remplir les deux salles de basket-ball (Medina koura et ACI2000),  le palais de la culture et le stade Mamadou Konaté, Weei Soldat est la toute 1ère personne de sa génération à avoir osé prendre le stade Modibo Keita de Bamako. Le jeune qui ne cesse de monter en grade, a remplit le stade a moitié. Selon l’animateur du jour, Mohamed ché, « tous les tickets ont été vendus. »

«Weei est un enfant béni» c’est la déclaration faite par sa mère accompagnée de son cher époux, c’est-à-dire le papa de l’artiste. Ses deux parents  n’ont rien fait pour rater ce grand jour, pour leur fils. Le papa tenait la main d’une fillette, certainement la petite sœur à la starlette qui n’a que 19 ans.


Tunisie : Guéra-guéra, une appellation qui fâche certains subsahariens

Etudiants Maliens de Tunis

 Guéra-guéra, un mot très facile à prononcer pour les enfants et jeunes de Tunis, surtout ceux des bas quartiers, à l’égard des Africains subsahariens. Selon certains témoignages, ce mot existe depuis des années dans ce petit pays de la Tunisie. Quelles sont ses origines ?

« Guéra-guéra n’est pas un mot raciste. Ce mot fait allusion au nombreux ‘‘gué’’ de la langue des premiers Africains venus ici à Tunis », nous a confié Walid Moustapha, un chauffeur de Taxi du grand Tunis. Selon Walide ses premiers subsahariens devaient être des Sénégalais, même s’il nous suggère de vérifier si l’emploi des « gué » est fréquent dans la langue wolof…

Mais ce terme est aussi employé même pour des tunisiens noirs, bizarre non ?

Quant à Moctar Ba, jeune étudiant malien et notre compagnon de taxi, ce terme est un exemple frappant du « chokobi » au Mali, qui se dit des Français ou de tous ceux qui parlent comme eux…

Que veut dire Guéra-guéra ? N’importe qui pourra faire le tour d’Ifriqiya, l’actuel Tunisie, avec cette question. Rares sont les gens qui pourront donner une réponse, à plus forte raison vous convaincre du vrai sens ou de la vraie origine.

Avant Walid, voici quelques réponses qu’on a souvent rencontré par rapport à Guéra-guéra dans ce pays : « ça ne veut rien dire », « c’est des mots racistes », « n’écoutez pas des gens qui vous disent cela », « c’est des personnes qui n’ont rien dans leur tête », « Je ne connais pas ce mot » ou encore « jamais entendu »….

« Kalouche », et « kahla » qui signifient tout simplement noir en Arabe, sont des termes qui fâchent des Africains subsahariens jusqu’à ce que certains perdent totalement leur contrôle.

« On m’a traité de Singe ! » ce qui est faux, ou bien « On nous à traité de Noir ! » alors qu’ils sont en réalité Noirs.

Pour Moez, un commerçant dans le souk de Zarkoun (Tunis) : « On a souvent des problèmes de qualification pour vous, on ne peut pas dire les Noirs ni les Africains, alors comment doit on vous appeler ? »

« En Algérie, on nous appelle souvent ‘’Babaye’’. On a aucune idée de ce que ça signifie, mais ce qui est sur, c’est que c’est prononcé surtout pour blesser les Noirs », telle est la conviction de Boubacar Coulibaly, un ex-étudiant malien de l’Algérie résident au Mali actuellement.

Selon des témoignages de certains de nos compatriotes étudiants au Maroc, « Asia » est le correspondant en quelque sorte de Guéra-guéra et de « Babaye », dans le Royaume chérifien…


Insécurité à Gao : à qui profite le désordre dans la 7ème région ?

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Depuis juin 2016, après la mort d’un haut gradé de l’armée malienne, nos militaires ont souvent la peur au ventre, ou tout simplement ils ne veulent plus mourir pour rien! Sur la route de Gao, entre Hombori et Gossi (85 km), les transporteurs et les passagers font toutes les prières du monde pour échapper aux bandits armés, qui n’hésitent pas à tuer ou piller.

