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Les bienfaits de l’avocat

Avocat: quand on en parle, difficile d’un premier abord, de savoir si il s’agit du fruit ou du métier.

Alors pourquoi le même mot pour désigner des choses si différentes ?

Parlons étymologie. D’abord, le mot avocat, désignant le fruit, vient de l’espagnol avocado. Les espagnols l’ont découvert au Mexique, où les indiens l’appelait aguacate.

Ensuite, le mot avocat, désignant le métier, vient quant à lui du latin advocatus, qui veut dire appelé, convoqué. Il désigne une personne habilitée à assister, représenter quelqu’un en justice.

Il n’y a donc aucun lien entre ces deux mots, l’un ne découle pas l’autre, et donc aucun rapport entre le fruit et le métier.

Mais ce matin j’ai décidé de partager avec vous chers lecteurs les bienfaits de l’avocat fruit….

l'avocat.credit image pixabay
l’avocat.crédit image: pixabay

 Pourquoi mettre l’avocat dans nos plats :

En amuse-gueules, entrées, potages ou desserts… il se prête à toutes les occasions ! Sa texture crémeuse et son goût délicieux sont une merveille. Riche en vitamines et nutriments, ils font de lui un « super aliment« .

En effet, tout en étant une source intéressante de bonnes graisses mono-insaturées, l’avocat est aussi particulièrement riche en fibres. Un demi-avocat contient 1/4 des apports journaliers conseillés par les nutritionnistes.

Sa richesse en vitamine C, en fait un ingrédient intéressant dans un plat végétarien du fait qu’il favorise l’absorption du fer végétal. Et son corps gras active la zone du cerveau où est enregistré le sentiment de satiété.

Nous avons toujours eu l’habitude de consommer l’avocat dans nos milieux, mais sans avoir eu VRAIMENT connaissance de tous ses bienfaits,bienfaits dont j’aimerais en partager quelques-uns avec vous:

  1. L’avocat favorise la perte de poids
  2. Les avocats sont riches en fibres et favorisent une saine digestion
  3. L’avocat permet de lutter contre les maladies de l’œil
  4. L’avocat est un aliment riche en folate(nutriment diminuant le risque d’anomalies congénitales chez le nouveau-né),donc particulièrement recommandé pour les femmes enceintes.
  5. L’avocat est bon pour la santé de votre cœur
  6. Les avocats aident à stabiliser votre glycémie
  7. Les avocats constituent une excellente source de potassium

  Pour conclure je dirais que en Afrique et plus particulièrement au Togo nous avons la chance de pouvoir disposer de ce fruit presque toute l’année et surtout à bas prix ; alors raison de plus pour ne plus s’en passer. Bon appétit et bonne dégustation.

Bien à vous.


Ma première journée sans portable

Une journée sans portable, je ne l’aurais jamais imaginé. 12 heures de temps, de 6 heures du matin à 1_ heures, toute une journée, sans décrocher, sans me connecter, et plus particulièrement sans pouvoir lui parler : même dans mes pires cauchemars je n’aurais pas pu envisager une journée pareille. Pourtant c’est bien ce qui m’arriva ce matin, en cette première semaine du mois d’août.

Mon profil d’addiction au smartphone ? Plutôt peu prononcé, enfin, pas plus que tout jeune de mon âge en tout cas. C’est vrai que je ne le quittais que très peu, même étant au boulot, et ce pour deux principales raisons ;d’abord parce que j’étais un blogueur/lecteur de blogs passionnés, passant son temps à lire et donc à sauter de liens en liens ;deuxième raison c’était parce que j’étais en plein dans une relation à distance, la distance ici étant réduite grâce aux nouvelles technologies, je pouvais converser avec ma dulcinée à longueur de journée.

Cette journée sans smartphone je ne  l’avais pourtant pas préméditée. Ce matin-là j’avais simplement oublié ce fichu téléphone sur la cuvette des toilettes (je ne serais pas le premier ou la première personne  à lire ses messages whatsapp au WC);et ce n’était une fois arrivé  au boulot que je m’en étais rappelé ;je n’avais plus la possibilité de retourner le chercher..

 Je piquais alors une crise d’angoisse.

-et si ma patronne me demandait de lui faire une course, et qu’elle voulait plus tard m’appeler pour me préciser d’autres détails..

-et si un inconnu entrait par hasard dans mes toilettes, trouvait mon portable et le piquais ?

-et si Elle avait besoin de me parler urgemment ?

-et si j’avais des notifications importantes ?

– et si, et si…….et si…..

Sur le coup je me dis que je n’y survivrais certainement pas, à cette journée…

Que faire ?

Je décidai de me plonger littéralement dans le boulot. Et là ironie du sort je n’obtins que le contraire de l’effet escompté, en deux heures de temps je finissais un travail de 4 dès lors je me retrouvais désœuvré.

Il était à peine 10h, que ferais-je jusqu’à ce qu’il sonnât midi ; je n’avais rien à lire, rien à facebooker, rien à whatsapper. J’en profitai pour observer c que faisaient mes autres collègues : la plupart d’entre eux travaillaient, discutaient, ou même lisaient des journaux ; en tout cas tout le monde n’était pas littéralement scotché à son smartphone, comme moi je l’étais si souvent.

J’avais pourtant survécu jusqu’à midi.je suis sorti déjeuner puis étais revenu faire la sieste jusqu’à 14h ; mais je ne pu dormir réellement, tellement étais-je stressé à l’idée de me réveiller au-delà de l’heure réglementaire, vu que je n’avais plus d’alarme pour me réveiller.

La dépendance au portable est avant tout une dépendance à l’autre ; il révèle à quel point on a du mal à être seul, il révèle nos fragilités narcissiques et nos pathologies existantes.

L’autre partie de ma journée se déroula aussi sans trop de stress ; j’avais fini par m’y faire semble –t-il…cependant il me fallait encore trouver une excuse valable pour Elle, car elle ne croirait pas une seconde à cette histoire d’oubli, ma diablesse d’amie.

18h.Enfin ma journée était finie.

En rentrant chez moi je me précipitais sur mon téléphone : que s’était-il passé aujourd’hui???

Pourtant au moment de me connecter, une dernier doute  me traversa soudain l’esprit : et si je n’avais reçu aucune notification, et si elle n’avait même pas cherché à me joindre, et si, et si…….

A l’issue de cette journée j’avais quand même appris deux mots, deux nouveaux mots que je voudrais partager avec vous :

FOMO :Fear Or Missing Out,la peur de manquer quelque chose d’important sur les réseaux sociaux.

Nomophobie : la peur d’être séparé de son téléphone..


Notre première rencontre

 

“La” rencontre reste toujours un moment magique, qu’elle soit amicale ou amoureuse. Cette montée d’adrénaline se vit à chaque fois intensément, plus ou moins contrôlée, maîtrisée…

La première fois que je l’ai vue, ça faisait un moment déjà, que je me languissais de la rencontrer ; de pouvoir enfin mettre un visage sur ce nom, et sur cette voix…

Je me rappelle si bien de cette première fois, qu’on s’est vus, enfin que je l’ai vue ; dans ce fast-food au bord de cette route. Cette première fois j’ai eu comme un…..je ne parlerais pas de coup de foudre, mais de coup de cœur…

Elle était si rayonnante, et en même temps si simple ; et mon dieu son sourire…et puis on s’est parlé pour la première fois…putain que c’était bon que d’entendre sa voix autrement  qu’au téléphone.

