Shilo MM

A la rencontre d’un jeune lucide

Andriamihaja Guénolé. Dakar, avril 2011 

Dynamique, attrayant et ouvert, Andriamihaja Guénolé est un jeune malgache de taille moyenne. Son rêve le plus fou est d’obtenir dans un futur proche son doctorat en Biodiversité, afin de s’investir vigoureusement comme il le dit, dans un monde déséquilibré pour retrouver une planète stable. Il naquit à Tuléar et a fait ses études primaires à l’école « Capricorn School » et a obtenu son BAC en série D avec la mention Distinction.

Actuellement âgé d’une vingtaine d’année, il est à l’Université de Tuléar pour poursuivre ses études supérieures dans le domaine de la science Marine et au même moment est née en lui une passion pour la littérature et la culture.

Sa ténacité et son sens de responsabilité lui ont valus le privilège de participer pendant deux semaines au Festival de la Francophonie de la Rochell, en France, où il a su y mettre en pratique ses connaissances liées essentiellement à la science Marine mais aussi à la culture tuléaroise. Et dernierement, il a brillé au Forum International Francophone Jeunesse et emplois verts au Niger.

Curieux, il découvre un jour le concours Mondoblog sur le site de RFI et il décide de s’y inscrire en créant son premier blog afin de diffuser plus largement ses opinions et appréciations pour une promotion et un développement durable de son Tuléar natal avec l’ensemble de la blogosphère francophone, grâce à son blog, il nous présente tour à tour ce qu’est Tuléar, ses innombrables cultures et traditions.

Conscient des difficultés politiques et économiques que traverse son pays, pour se faire entendre, aujourd’hui Andriamihaja Guénolé utilise essentiellement son chemin de la liberté qu’est la blogosphère, pour informer et vulgariser non seulement sa lutte pour la Biodiversité mais encore pour mettre en valeur les cultures tuléaroises et malgaches.

C’était un plaisir pour moi de faire sa connaissance à Dakar au Sénégal, après qu’il ait été sélectionné à l’issu du concours Mondoblog – Edition 2011. Pendant une semaine, il a ainsi participé à une formation sur le journalisme Web au CESTI de Dakar.

 


Pas de visa pour le « Jeune Congolais »

Chers lecteurs – du moins ceux qui me lisent encore 🙂 – je me sens abattu, triste, perturber et je dirais même plus, révolté par ce qui m’est arrivé.

Je ne cesse de me poser la question « Pourquoi ? ». Malheureusement que je ne n’arrive toujours pas à trouver une réponse convaincante à mon interrogation. Néanmoins je me rends compte d’une chose, que le monde est réellement fou, car être dans ses droits n’est pas synonyme d’en jouir.

Pourrions-nous un jour construire un monde basé sur des principes justes et non sur des préjugés ? En tant que chrétien, je dirais que que c’est possible – mais seulement sous la domination divine.

Pourquoi à cause d’un groupe de personnes ou d’une seule personne, souvent nous généralisons et arrivons facilement à des conclusions qui nous paraissent sensées ?

Ces préjugés qui circulent tout autour de nous !

  • Les étrangers savent mieux profiter du système de protection sociale que les autres
  • Les afro-américains sont des truands et mafieux
  • Les filles de l’Est ont une morale basse
  • L’occident est l’eldorado des jeunes africains
  • Les arabes sont plus souvent délinquants ou peut être terroriste
  • Les chinois sont petits, bruns et imberbes. Ils aiment manger du chat et du chien

Pourquoi il n’y a pas de complications pour aller au sud, mais un tas d’embûches pour se déplacer vers le nord ?

Pourquoi toutes ces interrogations ?

La communauté « Jeunes Congolais » par mon entremise est retenue pour participer au premier Forum Mondial de la Langue Française qui se tiendra à Québec dans moins d’une semaine, mais à cause « des préjugés ». – bien que possédant tous les documents nécessaires et la lettre officielle émanant du Commissariat général du forum – le visa m’est refusé, sans motif valable. Simplement parce qu’il (le consulat canadien de Moscou) doute – de mon honnêteté 🙁 – que je rentrerai à mon lieu de départ une fois le forum terminé.

Cela pouvait être une occasion exceptionnelle de s’élargir vers de nouveaux horizons, de nous étendre et d’apporter un plus au forum, en qualité de francophone-russophone, mais hélas, le service de l’immigration a tranché autrement !

Bravons les préjugés!

L’unique façon de me défouler et d’oublier rapidement ce manque de justice est de partager, oui partager mes sentiments, mes peines, mes opinions et ainsi espérer qu’un jour, n’importe quel homme pourra jouir de sa liberté lorsqu’il en a le droit.


