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Albinos d’Afrique, meurtres et sorcellerie

Albinos d'AfriqueIgnorance et cupidité ne font pas bon ménage. J’ai assisté ce matin le documentaire albinos d’Afrique, meurtres et sorcelleries. Un film co-réalisé par Suzanne Skaerbaek et Camilla Folsach Madsen, journalistes danoises, qui on suivit un groupe des jeunes albinos en Tanzanie. Dans ce film on peut y voir les albinos victimes d’une persécution barbare. En cause, une sinistre superstition répandue par des devins ou des génies, qui prétendent que posséder une partie du corps d’un albinos apporte richesse et prospérité. Une croyance qui s’est répandue également dans mon pays.

il existe plusieurs explications imaginaires du moins pour justifier la naissance d’un albinos. Mais toutes pointe du doigt la mère. On reproche à cette dernière d’avoir violé les interdits ou d’avoir couché à la belle étoile pendant sa période de grossesse. Ainsi l’albinos est souvent considéré comme un être maléfique ou la réincarnation d’un péché. Ceux qui croient à ces superstition pensent que l’ albinos a des pouvoirs surnaturels et magiques et est perçu comme un être qui apporte malheur dans la famille et dans la société.

Je vis au quotidien avec une albinos qui, au final du film, j’ai bien pensé à elle. Malgré le mépris, l’humiliation, la méfiance et l’indifférence de la société dont elle est souvent sujette, est une grande femme qui a réussit à se créer un avenir meilleur.

Les albinos sont des êtres humains comme nous autres, leur couleur de peau ne devrait pas à mon avis, leur infliger ce mauvais comportement de notre part. Bien au contraire ils devraient constituer pour nous un atout pour la pérennisation de l’espèce humaine.


Bouteflika: un président qui gouverne par procuration

Bouteflika A mesure que les jours passent, puis des mois ; à mesure que les supputations sur l’état de santé du premier citoyen algérien persistent; à mesure que l’on se demande s’il est encore lucide à prendre de décisions ou pas, s’installent peu à peu les doutes sur la capacité de l’homme à diriger le plus grand pays africain (en termes de superficie). Que le chapitre Bouteflika dans le grand livre de l’histoire de l’Algérie écrit ses dernières pages.

Après son bref séjour en milieu de la semaine passée dans une clinique à Grenoble en France, les bruits vont bon train. Personne, personne ne peut dire avec certitude pour quelle pathologie le président algérien a été admis à la clinique d’Alembert. Mais le bruit s’est propagé à la vitesse de la lumière médiatique.

La rumeur sur la gestion du pays par procuration s’inscrit également dans ce contexte. Nul ne sait si elle est fondée ou non. Nul ne peut dire, avec certitude, qui dirige l’Algérie. Depuis l’hospitalisation de Bouteflika à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris, le 27 avril 2013 l’état de santé du président algérien fait objet de plusieurs supputations. Annoncé d’abord comme mort, puis vivant et depuis lors, dans un fauteuil roulant, l’opacité qui entoure l’état de santé du président algérien prête à tant de confusion et le suspense continue.

Bouteflika n’est plus une assurance, mais une incertitude. C’est ainsi. Au vu de ce contexte, et à l’âge du président 77 ans, personnellement je pense qu’il devrait abandonner le pouvoir comme l’avait fait en son temps tâta Madiba. Ça ne sert à rien de s’accrocher à un pouvoir pour y jouer le roi assis.

Ces constatations n’ont que peu à voir avec l’admiration ou l’affection que j’ai pour le président algérien. Homme politique hors norme, l’artisan de la réconciliation d’une longue et terrible guerre civile qui avait fait basculer le pays dans une décennie noire. Sauf qu’aujourd’hui, nul ne peut prédire si le président algérien pourra achever son mandat jusqu’en 2018. Il visite plus les cabinets médicaux que son propre cabinet présidentiel.


