L’AGnDR lutte contre les violences faites aux femmes durant la Covid-19
l’AGnDR , Action contre les grossesses non désirées et à risques combat les violences faites aux femmes en Côte d’Ivoire pendant cette période de covid19
l’AGnDR , Action contre les grossesses non désirées et à risques combat les violences faites aux femmes en Côte d’Ivoire pendant cette période de covid19
Ivoiriens, le gouvernement ne nous demandera jamais de nous confiner. Cette décision engage des mesures d’accompagnement qu’il n’aimerait pas prendre. Raison pour laquelle il opte pour l’auto-confinement. Le confinement devient donc une responsabilité qui nous incombe face au coronavirus. Une chose est sûre, la maladie se propage vite, nos hôpitaux manquent de lits, de salles de réanimation et nous n’avons que dix respirateurs pour 27 millions d’habitants. Chers Ivoiriens, restons à la maison. Survivons à cette pandémie. Confinons-nous vivants.
Le pagne du 8 mars n’est pas une mauvaise idée. Mais c’est aussi un gros business dans lequel certaines institutions de l’État s’enrichissent.
Est-ce que vous jouez au football ou au maracana?
Elisabeth N’Guessan : J’ai commencé au football, puis j’ai transité par le handball avant de venir au maracana.
Désirée Kouakou : Moi j’ai seulement joué au handball, puis j’ai fait l’arbitrage au handball et aujourd’hui je suis au maracana.
Comment est-ce que vous êtes devenues arbitres? Quelle est votre histoire?
DK : Il faut dire que le sport, c’est depuis le bas-âge. C’est une passion pour moi. Et surtout l’arbitrage, c’est une passion pour moi. J’aime beaucoup l’arbitrage. J’ai pratiqué le handball juste quelques mois, puis je suis partie faire l’arbitrage. Et voir tout ce qui se pratique sur les espaces réduits, ça me fascine. Raison pour laquelle j’ai basculé au maracana.
EN : C’est pareil pour moi. J’étais d’abord joueuse de handball, j’ai fait le championnat national. Et après, l’arbitrage, ça me fascine. J’aime beaucoup. J’ai transité au handball. C’est au handball que Désirée et moi on s’est croisées. On a été binôme, parce qu’au handball, ça se siffle par binôme. Au maracana, c’est par paire, mais nous ne sommes pas encore des binômes. Ca veut dire que je peux siffler avec elle, je peux siffler avec homme… Donc c’est du handball que l’on a voulu venir découvrir d’autres horizons. Et depuis 2013 nous sommes au maracana.
Hier, je vous ai vues avec tous les arbitres en train de vous entraîner avant le début des matchs. Sur dix arbitres, j’ai vu que vous étiez les seules femmes. Comment vous vous sentez dans ce milieu d’hommes?
DK : Nous sommes à l’aise, il faut dire que nous ne sommes pas les seules dames. Il y a d’autres dames mais qui ne sont pas arrivées par faute de moyens, d’autres pour des raisons de santé. Dieu a voulu que nous soyons là. Raison pour laquelle nous sommes deux seulement. Sinon il y en a d’autres. Il y a une Togolaise, il y a des Ivoiriennes aussi qui sont restées en Côte d’Ivoire. Bon, la chance s’est portée sur nous deux. Mais au milieu des garçons, on se sent en sécurité, nous sommes comme les hommes.
EN : Oui, je pense qu’elle a tout dit. Avec les hommes, c’est une question d’habitude. Comme je vous l’ai dit, on était déjà dans le milieu du sport… On croise des hommes souvent, et donc aujourd’hui, être avec eux, on ne voit pas comme des femmes. On fait le même travail que les hommes. Ce qu’ils font, on peut le faire ! On le fait même bien. Donc quand nous sommes en maillot, on ne sent plus comme une femme. On fait respecter les lois du maracana.
Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de subir des actes de harcèlement ?
EN : Harcèlement non, mais des injures oui. Surtout au championnat national de Côte d’Ivoire. Moi j’ai été victime d’un club dont je vais taire le nom. Mais bon, c’est le sport. Donc on met ça sur le compte du sport et puis ça nous passe.
DK : Oui, il faut dire que l’on comprend aussi ces clubs-là. C’est la passion qui prime, quand on est dans le feu de l’action. Quand ils se voient en train de perdre un match, il faut chercher un coupable. Du coup automatiquement, on dit l’arbitre ! Mais au plan harcèlement, non non. On ne donne pas d’occasion aux hommes d’aborder ce sujet avec nous. Comme on vous l’a dit, on se sent comme des hommes.
Est-ce que vous coachez des filles, est-ce que vous donnez envie aux jeunes filles de vous rejoindre ?
DK : Oui, surtout que nous devons faire la promotion du genre féminin auprès du maracana. Nous sommes toujours dans la sensibilisation du genre féminin pour nous rejoindre au maracana. Parce que tôt ou tard, nous allons prendre la porte de la sortie donc il nous faut une relève.
EN : Oui, elle a tout dit !
Merci à vous, et bon match !
Le maracana est le véritable foot… ball, le seul jeu de ballon uniquement avec les pieds. Sa plus grande compétition, la mara’CAN se déroule du 23 au 28 septembre à Conakry en Guinée. Elle en est à sa 8ème édition. Keita Ibrahim président de la fédération guinéenne de maracana et, par ailleurs, président du comité d’organisation de la mara’CAN 2019 dévoile son organisation.
