Emmanuel LEU T.

Gbadolite : le Versailles de la jungle

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Nichés au cœur de la jungle équatoriale les vestiges des résidences de l’ancien dictateur du Zaïre, Joseph Désiré Mobutu, étonnent encore.
Aujourd’hui en ruines, les demeures pharaoniques se dressent toujours sur différentes collines, témoins insolites des ambitions de celui qui régna pendant 32 ans sur l’actuelle RDC, alors rebaptisée Zaïre.

Lorsqu’il accède au pouvoir, l’homme d’Etat choisit Gbadolite; fief de son clan et symbole de son enfance pour ériger trois palais grandioses, une piste d’atterrissage capable d’accueillir Le Concorde et une centrale hydroélectrique colossale. Entièrement en marbre de Carrare, le palais Kawele constituait la résidence principale du roi léopard. Dans sa chambre, ouverte sur de multiples bassins une croix avait été placée dans la pierre pour recevoir la couche royale. De là s’élevait un lit télécommandé qui permettait au président de jouir de la vue.

Mobutu esthète et amateur d’art, très marqué par ses visites en Chine, confia à des ouvriers chinois la réalisation du palais voisin, un ensemble de pagodes ornées d’estampes, serties de jardins de nénuphars et de fontaines. Mais l’édifice le plus extravagant reste le palais Bambu. Au milieu de 700 hectares de plantations luxuriantes, il vaudra à Gbadolite le surnom de Versailles de la jungle. L’ossature de lustres démesurés surplombe encore les anciennes salles de bal, devenues le terrain de jeu des enfants du village.
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Les 10 présidences qui tournent au fiasco

On peut partir du pouvoir la tête haute, la queue entre les jambes ou les pieds devant. Palmarès des pires fins de mandat.
«Quitter le pouvoir avant que le pouvoir ne vous quitte»: ce précepte poétique semble plus facile à invoquer qu’à appliquer. Pourtant, les trajectoires du Malien Alpha Oumar Konaré, du Ghanéen John Jerry Rawlings, du Sénégalais Abdou DJOUF ou du Sud-Africain Nelson Mandela n’indiquent-elles pas qu’il y a une vie après un pouvoir rendu? Tous les dirigeants africains ne l’entendent pas de cette oreille…
Obstinés, il y a ceux qui risquent la défaite électorale, réputée rare sur un continent où l’on n’entend guère «organiser une élection pour la perdre». Certains recalés le seront avec panache comme le Béninois Nicéphore Soglo, en 1996, ou le Sénégalais Abdou Diouf, en 2000.
Considérant peut-être l’exemple du Congolais Denis Sassou-Nguesso, l’ancien président bissau-guinéen, Kumba Yalá, toujours candidats aux scrutins, croit manifestement à la “résurrection” présidentielle… Comme de vulgaires députés dépités, la plupart des déchus restent déçus, d’où la tentation, pour les dirigeants en place, de s’acharner à rester sur le trône ad vitam æternam.
A les voir manipuler les constitutions et les scrutins, il apparaît que finir ses jours au palais n’est pas le fantasme des seuls monarques. Pour certains dont l’ambition était effectivement de mourir au pouvoir, l’ultime opposant était devenu un cancer -de la prostate pour l’Ivoirien Félix Houphouët-Boigny ou intestinal pour le Gabonais Omar Bongo-, un infarctus du myocarde, pour les généraux nigérian Sani Abacha ou togolais Gnassingbé Eyadéma, ou une maladie mystère pour le Bissau-guinéen Malam Bacai Sanhá.
A force de n’accepter d’être terrassés que par une overdose de perfusions, les plus têtus finissent par inviter une mort violente. Il faut dire que la Grande faucheuse n’a jamais manqué de travaux pratiques sur le continent africain: Sylvanus Olympio, François Tombalbaye, Anouar el-Sadate, Thomas Sankara, Mohamed Boudiaf, Juvénal Habyarimana, Ibrahim Baré Maïnassara, Laurent-Désiré Kabila, João Bernardo Vieira, Mouammar Kadhafi…
Moins tragiques, mais toutes aussi répandues, sont les interruptions inopinées de présidence par coup d’Etat sans assassinat. Là aussi, les exemples ne manquent pas sur le continent, du Congolais Pascal Lissouba aux Centrafricains Jean Bedel Bokassa et Ange-Félix Patassé, en passant par l’Ougandais Idi Amin Dada ou le Zaïrois Mobutu Sese Seko.
Pour mettre un peu de plomb dans la cervelle des chefs d’Etat candidats au pouvoir à vie (avant que des putschistes ne leur mettent de la chevrotine dans le fessier), dressons le palmarès des dix sorties politiques les plus incongrues, des moins absurdes aux plus ridicules. Et tentons d’évoquer les perspectives de reconversion professionnelle pour anciens potentats.
10e – Abdoulaye Wade (battu le 25 mars 2012): contrairement à celui qu’il a terrassé dans les urnes –Abdou Diouf–, le Gorgui a été mis sur la touche par sa propre créature; tel l’empereur César poignardé par son fils adoptif. Le “Vieux” devait s’attendre à un tel “parricide”. Macky Sall, comme Idrissa Seck, était bien placé pour savoir que le président sortant était devenu spécialiste des “infanticides” libéraux. Reconnaissons tout de même que le chauve octogénaire avait été visionnaire sur un point.
Crâneur, il avait affirmé qu’il ne gagnerait pas au second tour, mais au premier. C’était à moitié vrai: il n’a pas gagné au second tour…
Reconversion possible: concepteur de sculptures monumentales comme Le Monument de la Renaissance africaine -52 mètres de bronze et de cuivre- dont il revendique les droits d’auteur. Il aura tout le temps de couler des bronzes.
9e – Thabo Mbeki (“démissionné” le 21 septembre 2008): c’est une peau de banane de sa propre formation politique qui le fit glisser. Pendant que Jacob Zuma riait sous cape, caché dans les instances de l’ANC, Mbeki cédait momentanément le trône à Kgalema Motlanthe. Parti-Etat ou Etat-parti? Mbeki, lui, l’est. Parti.
Reconversion manquée: V.R.P. en préservatifs pour celui qui doutait du lien de causalité entre le VIH et le sida.
8e – Hosni Moubarak (balayé le 11 février 2011): la révolution égyptienne l’a mis à terre au sens propre autant qu’au sens figuré. C’est couché que le Moubarak renversé assista à son procès.
Reconversion possible: essayeur de brancards V.I.P. pour la multinationale de matériel médical Laerdal.
7e – Marc Ravalomanana (remercié le 17 mars 2009): si vous racontez que vous avez été renversé par un disc jockey, on pensera à un accident de la circulation. Ravalomanana, lui, est le seul président de la République dont le mandat a été “scratché” par un roi des platines. Dans son cas, la Tecktonik évoque moins une danse que des secousses populaires sismiques…
Reconversion possible: animateur de soirées, sous le nom de DJ Ravalo, après la retraite anticipée d’Andry Rajoelina.
6e – Kwame Nkrumah (remplacé le 24 février 1966): renversé alors qu’il avait le dos tourné, en Chine, le panafricaniste ghanéen n’aura même pas pu emporter ses chaussettes et ses manuels de consciencisme. Son voyage dans l’Est du globe le conduira finalement dans l’Ouest de l’Afrique, dans la Guinée de Sékou Touré, avant une résidence en République socialiste de Roumanie où il décédera en 1972. 
Reconversion manquée: après avoir tenté une carrière d’éditeur guinéen, il aurait pu profiter de son passage en Chine pour devenir vendeur ambulant, distributeur agréé de chinoiseries diverses.
5e – Amadou Toumani Touré (renversé le 21 mars 2012): chassé alors qu’il était en train de boucler ses valises! Comme L’arroseur arrosé de Louis Lumière, le putschiste de 1991 a été lui-même putsché. Dans les vieux couples en rupture, on aime préciser: «tu ne me chasses pas, c’est moi qui pars». Dans le couple ATT-armée malienne, le président déchu s’entend dire «c’est pas toi qui pars, c’est nous qui te chassons»…
Reconversion possible: retraité joueur d’awalé en colocation avec Moussa Traoré.
4e – Zine El Abidine Ben Ali (chassé le 14 janvier 2011): pour avoir essuyé les plâtres du printemps arabe, il est devenu la cible préférée des blagues virales sur Internet. Et il n’inspire pas que les humoristes. Les mésaventures de son clan fournissent des idées aux escrocs, comme cet Algérien qui se faisait passer pour Leïla Trabelsi dans le but de refourguer des pierres précieuses sur Internet. Ben Ali n’a pas eu la chance de Gbagbo: il n’a pas été privé de sa femme en même temps que du pouvoir…
Reconversion possible: artistes de stand up en Arabie Saoudite. Autant faire fructifier les histoires drôles…
3e – Mamadou Tandja (renversé le 18 février 2010): il s’est fait bêtement “choper”, dans les prolongations de son pouvoir, par le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie. Le lieutenant-colonel au bonnet rouge avait fini de manger le gâteau prescrit par la constitution, mais fut pris en train de se lécher les doigts. La gourmandise politique est un vilain défaut…
Reconversion possible: conseiller militaire auprès de la junte malienne, lui qui dirigea une répression féroce de la révolte touarègue sous la présidence du général Ali Saibou.
2e – Moussa Dadis Camara (dégagé le 3 décembre 2009): échappant de peu à un martyre comparable à celui de son idole Thomas Sankara, l’auteur du Dadis show a eu chaud au cuir chevelu. Son aide de camp et chef de la garde présidentielle, Aboubacar «Toumba» Diakité, a manqué de peu de le scalper au camp militaire Koundara. La longue cicatrice sur le côté du crâne guinéen semble avoir ouvert à un Dadis assagi les portes d’une vie pieuse.
Reconversion possible: coiffeur à Ouagadougou, spécialiste des raies sur le côté.
1er – Laurent Gbagbo (arrêté le 11 avril 2011): après la magistrature suprême, le “boulanger” de Mama a connu la honte suprême, exposé en maillot de corps sur toutes les chaînes d’information continue de la planète, avant se faire habiller, comme un enfant, par un de ses ennemis jurés, Issiaka “Wattao” Ouattara et d’être exfiltré, comme un colis Chronopost, vers la Cour pénale internationale.
Reconversion possible: aucune. Même boulanger, c’est grillé…