« A part Sonef, Nour Transit et Tilemsi Transport, toute autre compagnie qui se hasarde à se jeter sur le trajet Hombori Gossi risque la mort ou la perte de ses biens », nous a confié I B S, un conducteur de gros porteur. Pour ce dernier, cela fait une semaine qu’ils sont bloqués à Hombori. Pas moyen de regagner Bamako.

« Entre Gao et Hombori, en un temps record il y a eu plus de 10 camions brûlés, et 2 chauffeurs de la compagnie Mah Transit ont perdu la vie en moins de 2 mois », nous a révélé un autre chauffeur bloqué à Gao. Totalement bouleversés, ils ne savent plus quoi faire. Gatia, les bandits armés, les terroristes sont sur toutes les lèvres. Mais personne parmi les transporteurs n’a pu nous témoigner avec certitude l’ampleur des différentes attaques.

Si l’on en croit aux différents témoignages des transporteurs, qui y sont ou qui sont passés par là, les Escortes militaires qui les assistaient ont baissé les bras. Pourquoi ?  Selon C.S, des Forces Armées du Mali (FAMA), « le président et les ministres dissimulent la vérité au peuple malien ». Est-ce que le gouvernement malien aurait démissionné ? Ces individus mal intentionnés sont-ils des ennemis du Mali ou des partenaires de nos dirigeants ? Voici des questions qui attendent des réponses depuis fort longtemps…

 

 


Les étudiants maliens représentent la plus forte communauté étrangère en Tunisie

« Avec près de 4 000 étudiants et stagiaires, le Mali représente la plus forte communauté étrangère en Tunisie ». Cette déclaration est de Dramane dit Boutia Konaté (Pablo), président de l’Association des Etudiants et Stagiaires Maliens en Tunisie (AMEST 2016). Pour M. Konaté, rien n’est plus comme avant dans ce pays, où « tout est devenu cher ».

Des révélations du président de l’AMEST 2016, nous a permis de savoir que c’est en fin 2013 que le prix du timbre pour la carte de séjour tunisien a quitté de 15 dt pour se retrouver a 75 dt. Sans oublier une pénalité de 300 dt pour les retardataires en plus de 20 dt pour chaque semaine passée sans avoir effectué le dépôt.

Pour M. Konaté qui prépare son Master à l’université Ibn Khaldoun (IUK), l’année 2015- 2016 a été un véritable succès pour la communauté malienne de la Tunisie, avec minimum 25 conférences organisées cette année, 2 coupes de foot remportées. Cerise sur le gâteau, le Mali a aussi remporté la petite coupe d’Afrique qui est organisée tous les ans, par l’Association des Etudiants et des stagiaires Africains en Tunisie (AESAT) entre les étudiants, qu’il n’avait pas remporté de depuis 2008-2009.

A travers l’entretien que M. Dramane dit Boutia konaté alias Pablo nous accordé, nous avons pu comprendre que la journée culturelle de la communauté malienne, qui représente la plus grande messe, a tenu toutes ses promesses, dans la salle de 1500 places, à la cité olympique de Tunis, appartenant à l’UTICA (Une firme qui a accordé des stages payant à certains maliens cette année, 100dt par mois avec les frais de taxi).

« 1000 dt plus un mouton, fut le don de l’ambassade du Mali par rapport à la journée culturelle de cette année 2016 », selon le président de l’AMEST. Lors de la journée culturelle du Gabon, la représentante… de l’AMEST dans l’AESAT, et d’autres maliens ont témoigné que Pablo est le meilleur président de l’Association, que la Mali n’a jamais connu en Tunisie.

Raison pour laquelle l’Université Méditerranéenne libre de Tunisie (UMLT), a primé cette année l’homme qui se bat aussi auprès de Tunis Air et de Royal Air Maroc (RAM) pour un prix spécial à l’endroit de ses compatriotes maliens.
Etudiants Maliens de Tunis


Doniblog organise son 2ème camp

Après avoir réussi l’organisation de son 1er Camp, Doniblog, une association de mondoblogueurs maliens, a organisé le lundi 6 juin 2016, son deuxième Camp, dans le publinet du lycée Kankou Moussa de Bamako. Cette formation, dirigée par Mohamed Sidibé alias Ivo dicarlo, Abdoulaye Guindo et Emma Klein, avait pour objectif d’initier des jeunes dans le bloging, journalisme citoyen et dans le web activisme.

