Bankolé Boladji

Appel à candidature: Bourse Internationale United World Colleges (UWC) au Benin

United World College ( UWC) ou Collèges Unis du Monde créé en 1962, compte aujourd’hui 12 établissements sur 4 continents et prépare chaque année 1500 jeunes de 16 à 18 ans au Baccalauréat International. Elle offre l’opportunité aux meilleurs élèves d’obtenir des bourses partielles ou complètes pour poursuivre leurs cursus dans des collèges dans le monde entier afin d’obtenir le baccalauréat international.  Le comité national UWC Bénin est opérationnel depuis 2015, année au cours de la quelle nous avons sélectionné et envoyé la première boursière béninoise en Allemagne pour la rentrée académique 2015-2016.

Pour être éligible, il faut:

  • Etre de nationalité béninoise
  • Avoir des résultats académiques bons / excellents
  • Etre détenteur du BEPC
  • Etre en classe de Seconde ou Première pendant l’année académique en cours
  • Etre désireux de poursuivre vos études à compter de la rentrée 2017-2018 au collège UWC de Maastricht située au Pays Bas, pour une durée de deux ans afin d’y obtenir le baccalauréat international.
  • Avoir avoir une bonne base en anglais serait un atout.

Si vous êtes intéressés par cette bourse, nous vous prions de:
1) Remplir le formulaire en cliquant sur le lien suivant: https://goo.gl/zLXJ24
2) Envoyer par mail à l’adresse uwcbenin@gmail.com les documents ci dessous :

  • Copie scannée de l’original de la pièce d’identité
  • Copie scannée des originaux des bulletins de la sixième à la classe actuelle
  • Copie scannée des originaux des relevés de notes du CEPE et du BEPC

NOMBRE DE PLACES LIMITEES

FORMULAIRE A SOUMETTRE AU PLUS TARD LE 08 MARS 2017 À 18 HEURES, HEURE DE COTONOU, BENIN

UNITED WORLD COLLEGE BENIN (UWC BENIN) Mail : uwcbenin@gmail.com Facebook : UWC Benin National Committee Tel : +229 63 00 28 09 / +229 67 48 32 72 United World College ( UWC)

Source: UNITED WORLD COLLEGE BENIN (UWC BENIN)

Credit Photo: UWC BENIN


Que faut-il retenir des 100 premiers jours de Patrice Talon ?

Les télévisions Canal 3 Bénin et la télévision nationale ont diffusé une émission le 15 Juillet 2016 sur le thème « NOUVEAU DÉPART : 100 jours après » avec l’appui de l’Open Society Initiative for West Africa (OSIWA).  Les invités, Me Djogbenou Joseph (ministre de la justice),  Francis Laleye (politologue), Gustave Sonon (ancien ministre de transport) et Mr Tonato (Ministre du cadre de vie) et les participants ont passé au peigne fin les premiers 100 jours du président Patrice Talon à la tête du gouvernement du Bénin. Voici quelques phrases fortes :


Young Beninese Leaders Association (YBLA) coordonnera l’initiative Germano-Africaine de la Jeunesse (AGYI) au Bénin

A la suite d’un appel à  candidature continental, de nombreuses organisations ont exprimé leur intérêt de représenter African German Youth Initiative (AGYI) comme organisation de mise en œuvre au Bénin, en Afrique du Sud et en Tanzanie. En se fondant sur ces manifestations d’intérêt et sur la base de critères prédéfinis, les initiateurs ont présélectionné des organisations qui ont été visitées et auditées par une équipe de consultants allemands. A la suite de ce processus, Young Beninese Leaders Association (YBLA) a été sélectionnée pour coordonner l’initiative germano africaine de la jeunesse ou African German Youth Initiative au Bénin.

YBLA, une organisation des jeunes leaders au Bénin

Young Beninese Leaders Association (YBLA) est une organisation à but non lucratif, fondée en 2010 et dirigée par Dr Joannie BEWA.  C’est une organisation qui s’est illustrée dans des domaines qui impactent la vie des jeunes à savoir l’entrepreneuriat, la santé et reproduction des jeunes, la promotion de la gente féminine dans les instances de décision et l’éducation des filles. Elle a aussi collaboré avec de nombreux partenaires nationaux et internationaux tels que l’ambassade des USA, le Fonds des Nations Unies pour la Population, la division Jeunesse de l’Union Africaine, à la Fondation Friedriech Ebert, Oxfam, etc.

African German Youth Initiative (AGYI), une initiative d’échange des jeunes de 14 à 35 ans entre l’Allemagne et le Benin, la Tanzanie et l’Afrique du  Sud

L’initiative Germano-Africaine de la Jeunesse (AGYI) est une initiative multilatérale du Gouvernement allemand et de la Commission de l’Union Africaine qui a pour but d’améliorer les échanges et la mobilité des jeunes entre trois pays africains (Afrique du Sud, Bénin, Tanzanie) et l’Allemagne dans le contexte de l’éducation au développement durable.

Quelle est la philosophie de L’initiative Germano-Africaine de la Jeunesse(AGYI)?

L’AGYI contribuera à élargir les visions et les objectifs de l’agenda 2063 de l’Union africaine, de la charte africaine de la jeunesse (Art.10/11), de l’African Youth Decade 2009-2018, du Plan d’Action ainsi que des politiques régionales et nationales des pays africains en faveur de la jeunesse. L’AGYI constitue également un élément clé de la nouvelle Politique Africaine du Ministère fédéral allemand pour la Coopération et le Développement (BMZ). L’AGYI soutient des stratégies pour renforcer la participation de la société civile et le volontariat.

De quoi s’agit-il concrètement ?