Les 10 chefs d’Etat qui nous font rire

RIRE - Copie
L’Afrique compte quelques présidents cocasses et quelques rois drolatiques. Palmarès des plus désopilants d’entre eux…
Pour peu qu’on apprécie la tragicomédie, les palais africains offrent une galerie hilarante de portraits à s’en décrocher la mâchoire. Quand les sbires de la sécurité ne fracassent pas ledit appareil buccal, les satiristes, caricaturistes et polémistes de tout poil s’en donnent à cœur joie.
On ne remerciera jamais assez les présidents et les rois qui nous amusent; même ceux qui n’ont aucun sens de l’humour, devenus bouffons malgré eux, Ubu vecteurs d’un comique aussi involontaire qu’irrésistible.
Faire rire et frémir, faire passer des larmes de l’accablement à celle de la rigolade, tel est le secret de la longévité de certains dinosaures politiques, voire de certains tyrannosaures.
Qui ne finissait pas par tout pardonner à Omar Bongo, à l’écoute d’une envolée présidentielle teintée d’une joyeuse trivialité et d’un humour de comptoir?
S’il reste à vérifier que «Femme qui rit à moitié fidèle dans son lit», pourrait-on considérer qu’«Electeur moins taciturne à moitié fidèle dans les urnes». Humour du désespoir?…
Oublions quelques instants la morose Ellen Johnson Sirleaf, le glacial Paul Kagamé, le morne Mohamed Ould Abdel Aziz et le soporifique Alpha Condé. Rendons hommage à ceux qui, tout en étant “rois”, remportent la palme de fous du roi.
In memoriam, big up aux aînés qui ont tracé la voie: Mobutu et son programme spatial, Bokassa et sa traîne napoléonienne de 12 mètres, Amin Dada et son projet d’invasion d’Israël ou encore Kadhafi et sa photo d’Omar al-Mukhar plastifiée et agrafée à son uniforme, lors d’une visite à Silvio Berlusconi.
Prix spécial au seul digne représentant vivant de cet âge d’or de la loufoquerie présidentielle: le champion du stand-up Moussa Dadis Camara et son “Dadis show” télévisuel.
Esquisse de palmarès des “humoristes” toujours au pouvoir par ordre décroissant…
10e – Abdelaziz Bouteflika et sa coiffure qui semble la victime collatérale d’une tornade. Peut-être le motif en spirale du sommet de sa tête est-il destiné à hypnotiser les satellites qui s’aventureraient à espionner l’Algérie. Si le président algérien a crâné… ou plutôt frimé, le 16 juillet 2012, face à la calvitie assumée de Laurent Fabius, il ignore peut-être que sa chevelure est la risée des bloggeurs qui s’amusent à la décapoter en faisant mouliner Photoshop.
Une bourrasque aurait révélé qu’un cheveu déplié de Boutef’ mesurerait une quinzaine de mètres…
9e et 8e ex æquo – Salva Kiir et Omar el-Béchir renouvellent le numéro de duettistes inspiré de la tradition du cirque, celui de l’impénétrable clown blanc (et sa canne) et du loufoque clown auguste (et son chapeau trop grand).
Toujours en train de se chamailler pour un baril de pétrole, ces Laurel et Hardy soudanais oublient qu’ils sont des frères siamois qui partagent nombre d’organes vitaux. Situations cocasses garanties.
7e – Teodoro Obiang Nguema dont l’humour irrésistible n’a d’égal que l’épaisseur de ses sourcils. Doté d’une malice des plus spirituelles, le président de Guinée Équatoriale répond aux accusations de violations des droits de l’homme par la création d’une “Fondation pour la préservation de la… Vie”. 
Alors que 76% de sa population vit sous le seuil de pauvreté, il offre à l’UNESCO, dans des locaux parisiens situés entre deux biens mal acquis, un prix récompensant «les recherches scientifiques contribuant à améliorer la… qualité de la vie des êtres humains». Pince-sans-rire…
6e – Jacob Zuma qui se construit tout seul une réputation de DSK africain. Comme on s’enlise en se débattant dans des sables mouvants, le président sud-africain donne de l’ampleur aux histoires qu’il tente de contrer.
Accusation de viol agrémentée d’une théorie de la douche qui préserverait du sida, maladroit coup de sang de ses laudateurs face au tableau représentant la flatteuse verge présidentielle, rocambolesque(s) vie(s) conjugale(s)… Zuma alimente sa propre légende. Et la verge folle, ça fait sourire les plus coincés d’entre nous…
5e – Letsie III et son feuilleton tout aussi intime, bien que moins salace. A la fin des années 90, le roi du Lesotho (pays dont la simple structure géographique prête déjà à sourire) n’a pas alimenté les ragots avec une kyrielle d’aventures amoureuses, mais plutôt avec ses difficultés à trouver chaussure à son pied royal.
Le feuilleton mondain “Recherche reine désespérément” –interrompu après son mariage inespéré avec Karabo Mots’oeneng– n’aurait peut-être pas été si fastidieux si le souverain n’avait pas l’habitude d’inspecter ses troupes blotti dans une couverture qui lui donne l’air d’émerger d’une grasse matinée.
4e – Robert Mugabe, le papy farceur qui profite du privilège de l’âge pour se lâcher, toujours prêt à distraire son peuple avec une blagounette populiste, des réformes “pétards mouillés”, de vrais feux d’artifice pour son anniversaire ou encore du matériel de farces et attrapes comme des billets de cent milliards de dollars dignes de la monnaie de Monopoly.
Comme beaucoup de comiques, le président du Zimbabwe aime qu’on rit, mais pas de lui. En février 2012, un Zimbabwéen était déféré devant la justice pour s’être demandé si Mugabe aurait encore la force de gonfler les ballons de son 88e anniversaire.
Mais peut-être cette arrestation était-elle une nouvelle forme d’humour. Celui du président octogénaire a tellement de niveaux…
3e – Yoweri Museveni qui ne se contente pas d’arborer ce chapeau à cordelette de cuir qui lui donne un air benêt. Passé allégrement du marxisme au libéralisme, l’inamovible président ougandais s’est inventé une carrière de rappeur, à l’occasion de sa dernière campagne électorale.
«Ye…Ye…Ye… Let me dedicate to you my rap…», distillait le flow de l’apprenti MC, dans un remix des stars ougandaises Eddy Kenzo et GNL Zamba.
Qu’est-ce qui ridiculise le plus: le jeunisme racoleur ou le manque de talent? Mais après tout, Museveni a l’homophobie en commun avec les plus fameux représentants du gangsta rap…
2e – Yaya Jammeh qui prouve que le ridicule ne tue plus. Le président-guérisseur de la Gambie nous gratifie de ses bouffonneries depuis 20 ans.
Pas besoin de mettre au point une sécurité sociale quand on prétend traiter soi-même le sida, l’asthme et l’hypertension artérielle de son peuple. Il peine juste à trouver le remède de ce qu’il considère comme la pire des maladies: l’homosexualité…
1er – Mswati III. Facétieux, le monarque absolu du Swaziland exhibe son physique de bébé pour notre plus grand bonheur, ventilateur intégré à l’arrière de sa coiffe et logo de la marque d’huile Lesieur sur sa grasse poitrine.
Comme dans les meilleures comédies de série B des années 70, il nous offre l’humour coquin qui manquait à son collègue “III” du Lesotho.
En représentation inénarrable et permanente, il inspecte en public, et bedaine au vent, les tétons virginaux de milliers de jeunes filles, le temps de magnifier la danse des roseaux et de caster de nouvelles épouses auxquelles il offrira des voitures de luxe.
Le nombre de ses conjointes oscillant entre 11 et 14, le harem nécessite une comptabilité scrupuleuse. Surtout quand le roi réclame au gouvernement de quoi construire un palais à chaque dulcinée.
Une manière gentiment désopilante de consoler son peuple de l’interdiction des partis politiques, des arrestations de membres de la société civile ou des menaces de torture. Mourir de rire, c’est reconnu comme une forme de torture?
Le rire présidentiel ou royal est une chose trop sérieuse pour être confié au seul comédien britannique Sacha Baron Cohen. Alors préservons nos bouffons originaux.