Je n’avais jamais « rencontré » une femme avant elle, du moins pas de manière aussi solennelle. Donc j’étais stressé  je ne retrouvais même plus mes mots ; d’ailleurs ce jour-là en me préparant à venir la rencontrer je n’avais pas su quoi mettre comme vêtements, d’habitude je me contentais d’un simple jean, t-shirt une paire d’espadrilles et le tour était joué ; mais ce jour-là j’avais beaucoup tergiversé. Une amie me dira après que c’était souvent ainsi lorsqu’on va rencontrer l’autre pour la première fois : on s’exalte, on hésite, on s’enthousiasme, et même on s’emballe des fois.

Cette première fois on ne s’était pas beaucoup parlés, elle s’était réfugiée dans son portable (génération réseaux sociaux) ; quant à moi  je m’étais contenté de la boire littéralement des yeux, de la regarder encore et encore, histoire de me l’imprimer dans la tête.

Moment d’étourderie émotionnelle…

Je n’avais même pas eu la présence d’esprit de lui faire un compliment sur ce qu’elle portait…

Je n’avais pas vu le temps passé si vite ; à un moment donné il a fallu qu’on se sépare. Mais ce moment unique est resté gravé dans ma tête, car ce jour-là mes yeux avaient croisés les siens, et depuis lors j’étais foutu, mais je ne le savais pas encore…

 


Oublier pour avancer ?

Ce court billet de ce matin aurait pu s’intituler « oublier, ou la recette magique pour guérir un cœur brisé »……

Ma meilleure amie avait en effet beau me répéter « une de perdu, dix de retrouvées » ou « t’inquiète pas, tu trouveras mieux », la rupture que j’avais vécu fin 2012 avait eu une conséquence bien mesurable dans ma vie : mon cœur était brisé, au sens propre comme au figuré. Pour moi, c’était évident, il ne pourra jamais plus être en un seul morceau. Alors comment pourrais-je en aimer une autre, après ça ?

C’est vrai, mon cœur, il ne fut plus tout à fait comme avant. Cette histoire m’avait marqué à vie .J’ai été dégouté des femmes, des choses de l’amour, de la société et de la vie en général pendant plusieurs années. Puis un beau matin, je me suis relever, et ceci grâce à ….l’oubli.

avec le temps on finit par oublier
avec le temps on finit par oublier

Le temps avait fait son œuvre ; mes blessures intérieures me faisaient de moins en moins mal ; puis j’ai fini par les assimiler en des lointains souvenirs, dont les images devenaient plus ou moins floues dans ma tête. On dit que le temps guérit toute les blessures, mais plus que le temps en lui-même, c’est l’oubli qui vient avec lui qui nous guérit.

Je suis tombé amoureux à nouveau, quatre ans après ma rupture ; ça m’a pris du temps pour l’oublier elle ; mais il le fallait ; pour pouvoir aller de l’avant.

L’oubli est la condition indispensable de la mémoire

Tout finit par s’oublier, de toute manière. D’abord, on oublie tout ce qu’on a appris : les dates de la première guerre mondiale, la formule chimique de la saponification…etc. On oublie surtout tout ce qu’on n’a pas vraiment appris mais juste mémorisé la veille au soir. On oublie les noms de pratiquement tous ses anciens profs à part peut-être un ou deux, qu’on finira par oublier eux aussi. On oublie son emploi du temps de terminale D, ainsi que le nom de son voisin de banc de l’époque, ou même sa place dans la classe, le numéro de téléphone de son meilleur ami et les paroles de cette chanson de Booba qu’on avait bien écoutée un millier de fois. Et finalement, mais lentement, tellement lentement, on oublie ses humiliations… même celles qui semblaient indélébiles finissent par s’effacer. On oublie qui était swagg et qui ne l’était pas, qui était beau, intelligent, sportif ou pas. Qui est allé dans une bonne fac..on les oublie tous. Même ceux qu’on disait aimer, et ceux qu’on aimait vraiment.

Mais ceux-là sont les derniers à disparaître de notre mémoire, et de nos vies.


Rêver, encore et toujours…

 Le rêve. Quelque chose d’à la fois accessible et inaccessible. Un moment d’évasion et de liberté. Le moment où j’ai l’impression d’être vraiment heureux. Ce moment utopique, coupé par le grondement bruyant d’un réveil, ou en ce moment par le cinglant froid de la mousson à 4h du mat, qui vous ramène à la dure réalité.bb

La réalité oui, elle est bien dure la réalité : la vie n’est pas un conte de fées. Ma dure réalité à moi est, et a toujours été, la solitude .La solitude : dans mon cas, ce mot a un sens tout à fait étrange et unique : aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours ressenti ce vide autour de moi et en moi. J’ai grandi entouré de mes sœurs et parents, pourtant je me suis toujours senti seul, j’étais seul dans ma tête, j’ai grandi seul, puis notre mère ayant divorcé d’avec notre père est partie, du coup j’ai été encore plus seul, car elle seule me comprenait. Je me suis plongé dans la lecture, et donc je me suis mis à vivre ce que je lisais, je me suis mis à rêver…

Me lever le matin, aller au cabinet, travailler, lire des blogs, manger, rentrer, lire un roman, me coucher, dormir et… rêver. Autant de choses que je fais dans une journée pour arriver à mon moment préféré: Rêver! J’aime rêver, j’aime les histoires inattendues que j’ai lues pendant le jour, et que je peux vivre dans la nuit.

C’est mon mode d’évasion, ma liberté!!!

Depuis, j’ai bien grandi ; mais j’attends toujours le moment où quelque chose de surprenant m’arrivera ; le jour où mes rêves seront réalité. J’aimerais partir, changer de paysage, de vie. J’aimerais changer, devenir celui que je veux vraiment être ; apprendre des choses que j’ignore encore, vivre une folle aventure. Bien sûr, tout cela ne vient pas assez vite à mon goût, et pour l’instant, je continue de me perdre dans mon quotidien…

Malgré tout je garde confiance, mais j’ai besoin d’espoir et d’évasion. Ce besoin pour le moment je ne le vis qu’en rêve, mais je sais malgré tout que quelque chose va changer bientôt, je le sens. D’ailleurs, je vis une histoire d’amour sublime et bizarre depuis quelques temps…..

Déjà ce matin, je n’ai pas vu passer la nuit. J’ai encore fait un rêve merveilleux, mais cette fois, il me parait si réaliste que c’en est troublant : j’ai rêvé que je suçais les nénés de ma nouvelle amoureuse ; je n’ai même pas encore eu l’occasion de les voir en vrai ; pourtant je les ai touchés, palpés, tâtés, tétés et sucés toute la nuit… n’est-ce pas que c’est beau de rêver ?