A travers l’initiative Germano-Africaine de la Jeunesse (AGYI), le Ministère fédéral allemand pour la Coopération et le Développement (BMZ) renforcera les partenariats existants à travers des projets conjoints entre les pays africains et l’Allemagne pour les jeunes (et les multiplicateurs) de 14 à 35 ans issus d’écoles, d’organisations de jeunesse, de l’enseignement professionnel, d’organisations de professeurs, d’autorités locales et d’ONG en combattant les stéréotypes négatifs qui entravent la coopération et le développement de l’Afrique.

Young Beninese Leaders Association (YBLA) coordonnera la mise en œuvre de cette initiative et la mobilisation des partenaires au Bénin à savoir la société civile, les organisations de jeunesse, le secteur privé et le gouvernement. La mobilisation a déjà démarré avec les autorités béninoises.

Avec le Hashtag #YBLAAGYI, Suivez en direct  le lancement de l’initiative Germano-Africaine de la Jeunesse (AGYI) sur la page Facebook de YBLA et sur compte Twitter @ybleader le 30 Juin 2016.


KOTO YERIMA Soulémane « La pagaille est terminée »

koto-yerima_soulemaneJe l’ai connu par son compte Twitter (@koyeris) pendant les périodes électorales au Bénin. Je l’ai côtoyé durant la phase active du projet Bénin Vote de l’association des Blogueurs du Bénin. Il était le secrétaire de la plateforme électorale des OSC du Bénin, une plateforme qui regroupe presque l’ensemble des grandes ONGs du Bénin intervenant sur les questions de la bonne gouvernance. Je l’ai vu dynamique aux cotés des siens pour faire la veille citoyenne. Acteur majeur du comité scientifique de l’organe consultatif de la jeunesse (OCJ-Bénin) pour la tenue de la deuxième édition des assises de la jeunesse béninoise, son nom est KOTO YERIMA Soulémane.

Mr Koto Yérima, parlez-nous de vos combats citoyens

Mon combat citoyen a commencé depuis le collège mais a connu un nouvel élan en 2002-2003 à mon arrivée à l’Université. Au sein de l’organisation où je milite, SOS Civisme Bénin, nous luttons d’abord pour une éducation citoyenne des jeunes, des femmes, des artisans et autres populations à la base afin de faire d’eux des vecteurs de changement et de citoyens engagés pour une meilleure gouvernance du Bénin. J’ai participé depuis lors à divers combat pour le respect des droits des citoyens, des textes de loi et contre toute forme de discrimination, de détournement, de mauvaise gestion des deniers publics, de népotisme, de fraude, bref, de tous ces maux dont nous souffrons au Bénin.

Pourquoi avoir initié le boycott des réseaux Mtn et Moov le 24 et 25 Mai 2016 ?

D’entrée, je signale que je ne suis pas initiateur de la plateforme serval qui engage le mouvement de boycott mais c’est une large coalition de jeunes, qui en ont par-dessus la tête de se voir au quotidien siphonner par des opérateurs économiques véreux qui n’ont autre soucis que la réalisation du profit maximum. En matière de GSM, nous venons de loin pour avoir les tarifs que nous avons et depuis des mois, tout consommateur de produits GSM, notamment de MTN et de MOOV a dû se rendre compte de la disparition de son crédit prépayé de communication, de son forfait internet.

Mieux c’est derniers, à coup de renforts de publicité, proposent à longueur de journée des services qui à terme se révèlent une forme sournoise d’escroquerie. Enfin, la qualité du service laisse à désirer. Il n’est pas rare d’entendre que ton correspond est hors service alors qu’il est juste assis à côté de toi, son téléphone allumé en main.

Bref, un ensemble de choses qui nous semble totalement anormal et face auquel, en l’absence de véritables associations de consommateurs qui du reste sont inféodés au sein de l’autorité de régulation, qui elle-même recevrait des prébendes communicationnelles, nous avons décidé d’aller à un mouvement populaire pour résister face à l’imposture qui nous ronge et ronge l’économie béninoise au profit de grands groupes multinationales.

L’heure de la résistance et de la dénonciation a sonné et tout le peuple doit suivre le mouvement.

Nous sommes conscients que c’est difficile de rester sans moyen de communication, mais autant que possible, nous invitons nos concitoyens à massivement soutenir cette initiative et à faire en sorte qu’elle apporte une amélioration totale des produits et services de ces structures. Ce n’est qu’un début et nous les invitons à bien se préparer car la vague peut les emporter si nous n’avons pas de solution. Que les autres structures se préparent surtout pour améliorer les services mêmes celles qui sont en situation de monopole. La pagaille est terminée.

Credit photo: KOTO YERIMA Soulémane


Que retenons nous de l’investiture de Patrice Talon?

Tôt ce matin, Monsieur Patrice Talon, nouveau président du Bénin s’est rendu au palais de la république pour s’entretenir avec Boni Yayi, l’ancien président et son ennemi.

En ce moment le stade Charles de Gaulle de Porto Novo se remplissait de monde

Enfin SEM Patrice Talon Fait son entrée au Palais. A la fin Boni Yayi lui a offert une Bible.

Une telle image du Bénin a suscité d’énormes émotions.

Enfin,

En route pour le stade Charles de Gaule pour l’investiture

Dans son discours, Le président Patrice Talon a annoncé des mesures et réformes qu’il entend entreprendre pour redresser le Bénin.

C’est une belle leçon de démocratie que le Bénin vient de donner au monde.