La langue française en fête

Journée internationale de la francophonie Aujourd’hui les  francophones du monde entier célèbrent la Journée internationale de la Francophonie. Chaque 20 mars, plusieurs manifestations sont organisées dans le but de promouvoir la langue française: concerts, expositions, concours, gastronomie, rencontres littéraires et poétiques… Les francophones profitent aussi de cette journée pour affirmer leur solidarité et leur désir de vivre ensemble, dans leurs différences et leur diversité. Pour l’année 2011, cette journée est consacrée essentiellement à la jeunesse, une occasion pour nous jeunes d’en profiter pleinement. Lire la suite de l’article…


La femme ne doit pas se taire !

Femme battueLapidées en Afghanistan et en Somalie, battues en Iran, et violées en République démocratique du Congo, les femmes aujourd’hui sont victimes de plusieurs atrocités à travers le monde et souffrent de la cruauté des hommes.
Les statistiques concernant la violence à l’égard des femmes sont épouvantables. D’après le rapport de l’ONU, la violence faite à la femme est un problème universel et elle peut avoir différentes formes : physique, sexuelle, psychologique et économique que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de leurs maisons. Même les pays dits avancés n’y échappent pas.Lire la suite de l’article…


Devrais-je aller étudier à l’étranger ?


Dans le monde, la réussite et le bonheur sont devenus synonymes de longues études afin d’avoir une bonne carrière lucrative, raison pour laquelle nous constatons que beaucoup de jeunes aujourd’hui font tout possible pour aller plus loin avec les études supérieures et pour ceux dont les parents ont peut être plus de moyens,  ils préfèrent étudier dans un pays avancé en matière d’éducation.

Tout au long de cet article, je partagerai avec vous quelques réalités que je vis personnellement en tant qu’étudiant étranger, et par après saurons si étudier hors de son pays est la meilleure décision à prendre et en même temps, trouverons aussi les risques qu’un jeune peut courir en s’écartant loin de ses parents.

Des obstacles inattendus

Dans un nouvel environnement les entraves ne manquent pas, tel a été mon cas. Tout d’abord c’était la langue, une nouvelle langue : le russe, que j’étais censé apprendre et tout paraissait différent de l’alphabet français. Un autre problème, est de savoir comment serez-vous traité par les autochtones du pays choisi pour poursuivre ses études. Car cela peut avoir de conséquences tant négatives que positives sur la continuité ou non des objectifs assignés.

Pour le seul cas de la Russie, les étudiants étrangers se retrouvent dans un environnement qui se démarque du village planétaire que l’on cherche à construire avec la Mondialisation, où le brassage des races, des populations, des mentalités… n’est plus interdit.

N’oubliez pas, en Russie marcher dans les rues est une gêne, vous avez sur vous plusieurs yeux braqués comme si vous possédez des excréments humains sur le visage et vous pouvez sentir la haine et le dédain qui se lisent sur les fronts des spectateurs, comme si vous étiez l’homme le plus recherché du monde, qui circule librement et que votre tête est mise à prix. Donc il faut être fort et savoir surmonter l’injustice pour vivre dans un milieu où vous êtes déprécié.

Quand la raison cède la place à la confusion

Beaucoup de ceux qui viennent étudier en Russie, cèdent au libertinage, dans ce sens qu’ils abandonnent toutes les vertus acquises  sous le toit parental, d’ailleurs c’est l’une des raisons qui poussent les hommes russes parfois à s’en prendre aux africains, car ces derniers généralement abusent de leurs femmes.

Nombreux sont ceux qui s’embrouillent, et font de la recherche effrénée des plaisirs une priorité et il arrive souvent de trouver des africains étudiants se quereller à cause de la femme russe. Et c’est pareil avec nos sœurs africaines…

La vie passe très vite, aux parents d’aider les enfants pour ce qui est du choix de l’endroit où ils pourront continuer leurs études, afin de leurs éviter de tomber dans l’incartade et l’avilissement.


Qui assassine les forêts ?

Les pauvres paysans sont souvent les coupables tout désignés. Parce que depuis des siècles, ils pratiquent dans nos pays tropicaux l’essartage. Ils défrichent un périmètre forestier et y mettent le feu avant ou après l’avoir ensemencé. Ainsi les cendres fertilisent la terre et favorisent les cultures.

D’un autre côté, un grand nombre d’entreprises commerciales contribuent à la déforestation en coupant quantité d’arbres tous les jours. Et, à en croire les spécialistes en la matière, plusieurs millions d’hectares de bois et de forêts disparaissent chaque année dans le monde.

Le prix de la déforestation

Tout d’abord nous devons savoir que plus de la moitié des formes de vie de notre planète résident dans les forêts tropicales : des singes, des araignées, des tigres, des serpents, des grenouilles, des gorilles, des papillons, des perroquets rares… Bref, les espèces sont top nombreuses pour être répertoriées.