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Je suis heureux!

Ce matin je me suis bien réveillé ; et je l’avoue bien volontiers, depuis quelque jours je me réveille ainsi le sourire aux lèvres, le verbe chantant, le cœur gonflé. Je suis régulièrement inspiré pour écrire des articles pour mon blog ; du coup je réalise que je suis en train de vivre les plus belles années de ma vie…..je suis heureux tout simplement….

OUI Je suis heureux, et il y a plusieurs raisons à cela!!!

La première, tient au fait que depuis quelques temps je suis amoureux.

C’est bien connu, l’amour est souvent synonyme de bonheur. D’autant plus que dans mon cas, j’avais vécu il y a quelques années une rupture douloureuse qui m’avait particulièrement affecté ; du coup là j’ai l’impression d’être en train de revivre, de renaitre ;je suis sur un petit nuage, j’ai enfin rencontrer la bonne personne, et je sens que c’est parti pour durer.

La seconde raison est que j’ai fini par comprendre, qu’au final, mon bonheur ne dépendait que de moi…

En effet, si j’accuse quelqu’un de mon malheur c’est qu’implicitement je lui reconnais un pouvoir certain sur moi ; je ne veux plus admettre que l’on dispose de moi ou de ma joie de vivre. Dorénavant un patron ingrat, un père dictateur, ou même des souvenirs douloureux ne pourront me refuser mon bonheur.

J’ai décidé que mon bonheur ne dépendra pas ni de mes succès, ni de mes échecs, je ne gâcherai pas ma vie à attendre un résultat hypothétique ; je prendrai comme ça vient, et je savourerai ma vie pendant que je suis encore vivant.

La troisième et dernière raison est que je prends désormais la vie du bon côté…..

Le monde qui nous entoure est grave, corrosif, et totalement cynique ; aussi m’a-t-il toujours semblé que les plus optimistes avaient plus de chance que les autres de vivre heureux ; cependant une autre alternative s’est révélée à moi : une vie heureuse au quotidien passe aussi par la capacité à prendre plaisir aux petites choses de la vie ; j’ai alors décidé de voir désormais les choses de façon positive ; je fais désormais partie de ceux qui voient le verre à moitié plein. Mon bonheur m’appartient désormais, et je savoure l’instant présent.

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Et depuis que j’ai décidé d’être heureux je suis devenu chanceux comme ce n’est pas permis, et il ne m’arrive que des choses extraordinaires ; vive le bonheur, et vive la vie !!!

Voilà !ainsi je suis heureux !!!

Et Vous ?quels sont vos secrets pour croquer la vie ?


Plaisir d’amour,plaisir amer!!!( 3e partie)

Salut miss. Tu vas bien j’espère ? J’ai finalement décidé de t’écrire une lettre ;un peu comme à l’ancienne ;puisque tu refuses obstinément de me voir ou de me parler, je prie au moins que tu puisses me lire….

 

Je ne vais pas tourner autour du pot plus longtemps… tu sais quoi ? J’ai beaucoup réfléchis ces temps-ci. J’ai pensé et encore pensé… et je suis parvenu à une conclusion ; je sais désormais ce que je veux : plus que ton amour, je voudrais surtout ton amitié ; je souhaite de tout mon cœur que tout redevienne comme avant.

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Si tu lis cette lettre, sache que je me suis rappelé tout ce qu’on avait vécu ensemble ; c’était jolie cette relation basée sur une confiance totale en l’autre. Oh  oui, c’était cool ce qu’on vivait. Mais un jour, tout s’est arrêté.Cela a été entièrement de ma faute je l’avoue. C’est ainsi que notre amitié a laissé place au doute…au finish, on s’est perdue de vue, sans vraiment se perdre. Oui j’aurais voulu tiré un trait sur cette histoire comme on rature une erreur dans un texte, mais le mal est fait…Je te demande pardon. Je suis sincère, tu le sais j’espère ? ….

C’était tellement bien ce temps passé avec toi. Une amie formidable tu étais, tu me comprenais d’un seul regard. Tu savais que je tenais à toi et je savais que tu tenais à moi… un jour, j’espère qu’on revivra ce qu’on a vécu. Ça ne peut pas se terminer maintenant, ni jamais d’ailleurs. Tu es vraiment une personne exceptionnelle et  je suis tellement heureuse de te connaitre, tu n’imagines pas à quel point. Je veux que notre amitié continue pour toujours…je veux que tu me fasses confiance de nouveau, je veux que tu redeviennes ma meilleure amie….

complicité
complicité

PS : Je te promets de ne plus jamais essayer de te faire la chose ; ne serait-ce qu’en pensées. On oublie tout hein ? Promis juré.et je prends mon blog et mes hypothétiques lecteurs occasionnels à témoins.

ton meilleur ami..


Plaisir d’amour, plaisir amer (suite)

Cher journal intime,

Bientôt deux mois que ma meilleure amie et moi ne nous parlons plus. Elle m’a juste bloqué sur whatsapp et sur Facebook. Le comble, c’est que je ne la croise même plus dans la rue ; pourtant nous habitons toujours le même quartier.

Cher journal, je viens de passer en ces deux mois, par toutes les étapes de la résilience : du déni à la colère en passant par la dépression ; puis enfin l’acceptation. Ne suis-je pas en train de faire le deuil de cette relation malgré moi ?

Tu sais journal, je pensais pourtant maitriser toutes les subtilités de la psychologie féminine, aussi ai-je été surpris par le reproche qu’elle m’a fait. J’entends encore ces mots durs dans ma tête : «  tu es mon meilleur ami Tibou, pourtant tu as osé coucher avec moi, tu n’es qu’un salaud comme tous les autres mecs, je te déteste, je te hais. »…

Ai-je donc mal interpréter ces mots quand elle me disait être là pour moi ?et même si c’est le cas, son regard son langage corporel, ses gestes? Non!!je n’ai pas pu me tromper.Pas à ce point.

Pour un plaisir quelque peu éphémère cher journal je perds non seulement une amie, un soutien indéfectible, mais vraisemblablement l’amour de ma vie ; et ça je le regrette amèrement. ; J’ai le  cœur en lambeaux.

Mais soit journal, je me demande des fois si cette meuf n’est pas juste lâche, ou hypocrite ; Je ne vois hélas que ces deux possibilités. Soit elle jouait sur les mots et avec mes sentiments et auquel cas elle est hypocrite, soit elle a finalement peur de l’engagement, et elle est alors lâche. Ou peut-être qu’elle a honte, de plus avoir la force de me regarder ; mais même là c’est moi qui devrait avoir honte.

A-t-elle peur d’être déçu ?

Ne dit-on pas que faire l’amour c’est promettre ?ne lui ai-je pas donné la preuve de mon amour ?

Je suis déjà allé chez elle dix fois sans la trouver, ou sans pouvoir la voir quand elle est presente.Je n’ai plus la force de me battre pour cet amour.

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Aujourd’hui il fait beau, dehors le soleil brille de tous ses éclats, un soleil radieux ;mais dans mon cœur, le ciel est toujours gris, et il continue de pleuvoir….