Huit défis majeurs à relever par Patrice Talon

Chers lecteurs ou chères lectrices, comme le savez déjà, le Bénin a étonné  encore une fois le monde entier en organisant avec succès l’élection présidentielle en mars dernier. Mr Patrice Talon est sorti
victorieux et prêtera le 6 Avril prochain serment. Mr Patrice Talon,  je voudrais attirer votre attention sur certains maux dont souffre notre pays, le Bénin que certains jeunes (y compris moi-même) ont pris le temps de répertorier, d’analyser et de diagnostiquer à travers des discussions dans le groupe WhatSapp « Tribune Citoyenne Bénin » mis en place par SOS Civisme Bénin.

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1- Une administration publique politisée et corrompue : Mr Patrice Talon, étant donné que vous étiez un homme d’affaires, vous savez très bien que dans nos administrations la pratique des 10% est monnaie courante ; vous savez aussi que les fonctionnaires viennent au service quand ils le désirent, ils bloquent des dossiers des usagers pour diverses raisons. Vous savez aussi  qu’il suffit d’appartenir à une même religion, une même région ou du même parti politique, pour être promu dans l’administration publique. Monsieur le Président élu, vous savez à quoi ressemble notre administration : les bureaux sont transformés en lieu de villégiature avec des visites d’amis, des rencontres amoureuses aux heures de travail. Je m’arrête là. Nous espérons mieuxsous votre magistrature. .
2- Utilisation des moyens de l’Etat pour des fins : Les fonctionnaires qui disposent des moyens de l’Etat ne font pas la différence entre bien privé et bien public. Mr Patrice Talon, ces cadres utilisent par exemples les véhicules de fonction pour déposer leurs enfants à l’école, pour faire des courses privées. Ces mêmes véhicules sont utilisés les jours fériés et les week-ends sans ordre de mission. Mr
le nouveau Président élu, nous espérons que ces comportements vont être sanctionnés au cours de votre règne.
3- Utilisation de la force excessive : Mr Patrice Talon, je voudrais juste vous demander de prendre un taxi de Cotonou vers Malanville, vous allez constater les zèles des forces de l’ordre sur la route.
J’aurais même aimé que vous preniez un ZEM pour parcourir la ville de Cotonou, vous constaterez  les toutes sortes de violences dont sont victimes les conducteurs de moto.
4- Système hospitalier défaillant : Mon cher Président élu, dans les centres de santé publics aujourd’hui si vous ne disposez pas de l’argent et des relations vos parents vont mourir sous vos yeux.
Demandez à un béninois quelconque  ce qu’il pense du CNHU, notre 
mouroir national ou simplement allez-y faire un tour aux urgences et là vous  comprendrez que notre système hospitalier va mal. Pire, les
sages-femmes insultent, menacent et font des chantages sur nos femmes enceintes. Allez y voir….
5- Justice privée contre justice publique : C’est facile de tuer un voleur de moto par vindicte populaire mais c’est difficile pour un homme riche ou ministre d’être condamné pour des détournements des deniers publics. Mr Patrice Talon, vous savez que tous ceux qui sont en prison ne sont pas des coupables. Notre justice est parfois complaisante à l’égard des personnes fortunées. Faites un tour dans les gendarmeries ou les commissariats, vous comprendrez  que …
6- Système éducatif en déphasage avec les réalités socioculturelles du pays : Les parents préfèrent envoyer leurs enfants dans les établissements privés que dans les établissements publics. Dans les publics, les enseignants grèvent 4 à 5 sur 9 mois. Les notes sont parfois sexuellement transmissibles ce qui fait que la grossesse précoce en milieu scolaire est devenue une épidémie. Les programmes d’enseignement sont toujours inadéquats par rapports à la demande du marché. Certaines localités du pays ne disposent pas d’assez d’enseignants. Les nominations fantaisistes aux postes de responsabilité sont devenues monnaies courantes. Dans les amphithéâtres, les étudiants s’entassent comme des tomates pour recevoir quels savoirs. Les allocations universitaires sont octroyées aux étudiants très tardivement. Mr le Président élu, Patrice Talon, Vous avez du travail pour redresser ce pays.
7- Violation des codes de la route : Mr Patrice Talon, le peuple béninois a besoin d’être éduqué. Pendant dix ans, les cortèges officiels empruntaient des sens interdits ; certains citoyens utilisaient des
gyrophares parfois sans le respect des normes sur des véhicules personnels roulant dans le sens interdit. Les feux tricolores sont violés.
8- Pratiques des cultes : Monsieur le Président élu, si nous n’avons pu avoir du travail durant ces dernières années, nous avons, quand même créé des églises. Raison pour laquelle les églises sont installées anarchiquement dans le pays avec des taux de nuisances sonores trop élevés. Comprenez donc pourquoi les lieux de cultes sont devenus très fréquentables par les hommes politiques : lls sont devenus des bétails électoraux.
Monsieur le Président élu, Patrice Talon, comme vous aimez le marteler, le pays va mal. Le BENIN VA TRÈS MAL. Je crois que votre philosophie de « RUPTURE » pourra changer quelque chose. Nous vous jugerons à l’acte.


De graves irrégularités s’observent dans la distribution des cartes d’électeurs

Dans sa traditionnelle conférence de presse sur le processus électoral, les membres de la plateforme électoraPlateforme_OSC_Béninle des Organisations de la Société Civile (OSC) du Bénin ont examiné, le vendredi 19 février 2016, plusieurs points dont celui relatif à la distribution des cartes d’electeurs.