La Jeunesse à la quête des repères

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On ne prétend pas être des modèles pour les gosses ni pour personne d’autre, on tient juste à dire que le pont qui mène au succès est un pont fragile ! C’est dans ces termes que commence le tube à succès ‘’Ma direction’’ du célèbre groupe français ‘’Sexion d’assaut’’.
Malgré cet avertissement, la jeunesse se laisse allée dans le fanatisme, elle appréhende les choses avec parti pris en exposant du même coup leur penchant pour tel ou tel personne, non pour ses qualités mais pour leurs affinités (tribales, ethniques, linguistiques,…). Ce n’est pas rare de rencontrer des personnes qui disent : « Moi, j’aime tel musicien ou rien ». Certains en politique, le déclarent tout haut : « c’est lui ou personne » d’autres encore, sans gêne, crient en public : « c’est mon rappeur préféré, je l’adore » et les exemples sont légions.
Oubliant que la personnalité se forge en imitant les personnes instruite qui ont marqué l’histoire ; en s’inspirant dans des systèmes qui prônent l’homme au centre de la société; en s’inspirant des idéaux et projets ayant poussé au développement de certaines nations ; non, les jeunes chez nous ont opté pour d’autres repères moraux. Devant cette situation il convient de se demander « Notre société a-t-elle des repères moraux ? Et alors que faudra-t-il faire ? ».
Comment avoir des repères moraux dans une société où les valeurs morales elles-mêmes sont anodines. Ici, on peut même parler de la crise d’homme. Une crise qui tait son nom et embarque toute une société dans les antivaleurs. Il s’agit bien d’une situation alarmante où les vices ont pris suffisamment de l’ampleur sur les vertus. Normalement, on déclarerait une période de crise. Une société où tout est permis. Le sens de la sexualité et son rôle dans la vie de l’homme ne dit plus rien.
Les jeunes prennent pour modèle les musiciens, les catcheurs américains, les footballeurs, etc. Les musiciens ont finit par introduire des cris et des paroles obscènes qui heurtent et continuent à blesser les bonnes consciences. Quant aux danses elles sont l’expression visible de ce que les mots tentent de masquer. C’est un véritable scandale qui dévalorise les mœurs africaines. C’est dans un pareil environnement qu’évoluent les jeunes.
Devant cette impasse, que faudra-t-il faire ? Il s’agit d’une guerre qui implique toutes les couches de la population. Je me situe à trois niveaux : La famille, L’école et L’église.
La famille doit avoir ses propres repères moraux dans la lignée des grands-parents jusqu’aux actuels géniteurs. Ceci est un devoir quotidien des parents. Déjà en famille, les enfants doivent apprendre à intérioriser et à pratiquer des vertus comme le respect de l’autre et de l’ainé, la charité, le partage, l’unité, l’amour du travail, … C’est dans cette optique que la famille forme déjà un homme digne de son nom. Force est malheureusement de constater que nos familles ne proposent toujours pas aux enfants de modèles ou repères à suivre. D’autant plus que les parents sont beaucoup préoccupés par la recherche du pain quotidien et lorsque la discorde, la mésentente règne au sein de la famille, les enfants trouvent refuge dans la rue.
L’école est le deuxième foyer de socialisation de l’enfant. Les cours dispensés ouvrent l’esprit l’enfant et font de lui un homme instruit. L’école est le lieu privilégié où l’on montre à l’enfant des grands hommes ayant marqué positivement l’histoire de l’humanité. C’est à l’école où les jeunes doivent apprendre à devenir homme en intériorisant les cours qui leurs sont transmis. Malheureusement, le niveau même de l’enseignement dans notre pays a sensiblement baissé. Le contenu des cours transmis aux jeunes n’est pas à la hauteur des enjeux de la société actuelle.
L’église intervient en dernière position car elle propose aux jeunes la voie du salut. Elle propose aux jeunes des repères moraux dont le principal est le Christ qui a aimé le monde jusqu’à s’offrir en sacrifice pour l’humanité. Mais malheureusement dans notre pays nous observons une multiplication des églises à chaque coin de rue et le message principal est la prospérité et les leaders ne visent que le gain bas sur la récolte des offrandes et de la dîme.
C’est pourquoi, on ne doit pas s’étonner du fanatisme des jeunes envers les stars et fort malheureusement l’érection des stars en repères constitue le point focal de la crise des modèles qui frappe notre société.
Nos sons ne sont que des sentiments, qui ne font que mentir gentiment, recouvrant les cœurs d’un drap blanc, les éloignant du monde des vivants. Je pris des ailles pour toucher le sommet, le succès m’empêche de raisonner, je m’inquiète pour Dadiou et Bendi Sacher que ce monde ne vous laissera aucun répit, ne troquez pas vos principes pour l’argent, Sacher que les milliardaires se suicide. A dit GIMS dans sa chanson ‘’La chute’’.
A bon entendeur ! Un seul mot suffit.


RDC : Vers la dignité vestimentaire de la congolaise

Le 08 Mars 2014 à Lubumbashi n’a pas été très différent des « 08 mars » des années précédentes, à cette différence près que cette année a connu plus d’activités commémoratives qu’en 2013 où toutes les femmes de la RDC avaient décidé de passer leur « mois de la femme » dans la méditation en compassion et solidarité avec les nombreuses femmes victimes de viol à l’Est du pays en guerre.
A Lubumbashi l’on a observé cette année un peu plus d’activité de femmes durant tout le mois de mars, notamment cette riche kermesse organisée dans l’enceinte de l’Assemblée Provinciale par l’organisation des femmes entrepreneurs de la RDC.
Mais ce qui retiendra mon attention comme c’est le cas à chaque 08 mars, c’est l’habillement de la femme congolaise. J’ai toujours l’impression à cette date que les femmes de mon pays se libère des forces infernales qui la tirent irrésistiblement vers les sphères d’indécence pour se souvenir de l’époque où dans ce pays la femme s’habillait avec dignité. Décence, dignité, respect, beauté et charme.
Cinq mots qui caractérisent selon moi, les valeurs morales et physiques d’une femme. Quel magnifique spectacle ce jour-là dans notre établissement. Toutes mes condisciples étaient drapées dans des habits cousus à partir des pagnes dont la diversité de couleurs et de style épatait. L’on a retrouvé en ce moment-là la femme vertueuse, la jeune fille ou la maman congolaise d’entant, celle qui s’habillait convenablement, c’est-à-dire, en se respectant et en respectant la société dans laquelle elle vit.
Car il faut noter que depuis plus d’une décennie, la femme congolaise est victime d’attaques silencieuses étrangères véhiculées par les médias dangereusement à la une, qui l’on petit à petit désaxée pour la faire pivoter vers des antivaleurs qu’elle considère comme des valeurs prestigieuses. Elle se vautre ainsi dans une posture dégradante qui ferait frémir les cadavres de nos ancêtres. L’habillement de certaines femmes a dépassé l’indécence pour embrasser l’ignoble.
« … Ma fille, me dit un jour ma mère, quand j’avais ton âge, il était impossible à un passant, en plein jour, d’apercevoir une partie de l’intimité du corps d’une femme. A notre époque les femmes ne portaient pas de pantalons comme aujourd’hui, et l’on ne pouvait pas voir cet horrible spectacle qui s’offre au regard, spectacles des formes débordantes de corps de femmes moulées dans des petits pantalons… »
En effet, moi-même en tant que fille, il m’arrive à me sentir gênée par l’accoutrement de beaucoup de femmes dans nos centres urbains. La gangrène n’épargne aucune catégorie sociale ni âge loin de moi la prétention de vouer à la damnation éternelle celles qui portent des pantalons collants (je laisse cette tâche au Pape), mais je réprouve extrêmement la façon dont le choix de ces habits est fait. Avec la mode dite « collant-taille basse-sur taille », c’est tout juste si nous ne sommes pas déjà en train de bruler dans le souffre de l’enfer. Les jeunes filles, les grandes dames fonctionnaire et parfois même les femmes de ménage et de l’église, semblent avoir perdu la tête. Imaginez un petit « jeans » collant jurant affreusement avec les formes très féminines d’une charmante dame à la santé de « BIG MAMA » !
Les parties les plus fines et intimes de mes sœurs et mamans (vous voyez ce que je veux dire ?) ne sont plus prisonnières de la discrétion à ce jour. Le scandale est récurrent dans les taxi-bus, surtout lorsqu’une dame habillée en « collant-taille-basse-sur taille » cherche à s’extirper du véhicule une fois arrivée à destination. Quand elle s’incline pour descendre du bus, ceux qui sont assis derrière-elles s’offrent malgré eux le panorama de son postérieur dans tous ses détails les plus érotiques. J’en appelle vivement au retour vers les considérations éthiques ancestrales, lesquelles devraient être considérées par nous comme un repère moral positif. Adhérer à la modernité est une bonne chose, mais n’oublions pas que souvent cette modernité apporte avec elle toute une cohorte d’antivaleurs que nous ne devons en aucun cas copier.
Imitons ce qui est bon, rejetons sans scrupule ce sui constitue un danger pour notre culture. Dans toute société humaine, la femme constitue un repère. Elle est une garante morale et physique de la pérennisation de la nation. Si elle se détruit, c’est toute la nation qu’elle emporte avec elle dans son acte d’autodestruction. L’épidémie est en train de gagner les salles de classe. L’on observe en ce jour un grand nombre de filles qui ont transformé leurs jupes-uniformes en taille-basse. Personnellement je ne sais pas qu’elle est la réaction des éducateurs à ce sujet, mais le phénomène prend de l’ampleur. J’imagine très mal un éducateur ou un parent qui verra son enfant exposer au public une bonne partie de son anatomie intime sans réagir. Je n’ai pas encore entrepris des recherches plus approfondies sur la question, mais il me semble que le taux de viol sexuel est à la hausse comparativement aux années antérieures. Ceci expliquerait peut être cela. Et parlant de viol, quand je regarde l’habillement de mes sœurs aujourd’hui, il m’arrive de me poser la question de savoir : QUI VIOLE QUI ?
Car il faut honnêtement se demander quel est le but poursuivi par mes concitoyennes en s’exposant de cette manière devant les males qui ne cherchent que ce genre de problèmes. En parlant de mâles justement, ces derniers semblent avoir été contaminés à leur tour. Nombreux sont ces garçons qui ont transformé le bas de leur pantalon en entonnoir et en taille-basse. Ils l’on baptisé « KANGA DADY ». Ces pantalons collent tellement à la cheville (à la manière de guêtres qu’on observe sur les bottes militaires) qu’il n’est pas possible de les enlever sans l’aide d’une tierce personne.
Non, vraiment, mes sœurs, mes mères, mes frères, où allons-nous ? Remettons les pieds sur terre, renouons ave la décence dans tous les sens du mot, et nous pourrons ainsi servir de modèles aux générations futures. Noblesse oblige !
Par Daisy ILUNGA NKULU, une élève de la 4ème Scientifique au complexe scolaire JACINTA dans la commune de Lubumbashi, dans la ville du même nom.