Je crois que nous savons tous l’importance des arbres pour la vie humaine. Raison pour laquelle nous assistons aujourd’hui à diverses conférences visant la conscientisation des populations pour la sauvegarde des forêts. Malheureusement le viol de ces dernières continu et actuellement plusieurs espèces d’animales et variétés de plantes susceptibles de fournir des médicaments pouvant sauver des vies disparaissent, à cela s’ajoute le pire, notre chère planète perd sa capacité à absorber le dioxyde de carbone, de ce fait, nous constatons le réchauffement climatique.

Le Bassin du Congo qui est une vaste région forestière d’environ 230 millions d’hectares, qui regroupe le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Congo Brazzaville, la Centrafrique et la République démocratique du Congo ; est considéré comme le second massif de forêt tropicale humide au monde après l’Amazonie est lui aussi menacé à cause de la surexploitation du bois, notamment par les entreprises étrangères, et présentement cette déforestation est importante.

La solution existe-t-elle ?

Les forêts tropicales sont le gagne-pain de beaucoup de personnes. Non seulement elles attirent les chercheurs et les touristes, mais elles sont aussi d’une grande valeur commerciale grâce à leurs produits (bois, fruits à écale, miel, cœurs de palmier, caoutchouc, résine, etc.). Malheureusement, elles disparaissent à une vitesse effrayante. Les chiffres sont controversés, mais une chose est sûre : les forêts se réduisent à vue d’œil.

Ce qui est particulièrement regrettable, ce que ces exploitations ne profitent pas aux populations autochtones, jadis condamnées comme étant responsables de la déforestation. Et plus, nous tous subissons les effets de l’abattement des arbres. Dès maintenant, contribuons tous à la sauvegarde des nos forêts pour une vie future meilleure.


Kinshasa au rythme des fêtes de fin d’année

Si pour certaines personnes chaque jour correspond à une fête et qu’il n’y a pas de jour spécial pour festoyer, à Kinshasa les fêtes de fin d’année sont prises au sérieux. La preuve tangible en est que pendant le mois de décembre, les habitants de Kinshasa se multiplient, en ce sens que Kinshasa devient très encombrant, tous les grands marchés et supermarchés sont inondés par les kinois et les embouteillages s’observent sur les grandes artères de la ville, parce que tout le monde cherche à bien passer l’un de moments inoubliable de la vie, le réveillon du nouvel an.

Ce que représente le réveillon du nouvel an pour les kinois

Kinshasa est une ville atmosphérique réputée pour l’ambiance et cela est plus visible pendant la nuit du 31 décembre au 1er janvier. Lorsque je dis l’ambiance, peut être le terme ne correspond pas nettement à ce qui s’y fait. D’un côté, ceux qui croient en Dieu même si durant toute l’année ne s’étaient pas rendus à l’église, ils profitent de cette nuit blanche du 31 décembre pour se réfugier aux veillées de prières, et comme ils disent souvent « pour remercier Dieu et lui demander de nous garder dans la nouvelle année ».

La deuxième catégorie des kinois, ces sont ceux qui aiment la vie comme elle est ! Eux aussi, ce trente et un décembre se retrouveront. Car divers concerts publics des artistes profanes sont prévus dans plusieurs coins de Kinshasa et d’après les kinois, « c’est dans ces occasions qu’on reconnaît les véritables amoureux ».

Mais la chose la plus regrettable ce que durant les fêtes de fin d’année, les parents sont moins veillant chez leurs enfants, et cela a pour conséquence le dérapage de plusieurs jeunes filles et garçons. A en croire le témoignage d’un aubergiste, qui avoue que dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, généralement il reçoit plus de clients dont la moyenne d’âge se situe entre  15 et 25 ans, certains jeunes garçons et filles profitent des fêtes de fin d’année pour se lancer dans le dévergondage.

Quand le social intervient

Prier, fêter ou se dévergonder, cela exige bel et bien les moyens. Malheureusement pour la plupart des travailleurs congolais, jusqu’à la veille du réveillon du nouvel an, ils n’ont pas encore touché leur prime ou le treizième mois pour les plus méritants. Tandis que les jours approchent, ils se demandent comment vont-ils faire pour s’habiller en 31 et manger en famille pendant ces fêtes?


Malgré les difficultés ou tout autre obstacle, « Jeunes Congolais » vous souhaite de passer d’excellents moments dignes en compagnie des personnes qui vous sont chères, en attente de la nouvelle année 2011!


Alors on vit chaque jour comme le dernier

Vous est-il déjà arrivé de vous retrouver dans une situation sans issue et d’obnubiler que c’est votre dernier jour sur cette terre ? Parfois c’est le genre de vie que nous, ressortissants étrangers et africains traversons en Russie, et le plus souvent je me remémore de la chanson de Corneille que j’aime beaucoup : « Parce qu’on vient de loin ».