Raissa Yao : La Guinée accueille en ce moment la mara’CAN, la plus grande compétition de maracana, qui est un sport d’origine ivoirienne. Depuis quand ce sport existe-t-il dans ce pays ?
Ibrahim Keita : J’ai deux réponses à cette question. Je dirais qu’officiellement le maracana existe depuis 2017 dans sa forme administrative. C’est l’année où une association s’est mise en place et a été reconnue par l’Etat et qui est devenue une fédération en 2019. Par contre, en termes de jeu, le maracana existe de temps immémorial car depuis que deux petits garçons savent taper dans une boule de chaussette, le maracana se joue dans toutes les rues de Guinée.
RY : La compétition commence à peine, mais dans l’ensemble les participants montrent une certaine satisfaction vis-à-vis de l’organisation. Quelle est la stratégie mise en place ?
IK : Une réussite ! Nous prenons cela comme un encouragement car il reste encore quelques jours importants. Nous considérons cela comme une réussite, si à la fin en partant les joueurs auront ce même sentiment.
D’ores et déjà, nous pouvons dire que nous avons capitalisé sur les expériences passées. Nous étions à Bamako il y a deux ans et à Abidjan l’année dernière. Nous avons écoutés le ressenti des joueurs et des participants.
Nous essayons dans la mesure du possible de parer aux choses qui ont été un peu défaillantes et de copier les aspects qui se sont bien passés.
Nous avons donc misés sur trois choses essentielles. Déjà, la qualité de l’hébergement donc du confort des joueurs. Le cahier des charges nous demande un hôtel trois étoiles. Nous avons essayé de trouver des quatre et cinq étoiles.
Puis, le plus important c’est la nourriture. Nous avons trouvé le meilleur traiteur du pays pour qu’il n’y ait aucun d’incident. Les gens viennent de pays différents, d’horizons différents. Les habitudes alimentaires sont différentes et, même sans erreur de la part des cuisines, il peut y avoir des mécontentements par rapports au type de mets qui sont présentés. Donc nous sommes allés vers un grand traiteur qui nous fait une variété de mets, tel que chacun s’y retrouve plus ou moins.
Et, enfin, les terrains. Nous n’avions pas comme la Côte d’Ivoire deux palais des sports déjà prêts. Il a fallu batailler pour que nous ayons aujourd’hui deux terrains acceptables et acceptés par l’ensemble de la compétition.
Il faut savoir que la fédération internationale est intransigeante sur la qualité des aires de jeux pour que les compétitions se passent selon les règles fixées par le board du maracana.
RY : Ces dernières années les femmes sont de plus en plus présentes au niveau du football. Le mondial féminin a connu un engouement. En Côte d’Ivoire, les femmes s’investissent de plus en plus au niveau du maracana. Qu’en est-il de la Guinée ?
I.K : Cela va vous étonner peut être. Il y avait des filles lors du premier tournoi que nous avons organisé en lieu de maracana. Ce qui va être un peu difficile, c’est d’avoir des dames de la catégorie senior et super senior, qui sont pour l’instant les deux pratiquées au niveau de la CAN. Mais dans nos tournois normaux, la catégorie junior (18-34 ans) il y a des filles qui jouent et qui jouent bien.
Elles ne demandent qu’à se voir organiser des compétions pour s’améliorer et maitriser mieux les règles du maracana et entrer dans des tournois qui décerneraient des récompenses. Et là nous sommes prêts à le faire. Quand nous commençons au niveau national à renter dans le championnat, je peux vous promettre que les femmes et les filles seront notre centre d’intérêt pour que cela constitue pour elles aussi des débouchées en tant qu’encadreur. Plus tard en tant que dirigeante aussi. Parce que le maracana c’est aussi une école où l’on apprend à vivre ensemble. On apprend à être utile à sa communauté et donc il faut donner cette occasion aux jeunes filles aussi.
RY : Votre mot de fin ?
I.K : Il ne me reste qu’à vous remercier de l’intérêt que vous portez à notre discipline, à notre pays et à notre compétition. A vous encourager à profiter de toutes les potentialités, de toutes les ressources que la Guinée offre pendant votre séjour. Pour le reste nous sommes là pour nous occuper et veiller à ce que tout se passe bien… Merci encore, et profitez bien de la compétition.
59 ans d’indépendance ! La Côte d’Ivoire, plus que mature, a besoin d’une réconciliation véritable.
Dans le cadre d’un micro trottoir que nous voulions publier sur tcheladay.info pour les 59 ans d’indépendance du pays, le 7 août 2019, j’ai eu à interviewer des Ivoiriens. Ma question était simple. « 7 Août 1960 -7 août 2019. La Côte d’Ivoire célèbre 59 ans d’indépendance. A quelques mois de 2020, date de l’émergence promise par le président Alassane Ouattara, les Ivoiriens croient-ils toujours en une Côte d’Ivoire émergente ? » Comme réponse, la plupart d’entre eux faisaient allusion à la réconciliation nationale. Oui, la réconciliation nationale !
Une dame m’a particulièrement touchée. Après ma question, elle poussa un soupir. Sa réponse ? « Désolée mais je ne peux pas m’exprimer sur la question. Je suis mal placée pour le faire. J’ai des frères dans l’armée qui ont été arrêtés puis emprisonnés depuis la crise post électorale. Comment puis-je parler d’émergence ? Je ne veux pas leur créer de problèmes en parlant. » Puis baissant les yeux pour cacher les larmes qui lui montaient aux yeux la femme me donne dos et continue son chemin.