RDC : Quant l’innovation arrive à Lubumbashi « Le robot-PCR »

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On croyait cela possible uniquement sur les écrans ou dans des pays industriellement plus avancés. Voilà qu’une Congolaise de Kinshasa ingénieure informaticienne de son état vient d’inventer le premier « robot-agent de circulation routière au monde ».
Cette « robot-machine » était déjà en fonction sur certains axes routiers de Kinshasa depuis le début de l’année 2014 avant de faire son apparition dans la capitale cuprifère le 18 mars 2014. Un beau gaillard d’acier mesurant plus ou moins 2 m de hauteur, monté sur une estrade métallique peint aux couleurs rouge et blanc, fonctionnant à l’aide des accumulateurs qui puissent leur énergie des plaques solaires.
La machine utilise ainsi une énergie autonome et elle ne connaitra donc jamais des arrêts intempestifs dus aux délestages chers à la SNEL (Société Nationale d’Electricité).
Les habitant de Lubumbashi sont venus nombreux sur la place de la poste (endroit où est placé le robot) admirer cette merveille mécano-électronique, saluent par la même occasion cette belle initiative de Mademoiselle INZA qui par cette œuvre à démontrer qu’une personne de race noire, congolaise par surcroit, peut être capable d’inventions pouvant révolutionner la science.
Quant aux utilisateurs des routes Lushois, les avis sur le robot sont divisés. On retrouve d’une part ceux qui trouvent les injonctions lumineuses trop longues et d’autre part ceux qui jugent qu’elles sont normales. Du côté des agents de la PCR (Police de Circulation Routière), l’inquiétude est plutôt consécutive à la crainte de voir la prolifération des robot-pcr sur toutes les routes de Lubumbashi. Car si tel est le cas, ils seraient privé de leur récolte journalière qui leur permet de se renflouer les poches grâce au phénomène « rapport », un phénomène qui consiste à prendre l’argent auprès des chauffeurs.
Il convient de noter par ailleurs que le robot n’est pas seulement doté des articulations lumineuses, mais aussi d’un circuit vidéo-intelligent qui enregistre tout ce qui se passe autour de lui. Ainsi les chauffards sont facilement interpelés, leurs numéros de plaque ayant été filmés par le silencieux et infatigable agent métallique.
Notre souhait est de voir la multiplication de ces robots sur toutes les voies du Katanga, non
seulement pour promouvoir l’œuvre de ce jeune ingénieur mais pour réduire le taux d’accidents mortels par route dont la province est en train de battre le record. »’

Pour l’instant le robot-pcr de Lubumbashi s’acquitte parfaitement de la régulation routière à la grande satisfaction de la population qui l’a trouvé tout de suite sympathique. Il canalise l’automobiliste et les piétons vers leurs directions respectives sans aucune anicroche.


RDC : Discours Lumumba, 54 ans après où en sommes nous ?

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Voici dans cette article, le discours du tout premier 1er ministre de la République Démocratique du Congo, discours prononcé le 30 juin 1960 lors de la proclamation de l’indépendance du pays, à la fin de chaque paragraphe on fera un petit commentaire et nous nous poserons parfois une question, une façon de voir ce qu’il en est aujourd’hui 54 ans après que ce grand monsieur ait prononcé ce discours qui va lui coûté sa vie quelques mois plus tard.

Congolais et Congolaises,

Combattants de l’indépendance, aujourd’hui victorieux,

Je vous salue au nom du gouvernement Congolais.

A vous tous, mes amis, qui avez lutté sans relâche à nos côté, je vous demande de faire de ce 30 juin 1960 une date illustre que vous garderez.

Certes il est vrai que, nous Congolais, avons gardez à l’esprit cette date.

A vous tous, mes amis qui avez lutté sans relâche à nos côtés, je vous demande de faire de ce 30 juin 1960 une date illustre que vous garderez ineffaçablement gravée dans vos cœurs, une date dont vous enseignerez avec fierté la signification à vos enfants, pour que ceux-ci à leur tour fassent connaitre à leurs fils et à leurs petits fils l’histoire glorieuse de notre lutte pour la liberté.

Est-ce que ce que nous faisons ? N’avons-nous pas entendu d’autres compatriotes parfois mieux placé dans la société criez tout haut que Lumumba avait demandé l’indépendance trop tôt et que ce de sa faute si le pays stagne aujourd’hui?

Car cette indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd’hui dans l’entente avec la Belgique, pays amis avec qui nous traitons d’égal à égal, nul Congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier cependant que ce par la lutte qu’elle a été conquise, une lutte de tous les jours, une lutte ardente et idéaliste, une lutte dans laquelle nous n’avons ménagé ni nos forces, ni nos privations, ni nos souffrances, ni notre sang. C’est une lutte qui fut de l’armes, de feu et de sang, nous en sommes fiers jusqu’au plus profond de nous-mêmes, car ce fut une lutte noble et juste, une lutte indispensable pour mettre fin à l’humiliant esclavage, qui nous était imposé par la force.

Pouvons-nous dire aujourd’hui qu’avec la Belgique, nous traitons d’égal à égal ? Pourquoi avons-nous abandonner la lutte, sommes-nous digne d’être Congolais alors que nous ménageons nos forces ? Pouvons-nous  être fiers de notre situation aujourd’hui ?

Ce que fut notre sort en 80 ans de régime colonialiste, nos blessures sont trop fraîches et trop douloureuses encore pour que nous puissions les chasser de notre mémoire.

Et notre sort en 129 ans depuis 1885 est-il différent ?

Nous avons connu le travail harassant exigé en échange de salaires qui ne nous permettaient ni de manger à notre faim, ni de nous vêtir ou de nous loger décemment, ni d’élever nos enfants comme des êtres chers.

54 ans après la situation est la même, comment un fonctionnaire de l’état qui touche 45000 Franc (équivalent de 50 $ américain) peut-il nouer les deux bout ou peut-il se vêtir, se loger ou même élevé ses enfants ? La situation est la même pour l’enseignant qui a demandé l’accord de Mbudi sans succès depuis plus de 10 ans et ils espèrent qu’un jour ils auront même les miettes de Mbudi, dans les entreprise de l’état, on en parle plus vu qu’ils comptent près de 6 ans d’arriérer de salaire à la SNCC (Société Nationale de Chemin de fer du Congo), la Gécamines et la MIBA c’est pareil.

Nous avons connu les ironies, les insultes, les coups que nous devions subir matin, midi et soir, parce que nous étions des nègre.

Même chose est le sort de ceux qui osent tenter de manifesté aujourd’hui contre le pouvoir.

Qui publiera qu’à un noir on disait « TU », non certes comme à un ami, mais parce que le « VOUS » honorable était réservé aux seuls blanc !

Nous avons connu que nos terres furent spoliées au nom de textes prétendument légaux, qui ne faisaient que reconnaitre le droit du plus fort.

Nous vivons la même chose aujourd’hui avec l’installation de plusieurs capitaux étrangers dans le pays, surtout dans le secteur minier et forestier.

Nous avons connu que la loi n’était jamais la même selon qu’il s’agissait d’un blanc ou d’un noir, accommodante pour les uns, cruelle et inhumaine pour les autres.

N’avons-nous pas vu la même chose dans des procès au pays ? Selon que les parties au procès était soit proche du pouvoir ou mieux placé financièrement ?

Nous avons connu les souffrances atroces des relégués pour opinions politiques ou croyance religieuses : exilés dans leur propre patrie, leur sort était vraiment pire que la mort elle-même.

Nous avons connu qu’il y’avait dans les villes des maisons magnifiques pour les blancs et des paillotes croulantes pour les noirs, qu’un noir n’était admis ni dans les cinémas, ni dans les restaurants, ni dans les magasins dits « européens », qu’un noir voyageait à même la coque des péniches aux pieds du blanc dans sa cabine de luxe.

Qui oubliera, enfin, les fusillades où périrent tant de nos frères, ou les cachots où furent brutalement jetés ceux qui ne voulaient plus se soumettre au régime d’une justice d’oppresseurs et d’exploitation.