Ce que j’ai retenu de l’affaire Jouyet-Fillon

imageAprès le volte-face du secrétaire général à l’Elysée, monsieur Jean-Pierre Jouyet qui a reconnu avoir évoquer avec François Fillon les ennuies judiciaires de Nicolas Sarkozy, je donne raison à mon intuition qui a toujours pensé qu’il existait un grand complot contre l’ancien président français dans toutes ces poursuites judiciaires.

Sans entrer dans les détails de l’affaire, je pense tout simplement que Fillon a sollicité l’aide de Jouyet pour écarter Sarkozy. Jouyet en a parlé à Hollande et les deux (Hollande et Jouyet) ont saisi l’opportunité de faire d’une pierre deux coups, à savoir se débarrasser de deux rivaux à la présidentielle de 2017.

En voulant à tout prix discréditer Nicolas Sarkozy et empêcher son retour sur la scène politique française, l’Elysée et le camps Fillon ont mal géré la situation et on fini par se tirer une balle dans les jambes en démontrant le contraire et en rétablissant l’homme (Sarkozy) dans l’opinion.

Décidément, la classe politique française actuelle a présenté de relents nauséabonds… Qui aurait imaginé qu’elle tomberait aussi bas!


L’état de santé de nos présidents

Lusaka 1 novembre crédit :Xinhua
Lusaka 1 novembre crédit :Xinhua
24 heures après les funérailles de Michael Sata ( président zambien mort le 28 octobre 2014 à Londre) à Lusaka et après avoir revu et relu calmement quelques vidéos et articles parus, il me semble important, revenir quelques secondes sur certains faits balayés un peu trop rapidement. « L’état de santé fragile de nos chefs d’Etats »

Depuis 2005, 8 chefs d’Etat (dont officiellement leur bulletin de santé était présenté comme excellent, jusqu’au jour de leur mort) ont perdu la vie pendant l’exercice de leur mandat avec une rapidité foudroyante sans que l’on sache précisément de quoi ils souffraient: Gnassingbé Eyadema 2005, Lassana Conté 2008, Lévy Mwanawassa 2008, Omar Bongo 2009, Umaru Musa 2010, Malam Bacai Sanha 2012, Bingu wa Mutharika 2012 et Michael Sata 2014

L’Etat de santé de nos dirigeants africains demeure un mystère depuis la nuit de temps. Ils font tout pour paraître en bonne forme aux yeux du monde, même si derrière cette façade, ils présentent des signes tangibles de personnes rongées par des maladies chroniquement graves. De l’ancien président ivoirien Félix Houphouët-Boigny au dernier mourant le Zambien Michael Sata en passant par le célèbre moribond l’algérien Abdelaziz Bouteflika, l’Afrique aurait signé un pacte de silence pour couvrir l’état de santé de ses dirigeants.

Le chef d’Etat togolais Gnassingbé Eyadema est décédé en 2005, sans qu’aucune information officielle n’ait jamais été donné au sujet de la maladie qui l’a emporté. On se rappèlera pendant longtemps du mépris de Omar Bongo Odimba sur les journalistes qui spéculaient des rumeurs sur son état de santé avant qu’il ne s’éteigne dans un hôpital barcelonais d’un cancer intestinal. Son homologue guinéen, Lassana Conté aurait nié qu’il soufrait du diabète et de la leucémie qui l’emporta en 2008. Umaru Musa (défunt président nigérian) se sachant malade d’une péricardite aiguë n’avait pas hésiter à cacher sa maladie et se présenter aux élection présidentielle de 2007 et mourut 3 ans plus tard.

En revanche, ils sont aussi nombreux des chefs d’Etats mal en point suite au poids de l’âge, qui mènent au quotidien une lutte acharnée contre la mort, mais qui s’accrochent, mordicus, au pouvoir, dirigeant ainsi leur pays par procuration. Les cas le plus récent est celui de l’algérien Abdelaziz Bouteflika qui s’est fait réélire cette même année sur un fauteuil roulant, incapable de battre sa propre campagne. Au demeurant, Dieu seul sait combien ils sont ces présidents malade sur le continent, qui en catimini prennent leur vol pour aller se faire soigner à l’étranger.