Depuis 1999, la Côte d’Ivoire connait une instabilité due à de nombreuses crises. La plus grave est la crise post-électorale de 2011, après la chute du pouvoir de Laurent Gbagbo. Cette crise a fait officiellement 3 000 morts. Elle a également fait naître des frustrations dans la population.
Depuis lors, malgré l’image parfaite que l’on veut montrer à l’extérieur, la Côte d’Ivoire reste un pays où les différentes populations se regardent en chien de faïence. Pour preuve, plusieurs crises interethniques se sont déclenchées dans le pays. Dans le premier semestre de 2019, on a assisté à plusieurs conflits entre ethnies. Le 12 avril dernier, suite à une bagarre entre un jeune malinké et un abbey à Agboville, dans le sud du pays, des affrontements entre ces deux ethnies ont causé plusieurs morts et des dégâts matériels. Deux jours avant, c’est la région de N’Douci qui connaissait ces affrontements interethniques. Le 18 mai, à Abengourou, un conflit foncier impliquant deux tendances de la communauté musulmane tournait à l’affrontement, causant des blessés graves. C’est sans oublier celle qui a fait bouger la toile, les affrontements de Béoumi.
Et en ce jour de célébration des 59 ans d’indépendance de la Côte d’Ivoire, certainement que des Ivoiriens sont à l’hôpital après un affrontement. En effet, il y a quelques heures les villageois de N’Dakouassikro, les orpailleurs et les gendarmes se sont affrontés.
Selon Albert Yao sociologue :
« Les conflits interethniques auxquels nous assistons ne sont que l’émanation de la guéguerre politique qui se passe au sommet de l’Etat ivoirien. Cette situation met à nu les limites du processus de réconciliation nationale réalisée en Côte d’ivoire car, au lieu de réconciliation nationale, on assiste à un rattrapage ethnique en Côte d’ivoire. Si la réconciliation était vraie et véritable, nous n’assisterions pas à des conflits interethniques. Car, les conflits interethniques naissent de l’injustice sociale : la promotion d’une seule ethnie par rapport aux autres. »
Le 6 août, dans son adresse à la population ivoirienne, le président Alassane Ouattara a déploré ce fait et demande aux acteurs politiques d’arrêter d’attiser le feu. Sera-t-il entendu ?
Que ces 59 ans d’indépendance soient le début d’une réconciliation vraie. Mais surtout le début d’une paix durable. Une paix comme l’a toujours voulu Felix Houphouët Boigny, le père fondateur de la nation ivoirienne.
59 ans d’indépendance, oui, mais une vraie réconciliation est meilleure.
Vive la Côte d’Ivoire. Bonne fête d’indépendance à tous !
AfriqueFemme.com, le site destiné à la femme africaine a fait sa mue. La présentation de la nouvelle version d’Afriquefemme.com a eu lieu le 7 mars au siège dudit média à Abidjan
AfriqueFemme.com a un nouveau visage. « Le site vous propose plus de dossiers et d’interview inédit, des enquêtes et des reportages plus authentiques réalisées. Il s’agit d’éclairer et d’accompagner la femme africaine dans sa quête inlassable de son affirmation et du développement durable de nos nations » a déclaré florence Bayala responsable éditoriale d’AfriqueFemme.com à ses convives.
Nouveau logo, nouvelle nomenclature, conseils, divers thématiques pertinentes lié à la vie professionnelle. Ceci pour permettre à la femme africaine de se positionner dans la société. C’est sans oublier les rubriques beauté et bien-être, la santé de la famille toutes ces choses qui participent à l’épanouissement de la femme.
Florence Bayala a également affirmé que cette rénovation « avait un objectif ;tendre vers la version anglophone pour mieux répondre aux attentes de nos lecteurs »
Vous l’aurez constatez la nouvelle version d’AfriqueFemme.com a eu lieu juste à la veille de la célébration de la journée internationale des droits de la femme. Etait-ce un hasard ?
« La loi vient d’être adopter par le gouvernement et je voudrais leur dédier cette victoire. Nous avons gagné une bataille mais nous n’avons pas encore gagné la guerre » a affirmé Rachel Gogoua présidente du groupe des organisations féminines pour l’égalité homme-femme. Elle faisait ainsi allusion à l’adoption du projet de loi sur la représentativité des femmes dans les assemblées élues le 6 mars. Ce projet qui impose un quota minium de 30% de femmes sur le nombre total de candidats présentés pour tous les scrutins avec l’objectif d’atteindre la parité.
C’était pour Rachel Gogoua une manière de rendre un hommage à toute l’équipe AfriqueFemme pour le travail abattu dans la lutte pour l’égalité du genre.
AfriqueFemme.com existe depuis 2013. Le site avait pour mission dès sa création de « redonner à la femme africaines son sens de l’honneur ». À ce jour c’est plus de 900 milles pages vue sur le site. Sur Facebook, il comptabilise plus de 2.400.000 fans.
Je ne suis pas une habituée de site dédié aux femmes mais j’avoue que j’ai kiffé pour la nouvelle version d’AfriqueFemme.com
Le Numéro d’Identifiant Unique (IDU) est l’une des facilités qu’offre le portail des services de l’investisseur, 225invest Côte d’Ivoire. C’est un numéro qui est attribué à l’entrepreneur lors de la création de son entreprise sur le site www.225invest.ci. Le numéro d’identifiant Unique (IDU) constitue l’immatriculation de votre entreprise.