Ensemble mes frères, mes sœurs, nous allons commencer une nouvelle lutte, une lutte sublime qui va mener notre pays à la paix, à la prospérité et à la grandeur.

Nous allons établir ensemble la justice sociale et assurer que chacun reçoivent la rémunération de son travail.

Nous allons montrer au monde ce que peut faire l’homme noir lorsqu’il travail dans la liberté et nous allons faire du Congo le centre de rayonnement de l’Afrique toute entière.

Nous allons veuillez à ce que les terres de notre patrie profitent véritablement à ses enfants. Nous allons revoir toute les lois d’autrefois et en faire de nouvelles qui seront justes et nobles.

Et pour tout cela, cher compatriotes, soyez sûrs que nous pourrons compter non seulement sur nos forces énormes et nos richesses, mais sur l’assistance de nombreux pays étranger dont nous accepterons la collaboration chaque fois qu’elle sera loyal et qu’elle ne cherchera pas à nous imposer une politique quelle qu’elle soit.

Ainsi le Congo nouveau que mon gouvernement va créer sera un pays riche, libre et prospère. Je vous demande à tous d’oublier les querelles tribales qui nous épuisent et risquent de nous faire mépriser à l’étranger.

Je vous demande à tous de ne reculer devant aucun sacrifice pour assurer la réussite de notre grandiose entreprise.

L’indépendance du Congo marque un pas décisif vers la libération de tout le continent africain.

Notre gouvernement fort-national-populaire sera le salut de ce pays.

J’invite tous les citoyens congolais hommes, femmes et enfants de se mettre résolument au travail, en vue de créer une économie nationale prospère qui consacrera notre indépendance économique.

Hommage aux combattants de la liberté nationale.

Vive l’indépendance et l’unité africaine.

Vive le Congo indépendant et souverain !

Grande est notre déception de voir qu’aujourd’hui 54 ans après ce beau discours plein des rêves et promesses que la situation soit la même, on espère seulement qu’un jours viendra et que nous finirons par dresser nos fronts tel que nous le chantons dans notre hymne nationale et que nous changerons enfin la situation. Que Dieu nous aide.


IL AVAIT DIT…….

lumumba

Dans une lettre envoyée à Pauline sa femme, à la veille de sa mort, Patrice Emery Lumumba avait dit : « Ce que nous voulions à notre pays, c’est son droit à une vie honorable, à une dignité sans tâche, à une vie d’indépendance sans restriction. Sans justice, il n’y a pas de dignité et sans indépendance, il n’y a pas d’homme libre »

Il avait aussi ajouté : « Je sais et je sens du fond de moi-même que tôt ou tard, mon peuple se débarrassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu’il se lèvera comme un seul homme pour prendre sa dignité sous un soleil pur ».

Quelle leçon tirez-vous de l’expérience Lumumba ? Sommes-nous arrivés au comble de cette vision ? Pourquoi le Congo continue-t-il à sombrer dans le noir ?

Réfléchissez sur ces questions et envoyez-nous votre commentaire. Toutefois, notre souhait est de voir le peuple congolais aller au-delà du désespoir. Car ces paroles héroïques et pleines d’avenir de notre héros national, finiront par rejoindre l’horizon. C’est à nous de prendre conscience.


La jeunesse Lushoise et les jeux vidéos

Dès lors que les personnes ont admis et reconnu les bienfaits des loisirs, elles ont commencé à s’investir elles-mêmes dans la création d’espaces ou simplement dans la mise en place des loisirs susceptible de leur donner un certain épanouissement. Les enfants ou les jeunes constituent cette tranche d’âge qui raffole des loisirs.

Malheureusement, les adultes Congolais ont, dans l’organisation de leur société, accordé peu de place aux loisirs des enfants. Il suffit de regarder l’occupation de tous les espaces de jeu qui procuraient un divertissement sain aux enfants ou encore le non remplacement de toute la batterie de jeux qui faisaient la beauté de la poste souvent acquis à l’insu de l’adulte. Là ils y passent toute leur journée. Les jeux les plus en vogue sont le football et le sport de combat.

Le football développé en ces lieux est la reprise de grandes rencontres internationales ayant opposé soit de grands clubs européens, soit des matches de coupe du monde. La chose la plus surprenante ici est que l’agilité du joueur parvient toujours à modifier le résultat. Celui-ci ne correspond plus avec celui qui a sanctionné la fin de la rencontre réelle.

Les jeunes adorent le football du fait de sa popularité ou du fait qu’ils sont fanatiques de telle ou telle star. Bien entendu, en cherchant à jouer, quoique virtuellement, comme ces grandes vedettes du football, il apparaît un élément clé participant à la formation de leur personnalité : la volonté d’identification. Une identification qui masque en quelque sorte leur aliénation et leurs illusions de penser que les vedettes sont devenues ce qu’elles sont aussi facilement.

Le sport de combat est aussi adulé en raison du culte que les jeunes vouent à la violence car dans la ville, personne ne veut plus perdre la face. Chacun cherche à faire bonne figure, malheureusement non pas avec les idées, mais souvent avec des muscles. Et ce sport, est une occasion rêvée pour apprendre les techniques et les ruses pour mettre en déroute l’adversaire.

Les jeux vidéo constituent certes une bonne détente et un bon divertissement. Détente en ce qu’ils sont des loisirs sportifs et divertissement en leur qualité de loisir social ou pratique réunissant un nombre assez important des jeunes. Là où sont organisés ces jeux, il est assez rare de suivre le commentaire qui a accompagné le match dont on se plaît à imiter le déroulement. Déjà le jeu lui-même se déroule sur fond de bruit assourdissant qui se mêle au vacarme produit par les supporters de l’un ou l’autre protagoniste qui sont sur la scène.

Le montage de ces salles de jeu vidéo de fortune est une interpellation pour la société des adultes, une  manière de leur donner mauvaise conscience vis-à-vis de cette réalité formatrice mais méconnue qui s’appelle loisir. Si les enfants eux-mêmes ont rempli le tableau classificatoire des loisirs, il leur manque de développement.

Ce type de loisir est essentiellement constitué des loisirs culturels à partir desquels l’esprit de l’enfant s’élève et se consolide. C’est par exemple le cas de la lecture par laquelle l’esprit voyage  à travers des contrées autres que son environnement quotidien. La ville de Kinshasa et même d’autres villes du pays n’ont pas de bibliothèque pour enfants pouvant occuper les enfants pendant leurs vacances. Deuxièmement, si les bibliothèques pour enfants font grandement défaut dans la ville, l’école aurait pu compenser cette absence. C’est bien dommage que les écoles disposant de bibliothèques soient à compter au bout de doigts. La conséquence de cet état de fait est immédiatement perceptible : la jeunesse congolaise n’est que très mal cultivée car elle se détend mal.

Le courage et l’initiative de nos amis jeunes qui ont crée des salles de jeu vidéo sont à encourager. Cependant ces efforts ne sont pas encore parvenus à leur terme, il leur reste un dernier palier à franchir. C’est la création par ces jeunes des loisirs de développement, base d’un développement intellectuel harmonieux qui pourrait donner au Congo ces bras et ces cerveaux dont il a besoin pour se reconstruire et rayonner au cœur de l’Afrique.


L’Africaine

L’éclat de ton sourire, c’est ton image dans mes yeux.

En toi s’imprime toute l’Afrique, à travers ton physique séduisant.

Tu m’as appris la passion. A déclencher l’amour et la douceur.

Dans les rameaux de tes bras, je sens la poésie de ton corps.

Je me sens fragile à ton égard, Irrésistiblement fou et amoureux.

Je passe des moments inoubliables, et sens des brûlures dans mon cœur.

Je ne sais te dire ce que je ressens, ce que me dictent tes sentiments.

Il y a ta présence qui m’allume, aussi ton absence et ton silence.

Par le miel salé de ta tendresse, je me sens à l’autre bout du monde.

Tu es la perle de l’âme africaine, la perle calcinée, noire de chaleur.

A peine mes doigts sur tes mains, rien n’a pu arrêter mon envol.

L’amour de ta chaleur m’égare, et me porte au cœur des étoiles.

Dès lors mon cœur t’est disciple, ton corps mon jardin des folies.

Ton regard plein de  lumière me tient et me garde prisonnier.


Le ZAPPING et Le ZIPPING dans nos familles

Malgré la modicité de nos revenus, l’acquisition d’un poste récepteur de la télévision est prioritaire dans nos familles. Lorsqu’on ne peut pas s’en procurer, on regarde la télévision chez le voisin tout en caressant l’idée d’en acheter dès que possible. Une fois, le petit écran est dans notre salon, il se pose un sérieux problème : celui de la gestion d’une télécommande par tous les membres de la famille. Le Zapping est alors le fait de passer d’une chaine à une autre que l’on juge intéressante à l’aide de la télécommande. Le Zipping, à son tour, ne sera rien d’autre que quitter le programme téléviser pour brancher par exemple un lecteur qui vous permettra de suivre un support audio-visuel de genre DVD, Cassette, etc.

Plusieurs familles et ménages sont confrontés à ces difficultés de gérer des petits conflits, des querelles, des disputes, des échanges des mots violents dus très souvent à l’usage de la télécommande. Certes, il est indubitable que dans une famille nombreuse, ce qui est le cas pour nous les Africains, que chacun ait un goût, une préférence et un choix en rapport avec les programmes que nous offre la télévision.