On se souviendra de l’ex-président Moubarak qui, refusé de parler de sa santé vacillante malgré un malaise devant les caméras en 2003. Ce n’est que après avoir été débarqué du pouvoir que son avocat a confirmé son cancer de l’estomac. Le journaliste camerounais Pius Njawé avait été condamné en 1998 pour deux ans de prison pour avoir oser s’interroger sur l’état de santé du président Paul Biya victime d’un malaise.

Que dire alors des absences répétées du président angolais José Eduardo dos Santos aux grands rendez-vous africains et planétaire, qui se fait représenter chaque fois par son vice président et de vas et viens du papy zimbabwéen qui fréquente plus des médecins et infirmiers asiatique que ses homologues présidents?

Il est de mon devoir de me faire des interrogations sur le rapport qui existe entre le pouvoir médical et le pouvoir politique. Il y en un qui me disait d’avoir du respect pour le secret médical. Oui monsieur, mais, il faut rappeler ici que la capacité d’un président de la république ne relève pas du secret médical, mais concerne la vie de tout un peuple. Il est donc de notre devoir de savoir du bulletin médical de nos dirigeants.


De Berlin à Ceuta, les barrières de séparation n’en finissent pas

A l’Est on l’appelait «mur de la protection antifasciste»et à l’Ouest «mur de la honte». Ce 9 novembre 2014, Berlin autrefois divisé, célèbre ses 25 ans de la réunification et commémore sur plusieurs sites, les victimes de la séparation (dont le nombre exact à toujours fait l’objet de plusieurs controverses).

Il y a six ans, sur France 2 je regardai le documentaire  Un mur à Berlin de Patrick Rotman. Aujourd’hui, à la sortie de l’église quand je l’ai vu passer sur la chaîne Zimbo (une chaîne émettant à partir de Luanda), mon regard s’est arrêté un instant sur certaines images, comme celles de ces familles brisées se faisant signe de chaque côté du mur, ou de ces hommes désespérés qui sautaient des immeubles pour rejoindre l’Ouest où la vie était bonne.

D’un film à l’autre, je me suis souvenu de Patrick Jean, réalisateur du documentaire D’un mur à l’autre, qui débute sur les vestiges du mur de Berlin et se termine à Ceuta en terre africaine. Patrick Jean montre des immigrants clandestins africains qui, comme en RDA, croupissent, désemparés et à bout de souffle, fuient la misère dans leurs pays respectifs et attendent devant un mur de fer barbelé la moindre occasion pour passer de l’autre côté de la Méditerranée.

Un quart de siècle plus tard, le monde n’a toujours pas compris les méfaits de ces barrières de séparation. De Ceuta en Espagne à la frontière mexico-américaine en passant par la Cisjordanie et la zone coréenne démilitarisée,  on compte aujourd’hui dans le monde plus d’une quarantaine de barrières dont les motivations sont diverses : immigration, contrebande ou encore terrorisme


les nouvelles technologies à Luanda

image3 ans plus tôt, personne n’aurait parié au succès fulgurant que connaît le monde des nouvelles technologies aujourd’hui à Luanda. Quand je vois dans le bus de transport public, au supermarché, au bureau, au stade, dans des voitures, etc. le nombre de personnes qui vivent sur leur terminal ( smartphones, iPod, NetBook, tablette, GPS, etc), sans les quitter de main, ni des yeux, je sens qu’on s’approche dangereusement et concrètement à une servitude volontaire.