Vous avez une identité qui vous caractérise ? Eh bien comme vous votre entreprise peut désormais être identifiée via un numéro d’immatriculation. Un système élaboré par le centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (cepici). Il s’agit d’un Numéro d’Identifiant Unique (IDU). Unique et personnel c’est un numéro composé de 14 chiffres attribué aux entreprises lors de leur création sur 225invest Côte d’Ivoire. Il est opérationnel dans la rubrique « Vos services » du site 225invest Côte d’Ivoire.
Ce Numéro d’Identifiant Unique (IDU) permettra donc de traiter avec plus de facilité les dossiers et, partant, améliore les services fournis aux entreprises. Il accélère les procédures d’immatriculation et facilite les opérations de l’investisseur. Et protège également les entreprises contre l’usurpation de leur nom lors des transactions économiques. Le Numéro d’Identifiant Unique (IDU) renforce aussi la confiance des banques et des investisseurs étrangers.
Pour les entreprises déjà existantes et ne disposant pas de IDU, elles ont l’obligation de se faire enregistrer dans un délai d’un an à compter de la mise en vigueur du décret. Il remplace donc tous les autres numéros générés à chaque création d’entreprise. Des sites seront mis en place pour leur permettre de procéder à la réimmatriculation et récupérer ainsi leur propre numéro d’Identifiant Unique (IDU). Sont concernées toutes les entreprises immatriculées en Côte d’Ivoire.
Le Numéro d’Identifiant Unique (IDU) est un pan du projet 225invest Côte d’Ivoire. Cette initiative est instituée par l’Etat ivoirien dans le cadre de l’amélioration de l’environnement des affaires du pays. Ce qui constituerait à immatriculer chaque entreprise légalement constituée en Côte d’Ivoire. Elle est régie par l’Ordonnance N° 2015-182 du 24 mars 2015 et décret d’application N°2015-287 du 27 avril 2015
225invest Côte d’Ivoire est le site mis en place par le centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici). Cest une plateforme qui regroupe l’ensemble des services et documents nécessaires pour la création d’entreprise en Côte d’Ivoire. 225invest Côte d’Ivoire est un portail unique des services à l’investisseur en Côte d’Ivoire.
J’apprécie le portail 225invest Côte d’Ivoire en ce sens que l’idée est vraiment innovante. C’est une initiative du gouvernement ivoirien destinés aux éventuels investisseurs et opérateurs économiques voulant investir en Côte d’Ivoire. Elle consiste à la dématérialisation de l’ensemble des services économiques et administratifs
Pour être plus simple, 225invest Côte d’Ivoire va donner à l’investisseur, qu’il soit ivoirien ou pas, toutes les informations nécessaires pour lui permettre de créer son entreprise en ligne. 225invest Côte d’Ivoire va également prendre en compte ses préoccupations.
L’investisseur pourra donc depuis l’endroit où il se trouve créer son entreprise à partir de son ordinateur et même sa tablette. Sur 225Invest Côte d’Ivoire en plus de trouver des informations et services indispensables à ses projets, l’investisseur pourra également bénéficier des services de l’e-impôt.
225invest est une opportunité également pour connaitre l’actualité mais aussi avoir des occasions d’affaire.
Ne vous inquiétez pas tout est prévu sur 225invest Cote d’Ivoire pour que les différentes transactions opérées sur la plateforme se fassent en toute sécurité .En effet l’agrégateur de paiement propre à la plateforme offre aux usagers au travers des accords conclus avec l’ensemble des opérateurs financiers certains services. 225invest Cote d’Ivoire prévoit donc la modification ou radiation de l’entreprise, le raccordement à l’électricité, les informations sur l’insolvabilité des entreprises et la participation aux ventes aux enchères.
Le monde change avec internet. Cette stratégie de dématérialisation est utilisée dans de nombreux pays et cela marche bien. Tout se fait à partir du web…
C’est sûr que vous constaterez des couacs en utilisant cette plateforme mais elle vient juste d’être mise en ligne.
225invest Côte d’ivoire a été lancé le 18 octobre 2018 à l’auditorium de la primature. Donnons-lui sa chance pour quelle grandisse
Allez, on essaie la plateforme maintenant ?
En ce 18 décembre, l’on célèbre les migrants. Pour cette année 2018 la célébration internationale des migrants intervient exactement une semaine après l’adoption du pacte mondial pour les migrations validé le 10 décembre dernier à Marrakech. C’est un document comprenant 23 objectifs dont l’intention est d’assurer dans le monde des migrations sûres, régulières et ordonnées.
L’organisation des nations unies définit comme migrants « toute personne qui a résidé dans un pays étranger pendant plus d’une année, quelles que soient les causes, volontaires ou involontaires, du mouvement, et quels que soient les moyens, réguliers ou irréguliers, utilisés pour migrer ». Elle appelle également migrants mais de « courte durée » les personnes comme les travailleurs agricoles saisonniers qui se déplacent à l’époque des semences ou des récoltes.
Ces migrants arrivent souvent dans des pays d’accueil de manière irrégulière. Souventes fois leurs droits sont bafoués. Pire, ils subissent des traitements inhumains.
Migrants, des victimes à protéger
Concernant ces traitements monstrueux envers les migrants, Nasser Bourita le chef de la diplomatie Marocaine avait déclaré lors d’une rencontre avec les panafricaines : « …Le migrant est une victime, le migrant n’est pas un criminel, le migrant doit être traité par rapport à son humanité, pas par rapport à son origine, pas par rapport à sa couleur, pas par rapport au réseau qu’il a utilisé. »
J’essaie depuis le 10 décembre dernier date d’adoption du pacte mondial pour les migrations de m’imaginer ce que serait désormais la migration dans le monde mais surtout pour les migrants. Ce pacte devrait faciliter la tâche aux migrants mais également le protéger. Ce document prévoit donc entre autre de :
-S’attaquer aux facteurs de vulnérabilité liées aux migrations et les réduire.