Comment vous comporteriez-vous lorsqu’au moment où vous voulez suivre un nouvel opus en vogue pendant que papa s’improvise et veut suivre le classico Barcelone contre le Réal de Madrid, ou il veut s’imprégner de l’actualité ; au moment où maman est plongée dans une émission culinaire à côté de Tantine qui attend patiemment un épisode de Barbarita (une série télévisée) et que tonton, fatigué avec toute la vicissitudes de toute la journée, voudrait se défouler avec les prouesses de Gohou Michel dans ‘’Ma Famille’’ ?

La question paraît banale pour certains, étant donné sa diversion microraciale. Mais, rassurez-vous que ses répercussions au sein au sein de nos familles sont susceptibles de briser l’harmonie. Après une petite ronde effectuée dans notre ville, il a été révélé que, mal perçu et mal compris, le Zapping a rompu l’équilibre d’une communication verbale interpersonnelle entre les membres d’une famille. Des conflits indescriptibles y ont élu domicile à cause de la télécommande. Les jeunes en viennent jusqu’avec coup, entravant gravement les valeurs morales et le respect mutuel. Alors que la télévision, en dépit de ses effets négatifs, devrait aussi être un pôle d’attraction qui rassemblerait les membres d’une famille à Emily sur de maman, Peter perchée sur l’accorchoir du fauteuil de papa, ce dernier ayant passé son bras sur l’épaule de maman.

Il est à noter que dans une même famille, chacun à son choix quant au programme à suivre le petit écran, plusieurs facteurs concourent à cette différence notamment : le bagage intellectuel (niveau d’information), le niveau d’instruction, l’âge (il ya les enfants et des adultes), la culture.  Tout comme le goût et les préférences de la femme peuvent varier de ceux de l’homme.

Lorsque vous êtes ensemble au salon, et cela vous arrive, veuillez toujours rationaliser votre comportement lors de l’utilisation de la télécommande, en tenant compte des autres membres de la famille ou même des visiteurs. N’ayez pas l’image d’un policier ou d’un homme excessivement autoritaire qui a du plaisir à blesser sans ménagement la liberté des autres.

Evitez, chaque fois, d’agir en dominant contre les dominés. Ne cachez pas la télécommande parce que vous n’êtes pas d’accord avec une émission. Ne la privatisez pas non plus puisque vous suivez une série en vogue au risque de frustrer les autres.

Respectez quelques fois les points de vue des enfants losqu’ils regardent les émissions appropriées. Mais, demandez-leur gentiment de consacrer beaucoup de temps à la lecture qu’à la télévision. Excusez-vous toujours avant de zapper pour vérifier une émission sur une autre chaîne. Il faut négocier toujours car là où se limite la négociation, commence la guerre. Ce qui veut dire que nous sommes obligés de nous entendre lorsque nous voulons zapper ou zipper. Cela nous éviterait des disputes qui diviseraient nos familles. La télécommande ne peut pas constituer un instrument de querelle, d’échange des mots violents. Tenez toujours compte de la préférence des autres.


RDC : Et si on quitter la FMI et la Banque mondiale

La faim, la maladie, le manque d’électricité, le manque d’eau potable, voilà la situation que nous vivons et que l’on peu voir à l’œil nu sur l’ensemble de mon pays, la République Démocratique du Congo, ce  grand pays pourtant  qualifié de scandale géologique et de bassin d’eau douce d’Afrique.

Croyez-moi, ce n’est pas la terre arable, ni le potentiel hydraulique, ni les médecins, ni non plus les sources d’eau potable qui manque, mais alors pourquoi vit-on cette situation dramatique ? Justement parce que ce peuple  est paresseux me diriez vous !, oui vous avez raison, mais vous n’avez pas raison.

Vous avez raison parce que ce peuple n’a pas posé des actes à vous convaincre de sa bonne volonté de faire changer les choses, mais vous n’avez pas raison car la réalité du terrain montre que les efforts fournis jusque là ont été toujours anéantis par les vautours de ce monde regroupés au sein de la FMI et la banque mondiale.

Pourquoi je dis ça ? Je m’explique, on se fait prêter de l’argent par la banque mondiale, mais un jour elle veut se faire rembourser sans discuter, faute de revenue nous n’avons pas pu rembourser à temps, alors elle envoi ses gros bras pour récupérer la mise. Ainsi on se retrouve dépossédé de tous ce dont on dispose : ressources naturelles, forêts, terre arables. Au final, on se retrouve privé d’avenir.

Nous sommes sous perfusion de la banque mondiale et de la FMI, ont croule sous le poids de la dette extérieure et ainsi nous demeurons un pays riche mais très très pauvre. Tant qu’on serra dans cette emprise de la dette, tant qu’on serra dans cette domination de la dette, tant qu’on serra dans cette esclavagisme de la dette, il n’y aura jamais le sociale, pas d’éducation, pas de santé, pas des routes dans ce pays, l’avenir des enfants Congolais se trouve ainsi sacrifiée juste pour payer cette dette et eux parle de générosité.

Le barrage INGA est le plus puissant barrage d’Afrique mais c’est aussi l’un des exemples le plus démonstratif de ce système, depuis sa mise en route les pannes se sont succédés alors que ses réalisations pharaoniques n’ont fait qu’aggraver la dette extérieure du pays. Aujourd’hui nous continuons à payer la dette alors que nous n’avons pas de courant, c’est une dette odieuse qu’on devrait répudier car en faisant construire ce barrage, la banque mondiale savait que le Congolais n’aller pas utiliser toute l’électricité produite par INGA mais elle nous a fait  construire parce que s’était en faveur de grandes multinationales, ces dernières qui nous ont d’ailleurs rouler en nous donnant le matériel qui n’ont jamais fonctionner. Il est clair qu’INGA est un exemple de quelque chose qui n’a pas fonctionné, alors pourquoi devrions-nous payé pour un truc qui n’a pas marché ?

Cette Banque n’a pour stratégie : nous rendre dépendant de leur soit disant aide financière, ce qui leur donne de l’avance sur nous et elle nous dicte ainsi ce que nous devons faire, c’est clair que la FMI et la Banque mondiale ne sont que des instruments d’oppression et de contrôle de nos pays souverains entre guillemet.

Voulant une fois de plus nous trompés, ils ont créé ce qu’ils ont appelé allégement de la dette, qu’ils ont classé parmi les objectifs du millénaire pour le développement, on voudrait bien y croire mais hélas la réalité est bien tout autre et l’annulation de la dette aujourd’hui nous a conduit à la confiscation des ressources du pays.

Faut-il continuait à payer des milliers de dollar, prêt de 50 millions de dollar par mois pour  le service de la dette pour mon pays alors que pour le même mois zéro Franc est prévu pour la santé et l’éducation.

Et voilà que depuis 1976 que la FMI applique le programme d’ajustement structurel au Congo, jusqu’aujourd’hui la FMI est là et le Congo ne décolle pas! A quoi sa sert alors ? Comme si cela ne suffisait pas, la Banque mondiale nous a imposé le code minier, le code forestier  et le code d’investissement parfaitement taillé. Tout concourt à dire qu’ils se servent de cette dette pour nous maintenir à genoux et nous contrôler politiquement et économiquement.

Aux dirigeants de mon pays, je dis il est temps de prendre congé de ces institutions qui nous maintiennent dans cette état de pauvreté et nous prive de nos ressources naturelles, je vous rappel ce mot de Laurent Désiré KABILA, je cite : « N’ai jamais trahir le Congo », voilà pourquoi nous vous avons élus.


Faut-il grossir pour plaire ?

Le phénomène « TIA FOUIN » aux conséquences fâcheuses.

Contrairement aux Occidentaux qui préfèrent les femmes sveltes et athlétiques, les Africains par contre, raffolent des femmes aux formes généreuses. D’où, cette obsession chez les Africaines de vouloir prendre du poids à n’importe quel prix.

Pour satisfaire le besoin toujours criant d’une génération d’hommes de plus en plus exigeants, les femmes moins fournies en postérieur se voient contraintes de recourir à la dernière recette magique en date : « Le TIA FOUIN » pour dire « MET LE FOUIN ». Cette pratique censée permettre d’atteindre le volume tant désiré consiste en la prise parfois trop exagérée de vitamines C4 et d’épices culinaires en forme de cube. Et tout ceci, dans le seul but de séduire et plaire.

Nous avons mené notre petite enquête auprès d’anonymes rencontrés dans la rue et sur le campus de l’université de Lubumbashi. Il en ressort en effet que les canons de la beauté imposés par la société actuelle demandent que le postérieur et les seins soient grassement dotés.

Les jeunes Congolais interviewés dans la rue ont même été jusqu’à dire que c’est la vue de dos qui détermine le choix de la future épouse. En tout cas une chose est certaine, les « Planches à pain » occidentales qui envahissent les podiums et les magazines de mode resteraient célibataires dans mon pays.

Le phénomène « TIA FOUIN » n’est pas né la semaine passée. Depuis pas mal d’années, on le voit apparaître de façon récurrente. A noter que la méthode utilisée et le nom qu’on lui donne ont changé au fil de temps, mais toujours pour obtenir le même résultat.

La faculté des sciences pharmaceutiques de l’université de Kinshasa s’est penchée sur ce phénomène et en particulier sur celui du détournement des effets principaux des médicaments pour en faire tout autre usage.