                                                                                                                                   A suivre


Quand tu partages un bureau avec une femme au boulot!!!

 

couple de collègues
couple de collègues

Souvent elle n’est jamais là, et te laisse faire tout le boulot, même le sien :

A peine arrivé au service que elle doit déjà repartir, des fois c’est  pour déposer son dernier né à la crèche, parfois pour faire une course urgente, ou soit c’est pour aller payer une facture.et quand elle revient, le temps de s’occuper de deux ou trois trucs,qu’elle doit encore ressortir ;cette fois-ci elle a juste oublié de remettre l’argent du déjeuner à son ainé, mais elle promet qu’elle ne sera pas longue, car pour une fois l’école du petit est à deux pâtés de maisons.

Souvent quand elle est là elle fait seulement du bruit dans tes oreilles :

Vous connaissez bien cette manie qu’on certaines femmes de bavarder à propos de tout et de rien.et bien si par malheur le destin vous colle une femme pareille dans une salle à travailler ensemble vous aurez des fois envie de rester chez vous. Souvent donc il lui arrive de parler jusqu’aaaaaaaaa, mais au finish tu n’auras rien entendu, ni retenu un mot de tout ce qu’elle aura dit, seulement tes oreilles te font mal à la fin de la journée.

Des fois elle se prend pour ta mère:

Tu as perdu du poids ?eh bien soit, elle trouve que les célibataires ne peuvent se nourrir correctement, donc elle se propose bénévolement pour te conseiller sur tes habitudes alimentaires ; ou alors elle te conseille de te marier vite, et si tu na personne elle se chargera aussi  si tu le veux,de te trouver une personne ; elle te dresse un tableau idyllique sur les avantages de la vie en couple, bref elle est comme une deuxième mère pour toi.

Souvent aux heures de travail elle discute avec ses pointeurs :

C’est là que de fil en aiguille elle sera amené à te parler de sexualité, et te fera comprendre de ne jamais la défié sur ce terrain car contrairement à toi, elle connait au moins une trentaine de positions du Kama sutra ; pourtant quand c’est toi qui amène un sujet pareil elle te traite de pervers, ou te fais comprendre qu’elle n’aime pas tes blagues grivoises.

Des fois elle devient hystérique (comme tous les êtres qui possèdent un utérus) :

ça c’est  souvent quand votre boss pas content crie sur elle et lui fait passer un sale quart d’heure;sur le coup elle se contente d’encaisser stoïquement toutes ces humiliations, puis,une  fois le boss parti et seule avec toi elle laisse aller sa colère et hurle tout son soul ; après elle finit par s’effondrer en larmes et tu es encore obligé de te lever pour la consoler.

Mais la plupart du temps elle a aussi ses bons côtés :

amitié
amitié

Quand elle fait ses délicieux cakes au chocolat  pour ses petits le dimanche après-midi, elle n’oublie jamais de te réserver ta part qu’elle t’apporte le lendemain au boulot,

Des fois elle te donne des conseils avisés quand tu te prends la tête avec ta copine, car elle en a une certaine expérience.

Parfois aussi elle te couvre quand tu as une urgence et que tu sors en clando.

Des fois enfin elle te gratifie d’un de ses sourires magiques qui te font oublier tous tes  soucis (ça c‘est surtout quand tu l’aimes en secret).

En somme ta collègue, lorsqu’elle partage le même bureau que toi, devient tout pour toi c’est à dire :

Ta grande sœur,

Ta mère

Ta confidente

Ton amante (parfois)

Ta plus grande critique

Et ton adversaire le plus farouche…..

Ce billet est un clin d’œil spécial à une dame magnifique avec qui j’ai eu à partager une table dans un service où j’effectuais un stage il y a quelques années. Elle se reconnaitra.

Bien à vous.

 


Il l’aime

Les élans du cœur sont sacrés et innommables ; ne leur sied parfois que le silence.

 

couple d'amoureux.pixabay
couple d’amoureux.pixabay

Il aime entendre son rire franc et chaleureux, car c’est la plus douce mélodie à ses oreilles.

Il aime quand elle l’appelle très souvent, inquiète quand elle n’a pas de ses nouvelles.

Il aime ses blagues dans le groupe whatsapp au  sein duquel ils se sont rencontrés ; même si des fois il les trouve nulles.

Il aime quand elle chante ; il a surtout aimé la fois où elle  lui a fredonné une chanson de Fanny J, même si elle est loin d’avoir une voix de rossignol.

Il aime la façon dont elle lui parle, surtout quand elle sent qu’il est fâché.

Il aime la sentir si proche de lui, même si ce n’est que virtuellement.

Il aime tout de sa vie, ses histoires et ses déboires.

Il aime sa grâce, sa spontanéité, et même son soupçon de timidité qu’elle cache allègrement derrière ce fameux émoticône qu’elle affectionne tant.

Il aurait aiméau moins une  fois- effleurer ses lèvres des siennes, sentir son corps contre le sien, la serrer dans ses bras en lui promettant de toujours veiller sur elle, et sur ses enfants.

Il aurait aimé lui dire à quel point il l’aime ; et l’entendre elle, lui dire qu’elle l’aime aussi. Mais qu’à cela ne tienne…..

Il sait qu’il gardera à jamais cette flamme enfouie dans un coin de son cœur ; comme un trésor caché….

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#Mon inspiration en ce matin du 11 JUILLET 2016

#Pensées pour tous les gars amoureux d’une chimère

#JOYEUX DOUBLE ANNIVERSAIRE

  • Joyeux anniversaire à nous d’abord, déjà un mois qu’on s’est rencontrés…presque une éternité.

  • Et Joyeux anniversaire à toi B. (B comme bise)….Tu es de loin la meilleure chose qui me soit arrivé cette année.je te souhaite le meilleur. and thanks for all.Kiss.


On a sali mon honneur !

Un jour, quelqu’un ou quelque chose, un acte posé, une critique, un comportement, nous salit. C’est alors comme si, devant tout le monde, on se sentait giflé, poussé par terre, couvert de boue… On a été humilié.

femme se couvrant le visage de ses mains à cause de la honte.crédit image pixabay
femme se couvrant le visage de ses mains à cause de la honte.crédit image pixabay

 

Mais au fait, d’abord c’est quoi un crime d’honneur ?

 

Un crime d’honneur est un crime perpétré en réaction à un comportement perçu comme ayant apporté le déshonneur à une famille, et ayant donc enfreint le code d’honneur. La plupart des victimes, qui ne sont pas nécessairement auteurs des faits reprochés, sont des femmes.

Crime d’honneur — Wikipédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Crime_d’honneur

 

 

Personnellement je n’avais jamais entendu cette expression jusqu’à cet après-midi du 09 juin 2016. L’information donnée sur RFI ce jour-là m’avait  fait froid dans le dos. Je m’étais alors promis de rédiger un billet là-dessus pour mes chers lecteurs ; mais un emploi du temps surchargé a fini par bousculer toutes mes résolutions. Mais qu’à cela ne tienne, je finirai bien par le publier ce billet ; après tout ne dis-ton pas que l’homme propose mais Dieu dispose ???

