Raissa YAO

5 Septembre, célébrons Sainte Raïssa

En ce 5 septembre où l’on célèbre Sainte Raissa, c’est un devoir pour moi de vous faire découvrir ce prénom mais aussi les caractéristiques des personnes qui  portent le prénom Raissa . Rassurez vous elles sont exceptionnelles.

Raïssa !! Raisa !! Raysa !! Raisat … Autant d’orthographe pour un même  prénom.

Nombreuses sont les personnes qui pensent que Raissa est d’origine Arabe, c’est vrai elles n’ont pas tort mais Raïssa a également une autre origine : russe. Raïssa! S’il signifie « paix » ou « croyante » en Arabe, en Russe il veut simplement dire « brebis ». Maintenant « paix », « croyante » ou « brebis », c’est à vous de décider laquelle des significations vous correspond le mieux.

Raïssa Banhoro et Raïssa Yao

En tout cas moi j’avoue que « brebis »  me convient parfaitement. Pourquoi ? Raïssa Gorbatcheva, ça vous dit ? Elle était l’épouse de Mikhail Gorbatchev, dernier Président de l’Union Soviétique, ce qui faisait d’elle une Première Dame. N’allez surtout pas croire que j’ai des intentions même si je pense que ce rôle m’irait à merveille (un peu narciste je le reconnais).

Raïssa !

Sur un célèbre site de prénom, On les définit comme d’ « d’éternelles adolescentes aimant jouer avec les mots » mais également  des «  personnes qui arrivent à garder l’esprit jeunes ». Avantage ou inconvénient ? C’est à  chacun d’apprécier. Mais  pour celles qui sont précisément  de signe astrologique gémeaux, comme moi, voilà ce qu’on dit d’elle :

Crédit photo:Raîssa Banhoro

«  Le monde des idées passe souvent avant le monde des sentiments. Raïssa a besoin de communiquer, d’échanger. Une gestuelle, une touche-à-tout. Raïssa aime les changements et refuse souvent de s’attacher par crainte de se sentir emprisonné ». Je ne ferais aucun commentaire la dessus au risque de me dévoiler sur la place publique. Il parait qu’en ce moment ce prénom connait une « chute libre », de grâce n’hésitez surtout pas à  nommer vos filles Raïssa. Ça serait injuste de priver l’humanité de ces spécimens.

La sainte du jour : Ste Raïssa était âgée de 20 ans  lorsqu’elle se joint volontairement aux chrétiens arrêtés par le gouverneur Culcien à Alexandrie et subit le martyre. Elle fut décapitée. C’était en l’an 300. Son père était un prête.

Les Raïssa sont  célébrées le 5 septembre donc aujourd’hui.

Bonne fête à toutes les BREBIIIIIIS

 

 

 

 


Blogueuse en herbe

foot UNBCIIl y a environ 8 mois, je n’avais aucune notion autour du blog. Je ne savais pas ce qu’était blogueur. Une ancienne collègue m’en a parlé, elle m’a expliqué le principe parce qu’elle était déjà blogueuse depuis 3 ans.

Apres un long moment d’explication, son résumé était simple : « C’est comme un journal intime mais qui est rendu public parce que mis en ligne ». J’ai dû répondre par un « annnh » pour lui dire que le message était passé. En général quand un baoulé s’exprime de cette manière c’est qu’il a effectivement compris le message.

Elle m’a encouragé à faire du blogging parce que pour elle, j’avais toutes les capacités pour le faire. Merci pour la confiance !

Comme pour me motiver, elle m’a invité pour une assemblée générale de blogueurs qui devait aboutir à la création d’une association. J’y ai été et me suis inscrite. Je venais ainsi d’adhérer à l’UNBCI : Union Nationale des Blogueurs de Cote d’Ivoire.

Quelques temps après, la même collègue (encore elle), qui bloguait déjà sur Mondoblog, m’a informé du concours pour la saison 5 de cette plateforme. J’ai donc postulé et j’ai été retenue, d’où la création de « Regard indiscret », pour mettre les yeux là où il ne le faut pas. C’est donc la toute première fois que je célèbre en ce jour la journée mondiale du blog en tant que blogueuse.