Une enquête très sérieuse à été réalisée afin d’évaluer la véracité des effets prétendus et soutenus par les utilisatrices de la vitamine C4 en comprimé ou par voie rectale sous forme de suppositoire. Cette enquête a notamment essayé de vérifier si l’administration de vitamines C4 par voie rectale faisait effectivement grossir les fesses et si les épices en forme de cubes administrés de la même manière avaient le même effet.

L’étude constate en effet une augmentation du volume des fesses chez les femmes « TIA FOUIN », mais la relation entre cette augmentation de poids et l’administration par voie rectale reste à déterminer. Toutefois, une prise de poids généralisée et notamment une augmentation du volume du ventre ont été constatée lorsque les produits sont pris par voie orale. L’étude remarque également des irritations fréquentes et sévères de la muqueuse rectale lorsque la vitamine C4 est associée aux cubes culinaires. Enfin un état de somnolence est souvent observé.

Bref, plaire est une chose et toute femme normalement constituée cherche à séduire. Ceci dit, il ne faut pas en oublier pour autant que le médicament n’est pas un produit comme les autres et que, mal administré, il peut s’avérer dangereux, voire toxique. Et puis…Soyez sérieuses mesdames ! Cherchez avant tout à être aimée et respectée pour ce que vous êtes à l’intérieur plutôt que pour la grosseur de vos fesses.

L’homme de votre vie vous aimera pour ce que vous êtes, alors que les machos avides de gros popotins se lassent en général assez vite de leur dernière conquête. Donc, chères sœurs, ne cédez pas à ce piège qui-nous ne vous le dirons jamais assez ! Est dangereux pour votre santé.

Détourner l’effet principal d’un médicament, c’est prendre un risque inconsidéré pour sa santé. Dès lors, la question est simple : est-ce que séduction peut rimer avec autodestruction ? Je pense que NON. Il faut cesser d’abimer son corps pour des effets de mode dont on ne connait jamais la durée.

Prenez bien soin de votre corps car vous n’en avez qu’un…aussi mince soit-il !


RDC : Et si on quitter la FMI et la Banque mondiale

La faim, la maladie, le manque d’électricité, le manque d’eau potable, voilà la situation que nous vivons et que l’on peu voir à l’œil nu sur l’ensemble de mon pays, la République Démocratique du Congo, ce  grand pays pourtant  qualifié de scandale géologique et de bassin d’eau douce d’Afrique.

Croyez-moi, ce n’est pas la terre arable, ni le potentiel hydraulique, ni les médecins, ni non plus les sources d’eau potable qui manque, mais alors pourquoi vit-on cette situation dramatique ? Justement parce que ce peuple  est paresseux me diriez vous !, oui vous avez raison, mais vous n’avez pas raison.

Vous avez raison parce que ce peuple n’a pas posé des actes à vous convaincre de sa bonne volonté de faire changer les choses, mais vous n’avez pas raison car la réalité du terrain montre que les efforts fournis jusque là ont été toujours anéantis par les vautours de ce monde regroupés au sein de la FMI et la banque mondiale.

Pourquoi je dis ça ? Je m’explique, on se fait prêter de l’argent par la banque mondiale, mais un jour elle veut se faire rembourser sans discuter, faute de revenue nous n’avons pas pu rembourser à temps, alors elle envoi ses gros bras pour récupérer la mise. Ainsi on se retrouve dépossédé de tous ce dont on dispose : ressources naturelles, forêts, terre arables. Au final, on se retrouve privé d’avenir.

Nous sommes sous perfusion de la banque mondiale et de la FMI, ont croule sous le poids de la dette extérieure et ainsi nous demeurons un pays riche mais très très pauvre. Tant qu’on serra dans cette emprise de la dette, tant qu’on serra dans cette domination de la dette, tant qu’on serra dans cette esclavagisme de la dette, il n’y aura jamais le sociale, pas d’éducation, pas de santé, pas des routes dans ce pays, l’avenir des enfants Congolais se trouve ainsi sacrifiée juste pour payer cette dette et eux parle de générosité.

Le barrage INGA est le plus puissant barrage d’Afrique mais c’est aussi l’un des exemples le plus démonstratif de ce système, depuis sa mise en route les pannes se sont succédés alors que ses réalisations pharaoniques n’ont fait qu’aggraver la dette extérieure du pays. Aujourd’hui nous continuons à payer la dette alors que nous n’avons pas de courant, c’est une dette odieuse qu’on devrait répudier car en faisant construire ce barrage, la banque mondiale savait que le Congolais n’aller pas utiliser toute l’électricité produite par INGA mais elle nous a fait  construire parce que s’était en faveur de grandes multinationales, ces dernières qui nous ont d’ailleurs rouler en nous donnant le matériel qui n’ont jamais fonctionner. Il est clair qu’INGA est un exemple de quelque chose qui n’a pas fonctionné, alors pourquoi devrions-nous payé pour un truc qui n’a pas marché ?

Cette Banque n’a pour stratégie : nous rendre dépendant de leur soit disant aide financière, ce qui leur donne de l’avance sur nous et elle nous dicte ainsi ce que nous devons faire, c’est clair que la FMI et la Banque mondiale ne sont que des instruments d’oppression et de contrôle de nos pays souverains entre guillemet.

Voulant une fois de plus nous trompés, ils ont créé ce qu’ils ont appelé allégement de la dette, qu’ils ont classé parmi les objectifs du millénaire pour le développement, on voudrait bien y croire mais hélas la réalité est bien tout autre et l’annulation de la dette aujourd’hui nous a conduit à la confiscation des ressources du pays.

Faut-il continuait à payer des milliers de dollar, prêt de 50 millions de dollar par mois pour  le service de la dette pour mon pays alors que pour le même mois zéro Franc est prévu pour la santé et l’éducation.

Et voilà que depuis 1976 que la FMI applique le programme d’ajustement structurel au Congo, jusqu’aujourd’hui la FMI est là et le Congo ne décolle pas! A quoi sa sert alors ? Comme si cela ne suffisait pas, la Banque mondiale nous a imposé le code minier, le code forestier  et le code d’investissement parfaitement taillé. Tout concourt à dire qu’ils se servent de cette dette pour nous maintenir à genoux et nous contrôler politiquement et économiquement.

Aux dirigeants de mon pays, je dis il est temps de prendre congé de ces institutions qui nous maintiennent dans cette état de pauvreté et nous prive de nos ressources naturelles, je vous rappel ce mot de Laurent Désiré KABILA, je cite : « N’ai jamais trahir le Congo », voilà pourquoi nous vous avons élus.


BIENVENUE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

La République Démocratique du Congo ou Congo Kinshasa, du nom de sa capitale est le plus vaste pays d’Afrique centrale. Bordé de neuf pays voisins, le pays est subdivisé en onze provinces dont la ville de Kinshasa qui a également le statut de province.

Dès que vous atterrissez à Kinshasa, le Kinois vous dira Mboté et à vous de répondre Mboté, à l’Est et à Lubumbashi, on vous dira Jambo et vous répondrai Jambo sana, au Kasaï, le Kasaïen vous dira Betwabu, à vous de répondre Betu, dans le Bas-Congo et le Bandundu on vous dira Mboté nangé et vous répondrai Mboté mpangi, à l’Equateur on vous dira également Mboté.

Ce grand pays surprend par sa disparité, sa richesse culturelle, sa faune et sa flore exceptionnelle et son sous sol très riche en minerais de toute sorte. Le grand Est est le siège des paysages impériaux : Volcans, grands Lacs, etc. Au centre, s’étend après l’Amazonie, la deuxième forêt équatoriale du monde. Sur les hauts plateaux du Katanga, la savane arborée recouvre des paysages d’une infinie beauté, qui bruissent dans le jaillissement des cascades. Autour de Kinshasa et vers le Bas-Congo, le fleuve Congo étend majestueusement son cours pour se jeter dans l’océan atlantique.

Dans ces contrées magnifiques, quelquefois difficile d’accès, vivent 500 ethnies qui forment ainsi un patrimoine humain exceptionnel d’une grande richesse culturelle. Les grandes villes créées sous l’administration coloniale : Kisangani, Kinshasa, Lubumbashi, Kananga, Matadi, Mbujimayi, etc. Possèdent un patrimoine architectural unique et plutôt bien conservé comme Kinshasa, ville réputée pour ses nombreux artistes qui font rayonner la culture et l’art du pays.

En l’absence de réseau routier et d’infrastructures, la visite du patrimoine touristique est aujourd’hui assez difficile voire impossible dans certains endroits. Mais il existe des perspectives et des projets ambitieux pour l’avenir.

Vous voulez nous rendre visite ? Notez ceci :

Notre capital est Kinshasa et nous sommes environs 66 millions d’habitants à ce jour, nous avons le français pour langue officielle, le Kikongo, le Lingala, le Tshiluba et le Swahili sont nos langues nationales, le pays est à 70% chrétiens et 30% musulmans, notre monnaie est le Franc Congolais (FC), nos jours fériés sont le 30 juin jour d’indépendance, le 16 janvier assassinat de Laurent Désiré KABILA, le 16 janvier Assassinat de Patrice LUMUMBA et le 17 Mai jour de libération.

Et n’oublier pas, le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire et le traitement en prévention de la malaria est fortement recommandé.

Il ne reste qu’a vous dire : Boyé bolamu, Difika dilenga, Karibu kwetu, Kukuisa ya mboté, Soyez le bienvenu chez nous !


En RDC, la musique pour adoucir ou «dépraver les mœurs» ?