Tous les jours qui passent en Russie, les nouveaux dilemmes prennent naissances et les étrangers sont toujours dans la crainte de se retrouver agressés ou abattus par les russes.

En Russie beaucoup de choses nous contrarient, même le climat n’est pas favorable aux étrangers car en hiver il fait très froid. A cela s’ajoute le pire de problèmes : Le racisme et la xénophobie, que souvent le pouvoir et la justice russes sont réticentes à reconnaître.

« J’ai eu connaître des guerres à cause de l’égocentrisme de nos politiciens, mais je n’avais jamais connu d’attaque personnelle à cause de la couleur de ma peau. »

Si je me permets de divulguer ce qui se passe en Russie, c’est parce que je sais que tout peut arriver à tout celui qui y est étranger, surtout si c’est un ressortissant africain. Car presque toutes les semaines, on entend parler d’agressions racistes. Et je me demande comment dans ces conditions, ils pourront organiser une phase finale de la Coupe du monde !

Quand les temps sont durs

Actuellement à cause d’un incident survenu entre les russes et les ressortissants d’une ex-république soviétique après un match de football à Moscou, tous les russes hooligans, racistes, xénophobes… sont déterminés à anéantir tout celui qui ne leurs ressemble pas.

Ce qui fait que je me retrouve actuellement enfermé dans ma chambre, car faire un tour à l’extérieur ou aller à l’université seul  m’exposerai à beaucoup de risques, surtout que je suis très visible à cause de la couleur de ma peau.

Un mot à nos autorités

C’est bien bon de conclure des accords entre pays, mais il convient aussi de s’assurer que les clauses de ces derniers sont respectées. Pour le seul cas de mon pays le Congo, je pense qu’il n’y a pas une démarche dans ce sens et qui pis est, le Congo ne sait même pas qu’est ce que nous sommes devenus, bien qu’étant des étudiants boursiers, nous sommes abandonnés à notre triste sort.

De son côté, la Fédération de Russie est signataire d’un grand nombre de traités relatifs aux droits humains et à la discrimination raciale en particulier. Pourtant, les agresseurs lorsqu’ils sont présentés à la justice, ils sont rarement punis avec la sévérité attendue face à ce type de violence. Quel souvenir garderai-je d’un tel pays et d’un tel peuple, quand je rentrerais chez moi au Congo ? L’avenir nous le dira…


TP Mazembe : Une équipe légendaire !

La nouvelle venait de tomber ! Le Tout Puissant Mazembe est à la finale de la Coupe du monde des clubs FIFA. Après s’être débarrassé à la demi-finale de l’équipe Brésilienne de l’Inter Porto Alegre 2-0. La finale tant attendue par tous les africains est prévue pour ce 18 décembre, elle opposera les congolais du TP Mazembe aux Sud-Coréens de Seongnam Ilhwa ou bien aux Italiens de l’Inter Milan.

Le TP Mazembe, sur les pas des Léopards de la RD Congo

Pareillement aux Léopards de la République Démocratique du Congo (ex-Zaïre), qui ont été la première équipe nationale africaine à participer à une phase finale de la Coupe du monde en 1974 et le premier vainqueur du premier CHAN 2009 en Côte d’Ivoire, le Tout Puissant Mazembe de son côté fut le premier club africain à remporter deux fois de suite la Ligue des champions de la CAF en 1967 et 1968 et dernièrement il venait de faire son deuxième doublé de champion d’Afrique. Et, aujourd’hui le même Tout Puissant Mazembe est devenu le premier club africain à se qualifier pour la finale de la Coupe du monde des clubs FIFA.

Ces jeunes congolais et africains, en l’espace de deux ans ont réussis à prouver à la face du monde leur performance et ils viennent d’honorer toute l’Afrique avec cette première victoire d’un club africain à la finale de la Coupe du monde des clubs FIFA. Toute la RDC est actuellement en effervescence avec cette victoire combien historique et le vœu de chaque congolais est que le samedi soit déjà demain pour contempler encore la nouvelle coupe qui attend les Corbeaux lushois à Abou Dabi.

La Coupe du monde des clubs FIFA démontre le niveau du foot de chaque continent par l’entremise de leurs clubs représentatifs, nous savons que le football africain est presqu’inexistant sur le plan international, mais nous savons aussi que ces sont des joueurs africains qui brillent dans beaucoup de clubs européens, donc le Tout Puissant Mazembe est serein car la victoire est certaine.


La police congolaise victime des kuluneurs

Le kuluna à Kinshasa est toujours d’actualité, plusieurs bandes de jeunes voyous continuent sans contrainte de terroriser les paisibles Kinois et actuellement ils sont déjà à leur premier meurtre du côté de la police congolaise.