Quatre constats dans la distribution des cartes d’électeurs

La plateforme électorale des OSC du Bénin a constaté que la distribution des cartes d’électeurs se déroule dans quatre départements : Alibori, Borgou, Littoral et Atlantique. Des irrégularités s’observent dans la distribution des cartes dans les départements précités. Il s’agit :

  • Des plaintes et des menaces de boycott s’élèvent au sein des agents distributeurs et du fait de la non clarification de leurs conditions de travail (inexistence de contrat et non communication sur leurs rénumérations)

  • De ce fait, les agents distributeurs ne sont pas présents dans tous les centres de distribution ; sont actuellement en « service minimum » dans certains centres de distribution,

  • De nombreuses erreurs s’observent sur les cartes d’électeurs, certains citoyens ne retrouvent pas leurs cartes d’électeurs alors que leurs noms se retrouvent sur la liste d’électeur

  • Des citoyens exigent de retirer les cartes d’électeurs pour des parents, amis et proches alors que la loi l’interdit. Des agents distributeurs cèdent à certaines de ces demandes sous des témoignages ou non d’élus locaux. Les titulaires viennent constater leurs cartes retirées sans savoir par qui elles l’ont été.

Quatre recommandations formulées par la plateforme…

Face à ces irrégularités, la plateforme électorale des OSC recommande

  1. Que le Centre de National de Traitement (CNT) rend expressément disponible un chronogramme qui indique la date limite de la fin de la production des cartes et du démarrage de la distribution des cartes d’électeurs dans chacun des départements non encore couverts (zone par zone) afin de permettre aux OSC de commencer la mobilisation des populations desdites localités .

  2. Que le CNT régularise la situation des agents distributeurs en signant un contrat avec eux afin de garantir un bon déroulement de la distribution des cartes,

  3. Que le CNT comble l’objectif en manque dans les zones où les cartes sont déjà produites et dont les agents restent à déployer et récrute plus d’agent dans le but d’accelerer la distribution.

  4. Que la Commission Electorale Nationale Autonome contribue d’avantage à l’opération de distribution des cartes d’électeur avec le CNT mais aussi dans la sensibilisation et l’information des citoyens pour le retrait de leurs cartes d’électeurs.


Monsieur Lionel Zinsou, pour le bon sens, démissionnez du gouvernement béninois

Lionel Zinsou est candidat à la présidentielle du 28 Février 2016 au Bénin. Son poste de Premier Ministre au sein du gouvernement béninois lui donne accès aux moyens de l’Etat qu’il utilise pour se faire connaître. Ce qui rend le jeu démocratique inégal et inéquitable.

Lionel_ZinsouMonsieur le Premier Ministre, comme vous devez le savoir, notre code électoral et notre constitution n’obligent aucun membre d’un gouvernement à démissionner de son poste lorsqu’il est candidat à une élection. Mais ces textes fondamentaux interdisent l’utilisation des moyens d’Etat à des fins électoralistes.

Monsieur le Premier Ministre, vous avez un parcours exceptionnel enviable et envié dans le monde professionnel. Vous avez occupé de grandes fonctions en France, un pays par excellence de démocratie. Vous demeurez un béninois qui fait notre fierté à l’extérieur.

Cependant, Mr Lionel Zinsou, vous n’êtes pas sans savoir que les incriminations faites à Nicolas Sarkozy, en 2012, quant à l’usage des moyens de l’État dans le cadre de sa campagne ne l’ont pas favorisé. Montrez-nous que vous êtes différents de nos politiciens véreux sans morale et sans vergogne et démissionnez de votre poste de Premier Ministre.

Sans vouloir vous donnez une leçon de morale, Monsieur le Premier ministre, le jeu politique et démocratique veille à l’égalité des chances des candidats. La France est en un exemple, vous le savez très bien. Pour le bon sens, Monsieur Lionel Zinsou, je vous en prie, démissionnez de votre poste du gouvernement et mettez-vous sur la même ligne de départ que vos challengers.

Pour un Benin nouveau, prospère et égalitaire, Monsieur le Premier Ministre, Lionel Zinsou, DEMISSIONNEZ DU GOUVERNEMENT

Credit photo: https://www.myafrique.org


Young Beninese Leaders Association (YBLA) distinguée pour son engagement au côté de la jeunesse Béninoise

Young12491869_434868546707088_2463642985725685978_o Beninese Leaders Association (YBLA) est une organisation non gouvernementale, apolitique, à but non lucratif créée en 2010. Son objectif est de faire des jeunes béninois, des leaders et acteurs du développemnt du Bénin et de l’Afrique.

Le samedi 9 janvier 2015, Young Beninese Leaders Association – YBLA à travers sa directrice exécutive, Joannie BEWA a été primée au cours de la Nuit des Oscars de la Jeunesse à coté des ambassades, agences desNations Unies, gouvernement.

Grâce au dynamisme de l’équipe dirigeante en sa tête, Joannie Bewa, Young Beninese Leaders Association (YBLA) a pu participer et contribuer aux grandes résolutions des grands forums, ateliers et sommets nationaux et internationaux sur les questions de la jeunesse.

Cette association pendant cinq ans a organisé au profil des femmes et des jeunes des ateliers de formation sur le leadership, l’entrepreneuriat, la santé et Reproduction Humaine. Toutes les représentations diplomatiques au Bénin ont pu inviter les jeunes de cette association à donner leurs points de vue sur les questions de la jeunesse béninoise. L’association a pu insérer l’un ces membres dans les grands mouvements de jeunes ou d’association dont Jeune Panel UNFPA-Bénin.

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Durant ces cinq ans d’existence, YBLA s’est aussi positionné sur les grands débats de son temps. L’association s’est mobilisée avec d’autres partenaires tel que UNFPA sur l’agenda post 2015 à travers la campagne #beninpost2015 dont l’objectif de promouvoir la participation et le plaidoyer des jeunes sur l’agenda post 2015 à travers les médias sociaux, avec un focus sur les questions de santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes. Cette campagne a permis d’informer les jeunes sur le processus d’élaboration des ODD et l’Agenda Post 2015 via les réseaux sociaux.