– prévenir, combattre et éliminer la traite de personnes dans le cadre des migrations internationales
-Lutter contre les facteurs négatifs et les problèmes structurels qui poussent des personnes à quitter leur pays.
Assisterons-nous à la fin des stéréotypes, des préjugés les inégalités auxquels faisaient face les migrants dans les pays d’accueil ?
Attendons donc la mise en œuvre du pacte mondial pour les migrations par les pays signataires. On en reparlera le 18 décembre 2019.
Vive la migration nouvelle version ! vive les migrants !
L’ONU Femmes a organisé un séminaire à l’endroit des femmes et hommes de médias. C’était du 15 au 17 novembre 2018 à Grand-Bassam. Objectif : faire un plaidoyer pour l’adoption du projet de loi sur la promotion des droits politiques de la femme dans les assemblées élues. Ces journalistes devraient inciter les décideurs à respecter leurs engagements sur les droits politiques des femmes. Ces hommes et femmes de médias ont été également instruits sur le langage adéquat à la promotion de l’égalité des sexes.
Le langage est la capacité d’exprimer une pensée et de communiquer au moyen d’un système de signes qui peuvent être vocaux, gestuels ou graphiques. Mais, le langage peut aussi constituer une arme de promotion de l’égalité des sexes pour les femmes et hommes de médias. Pour une bonne communication dans la lutte contre les stéréotypes et le sexisme, l’utilisation d’un langage adéquat s’impose. Ce langage nouveau contribuera à la valorisation de la femme et celle de ses droits politiques dans les assemblées élues.
Des points à prendre en compte dans la rédaction des articles par les femmes et hommes de médias. La liste n’est pas exhaustive.
Hommes, parfois avec grand H, est utilisé pour désigner le genre masculin et féminin à la fois. Pour accélérer le changement, ce mot doit être de moins en moins utilisé car il exclut les femmes. Cas pratiques.
Ne dites pas : les droits de l’Homme
Dites : les droits humains
Ne dites pas : les hommes d’affaires
Dites : les femmes et les hommes d’affaires
Il est donc important que certains mots soient clairs dans l’esprit des hommes et des femmes. Il faut éviter les désignations génériques de postes au masculin et utiliser une forme féminine, surtout pour les professions où il y a moins de femmes. On pourrait simplement utiliser le terme « madame la préfète » au lieu de « madame le préfet ».
L’utilisation de certains pronoms pour faire référence aux hommes et aux femmes de manière égale peut permettre de lutter contre les stéréotypes liés au sexe. Il s’agit des pronoms indéfinis comme : on, personne, quiconque, n’importe qui, tout le monde.
Chers lecteurs; contribuez également à briser les stéréotypes et clichés véhiculés à l’endroit des femmes en utilisant ce langage nouveau.
Au terme de la deuxième édition du forum des femmes journalistes d’Afrique, connu sous le nom « les panafricaines » qui s’est déroulée les 26 et 27 octobre 2018 à Casablanca au Maroc, les journalistes africaines ont décidé d’institutionnaliser ce réseau.
« La première étape c’est de rester sous la coupole de 2M tout en créant un comité permanent … Mais nous allons essayer de mettre en place toutes les conditions juridiques pour permettre aux panafricaines de travailler dans un environnement juridique claire.» a annoncé Adil Maazouz le conseiller juridique de la Radio 2M, le media initiateur de ce grand réseau de femmes journalistes d’Afrique.
Mise en place des membres du comité de suivi de la 2eme édition #LesPanafricaines qui a statué sur la migration. pic.twitter.com/TO9Viy23ow
— Raïssa Yao (@YaoRaissaa) October 27, 2018
Un comité de suivi mis en place et composé par tous les chefs d’atelier qui ont eu lieu durant les travaux. Pour cette année, Il sera chargé de piloter les travaux sur la migration, thème autour duquel s’est déroulée cette seconde édition.
Il est constitué de journalistes dévouées, ayant donné de leur temps après la première édition du forum les panafricaines. Pour Fathia Elaouni de la radio 2M « ce n’est pas un choix de région ni de pays mais de journalistes engagées durant l’année 2017 qu’on a vu travailler ». Leur mission se prolongera sur deux ans.
Mise en place du comité permanent#LesPanafricaines #migration pic.twitter.com/haZqvQ35jN
— Raïssa Yao (@YaoRaissaa) October 27, 2018
Un comité des sages a également été mis en place. Il est composé des « doyennes » du métier. Ce conseil sera le garant du code d’éthique et de déontologie de l’association.
Selon le règlement élaboré, les membres du réseau les panafricaines doivent s’engager à promouvoir l’image des panafricaines dans les médias à travers le monde et en être les porte-paroles. D’autres journalistes africaines pourront intégrer ce réseau à condition d’avoir pour marraine une panafricaine.
Les panafricaines, c’est le premier réseau de journalistes africaines. Pour cette deuxième édition , c’est plus de 200 journalistes venues des 54 pays d’Afrique. Elles ont travaillé sur le thème « migrations africaine une chance pour le continent, une responsabilité pour les médias »
Il y a 3 mois la gare de wôrô-wôrô d’Akouédo n’était pas comme ce que vous voyez en image. Le goudron était parfait et on pouvait voir le semblant de caniveau qui existait. Et puis petit à petit, l’eau a commencé à stagner. Le goudron a commencé à disparaître. On a commencé à sentir une forte odeur et à faire de petits sauts pour se frayer un passage pour ne pas marcher dans l’eau sale. Choquée par ce spectacle, j’ai interrogé certains chauffeurs sur leur environnement de travail qui se dégradait au fur et à mesure.