 Pourtant c’est bien cette histoire de crime d’honneur qui m’a inspiré ce matin un billet sur l’honneur en général ; comme un prélude, à l’article sur le crime d’honneur lui-même.

 

Récemment en famille, un oncle, vivant en concubinage avec une femme qui lui a fait trois gosses,  qu’il n’a jamais voulu doté, et n’ayant jamais fait un quelconque pas envers les membres de la famille de la dame, eh bien cet oncle-là, un beau matin, s’est mis en couple avec une autre femme, à qui il s’est empressé d’aller faire dot et mariage civil.

 

Toute la famille fut unanime pour admettre que l’oncle en question nous a fait subir un grave déshonneur (un double déshonneur dirais-je).

 

Ainsi donc nous avions été déshonorés. Nous avions perdu notre honneur.

 

Mais au fait, l’honneur c’est quoi ?

 

Référons nous encore et toujours à Wikipédia.

L’honneur peut se définir comme un lien entre une personne et un groupe social qui lui donne son identité 1 et lui confère le respect. L’honneur se gagne par des actes admirés par la collectivité ; on subit la honte en conséquence d’actes méprisés. En ce sens, l’honneur est un attribut collectif, comme la vertu est un attribut individuel. Il peut y avoir des vertus secrètes ; d’honneur secret, point. L’honneur, mais surtout le déshonneur et la honte se transmettent aux proches par contagion.

Dans une même société, il y a le plus souvent des groupes d’honneur différent. Dans les groupes criminels, ne pas parler à la police est une question d’honneur ; fréquenter un délateur atteint au statut de la personne ; tandis que dans la même ville, d’autres gens ont une répulsion du même ordre en ce qui concerne l’usage de la violence, et considèrent comme moralement contaminée une personne qui la pratique, fût-ce dans un contexte sportif, comme la boxe ou le rugby. Si Boileau note qu’un vrai fourbe met son honneur à ne jamais tenir sa parole (Satires XI) c’est que la valeur de référence, pour ceux qu’il estime, c’est le pouvoir de manipuler son prochain ; c’est ce qui le définit comme fourbe.

Lorsque des institutions reconnaissent par un acte public l’importance pour elles d’une personne, cela s’appelle conférer des honneurs. Il y a le tableau d’honneur avec le portrait de l’employé du mois ; les États donnent des décorations, dont en France la principale est la Légion d’honneur. L’appétit des gens pour ces distinctions les amène parfois à manquer leur but. Des candidats avides utilisent, pour les obtenir, des moyens opposés aux valeurs qui soutiennent l’institution. La réaction à cette conséquence de l’institutionnalisation de l’honneur amène d’autres personnes à mettre leur honneur à refuser les honneurs….

 

En français facile  l’honneur c’est donc une valeur; ça se gagne en respectant des principes et des codes que l’on partage avec les personnes de sa culture, sa famille ou son groupe d’amis. C’est donc au-delà de nous. Quand on est humilié par rapport à quelque chose qui a à voir avec les principes que l’on respecte, on est doublement blessé. On est rabaissé comme humain mais aussi remis en cause comme ayant le droit de faire partie de son groupe. Non seulement quelqu’un nous a mis la honte mais en plus, il nous a jeté hors du groupe de manière injuste et dans la boue.

Perdre son honneur c’est donc « manger la honte », comme on dit chez nous. Si de surcroit de part un acte personnel on fait manger la honte à toute sa famille c’est encore plus grave, le déshonneur est encore plus grand….

Il faudrait donc ne pas vivre, puis mourir dans le déshonneur.

L’honneur, comme la honte, est quelque chose qui ne se vit pas en solitaire. Assurément les personnes proches en pâtissent… qui plus est mourir déshonoré, c’est assurément faire passer la honte à ses descendants, une sorte d’héritage négatif, un cadeau empoisonné légué à ses enfants.

La blessure est encore plus forte pour ces derniers: ils  sont humiliés et en plus les valeurs qui leurs ont été transmises, qui sont partagées avec d’autres sont attaquées .La seule possibilité qu’il existe pour la personne responsable de la honte de remédier à cet état de choses est de se repentir, et de se racheter. Il faut alors laver son honneur, pour soi mais aussi pour tous ceux qui partagent ces mêmes principes…

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Comment alors laver son honneur ?

Je pense pour ma part et cela semble logique, que laver son honneur est intrinsèquement lié à la manière par laquelle nous l’avons perdu.

Par exemple, dans le cas de mon oncle, laver son honneur et par ricochet l’honneur familiale va forcément différer de la façon dont se prendrais un couple d’hétéros pour laver leur honneur souillé par leur fils unique ayant choisi d’être gay

Mais sinon laver son honneur en général c’est revenir en arrière pour respecter les règles qu’on avait enfreintes par son comportement; des fois, il y a aussi un code de l’honneur qui prévoit comment on peut laver cette tache injurieuse. Obéir à ce code permet de retrouver sa place dans son groupe.

Pour d’autres cultures, dans des contrées lointaines( pas si lointaines que ça), laver son honneur ou celui de sa famille ne peut être fait que dans le sang. Bien entendu pour laver son honneur dans le sang il faut nécessairement en faire couler, et qui dit faire couler le sang dit crime ; on parle alors de crime d’honneur. J’en parlerai dans un autre billet. Promis.

Bien à vous.

 


Suicide par amour

J’ai reçu une nouvelle terrible ce matin, dès mon arrivée au boulot. Notre amie L s’est suicidée hier soir en… je préfère vous épargner les détails.

L  était une amie virtuelle, je l’avais connue dans un groupe de discussion Whatsapp que je fréquentais.

L de l’avis de ses proches, avant son décès hier, était devenue méconnaissable. Stagiaire dans une banque de la ville, elle avait fini par se faire renvoyer, et pour cause, elle ne faisait rien d’autre que pleurer toute la journée.

L a fini par se donner la mort ; à 20 ans, elle avait encore toute la vie devant elle.

L s’est suicidée par chagrin, après que son petit ami (soit disant) ait mis fin à leur relation.

Elle a gâchée sa vie, notre amie L ; beaucoup de personnes ne comprendront jamais son acte ; moi si…

Le truc après une rupture amoureuse grave, c’est de pouvoir se maintenir en vie.

Alors que l’on est en apnée. Cela semble difficile, certes, mais pas impossible, dans la mesure où c’est un combat qui ne devrait pas durer toute la vie. Cela peut durer très longtemps. Pour certaines personnes, tout dépend de la force du mental de tout un chacun.

Personnellement, je suis resté en apnée pendant 4 longues années. 4 années à vivre comme un zombie, 4 années à faire semblant d’être heureux alors qu’on ne l’est pas, 4 années à pleurer tous les soirs, à se battre pour l’oublier…

Le plus difficile dans ce processus de retour à la vie est qu’on ne sait pas du tout à quel moment on se réveillera de ce cauchemar. Mais, avec le temps, on aura tourné la page ; mais la douleur du moment est trop forte pour certains, qui décident d’en finir.