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En 2015, YBLA a été partenaire principal avec les volontaires du corps de la paix pour organiser la conférence sur l’entreprenariat social, Osez Innover. Cette action a permis de former vingt-cinq (25) jeunes béninois venus de tous les départements durant une semaine. Cette formation a permis d’introduire les jeunes à l’entreprenariat social, à générer des idées d’affaires et les pousser à l’innovation. Un mois plus tard, ces jeunes ont fait une compétition de leur plan d’affaire où cinq d’entre eux sont primés. Aujourd’hui, grâce à YBLA, certains de ces jeunes ont pu créer leurs entreprises sociales. Mais de nombreux défis restent à relever et les membres de YBLA en sont conscients. #Jesuisybla et je suis fier de l’être.


Elections : les blogueurs béninois à l’école des ivoiriens

L’Association des Bloggeurs du Bénin a rejoint en novembre 2015 la plateforme électorale des OSC du Bénin pilotée par le West African Network for Peace-building (WANEP-Bénin). Avec le soutien de l’Open Society Initiative for West Africa (OSIWA), l’AB-Bénin a depuis initié le projet « Benin Vote 2016 : E-communication pour la Salle de Situation Electorale », dont l’objectif est de contribuer efficacement à la transparence de la présidentielle de 2016 en facilitant l’accès en ligne à l’information électorale par l’implication active des internautes, citoyens, organisations de la société civile et des acteurs politiques.

Dans ce contexte, trois blogueurs béninois ont effectué du 15 au 17 Janvier 2016 une visite d’échange électoral en Côte-d’Ivoire pour apprendre de l’expérience des blogueurs ivoiriens en matière de veille électorale sur le web 2.0. Dix blogueurs ivoiriens, dont quatre femmes, sont venus échanger avec la délégation conduite par le président d’AB-Bénin, Maurice Thantan, à l’hôtel Résidence Emlys.

Dans la présentation de Daouda Coulabaly, vice président de l’Union Nationale des Blogueurs de la Côte d’Ivoire, on retient qu’ils – blogueurs ivoiriens – ont, en une semaine, influencé tout l’appareil étatique en charge des élections dans leur pays.

Durant cette période, ils ont cherché et relayé toutes les informations pertinentes et vérifiables sur les élections à travers plusieurs canaux (blogs, vidéos, caricatures, tweetup). Ils ont aussi mené des campagnes virtuelles pour une élection paisible et transparente à travers le hashtag #Jesuispeace. Ainsi, grâce à eux, WANEP –Cote d’Ivoire a pu accomplir sa mission.

Par ailleurs, Fernand Dédeh, journaliste-blogueur, a entretenu les blogueurs béninois sur le rôle du citoyen web 2.0 en période électorale pendant plus d’une heure. Pour lui, les blogueurs béninois doivent s’approprier leur code électoral, fournir des informations justes et produire des contenus qui respectent les codes de déontologie en matière journalistique.

Le chef de la délégation béninoise a aussi présenté les objectifs et les activités (livechat, tweetup, blogs, vidéos, audios) du projet Benin Vote 2016. Enfin, les blogueurs ivoiriens ont prodigué des conseils aux Béninois quant aux difficultés auxquelles ils sont confrontés durant cette période électorale.

Nos sincères remerciements à tous les blogueurs ivoiriens, particulièrement Frédéric, Daouda, Yehni, Rosine, Rita, Polus, Landry, Serge Farell, Abou, Aïssatou, au Général Fernand Dedeh et à tous les autres pour vos différentes contributions. Merci à OSIWA et en particulier à Mme Nadia Nata pour cette opportunité.


‪#‎PrayForParis, la France en a besoin

C’est avec surprise que j’apprends que les terroristes ont assiégé en ciblant simultanément plusieurs  zones de Paris. Les terroristes ont tué plus de 100 personnes et ont fait plus de 180 blessés. C’est déplorable et regrettable. Comme le dit François Fillon, La France vient de subir la pire tragédie terroriste de son histoire. La guerre est parmi nous.L’heure est à la résistance et au combat contre le fanatisme djihadiste. Tous ensemble nous devons agir avec solidarité pour les victimes et confiance à l’égard de nos forces de sécurité.

Mais ces faits ne sont pas nouveaux pour l’humanité car au nom du maintien de la paix on voit tout. Chaque jour en Afrique, des millions de gens meurt par jour (La famine,le paludisme, l’Ebola,les immigrés ) fait plus de 1000 morts en moyenne par jour.  Boko haram fait au moins 50 victimes par jours au Nigeria. À kolofata et à Mora au Cameroun,des dizaines de gens meurent pour le terrorisme. Il y a quelques mois au Kenya,des centaines de camarades étudiants ont été tués. En somalie,en Libye,au Tchad un peu partout des gens meurent.Tout le monde se sent concerner par le drame mais tout le monde est indifférents à ce qui se passe en afrique.


Africa Love Fondation responsabilise la jeunesse africaine

J’ai été invité le 26 juin 2015 au Novotel à Cotonou au lancement de la fondation Africa Love Fondation dont le conseil d’administration est présidé par Rizwan Haider, le directeur général d’une prestigieuse banque de la place : Orabank.

J’ai été surpris, ému et émerveillé de constater que l’avenir de la jeunesse béninoise intéresse certaines personnalités. Des passionnés d’Afrique, vivant et travaillant au Bénin qui ont décidé de s’impliquer dans l’amélioration de l’environnement dans lequel ils évoluent. Comme l’a mentionné dans son allocution, Rizwan Haider, ces ces amoureux du Bénin ont eu la chance d’évoluer dans leur vie professionnelle. Ils ont le devoir moral d’aider les jeunes leaders à faire mieux qu’eux afin de contribuer positivement au développement du pays.