L’histoire s’est déroulée à la fin du mois de novembre à Kinshasa. Alors qu’il rentrait paisiblement du service après 20 heures, un policier a été trahit autant par sa bonne foi que sa promptitude d’appliquer la loi, surtout celle qui stipule l’assistance à personne en danger.

D’après les témoignages recueillis, durant sa traversée de la concession de l’Onatra où passe le rail, le défunt policier avait perçu un homme en train de sommer et de violenter sa compagne, en tant qu’homme de la loi, il devait intervenir, c’est ce qu’il avait fait et c’est ce qui lui a couté sa vie.

En réalité, l’homme et la femme qui se disputaient étaient des kuluneurs, voyant que le policier cherchait à se mêler de leurs affaires, ils lui réglèrent son compte en le tuant !

A moins de deux cents mètres du lieu de l’incident se trouve un poste de la police, malgré cela aux alentours du pont Matete, les kuluneurs ont crées un climat de terreur et tout celui qui s’hasarderait de traverser la nuit cette concession mal éclairée de l’Onatra, aura lui aussi affaire aux kuluneurs.

Le kuluna : Les kinois s’expriment !

Dans une métropole comme Kinshasa, il est inconcevable que ces jeunes brigands soient encore libres de circuler et d’opérer quand et où ils désirent.

Pour d’autres kinois, il existe bel et bien quelques hommes en armes derrières ces kuluneurs car comme dans un cinéma, la police congolaise arrive toujours après les méfaits pour constater les crimes.

Au moment où des kuluneurs  armés de machettes n’hésitent pas à loger la mort dans le rang de la Police, cela est un signe fort pour les autorités congolaises, car il importe qu’aux grands maux, qu’il soit envisagé de grands remèdes afin d’éviter le pire !


Quand le téléphone portable devient un ennui

Pour nous tous aujourd’hui se passer de son phone est presque difficile car beaucoup d’entre-nous ne l’utilise pas seulement comme moyen de communication, mais aussi pour ses multiples fonctions d’aisance, par exemples : L’Internet, le multimédias, l’agenda, le calendrier, l’horloge, la minuterie…

Nous savons aussi que le natel ou téléphone portable est un outil utile tant sur le plan relationnel que dans le domaine des affaires, mais de nos jours beaucoup d’employés en viennent par moments à le voir non pas comme un ami, mais comme une entrave qui les enchaîne à leur travail.

Aujourd’hui plusieurs personnes se sentent emprisonnées, car où qu’ils soient et quoi qu’ils fassent, ils doivent toujours être disponibles en répondant aux appels de leurs employeurs ou de leurs clients.

Personnellement j’ai eu à l’expérimenter lorsque j’étais à Kinshasa, mais je préfère vous parler d’autres personnes qui à ce jour sont perpétuellement dépendantes de la téléphonie.

Décrocher pour éviter un blâme !

La première anecdote est celle d’un homme travaillant dans une agence de voyages de renom à Kinshasa. Il confesse qu’il lui a toujours été difficile de se sentir libre même en dehors des heures du travail, parfois il doit trouver de solutions à distance liées aux blocages qui pourraient subvenir pendant son absence au boulot et cela à des conséquences directes sur sa vie de jeune couple marié.

A Lubumbashi par exemple, une dame reconnaît avoir eu de problèmes sérieux avec son mari à cause de son téléphone portable parce que son patron se permettait de l’appeler même durant la nuit afin de justifier les quelques dépenses occasionnées dans la journée.

Tandis qu’un ingénieur électromécanicien qui travaille dans l’une des plus grandes entreprises brassicoles du Congo reconnait qu’il ne lui est pas facile de jouir de sa vie de famille totalement, car à n’importe quel moment il peut être joint par le Boss afin de jouer au sapeur pompier pour le bien collectif de l’entreprise.

Mais pourquoi se priver de sa liberté ?

Quand c’est le patron, il faut obéir en décrochant ! Car personne ne souhaiterait perdre son job ou bien se créer de problèmes. Par hasard si le téléphone est éteint, le jour suivant il faudrait se justifier avec de preuves tangibles afin de s’éviter toute mesure disciplinaire fantaisiste. Bah! Ça fait parti de conditions désastreuses des travailleurs congolais !


Le Sida, une maladie qui actuellement se soigne, mais ne se guérit pas !

Depuis plusieurs années, ce virus mobilise dans le monde entier les ressources intellectuelles et physiques des investigateurs les plus éminents, ce qui occasionne de fortes dépenses, et bien qu’avant livré quelques-uns de ses secrets, son expansion n’est toujours pas maîtrisé.