L’avalanche de nouvelles technologies de communication et de l’information et la sournoise dépendance des jeunes à Internet social (Facebook, Whatsapp, Badoo, Viber, etc.) dans la capitale angolaise, revêt pour moi un caractère très dangereux. Pas de lecture (bouquin), des randonnées deviennent occasionnelles, le sports presque inexistant, etc. On adopte une vie sociale en pixel qui se résume à rester cloitrer et scotcher devant son écran entrain de tergiverser entre consulter un mail, un profils, un lien ou une vidéo et, on fini généralement par enraciner ses doigts sur un clavier. Cette sensation de vouloir simplifier la vie et avoir tout à la portée de main, influence sensiblement nos aspérités du quotidien, qu’il devient difficile de percevoir la réalité. C’est ainsi qu’une fille me disait, il y a 2 jours, qu’elle préférait bien perdre sa virginité que son smartphone.

Il y a une année, j’étais aussi accrocs aux appareils de communications. Vu le rythme effréné d’inventions dans ce domaine, j’ai fini par créer une dépendance au point que je ressentais un vide quand je les éteignais et l’envie de vouloir les rallumer me revenait chaque fois. Mon smartphone grand écran, avec une réactivité éclaire et des applications incroyables a gagné mon quotidien. Du coût je passais des heures sur Internet, enfermer dans mon salon et pendue à mon téléphone animé d’une seule envie « être le premier à être informer » et espérer recevoir une notification, un SMS, un Mail, etc.

C’est en constatant un jour que j’avais oublié de recharger mon iPhone et Ipad (suite au délestage) que je pouvais faire autres choses sans ces appareils, j’ai alors décidé de décrocher. Je me suis fixer des horaires sur Internet et j’utilise désormais un téléphone normal (qui me permet juste de téléphoner) pour ne pas être tenter de récidiver. Aujourd’hui quand je vois tout ce monde, regard et doigts rivé sur leurs smartphones, j’espère seulement qu’il ne ressentent pas ce vide triste que j’ai vécu. Au final, quand on y regarde de plus près, on se rend compte finalement que l’extérieur de notre appartement est aussi plus agréable que l’intérieur.


Halloween

Halloween Hier sur Rounds (une plate-forme de vidéo chat), mon ami Franck qui vit depuis 5 ans aux USA, m’a parlé de Halloween, même si notre conversation était plus centré à la situation au Burkina où l’avenir politique de Blaise reste incertain.

Halloween, sûrement je pense que tout le monde connaît le nom de cette fête qui nous vient des états unis et qui s’est répandue à travers la planète, de même que les rituels qui la composent : le 31 octobre de chaque année, des jeunes et enfants se déguisent en fantômes et autres zombies horribles pour faire peur, sonnent aux portes, réclament des bonbons ou font une mauvaise farce. Pendant toute la nuit, ils parcourent des rues et jouer à se faire peur et à chaque porte qu’ils frappent, ils prononcent ces trois petits mots « trick or treat » (friandise ou bêtise), des bonbons ou des farces.

Les origines de cette fête

Dans la légende celte, Le Seigneur de la mort SAMAIN, avait sa fête le 1er novembre et les druides pensaient que, pour participer à cette fête, les morts revenaient dès la veille sur terre. Pour ne pas les décevoir, on préparait des offrandes à leur intention et on allumait des feux pour les tenir à distance. Dans ce contexte, il faut ajouter l’intervention d’un personnage, Jack O’Lantern. Ce brave homme, au moment de sa mort et selon la légende, aurait été refusé au paradis et le diable, lui aurait aussi fermé la porte de l’enfer, tout en lui donnant, pour le consoler, une petite flamme tirée des fournaises ardentes dont il est le gardien. Dès lors, Jack erre, cherchant son chemin. Pour éclairer celui-ci, il aurait creusé un navet pour y placer sa flamme et en faire une espèce de lanterne, d’où la citrouille creusée aujourd’hui. Il faut ajouter que le nouvel an des devins et sorcières n’est pas le 31 décembre, mais le 31 octobre de chaque année.

Halloween est la fête des morts. On peut croire ou non aux forces du mal et en Dieu, mais pour ma part, je ne fête pas Halloween et j’encourage beaucoup de mes amis à faire de même.