Pour célébrer ce jour, l’UNBCI  en plus « de la semaine du blogging » qu’elle a organisée, jouera ce soir un match de football contre l’autre association de blogueurs, l’Association des Blogueurs de Cote d’Ivoire (ABCI). Quant à moi j’y serais pour  soutenir « nos garçons » tout en espérant qu’ils remporteront cette rencontre.

C’est vrai que mes nouvelles obligations  professionnelles, qui ont coïncidées avec l’ouverture de ce blog, ne me permettent pas de l’alimenter régulièrement comme je le voudrais, mais je compte bien récupérer tous mes brouillons, les peaufiner et les mettre en ligne.

Merci Babeth pour tes encouragements et ton soutien !

Merci à l’UNBCI pour l’accueil et les différentes formations de qualité sur le blogging !

Et bonne célébration de la journée du blog à tous les mondoblogueurs, a tous les blogueurs !


« Indépendance Day »

C’est le grand jour. La Côte d’Ivoire a un an de plus.7 Août 1960- 7 Aout 2016, 56 ans  d’indépendance.

Depuis le lundi, Abidjan et plusieurs autres villes de l’intérieur du pays arborent les couleurs du drapeau.

Dans quelques heures, tous nous nous mettrons en orange, blanc et vert pour montrer que nous sommes fiers d’être des citoyens libres ou encore « fier d’être bon ivoirien » comme on aime bien le dire. D’ailleurs je crois que c’est la marque d’une ligne de vêtement.

Mais 56 ans ce n’est pas rien dans l’histoire d’une personne, je dirais même que c’est l’aboutissement de toute une vie.

Ça aurait été une personne que la Côte d’Ivoire serait certainement a 4 ans de la retraite, bon selon le décret de 2012. Sinon elle le serait depuis un an déjà.

En effet, Dans le but de combler le déficit financier cumulé par la branche retraite de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale  (CNPS) depuis 2004 qui s’élevait 110 milliards de FCFA, somme qui pourrait augmenter au fil du temps, l’Etat ivoirien pour limiter les dégâts a décidé de l’ «  augmentation de l’âge de départ, qui passe de 55 à 60 ans conformément a la mesure gouvernementale prise en 2008 »

N’eut été ce décret pris, l’âge de la retraite serait toujours 55 ans. A ce stade, on estime qu’une personne a acquiert des expériences, a construit sa vie, la vie de ses descendants et attend de vivre une retraite paisible.

Bref, revenons à notre chère patrie et ce qu’on pourrait faire comme bilan pour ses 56 ans ?

Je vais vous épargner les gros bilans et juste vous faire un récapitulatif du trimestre qui vient de s’écouler. Vous en ferez votre propre appréciation.

Début avril, l’on fait face à une grogne sociale qui est plus accrue sur les réseaux sociaux où les ivoiriens s’expriment librement.

Face à ce mouvement sur internet, le porte-parole du gouvernement n’a pas trouvé une meilleure formule que de réduire ces internautes  à seulement « 200 activistes » d’où le phénomène des « #200 ».

Cette grogne a été suscitée par une série d’augmentation sur les factures et denrées alimentaires, en gros la cherté de la vie.

Quelques semaines plus tard, en juin, alors que l’on croyait être sorti de l’auberge avec le discours prononcé le 1er Mai, jour de la célébration de la fête du travail, par  Président de la République  qui intimait l’ordre à la CIE de faire un réajustement tarifaire, la facture suivante pouvait couper le souffle.

C’était quasiment le double des factures qui avaient suscitées la grogne sans oublier que deux semaines après une autre facture était distribuée.  Étonnant vu que les factures venaient tous les deux mois.

C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Elle a entraîné la vague de manifestation dans différentes villes du pays : Yamoussoukro, Tiassale, Daloa et Bouake où il y a même  eu des morts. Certainement parce que c’était le bastion de la rébellion que le pays a connu en 2002.

Et depuis, cette ville a décidé de présenter ses excuses au « PRADO »

pour avoir manifesté contre la vie chère. La cérémonie a eu lieu il y a deux jours. Elle n’est pas belle la Côte d’Ivoire.

Pour ne pas déroger à la règle le Président s’est adressé  il  y a quelques heures à la nation . Est-ce que les ivoiriens attendaient  ce discours, je ne saurais vous le dire. Une chose est sûre, ce férié d’indépendance est le bienvenu.J’irai  à la plage avec l’Union Nationale des Bloggeurs de Côte d’Ivoire (UNBCI) pour  une journée détente où on pourra discuter de l’avenir du pays. La révèle c’est bien nous. Les promesses de politiciens, ça suffit!