Les membres du conseil d'administration de Africa Love Fondation
Les membres du conseil d’administration d’Africa Love Fondation

Partant des constats amers que les employeurs ne trouvent pas de jeunes qualifiés pour embaucher dans leurs entreprises malgré le taux de chômage, Africa Love Fondation a décidé de réagir. La fondation envisage de mettre en place des programmes d’encadrement et d’orientation des jeunes diplômés en vue de les préparer à l’insertion dans la vie active et anticiper les attentes des employeurs.

Comment parvenir à atteindre ces ambitions ? Le banquier d’affaires et consultant en investissement Yéna Akpity, explique que ce sont les chefs d’entreprises invités à ce lancement qui seront les partenaires de la fondation. Ce sont eux qui recevront en stage les jeunes diplômés formés par Africa Love Fondation. Africa Love Fondation pense aussi mettre en place des programmes réguliers d’enseignement en collaboration avec les directeurs d’écoles ou d’établissements de la place pour qu’il y ait une adéquation entre la formation et les réalités des entreprises.

Etaient présents aussi à ce lancement, s membres de Young Beninese Leaders Association (YBLA) dont la directrice exécutive, Joannie Bewa est la secrétaire générale d’Africa Love Fondation. C’est elle qui a conduit de main de maître ce lancement. Lors de cette rencontre, j’ai aussi compris qu’Africa Love Fondation n’est pas une fondation de plus, mais une fondation qui va réellement travailler pour un épanouissement de la jeunesse béninoise. Et moi, je crois qu’ils y arriveront.

 Photo Credit: www.africalove.org


Mon Engagement Citoyen

Chers lecteurs et chères lectrices de mon blog,

Cela fait plus 18 mois que j’ai créé mon blog : Dans l’univers de la politique au Bénin (https://roboga.mondoblog.org ). Vous étiez nombreux à lire mes billets et à faire des commentaires sur des sujets que vous jugez intéressants. Vous avez été plus de quinze mille (15000) personnes à visiter au moins une fois mon blog. J’en suis ravi. Mon blog parlait des faits de la société et essentiellement de la politique.  J’ai dû choquer ou écorcher des uns je m’en excuse. J’ai également émerveillé d’autres, je m’en réjouis. J’ai aussi suscité de l’espoir pour mes confrères.

Mais il est temps de faire le bilan. Je me suis posé une question « en quoi mes écrits sur la politique au bénin ont-ils changé la mentalité de nos politiciens véreux ? ». Je ne trouve pas de réponse à ma question. Alors il faut que je revoie ma pensée, mes écrits et mes billets. Notre société béninoise est confrontée à de nombreux défis. Ne parler rien que de la politique n’apportera aucune valeur ajoutée au changement que nous voulons tous pour notre société.

C’est pourquoi désormais j’aborderai  plus les thèmes liés à l’éducation des enfants, à la santé, à l’autonomisation des jeunes et des femmes, à la culture, à l’emploi et aux opportunités pour les jeunes et l’entrepreneuriale sociale. J’utiliserai ce blog pour montrer mes engagements, mes combats et mes devoirs en tant que citoyen béninois. Ce blog me servira à parler de mes activités sociales. Je parlerai moins de la politique. Je montrerai désormais le vécu quotidien de mes concitoyens. Aujourd’hui mon combat n’est plus de tirer sur le gouvernement ou sur les opposants mais de mettre les besoins des populations à la face du monde afin d’attirer les attentions de ces derniers.

Nous croyons que la plume peut changer le monde. Nous croyons que nos petites actions  peuvent ouvrir les yeux à nos dirigeants. Nous pensons que grâce à notre blog, nous pouvons montrer notre détermination pour un monde meilleur et égalitaire. C’est pourquoi le blog Dans l’univers de la politique au Bénin devient « Mon Engagement Citoyen (MEC) » avec comme slogan Ma plume au service de ma communauté.


Yayi et Azannaï, entendez-vous : nous voulons la paix

Le lundi 4 mai 2015 a été un jour très spécial pour le peuple béninois. Ce fut la journée de la résistance populaire. Résistance contre l’arbitraire. Résistance contre l’autocratie, la dictature et l’abus du pouvoir. C’est la journée où les éléments de la gendarmerie ont voulu notifier une convocation à l’honorable Candide Azannaï avec plus d’une dizaine d’hommes lourdement armés. Sur les réseaux sociaux, ce sont des messages de mobilisation qui circulaient pour sauver le député. 

Alerte !!! Alerte !!! La maison de Candide Azannaï est actuellement assiégée par une horde d’hommes en uniforme armés jusqu’aux dents. Défenseurs des libertés, rendons-nous tous à Zogbo !

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Boni Yayi, Président du Bénin

La réaction des populations ne s’est pas fait attendre. Tous les hommes politiques, président de l’Assemblée nationale, ancien président de la République, des députés, des ministres, des sympathisants, des militants, des jeunes femmes et hommes, des étudiants, des enfants et même des personnes de troisième âge se sont portés tous comme un seul homme au chevet du député rebelle.  

Des soulèvements un peu partout. Des routes barrées, la circulation bloquée durant des heures, des pneus brûlés sur les artères principales de la capitale économique,  des camions-citernes brûlés, des émeutes, bref c’était le chaos hier. 

Candide azannaï
 Candide Azannaï

Ce qui était à la base cette situation est la plainte du citoyen Boni Yayi contre Azannaï Candide pour certains propos discourtois que ce dernier a tenus à l’endroit du chef de l’Etat pendant la campagne des législatives. Candide Azannaï était l’un des défenseurs du régime du président Boni Yayi il y a quelques années.