Chauffeur 1: Ce n’est pas à nous de régler cette situation. Il y a des services sanitaires du ministère c’est à eux de s’occuper de la propreté de la ville.
Chauffeur 2: Cette eau vient du lavage auto et de la cité qui se trouvent sur la côte. Il n’y a pas de caniveaux ici donc même si nous nettoyons l’eau va toujours stagner.
Chauffeur 3: Les gens s’en foutent ici. Sinon il y a des chauffeurs qui se plaignent. Mais rien ne change. Ici nous payons 4 500/mois à la mairie. Nous versons aussi 4 500 FCFA/jour aux syndicats et enfin 300 FCFA/jour pour chaque véhicule aux villageois. Je pense que nous faisons assez et qu’en retour les gens peuvent nettoyer ici au moins.
Chauffeur 4 : Il y aura bientôt les travaux de l’échangeur qui passe ici, ça ne servira à rien qu’on arrange cet endroit.
Voilà comment des gens qui vivent dans un environnement qui devient de jour en jour dangereux pour eux ont différentes manière de voir la situation. Ces chauffeurs ont commencé à mettre des gravats et du sable pour que leurs voitures puissent passer.
Non loin de la gare d’Akouédo, des vendeurs de: pain, garba*, jus de fruit, galettes, des aliments qu’ils sont les premiers à consommer. J’imagine donc les maladies qu’ils pourraient développer d’ici quelques temps et pour lesquels ils accuseront les sorciers de leur village.
L’un des chauffeurs a évoqué les services sanitaires de l’État. J’en ai entendu parler. Et, à ce qu’il parait il y a des dizaines d’années en arrière, ils rentraient même dans les maisons pour vérifier si les toilettes étaient bien entretenues et propres. Pourquoi ne le font-ils plus ?
À cette question, je pourrais ajouter d’autres à laquelle j’ai du mal à trouver une réponse : D’où vient cette eau, comment et pourquoi ? Pourquoi les Ivoiriens accordent peu d’importance à leur environnement ? Ou encore lequel de l’État ou du peuple a démissionné ?
À mon humble avis, si après des mois de sensibilisation rien n’avance l’on doit passer à l’étape de la répression. Pouhiiin !
* Le wôrô-wôrô est un moyen de transport populaire abidjannais. Il s’agit de taxis collectifs à ligne régulière et à prix forfaitaire.
* Le garba est un plat populaire ivoirien à base de semoule de manioc accompagné de Thon essentiellement vendu dans de petites échoppes de rue.
« Lionesses of Africa », entendez par là « les lionnes d’Afrique ». Le plus grand réseau africain pour les femmes entrepreneurs a organisé le 13 septembre, à Abidjan (au plateau), en partenariat avec l’ambassade du Royaumes des Pays-Bas, une rencontre entre femmes entrepreneures de la Côte d’Ivoire. L’objectif : permettre à ces femmes de se rencontrer, de tisser des liens et de partager les expériences qu’elles ont vécues dans leurs activités. Cette rencontre, c’était l’occasion de mettre en place la section ivoirienne de ce réseau.
Entreprendre c’est affronter les difficultés
Quelques exemples des difficultés rencontrées par différentes femmes :
« Je n’arrivais pas à trouver des personnes qui partageaient ma vision…. Souvent, j’étais obligée de réécrire les articles que le stagiaire m’envoyait avant publication, parce que ce n’était pas à mon goût » a déclaré Ami Kouamé, responsable d’Ayana, un « webzyne » (magazine en ligne) destiné aux femmes. Pour elle, sa plus grande difficulté était au niveau des ressources humaines.
Pour Carol Hien, fabricante de confiture et d’autres produits agroalimentaires, en plus d’être analphabète, le manque de financement constituaient un obstacle dans son parcourt : « je grattais les couvercles de la marque « Lesieur » que je couvrais ensuite avec le pagne… je ne savais pas que je créais ma marque !» une faiblesse qui a fini par être un force pour elle aujourd’hui.
Quant à Bénédicte Mendy, fondatrice d’Okana, le bar mobile, elle confie qu’« à l’époque, je n’avais pas un bon téléphone, donc souvent, je n’avais pas assez de batteries », ce qui pouvait lui faire perdre des marchés quand elle n’était pas joignable.
Invitées à partager leurs expériences pour l’implantation de la section « lionnesses of africa » en Côte d’Ivoire, ces femmes exercent dans des secteurs différents mais elles ont un point en commun : les difficultés rencontrées dans leur domaine d’activité, auxquelles elles ont su faire face. Comment savoir les surmonter et surtout comment ne pas baisser les bras ?
Pour Melanie Hawken, Fondatrice de Lionnes of Africa, explique que l’une des méthodes serait de mettre en pratique le pouvoir du partenariat : « s’aider les unes les autres et non se voir comme des compétitrices ». Il s’agit de permettre aux nouvelles de profiter du mentorat de celles qui ont plus d’expérience en la matière.
Quant à SEM Robert Van Den Dool, ambassadeur du Royaume des Pays Bas, il soutient cette initiative qui va permettre de « promouvoir et stimuler l’entrepreneuriat des femmes et surtout des jeunes filles » et d’ajouter que « la femme constitue aujourd’hui un leviers économique ».