Toujours tenir bon ; c’est long, mais ça finit toujours par passer.

A tous ceux qui se permettent de crucifier la pauvre L, alors qu’elle est déjà morte, je dis ceci :

On ne peut pas se permettre de juger les actes d’une personne, sous prétexte qu’on ne les comprend pas.

Car après tout, personne n’est à l’abri d’un coup de cœur, mais on ne gère pas tous nos déceptions de la même façon.

Enfin, parfois la vie n’a plus de sens sans une personne en particulier, et personne ne peut imaginer ce qui se passe dans votre vie à ce moment-là.

Après tout, qui sommes-nous pour juger ?

Pour Laurette. RIP


CRUEL DILEMME

Hier soir en allant au lit, après une dure journée de travail, je fus confronté à une épreuve particulièrement douloureuse. J’étais face à un dilemme terrible : je devais choisir entre deux situations ; cependant aucune des deux n’allait à mon avantage, mais je devais coûte que coûte choisir…

En allant au boulot ce matin-là, étant légèrement en retard, donc pressé je laissai mes fenêtres ouvertes : chose que je ne faisais jamais ; parce qu’en ces temps de saison pluvieuse, je risquais beaucoup de me retrouver le soir à mon retour dans une chambre à moitié inondée. Mais ce soir-là ce ne fut pas l’eau qui m’attendait en rentrant ; c’était pire…c’était une invasion de moustiques…

Ces démons-là avaient tout simplement profité de mes fenêtres restées ouvertes pour se donner rendez-vous dans ma chambre ce soir-là, et ils étaient des milliers ; je pouvais les entendre bourdonner dans mes oreilles. Il me fallait donc employer la manière forte pour en venir à bout, il me fallait un insecticide puissant. Ironie du sort, l’insecticide le moins cher ne coutait pas moins de 1000 f CFA, or ce soir-là je n’avais même pas 500f d’économies. Il ne me restait donc plus qu’à aller acheter une spirale anti-moustique à 50f pièce. Cependant vu le nombre des envahisseurs, une seule spirale n’aurait certainement pas suffi ; il m’en aurait fallu deux, voire trois. D’où le dilemme.

J’étais depuis l’enfance sujette à des troubles respiratoires qui avaient fini par se transformer en un asthme chronique. La fumée de deux spirales combinées aura donc vite fait de m’étouffer…

Ce soir-là c’était donc choisir soit être dévoré par les moustiques, soit mourir étouffé d’asthme….

Que pensez-vous que je fis comme choix parmi ces deux possibilités, chers lecteurs ?, eh bien aucun !!!

Cette nuit-là je dormis chez le voisin.


Ces gens qui portent la poisse!

 

Croyez-vous aux personnes qui portent la poisse ?

Existent-ils selon vous des gens qui portent malheur ?

Vous l’auriez sans doute compris chers lecteurs, je voudrais vous parler dans ce billet d’un certain type de personnes très spéciales : ce sont les personnes qui portent la poisse. En connaissez-vous personnellement ?eh bien moi si. Je m’en vais donc vous raconter ma petite histoire, que dis-je, ma grosse mésaventure.

 

 Cette fille, je la nommerai Marie, pour faire simple. Il s’agit bien  évidemment d’un  pseudo, quoique étant  un prénom assez commun.

Cette fille et moi nous nous sommes croisés un jour, nous avons sympathisé,  puis de fil en aiguille nous nous sommes plu.

Première visite de la fille chez moi : premier signe du destin.

Ce jour-là, nous avions passé l’après-midi ensemble ; excellent moment d’ailleurs. Puis vu que la nuit commençait à tomber  et qu’elle venait de loin elle demanda à partir. C’est alors j’eus une idée lumineuse : je décidai de la déposer à moto  à mi-chemin, à l’endroit  où elle pourrait trouver de manière plus satisfaisante un Zed  pour son bled .Je la déposai donc. Mais….

Sur le chemin du retour, à 4 kilomètres de chez moi, j’eus coup sur coup crevaison et dégradation du roulement du pneu avant de la moto Conclusion : je me retrouvais  donc à pousser la moto jusque chez moi et là le comble :(un malheur n’arrive jamais seul) je cherchai mon portable en vain, il avait dû tomber de ma poche pendant que je manœuvrais. Bilan de cette visite :

-Efforts physiques immenses pour ramener la moto à la maison.

-Perte de mon smartphone ainsi que tout mon répertoire

-Basse tragique de mon moral + dépression

Ce qui entrainait  bien évidemment  des dépenses liées à l’achat d’un nouveau portable + récupération de carte Sim,  sans compter les dépenses de réparation de la moto.

Pensez-vous chers lecteurs que cette mésaventure m’ait servis de leçons ? Que nenni. Le profane que j’étais n’avais pas perçu de lien de causalité entre sa venue à elle  et ce qui m’était arrivé, je n’en avais donc tiré aucune conclusion.

Pourtant le destin m’avait bel et bien adressé un clin d’œil que je n’avais pas eu l’intelligence et la maturité d’apercevoir ; aussi il se chargera-t-il  de me faire un message plus clair.

Deuxième visite de la go chez moi : 2e et dernier signe du destin, la gifle

Comme la première fois, à son départ, je la raccompagnai  sur la moitié du chemin, à moto.

Au retour cette fois point de panne mécanique, point de perte du nouveau téléphone…ce fut pire.

Cette nuit-là je me fis cambrioler, c’est à dire qu’au petit matin en me réveillant je constatai avec douleur et amertume que ma moto avait disparu, ainsi que des vêtements qui étaient restés étendu sur la corde à linge et d’autres petits trucs de la maison.

Cette fois, je vis clairement que cette fille avait ramené la poisse chez moi. Je décidais donc de mettre fin à cette relation, avant d’en arriver à perdre ma propre vie….

Que le Seigneur nous protège tous, et qu’il éloigne de nos vies ces femmes et ces hommes porteurs de malchance et de malheur. Amen

Bien à vous.

 


Ma short-List des blogs à découvrir absolument.

logo-lvdblogs

 

Je suis Alexandre Otibou, juriste, passionné de lectures en tout genre. AH j’oubliais je suis mondoblogeur ; peu connu parce que pas assez actif sur la toile ; mais bon je suis en train de me remettre au bloging, petit à petit.

Cela fait plus d’un an que je n’ai publié aucun billet .Cependant, j’ai bien mis à profit tout ce temps .En effet je n’ai pas arrêté de lire, encore et toujours.

Mon hibernation de plus d’un an m’a donc permis de découvrir tant et tellement de blogs que je ne saurais les compter.

Aussi voudrais-je partager avec vous chers lecteurs, ces blogs que j’ai  aimé et que je désirerais faire connaitre autour de moi. ; Ces blogs-ci sont ceux que je lis en priorité, et que je pourrais amener avec moi sur une ile déserte.

Je précise qu’il ne s’agit pas d’un classement.

Il s’agit plutôt de mes pépites à moi.