Je me rappelle encore de son intervention sur une télévision privée dans l’affaire dite ICC Service. Une des arnaques qui a fait grand bruit. Le peuple béninois a même été privé d’une émission de RFI sur cette affaire. 

Les deux hommes se connaissent. Même si l’auteur, au nom de la paix, a suspendu sa plainte, je demande aux deux hommes d’avoir de la retenue dans leurs propos. Je ne suis ni Azannaï ni Yayi, mais je suis pour la paix. 

Aujourd’hui, c’est le jour de la paix, du calme et de la sérénité. Nous avons manifesté notre mécontentement hier en sortant massivement dans les rues de Cotonou. Avec le même élan patriotique, sortons aujourd’hui pour nettoyer la ville de Cotonou et pour la rendre propre.

Enfants du Bénin, debout !


Le football béninois est toujours en agonie

Le footbal, un rêve, une passion pour les jeunes béninois

Ils sont sont nombreux ces jeunes au Bénin, sur l’ensemble du territoire national qui, chaque week end, se pointent devant leurs postes teléviseurs ou se rendent dans les salles de football pour regarder les championnats européens ( France, Italie, Espagne, Angleterre et Allemagne). Ils sont très heureux de voir les dribles de Messie et les talents de Christiano pour les commenter avec passion dans un débat parfois très houleux. Ils sont prêts à commenter les choix tactiques d’un entraîneur ou contester les décisions des arbitres surtout lorsqu’il s’agit des classico (Réal et Barça). Dans ces débats, vous n’entendrez jamais prononcer le nom de l’équipe nationale. Ils ont oublié qu’il y a chez eux, une fédération de football, une équipe nationale car c’est de la désolation, de l’humiliation et de la honte chaque fois que les écureuils sortent pour jouer.

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Equipe de football sénior du Bénin

Ils sont ces milliers de jeunes béninois qui rêvent de devenir le Drogba ou l’Etoo béninois. Chaque week end, ils sont très heureux de se retrouver autour du foot dans chaque ruelle. Ils s’éfforcent pour rester dans les clubs qui n’ont souvent pas les moyens pour subvenir à leurs besoins. Mais ils y restent en espérant un jour décrocher un contrat qui pouvait leur permettre d’atteindre leur rêve. Mais hélàs !!!!!. La tête du football béninois constitue un handicap pour le rêve de ces jeunes là.

Le football béninois, source de conflit autour des interêts

En effet, depuis de plus de cinq ans, le football béninois est en agonie. Des guerres de personnes n’ont pas permis de définir notre politique en matière de football. Nous n’avons pas une direction technique nationale. Ce qui interesse les dirigeants du football béninois, ce sont leurs interêts. Croyant que les différentes sanctions infligées au bénin par la confédération africaine de football pour faute de trichérie et consorts pourraient permettre aux acteurs du football beninois de s’asseoir pour réfrichir sur le devenir du football mais hélas c’est encore de la division qui règne dans cette famille du football.

Aujourd’hui, nous sommes en présence de plusieurs camps qui s’affrontent pour contrôler la marmite. Le camp des démissionnaires du 20 décembre 2010 à sa tête ATTOLOU. Pour devoir de mémoire, il faut rappeler que le 20 décembre 2010, douze (12) des quinze (15) membres de la fédération béninoise de football ont demisionné. Les trois membres non démissionnaires ont coopté douze autres memebres pour remplacer les démissionnaires sans une nouvelle élection. La légitimité de cette nouvelle équipe est remise en cause par les démissionnaires. C’est partir pour des mois de procès et d’arbitrage de la part de la CAF, de la FIFA et du Tribunal arbitral du Sport (TAS). Ce camp n’ a pu gagné cette bataille. Il est toujours à la touche jusqu’aujourd’hui.

Il y a aussi le camp de ceux qui ont perdu les élections passées c’est à dire le camp des Didavi. Pire encore au sein de l’équipe dirigeante actuelle du football, il y a une division qui ne dit pas son nom. Le ministre du sport s’invite dans la danse. Au cours de la cérémonie de clôture du tournoi d’évaluation des classes-écoles de volleyball à Parakou, il a déclaré qu’ « aujourd’hui notre football est gangrené par la corruption, l’affairisme, les passes droits  et les  trafics d’influence». Les points de presse des uns et des autres s’enchaînent avec de la passion. Pendant ce temps les jeunes sont laissés à leur triste sort.

Le football béninois, un championnat de la rue

Pour finir, on me dira que la fédération organise actuellement un championat de première division mais ce que j’ai vu à la  télévision nationale le dimanche dernier est tout sauf une première division. C’est ce qui fait que les clubs béninois n’arrivent pas affronter les homologues africains. Le résultat est là, triste et amer. La preuve, les clubs AS Police et les Buffles de Borgou sont éliminés au retour des préliminaires des compétitions de la Caf. Je crois que c’est le temps de remettre les pendules à zéro et de repenser au développement de notre football.

Credit photo: https://www.febefoot.net/


Une nouvelle conférence nationale s’impose aux Béninois

Le vingt-cinquième anniversaire de la conférence des Forces vives de la nation de février 1990 est passé inaperçu. Pas de manifestations officielles, pas de sorties officielles d’un parti politique ou d’un mouvement politique. Pas de communiqué de presse du palais. Rares sont encore ces hommes qui se souviennent encore des moments sombres de notre pays avant cette conférence historique. Un événement qui nous a permis de quitter le système dictatorial pour se relancer sur le chemin de l’Adogocratie, pardon sur le chemin de la démocratie. Aujourd’hui on a oublié ce que les martyrs ont vécu.