Sans aucun doute, vous le savez déjà il ne s’agit rien d’autre que du Syndrome immunodéficitaire acquis ou le Sida qui, à ce jour a condamné des millions d’africains à mort.

Avec un nombre de malades estimé à 25 millions, l’Afrique est le foyer de la pandémie où le Sida a fauché plus de 2,4 millions de vies en 2000. Le Sida est la principale cause de mortalité dans notre continent. Et malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation et de lutte contre ce fléau, ce virus fatal malheureusement continu encore et toujours de se répandre surtout chez les jeunes dont l’âge varie entre 12 et 18 ans.

Pour le seul cas de la République Démocratique du Congo, d’après le rapport de l’Onu-Sida : Environ 1.200.000 personnes vivent avec le VIH/SIDA.

Mais pourquoi beaucoup de jeunes ne cessent de s’aventurier ?

Parce que les principes de la moralité ne sont plus respectés par les jeunes aujourd’hui. Bien que les relations sexuelles sont un facteur influent de contamination, les médias de notre temps bombardent les jeunes tous les jours d’images sexuelles montrant quelle allure adopter et comment se comporter face à la personne de l’autre sexe. C’est ce qui occasionne énormément les dérapages chez les jeunes.

Un autre facteur, c’est la pauvreté. Prenons l’exemple de Kinshasa ma capitale, le taux de contamination le plus élevé a été trouvé dans une commune rurale dont je me réserve le droit de citer le nom. Là bas, presque tout le monde est pauvre, l’électricité y est rare, pas d’eau potable ni de distractions saines, raison pour laquelle beaucoup de jeunes filles et garçons préfèrent se dévergonder et se délasser en amoureux sans lendemain. Avec les conséquences de maladies sexuellement transmissibles, de grossesses non désirées ou pire encore du Sida.

Même si, chez certains malades, la thérapie antirétrovirale ralentit la progression de l’infection du VIH vers le Sida déclaré, il n’existe actuellement aucun vaccin ni aucun remède. A mon avis, la sensibilisation devrait commencer d’abord dans les familles et cette responsabilité primordialement revient aux parents d’aider leurs enfants afin qu’ils aient une sexualité responsable dès l’âge adulte. De la sorte, nous pourrons peut être dans l’attente d’un vaccin ou d’un remède efficace, ralentir l’expansion du Sida dans nos pays.


L’influence du téléphone portable chez les jeunes

Il y a quelques années, le téléphone portable portait mal son nom. En raison du poids de ses batteries, il n’était portable que si vous vous appeliez Monsieur ou si vous l’installiez dans votre voiture. Il coûtait en outre l’équivalent de plusieurs milliers d’euros.

Aujourd’hui, près de 5 milliards de portables sont en service dans le monde. Tandis que dans certains pays, plus de la moitié des habitants en possèdent un. La plupart de ces téléphones tiennent dans le creux de la main et certains sont même distribués gratuitement.

Le téléphone portable jadis instrument de communication est devenu aujourd’hui plus qu’un ami pour beaucoup de jeunes. Une bonne part des millions de messages qui sont échangés entre téléphones ne circulent pas sous forme de paroles, mais sous forme écrite. Au lieu de parler dans le combiné, de plus en plus d’utilisateurs, surtout les jeunes, recourent aux Sms.

Avec son coût relativement bas, ce service permet de s’échanger de courts messages écrits. Et pour ce faire, les jeunes ont crées une nouvelle langue : un langage abrégé, une combinaison des lettres et des chiffres qui retranscrivent la phonétique des mots. Certains sociologues craignent que l’orthographe et la syntaxe mutilées des Sms ne nuisent à la capacité des jeunes de lire et d’écrire correctement.

Bien qu’il soit moins pratique de composer et de taper un message que de parler à son correspondant, chaque mois quelque 30 milliards de messages s’échangent dans le monde.

Quel est l’objet de ces messages ? Une étude menée en Grande-Bretagne a révélé que 42 % des jeunes de 18 à 24 ans se servent des SMS pour envoyer des messages amoureux, 20 % utilisent ce moyen de communication à la mode pour solliciter un rendez-vous, et 13 % pour mettre un terme à une relation.

A Kinshasa par exemple, le téléphone est à la base des dérapages difficilement rattrapables chez les jeunes, surtout les filles. Hormis l’amitié forgée avec le téléphone, il existe encore un autre comportement : l’hypocrisie. Il devient de plus en plus difficile aux parents de contrôler leurs enfants et de savoir de quoi leurs filles causent, avec qui et pour aboutir à quoi. Le téléphone  est prisé des jeunes aujourd’hui, car il leurs permet de nouer l’intimité à distance, la plupart des cas avec des individus peu recommandables.