Selon la page Facebook de l’association, « Doniblog est une communauté de blogueurs et d’activistes maliens désireux de rendre le bloging et l’utilisation des réseaux sociaux accessibles au Mali. » d’où l’organisation des séries de formations, d’échanges et de partage d’idées chaque mois.

Initialement prévu pour 3 heures, finalement ce sont 4 heures de temps qui ont permis, aux professionnels du web de partager et de développer leur savoir-faire, avec les futurs blogueurs maliens, au lycée Kankou Moussa de Bamako. Abdoulaye Guindo, président de cette communauté et promoteur du blog toguna.mondoblogue.org, a débuté l’atelier, en expliquant au jeune qu’est-ce que c’est qu’un blog et le bloging ?

Juste après c’est Emma qui a partagé ses expériences, par rapport au journalisme citoyen et au web activisme. Pour boucler la boucle, Ivo Dicarlo a montré son savoir faire tout en expliquant les bonnes techniques : Comment créer un blog sur wordpress, comment habiller son blog, comment mettre une photo à la une, comment référencer ses articles (billet)…..

Il est à souligner que les coupures d’électricité et le faible débit de la connexion internet ont fait que le Camp II de doniblog s’est terminé à 13 heures au lieu de midi. Vivement le camp III prévu après le ramadan….


«DROIT DES MEDIAS» : UN LIVRE QUI PRECONISE, LA CREDIBILITE DES HOMMES DE MEDIAS!

Le mardi 31 mai 2016 entre 14h et 16h, l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique au Mali a, accueillit des journalistes maliens de Bamako, au tour d’un livre dénommé  le «droit des medias», écrit par Jane Kirtley (Une juriste, journaliste) des Etats unis. C’était en présence de  Andrew Lee, le Directeur des affaires publiques de l’ambassade. «Sois le premier, mais sois fiable» voila un mot du livre qui a attiré l’attention des participants.

Les quelques personnes qui ont participé ou assisté a cette petite rencontre d’échanges et de partages étaient composé des journalistes,  des doyens  de presse, quelques personnels et responsables de l’Ambassade. Ce livre que des journalistes ont eu la chance de bien  lire, une à  deux semaines avant, a permis aux participants de partager leur connaissance du livre et de comparer au cas malien.

«Trop nombreux, beaucoup sont pas viable à long terme» ces propos viennent de Celia d’Almeida  du journaldumali.com. En faite, en disant cela, elle faisait allusion à la floraison des Radios (plus de 300),  des télévisions (une douzaine), des presses écrites et électroniques qui naissent et meurent au fil du temps. Pour Celia, l’un des problèmes des boites de presse est qu’elles ne peuvent pas s’hasarder à dénoncer ou souligner des problèmes qui touchent aux entreprises ou operateurs économiques qui les financent. Si non cela mettrai en cause leur viabilité selon elle.

«La liberté de la presse est une réalité au Mali» nous a laissé entendre  M. Danté, un patron d’URTEL. Ce propos a été complété par celui du doyen Kimbiri Mohamed de la Radio Dambé, sa radio étant une station religieuse, ce dernier nous a fait croire de l’organisation des vrais débats sur leurs antennes même avec ceux qui ne croient pas en Dieu. «Les menaces de mort n’existent pas au Mali»  a-t-il conclut.

Ce livre, «droit des medias»,  qui a permis un débat très animé, entre des journalistes maliens a l’Ambassade américaine, était modéré par le doyen, Alexie Kalambry  de «les Echos». Divisé en 7 grandes parties, cet œuvre intellectuel de jane kirtlye de 64 pages a été  vraiment apprécié par ses pairs maliens. Ils  ont trouvé cet ouvrage claire, détaillé et facile a lire.

Il est à signaler que l’Auteur, Kirtley, est professeur titulaire de la chaire Silha de droit et d’éthique des medias à school of journalism and mass communication de l’université du Minnesota depuis aout 1999 et a été nommée directrice du Silha center en mai 2000….


Quel avenir pour le journalisme au Mali ?