A tout seigneur tout honneur, commençons d’abord par les blogs hébergés par notre plateforme adorée Mondoblog.

Sur mondoblog, les blogs que je lis et que j’admire le plus sont avant tout ceux d’auteurs togolais ; non par excès de nationalisme ou de patriotisme, mais plutôt à cause de ce que j’appellerais une sorte de magnétisme socio-culturel : je suis togolais et donc je me retrouve et je me sens bien à travers leurs écrits. Et donc ces auteurs sont:

Tous ceux qui sont mordus de blogs auront déjà forcément lu au moins une fois, un texte de notre Kpelly national. Alors que dire de lui ?de son blog ?de la façon qu’il a de peindre humoristiquement le plus noir des tableaux, de sa haine tendre et amicale envers le vieux, de sa façon crue de parler sexualité, ce blog est tout simplement exquis ;à lire sans modération ;mais surtout ne pas lire si on est fan de woabé Faure sinon maux de cœurs assurés.

Ce blog là je l’ai découvert bien avant que ce monsieur ne devienne mondoblogeur. Son extrême facilité à manier les styles et les tournures de phrases lui permettent de sauter du coq à l’âne sans toutefois tomber dans l’incohérence. Tout un chef-d’œuvre. Personnellement, à force de le lire j’ai fini souvent par me demander si ce type est seul dans sa tête.

Ce blog-ci est très apaisant.il s’agit d’un blog de littéraire pur et dur. Avis aux amateurs de romans.Entre poésies envoutantes et descriptions de lieux que vous n’avez certainement jamais visité,en pensant par des nouvelles à vous couper le souffle..ce blog vous fera certainement beaucoup de biens.A lire au calme,à tete reposée,après une dure journée de labeurs.

 

Bon j’en ai  fini avec les blogs d’auteurs togolais sur mondoblog; Continuons  avec les autres mondobloggeurs.

À lui tout seul ce type est en train de vouloir coloniser ou plutôt kamerounisé tout mondoblog, toute une aventure. Vous ne seriez jamais rassasié de le lire.

Quand le gynéco dans l’âme que je suis rencontre le vrai gynéco de la vraie vie ça laisse forcément des traces.Eh oui ! le plus grand rêve de ma vie était de devenir gynéco.Au finish je suis devenu juriste. Alors disons que ce blog m’aide à compenser entre autre ma soif, mais surtout nous conseille sur la médecine en général et la sexualité en particulier.

Rien à dire. Sa simplicité, son humilité, son habileté à décrire les scènes simples de son quotidien qui est d’ailleurs le quotidien de beaucoup d’africains m’ont séduit. Découvrir son blog m’a même redonné l’envie d’écrire. Merci Flore

Ce blog est tout simplement hallucinant. D’ailleurs son slogan le résume plutôt bien : se cultiver sans se prendre la tête. Y est traité pêle-mêle philo, histoire, économie, littérature, arts science po etc… rien que les références des auteurs de ce blog donnent le tournis. M Dupont et R Treffel,voici leur biographie(écrite par eux-memes):

Passé par la Sorbonne (Histoire, Droit et Sciences Politiques) et de Dauphine (Affaires publiques), Matthieu Dupont est actuellement élève-fonctionnaire (cat. A) à l’École Nationale des Finances Publiques (ENFiP).

Passé par l’ESCP Europe (économie), la Sorbonne (philosophie politique) et l’École Normale Supérieure (Affaires publiques), Romain Treffel enseigne la culture générale et l’économie dans plusieurs instituts de préparation aux concours des Grandes Écoles. Il est l’auteur des 50 anecdotes économiques pour surprendre son auditoire aux éditions Sonorilon.

Pour tous ceux qui tiennent un blog comme moi sans ne jamais avoir fait aucun atelier d’écriture voici le blog parfait pour vous aider. Ce blog est le prolongement numérique du cercle des écritures de Nantes qui elle est une association ayant pour vocation de promouvoir l’écriture et la littérature. Vous y trouverez donc tout ce qui peut permettre de bien écrire, de l’atelier d’écriture à la critique littéraire en passant par les conseils d’écritures. Moi je le recommande chaudement pour ceux qui comme mon ami Djifa, souhaiterait se lancer dans la publication d’œuvres littéraires.

Avis aux amateurs, aux passionnés ainsi qu’aux professionnels du droit.

Ce blog est une curiosité, à découvrir absolument surtout pour les praticiens du droit. Maitre Eolas est non seulement un brillant pénaliste mais aussi un rugueux débatteur, écrivain et comédien. L’un des blogs les plus influents  du monde selon certains classements……

Tout ce que vous aviez toujours voulu savoir sur la face cachée de la géopolitique,du monde mondiale et de l’actualité en général.ce blog se permet de dévoiler tout ce que les médias omettent de nous dire.


Mon opinion sur la récente marche du cap 2015

crédit photo @letemps.tg
à l’image les leaders de la manif crédit photo @letemps.tg

 

Le samedi 21 mai 2015 la manif (lire marche) organisée à Lomé par le regroupement de l’opposition dénommé CAP 2015 à encore drainé des milliers de personnes dans les rues de Lomé, de Kodjindji jusqu’à la plage.

Personnellement je suis comme un de ces milliers de jeunes togolais qui n’ont pas participé à cette énième marche, non parce que je suis réfractaire aux réformes (qu’ils réclament, ou prétendent réclamés), mais plutôt parce que de marches en marches je suis devenu adepte du scepticisme. Je trouve aussi qu’il y a matière à débat quant à l’opportunité et aux finalités jamais atteintes de ces marches ; mais aujourd’hui dans ce billet-ci je me contenterai juste de vous faire lire ce que j’ai constaté et retenu de la marche du 21 mai.

 

II  y a encore de l’espoir…

Comme je l’avais souligné plus haut, cette marche du cap 2015 est une énième marche de plus ; pourtant la population fatiguée de marcher, dépitée et déçue d’une opposition qui réclame tout mais n’obtient jamais rien s’est encore une fois de plus mobilisée. Cela montre que malgré les difficultés, les togolais ont encore bon espoir et que tout est encore possible.

A mon avis ce constat est d’ailleurs le seul bilan positif que l’on peut retenir de cette énième manifestation du collectif de l’opposition.

 

Ils ne savent pas exploiter la rue….

« la rue du pouvoir et le pouvoir de la rue » (sujet de dissertation du prof agrégé Dodji KOKOROKO ,UL,2010).

Chercher à faire bouger les lignes, contraindre le parti au pouvoir à mettre de l’eau dans son vin quitte à aller à un compromis, tous ces objectifs le cap 2015 ne saurait plus les atteindre à travers les rues de Lomé parce que les marches ont perdu en efficacité et en spontanéité. Ces marches n’ont plus aucun impact, en voici quelques raisons :

Le jour des marches :

Ici au Togo c toujours les samedis. Pour moi cela s’apparente plutôt à un immense jogging populaire hebdomadaire.

L’itinéraire des marches :

Elle aussi est toujours la même depuis 2010.de kodjindji a la plage appelée place du changement.