Le téléphone portable, bien que sujet à controverse, exerce une puissante influence tant sur l’économie que sur les relations humaines. Comme ses cousins, le téléviseur et l’ordinateur, il peut être soit un esclave serviable, soit un maître exigeant ou sournois. Tout repose littéralement entre les mains de l’utilisateur !


Le véhicule congolais !

Cela peut paraître surprenant, mais c’est une réalité de Kinshasa. Il existe dans la capitale congolaise plusieurs ateliers de construction et de montage automobile qui jouent un grand rôle pour les kinois. En lieu et place de dépenser cinq cents dollars par exemple pour la réparation ou le débosselage de son véhicule dans un Garage de renom ou bien de commander à l’étranger une nouvelle pièce automobile qui mettra plusieurs mois avant d’arriver, les kinois ont découverts la solution rapide.

Chercher secours chez siens. Nous sommes dans une commune située à l’est de Kinshasa, nommée N’djili, ici il existe en grande quantité des ateliers de réparation pour automobile. Pour n’importe quel problème, il y a une solution.

Votre véhicule dispose d’une anomalie au niveau de son silencieux, des transmissions, des amortisseurs, de l’alternateur, du frein ou pour toute autre panne. Chez les ndjilois, comme ils se nomment, il y a toujours une solution.

Moyennant quelque petits billets verts, vous pouvez retrouver encore véhicule en forme, comme s’il revenait d’une usine, car ces jeunes sont capable de démonter un véhicule en plusieurs segments, de le débosseler nettement et pire encore d’adapter n’importe quelle pièce mécanique.

L’épave peut être Mercedes, le moteur Toyota, les amortisseurs Renault et même les phares peuvent être d’un autre constructeur, mais avec un esprit d’ingéniosité ces jeunes kinois arrivent à façonner toute une structure automobile de constructeurs différents, dans une même épave d’où l’appellation Véhicule Congolais.

En Afrique, les têtes ne manquent pas mais plutôt les bons dirigeants disposés d’aider, d’encourager et de promouvoir les bonnes initiatives, surtout chez les jeunes. Car à travers tout le continent africain, il existe plusieurs personnes talentueuses et lucides, qui peuvent contribuer totalement à notre indépendance du monde extérieur, mais nos pays ne leurs permettent pas de s’ouvrir et d’étendre leurs connaissances.


La philatélie, un domaine méconnu des congolais !

La philatélie c’est l’étude et la collection de timbres-poste et des articles connexes.  Cette science s’adonne à la recherche des timbres-poste, lesquelles constituent un renseignement muet mais combien instructif dont des figurines embrassent presque tous les domaines de la vie.

Depuis plusieurs années, cette discipline a facilité l’échange des lettres et autres documents entre nations, à l’aide des vignettes adhésives émises dans chaque pays par l’administration des Postes. Apposé sur les lettres ou sur les paquets, le timbre-poste permet d’indiquer le paiement par les usagers de la taxe d’affranchissement postal. C’est aussi une quittance pour un service rendu.

En République Démocratique du Congo, il existe depuis longtemps le service de la philatélie chargé d’émettre les timbres-poste. Malheureusement que la majorité de congolais ne sait pas l’importance de la philatélie pour l’homme, hormis l’instrument qu’elle utilise, le timbre-poste. Généralement lorsqu’il faut envoyer un document, le congolais se présente au service postal, s’acquitte des droits pour l’envoie, et rentre chez lui. Et ne s’intéresse pas à connaître l’importance véritable d’un timbre-poste, même pour sa propre instruction et culture.

Le timbre-poste, un instrument éducatif!

Le timbre-poste est avant tout un objet de la vie quotidienne des citoyens. Le reflet de leurs préoccupations, de leurs joies, de leurs souvenirs, de leur patrimoine. Il est devenu un véritable support de communication et un ambassadeur de la culture d’un pays à l’étranger et il retrace également l’histoire d’un pays.

L’indépendance du Congo-Belge, le 30 juin 1960.

La première édition de la Foire Internationale de Kinshasa (FIKIN) en 1969.

Combat de boxe entre George Foreman et Mohammed Ali à Kinshasa en 1974.

L’avènement au pouvoir du président Joseph Kabila en 2001.

Même lorsque l’image (timbre-poste) n’est pas accompagnée d’un texte, elle est porteuse des messages susceptibles de renseigner sur des situations précises.


Jusqu’où allons-nous polluer ?

Grâce à la technologie, nous disposons présentement de plusieurs procédés et outils qui mettent en œuvre les découvertes et les applications scientifiques les plus récentes. Raison pour laquelle, aujourd’hui bon nombre de foyers disposent de quantités de matériels électroménagers et électroniques et nous comptons par plusieurs millions le nombre de véhicules que peut contenir une métropole.Connaissez-vous réellement les dangers de lauriers de la technologie?