Dans la déontologie journalistique, il est clair que le journaliste ne doit jamais accepter de dessous de table, quels qu’ils soient, de ses interlocuteurs ou des personnes concernées par ses articles. Il a le devoir de s’assurer que ses articles sont emprunts de la plus extrême rigueur ; car « un manque de précision peut tromper ou induire en erreur le lecteur, avec pour conséquence,  de porter tort à des personnes impliquées dans  son article. » Contrairement a la déontologie journalistique, ce qui ce passe au Mali, c’est ici et nulle par ailleurs.

 «Je ne fais rien pour rien. ‘’Dôgô’’ (petit frère) tu  écris gratuitement pour eux aujourd’hui, demain ils te reconnaîtront plus », nous a confié un journaliste malien, avec une mine serrée. Pour ce dernier, ce n’est pas la gentillesse des politiciens  qui nous font vivre.

Un journaliste a souvent besoin  d’être accrédité pour couvrir certains événements. Au Mali, on nous appelle, et le cas échéant, il faudra oublier de t’inscrire sur la liste de présence des journalistes. Cette liste qui circule est réservée aux bénéficiaires des 5 000fcfa, souvent 10 000fcfa et plus. Tu tends la main sans être invité, dans le jargon tu es « prédateur ».  Ces sous, qualifiés de perdiem ou frais de carburant, normalement vont a l’encontre de la déontologie journalistique. Mais qui n’a jamais accepté un truc pareil dans ce pays ? Nombreux sont les hommes de médias qui ne sont pas, ou sont mal payés. Quel patron nous parlera d’éthique et de déontologie ?

Dans ma chère patrie, une autre façon d’exercer le métier du journalisme existe, différente de l’ordinaire connue. En ignorant les vraies informations d’ailleurs, le centre international de conférence de Bamako CICB devient un bureau pour certains journalistes, les «Prédateurs».  Ils siègent devant le portail du CICB (sous le manguier), les oreilles tendues. On entend parler d’un autre point de presse «juteux» ailleurs, paf : on change de cap. On traite quiconque de «trop pingre», de «pauvre»,  ou encore de «pas sérieux», qui ose appeler les journalistes sans mettre la main à la poche, voilà a quoi il faudra toujours s’attendre et on verra si l’article paraîtra ! C’est la raison pour laquelle les activités de l’Institut français du Mali (IFM) sont souvent boudées.

                                                           UNE MAL ORGANISATION.

D’après un journaliste d’un journal indépendant dont le nom ne sera pas divulgué, ces perdiems pour les uns et frais de carburant pour les autres rentrent dans le cadre de la publicité. «Ça n’a rien avoir avec le journalisme», conclut-il.

Pourtant l’art. 11 du code de la presse malienne demande de ne jamais confondre sa mission avec celle d’un publicitaire. Jeunes journalistes que nous sommes, devons nous mieux nous organiser pour bien réaménager ce milieu ou  se laisser toujours influencer par les théâtres et folklores existants sur le terrain, qui ne nous différencie pas des flics aux yeux de la population malienne?

Une mal organisation tape à l’œil dans le 4ème pouvoir malien et personne ne pourra dire le contraire. La maison de la presse (MP) du pays a-t-elle failli à sa mission ? Quasiment pas de formation à l’endroit des jeunes journalistes. Les confrères travaillent dans des conditions précaires.

Pourtant, plusieurs organisations existent normalement contre ces fléaux défavorables, tels que l’Association des éditeurs de presse privés (ASSEP), l’Organisation des journalistes reporteurs du Mali (OJRM), le Cadre de concertation des directeurs de publication (CCDP) et le Syndicat des journalistes reporter (Syjor). Mais, à quand une véritable application de la Convention Collective de la Presse au Mali ?

                                                                       PAR AILLEURS.

D’après ce que nous avons constaté ici, les correspondants de France 24 et RFI  n’acceptent pas de dons (perdiem). Nos investigations nous incitent à penser que ce malheureux phénomène est inexistant dans les autres pays tels que le Sénégal, la Cote d’Ivoire, l’Algérie, la Tunisie etc.


AFRIQUE INNOVATION : «Kukusanya» pour la révolution

100 000 euros (65 000 000 FCFA), c’est le budget visé par 13 jeunes Africains venant de 9 pays. Ils se préparent  pour lancer un  projet de grande envergure, dénommé Géo Center applications for Africa media (GCAM). Ce projet qui sera lancé pour 5 ans constitue une créativité numérique au service de l’innovation sociale. «L’Afrique en un clic» en est le slogan.