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Tout porte à croire que cette conférence n’a jamais existé. Je dirais même que le temps ne s’y prête guère. Dans la République, ce qu’on observe ce sont les unions ou les alliances contre nature. Des politiciens qui se sont combattus pendant plusieurs années ont décidé subitement de s’allier pour aller aux élections. Faute d’un bon positionnement sur une liste, on décide d’aller sur la liste adverse sans remords. Avec ces comportements, c’est normal qu’on oublie de célébrer l’anniversaire de notre conférence.

C’est le temps

Aujourd’hui, je crois que c’est le temps que l’on fasse le bilan de notre pratique démocratique. C’est le temps de se pencher sur les questions sérieuses qui engagent la vie de la nation. C’est le temps d’une nouvelle conférence nationale qui jettera les bases de notre développement. Il faut cesser la navigation à vue dans la gestion politique. C’est le temps d’une nouvelle conférence qui définira le cap. C’est le temps où nous devons nous asseoir toutes tendances confondues pour définir les nouvelles priorités dans les secteurs vitaux de notre pays comme l’éducation, la santé, l’économie, l’agriculture…


Ozias Sounouvou sacrifié pour son «impertinence» à l’ORTB

Cela fait déjà quelques semaines que le  journaliste Ozias Sounouvou a fait sa déclaration pour interpeller en direct le chef de l’Etat sur la liberté de presse au Bénin notamment sur la chaîne de télévision nationale. Ce n’est plus un secret pour personne que la télévision nationale du Bénin est devenue la propriété des mouvanciers. Un journal d’une heure est principalement consacré aux marches de soutien au président de la République et aux messes : messe de remerciement, messe d’action de grâces sans oublier les audiences au palais de la Marina.

ozias sounouvou lors de sa déclaration au cours du JT
Ozias Sounouvou lors de sa déclaration au cours du JT

La majorité de la population béninoise a acheté des décodeurs pour regarder les nouvelles d’ailleurs. Depuis plusieurs mois, aucun vrai débat contradictoire sur cette chaîne. Nous sommes inondés chaque jour par les mêmes images, les mêmes personnes évoluant dans des lieux différents. L’appel de Osias a été applaudi et salué par ceux qui cherchent la différence. Ceux qui criaient à l’injustice ont crié victoire, car un journaliste a dit tout haut ce qu’eux dénonçaient.

Bien sûr, après cette déclaration ou cette impertinence ( j’emploie le mot utilisé par Ozias lui-même) le journaliste ne pouvait que déplaire aux responsables de la TV et même des mouvanciers. Je me souviens encore de la déclaration d’un dirigeant de la télévision nationale qui disait que le président n’avait jamais interdit le débat contradictoire sur l’ORTB. Alors qui l’interdit ? Bien sûr, il n’aura pas de réponse à cette question.

Les facebookeurs et les blogueurs se sont intéressés à cette affaire. Sur Facebook, le Hastag #JesuisOziasSOUNOUVOU a fait l’objet de nombreux commentaires en défaveur des autorités de l’ORTB. Dans cette ambiance de grand soutien, une sanction n’était possible.

Mais aujourd’hui, la pression populaire a diminué et les autorités de l’ORTB sont revenues à la charge. Ozias Sounouvou ne figure plus dans la programmation des présentateurs du JT . De même ces confrères du même bord : Prévert Noutéhou lui aussi présentateur du journal, ardent défenseur de la liberté sur l’ORTB et qui s’est montré solidaire d’Ozias Sounouvou a vu son nom retiré de la liste des présentateurs..

Ozias et consorts ont montré le chemin. Ils ont sacrifié leur carrière pour des débats contradictoires sur la chaîne publique béninoise. Ils ont sacrifié leur carrière pour leur idéologie, pour leur vision et pour leur conviction. Il est temps que les jeunes se mobilisent pour défendre la liberté d’expression.

 


La liste electorale informatisée provisoire, enfin disponible sur l’internet

C’est avec une grande joie  que je decouvre ce matin la liste Electorale informatisée provisoire disponible sur le site web du COS-LEPI. Mon nom y figure.  Cette liste comporte  4.541.097 citoyennes et citoyens en âge de voter.

Les membres su COS-LEPI  Credit Photo: ortb.info
Les membres su COS-LEPI
Credit Photo: ortb.info

          J’ai même appris que cette liste sera affichée à partir de ce lundi  26 janvier 2015  et prendra  fin le dimanche 15 février 2015.  Cette liste LEIP  sera affichée  dans les villages et quartiers de villes, les citoyens en age de voter  pourront la consulter et éventuellement faire des réclamations.

Comme l’a mentionné Maurice Thantan , un bloggeur toutes les réclamations doivent se faire « physiquement » dans les bureaux de vote où les listes sont affichées. Mais l’une des lagunes de cette opération, c’est que aucune réclamation ne se fait en ligne. Donc les béninois qui sont hors du pays et qui ne peuvent pas revenir au pays dans le delai fixé sont exclus du jeu électoral assez facilement.

Dans ce contexte les éléctions peuvent se tenir dans les délais fixés par la Cour constitutionnelles. En effet, dans sa décision DCC N° 15-001 du vendredi 9 janvier 2015, la cour constitutionnellea donné une injonction Conseil d’orientation et de supervision d’achever  l’actualisation de la liste électorale permanente informatisée le 15 janvier 2015 et publier la liste  électorale informatisée provisoire à partir du 16 janvier 2015. Pour une fois, les choses sont entrain de rentrer dans l’ordre et le plus dur commence sur le terrain politique.