Surtout le point de chute des marches :

C’est la plage. Et si bien entendu le point de chute est censé être l’endroit ou seront lues les différentes déclarations  à l’issue de la marche, alors à mon sens ça ressemble à « prêcher dans le désert »

Le CAP 2015 devrait à mon avis repenser fondamentalement ces marches.

 

Ils ne sont pas unis….

Je finirai mon sujet par ici.

Est-ce que organiser une manifestation pour obtenir des réformes est-il une exclusivité échue au CAP seul ?la réponse est non. Toute l’opposition (enfin je crois) à un intérêt à ce que les réformes soient faites, alors pourquoi toute l’opposition ne manifeste-t-elle pas ?

Il y a 109 partis politiques (aux dernières nouvelles) au Togo, et je me dis que s’ils doivent avoir des points de vue divergents sur un même sujet c’est que…..on n’est pas encore sorti de l’auberge.

PS : une nouvelle marche est prévue pour le samedi 4 juin.


Plaisir d’amour, plaisir amer

 

Ce moment où, après avoir couché avec elle, tu as la désagréable impression que plus rien ne sera plus comme avant… Cette magie qu’il y avait entre vous depuis des années s’est rompue…..

Elle et moi on se connaissait depuis tant d’années, cinq ou dix ans… Je ne m’en rappelle plus très bien tellement c’était il y a longtemps ; depuis l’enfance. Il y avait toujours eu cette magie entre nous, cette complicité qui nous faisait passer aux yeux de tout le quartier pour l’un des couples les plus solides et des plus enviés…Sauf que…

On n’était pas en couple, du moins on ne se l’était pas dit, de manière formelle. Et je sais par expérience que pour les femmes le formalisme compte beaucoup dans  le couple. Pourtant on était toujours ensemble. Sur le retour du campus si je ne passais pas chez elle, c’était elle qui passait chez moi .J’organisais toujours mes sorties en fonction de sa disponibilité et elle faisait l’inverse…comme l’aurait dit ALI JEZZ c’était « amour-vi dans le bateau », mais, jusque-là rien d’officiel.

Elle avait connu toutes mes aventures, de mon grand amour aux fameux coups d’un soir. J’avais connu tous ses déboires de jeune fille en quête de du prince charmant. Elle avait essuyé mes larmes ; et je l’avais consolé et réconforté (car elle contrairement à moi ne pleurait jamais). Elle m’avait redonné goût à la vie, quand suite au décès brutal de ma mère je voulais en fini . Elle, après tous ses échecs sentimentaux avait décidé de rester célibataire un moment, histoire de se remettre. Quant à moi j’étais  resté l’éternel célibataire que j’avais toujours été à ses yeux. En réalité, elle ne trouvait jamais aucune valeur à toutes mes conquêtes que je lui présentais.

Un moment donné, j’ai fini par comprendre une chose : pour s’aimer, point n’est besoin de grandes déclarations enflammées, ou de faire du shopping en amoureux ou de s’habiller de la même manière. L’essentiel était d’être là pour l’autre, n’est –ce pas ? J’avais toujours été présent dans sa vie et elle dans la mienne. J’aimais cette fille sans oser me l’avouer et il me semblait qu’elle m’aimait en retour, sans bien sûr oser me l’avouer aussi. Il n’y a de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, dit l’adage.

Pourtant quelque chose clochait… Je désirais cette fille comme un con, pourtant quelque chose me retenait. On n’avait jamais dépassé l’étape des câlins innocents ; et pourquoi n’avais-je toujours pas le courage de lui avouer mes sentiment? Ne l’aimais-je pas comme un fou ?

En fin de compte j’avais fini par me résigner. Je me disais finalement que ce n’était peut-être qu’une vieille amitié ; que j’avais fini par tenir à elle par la force des choses ; et que je ne pouvais pas prendre le risque de perdre une amie aussi chère… Pourtant….

Un soir alors que nous discutions a bâtons rompu comme à l’accoutumée le sujet dériva sur mon ex, le grand amour de ma vie…. Là je l’ai senti dépitée, lassée, déçue que je pensasse encore à cette  fille de cette façon, après tous les efforts qu’elle a du faire pour me remettre à flots quand la séparation était intervenue un an plus tôt. Après un interminable moment de silence, elle me dit : « ce qu’il y a de mal avec toi Tibou c’est que tu t’accroches trop au passé… Arrête de penser à elle, je suis là moi !!! »

Je l’ai prise dans mes bras, j’ai caressé ses cheveux, je l’ai embrassé (for the first time). Elle m’a rendu le baiser, et on s’est laissé aller . J’ai couché avec elle……

Et mon ciel s’est assombri…

ELLE, c’était ma meilleure amie.

A suivre.


Histoire d’une vie à deux

Les histoires d’amour finissent mal en général ? Au Togo, elles peuvent mal démarrer pour bien se finir.


Ils étaient une fois deux jeunes gens. Ils étaient jeunes, beaux et intelligents. Ils étaient riches et insouciants, pleins de vie, ils terminaient leurs études dans les universités les plus chères du Togo.

Ils s’étaient rencontrés au Réveillon de la Saint-Sylvestre, à une fête où leurs parents respectifs étaient conviés. Ils s’étaient vus, s’étaient plus et s’étaient échangés leurs numéros. De fil en aiguille la camaraderie devint vite une amitié intense. Puis ils en furent au stade où ils ne purent plus se passer l’un de l’autre : l’archer de cupidon venait de leur décocher une de ses fameuses flèches légendaires.

Quelques mois plus tard…..

Mariage en grandes pompes à la mairie de Lomé, puis à l’église. Réception dans un grand hôtel de la place, traiteur pour tous les invités (pas moins d’une centaine)… Bref tout y était : ce mariage représentait le rêve de beaucoup de Togolaises… Sauf que la réalité ne tarda pas à s’imposer.

Dix-huit mois plus tard madame surprenait son homme en flagrant délit d’adultère. D’après vous qu’a-t-elle fait ? Demandé le divorce ? Passé l’éponge pour sauver son union ? Elle fit bien mieux que tout cela, en prenant à son tour un amant. Réponse du berger à la bergère, ou plutôt de la bergère au berger infidèle…

D’une demande de divorce à une ordonnance de conciliation…

Comme tout finit par se savoir ici bas, six mois plus tard le mari découvrit l’adultère de madame. Furieux, ne pouvant supporter lui même d’être cocufié, il voulut obtenir le divorce et assigna donc sa femme en justice.

Loin d’être intellectuellement et juridiquement en retard, l’épouse trahie puis traîtresse fit une demande reconventionnelle. Le juge ne se posa pas de questions, c’était sa routine : il les renvoyait tous les deux, fixant un nouveau rendez-vous six mois plus tard.

Comme la nature sait si bien faire les choses, cinq mois plus tard madame tombait enceinte… de son mari. A l’échéance que fit donc le juge ? Ordonnance de conciliation... logique! Ils vécurent donc heureux et eurent beaucoup d’enfants.

Morale de l’histoire : Rien ne peut séparer ce (ceux) que Dieu à unit (Inspiré d’une histoire vraie).