Avec le développement de la technique et de l’industrie, nous connaissons aujourd’hui ce mot appelé Pollution qui, à ce jour devient très inquiétante.

Vous souhaitez vous débarrasser d’un objet. Que faire? Le jeter semble une réponse simple et évidente. Toutefois, ce n’est pas toujours aussi simple. Le jeter où?

Le savez-vous?

D’après une association italienne de protection de l’environnement, une bouteille en verre jetée à la mer mettra mille ans à se décomposer. En revanche, un mouchoir en papier se décomposera en trois mois. Un mégot de cigarette pollue la mer pendant cinq ans ; un sac en plastique pendant dix à vingt ans ; un article en nylon pendant trente à quarante ans ; une boîte de conserve pendant cinq cents ans et du polystyrène pendant mille ans.

Tandis que les véhicules dont  nous disposons aujourd’hui, sont à l’origine d’un tiers des émissions de dioxyde de carbone, qui contribuent au réchauffement planétaire et d’un tiers de la pollution de l’air, qui tue plusieurs milliers de personnes chaque année. L’air que nous respirons est empoisonné par les fumées d’usines et les vapeurs d’essence.

Dans nos villes africaines, les populations parfois contribuent aussi inconsciemment à la pollution planétaire en jetant ça et là les objets usés. D’après l’Organisation mondiale de la santé, 80 pour cent de maladies causées dans le monde entier et plus particulièrement en Afrique sont dues par un manque d’eau ou d’hygiène publique. Dix à 25 millions de gens meurent chaque année de maladies dues à une pénurie d’eau potable. Tous les ans, l’une de ces maladies, la diarrhée, tue autant d’enfants que la Première Guerre mondiale faisait de victimes chaque année.

Ne soyons pas ignorant ni avarice mais travaillons tous ensemble pour préserver la vie dans notre planète la terre. En promouvant les programmes liés à l’assainissement, en conscientisant nos populations sur les dangers réels de la Pollution et plus encore, en réclamant des réparations de la part de grandes usines de production et chimique.


Le Kuluna et les Kuluneurs : terreurs de Kinshasa

Dans la ville de Kinshasa et dans plusieurs autres villes de la République Démocratique du Congo, il existe un phénomène généralement connu sous le nom de Kuluna. De quoi s’agit-il? Ces sont des actes de vandalisme perpétrés par les bandes des jeunes, souvent membres des mouvements et clubs sportifs.

Pour la seule ville de Kinshasa, ces jeunes sont à même de terroriser toute une municipalité (le cas de la commune de Matete), après avoir pris des boissons à forte teneur d’alcool, ils se livrent aux combats dégradants entre-eux, sèment la terreur dans les quartiers et posent des actes de vandalisme chez les paisibles citoyens.

Selon les médias et la population, en effet, ce genre de comportement est inadmissible dans notre société. C’est une lampe témoin qui atteste que la dépravation des mœurs à atteint son comble.

D’où viennent les Kuluneurs?

Curieusement, la majorité des Kuluneurs et Pomba ne sont pas les enfants des rues, communément appelés Chégues, qui à ce jour sont presque maitrisés par les autorités. Mais ces sont des jeunes censés bénéficier d’une bonne éducation et d’un bon encadrement dans la mesure où ils vivent sous le toit parental, un cadre idéal pour élever les enfants.

Malheureusement, avec la crise économique le pouvoir parental a diminué et cela à pour conséquence le libertinage chez les enfants. À ce stade déjà, le phénomène Kuluna est devenu un problème de société.

Pourquoi le Kuluna ?

D’après le rapport d’une certaine Ong-d, le phénomène Kuluna peut être synonyme de la Révolte des jeunes, car ces derniers justifient leurs actions en condamnant l’Etat, parce qu’il ne se préoccupe pas véritablement du devenir de la jeunesse et n’ayant pas d’occupation et ne sachant à quel saint se vouer, certains jeunes se laissent aller aux amusements souvent nuisibles, raison pour laquelle aujourd’hui nous parlons du Kuluna.

Il est à noter que le Kuluna se localise le plus souvent dans les quartiers et communes  où les conditions de vie sont les moins favorables et le chômage très élevé. Et comme un proverbe dit : la souffrance en commun unie plus que la joie. Ces jeunes kinois ont en commun la conscience de faire partie d’une couche sociale sacrifiée.

Mais habités par le même potentiel d’initiative, de débrouillardise et de volonté d’en sortir, ces jeunes ont acquis la certitude qu’ils ne peuvent désormais compter que sur eux-mêmes. A nos gouvernants de prendre des mesures qui s’imposent afin d’aider la jeunesse montante, en la responsabilisant à assumer certaines tâches dans le but premier d’éviter la naissance d’un nouveau phénomène de jeunes, autre que le Kuluna.