Emmanuel LEU T.

RDC : Le contrat programme de l’agriculture, quels risquent encourt le Katanga ?

C’est un contrat signé entre le gouvernement central de la RDC et les gouvernements provinciaux de différentes  provinces du pays.

Le contrat prévoyait une subvention de l’ordre de 20 milliards de franc congolais à chaque province pour financer l’agriculture à travers les fermes et les paysans. A ce jour seul 5 milliards ont été décaissé, si rien n’est fait d’ici la fin du mois de novembre, il ne sera plus possible de semer le maïs, affirme le maitre su domaine. Quels risquent la province du Katanga court-elle si ce programme tombé à l’eau ?

A l’entrepôt d’ami-congo ce lundi 18 novembre 2013, une dizaine des camions des fermiers attendaient d’être servis, ils reçoivent du gouvernement provincial des semences  et des engrais, mais les quantités reçu cette année ne correspondent pas à leur besoin, alors que la plupart des fermiers ont doublé leur superficie à cultiver espérant obtenir l’appuie du gouvernement.

Devant le micro d’une chaine de la place, MUSATI MANGALA fermier dans le groupement Shindayika à déclaré avoir labouré 60 ha et fait une demande de 1250 Kg de semence et 300 sacs de NPK comme engrais, mais n’a reçu que 34 sacs de semence et 112 sacs d’engrais, ce qui représente 18,5 ha, il a ajouté qu’il attendait avoir suffisamment de quoi remplir l’espace labouré, mais se retrouve aujourd’hui entrain de perdre.

Pour DIETA KISANGA fermier au village Bulaya sur la route de Kasenga lui a labouré 50 ha et n’a reçu les semences et engrais que pour une vingtaine d’hectare, il reconnait que les fermiers  espérés recevoir tout du gouvernement, mais leurs espoirs ont été déçu.

Le Katanga prévoyais acheté 25 milles sacs de semence de maïs, à ce jour il n’a pu acheter que 12 milles sacs et sur le 105 milles sacs d’engrais NPK, seul 27 milles sont disponible, selon le ministre provincial MUMBA GAMA trouvé sur place, le gouvernement central de Kinshasa n’a décaissé jusque là que 5 milliard de franc congolais sur le 20 milliard prévu par le contrat programme, conséquence les fournisseurs qui ont été payé qu’à moitié ont suspendu la livraison de semence et intrant.

En pleine échange avec l’équipe chargé de la distribution, le ministre provincial de l’agriculture a exprimé sont inquiétude, autre difficulté, l’urée qui est l’engrais de croissance de maïs n’est pas disponible pourtant on doit l’appliqué 45 jours après le semi et la bonne période pour le semi de maïs du cycle long est la deuxième quinzaine de ce mois de novembre, alors si le contrat programme sur l’agriculture n’est pas financé à 100%, quels risquent encourt le Katanga ?

Jule NKULU, professeur à la faculté d’agronomie à l’université de Lubumbashi craint la catastrophe. Selon lui premièrement on aura décaissé l’argent pour rien parce que tout le programme va tomber dans l’eau et deuxième grand risque, ce que le gouvernement Zambien a supprimé toute subvention à l’agriculture donc les agriculteurs Zambien vont produire au prix coutant, fatalement le prix agricole vont sensiblement augmenter en Zambie, hors c’est la Zambie qui supplie le déficit de production local au Katanga, donc on aura difficile à faire face au déficit de la production de maïs, ce qui va entrainer l’augmentation du prix de maïs l’année prochaine.

Il n’est pas encore tard a-t-il déclaré, il faut vraiment que le décaissement suivent ou si non le peuple doit se préparer au pire pour le début de l’année 2014, on risque de vivre la même situation que celle vécu au début de l’année en court où le prix d’un sac de farine de 25 kilo s’est négocié jusqu’à 30 mille franc congolais équivalent à 33 dollar américain.

Pour rappel, le contrat programme sur l’agriculture prévoit un appui en semence et intrant à 15 milles paysans du Katanga ainsi qu’un autre appui pour 10 milles hectares reparti entre fermiers et la production attendue pour la province est de 80 milles tonnes et ce qui pourra être possible que si ce financement est effectif avant la fin de ce mois. Mieux vaut tard que jamais disent les français et wait and see disent les anglais.

 


RDC: les prisonniers qui bénéficient de la grâce présidentielle

Prison

Joseph Kabila a signé mercredi 23 octobre une ordonnance portant mesures de grâce pour des prisonniers en RDC. L’ordonnance, publiée dans la soirée sur la télévision nationale, porte sur la commutation de la peine capitale en perpétuité, la réduction de la perpétuité à vingt de prison et la remise des peines infligées à certains prisonniers. Elle ne concerne pas les personnes condamnées pour assassinat, atteinte à la sûreté de l’état et vol à main armée.

 

«Est accordé aux personnes condamnées par une décision de justice devenue irrévocable au 23 octobre 2013 la commutation de la peine capitale en celle de servitude pénale à perpétuité», selon ce texte qui commune également le peine de servitude pénale à perpétuité en celle de vingt ans de servitude pénale principale.

Dans le même ordre d’idée, les personnes condamnées à une peine de cinq à vingt ans de prison, une réduction de cinq ans. Celles condamnées à une peine de trois à cinq ans bénéficient d’une réduction de trois ans.

Au terme de cette ordonnance, les personnes condamnées à trois de prison obtiennent tout simplement une remise de leurs peines restant à subir égales ou inférieures à trois ans.

Ces mesures ne sont pas accordées aux personnes condamnées mais en fuite, des personnes condamnées pour tentative et/ou infractions des violences sexuelles, corruption, concussion, détournement des deniers publics, assassinat, atteinte à la sûreté de l’état, vol à main armée, détention illégale  et toute autre infraction contre l’atteinte à la sûreté de l’Etat.

Devant les députés et sénateurs réunis en congres dans la journée, Joseph Kabila a indiqué avoir signé cette ordonnance en vue de marquer la réconciliation et la cohésion nationale à l’issue des concertations nationales tenues en septembre dernier à Kinshasa.

«J’ai également demandé au gouvernement, une fois terminée la libération conditionnelle des prisonniers civils, de procéder, avec diligence, à celle des prisonniers militaires, et de déposer, devant les bureaux des deux chambres législatives, le projet de loi portant amnistie. Ces mesures permettront, j’en suis sûr, d’instaurer un nouveau climat de confiance entre les Congolaises et les Congolais», a-t-il poursuivi.