Son pays a soutenu cette initiative via Orange Corners, une organisation qui travaille à l’amélioration de l’écosystème entrepreneurial en Afrique.Quant à Lionesses of Africa , ce réseau existe depuis 2014 et compte pas moins de 700.000 femmes dans le monde !
Le 3ème congrès régional contre la peine de mort se tient du 9 au 10 avril 2018 à Abidjan. L’Union africaine a précisé que la peine de mort ne concerne pas les enfants.
« L’union africaine stipulait déjà sans ambiguïté dans la charte des droits de l’homme et des peuples en son article 5 que la peine de mort n’est pas prononcée pour les crimes commis par les enfants » a déclaré Joséphine Charlotte Mayuma Kala représentante et cheffe du bureau de liaison de l’Union Africaine en Côte d’Ivoire. Et de préciser que lors de la 26ème conférence des chefs d’Etat et de l’union africaine en juillet 1990 à Addis Abeba la charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant garantissait encore le droit imprescriptible de la vie en ce qui concerne les enfants. Outre les enfants à qui la peine de mort ne peut être appliquée ; la cheffe du bureau liaison de l’UA a insisté sur le fait également que la charte des droits de l’homme et des peuples dans l’article 4 mentionne que « Tout individu a droit à la vie et ce texte exige le respect de l’intégrité physique et morale de tout individu ».
Selon Namizata Sangone présidente de la commission nationale des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, (CNDHCI) si ce congrès qui se déroule pour la première fois en Afrique a lieu en Côte d’Ivoire c’est parce que le pays « apparait comme un des états en la matière capable de porter la lutte au-delà d’une autre frontière et qu’il n’y a pas dans notre pays un obstacle politique a cette dynamique évolutive »
Sansan Kambilé garde des sceaux et ministre de la justice et des droits de l’homme de Côte d’Ivoire a réaffirmé la position abolitionniste du pays sur la peine de mort par la constitution du 8 novembre 2016 qui en son article 3 dispose que « le droit à la vie est inviolable. Nul n’a le droit d’ôter la vie à autrui. La peine de mort est abolie » et d’insister sur le fait que « La Côte d’Ivoire rejette toute idée de la peine de mort ».
La peine de mort est abolie en Côte d’Ivoire de droit depuis 2000 mais elle l’était déjà de fait depuis son assertion a l’indépendance en 1960. Bien qu’existante dans la législation antérieure elle n’a jamais connu aucune application depuis l’assertion du pays à l’indépendance. L’Afrique est perçue par des spécialistes comme le prochain continent abolitionniste. Sur les 155 états des pays membres de l’union africaine, 44 ne pratiquent plus la peine de mort.
Ce 3ème congrès régional contre la peine de mort a été organisé en Côte d’Ivoire par l’Association ensemble contre la peine de mort en partenariat avec la commission nationale des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, la coalition mondiale contre la peine de mort et la fédération internationale de l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture (fiacat).
A Pâques, en Côte d’Ivoire, les baoulé fêtent leur propre version des festivités : c’est paquinou. Explications.
San Pedro à accueilli la caravane ansut Blog camp pour sa dernière étape du 18 au 23 janvier 2017. La ville portuaire a confirmé sa réputation de ville où la prostitution fait rage. Mais grande fut ma surprise de constater que les mineurs étaient concernés par ce commerce du sexe.
J’ai quitté San Pedro avec un tableau plus sombre que celui que l’on m’avait vendu. Reconnue comme une ville où la prostitution se pratiquait ouvertement, j’ai été choquée de voir des mineurs s’y adonner sans que cela ne gêne personne. Je partage donc mon séjour dans cette ville.
20 janvier 2017. Assise sur la terrasse de mon hôtel avec des amis, six adolescents en sortent. Ces enfants, je les avais déjà croisés à deux reprises. Une fois dans les escaliers et une seconde fois devant l’hôtel. Alors que notre équipe hélait un taxi pour aller dîner, eux descendaient d’une manière bruyante d’un véhicule. Je les ai reconnus à leur style vestimentaire mais surtout leurs coiffures. Ils avaient presque tous teints leurs cheveux en jaune. Cinq jeunes garçons avec un style coupé-décalé* et une jeune fille dans une robe rouge plus que sexy. Une vraie femme fatale. Ils avaient tous un sac à dos et donnaient l’air d’avoir fini leur séjour et de rentrer chez eux. Un de mes amis avait lancé pour rigoler.
– Ah elle doit être solide celle-là. Je me demande comment elle se sent ce matin ?
Et un autre de rétorquer
– Pfff, elle ne sent plus rien, elle est habituée. Regarde la marcher. Elle s’en fout.
Effectivement ces adolescents dormaient tous dans la même chambre. J’étais au même étage qu’eux. Des adolescents qui louent une chambre d’hôtel alors que cela n’est pas légal et l’occupent à plusieurs, sans compter qu’il y a une femme parmi, eux comment est-ce possible ?
Interrogé par un collègue sur cette situation, le propriétaire de l’hôtel a raconté que c’était vraiment des enfants qui venaient régulièrement pour le week-end. Ils venaient de Soubré, une ville située à peine 1h de là. Mais il a précisé « Ils payaient bien.» Et donc des enfants avaient le droit de faire des partouzes dans son hôtel au vu et au su de tous parce qu’ils payaient bien.