Mohamed Ali : when we were the king

Mohamed Ali regarde s'effondrer le champion du monde George Foreman au huitième round du combat pour le titre de champion du monde WBA / WBC à Kinshasa, Zaïre, 30 octobre 1974. Foreman s’est fait compter par l'arbitre et Ali a repris la couronne des poids lourds du monde par KO dans ce combat surnommé «Rumble in the Jungle». (AP Photo)
Mohamed Ali regarde s’effondrer le champion du monde George Foreman. (AP Photo)

Je m’y connais très peu dans la boxe, pourtant je m’ennuie jamais de regarder le documentaire « When we were Kings » de Léon Gast, qui retrace l’histoire d’un des combats de boxe les plus mythiques qui opposa le 30 octobre 1974 à Kinshasa deux boxeurs noirs américains (George Foreman et Mohamed Ali) sur le sol africain (Zaïre).

La jeunesse et la force de George Foreman vont s’affronter à la ruse et l’expérience de Mohamed Ali, dans un stade (stade Tâta Raphaël) acquis à la cause africaine. Quarante ans après, le souvenir reste intact. Mohamed Ali est un mythe et une légende. Il est le plus fort du monde : « The greatest »

Le plus frappant dans ce film n’est pas le combat pour moi, mais plutôt son contexte historique. Deux Noirs américains qui viennent se battre dans la jungle africaine (Rumble in the jungle ou Bagarre dans la jungle) avec des attitudes opposées : un Foreman mal à l’aise au cœur de l’Afrique, considéré comme l’esclave apprivoisé des Blancs et un Ali faisant semblant de se sentir à la maison et qui se représente comme un fervent défenseur de la cause des noirs dans un contexte dominé par le panafricanisme.

Le combat qui se solda par la victoire de Mohamed Ali qui renvoyait son adversaire au tapis au huitième round (K.O) symbolise la victoire de la lutte contre la ségrégation cheval de bataille de Cassius Clay. C’était un combat entre deux Noirs, sur le continent noir et vu pas beaucoup de Blancs dans le monde.


Le calvaire d’un orphelin

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Ce billet était près depuis une semaine, mais je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas publié avant. En lisant ce matin l’histoire de Had Albert, j’ai eu le sentiment qu’il racontait ma vie. A la seule différence, que lui a vécu dans une famille monoparental. J’ai 30 ans et je suis orphelin. Toute ma vie, j’ai envié avoir une famille: des parents, frères, sœurs, mamie, papy, cousins, etc. Je suis seul, je vis seul, sans famille, et je crois que l’on aurait dû me tuer à la naissance car être orphelin et vivre comme Melchisedeck c’est immonde. Voir mes amis, avec leurs parents qui les aiment tant, me révolte beaucoup et me donne le sentiment de vivre dans un autre monde.

Mon calvaire commence un petit matin, quand des militaires font éruption dans notre parcelle et emportent de force mon père pour aller combattre l’UNITA. J’avais 6 ans, je le voyais partir impuissant, les larmes aux yeux, sans nous dire au revoir. C’est là que j’ai compris que je ne le rêverais plus. Une année plus tard, ma mère mourrait dans un accident de circulation à Luanda 3 mois après notre exode.
Le monde s’était arrêté pour moi ce jour là, j’avais le sentiment d’être un pestiféré. On dirait qu’une malédiction s’abattait sur moi. Les gens avaient peur de moi et on me regardaient avec effroi.

J’ai toujours eu le sentiment que le monde a été très injuste avec moi. J’avais besoin d’une famille avec qui passer les fêtes, des frères pour jouer et de parents pour discuter. Je me rappelle, à 15 ans, je regardais jalousement mes camarades discuter leur vision du monde avec leurs parents. J’avais bien un tuteur, mais auriez-vous osé lui balancer votre révolte en risquant de perdre son amitié? Non. Je préférais discuter ma vision du monde avec les murs et je m’effondrais en pleurs en suppliants le bon Dieu de me répondre à tous ces « pourquoi » qui me passaient par la tête.