«Notre objectif c’est d’interconnecter les médias de l’Afrique francophone à travers une géolocalisation et une rediffusion de l’actualité venant de leurs sites», souligne la coordinatrice Vannessa Linda Kapche, une Camerounaise de 25 ans et Webdevellopeur. Initié par 3 Camerounais, 2 Maliens, 2 Ivoiriens, 2. Burkinabè un Togolais, un Congolais, un Malgache, et une Tunisienne, le projet Kukusanya (qui signifie  rassembler, collecter, recueillir en Swahili) sera lancé officiellement dans ces différents pays et au Maroc, dans un futur proche, si l’on en croit à la Coordinatrice.

Comme pour mettre l’accent sur leur panafricanisme, les 13 acteurs de l’Afrique innovation ont tiré ce mot du dictionnaire de la langue la plus parlé de l’Afrique. Le Swahili  assaisonne  plusieurs langues de l’Afrique, à savoir le bantou, l’arabe, le peulh, le lingala, etc.

En envoutant les fournisseurs et les destinataires du réseau d’informations en Afrique francophone, le projet GCAM cible plus précisément les entreprises de médias privés et  publics, ainsi que les populations d’Afrique francophone. Pour cela, ils proposent un service de technologie remarquable: des espaces de publicité pour les entreprises de médias sur l’interface de l’application seront sur le marché. Il y aura un service de sondage personnalisé par zone géographique. La géolocalisation des centres de médias par secteurs clés et par zones géographiques ne sera pas à l’ écart. Des applications web seront disponibles pour les entreprises de medias absents sur la toile et qui seront tentés.  Et enfin, il sera créé une plateforme de partage, de vente et d’achat de contenus audiovisuels entre les entreprises de médias.

UNE INTERCONNEXION

A la portée de toute la population d’Afrique francophone, le projet permet ainsi à la population  de recevoir l’actualité à travers un simple SMS via le téléphone portable, au numéro de GCAM. Leur application web responsive est destinée aux Smartphones, aux tablettes et aux ordinateurs. Elle utilise un système de géolocalisation OpenStreetMap, de Cartographie assistée par ordinateur (CAO) et le Système d’information géographique (SIG) pour faciliter la localisation des différents centres de médias en Afrique. En interconnectant tous les pays d’Afrique, GCAM est amené à manipuler un grand volume de données, d’où la nécessité d’utiliser les SGBD NoSQL (des bases de données). Pour présenter l’actualité des entreprises de médias inscrites, on utilisera le Flux RSS (récupération d’informations régulièrement actualisées, provenant d’un autre site).

 «Notre projet GCAM répond aux besoins des journalistes et des spécialistes des médias africains. Ainsi, en combinant cette technologie, il y a une interconnexion et une interactivité entre médias avec les communautés des utilisateurs…Le manque d’informations sera comblé grâce à l’actualité qui sera à la Une,…», confie l’équipe GCAM.

Il est à signaler que ces jeunes se sont révélés grâce au Massive open online course (MOOC), c’est-a-dire un cours en ligne et massif, organisé par Canal France international (CFI) en partenariat avec Code For Africa. A travers le MOOC, des participants ont vu qu’ils pouvaient contribuer à l’émergence du continent, d’où l’idée du projet GCAM sous l’étiquette de «Kukusanya», sur la toile.

 

 

 

 


Mali hip hop awards 2015-2016 : Gaspi remporte le trophée

6 ans après la 2ème édition,  Mamadou Gassama dit  Wara Gaspi  remporte le trophée du meilleur artiste rappeur de l’année 2015. C’était le vendredi 27 mai 2016 au palais de la culture de Bamako.

Ce projet du rappeur Yeli Mady Konaté alias Yeli fuzzo a été accompagné par le ministère de la culture, l’entré était gratuite mais conditionné a la carte d’invitation. Voici les différents lauréats :

Meilleur artiste Rappeur de l’année: Gaspi.

Meilleur album de l’année : «Nafolo» de Louka production.