La musique censée divertir, éduquer, adoucir les mœurs, fait l’objet de nombreuses critiques en République démocratique du Congo : un pays jadis connu pour « sa rumba » à travers le monde. Beaucoup se demande si la RDC a conservé sa culture musicale d’antan.  Aujourd’hui, l’obscénité, « la musique pornographique » gagne de plus en plus de place, sans le moindre contrôle.

Trop, c’est trop! La musique congolaise est devenue le champ clos où les artistes musiciens se livrent impunément aux atteintes aux bonnes mœurs, sous la barbe et au nez des pouvoirs publics !

La musique congolaise qui ne faisait pas seulement danser, mais éduquait, instruisait, était le véritable reflet de la société. Actuellement, l’on assiste à une musique qui laisse à désirer. Une musique « enfant non admis ». Et pourtant, la musique est aussi un instrument d’éducation, elle doit être adaptée à toutes les générations et mettre tout le monde à l’aise. Malheureusement, cela n’est plus le cas depuis un certain temps en République démocratique du Congo.

Le pays dispose d’artistes talentueux et qui ont fait leurs preuves partout dans le monde. Ces artistes à un certain moment ont été ou continuent à être, de véritables ambassadeurs de la culture congolaise. Les artistes musiciens congolais ont envahi toute l’Afrique voire le monde entier. Ils se sont produits dans les salles mythiques à travers le globe. Ces Congolais professionnels de l’art d’Orphée ont obtenu différents disques d’or et prix au niveau international.

Quant aux talents et savoir-faire des artistes congolais, ils sont incontestables. Mais depuis un certain temps, on assiste à un nouveau phénomène dans la musique congolaise. L’obscénité, « la pornographie chantée » par certains musiciens de renom. Et cela, sans se soucier de l’éducation de la jeunesse, ni du respect pour les consommateurs de leur musique. Il suffit de suivre attentivement les différents tubes de certains artistes congolais pour se rendre compte de cette évidence. Ces derniers ne réalisent même pas combien ils sont en train de détruire la jeunesse. Ce qui a poussé une certaine opinion à penser que la musique qui est censée instruire, éduquer, divertir et adoucir les mœurs contribue aujourd’hui à la « dépravation des mœurs ». Et cela, sans que l’autorité ne hausse véritablement le ton.

Pourquoi cette nouvelle tendance : est-ce parce que les consommateurs aiment cette musique ? Pour vendre, faut-il nécessairement chanter des insanités ? Les producteurs ont-ils vraiment conscience de ce qu’ils produisent ? Les responsables des stations radio et de télé ont-ils le temps d’auditionner ce qu’ils laissent passer sur les ondes de leur station ? Nous ne pensons pas. Où est passée la fameuse commission de censure ? Où est l’Etat qui est censé protéger ses citoyens et sa jeunesse contre toute forme d’agression. Si cela persiste, c’est parce que l’Etat n’a pas encore tapé du poing sur la table, ne dit-on pas : « Qui ne dit rien, consent et qui ne fait rien est complice ».

A quel niveau doit intervenir la censure? N’est-ce pas en amont ? Hélas, ici, il n’y a censure ni en amont, ni en aval. C’est le  règne de la licence. N’est-ce pas un crime contre la société que de fermer les yeux devant l’apologie du sexe dans la musique congolaise?

Ainsi, il est temps que l’autorité intervienne pour sauver sa jeunesse. Pour mettre fin à cette dépravation, il serait souhaitable que les auteurs de ces actes soient sanctionnés. Cela servirait de leçon pour les autres. Et de l’ordre reviendrait dans ce secteur de la musique, qui est toujours capable de faire la fierté du pays, mais dans le sens positif.

Les artistes musiciens congolais sont bourrés de talents. Il serait mieux qu’ils  les mettent au service de la nation et qu’ils les exercent avec conscience.  Cela bénéficierait à tous.


Mbuji-Mayi: la “ville morte” de l’UDPS perturbe les activités

Marche ville morte à Mbujimayi
Marche ville morte à Mbujimayi

Mbuji-Mayi: la “ville morte” de l’UDPS perturbe les activités

Les activités sont perturbées ce lundi 13 janvier dans la ville de Mbuji-Mayi à cause de la journée ville morte lancé par l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Cette manifestation a été initiée par ce parti politique de l’opposition pour revendiquer la libération de son secrétaire fédéral arrêté par l’Agence nationale des renseignements (ANR), il y a près de deux semaines.

Tout s’est passé au ralenti pendant une grande partie de la journée. Dans les grands marchés de la ville de Mbuji-Mayi, Simis dans la commune de la Muya, et Bakwadianga à Dibindi, peu d’activités ont été signalées.

A Bakwadianga, tôt le matin des pneus ont été brûlés sur les voies donnant accès au marché. C’est la grosse pluie du matin qui a éteint les flammes avant l’arrivée de la police.

Des sources locales parlent d’interpellations de quelques jeunes gens et de coups de feu entendus dans la commune de Dibindi.

Les élèves fréquentant les écoles de la colline de Bonzola ont été appelés à rebrousser chemin. Même les écoles de la Miba n’ont pas fonctionné.

Les taxis et mototaxis ont été plutôt rares. Les parkings de ces engins étaient  vides.

Des policiers ont patrouillé dans plusieurs coins de la ville. Quelques autorités politico administratives et policières ont été aperçues dans des voitures 4X4 munies de mégaphone appelant la population à vaquer à ses occupations.

Toutefois, la partie centre de la ville de Mbuji-Mayi n’a pas été concernée par ce mouvement de ville morte. Les banques commerciales, les messageries financières et les entreprises de télécommunications ont ouvert.

Un groupe de conducteurs de mototaxis, avec à leur tête le directeur de cabinet du gouverneur de province, ont manifesté devant les installations de la Monusco. Ils dénonçaient le fait qu’on leur interdise de travailler, en érigeant des barricades sur la route.

Bruno Kabangu Kabatshi, secrétaire fédéral de l’UDPS, avait été arrêté par l’ANR jeudi 2 janvier après avoir participé à un débat organisé par une radio de la ville de Mbuji-Mayi sur les attaques armées du 30 décembre dernier à Kinshasa, Lubumbashi et Kindu. Il avait été, depuis lors, transféré à Kinshasa, selon les députés du parti d’Etienne Tshisekedi.


LE SAHEL : Territoire hostile à la vie ?

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Sahel, région d’Afrique qui constitue la zone de transition entre la partie aride du Sahara au nord et les régions tropicales plus humides au sud. La ceinture du Sahel s’étend de l’Atlantique à l’océan Indien, en passant par la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Soudan.

 

Cette zone est devenue aujourd’hui une zone de toutes les attentions avec la situation en Lybie et au Mali, ce qui rend cette zone plus vulnérable n’est pas seulement l’étendue mais aussi la présence des groupes armés qui circulent d’un Etat à un autre, une problématique Djihadiste qui se pose en Algérie et qui s’est exporté au Mali et des problématiques nationales et locaux, ce qui explique pourquoi le Mali est là où il en est aujourd’hui, d’une part avec une rébellion qui s’est alliée aux groupes Djihadistes et ces groupes qui ont étés tolérés voir accepté depuis 2003 dans le nord du Mali où ils ont pu s’installer. Et la révolution qui explique pourquoi la Lybie tente de devenir aujourd’hui un épicentre Djihadiste.

Selon une certaine opinion, la zone sahélienne a toujours été un territoire hostile à la vie, ce qui a fait qu’il soit le grand refuge des bandits et la question qui se pose est comment sécurisé cette zone ?

La problématique du sahel est sous régionale et donc la réponse ne peut être que régionale, pour arriver à sécuriser cette zone il faut des grands efforts de la part des pays qui partagent leurs frontières avec le sahel mais aussi l’aide de l’OTAN avec son matériel est souhaitable car eux seuls, les Etats voisins du sahel sont incapable et ont du mal à contenir non seulement les terroristes mais aussi les bandits de grand chemin.

La sécurisation du sahel, garantira ipso facto la sécurité des tous les autres pays qui ne sont pas du sahel mais qui sont touché aujourd’hui par cette situation, les états comme le Cameroun qui subi les dégâts collatéraux de cette insécurité ont besoin d’être sécurisé.

Et une autre opinion pense que la situation s’est aggravée avec la désagrégation de la Lybie, donc aujourd’hui l’instabilité de la Lybie rend encore le sahel plus dangereux, alors cette opinion s’interroge : « la communauté international avait-il seulement pensée aux répercutions de la chute de Kadhafi ? »

Aujourd’hui Kadhafi n’est plus, la Lybie devient instable et ingouvernable avec elle, le sahel devient une zone terrifiant et impossible à contrôler, cette situation est due aussi à l’absence dans cette région d’un leader de la trempe de Mouammar Kadhafi qui en sont temps avait réussi à imposé son autorité dans cette région.

De notre avis le sahel n’est pas un territoire hostile à la vie mais une région déstabilisé aujourd’hui par la complicité des certains membres des communautés locales et ceux de la communauté internationale qui sont en connivence avec certains groupes rebelles, nous faisons allusion ici au soutient de la France au MNLA, etc…

Pour sortir de cette situation, il faut d’une part résoudre tout les problèmes qui opposent les communautés locales et d’autres part que la communauté internationale cessent d’apporté son soutient aux groupes rebelles et elle doit aider la Lybie à retourner dans une situation de pays de droit avec un gouvernement stable et accepté par tous.