La veille à cette même terrasse j’étais restée bouche bée face à une situation. Deux mineures d’à peine 15 ans vêtues d’une manière très légère semblaient attendre quelqu’un, pour ce que j’ai pu comprendre de leur discussion (je n’avais pas l’intention d’avoir une oreille indiscrète). L’une d’elle décroche son téléphone qui crépitait. Fait normal ! Cependant ce sont ses propos qui vont attirer mon attention
– Je te manque ? Ah c’est maintenant que tu sais que je sais B… Alors que tu as finis de t’envoyer les filles de ton quartier.
Elle raccroche et commence à se moquer de son interlocuteur avec sa copine. Quelques instants après un septuagénaire, un expatrié, arrive à leur table et les embrasse chacune sur la bouche, il s’assied entre les deux.
-Comment vont mes chéries ? Avait-il questionné.
Ce monsieur je l’avais rencontré 1H plutôt à la réception. Comme moi il était venu signaler une coupure d’électricité dans sa chambre. Après leur avoir murmuré à l’oreille les deux filles acquiesçaient de la tête et le suivi dans sa chambre.
Un autre expatrié pris immédiatement la place. Un garçon de moins de 15 ans s’approcha de lui. Il était tout sale. Depuis mon arrivée dans cet hôtel, il rodait dans les environs. Le monsieur lui donna le verre de thé qu’il avait entamé, ils discutèrent quelque secondes puis l’homme s’en alla. Ils avaient tous les deux le sourire aux lèvres comme s’ils venaient de conclure une affaire.
Automatiquement le propriétaire du restaurant s’approcha de la table pour la débarrasser alors que le jeune garçon y était encore.
-N’as-tu pas honte ? À ton âge c’est ce que tu fais. Petit que tu es, tu as déjà violé une femme. Tu es un voyou. Tu fais tout ce qui est mauvais.
Il lui faisait des remontrances sans toutefois le chasser de la table. Le petit avec un regard amusé riait sous cape alors que le monsieur était dans tous ses états.
J’avais bien suivi la scène mais sans toutefois comprendre. Un ami qui a senti que je n’avais rien compris m’expliqua que le jeune garçon l’avait approché en début de soirée pour lui demander s’il n’avait pas besoin de « compagnie pour la nuit ». Et lui de répondre qu’il était suffisamment « grand pour se trouver de la compagnie s’il en avait besoin ». Je venais de tout comprendre. Le petit était un proxénète. Si jeune ?
Le lendemain dimanche matin, il était encore là au moment où nous prenions le petit déjeuner. Pour vérifier qu’il était un proxénète, un autre ami l’approche pour des informations sur les filles de la ville. Le petit de lui faire donc des propositions : -Si je vais chercher une fille pour vous et que je la ramène ici, vous me donnez 3000 fcfa. Mais si je vous accompagne pour que vous fassiez votre choix. C’est 2000 fcfa. Pour les filles il affirme à mon ami qu’elles proposeront toutes pour leurs services au départ 30.000 FCFA mais que c’était négociable.
Ce jeune garçon, je l’approchais plus tard pour discuter avec lui. Il avait 13 ans et était originaire du Burkina Faso. Il avait arrêté les cours en classe de CE2 et tenait un tablier (presque vide) jusqu’à à côté de l’hôtel. L’école ne l’intéressait pas vraiment. Il aimait bien cette vie qu’il menait « les tontons » étaient gentils avec lui quand il leur procurait des filles. Apres la formation du lundi, le soir j’ai pu voir certaines étudiantes du matin discuter avec ce gamin de l’hôtel. Elles traitaient avec lui sans aucune gêne. J’ai aussi appris que des jeunes filles venaient d’Abidjan, le vendredi, se prostituaient le week-end et retournaient le lundi matin.
A San Pedro, le commerce du sexe, c’est vraiment à une autre dimension
*coupé-décalé : style de musique ivoirienne
En ce 8 mars où l’on célèbre la journée internationale des droits des femmes dans le monde, c’est avec grand plaisir que j’assiste à la naissance d’Africaine Modèle. Un blog fait sur mesure pour valoriser la femme africaine.
Une nouvelle aventure commence encore pour moi en ce 8 mars 2018. Il s’agit du lancement d’un blog communautaire destiné à faire la promotion de la femme, précisément la femme africaine : Africaine Modèle ! Mais je vous rassure d’avance, ce n’en est pas un de trop (c’est juste au cas où vous l’aurez pensé). Ce blog a sa raison d’être.
C’est l’idée d’un groupe de journalistes africaines membres de l’union de la presse francophone (UPF) qui ont décidé de se mettre ensemble pour promouvoir les droits des femmes en Afrique et vulgariser leurs activités, afin de contribuer au développement de leurs pays respectifs.
Cette date du 8 mars a été choisie à dessein pour la mise en ligne d’Africaine Modèle. C’est la journée internationale des droits des femmes instituée par l’ONU. Cette journée qui puise ses racines dans la lutte menée par les femmes depuis des siècles pour participer à la société sur un pied d’égalité avec les hommes. Une approche que ce nouveau média compte en faire son cheval de bataille.
En Côte d’Ivoire, le thème retenu pour commémorer ce 8 mars 2018 est « inclusion financière pour l’autonomisation de la femme et de la jeune fille en milieu rural ».
Je n’en parlerai pas plus aujourd’hui simplement parce que je ne laisserai rien voler la vedette à Africaine Modèle, le chouchou qui vient de voir le jour et qui aura certainement l’occasion de développer ce thème plus tard.
D’ailleurs j’arrête de m’étaler ici et vous invite à aller faire votre première visite à Africaine Modèle.
Mais surtout restez avec nous pour vivre ensemble cette aventure.