Meilleure rappeuse de l’année : Amy yèrè wolo.

Meilleur révélation de l’année : Weei Soldat.

Prix Bah Zoumana Sissoko : Mylmo.

Trophées honorifiques : Moussa Mara et Sory kèmèsso.

Meilleur Groupe de l’année : Calibre 27.

Meilleur clip single  de l’année : «Swagui» du groupe 412.

Meilleur single  de l’année : «A kouma tèkè» de Iba one et Sidiki Diabaté.

Meilleur Parolier de l’année : Mylmo (deux fois successives).

Trophée honorifique : Ramsses damarifa (Tata paound).

Meilleur beat maker : Ben A Flow.

Meilleur Ambassadeur de l’année : Master Soumy.

Meilleur Collaboration de l’Année : Memo all sar et Mohamed Diaby.

Meilleur Animateur hip hop de l’année : Karou Kaba (K2 FH).

Meilleur clip vidéo de l’année : «Ya foye» de Tal-b.

Meilleur réalisateur de l’année : Fansé 8.8.

Meilleur Groupe de batole dance (Femme) : Pipi de Kati.

Meilleur Slameur de l’Année: Aziz Siten-k.

Meilleur Groupe de batole dance (Homme) : Fortune clan.

Meilleur danseur de l’année : Aoucher Amipi.

Meilleure danseuse de l’année : Adam.

 

 

 



« FORO SIRA KENE » : Une émission de la radio « Bembakan » de Sanakoroba, de plus en plus incontournable

« Foro Sira Kènè », ou sur le chemin du chanp, une émission de la radio « BEMBAKAN » de Sanakoroba, a célébré son anniversaire du 14 au 15 mai 2016, dans le village de Falan, Commune rurale de Bougoula. Diadié Tiéma Coulibaly, animateur célèbre de cette émission informatrice et éducatrice des agriculteurs de 60 villages des communes de Sanankoroba, Djalakoroba et de Bougoula, était la grande vedette ce jour-là. Cette 5ème édition a tenu toutes ses promesses.
Entre 2007 et 2008, Djadjé Tiéma Coulibaly de Safedouba dans la commune de Bougoula, a reçu la lourde mission de créer une émission qui n’existe nul par ailleurs. Aujourd’hui, l’on peut dire que cette mission a été remplie à hauteur de souhait.

L’Association « Benba » présidée par Abdoulaye Sériba TRAORE, est l’organisation qui est derrière cette émission très importante pour le monde rurale.

De 2007 à nos jours, l’émission hebdomadaire est diffusée sur la 103.8 FM par Djadjé Tiéma. Ça se passe tous les mardi de 20 h 30 mn à 22 h 30 mn. L’émission est écoutée dans « 14 communes », selon l’animateur célèbre, qui n’a pas raté l’occasion pour évoquer sa vie quotidienne que nous qualifions de précaire, malgré son succès.

« Foro sira Kènè », émission radiophonique sur Bembakan, est aussi une fête tournante entre les 60 villages des 3 communes de la zone.

Pour cette année 2016, c’est le village de Falan, situé à une soixantaine de Km de Bamako, dans la commune de Bougoula qui a eu l’honneur d’organiser, avec un budget d’un million 500 mille FCFA, provenant des partenaires. « La prochaine édition sera dans l’un des villages de la commune de Sanakoroba », selon Drissa Odjouma KANTE, Directeur La Radio Bembakan.

Des distinctions pour compétences et dévouement dans le secteur agricole ont été distribuées aux méritants, lors de cette 5ème édition. Pour montrer l’importance de la culture du maïs, les organisateurs ont procédé à des démonstrations de plats délicieux à base de maïs, notamment des boissons, des gâteaux et le maïs au gras ou « Kaba Zamai ».

Mbaba Doumbia, chef de village, Yacouba Coulibaly représentant du maire, N’ti Coulibaly de Faso-Kaba,Oumar Temboubara (Directeur régional de l’agriculture de KouliKoro), Sambou Doumbia, Bakary Doumbia (Président de la chambre d’agriculture de Kati) et le représentant de l’IER, étaient des partenaires clefs de cette 5ème édition.

Vivement la prochaine édition de 2017, dans la commune de Sanankoroba.