A l’année prochaine pour les 57 ans.

Vive l’indépendance, vive la « nation » ivoirienne.

#Go unbci,

 


Une journée pas comme les autres

Le bon samaritain, ça n’existe pas que dans les évangiles ! Pour preuve, une bonne âme vient de m’épargner une rude et fastidieuse journée. Etre étudiant sur cette terre d’Ivoire, c’est une vraie galère !

Mon réveil m’arrache à mon sommeil tous les jours à 4h30 pour me lancer à la conquête d’un avenir hypothétique. Mais la galère ne fait que commencer ! J’ai à peine 30 mn pour m’apprêter ; prendre ma douche, ranger mes effets scolaires laissés en vrac – sur le guéridon qui me sert de table d’étude – dans ce petit studio que je partage avec mes trois frères et sœurs à Yopougon.

La vie d’étudiant

A 5h tapante, je sors de mon taudis ? Entame une marche infernale de 30 minutes pour être au quai du bateau bus à Abobodoumé  à 5H 30. Passé cette heure, il n’ y a plus d’espoir de place assise pour la grande gare du plateau. Il ne me resterait plus qu’à effectuer le trajet debout ! Impossible ! Vu ma peur bleu de l’engin et des mouvements de l’eau.

Une fois parvenu à la gare nord du Plateau, c’est une autre bataille. Monter dans le bus qui me rapproche le plus de l’école, le n°82. Il n’y a pas de place pour les faibles, les paresseux et les pleurnichard c’est du « chacun pour soi ». Ça c’est la première étape ! La seconde ? C’est le calvaire à l’intérieur de ce bus. Le trajet dur au moins une heure si  le bus ne tombe pas en panne bien entendu. C’est toujours un miracle d’arriver à destination avec les bus de la Société des Transports Abidjanais (Sotra). Et lorsque le bus lâche, malheur à qui n’a point de plan B !

Elèves, étudiants, commerçants, hommes de petits métiers qui n’ont pas d’autre alternative que d’emprunter le bus en font les frais chaque jour. Sueur, odeur nauséabonde, haleine de chacal, surcharges, disputes, moqueries, sans oublier que coincés comme des sardines, il faut également endurer les voleurs et autres pervers aux mains baladeuses qui profitent allègrement de la promiscuité pour  tripoter les demoiselles.

Le soir, je répète le même scénario en rentrant chez moi à 21 heures. Quelle force aurais-je encore pour réviser les cours ? Mais ce matin-là, était bien différent ; il n’était pas comme les autres…

Ce matin-là, une voiture stationne juste devant moi ! Son conducteur m’invite à y prendre place à peine 5 minutes après que je sois sorti de la maison. Après quelques hésitations je finis par reconnaitre le conducteur. Un célèbre animateur de la télévision qui fait rêver plus d’une fille…

Le bon samaritain

A peine installée dans ce bolide rafraichi par une climatisation émergente, j’entame la conversation.  « Que faites-vous dans les parages ? » Qui sait ? C’est peut-être la bonne âme qui me dépose tous les matins… « De retour de mission, mon véhicule a crevé à quelques kilomètre de Yamoussoukro. Ce sont les villageois qui m’ont aidé à régler mon problème jusqu’à cette heure. Et comme j’ai reconnu l’uniforme de ton établissement,  alors j’ai voulu à mon tour venir en aide à une jeune étudiante vu que c’est sur mon chemin. » Explique-t-il. Assisse dans ce véhicule je pouvais imaginer l’enfer auquel je venais d’échapper ce matin. Ce bus qui devait être bondé a bloc. A 6h, heure à laquelle d’habitude le bus quittait le plateau, j’étais devant mon établissement. J’aurais au moins une heure pour faire des révisions. La journée n’était vraiment pas comme les autres !

 Driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing ! Mon réveil venait de sonner exactement comme à son accoutumé… Miiiiiiiiiiiiince ! Il était 4h30 minutes ! Impossible c’était un rêve ?… La réalité est belle et bien là… je vais devoir reprendre mon rite habituel. Il était trop beau pour être vrai…

 

crédit photo: ivoitetv.net