A l’âge adulte, ces moments de crise j’ai essayé de les surmonter, en cherchant de nouveaux repères et croire en la possibilité des choses qui ne meurent pas. Mais, hélas! L’orphelin a toujours tendance à en demander beaucoup: une soif incommensurable de sécurité, l’erreur de prendre son ami pour son père, sa mère, son frère, sa sœur,… Et la moindre dispute peut tourner a la tragédie. Et là vient un autre deuil.

Au final, je pense que l’orphelin sèchera ses larmes qu’avec le temps et la patience, avec la force de trouver un amour détaché et non pas mendiant. J’accepte ces moments de retour en arrière et de pleurs comme moment à revivre, afin que le moment présent ait ensuite plus de valeur à mes yeux.


À ma chère amante

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Pendant longtemps j’ai su rester maître de moi-même et de mon cœur, je me suis refusé tout autre amour ( fait pour gagner mon cœur) jusqu’à ce que je te connaisse, toi ma chère amante. Femme dont les qualités égalaient la beauté et dont la langue pleine d’autorité savait bien faire usage de toute espèce d’argument et des questions profondes.

Aujourd’hui, tu ne sais pas combien je voudrais revenir en arrière pour racheter le temps perdu. Pour effacer ces ravages qu’on fais pins en moi des mois d’angoisse. Quoi que tu aperçois sur moi, ne croit pas que je sois vieux, c’est le chagrin et non l’âge, qui a eu sur moi cet empire: je pouvais encore être un jeune gosse qui s’épanouit, si j’avais su n’aimer que moi.

Ma chère amante, en réalité je me demande si je ne devrais pas t’appeler « ma chère menteuse ». Mais devant ton charme et devant cet enfer de puissance magique qui réside dans le petit globe d’une seule de tes larmes, quel est le coeur de rocher qui peut résister à l’inondation des yeux et quel est le sein glacé qui n’en serait pas réchauffé?

Tu m’as appris beaucoup de choses, j’ai même eu le pouvoir de charmer un soleil sacré. Tu te souviens comme c’était amusant nos soirée en boîte, nos sorties en week-end, le temps que nous passions ensemble. Le soir du 31 décembre passé t’en souviens tu? nous voguions en silence comme dans le lac de Lamartine. Comme le temps passe et comme le bonheur peut s’éclipser en un clin d’œil.

Par mon métier de travailler les plantes, je connaissais des espèces qui pouvait croître dans un champs sans être planté, je connaissais plusieurs formes d’astuces perfides d’un traître, je savais, mon amante, comment d’un sourire, tu pouvais dorer un mensonge. Mais, hélas! La prudence m’a fait défaut.

Mon amante, mon ex-amante de là où tu es rembourse moi mon cœur? si je pouvais savoir de ta perversité et de ton égoïsme, j’aurais pu réfléchir deux fois avant de te le donner. Depuis je sombre.


Le trophée de la NBA à Luanda

imageLa galerie des sports du stade omnisports de la Cidadela (à Luanda) a servi de cadre (vendredi 17 octobre 2014) pour la présentation du trophée de la NBA (championnat de basketball Nord-américain). L’initiative de la Super Sport et la NBA Afrique a pour objectif de promouvoir la pratique du basketball en Afrique. La coupe détenu par le San Antonio Spurs a été ensuite exposé à Kilamba kiaxi et à Belas Shopping le samedi avant de s’envoler demain dimanche pour l’Afrique du sud.

Trophée NBA24 heures après la cérémonie de la présentation du trophée et la conférence de presse qui s’en est suivie et après avoir revu les images et relu calmement les articles paru dans les journaux locaux, Il m’a semble important revenir quelques secondes sur certains faits qui ont divisé le monde du basket angolais.

Ceux qui ne trouver pas l’importance de la venue du trophée, ceux qui par curiosité voulez coûte que coûte voir de près ce qu’ils ont toujours l’occasion de voir sur leur petit écran et une troisième voix qui estimait que le mieux était d’amener l’équipe championne du playoffs de la NBA à Luanda à défaut organiser un match amical avec la sélection nationale.

Le trophée est venu, il a été présenté, il est donc inutile de continuer à quereller sur ce dossier. Souhaitons que cette présentation du trophée nord-américain nous aide à développer notre basketball qui malgré la présence des joueurs d’origine américaine continue toujours amateur. Que nous soyons enfin en mesure d’organiser un championnat digne d’être appelé « national » avec des équipes professionnelles dans les 18 provinces que composent notre pays et enfin être en mesure de défendre valablement les couleurs nationales sur des grands rendez-vous planétaire.

Que notre position d’hendé-champion d’Afrique nous aide à créer des infrastructures durables et nous facilite des échanges avec d’autres clubs (américains, européen, asiatique, etc) pour enfin gagner de l’expérience qui nous a toujours fait défaut dans de complétions de haut niveau tel que la coupe du monde et les jeux olympiques.

Au risque de choquer certains, humm le contribuable angolais n’a pas se plaindre (de toute les façon c’est la Super Sport qui a supporté la facture) et ça m’a fait du bien de voir ce joujou bien en face, même si j’aurais aussi voulu voir mon joueur chouchou Tony Parker.


Emploi : mon ressentiment le plus profond

Non, ce n’est pas un plaidoyer même si cela en a l’air, c’est tout simplement ce que j’éprouve au plus profond de moi après 6 ans de recherches intenses d’un emploi. J’ai 30 ans. Je suis ingénieur. Enfin, théoriquement. Oui, parce que dans la vraie vie, je ne suis qu’un demandeur d’emploi dépité. Après autant d’années dans ce tunnel sans fin qu’est le chômage, ma façon de voir les choses à quelque peu changé. (suite…)


Quelques expressions françaises et leur signification

Lu pour vous sur une page facebook.

Au cours d’un braquage, le voleur de banque intima l’ordre à tous les usagers de la banque: «Ne bougez pas ! L’argent appartient à l’état ! Votre vie vous appartient..». Tout le monde se coucha tranquillement sur le sol. C’est ce qu’on appelle LE CONCEPT DE MODIFICATION DE LA PENSÉE. Changer la façon traditionnelle de penser. (suite…)


Les flous de la guerre en Syrie

Les résultats lamentables de frappes de la coalition international en Syrie contre l’Etat islamique laisse présager une guerre de longue durée et qui reste très floue.

1. Qui est ce, la communauté internationale est sensée combattre en Syrie: Le régime de Assad ou la barbarie de l’Etat Islamique?
Au début de la guerre en Syrie, Bachar déclarait qu’il n’y avait pas d’opposition, mais si des terroristes. Peut être que le monde devrait lui donner raison. Entre la barbarie du régime de Damas et celle de l’EI, la communauté internationale est appelé à choisir le moindre maux, malheureusement dans le cas présent, je vois pas le moindre. Alors pourquoi frapper l’EI et non pas le régime de damas? (suite…)




Hong Kong : retour en images de trois jours de manifestation

Le mouvement lançé par 13 000 étudiants chinois pour demander plus de démocratie et de liberté la semaine dernière à Hong Kong a pris une ampleur dangereuse en fin de semaine passée. La manifestation pacifique s’est transformée en véritable champ de bataille dimanche. “Occupy Central” un mouvement pro-démocrate visait à protester contre le fonctionnement des élections de 2017. Celui-ci dénonçait la décision de Pékin de limiter la portée du suffrage universel aux personnalités qui sont favorables au Parti communiste chinois.
Retour en images sur les trois jours de manifestation

Crédit: Xaume Olleros
Crédit: Xaume Olleros

 

Crédit: Xaume Olleros/AFP
Crédit: Xaume Olleros/AFP
Dale de la Rey/ AFP
Dale de la Rey/ AFP
Crédit: REUTERS/Bobby Yip
Crédit: REUTERS/Bobby Yip

Manifestation de Hong Kong

Manifestation de Hong Kong